Le temps des bonheurs passés

Deux mois après le premier regard.
Après notre première nuit ensemble,
Nuit passée à t’observer dormir.
A contempler ton visage sous milles angles.
A écouter ta respiration et régulière, apaisante.

Deux mois après notre première rencontre, des plus inhabituelles.
Nous voici l’un en face de l’autre, nos yeux se perdant dans nos sentiments.
Et ces mots nous brulent les lèvres.
Si doux, si affectueux, si révélateurs...

Tu as pris les devants et malgré mon envie folle de le faire à ta place,
Tu me les as susurré à l’oreille.
Jamais une voix ne m’as paru si , jamais une voix ne m’as autant empli de bonheur.
Jamais je ne suis senti aussi bien par ces deux mots.

Cela m’as paru rapide de me sentir si vite dans cet état à ton égard.

Mais je pense maintenant croire en mon ignorance.
Et ce sentiment qui m’emplissait je l’ai découvert avec toi.

Je t’aime de toute mon âme, de tout mon être, de toutes mes forces...

Et cette réciprocité découverte me subjugue.
J’aurai voulu hurler mon bonheur sur les toits de cette ville morte.

Ces deux mots si doux, si affectueux, si révélateurs, furent les plus beaux jamais entendu.

Mais ce bonheur ne durera qu’un temps, et après celui ci, je retournerai à mon quotidien de tristesse et de souffrance.
Mes pensées me ramenant constamment au futur alors que je ne souhaite que profiter du moment présent.

Je devrai me réjouir de ce don présent au lieu de me torturer par mes souffrances futures.
Mais pour éviter il me faut être avec toi.
Il me faut t’avoir à mes cotés pour ne plus me soucier des mon futur, de ma vie qui avance.

Il me faut m’enivrer de toi pour oublier l’horrible fardeau du temps qui me ramène constamment à mes souffrances futurs.
En cela je me sens proche d’un des plus grands.

Je t’aime ma .
Jeu 05 Nov 2009, 23:30 par Pierre sur La déclaration d'amour

Aucun mot ne m'évoque plus de chose que ton prénom.

Le simple souvenir de ta peau contre la mienne.
Ta main contre la mienne.
Nos réveils l’un dans les bras de l’autre.
Nos joies partagées.
Nos vies rapprochées.

Le souvenir de ton regard lorsque, nus et allongés, nous nous embrassions.
Ton regard lorsque je passais mes doigts dans tes cheveux.
Ton regard lorsque je suivais les lignes de ton corps.
Ton regard lorsque l’on se retrouvait.

Le souvenir de ces mots que nous nous sommes échangés.
Ces mots tendres chuchotés à l’oreille.
Ces mots si doux à écouter.
Ces mots accompagnés de ta voie si .

Je ne veux pas te perdre.
Ven 30 Oct 2009, 23:41 par Pierre sur L'amour en vrac

A fleur de peau

Dans le bus. Je rentre du travail. Journée éreintante. Qui pourrait croire que pourtant, mes reins demandent encore de l’exercice. Mais tout autre..

Dans le bus. Brutal coup de frein. Le dos large et puissant d’un homme se retrouve plaqué contre mes seins. Ô la douleur...

Et de rien, cela vint. Puis se transforma en lave, en magma en fusion.

Le désir brûlant.

Dans le bus. 17h, heure de pointe. Le moindre frolement et je décolle. Je cherche le contact. De mes jambes, de mes fesses. Et les pointes de mes seins durcissent.

Dans le bus. Des mâles. Mes yeux à hauteur de leur torse. Leur odeur me fait tourner la tete...odeur poivree. Mélange de parfum et de sueur. Moment bestial. Je n’ai qu’un geste à faire...

Ô la torture de cette promiscuité!

Le frôlement de mon chemisier me ferait presque crier...
Le frôlement de mon pantalon me donne envie d’y mettre la main...
Oh mon dieu, je vais jouir!

Est ce moi qui vient de gémir??

Dans le bus. Heure de pointe. Je crois que je délire.
Lun 26 Oct 2009, 17:44 par Asma sur Les liaisons sulfureuses

Au bord du mékong

La nuit a été longue
Je crois voir poindre le jour
Je vois s’éloigner l’obscur
Ô ce moment d’immobilité pure
Je sens que va venir mon tour
Faites que sonne enfin le Gong!...

Au dessus de la rivière
Instant figé
J’ai presque peur de respirer
En ce matin d’éternité
Plane le mystère
Peut-être que ces mots seront dans ma dernière lettre
Vais-je pouvoir renaître?...

Peut-être qu’aujourd’hui sera le dernier matin
Où j’attendrais en vain
Peut-être que m’apparaîtera enfin
Le signe
Qui me permettra de déchiffrer les lignes
Le code
Qui traduira enfin la page
Et me dévoilera l’ode
Paroles à la mélodie si
Qu’aussitôt chantée, rien ne lui résiste
Ni de ce qui est à venir ni de ce qui existe
Pas même le verrou de ma cage...

Je vois apparaître dans la brume
Une plume
Est ce la clé?
Est ce un tour qui m’est joué?
Vais-je encore devoir ecrire?!
Ô le triste sort!
Mais à y réfléchir, j’en connais de bien pires
J’avoue, j’ai eu tort
D’avoir voulu m’échapper
Car qui m’assure que loin, je n’aurais pas envie de revenir?
Lun 19 Oct 2009, 12:15 par Asma sur Mille choses

Bienvenue !!

Bonjour Oufpouf et merci de ton post. Bienvenue sur le site d’écriture des âmes tendres. Tu vois, ce qui me fait plaisir c’est que tu apportes de l’eau à mon moulin (sondage) : on doute et on a peur, en définitive, pas tant d’aimer mais que l’autre ne réponde pas à cet amour, que l’on ne soit pas aimé en retour, en clair, on a peur de souffrir : fatalement, si l’autre ne ressent pas la même flamme ou si elle ne se manifeste pas de façon congruante, c’est la souffrance assurée et c’est pas ce qu’on recherche ! Lorsque l’on sait que cette curieuse "alchimie" est bien bilatérale pour reprendre le mot de Coup de coeur (de mémoire !!!), on ne craint plus rien, l’amour conduit à la joie pure...

Que votre joie demeure !!!

Dolce Vita
Sam 10 Oct 2009, 06:21 par dolce vita sur Amour internet

L'air du temps...

Qu’y a-t-il de meilleur, lorsque l’air commence à fraîchir que les bras d’un homme pour s’y blottir ? Quoi de plus doux que la voix suave et grave d’un amant lorsque la vie vous force au combat. Le repos de la guerrière. Entendre dans cette voix proche la tendresse sans fard. Savoir qu’avec lui, il n’y a pas besoin de se battre, que l’on peut se départir de son armure. Que l’on peut reprendre souffle et vie. Se présenter à lui sans arme, dans sa fragilité de femme. Respirer son parfum qui rassure. Ses petits mots à lui dont il vous enveloppe comme d’une lé de mohair. Sa force et protectrice. Savourer sa présence au détour d’un chemin, à l’angle d’une rue, dans la vibration des ondes, au coeur de la nuit. Présent et libre. Comme moi. "Je suis là", me dit-il. Le savoir et s’en souvenir. L’appeler en sâchant que le plaisir sera partagé... Et plonger dans l’infini de ses regards, répondre à leur invitation, à leur jeu amoureux, gourmand aussi... Et oublier ce qui fait mal. Une trêve.
Mer 23 Sep 2009, 18:35 par dolce vita sur L'amour en vrac

Sur le palier

La lumière trop forte de ce ciel artificiel dénudait chaque mouvement, elle rendait le silence visible. Dans cette extrême clarté, immobile, toute tentative de naturel était figée. Ils se taisaient ensemble, mais avec la gêne d’une intimité inattendue. Presque adossé à la paroi, il se tenait droit. Sérieux, face à cette agréable surprise.
Il l’observait dans une proximité quasi indécente ; cette cage de fer lui offrait la liberté de ne pas être dérangé. Devant lui, de biais, elle ne pouvait voir ses yeux détailler son visage. Il était près d’elle. Elle se savait épiée, presque soumise à cette pulsion de voyeur. Ces taches de rousseur sur sa peau, déjà pâlie par ces néons, disparaissaient sous l’écume de son regard.
L’allure de son corps, comme une ligne de conduite, donnait à suivre la quiétude d’une femme sereine dans sa féminité, ni trop maquillée, ni trop apprêtée, mais juste fardée d’un regard hautain, rieur - et à la fois prêt à sourire - pour repousser les hommes trop peu farouches et attirer des prétendants aux ailes déjà brûlées face à sa désinvolture. Sa liberté, qu’elle croyait s’octroyer nonchalamment, perdait parfois de son naturel dans des gestes empreints des images de la mode : dans ce glissement, dans cette fausseté qui résonnait en elle au point de l’agacer, un peu de sa faiblesse se dénudait involontairement. Seule restait l’obscurité de son charme, indomptable malgré ces années à s’apprivoiser. Inlassablement, il lui manquait l’expérience de la spontanéité, la légèreté d’un sentier inconnu.

Une pince aux crocs desserrés emprisonnaient mollement ses longs cheveux raides, tous retenus au bord de sa nuque. A la faveur d’un soubresaut de la machine, telle une dune de sable soufflée par un vent fripon, ses épis d’or s’échappèrent pour s’allonger, s’étirèrent avec le silence impertinent d’une culotte en soie glissant sur la peau. Un immense champ blond vibra d’un ondoiement gracieux, libérant cette attente contenue. Avec la timidité d’une pluie fine, à l’orée de l’été, ses joues s’empourprèrent et laissèrent filer sa retenue. Il adossa alors ses épaules, le temps fit une boucle et ses yeux captèrent pour toujours le sensuel mouvement de cette féminité.
Un sourire à demi mots chuchota la rougeur de ce geste involontaire. Dans cet élan, il contempla une vague rouge monter jusqu’au plissement de ses pattes-d’oies, pareil à quelques collines rieuses bordant deux océans bleu clair. Sans qu’elle ne bouge sa tête, ne se tourne pour surprendre leur intimité, ses yeux virevoltèrent vers lui et caressèrent l’effronterie de l’attraper. Le bord était tout proche, un souffle chaud, une seule respiration trop rapide et il était perdu : l’essence de cet érotisme se serait évaporée sous l’intensité de son regard audacieux.
L’ascenseur ralentit. Il les immobilisa dans l’attente d’une échappée : celle-ci s’ouvrit dans un léger crissement mécanique, comme la porte rouillée d’un grenier. Le noir apparut, seul l’interrupteur sur le mur brillait. Avec ses bras chargés de victuailles, elle sortit et disparut un instant dans ce passage obscur. Il la suivit et avant qu’elle-même n’illumine leurs pas : il éteignit ce reflet. Puis, ils marchèrent un peu précipitamment jusqu’au fond du couloir, car ils savaient tous deux que la seule minuterie lumineuse était près de l’ascenseur. Leurs visages maintenant éclairés ne purent se croiser, seules leurs voix, l’une après l’autre, échangèrent des politesses qui tombèrent de leurs bouches et s’immobilisèrent à leurs pieds avec la lourdeur de cailloux inutiles.

Leurs portes d’appartement étaient proches, éloignées seulement de quelques mètres par un mur tapissé d’un gris de roches caverneuses. Devant sa porte, il lambinait lentement. Emportant son trésor encore frémissant de par son imprévu, il essayait de retenir le temps.
Sa silhouette fine, flottant indistinctement dans le coin de son oeil, semblait hésitante devant son palier. Ses bras emprisonnés dans un monticule de paquets se resserrèrent pour basculer ce poids sur sa poitrine penchée en arrière. Son bras droit se dégagea sans précaution et plongea maintenant sa main libre dans les motifs bleu marine de son sac ; avec une respiration arrêtée, elle s’immergea dans l’intime de son fouillis naturel, à la pêche de son trousseau. Son corps tendu semblait souffrir dans ce flottement comme emporté par un courant invisible qui, avec caprice, pourrait la renverser. Dans un même mouvement, sa main s’échappa des remous de sa recherche pour planter sa clef dans la serrure et retrouva instantanément l’équilibre, à la façon d’un nageur chahuté par la houle s’agrippant à un rocher.
Elle allait bientôt disparaître et retirer, comme une marée, la caresse des flots, pour ne laisser qu’une grande étendue ou seules survivent encore quelques gouttes d’une sensation devenue impalpable.
La lumière du couloir s’éteignit au moment ou elle ouvrit la porte. Il ne la voyait plus ni ne la sentait. Seuls ses talons claquèrent sur le sol à la façon d’un aveugle tâtonnant avec sa canne blanche.
- Attendez! Dit-il, avec un élan inespéré.
Elle répondit avec une pointe d’inquiétude qui comprima son «oui» lancé dans le noir.
Cette voix presque silencieuse suffit à le guider.
- Il y a un interrupteur juste dans mon entrée, dit-elle, dans un appel hésitant.
Aucune petite lumière ne permit à ses yeux de s’accoutumer au noir ambiant. Il était aveugle et seul le reste de cette image d’elle en équilibre restait comme un point de repère. Son élégante blondeur brillait encore dans sa rétine, mais au bout de quelques secondes, l’image s’estompa comme un évanouissement que l’on sent venir. Puis, le sucre d’un fruit inconnu, avec la saveur d’une langueur des îles, flotta jusqu’à ses sens perdus.
Cet arôme délogea son habitude de ne respirer que par le regard : il fut assailli par cette obligation d’abandonner son plaisir fétiche. La chair de cet homme reflétait milles images convoitées, avec une insistance qui gardait, malgré le temps, les sensations associées. Avec la soif d’un félin, il recherchait continuellement à sentir les battements de son coeur et cela à chaque fois que ses yeux emprisonnaient l’image d’une courbe à l’intensité. Sa quête était vaine et aussi loin que son imagier sensoriel remontait, il ne pouvait retrouver la première, celle dont la beauté s’était évanouie avec son enfance. Comme un voilier cherchant toujours un vent parfait pour longer les côtes, il guettait les signes de retrouvailles impossibles. Sa poursuite d’un plaisir si éphémère emplissait ses pas d’une souffrance que la frustration masquait, il ne pouvait en quelque sorte y renoncer, et cela malgré les rencontres qu’il écartait alors.
Cette fois, il ne pouvait faire avec ses yeux, et cette effluve si ment mielleuse devenait sa seule attache. Il eut l’impression de pénétrer dans un jardin dont les fleurs, encore emplies de pollen, étaient sur le point de tourner, de se faner, telle l’exhalaison âtre d’un corps transpirant au soleil.

Maintenant, il sentait sa respiration, le souffle de cette femme, proche. Il le sentit encore plus fort quand il s’interposa entre sa porte et elle.
- Ne bougez pas, j’y suis presque.
Avec un ton impatient et en même temps encourageant, elle chuchota : - dépêchez vous, je ne vais pas tenir longtemps.
Un frisson le parcourut lorsqu’il sentit une nouvelle fois ce souffle se coller contre sa joue, comme une bouffée d’air fiévreuse. Sa main presque tremblante atteignit l’entrée. Il se glissa à l’intérieur, dans cet inconnu à peine imaginé.
Dans un mouvement incertain, il s’avança brusquement, pour se dépêcher, avec l’inexactitude du temps et heurta cet autre corps, déjà vacillant dans l’obscurité. Elle cria alors, presque emplie d’un soulagement, le relâchement d’une tension, enfin. Il sentit un poids encore indéfini dans ses formes bousculer son équilibre et, l’emporter sans brusquerie à terre. Ils s’étalèrent ment sans presque se retenir. Comme pour appréhender plus fortement cette chute, il s’agrippa d’un bras à la taille de cette fleur soufflée par son désir. Et dans un dernier mouvement, avant de s’abandonner, ses doigts effleurèrent l’interrupteur. Les paquets chutèrent et se mélangèrent.

Sur le dos, recouvert par elle, une légère lumière les immobilisa. Des flots de couleurs se froissèrent dans les plis de leurs tissus. Leurs corps étaient joints, assemblés de façon inattendue, poussée l’un vers l’autre comme un bouquet qui se forme. Il n’ouvrit pas les yeux tout de suite et sentit les courbes de cette femme encore détendues sur tous ses membres. Ce poids sur la poitrine lui diminuait la respiration, mais cette gène nouvelle devenait agréable et ment, il s’imaginait percevoir une chaleur, encore lointaine.
Puis, accompagné par son coeur emballé, suffoquant soudainement de sentir cette femme s’incarner, traverser sa vision, il sursauta.
- "Laissez-moi". Entendit-il.

Il ouvrit les yeux et sentit son bras enserrer malgré lui cette taille réticente qui essayait de se dégager d’un piège. Une taille qui avait l’habitude de se faufiler au milieu des autres qu’elle voyait tenter de la rendre prisonnière, telle des bois se refermant, étouffant les brins d’herbes libres de vibrionner au grès des souffles.
Il la regarda. Ils étaient proches, très proches. Son souffle se mêlait au trouble de cette bouche imminente, l’haleine inconnue d’un rêve.
Sa peau était belle, proche et nue.
Son bras ferme, enlaçait cet animal qui commençait à se débattre, silencieusement.
Elle commença à émettre un long gémissement, une ondée d’énervement saccadée par des grimaces et des sursauts de respiration. Sans penser à l’impact de son geste, à la force qu’il exerçait, il lutta pour l’obliger à abdiquer, paradoxalement, à se soumettre à la spontanéité de cette chute. Cette plainte douloureuse se transforma en un long soupir d’abandon lorsqu’elle rencontra à travers ces yeux sa détermination et sa ur. Dans ses prunelles se reflétaient le ciel de ses grains de beauté, son visage de femme étoilé. Cet homme reflétait une constellation de ur, celle qu’elle se cachait avec tant d’insistance : le velouté de son âme, qu’elle croyait être une faiblesse. Le début d’un vent chaud souffla sur son visage, comme lorsqu’on arrive aux abords d’une île. Le ciel était limpide de ses belles étoiles nues. Dans ce silence clair, il lui sourît lentement avec la lenteur de nuages s’évaporant.
Sa main, comme une longue vague, rejeta tous ses cheveux d’un côté de sa tête. Elle était d’une ur qu’elle ne se connaissait pas.
Cet homme lui offrait à priori ce qu’elle ne voulait plus : il avait soufflé sur ces nuages, pour laisser se refléter dans son regard d’homme la première lueur de ces premiers émois, ceux de son enfance, ceux des premiers jeux amoureux, ceux de la spontanéité amoureuse ; avant qu’elle ne commence à lutter pour préserver une beauté flamboyante qu’elle croyait être tout son être.
Il desserra son bras de sa taille. Elle ne se releva pas.
Elle avait retrouvé, pour la première fois, le plaisir de s’amuser, sa ur de désirer. Sa chute dans les bras de cet homme n’était pas un accident, ni le destin, mais son désir inavoué, la vraie couleur de sa peau sans l’éclat de son impertinence désabusée.

Puis, pour que cet état, cet instant ne deviennent pas un souvenir, ils s’embrassèrent avec le pincement du délice et de l’oubli.
Dim 29 Mars 2009, 14:49 par Bertrano sur Exercices de style

Anniversaire

Avec l’imprévisibilité des vagues, le vent chaud d’un nouvel été courbait inlassablement ces champs d’herbe. Le souffle du temps délavait le vert foncé de ces étendues pour les peindre d’un vert clair. La danse naturelle des brins mêlés au son continu du feuillage rendait les arbres, alentour, immobiles, comme les témoins du changement des années. La lumière inlassable de cette journée virevoltait rapidement entre les passages d’ombre laissés par les feuilles de ces géants presque intemporels, aux corps durs et rugueux, recouverts par endroits d’une mousse, d’un vert foncé et parfois grisâtre, celui des aléas de la nature. Ses yeux battaient au rythme irrégulier des lances du soleil. Cela le fatiguait presque malgré la chaleur agréable qui tanne la peau du visage et marque de façon indélébile du cycle vertigineux des âges. Dans cette légère cadence azurée, il apercevait, par intermittences, la folle cabriole des nuages qui ne cessaient de se former et de se déchirer avec le papillonnement quasi ostentatoire de la jeunesse.

Comme pour cueillir un souvenir, il s’était promis de s’arrêter un instant dans cette campagne verdoyante ou dans le clair-obscur des sous-bois. Dans l’ocre des clairières dormaient intactes les couleurs de son passé. D’autres allaient l’attendre, aujourd’hui, pour se consacrer au rituel du passage. Mais il était là, seul, pour se laisser perdre par les dates inscrites, avec ou sans son consentement, sur la mosaïque de sa mémoire.

Il marcha jusqu’à l’orée d’une échappée silencieuse où chacun semblait présent et cela, malgré l’étendue des différences et des origines qui les marquaient : leurs branches s’entrecroisaient par endroit. Et ce mélange, passant du brun crème, pâle, au brun fauve, formait une continuité de liens qui l’entouraient maintenant.
Dans ce calme, il se souvint des gens qui l’avaient accompagné, qu’il avait rencontrés. Certains lui étaient encore proches, d’autres étaient restés très vivaces dans son esprit. A ses pieds, des grappes de fleurs avaient poussé çà et là avec l’insouciance des jours. Certaines capucines illuminaient de leur rouge, très légèrement orangé, la brise dont le souffle calmait, par endroits, comme un repos accordé à l’existence périssable de ces pétales de passion, les ardeurs insupportables du soleil : ce soleil qu’il avait toujours adoré pour son éternel éclat, mais aussi redouté de par sa tendance imprédictible à brûler, en fonçant et mêlant de rouge, ses pensées les plus intimes.

Il sentit le bout de ses doigts écraser, tout en le roulant, un brin de lavande, parme, dans le fond de sa poche, pour en extraire cette odeur si familière à sa vie, à ses souvenirs. Comme une clef des champs. Il porta à son nez l’essence de ce brin d’habitude et mêla ce bleu lavande à l’odeur vivace des plantes qui lui ouvrirent, alors, au contact de ces fleurs bleues séchées et toujours odorantes, le verger de ses émotions rubescentes passées.

Au milieu de ces arbres fruitiers, il se souvint de l’anniversaire de ses trente ans ; de l’énergie que la préparation de ce passage lui avait demandée. Avec la lenteur du temps, les pigments oubliés de la lumière revinrent ment re-colorer le tableau de cette soirée. La nuit avait tapissé la terrasse de son ombre chatoyante, et, très rapidement, les bulles de champagne avaient illuminé les visages de ses invités. Dans cette accolade d’arbres fruitiers, les fruits offraient leurs plus belles robes comme un appel à être cueillis, goûtés et à laisser le souvenir d’une bouchée sucrée. A terre, dans une vague d’herbes, un fruit aux reflets pêche, déjà bien mûr, se présenta avec les dernières lueurs de sa peau satinée ; alors, comme lorsque l’on perçoit un souvenir éloigné dans sa mémoire vagabonde, avant qu’il ne s’échappe et ne disparaisse dans la pénombre d’un autrefois, l’homme le ramassa et savoura timidement les premières saveurs d’une réminiscence. Puis, en un instant, un fou bruissement de lumière en éclaira les teintes cachées : des phrases prononcées résonnèrent dans cet émoi inattendu. Son père avait parlé de lui, lui avait parlé, il avait réussi à rendre le tangible inutile ; le matériel s’était recouvert d’une obscurité impénétrable comme pour survivre à cette éclipse éblouissante, à ces paroles d’un père à son fils.

Maintenant qu’il avait soixante ans, il se souvenait, il était venu pour se souvenir, il repensait à la bienveillance de ces paroles immortelles. A travers les yeux de son père, elles avaient retracé l’histoire de sa vie d’enfant et d’homme ; elles avaient clos mais aussi parlé de ce qui l’avait forgé, façonné, comme un socle posé pour soutenir le reste des années à venir. Le vent se leva, secoua les branches et lui rappela par sa force et son endurance, l’effet que celui-ci avait sur toutes ces pierres entassées, inégales, et maintenant déformées, et alignées en un muret qui ne resterait jamais le même mais supporterait solidement les frasques du temps : elles formaient un tout solidaire dont chacune avait construit l’équilibre de la suivante et ainsi en allait-il pour toutes les autres. Ces trente dernières années passées avaient été la suite incontestable des choix et non choix faits jusqu’à ses trente ans. Il avait déjà perçu, peu avant la trentaine, les effets de ses décisions antérieures et l’importance de celles qui suivirent. Sous ce chapeau tressé offert par sa mère, ce même jour, témoin rescapé du temps, il comprit pleinement l’intuition qu’il avait eu en réunissant ses amis et toute sa famille ; il s’était vu dans le regard des autres ce soir-là, il avait eu la pleine perception de son existence : l’instantané de son monde et de ses liens.

Il marchait avec hésitation et, après avoir enjambé un petit mur de roche et de plantes grimpantes recouvert par l’abandon de l’homme, délivré du temps, il s’enfonça dans un bocage dont le feuillage filtrait une lumière lointaine et attirante. Derrière lui s’évapora le parfum des souvenirs anciens en un léger nuage d’oubli qui ombra, pour en cacher l’entrée, le clos intime de ses pensées. Son allure reprit sa forme habituelle et les branches lézardées par la chaleur des journées craquèrent sous ses pas lourds d’une nostalgie passagère peu familière ; il était entouré d’arbres dont les longs et vieux branchages tenaient par la force, chaque année, de nouvelles feuilles, de nouvelles pousses vertes et fraîches, insouciantes du sommeil profond de l’hiver.
Dans un étonnement presque attendu, l’horizon se peignit d’un jaune blé, un champ sans limite gonflé par les rondeurs d’une colline bordée d’un chemin de terre sèche s’étirait lentement ; les bosquets s’allongeaient sous la houle de nuages cernés d’un bleu presque violacé par cette fin d’après-midi. Dans l’enchevêtrement des derniers jets de lumière, une silhouette à l’allure cadencée perçait le calme du paysage. Comme à la venue imprévisible d’une déesse, il s’assit sur une pierre aux arrêtes arrondies par la patience des observateurs et fixa sa venue allongée par les lignes fuyantes des peupliers, gardiens de ce sentier habillé d’herbes folles. Elle courrait de toute sa fraîche candeur et suait presque avec plaisir. Malgré son élan et sa concentration pour respirer, elle croisa dans le regard de cet homme âgé, la profondeur d’une décision lointaine, celle de ne pas attendre le trépas, mais de se préparer à vieillir. Sa vieillesse semblait belle, il semblait s’être préparé et construit de l’expérience nourrissante de la vie, au vu de ses doux yeux. Un instant, il crut voir sa course ralentir avec le flou d’un mirage mais seul, lors de son passage, resta le parfum mêlé de ses gouttes suaves et de sa peau chauffée par le soleil. Il se souvint avoir lui aussi couru pour sentir la pleine force vivante de son corps. Le galbe de ses jambes se confondit bientôt avec le dernier tumulte de la végétation, et, derrière elle, il emboîta le pas comme pour profiter de cette bourrasque impromptue qui l’aiderait à rejoindre ceux qui l’attendaient.

Pour ce soir, il savait que son frère - peut-être le plus beau présent que ses parents lui avaient offert, une personne qu’il sentirait à ses côtés toute sa vie, malgré les tempêtes de celle-ci - l’attendait avec sa famille et ses amis, pour honorer ce jour.
Dim 04 Jan 2009, 22:27 par Bertrano sur Mille choses

2009 : oui !!!

A demain qui surgit au milieu de la nuit
Quand tout est alangui et espère minuit
De nos coeurs de nos bouches surgiront quelques mots
Des souhaits des espoirs de l’amour en cadeau


Et au fond de chacun une flamme une envie
Se dire que demain sera nouvelle vie
Plus joyeuse et plus belle qu’elle ne le fut jamais
Et parée de dentelles telle une fiancée

Conduis-la à ton bras d’un pas ferme assuré
Elle sera pour toi cette nouvelle année
comm’ en ton coeur tu l’auras désirée
A toi de la faire tienne et tu seras comblé(e) !!


JOYEUSE ANNEE 2009 A VOUS

violon

Dolce
Mer 31 Déc 2008, 12:18 par dolce vita sur Un monde parfait

Paix

Chercher une autre voie
Accepter que l’autre puisse s’exprimer
Penser à ceux qui nous liront
Préférer la paix à toute chose

Douce soirée à tous

Coupdecoeur
Dim 07 Déc 2008, 21:08 par coupdecoeur sur La vie à deux

Brune

Femme brune; sans lacune,
Accueillante, comme la lune

Sur tes longs cheveux bruns châtains,
Que je caresse toujours avec entrain.

De tes yeux en amandes, avec tactique
Tu me regarde comme une asiatique
Je ne peux résister à ton regard,
Et plonge dans ton filet avec retard.

Brune, sympahique, insolente,
Tendre et coule comme une eau dormante,

Ta voix est si chaude et troublante,
Et dans bras je pose ma tête réconfortante.

Poème de doriane duval
Extrait de son recueil Méli-Mélo
Ven 24 Oct 2008, 17:03 par titine12 sur Citations

Quand j'aime pas l'amour...

Je ne connais que trop bien la mélancolie qui survient après l’amour. Cette tristesse qui nous envahit à peine l’autre reparti. Les mêmes doutes aux mêmes heures, quand le lit devient froid sous notre peau. Je ne sais pas vraiment la raison de ces émois inutiles. Je crois simplement que l’on ne se sent pas à la hauteur de ce défi qu’est l’Amour, et que la peur de le perdre nourrit ce sentiment. J’avais mis, depuis longtemps, mes émotions de côté. Toutes les larmes, les joies pathétiques n’étaient pas mes instants préférés. Je ne voulais, au final, que me protéger d’un ressenti inutile, de cette petite musique douloureuse qui anime parfois le bonheur. Je me surprends à l’entendre parfois, et de m’en étonner, à murmurer son refrain. Et puis, engoncé dans des postures qui ne me ressemblent plus, à espérer qu’un jour, il soit tout à moi. Comme tout le monde, j’irai jusqu’au bout. A brûler les quelques années de bonheur qu’il me reste, ce précieux capital que, toute sa vie, on dilapide au gré des humeurs sentimentales.



Je ne crois pas aux romances éternelles, aux histoires qu’on entretient comme un feu de naufragés. Je pense, au contraire, que les personnes que l’on croise ne sont que des partenaires de danse. Pour un temps, sur une musique qui se termine quand on rallume les lumières. C’est peut-être cela finalement, la raison de ma tristesse
Mer 08 Oct 2008, 17:21 par ysmael sur Mille choses

A jamais...

Nos regards se sont croisées, tu m’as regardé, tu m’as souri et doucement, alors que moi j’étais assis sur ce tabouret face au bar, sans me quitter des yeux, tu t’es levé, avant tel un fauve vers son festin, tes yeux émeraude brillaient d’envie et de désir, ton corps se balançait laissant émaner de toi une chaleur, une aura qui me captivait, m’attirait...Qui étais-tu, je ne le sais pas mais...tu étais là et j’avais envie de toi...Tout comme toi. Arrivé devant moi, tu as délicatement posé tes mains sur mon torse et, tu m’as souri, laissant une langue passer sur tes lèvres alors que ton visage s’approchait dangereusement de mon cou, tu me vola celui-ci, posant tes lèvres dedans, tu me fis frémir, alors que doucement cette chaleur m’envahissait, tu étais un homme et moi aussi, on n’avaient pas le droit de s’aimer et pourtant, lorsque tu as pris ma main, j’ai su que nous nous aimerions, ce qui est arrivé, nous nous sommes aimés, le temps d’un soir, puis d’un autre et les mois passèrent. Toujours aussi sensuel, toujours aussi beau, tu es venu vivre chez moi, tu te fichais des regards des autres, tu m’aimais et moi aussi. Oui mais voilà...moi, j’avais peur et, j’ai tout gâché, j’ai fait la plus grosse erreur de ma vie, c’est ainsi que nous nous retrouvons de nouveau, deux semaines après notre rupture, nous sommes tous les deux allongés là, côte à côte, s’aimant, les yeux clos, les mains croisées sur notre ventre, à ma demande, j’ai demandé d’être mis à tes côtés, on m’a dit oui. Sous terre, laissant juste une pierre en marbre dépasser, nous nous aimons de nouveau, plus un regard pour nous dire que cet amour est interdit.

L’amour on nous l’offre et on nous l’a instruit.
Homme ou Femme, il n’y a aucune différence.
Dieu nous à donné cette chose et....
S’il nous a permis d’aimer, Homme ou Femme,
C’est qu’il nous bénira, peu importe le sexe...
Du moment que notre amour est sincère.


« Pour la vie à jamais »
    1988 - 2008
Mar 26 Août 2008, 22:42 par Velour sur Amour internet

Fleurs apprivoisées

Fleurs apprivoisées

Fleur femelle, ton calice m’enveloppe à ravir.
Tes odeurs charment, l’arôme ultime pour m’éblouir.
Une brise caresse ta tige, un spectacle embaumant.
La gracieuseté de l’instant, un toucher charmant.

Fleur mâle, la fierté de tes pétales, un régal!
Le sublime, un fleuron incontesté, l’ornemental.
Jouissance d’une présence reproductive, savoureuse.
Se déployer, la beauté masculine, juteuse.

Fleur hermaphrodite, nature complexe à comprendre.
Un duvet mystérieux qui se déploie sans attendre
À la recherche de son identité, couleurs diverses.
Le mérite de s’arrêter malgré mille averses.

Fleurs des pois, le mâle recherché, grandeur physique.
L’élégance assurée, boutonnière magique.
Pollinisation approuvée, inflorescence.
Des regards non modérés, cadence.

Fleurs en pot, de l’eau, je vous en prie!
L’asphyxie totale, se déployer m’Amie!
Près de la fenêtre, souffrance, chaleur silencieuse.
Se retirer, un peu d’ombre, vie spacieuse.

Fleur cultivée, la conduite assurée, coloris magnifiques.
La bienséance aveugle, des semences aristocratiques.
D’une droiture exemplaire, la royauté avantagée.
Légère timidité, fleuraison non fanée.

Fleurs de rhétorique, l’ombrelle odorante.
Des mots légers, une gerbe palpitante.
La flore des phrases, bouquetière de rimes.
Royauté d’une plume qui s’exprime…

Fleurs du mal, déchirure du poète, le spleen dévasté.
Vacillement d’une écriture, un paradis désespéré.
La luxure morbide, le flétrissement cervical.
Fraîcheur malodorante, espoir floral.

Fleurer malgré tout l’existence d’une beauté flexible.
Floraison, l’épanouissement à la mesure du tangible.
Fleurage, un piétinement gracieux, la volupté.
Floralies, tu m’entoures sans épines vers l’éternité.
André, épervier

http://epervierlepoete.iquebec.com/index1.html
Sam 26 Juil 2008, 20:06 par epervier sur Mille choses

Dans la pénombre du plaisir

Ce soir là, quand nos yeux se sont croisés dans ton rétro, une petite flamme s’est embrasée dans mon corps pour devenir un véritable incendie.

A ce moment précis, je n’ai eu qu’une envie sentir ta peau contre la mienne, parcourir ton corps que je devinai doux et svelte de mes mains avides, gouter tes lèvres et la langue.

Je ne saurais encore aujourd’hui dire pourquoi ce soir là, cette envie est née en moi, d’ailleurs, je ne puis encore aujourd’hui me séparer de ce désir de toi, de cette envie de t’avoir contre ma peau, te voir et t’entendre gémir.

Et puis ton sourire m’a ensorcelé. Quand tu m’as demandé si j’avais un numéro de tél, je n’osai y croire ! Cette envie était donc réciproque, partagée et bel et bien réelle dans nos deux corps.

Aprés de multiples rencontres demeurées trés chastes, et des sms de plus en plus suggestifs, malgré un désir débordant se laissant deviner dans nos regards fiévreux, enfin le jour béni ou nos lèvres s’unirent arriva...

Quand je ferme les yeux, je revois ...

Nos corps vibrants, tressautant de cette envie qui nous rongent, nos mains avides de connaître le corps de l’autre, nos langues se cherchant, se frolant pour ne faire plus qu’une.

Tes lèvres si s, tes yeux si bleus, ton corps si désirable, si tendre, si sensuel. Ton souffle dans mon cou, ta bouche parcourant mon corps criant famine du tien.... Puis une union tant attendue de nos deux âmes, dans un moment de plaisir intense, brûlant, nous amenant tous deux à une extase dont nous ignorions qu’elle serait à ce point magique....

Tes gémissements mêlés aux miens s’estompent ment dans les soubresauts de nos corps encore tendus de plaisir, tes bras qui entourent les miens, mes mains qui caressent ton torse, les yeux dans les yeux malgré une pénombre qui nous enveloppe tous deux, caressante, énivrante.

Cette pénombre du plaisir qui nous rejoint chaque fois que nos corps se retrouvent, chaque fois que nous nous possédons, que nos âmes s’unissent.
Sam 07 Juin 2008, 19:16 par asbarak sur Les liaisons sulfureuses
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Ecrire sur douce

Ecrire sur douce Le temps des bonheurs passés, Aucun mot ne m'évoque plus de chose que ton prénom., A fleur de peau, Au bord du mékong, Bienvenue !!, L'air du temps..., Sur le palier, Anniversaire, 2009 : oui !!!, Paix, Brune, Quand j'aime pas l'amour..., A jamais..., Fleurs apprivoisées, Dans la pénombre du plaisir,
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Celui qui fait un long chemin pour courtiser une femme, il veut tromper, ou bien il est trompé.

Proverbe anglais.

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