Nous rejoindre...

...et attendre le plein soleil, intense; le laisser nous baigner de sa lumière crue, se laisser surprendre par sa caresse chaude, enlacées-embrassées au plus doux de notre désir.
Prendre le temps, être à l’écoute l’une de l’autre; glisser mes yeux au plus profond des tiens...te lire, te ressentir déjà...nos regards qui se troublent.
Recevoir tes mots, tes soupirs...les miens en réponses; nos lèvres se frôlent...notre baiser entre caresse et frisson...nos souffles qui se mêlent.
Goûter la pression de tes mains sur mes hanches, mes fesses, de mes seins sur tes seins...peser un peu plus sur ton corps...nous laisser porter au plus haut de notre désir.
Onduler , aller au même rythme, gémir un peu plus à chacune de nos impulsions...nous éprouver sensuellement jusqu’à faire de ta jouissance la mienne et faire de mon plaisir le tien.
...en prendre plein nos sens et jouir...mon amour...
Mer 03 Août 2005, 06:21 par danslalune sur Les liaisons sulfureuses

La Valse...

Je viens par ces quelques mots, vous faire part d’une chorégraphie sentimentale, où les corps, les esprits, les sentiments se meuvent dans une gracieuse dysharmonie.

Avez-vous déjà dansé la valse ? Cette danse ludique où nul n’est guide. Mais…hum hum !

Deux lents, un rapide…puis …

Allez !1, 2,3,…1, 2,3,…1, 2,3,…

Les deux premiers temps, les amants entament la creusée de leur sillon amoureux.

1, 2,3….Un geste, des couleurs, des regards qui resteront à jamais teintés sur la Couverture, qu’Il est pour Elle et Elle pour lui
Ô diantre le temps ! Ce temps en présence de celui ou celle qu’on aime ; qui nous échappe, n’en fait qu’à sa tête …insaisissable !
Et pourtant, si long quand il n’est pas !
1…2…Euh ! J’avouerai que cela défie toute logique ! Je ne sais plus .Je suis seule dans ses bras, sous ses draps …Combien sommes nous ?!?....Seul Dieu sait…

A kind of sensual togethering…missing my darling !



1, 2,3...”Rêveries d’un promeneur solitaire”
Besoin de se retrouver avec Marie, Amina… moi et moi...mes amies fidèles !
Prendre le large pour ne pas se laisser submerger par ces sentiments envahissants qui me font tanguer.
Il faut que je reprenne le gouvernail. Il me manque déjà.

What an amazing feeling !



1, 2,3… je ne peux compter ces heures passées à échanger, converser, « conciliabuler »
Après avoir maintes et maintes fois, bordé le Soleil, puis la Lune…
Je Te Sais, Tu Me Sais, Nous Nous Conjuguons.
Ô douces nuits transparentes !
Par une brise alizée ,il est parvenu à soulever ce voile , cette étoffe, si fine qu’elle laissait transparaître mes formes et mes courbes...
A présent, je suis nue…j’ai froid…j’ai peur. Mais ses douces mains parviennent à me réchauffer.

…Voilà deux corps nus et matures désireux de donner la vie, partager leur vie.

Les deux pieds se rejoignent et hop ! On tourne...1, 2,3.
Doucement/pas trop vite/Je suis plus /j’ai la tête qui tourne …Chut !
Lun 01 Août 2005, 21:46 par marie sur La séduction

T'éveiller ce matin...

Si tu étais allongée, encore endormie et moi veillant sur ton sommeil, la tentation serait grande: je laisserais ma main, mon regard survoler tes courbes avec amour, avec envie...
Si ma main venait à se poser sur ton épaule, à travers le drap, elle irait un peu plus loin, épouserait la forme de ta taille, tes hanches...elle ferait frémir ta peau ,là, au plus tendre de tes cuisses: elle te ferait t’ouvrir et gémir...
Si mes lèvres s’en mêlaient, elles se feraient amoureuses...juste un frôlement et ton corps tendu qui s’offrirait à leur caresse...
Si j’étais là, au plus délicieux de ton corps, je laisserais mes sens en profiter...encore et encore...je serais en toi, délicatement sensuelle selon ton désir, plus voluptueusement selon tes soupirs...
Si tu en étais là, ma bouche gourmande deviendrait plus entreprenante et guidée par tes ondulations, elle cueillerait ton plaisir.
Lun 01 Août 2005, 06:16 par danslalune sur Les liaisons sulfureuses

Flocons tout indoqués

Comme tu as raison...
Souvent, dehors, il fait froid,
Mais, de côté, laissons les flocons,
Et, ne frissonne pas....
Oui, c’est vrai, il y a ce vent
Glacial qui te transperce sadiquement,
Laisse ce froid te consumer,
Laisse-toi t’en imprègner.
Fais sa connaissance,
Doucement, avec prudence,
Goûte-le, sens-le, écoute-le vibrer,
Décris-le, nomme-le, laisse-le évoluer,
Sans pourtant perdre pied,
Tu verras, ton étincelle va se remettre à briller...
Tu vas sentir en toi un crépitement,
Au début, tu ne vas pas y prêter attention
Puis, à un moment, ce sera la moisson....

Après les flocons glacés de l’hiver,
Vient le printemps couleur papillon....
Dim 03 Juil 2005, 00:15 par à mon étoile sur Le grimoire d'amour

Encore

Encore

J’ai encore à te dire,
Ce soir, j’ai encore le cœur à te maudire,
Un peu…
Ce feu,
Autrefois incandescent,
Ne cessait de savourer ce tourment
Gourmand, patiemment, il s’est délecté,
Feuille à feuille, de mon âme maltraitée.

J’ai encore à t’avouer,
Combien tu ne me feras plus pleurer,
En moi, la force est née,
Tu vois, de ma vie,
Je t’ai indiqué la sortie…
J’ai osé, oui, osé !
De ses plus beaux atours, parée,
Dans son voile de crépuscule parée,
J’ai affronté l’immense Solitude,
Elle, si belle, si dure à apprivoiser…
Et, repue, je savoure enfin cette quiétude.
Mon âme déchiquetée,
Balancée au vent,
Aux quatre coins du monde, scrupuleusement,
S’est subitement réveillée,
Marquée au fer rouge insoutenable souffrance,
Elle a repris peu à peu, conscience.

Tu vois, je veux essayer de t’oublier,
Ainsi, je veux porter haut et fort,
Le linceul de tous nos trésors,
Faire le deuil de notre histoire arrêtée.

Aux yeux des curieux je l’exposerai !
Fière et courageuse, le tendrai !
Et je vais les fixer ces cruels prédateurs,
Se gorger de détails hors du commun,
Se goinfrer de cette histoire sans lendemain
Ils seront bafoués tous nos messages rieurs…

Ainsi en est le prix à payer,
Pour que mon âme puisse se reposer…
Recueillir ses pétales abîmées
Autour de la Lune, les parsemer…

Et puis de cette force s’en imprégner,
Afin que les mêmes erreurs soient évitées..
Jouer à saute-nuages, caresser le vent,
Se moquer des éléments
En toute inconscience
Oublier les vides, les silences…

Tu peux sortir de mes pensées,
Aussi que tu y es entré…
Dji, pars vite, loin,
Et jamais ne reviens….
Mer 22 Juin 2005, 23:51 par à mon étoile sur L'amour en vrac

L'amour en douce...

Mon regard ne te lâche plus: il te cueille lorsque tu sors de l’eau, se perd un instant sur le creux de tes reins et t’accompagne jusqu’aux vestiaires.
Tu te douches rapidement, tu as deviné ma présence...maintenant tu sors; tu cherches tes vêtements...tu ne les trouveras pas: je te les ai "piqués"!
...monange, tu viens dans mes bras, tu t’accroches à mon pull...et c’est tout mon corps qui se tend!
Je te tiens tout contre moi, pas question que tu attrapes froid; c’est que tu es sensible...un léger zéphyr et c’est la cata! te voilà qui mouches, qui traînes un rhume long comme ça...alors reste là. Ma bouche effleure ton oreille; j’y dépose mes mots les plus doux, ceux que tu aimes...tout un chapelet!
...et ton sourire! tu me fais les yeux qui "vont si bien avec"...avec ton air faussement innocent, éffrontément angélique; amour, je ne t’ai pas vue venir: ta cuisse se glisse entre les miennes, je soupire sur tes lèvres...là, c’est toi qui me tiens...
Naturellement une de mes mains se pose sur ta cambrure, s’y loge...je te colle un peu plus à moi; mon autre main masse ton dos, que les multiples tâches ménagères n’épargnent pas, j’insiste sur cette partie toute en reliefs rebondis...ta cuisse entre les miennes se fait plus insistante: tu gémis dans ma bouche...
Tu me laisses abandonner tes lèvres...encore un baiser...pour aller à l’aventure, pour découvrir...c’est chaque fois une découverte...tes seins, je les calole, ils me ravissent...tes tétons tendus qui se prêtent si bien aux caresses de ma bouche; amour...tes mains sur ma nuque, tes mots troublants...
Mes doigts flânent sur tes hanches, longuement je dessine leurs contours; flattent tes cuisses, délicatement je les sculpte; frôlent ton pubis, à peine; s’arrêtent sur ton ventre...ce qu’il est tiède ton ventre, attendrissant, si accueillant: je viens m’y reposer un instant, y goûter mon bonheur...fermer les yeux, un peu, et ne penser qu’à toi...me laisser gagner par tes frémissements, m’âbimer dans tes sensations.
...ton désir, le mien conduisent ma main...ma paume épouse parfaitement la courbe de ton pubis...mes doigts entament une lente descente, croisent au large de ton bouton que seul un baiser suave pourra faire éclore, abordent les rives de ta source: ton corps se tend aussitôt...tu t’offres à leur caresse...voilà...ils se nichent au creux de ta chaude intimité, vont au rythme de ton corps, viennent à l’approche de ta jouissance...je te laisse mener la danse.
...et toujours tes mains dans mes cheveux...tes mots qui me disent...oui, dis-moi, guide-moi...tu me veux tendre, tu me veux hardie...alors mes lèvres, ma langue éprouvent ton envie, prennent le relais de mes doigts...comme tu te cambres!
...et ton envie, mon désir de toi...ma bouche fait la cour à ton clitoris "Rose ermite", l’amène à quitter sa réserve, l’apprivoise, le fait s’épanouir, te mène au plaisir...tu m’appelles, tu m’invites...maintenant amour, tu t’ouvres et tu n’as plus aucun secret pour moi: je t’ai trouvée là, au plus profond de toi.
Ma caresse se fait plus soutenue, plus audacieuse aussi à chacune de tes impulsions...et tes mains qui s’accrochent aux miennes, tes mots qui scandent tes ondulations...je frissonne au moindre de tes gémissements...je t’attire, te retiens...je soupire lorsque, sans retenue tu jouis. Ce moment, le faire durer ce moment...le suspendre à ton "presque-cri"...enfin, te prendre dans mes bras, te ceindre de tendresse et t’apaiser...longuement, comme tu aimes, comme j’aime.

Voilà, l’après-midi touche à sa fin: je te rends tes vêtements, tu t’habilles rapidement...que j’ai envie de te déshabiller...encore un baiser sur ta nuque...le faire durer ce baiser...
Un dernier sourire, mes lèvres sur les tiennes et tes mains qui maltraitent mon pull...maltraîte amour, maltraîte...Je murmure ton prénom, le mien est sur tes lèvres...
Voilà, notre journée s’achève; tu dois rentrer: les enfants ont regagné la ruche...c’est l’heure, oui, il est temps...
Lun 13 Juin 2005, 23:22 par danslalune sur Les liaisons sulfureuses

Le baiser du sel.

L’eau fraîche les réveilla avec ce petit frisson qui prend naissance dans le creux du dos et hérisse les poils de la nuque. Délaissant la petite plage de sable fin Katy et Luc se tenaient les pieds dans l’eau face à la mer et prenaient le temps de s’accoutumer au changement de température. Katy s’avança la première et pénétra dans l’eau jusqu’en haut des cuisses, ce qui lui arracha un cri amusé et un nouveau frisson la secoua. Dans le creux de ses mains, elle pris de l’eau qu’elle étala sur ses bras, sa nuque et les épaules. Virevoltant sur elle-même, elle se retourna vers son homme occupé par les mêmes ablutions, puis le regarda en faisant une grimace comique alors qu’elle se laissait tomber dans le bain d’eau fraîche. Il rejoignit dans un plongeon courageux.

Ces deux là n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Ils étaient contents de leur sort, prenant les choses comme elles viennent, s’aimant simplement. La déclinaison douce du sable leur permis d’avancer loin du bord jusqu’à ce que l’eau atteigne le haut du corps de Katy. Alanguis par le soleil qui les avait léché toute l’après-midi, fatigués de leurs jeux dans les vagues ils ne prirent pas la peine de nager vers la petite bouée comme ils aimaient le faire, mais s’allongèrent sur l’eau et firent la planche. Le nez dans les nuages, et les yeux fermés, ils se laissèrent ainsi ballotter légèrement par les vagues, s’échangeant de brèves paroles pour décrire ce qu’ils éprouvaient dans cette expérience commune. Qu’il est bon d’être insouciant, loin des tracas des hommes, des bêtises du monde se disait Luc.

- Je voudrais t’aimer ici, Katy dit-il soudain, toujours sur le dos.

Elle tourna la tête vers lui, amusée par les mots toujours inattendus de celui avec qui elle partageait sa vie depuis plusieurs mois.

- Je n’y vois pas d’inconvénient répondit-elle espiègle, sans changer de position.

Luc se rétablit dans l’eau et alla vers sa compagne, toujours allongée, les yeux grands ouverts, dardant avec excitation celui qui savait lui arracher des cris de plaisir. Il se tint debout un moment prés d’elle, puis posa sa main sur son ventre. Il voulait la caresser sans qu’elle ne s’enfonce dans l’eau, que le poids de sa main soit suffisamment fort pour qu’elle le goûte sans briser l’ équilibre de la flottaison. C’était un jeu qui demandait une délicatesse infinie, une complicité sans faille. Elle comprit la manœuvre et se détendit pour ne goûter que les mains agiles de Luc sur sa peau. Elle sentit l’index de celui-ci glisser sous la lisière de son petit slip orange, se promener sur la lisière de son ventre, glisser vers une hanche, revenir vers le centre pour partir conquérir l’autre hanche. La caresse était aux frontières de l’érotisme, s’en approchant si prés, mais sans jamais la franchir. C’était bon, doux, simple.

Elle sentit le doigt se retirer de sous l’élastique, aussitôt remplacé par la main entière posée sur son maillot. Un petit frisson naquit au fond de son ventre tandis que les doigts de Luc survolaient au travers de son maillot la petite toison taillée pour l’été. La main descendit vers l’aine en l’effleurant, quitta la surface lisse du maillot pour se plaquer sur l’intérieur de sa cuisse. Inconsciemment, ses jambes s’étaient entrouvertes, invitant ainsi son homme à continuer sa progression. La main descendit dans l’intérieur de la cuisse jusque sous le genou, puis remonta en passant sous la cuisse. Dans un frôlement les doigts remontèrent de la base des fesses vers l’entrejambe, insistant imperceptiblement sur l’entrée de son temple sacré.

Le petit séisme chaud qui la tarauda fit battre son cœur plus vite, créant un flot de désir venu du fond de son être. Elle se redressa vivement et se jeta au cou de Luc, la bouche avide de ses lèvres. Le goût du sel l’électrisa un instant, la chaleur et le goût plus sucré de la langue accueillante provoqua une autre bouffé intense de désir. Son ventre vide réclamait avec insistance qu’il fut comblé par de la chair dure et puissante. Elle se colla contre le torse de Luc, écrasant ses seins lourds et durs avec insistance. Leurs bouches tourbillonnaient avec fièvre, prises dans une valse folle et gourmande. Elle sentit une main s’emparer avidement d’un sein, passer sous le soutien-gorge pour coller sa paume contre le téton et pétrir à pleine main la forme compacte et généreuse. Autre frisson, ses yeux se voilèrent. Elle glissa prestement une main dans le maillot du jeune homme et s’empara vivement de l’objet de son désir. La chaleur de la main vint contraster avec le milieu liquide et augmenta l’intensité de l’érection. Les cœurs tambourinaient.

Un instant, ils s’arrêtèrent. La main de Katy entourait le sexe rigide de Luc, le flattant avec respect dans une caresse douce, lente, experte. Les yeux fermés, Luc goûtait ce moment de tout son corps. Il ouvrit les yeux et les planta dans ceux de Katy. Sans la quitter du regard, il posa les mains sur ses hanches et les fit descendre avec une lenteur calculée dans ses reins, et continua de la sorte jusque dans le maillot. Elles quittèrent la rondeur de ses fesses pour glisser sur les hanches, et, l’élastique du slip bloqué par ses poignets, il descendit les mains sur ses cuisses pour la libérer de cette ultime entrave à leur étreinte. Katy se plaqua contre lui, la main toujours nichée dans le caleçon qu’elle écarta. Elle se laissa glisser, et guidant le sexe du jeune homme, se planta sur lui.

Elle sentit d’abord le froid envahir son ventre, et lui sentir le chaud envelopper son membre. Ce contraste de température les projeta tout les deux aux frontières du plaisir. Dans un râle il résista, et dans un cri elle se cambra pour elle aussi repousser l’issue. Lentement, au rythme des vagues, ils entamèrent ce va et vient magique. Luc sortait presque entièrement du ventre, marquant un petit temps d’arrêt pour sentir le contact froid de la mer sur son sexe, puis rentrait lentement pour renouer avec la chaleur brûlante du ventre en émoi. Ils renouvelèrent cette sensation sans se presser, leurs mains fébriles courant sur le corps de l’autre. Au paroxysme, les jambes de Katy enlacèrent la taille du Luc, ses bras enserrant fermement le torse de Luc. Les bras puissants de celui-ci s’étaient noués dans les reins de sa partenaire, l’écrasant contre lui avec force. Ils se figèrent au plus profond de l’étreinte, chacun cherchant à s’enfoncer encore plus loin dans le corps de l’autre, chaque infime petit mouvement dans les chairs les rapprochant de l’explosion.

Elle fut fulgurante. Katy sentit le flot chaud de la semence de Luc se déverser en spasmes puissant dans son ventre tandis qu’un point chaud et intense grossissait et se propageait au plus profond de son être. L’intensité augmenta sans répit, parcouru ses jambes, son dos, ses bras pour se planter avec force dans sa nuque. Elle se cambra, transpercée par ces pieux de jouvence, inondée par cette vague de plaisir chaud, terrassée par l’effort.

De cette union, la mer complice s’en souvient encore.
Sam 04 Juin 2005, 17:25 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

elle m'occupe...

Je pense à toi, tout le temps; je pense à toi, amour, sans cesse...
C’est loin d’être désagréable, j’y suis même très attachée à cette pensée...
Elle ne me quitte pas, m’envahit, me rappelle à l’ordre quand je lui échappe...
C’est perturbant; voilà que je suis "habitée, occupée, squattée"...
Tu es là, oui, tendrement là; tu me bouscules, me mets "sens dessus-dessous"...
Ce n’est pas pour me déplaire, crois-moi! Dans mon coeur, dans ma vie tu es à ta place...
Ven 03 Juin 2005, 12:58 par danslalune sur La vie à deux

Enchantement

A la terrasse d’un café au pied du Castillet, la brise transporte son florilege de parfums enivrants. Mes yeux cherchent la belle prête pour le soleil naissant dont le passage affola mon odorat. Elle est jolie !



Qu’elles sont jolies toutes ces nymphes voletant au gré du vent !

Eros et Vénus nous soumettent leur malice, l’été approche .
Ven 20 Mai 2005, 12:33 par PetitPrince sur Edito

Tes yeux, les miens...tes mots, les miens.

Tes yeux, monange, laisse-les s’abandonner aux miens, laisse-les posés sur moi quand je m’éloigne de toi, même d’un pas.
Les miens ne te lâchent pas...et lorsque tu marches devant moi, c’est selon ton humeur, la mienne. Ils te couvent, te provoquent, t’éprouvent, accompagnent le moindre de tes mouvements, parcourent tes courbes jusqu’à les connaître par coeur, se fraient un chemin sur ton corps, le font et refont inlassablement.
Ce chemin, je fais semblant de m’y perdre pour mieux en profiter. Je m’attarde là, j’attends que tes yeux m’appellent...que tes mots s’en mêlent, qu’ils me disent...oui, dis-moi, monange...ces mots chuchotés , soupirés avec un infini de tendresse. Ils se glissent en moi, m’habitent, m’occupent. Tous ces mots, les tiens, je les accueille...ils s’installent, restent: là, ils sont bien.

J’aime t’écrire, trésor, c’est indéniable...je me sens bien avec les mots, j’aime les assembler, les composer. Je les veux tendres et forts, capables avec juste une syllabe ou deux de te faire vibrer, de t’envelopper, de t’apporter ce que tu attends de moi.
Ils peuvent te surprendre, te bousculer parfois, mais pas te heurter ou te choquer. Toujours ils te caressent, te troublent...te cherchent, te trouvent...te désirent, te comblent...mes mots sont amoureux, monange...ils t’aiment.
Mar 03 Mai 2005, 22:28 par danslalune sur Parler d'amour

Ma délicieusement sensuelle...

Ton corps je le connais si bien, je l’ai dessiné avec mes mains, et comme je le désire...je veux y laisser l’empreinte du mien.
La saveur, la chaleur de ta peau sur mes lèvres, sur ma langue, et comme tu me troubles...
Tout en toi...toi...tu es un délice pour mes sens; je te caresse, je te respire, j’écoute tes soupirs, mes yeux s’égarent....maintenant je te goûte longuement...je laisse ton désir prendre son temps...
Je t’éprouve mais si tendrement que tu t’ouvres...et ce sourire, le tien, celui que tu m’offres, tes mains qui s’accrochent au drap, ton corps qui se tend...qui m’invite, ton entrecuisse qui vient au devant de mes lèvres. Tes mots, tes gémissements me le disent... je te mène au plaisir.
Ta jouissance, je la bois, je la cueille, là au plus profond de toi...et comme je l’aime ton plaisir.
Mer 27 Avril 2005, 22:44 par danslalune sur Les liaisons sulfureuses

Désirs

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bon termes avec toutes personnes.
Dites et clairement votre vérité; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant; ils ont eux aussi leur histoire.
Evitez les individus bruyants ou agressifs, ils sont une vexatiion pour l’esprit.
Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux.
Il ya toujours plus grands ou plus petits que vous. Jouissez de vos projets et de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle; c’est un véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.
Soyez prudents dans vos affaires; car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe; plusieurs individus recherchent les grands idéaux; et pourtant la vie est remplie d’héroïsme.
Soyez vous même. Surtout n’affectez pas l’amitié, non plus ne soyez cynique en amour car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Fortifiez-vous une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez avec vos chimères.
De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au delà d’une discipline saine, soyez doux avec même. Vous êtes un enfant de la lumière, pas moins que les étoilees et les arbres; Vous avez le droit d’être ici.
Et qu’il vous soit clair ou non l’univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes ces perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Prenez attention. Tachez d’être heureux.

Trouvé dans une vieille église en 1692. Auteur inconnu
Sam 16 Avril 2005, 18:29 par Vincentblue sur Un monde parfait

L'éveil d'Eros

Ne pas m’imposer
mais t’amener
par une cour subtile
à l’heureuse ouverture, de ton pistil.

Eveiller chaque parcelle de chair
dans une profusions de baisés,
d’attentions, de caresses :
épaules, cou, cheveux libres dans l’air,
bras, dos, ventre, jambes - écartées -
pieds, mollets, chaudes fesses !

Découvrir la sensibilité vibrante de ta peau
à la naissance de tes seins et de ton sexe, en eau -
Découvrir tous ces courants qui, d’amont en aval,
parcourent ta colonne vertébrale
jusqu’à cette petite fosette
à la chute des reins,
primordiale facette
du corps féminin.

Allumer ensuite de petits feux
sous ta peau droguée, langoureuse.
Et, tourmenter par ces jeux
tes terminaisons nerveuses !

Puis quand ta bouche vient à gémir
trahissant la montée du plaisir,
te laisser un peu, toute humide et tremblante,
mains et jambes pantelantes,
alors qu’une minuscule goutte de miel
roule le long de sa cuisse,
telle une larme matricielle
qui prômet bien des délices...


© Cyr
Sam 02 Avril 2005, 15:57 par cyrpoete sur L'amour en vrac

Sur ton sourire...

Ce matin je t’ai vue, la joue posée sur l’oreiller tu souriais, aux anges, à la lune.
Quelle histoire pouvaient-ils bien te raconter...celle d’un amour tout juste commençant, envahissant comme la caresse d’un corps qui épouserait délicatement et parfaitement le tien...peut-être s’agissait-il de "ton amour"?
Je voudrais qu’il me parle ce sourire, comme tes yeux lorsqu’ils se mêlent aux miens, comme tes lèvres lorsqu’elles embrassent les miennes.
Ce matin, encore ensommeillée tu t’es blottie contre moi et simplement tu m’as dit: "...tu es là mon amour, je t’ai rêvé cette nuit..."
Mar 29 Mars 2005, 22:06 par danslalune sur Parler d'amour

Se le dire

Décidant que c’était là, le moment de faire avancer l’histoire, je mettais de côté mes angoisses. Je ne voulais pas la toucher pour ne pas paraître trop familier, pour ne pas non plus recevoir un refus qui aurait fait d’autant plus mal que j’aurais libéré une fougue mal contenue.

Nous avions beaucoup ri cet après-midi, et chacun de notre coté nous étions rendus compte que nous éprouvions un désir naissant. Cette prise de conscience fut si nette qu’elle s’accompagna deux fois d’un silence un peu gêné. Nous avions compris, et là, chez elle, nous cherchions un chemin qui nous permette de commencer un autre chapitre de notre histoire.

C’est à ce moment précis, où on cherche à concrétiser un sentiment par un contact non équivoque que le temps s’arrête. L’atmosphère en devient palpable et les sons n’ont plus la même odeur. On réveille un sens enfoui qui nous tend de toutes nos forces vers l’autre. Pour ne pas qu’il s’échappe, pour ne pas le manquer, pour ne pas faire échouer l’instant.

Il était peut être dix heures lorsque nous étions partis chez elle pour boire un café. Le café d’après une bonne soirée, celui où on se retrouve dans une pièce où la table n’est pas débarrassée des reste du repas de midi, dévoilant déjà des pans d’intimité. Je la sentais un peu embarrassée, elle cherchait le filtre, puis elle cherchait le café, elle semblait un peu apeurée, crispée. Moi aussi, je n’étais pas très à l’aise. Pas du tout, même. Nous accordions peut-être tout les deux beaucoup d’importance à la fusion que nos corps réclamaient avec insistance. Nos cœurs courraient un véritable sprint dans la trop petite poitrine qui les enfermait.

Je me tenais derrière elle à la regarder, amusé, préparer ce café, et ma taquinerie moqueuse recevait en écho ses défenses attendrissantes. Comme sa dernière réponse suggérait que je devais m’estimer heureux de pouvoir boire un café préparé avec autant d’attention, je ne répondis pas et approchai mon visage dans le creux de son cou.

Le temps se suspendit alors, elle venait de prendre conscience que les choses allaient basculer. Je dégageais ses cheveux et déposais un baiser à cet endroit précis de son cou qui donne naissance aux délicieux frissons. Je sentis son corps se détendre et sa tête basculer en arrière. Je déposais alors un deuxième baiser dans le voisinage du premier.
Sam 22 Jan 2005, 12:08 par PetitPrince sur La première fois
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La citation d'amour

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Martial.

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