Cueille- moi des violettes

Cueille- moi des violettes

Si vous voulez me faire plaisir, cueillez -moi des violettes,
Ce sont les plus humbles de toutes ces pauvrettes
Et ce sont celles que de loin je préfère
Il ne m’en faut pas beaucoup pour être contente
et si tu vas m’en cueillir un petit bouquet
Je pourrais, pour le coup,afin de te remercier
Te décocher mon plus beau sourire,
celui qui ne me quittera jamais
Tant que tu resteras près de moi
Donne-moi ta main, n’aies pas peur
Je la garderai tout contre mon cœur
Bien serrée contre ton sein
Et je me sentirais si bien
Que tu pourras alors essayer de m’embrasser;

Vole-moi un baiser, avec discrétion
Puis donne-moi-s-en, un deuxième avec émotion
Parce que c’est ainsi que je les aime:
Chauds, humides et passionnés
Fais, mon cœur, doucement chavirer
Juste par ces quelques petites tendresses
Surprends-moi par d’innovants stratagèmes
Des gestes doux, d’aimables gentillesses
Découvre au fond de moi ces choses que j’aime
Donne -moi à manger des cerises, du raisin
Ou bien à boire,de l’eau, au creux de tes mains
Ce n’est pas grande chose mais, pour moi, "quel festin"!
Ou alors tu pourrais, pourquoi pas?
M’offrir quelques petites
Comme un petit carré de chocolat!
Mais ce que je préfère ce sont les fleurs
C’est ce qui comble mes envies par-dessus tout
Bien que souvent mon esprit le propose
Je m’émerveille de toutes ces petites choses
Qui semblent anodines et qui n’ont d’éclat
Que si je peux les faire avec toi...
Si tu veux bien de moi...

Nul besoin de m’offrir des diamants ou des roses
Je ne ne suis pas ce genre de fille-là
Qui ne succombe qu’à l’argent et à la pose
Qui ne pense qu’aux bijoux ,et aux toilettes
Je me contente que de quelques fleurettes,
Un présent que je ne résiste pas
Alors viens! Dépêche -toi !
Partons à la cueillette de ces jolies violettes
Jeu 24 Avril 2014, 08:47 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Aventures amoureuses et sexuelles d’un quasi trentenaire - i

Le mythe amoureux

Un jour de l’an 1992 dans une colonie, un enfant de 10 ans se fit transpercer par une flèche de Cupidon. Ce gamin ailé plongea notre héros dans un amour platonique pour une fille de sa campagne natale durant 15 ans.

Le regard de cette fille lui parlait, il lui semblait qu’il la connaissait dans une autre vie. Il aimait son sourire et souvent son regard croisait le sien tendrement lorsqu’ils avaient l’occasion d’être ensemble. Ces occasions n’étaient jamais créées par lui mais par d’autres facteurs qui faisaient qu’obligatoirement, ils devaient se retrouver au même endroit. Notre héros les a interprétés pendant longtemps comme des signes de l’univers infini. Il essaya bien quelque fois de l’aborder mais maladroitement,

Dès lors, il construisit un mythe autour de cette fille. C’était elle ou rien. Il repoussa plusieurs avances d’autres filles ne voulant pas trahir celle qu’il aimait. Il l’aima secrètement sans jamais rien lui dire, hormis quelques lettres et quelques paroles. Parfois, il l’oubliait mais dès qu’il la revoyait son cœur se mettait à accélérer, des malaises l’envahissaient, il voulait se cacher. Elle lui faisait un effet incroyable. Elle a été pendant de très longues années son seul modelé féminin, elle était présente jusque dans ses rêves même si ce n’était pas d’elle qu’il s’agissait.
Un beau jour, sous conseil d’un ami, il lui déclara son amour dans une grande lettre.

Voici un extrait de cette lettre :

Juin 2004

"Chère X,
J’ai enfin trouvé le courage de t’écrire. C’est grâce aussi à notre ami en commun avec qui j’ai fait un magnifique voyage. Durant ce voyage, lors d’une nuit à la belle étoile, nous avons eu une riche discussion sur le sens de la vie, les grandes questions et l’Amour. Sur ce troisième sujet, nous en sommes venus tout naturellement à toi et je lui ai dit ce que j’éprouvais pour toi. En entendant cela, il m’a dit comme d’autre avant lui : "Tente Ta Chance". Ces mots venant de la bouche d’une personne te connaissant bien m’ont donné la force de t’écrire ces mots.
Tu sais bien, enfin je l’espère, que tu ne m’as jamais été indifférente,
Le jour ou Cupidon m’a transpercé le cœur , je n’ai jamais cessé de penser à toi. Chaque semaine, j’attendais avec impatience nos activités communes pour te voir. Je t’aime X, ma timidité envers toi m’a toujours empêché de t’aborder face à face voilà que maintenant c’est fait par écrit. Je voudrais partager de grandes soirées en tête à tête avec toi, tout connaître de toi, tout partager avec toi. Si j’ai envoyé cette lettre manuscrite par la poste au temps de l’internet, ce que je me suis dit qu’elle serait plus personnelle qu’un e-mail.
Cela m’a fait plaisir de pouvoir enfin te dévoiler mon amour pour toi et de passer un moment avec toi.

"Loin des yeux, près du cœur"

Dans l’attente de te lire, je te souhaite un agréable séjour à l’autre bout du monde et que tout se passe le mieux pour toi." Notre héros qui t’aime !

Quelques mois, plus tard, en même temps que la lettre d’une monitrice, il recevait une réponse à sa déclaration d’amour qu’il interpréta comme une promesse de mariage. Le mythe reprit de plus belle et en plus qu’elle était à l’autre bout du monde et ne devait revenir que d’ici plusieurs mois. Il pensa tous les jours à elle. Il était dans un grand dilemme avec cet autre coup de foudre survenu suite à l’envoi de cette lettre à son amie d’enfance. Elle était sa raison de vivre, enfin de compte une copine imaginaire. Il croyait être en couple mais il était seul. Il se réjouissait de lui offrir sa virginité. Il avait déjà réfléchi au nom de leur premier enfant. Il avait fait des projets de vie mais tout seul, avec comme seule compagnie marie-jeanne et son imaginaire. Une relation à une seule personne. Elle ne savait rien de tout cela. Il ne connaissait pas la vie de couple. Il était amoureux de cette fille. Il remplira trois cahiers en attendant son retour à cause de cette fameuse lettre, parfois avec le recul, il se dira et si il l’avais jamais envoyée, est-ce qui il y aurait eu la rencontre avec la monitrice? puis tous ses signes et ces deux amours qui se sont croisés pendant six mois. Toutes ces prières, ces vœux aux étoiles filantes, ces vœux lors du jet d’une pièce dans un bassin d’eau, tout cet amour inconditionnel donné pour rien. Il était persuadé que ce jour d’octobre 92 , le dieu grec de l’amour avait choisi son destin et que rien ne pourrait y changer.

Quand elle revint au pays natal, ils se virent et il lui demanda : Alors nous sommes en couple? et elle lui répondit : ma réponse n’était pas claire? Nous sommes de véritables amis. Il lui répondit par un signe de tête et ils allèrent fumer un pétard. Ce soir là, il fut élu au conseil communal de son village natal. Le lendemain, il se prit une cuite magistrale. Il était au fond du trou...mais la lecture du Manuel du Guerrier de la Lumière l’a aidé à passer ce cap. Notre héros avait remplis trois cahier intimes de projection dans le futur avec son amour platonique.

Ovide était son Maître.

Quelques années passèrent et ils reprirent contact. Il la voyait souvent. Il avait de grandes discussions avec elle. Il a passé plusieurs soirées en sa compagnie. Tous ses actes amicaux n’ont fait que raviver cette vielle flamme qui brûlait encore secrètement en lui. Jusqu’au soir, ou il craqua en présence d’un témoin important à ses yeux dans cette histoire d’amour créée par notre héros. Il lui reprocha que c’était à cause d’elle qu’il n’avait jamais eu de copine ce dont elle n’était pas coupable. Et que tant qu’elle n’était pas mariée, il n’abandonnerait pas l’affaire. Il la blessa, la fit pleurer.

Le lendemain, il reçut une lettre d’elle. Il devait choisir entre son amitié ou plus rien du tout. Cette rencontre en tête à tête avec elle devait vraiment mettre fin à toute ambiguïté. Elle serait une amie et rien d’autre. Il choisit son amitié maintenant qu’ils avaient eu de grandes discussion ensemble, qu’il la connaissait mieux, plus intimement ,qu’il allaient voyager ensemble en terre inconnue. Il se fit une nouvelle raison qu’elle ne voulait pas de lui en tant que mari mais en tant que véritable ami. Il était trop petit.

Ces quinze années furent quand même traversées par quelques autres aventures amoureuses comme vous allez pouvoir le lire.

Première copine

A l’âge de 15 ans, il sortit pendant quatre jours avec une fille du pied de la montagne. Ils se rencontrèrent dans un bal de campagne. Ils se firent des sourires, dansèrent ensemble, se rapprochèrent, se tinrent par les mains, et puis ils s’embrassèrent. Il fit son premier baiser dans un giron de jeunesse. C’est durant cette soirée qu’il goûtât pour la première fois aux lèvres d’une autre personne. C’était bon ! Enfin son tour arrivait, en plus ce soir, il y avait beaucoup de monde que notre héros connaissait. C’était ses premières galoches, encore débutantes, bien baveuses. Ils s’embrassèrent toute la nuit. Elle devait rentrer plus tôt, alors il la raccompagna jusqu’à chez elle. Elle lui proposa d’aller dans les champs mais il pleuvait des cordes. Ils se revirent le lendemain. Elle l’avait invité chez elle. Ils allèrent dans sa chambre sur son lit et il toucha pour la première fois une poitrine, pellotta ses seins adolescent, elle avait un soutien-gorge noire, caressa un corps féminin et avec un arrière son de rap français, il l’embrassa encore, la caressa mais tout en laissant leurs habits. L’odeur de son parfum le rendait fou comme tous les futurs parfums de ses amantes. Quelques jours plus tard, ils avaient rendez-vous à la piscine. Ce jour là,elle arriva en pleurs vers lui et lui dit que c’était finis, sans aucune explication. Il était arabe.

Masturbation

Notre petit arabe ne connait aucune pratique sexuelle hormis celle de la masturbation. La première fois qu’il s’est branlé, c’était chez son meilleur pote d’enfance. Ils regardaient un film porno et son pote lui expliqua qu’il allait se branler. Il fit de même. Il éjacula pour la première fois et vis à quoi ressemblait du sperme. Il ne fit pas des jets comme son pote mais le sperme sorti en gros flots en coulant. Il avait 14 ans. Une autre fois, vers l’âge de 15 ans, il avait lu toute la soirée chez un pote des revues pornographique et il avait adoré. Son sexe avait été en érection toute la soirée. En rentrant chez lui, il s’était branlé avec comme seul outil sa main et son imaginaire. Il découvrit son premier orgasme. Ils se branlaient aussi entre potes en regardant un film de cul. Notre héros adorait la littérature érotique et pornographique plus que les films. Il se branlait parfois jusqu’à six fois par jour. Il s’eut branlé dans des lieux insolites comme dans un avion, dans le train, dans un dortoir façon ninja, et attendre près d’une demi-heure avant d’éjaculer, ou encore il a découvert d’autres zones érogènes comme ses tétons, ou l’anus, cela lui est arrivé parfois de se mettre l’index dans le cul. Il a jouit plusieurs fois comme cela. Il essaiera la branlette façon allume-feu, en tournant le sexe entre ses deux paumes. Il se blessa aussi plusieurs fois le sexe. Il se branlera aussi sous la douche, dans le bain. Tantôt avec une main, tantôt avec l’autre, parfois avec deux doigts, il suffisait d’être un peu imaginatif ! En utilisant des capotes, enfin quand vous n’avez pas de copine jusqu’à l’âge de 29 ans et que vous êtes attirés par la chose, vous pouvez toujours avoir recours à comme il l’appelait l’auto-sexe. Il n’est jamais arrivé à se faire une auto-fellation. Un plaisir solitaire mais un plaisir tout de même. C’est comme cela que chaque soir avant d’aller se coucher la branlette est chez lui un rituel. Cela lui permet de sortie l’énergie vitale de son sexe. Cet élixir de vie qui une fois sortis de son corps le plonge illico presto dans les bras de Morphée.

Lycée

La période du lycée fut pour lui la découverte de la ville, du cannabis, ainsi que des nouvelles technologies. Durant son lycée, il se lia d’amitié avec une fille de sa classe qui devint sa confidente et à qui il racontait tout. Durant ces quatre années, plusieurs filles traversèrent son esprit, mais il ne les invita jamais, ne leur proposa jamais rien à faire. Il était dans un lycée de bourgeois et fréquentait quasi que des personnes du milieux hiphop. Il y eut deux fille CE et CA. Notre héros et sa confidente avaient un langage secret afin de pouvoir parler normalement des gens les entourant sans avoir à les nommer. Elles étaient toutes les deux différentes, une noiraude et l’autre blonde. Durant cette période pleins de filles, lui avaient tendu des perches mais il avait feint de ne pas les voir. Des filles de couleurs et des filles avec des formes généreuse se sont aussi intéressées à lui plusieurs fois. Elles ne lui plaisaient pas physiquement ou bien le pire elles devenaient belles une fois qu’un autre était avec. Notre héros était encore dans son délire d’amour platonique. Il fallait vraiment un phénomène pour le faire passer à l’action.

CE était dans sa classe, mais il la remarqua qu’avec l’arrivée du printemps. Elle portait une jupe de tennis avec des baskets. La vue de ses jambes et de son corps lui avait fait découvrir une magnifique plante qui était assise juste derrière lui en classe. Elle avait de la classe. Elle sentait bon. Elle avait un regard qui lui parlait. Elle aimait un tube de rap, ce qui fit que notre b.boys puis lui prêter le skeud de ce groupe. Ils se fréquentèrent en classe.Puis lors de leur voyage d’études. notre petit arabe tenta une approche. Ils dansèrent ensemble chaudement. Ce soir là, il aurait du conclure mais au moment où ils se retrouvèrent tous les deux seuls dans la chambre. On vint les appeler pour aller aider à chercher une camarde de classe qui avait disparu. Et puis, ils échangèrent leurs numéros, ils se revirent plusieurs fois en boîte mais notre héros n’osa jamais la rapprocher comme il l’avait fait dans ce pays étranger.

Il rencontra CA sur un chat. Elle était blonde- Elle avait de magnifique yeux bleus. Elle venait de l’île de cuba et avait une touche scandinave. Une magnifique beauté sortie d’un fjord norvégien. Elle représentait son idéal féminin en chaire et en os. La première fois qu’il la vit s’était de dos, elle était en train de se servir un verre d’eau quand elle s’est retournée pour le boire. La vue de son visage l’avait marqué. Le soir même en chattant, il tomba sur elle et le plus surprenant et qu’ils étaient dans le même cours de gymnastique. Le hasard faisait bien les choses, elle lui donna plusieurs fois rendez-vous mais il n y alla pas et puis un beau jour à une pause. Il la vit embrasser un autre type...elle le remarqua, elle le regarda avec gêne en lui faisant comprendre d’être moins timide et plus rapide. La vue de ce baiser et ce regard lui firent effet d’un coup de poignard. Il était fils d’ouvrier.

La colonie

Une autre rencontre traversa ces quinze années, il s’agissait d’une jolie monitrice lors d’un camp de break-dance. Il croyait de nouveau que Cupidon l’avait touché sur le quai de la gare en récupérant les gosses. Quelques jours avant la rencontre avec la monitrice, il avait envoyé la lettre dont vous trouvez l’extrait plus haut.

Elle était jolie. Elle sentait bon. Elle était bronzée. Elle avait des yeux verts et des cheveux courts. Elle portait un pendentif en forme de cœur. Elle jouait de la musique. Elle pratiquait un sport. Elle dansait. Elle prenait soin d’elle. Elle avait un doux regard et avait le rôle d’infirmière durant le camp. La joie et la surprise quand il apprit qu’ils devraient partager la même chambre. Il devint son colocataire préféré. Il la respecta. Elle le motiva à commencer la politique. Il venait de fonder une association.
Ils partagèrent beaucoup d’affection ensemble. C’était la première fois qu’il recevait autant de câlins, de caresses, de massages, des bisous et d’attention d’une femme. Elle croisait ses jambes autour de lui. Il découvrit toutes ces . Il était aux anges. Le soir, il espérait qu’elle n’arriva pas à dormir afin qu’ils puissent parler ensemble. Ils discutérent et partagèrent beaucoup de choses personnelles et intimes concernant leurs familles respectives. Elle l avait motivé à aretter de fumer la clope, et aussi de se raser plus souvent, de prendre plus soin de lui. Il lui fit une petite déclaration d’amour un matin avant de partir pour les activités. Elle refusa sa demande. Il n’était pas le b-boy dominant du camp.

Après ce camp, en même temps que la réponse de son amour mythique, il reçut aussi une lettre de la monitrice qui lui disait qu’elle pensait qu’ils ne pouvaient pas vivre l’un sans l’autre. C’était incroyable ! Il n y avait jamais rien eu, et il recevait tout d’un coup, le même jour, deux lettres en même temps. Il commença une correspondance manuscrite avec la monitrice. Son affection lui manquait beaucoup. Ces échanges de lettres lui procuraient du plaisir. Il avait l’impression d’avoir une copine. Un échange avait lieu. Ils gardèrent contact durant une année jusqu’à ce qu’ils refassent ensemble une colonie. Cette expérience fut toute différente de celle de l’année précédente. Il voulut tomber amoureux d’une autre monitrice. Il n’eut plus de nouvelle de sa colocatrice adorée.


Rapport avec le sexe opposé.

Notre héros avait peur des femmes. Une peur qui se traduisait par un estomac noué, une incapacité de manger, des malaises, des vomissements, des angoisses, une paralysie. Il était extrêmement timide. Des souvenirs enfouis dans son enfance quand il avait reçu des claques, des refus pour sa taille, un coup de pied dans l’œil, un coup de ciseaux, des refus pour sa couleur de peaux en provenance de petites filles. Il préférait demander l’heure à un voyou avec un pit-bull qu’à une jolie demoiselle. Il était incapable de téléphoner à une fille sans avoir fait tout un rituel avant de s’y décider. Il avait une peur totale de la femme. Il avait un manque de confiance face à la gent féminine. Son inconscient criait danger. Cette peur de l’inconnu le clouait sur le port et il n’osait pas prendre le large

Il avait eu parfois des discussions avec des filles. Il les écoutait mais il ne parlait pas de lui. De ce fait, elles n’avaient aucune raison de s’intéresser à notre héros et il restait le gentil ami. Il communiquait très peu de choses sur sa personne. Il était réservé et froid. Il était un homme d’écoute.

De plus, n’ayant jamais eu de sœurs ou de copine très proche. Il n’avait pas la connaissance de l’âme féminine. Il n’avait côtoyé que sa maman mais elle devait s’occuper de trois autres hommes aussi.

Son style.

Il était un mélange de deux continents. Les chromosomes de son père africain avaient pris le dessus. Il ressemblait à un arabe. Il mesurait un mètre cinquante-neuf, pour une cinquantaine de kilos.
Il était un partisan de la culture hip-hop. Il ne s’était jamais trop préoccupé de son style. Il transpirait le hip hop. Sa tenue vestimentaire préférée était un haut de training, un jeans, des baskets et une casquette. Il avait plus le style d’un gars d’en bas que celui d’un gars d’en haut. Il était porteur de lunettes. Il avait les cheveux noirs bouclés. Il portait souvent une barbe de trois jours et mettait parfois quelques gouttes de parfums. Il ferait un effort quand il serait en couple.

Il aimait les belle femmes, plus grandes que lui, avec une préférence pour les blondes, aux yeux clairs mais il pouvait tomber passionnément amoureux pour n’importe quelle femme. Il aimait ce qu’il choisissait.

Son sourire est son plus bel atout, il en a fait craquer plus d’une !



Conclusion de la première partie

Ces femmes lui avaient donné force d’entrer dans l’arène politique. Elles avaient donné à notre héros le courage de continuer à se battre pour son association. Elles lui avaient permis d’apprendre à donner de sa personne avec passion sans s’attendre à quelque chose d’elles en retour. Il avait appris le sens du sacrifice et de l’abstinence.

Elles étaient mises sur un piédestal. Il les avait aimées. Ces femmes lui avaient permis de créer des discours et d’organiser des évènements réunissant jusqu’à trois cents personnes par amour pour tous les êtres humains et de continuer à dévoiler ses messages de Paix, d’Amour et d’Unité. Elles lui avaient donné le courage de traverser des terrains inconnus, de rencontrer des gens d’autres cultures et d’exercer son écriture dans ses innombrables cahiers. Il croyait trop à la mythologie grecque.

Ces quinze ans de vie écrites sur papier lui permettait maintenant de faire une croix sur ce passé et d’aller de l’avant, de découvrir le Sexe et de ne plus s’en priver même sans Amour.
Mar 17 Mai 2011, 14:32 par Jeaneck sur La vie à deux

Abandon....

De mon visage que tu touches
De tes baisers que je sens sur ma bouche
De mon corps dont tu pars à la découverte
De tes caresses dont je suis couverte
De mes seins que tu embrasses
De tes gestes dont je reçois la tendresse
De mon ventre que tu frôles
De tes dont je perds le contrôle
De mon sexe que tu effleures
De tes délicatesses qui me rendent Fleur
De cette fleur dont le corps s’abandonne à Toi

Satine

rose
Sam 07 Mai 2011, 20:40 par Satine sur L'amour en vrac

Douceur

Nous ne nous connaissions pas, et nous nous sommes trouvés au milieu d’une immensité planétaire. Tout pouvait nous séparer, nous différencier, nous éloigner. Mais très vite, ce fut le contraire. Complicité. Tendre amitié.
Nous rencontrant, j’ai voulut te faire découvrir de nouvelles saveurs marines, de nouveaux lieux (cap près d’une ville, sentier entre mer et vent, fraîche cascade, désert de maquis ) , de nouvelles et fortes odeurs ( lavandin, cistes, lentisque, piquant genévrier oxycèdre, ) et, un soir, juste les senteurs du maquis réveillées par la rosée nocturne, dans un très beau cadre, pleine nature dominant un panorama de grand golfe ourlé au loin d’une seule rangée de lumières ..
Juste cela.
Nous y avons gouté une voûte étoilée, des constellations que tu me montrais.

Nous échangions, depuis ton arrivée, des petits coups d’épées de petits scorpions qui se cherchent intellectuellement. Et nous y prenions goût.

Là, soudain, sous ces étoiles, dans le noir profond qui gommait nos visages, c’est ton corps qui m’ a défié , qui m’a cherché.
Et ma main , timidement, a trouvé ton cou. N’osant y croire.
A découvert une texture de peau étonnante, là, à la base du cou, entre cheveux et encolure de t-shirt. Puis, vite, une odeur, ton odeur.
Pensant à tout moment interrompre, ou être interromput.
Les cheveux très courts sur la nuque, la forme de la nuque. Cet arrondit si particulier de la nuque encore un peu raide, me forçant à un minuscule baiser.
Le dos interdit, tabou. Alors le creux de l’omoplate …puis les courbes et contre courbes de tes flancs, tes côtes une par une, chaque centimètre découvrant de nouvelles textures de peau, subtilement variées, des concavités, des convexités se succédant.
Chaque fois différentes, chaque fois pouvant, devant être la dernière.
Un temps suspendu, infini, illimité, comme le ciel noir.
Des creux, du tendre, du très ferme, selon les muscles. Et à chaque centimètre, ce sentiment que ce serait le dernier. Jamais envisagé. Jamais imaginé.
Limite entre ceinture et élastique. La dureté des pointes de tes hanches, de tes muscles sur les pointes de tes hanches.
Moi glissant perpendiculairement à toi, pouvant englober l’avant et l’arrière, mais n’englobant pas, ou à peine.
Une main glissant pour découvrir le minuscule nombril, et l’autre le début de tes rotondités , durement défendues par le jean.

Et , soudain, un moment exquis, d’infinité, te tenant entre deux doigts, l’un juste sur la minuscule convexité , petit ventre, l’autre sur l’amorce de ton sillon. La sensation de ne te retenir que par là, toi flottant, t’envolant dans l’air . Un moment exceptionnel, à la fois d’équilibre et de vertige. D’une durée non mesurable. Un point d’équilibre entre deux vibrations .Un moment d’éternité. Difficilement explicable.

Le reste, moi me noyant dans ton dos, sans visage, androgyne, te berçant, sentant et soutenant ton abandon, te serrant doucement de mes deux bras.
Tout, très doucement. Ta nuque renversée sur mon front, plusieurs fois mais brièvement . Mais là aussi pour des durées incommensurables.
Et toujours mon murmure, soulignant nos sensations. Et ta peau si variée, si prenante, et ton odeur, petit félin.
Une longue étreinte dans mes bras, ma bouche contre ta nuque. Une pluie de petits baisers voletants.
Puis notre lente redécouverte des étoiles, de la réalité autour de nous .
Le soir suivant n’en fut que la continuation.
Moi ne cherchant que tes sensations, me fondant dans tes vibrations, perdant la tête dans tes vibrations. Instant frôlant la folie, la perte de son propre control, car me fracassant contre cette limite ultime : ne pas pouvoir tout te donner … car n’étant pas toi, restant inexorablement à l’extérieur de toi.
Intellectualisation extrême , douceur extrême. Obscurité extrême.
Puis atterrir. Pour trouver un immense afflux de tendresse profonde, infinie.

Oublier l’inoubliable, l’effacer ?
Non, impossible, injuste, trop réducteur.

Ce serait nier la qualité extrême de ces moments. Les ravaler au rang de simple égarement des sens. En gommer tout le qualitatif, l’exceptionnel, la totale délicatesse, l’émerveillement qui toujours devait s’arrêter, et ne s’arrêtait pas.
Une sensation de virginité, de découverte et celle de réveiller ta peau, toute ta peau, à une sensualité raffinée, délicate .

Quelque chose doit en subsister. Quelque chose peut en subsister.
Sans jamais empiéter sur tes amours. Passées , futures.
Car hors de contexte, hors normes, hors critères. De l’exceptionnel dans l’exception.

Simplement …..une grande tendresse sensuelle, et non pas sexuelle.
Des …………………..
Tendre lionceau, petits scorpions.
Lun 10 Sep 2007, 17:08 par BlackCat sur Les liaisons sulfureuses

La vie

Ce bas monde est le chemin
Vers l’autre qui est le séjour sans chagrin
Comment se passe la vie
Et comment la mort survient l’air de rien
Mais il faut du jugement
Pour parcourir cette journée sans errer
Nous partons quand nous naissons
Marchons toute notre vie et arrivons
Le jour ou nous trépassons
De sorte qu’en rendant l’âme, reposons
Les plaisirs et les
De cette vie difficile qui est la notre
Ne sont rien que fugitifs
Et la mort une embuscade ou nous tombons
Ven 31 Août 2007, 21:05 par pierre de la carolina sur Mille choses

L'âme de la femme...

Amour, tendresse, , tels sont les éléments principaux dont Dieu a formé l’âme de la femme ; aimer, guérir, consoler, telle est sa destination sur terre.
Henri Conscience
Jeu 14 Juin 2007, 13:25 par Jeaneck sur Citations

Comment te baptiser?

lumière anodine des matins levés
lueur cristalline des rosées insouciantes
matinée ensommeillée aux cheveux immergés
nuage tangible à la quiétude ondulante
courage de la beauté rêvassée
pupille du vent aux sombres
âme du chant de la clarté inondée
haleine bercée de combats moqueurs
astre paisible des plaintes assouvies
épée d’orées et de lisières infinies

ou simple silence
à ma désespérance
Jeu 17 Mai 2007, 17:48 par René Cendre sur Parler d'amour

Incendie

Tes yeux qui me rejoignent
Atteignent les miens
A la source de mon feu et du tien

Mes mains qui t’atteignent
Te touchent les hanches
Remontent doucement, à fleur de paumes
Jusqu’à tes seins qui m’adressent
Se dressent pour me toucher
Frémissent avec ton souffle qui s’échauffe
Ces que je palpe, évalue
Suce goulûment, pétri avec gourmandise
Pour que tu m’offres ton cou
Que je le parcoure et caresse de ma langue affamée
De l’épaule à l’oreille, doucement
Bécottant de mon haleine, de mes lèvres en retenant mon ardeur

L’incendie est sans appel
Impossible à retenir

Il me faut te parcourir
Te repérer, évaluer chaque creux, chaque vallée
Goutter ta peau, boire tes sucs
Siroter tes eaux
Te mordre, chaque morceau de ton corps
Par ma bouche et mes mains
Me nourrir et te prendre
Jusqu’à ce que mon sexe questionne le tien
Qu’il se rassasie de ta pluie
Le visite, l’interroge
Se retienne et le bouscule

Alors que toute ma vie se promène sur ma peau
Qu’à partir d’elle, toute l’énergie humaine se gémisse
Que mon corps s’affole avec le tien
Au rythme intemporel de nos vies suspendues

Que je te délire, te désespère
Tu supplie, te quémande
Te violente, te bouscule
Te repousse et te garde
Incrédule, perdu, noyé
Par ta vie, ta peau sucrée
Ta chair et ton humidité
Jusqu’à la rupture du temps
De toutes les énergies primitives
Les effluves de vie, la foudre violente qui me nourrit
Se concentre, se hérisse
Me crispe et me tue

Le temps que je te donne
T’appartienne au delà de moi
Le temps que je te transmette la vie
Plus que la mienne
Celle qui s’enracine dans celle de toutes les autres vies
Qui ont généré la mienne
Et qui rejoignent la tienne
Pour un temps suspendu
Infini d’intensité

Le temps que j’en meure
Que j’en oublie jusqu’à ma vie
Totalement rendu à toi
Égaré, transféré en toi
Heureux d’être l’origine de la foudre
Le médium de l’univers
Qui se génèse dans nos corps
Dans ce moment qui nous dépasse
Par sa beauté, son altitude

Il ne reste à ma bouche
Qu’à te chanter mon amour
Qu’à te couvrir de gratitude
Et à savourer le ravissement de ta chaleur
La nourriture de ta chair de femme

Laisse-moi nous aimer encore
Te prendre et m’appartenir
Jusqu’à en guérir, en mourrir et en vivre
Lun 22 Jan 2007, 03:43 par Alex sur Parler d'amour

Ma main quitta la sienne

Ma main quitta la sienne. Allongés tous les deux, sur son grand lit, j’ai tout à coup réalisé. Je ne l’aimais pas. Je me suis levée avec la plus grande des , je me suis glissée hors des draps. J’entendais sa respiration lente et régulière. Je pris mes affaires et m’en alla, en laissant un mot sur la commode. Il était bref, dénué d’émotions que ce soit la compassion ou la tendresse. Je ne l’aimais pas. Ce sont des choses contre lesquelles on ne peut lutter. Comment aurais-je pu savoir que je partais à un moment critique de sa vie ? Peut être aurais-je du faire semblant encore un peu ? Aurais-je du lui dire en face, d’une plus douce et moins blessante ?
Mon cœur s’est serré quand j’ai passé le seuil, que je suis parti. Mon cœur s’est noué très fort lorsque, le lendemain, j’ai vu son corps pendre à ma fenêtre.
Jeu 26 Oct 2006, 20:26 par Lindsey sur Histoires d'amour

Polychromes (4)

La journée s’était passée dans une agitation constante auquel son esprit faisait écho. Elle ne pouvait s’empêcher de songer à John et de sourire. Il n’était pas du tout comme les hommes qu’elle avait pu rencontrer. Non, certainement pas. Il était.... différent. Elle haussa les épaules devant sa propre gaucherie. Elle essaya d’y voir clair en elle. Si souvent ces messieurs lui disaient des comme on engloutit un paquet de pop corns, sans y penser ; lui n’agissait pas ainsi. Elle se rendait bien compte que les mots dont il l’abreuvait, il les pensait longtemps avant. Ils avaient d’autant plus de prix que cela lui coûtait visiblement d’ouvrir la bouche sur ce qui touchait son intériorité, une grande pudeur l’habitait. Et il en avait encore tout plein de ces mots tendres qu’il gardait en réserve jusqu’au moment opportun. Elle le présentait. Elle avait très envie de l’appeler, de le voir, de l’entendre... « Très peu féminin comme attitude », songea-t-elle. « « Un homme propose »... Moui », se disait-elle, « quand on lui en laisse le temps »... Elle était en train de finir un article et mâchouillait un bout de pain quand la sonnerie du téléphone la fit sursauter ! « Je vais m’offrir un téléphone avec répondeur, se dit-elle, ce ne serait pas du luxe pour travailler en paix ».
C’était John. Elle changea de couleur, blêmit, rougit, un éclat de joie vint illuminer son sourire et ses yeux pétillèrent ! Il lui proposait d’aller avec elle à un concert, il avait deux places et pensait lui faire plaisir en l’invitant.
-« Fabuleux », lui dit-elle, « Sûr que ça marche. D’accord pour la semaine prochaine, je vais m’organiser».
Elle allait le revoir et c’est lui qui l’invitait... Lui. Il avait toujours sa voix légèrement chantante qu’elle aimait tant. Elle aurait fait des bonds jusqu’au plafond ! Elle s’était retenue de ne pas hurler sa joie au téléphone pour ne pas l’assourdir... Elle se mit à improviser une danse au rythme de sa joie avant de se souvenir que son papier était urgent. Elle avait horreur du travail bâclé. Au journal, on appréciait son professionnalisme et elle n’était pas peu fière des compliments des lecteurs et de son rédacteur en chef. Ce soir, son esprit était ailleurs, elle eut beaucoup de mal à se concentrer. Dans sa tête revenait un prénom. Elle se mit à fredonner « Tonight », avant de se rendre compte du ridicule de la scène et de l’urgence de son boulot... Elle se traita d’adolescente attardée et acheva... Elle ne devait plus être dérangée ce soir là que par ses rêveries. C’est elle qui appela son amie Lindsey pour prendre de ses nouvelles...
Jeu 18 Mai 2006, 18:14 par dolce vita sur Histoires d'amour

Loin de...

TOI... une femme.


Une femme fait battre mon coeur...
Il me faudra des jours , des heures
D ’ absence, de peine , de labeur
Avant de retrouver dans le bonheur,
Nos joies , nos rires, nos .

Une femme fait vivre mon coeur ...
Il me faudra des lunes de douleur ,
Des soleils d ’ espoir sans peur,
Avant de ressentir ses humeurs
Et redonner à la vie ses couleurs.

Une femme fait languir mon coeur...
Il me faudra la force des vainqueurs,
La patience,le travail des bâtisseurs,
Pour redonner une autre grandeur
Après tous ces mois sans saveur.

Une femme fait mûrir mon coeur...
Il me faudra ne plus être narrateur
Mais , à nouveau ,devenir l ’acteur
A la fois, l ’élève et le professeur
De notre amour si bienfaiteur..
Dim 05 Mars 2006, 12:30 par Christi'ange sur L'amour en vrac

S'abandonner à Toi....

De mon visage que tu touches
De tes baisers je sens sur ma bouche

De mon corps tu pars à la découverte
De tes caresses je suis couverte

De mes seins que tu embrasses
De tes gestes je reçois ta tendresse

De mon ventre que tu frôles
De tes je perds le contrôle

De mon sexe que tu effleures
De tes délicatesses je deviens Fleur

Dont le corps s’abandonne à Toi
Jeu 26 Mai 2005, 17:36 par Satine sur L'amour en vrac

Trop vite ou pas...

Je ne sais pas, je ne sais plus... Si c’est le mieux ou le pire... Laisser libre cours à ses envies, à ses mots ou bien reflechir et agir prudement.
L’Amour doit se vivre comme une passion continue, et qui doit s’entretenir tout les jours. L’Amour, la passion, nous donne des élans de folies heureuses, des tourbillons de , des déferlantes de tendresses, des tourbillons de pensées... Et quoi de plus naturel que de vouloir se livrer entièrement à la personne aimée! Ce début de relation si doux et si fort a fait tomber toutes mes défenses et lui faisant part de mes sentiments passionnés, de mes envies les plus folles, après quelques jours, je lui donnait mon coeur.
Ainsi, nous avons commencé à vivre ensemble... Je me demande même si c’était conscient car ne vivant que pour ses caresses, dans l’attente de la revoir, de pouvoir caresser son corps, nous avons simplement laissé libre cours à nos envies!
Ce sont des semaines passées dans un tourbillon de douceur, à vivre d’amour et d’eau fraiche...
Et puis le temps fait son affreux travail: la fatigue, l’absence des amis, de la famille, les habitudes (aussi triste que cela puisse paraitre) de liberté et de façon de vivre... La passion s’entretien plus difficilement et les "besoins d’air" apparaissent. Puis vient le doute et les questions...
J’ai toujours cette envie de vivre, cette envie passionnée d’elle, mais si je m’oublie trop, j’ai peur de perdre certains à côté qui font partie de ma vie individuelle.
Nous continuons ensemble à construire mais plus lentement, plus réfléchit afin de continuer à nous apprendre. Et de temps en temps nous regardons avec regret ces premières semaines passées ensembles en se disant qu’elles reviendront! On dit que le plus beau c’est le début mais si c’est Elle, le plus beau reste à venir...

Alors, vivre ensemble trop vite ou pas ?
Adolescents, quand nous étions "chez nos parents", le problème ne se posait pas. Interdiction de découcher, à quelle heure tu rentres, où vas tu? Un couple était obligé de se séparer par obligation et il cherchait le moment où il pourrait se retrouver avec impatience. Ces temps d’attente permettaient malgré tout de respirer et de s’apprendre sans s’imposer à l’autre tel quel. La construction et l’harmonisation du couple se faisait ainsi naturellement.
Désormais adultes, nous pouvons vivre ces passions imméditement mais n’est ce pas au détriment d’un apprentissage de couple, de tuer des envies qui autrefois étaient entretenues par nos obligations?
Ne faut il pas "laisser le temps au temps"?

Enfin, la question subsidiaire serait: doit on exprimer ses sentiments dès qu’on les ressent ou bien est il préférable d’attendre... mais jusqu’à quand?
Lun 09 Mai 2005, 12:47 par Loyd sur La vie à deux

Jeux interdits

Septembre 2003 - Un site de rencontres traditionnelles, un pseudo étrange.... Eveil de ma curiosité ? ... je n’ai pu resister et j’ai donc contacté Jeux Interdit. Confus

Quelques phrases échangés sur le site et très rapidement, comme si j’avais peur de changer d’avis, je lui ai donné mon numéro de téléphone...
Quelques minutes après, j’entend sa voix, masculine, imposante, charismatique... Je suis déjà envoutée. Il m’explique sa vision de la domination. Il m’expose les règles, les conditions... Je suis conquise. Rendez-vous pris pour mercredi 20 h 30, chez lui. Je devrai sonner et tourner le dos à la porte pour qu’il me mette un bandeau sur les yeux... Je ne dois pas le voir tout de suite. Le but ? accentuer le plaisir, le mystère et les sensations.
Mercredi, j’arrive...
Je sonne, me retourne. La porte s’ouvre et je sens sa main évaluer le bas de mes reins. Un foulard de soie enrobe mon regard. Il serre, me retourne et me fait pénétrer dans l’appartement en me guidant. Il ferme la porte. J’ai un peu peur. Je suis chez un homme que je ne connais pas, la porte est fermée et je ne vois rien.
Il me demande de m’agenouiller sur le sol. Il pose un coussin sous mes genoux. Il soulève ma robe, descend mes bretelles pour découvrir mes seins. Je me sens découverte. Il m’ordonne de me carresser devant lui. Je m’execute. Je suis troublée, perturbée, et trempée... Je crois qu’il apprécie, il me demande de le rejoindre sur le lit et de lui offrir la vue de ma croupe...
Je l’entend dire dans un chuchotement "majestueuse"... je suis flattée... mais j’ai envie de ses mains. Pour le moment, il ne m’a pas encore touchée. Enfin, elles se glissent toutes les deux, d’abord sur mes chevilles, remontent sur mes jambes, entre mes cuisses et viennent se nicher dans mon intimité toute chaude.... Il me donnera, ce premier soir, entre petites claques et carresses, un plaisir non dissimulé. Pendant 2 heures, je suis l’objet de son plaisir pour mon plaisir. Chacun y trouvera son compte. Mais je refuse d’enlever le bandeau. J’ai décidé de revenir une deuxième fois, et je préfère garder le mystère. Après quelques , je repartirai, j’enleverai le bandeau devant la porte, là ou il me l’a mis et je partirai sans me retourner... sans le voir.
Cette expérience de soft domination m’a donné envie de recommencer, pour aller crescendo...
J’attend le contrat qu’il doit m’envoyer par mail...
Je sais déjà que je devrais être disponible dès qu’il m’appellera pour une seconde fois. Je suis consentante, heureuse.

Merci à toi Jeux Interdits coeur
Ven 24 Déc 2004, 07:24 par urgentdesir sur Les liaisons sulfureuses

Valeurs de jugement sur la barque sociale

Bonjour,

Bien sois à l’aise avec ton texte et tes positions, et lis moi avec beaucoup de , je n’ai pas mentionné que ce texte est « sans fond » bien au contraire, ce texte puisqu’il m’a fait réagir serait sujet à débat avec un gros fond à bien des niveaux dans une thèse sur l’égo de dépendance amoureuse. Je ne suis pas dans le genre très subtile quand on implique un enfant dans ce genre de circonstances, alors je commente bien sûr. Qui sait ce sera peut-être utile à une quelconque autre, vu le manque d’instructions familiales dans notre éducation.

C’est un excellent texte, j’aurais été incapable de l’écrire, qui démontre bien malheureusement une situation que je qualifierais presque chronique au niveau social. J’ai bel et bien mentionné « son fond » ou son arrière fond si on préfère... Un enfant c’est sérieux et comme on ne les écoute pas beaucoup ces enfants, bien j’ai un regard voyons-nous et je vis dans un pays ou on est libre de s’exprimer. Un enfant on le fait parce qu’on a un projet dans notre vie à lui offrir et surtout pas, dieu non, surtout pas, sur un petit coup d’hormones sexuelles, qui nous fait dire ‘je t’aime’ après avoir baiser avec un mec qui prend la poudre d’escampettes tout de suite après, mais enfin bien sûr je ne changerai pas le monde ni celles qui n’ont pas appris à regarder ce qui s’y passe pour offrir une meilleure vie à son enfant. On a quand même des responsabilités comme femme. Enfin le monde tourne comme il se retourne. Parce que même à la relecture de ce texte je n’ai pas vu d’amour dans cette femme mais un problème, alors là à lui faire un enfant sur un coup de tête. Ben non! Faut la soigner avant.

Voilà!
Si on ne me boycotte pas,
à l’aise de nous relire.

mOTSaRT
oh
Jeu 03 Juin 2004, 17:27 par mOTSaRT sur L'amour en vrac
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Ecrire sur douceurs

Ecrire sur douceurs Cueille- moi des violettes, Aventures amoureuses et sexuelles d’un quasi trentenaire - i, Abandon...., Douceur, La vie, L'âme de la femme..., Comment te baptiser?, Incendie, Ma main quitta la sienne, Polychromes (4), Loin de..., S'abandonner à Toi...., Trop vite ou pas..., Jeux interdits, Valeurs de jugement sur la barque sociale,
Il y a 17 textes utilisant le mot douceurs. Ces pages présentent les textes correspondant.

Bonne lecture !

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L'amour est un ennemi que l'on ne peut vaincre corps à corps, mais par la fuite.

Cervantès.

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