Je l'aimais

Bon ben c’est mon premier texte enjoy it or not.


C’est en marchant sur les quais de Seine que je l’ai rencontrée. La chevelure brune dans le vent, la peau matte, les yeux verts, elle était belle. Le soleil couchant teintait l’eau d’un reflet doré, un léger vent faisait voler les feuilles d’automne. Je me décide à lui parler, je demande une cigarette mais elle ne fume pas. Je ne sais pas pourquoi je perds mes moyens, je souris bêtement, je bafouille, je regarde mes pieds n’osant affronter son regard. Elle se demande ce que j’attends mais elle sourit finalement. Ce sourire, ô ce sourire, cette sorte de sourire que sont parfois les fleurs au milieu d’herbes graves, cette sorte de sourire qui font que le temps s’arrête, cette sorte de sourire qui vous fait perdre la tête. Je m’assoie timidement à ses côtés et nous parlons. Nous parlons encore et encore, de tout et de rien, du beau temps de la pluie, des amours, des ennemis, suis je lucide ou atteint de folie, je tombe amoureux, ô funeste ennemie !Comment pourrais-je la quitter, celle que j’aime, ma destinnée ? J’ose alors lui demander un numéro où je peux la rappeler. Elle accepte, je suis heureux, je pourrais peut-être la revoir, et ce tout petit espoir, rend ce monde merveilleux.

Arrive, plus tard, la concrétisation de mes espoirs, enfin je vais la revoir. Le premier rendez-vous, celui qui te fait à la fois si peur et si plaisir, celui qui fait battre ton coeur si fort, si fort. Celui qui accélère ta respiration et rend tes mains moites, celui que tu attends et redoutes à la fois. La place St michel - où veille l’ange Gabriel, où le bruit de la fontaine berce les artistes - est le lieu où je la reverrai. Je la vois, elle me voit, elle sourit, je flamboie, elle s’avance, mon coeur bat, je l’aime et je ne sais pas. Je ne sais pas si c’est réciproque, je ne sais pas si elle m’aime ou pas, ô amour tu me tueras, ô toi comble de l’union de la folie et de la sagesse. Je lui fais la bise, sa peau est si douce, son parfum ô son parfum, les parfums sont les sentiments des fleurs et le sien fait battre mon coeur, mais comment décrire le monde des odeurs? Je ne le sais pas. Je suis amoureux, étrange bonheur malheureux. Nous marchons, nous parlons, nous dînons et nous remarchons. Je sens des goutes de pluie sur mon visage, elle ouvre son parapluie, je me rapproche. Je me perds dans l’océan de ses yeux, elle les ferme, je me rapproche encore, j’ai mal aux côtes à cause de mon coeur, je sens son souffle chaud puis doucement nos lèvres se touchent, humides et douces nos langues se frolent puis s’unissent, unissant de même les deux êtres, les deux coeurs, les deux âmes que nous sommes. Je l’aime. Le sablier s’est arrêté, la terre ne tourne plus, les étoiles ne brillent plus il n’y a qu’elle. Je la regarde, les moindres petits défauts de son visage ou de ce qu’elle représente sont devenus des qualités. Je dois la quitter ce soir mais j’ai hâte de la revoir. Sentiment de bonheur indescriptible, joie inextinguibe, je l’aime, je l’aime, je l’aime.


Je la revois souvent maintenant, je lui consacre mon temps, ce que je suis, ma vie. Je l’acceuille ce soir dans mon humble demeure. De jour en jour, sa beauté grandit, elle est belle, elle m’éblouit. Nous buvons, nous parlons, je l’embrasse, je l’aime. Elle me prend par la main et m’enmène vers le lit. La lumière d’un lampadaire tamise la pièce, je tremble comme une feuille, elle s’allonge. Je me sens mal, je vais exploser. Je m’allonge à ses cotés, elle passe sa main dans mes cheveux, je sens le désir brulant dans mes veines. Mes tempes boudonnent, je brule.Nos langues s’unissent, je passe ma main sur son corps, j’ai des frissons.Je passe ma main sous son chemisier, elle gémit. Elle me caresse le ventre puis descend lentement. Son souffle chaud sur ma nuque, son parfum m’ennivrent. J’ai du mal à respirer. J’ai chaud et poutant je frisonne. Je déboutonne son jean, et doucement, doucement je glisse ma main vers son bas ventre. Je la caresse, elle gémit encore. Je sens son sexe humide et chaud. Je l’embrasse encore et encore. J’embrasse sa nuque, ses seins, son sexe, je l’aime, je l’aime, je l’aime. Nous sommes nus à présent, je sens ses seins contre mon torse. Mon sexe contre le sien, je la pénétre lentement. Mes bras tremblent, je tremble, elle me sert contre elle si fort. Je vais et reviens en elle au rythme lent d’une mélodie depuis longtemps oubliée. Je l’embrasse. Je respire vite, très vite, le plaisir monte, monte, encore et encore, et c’est l’explosion, le loup hurle, la mélodie culmine, moment si bref et si fort pourtant, union sacrée à son paroxisme. Union ultime de nos êtres, de nos âmes, de nos vies. Je m’allonge à ses côtés, je la regarde, elle me sourit. On ne dit rien les mots sont inutiles. Après un long moment, elle s’endort. Je la regarde toujours, je l’aimerais toujours. Merci.

Un mois passe, puis deux, arriva alors ce jour maudit par les dieux. Hermes m’apporta le message malheureux : elle me quitte. Son coeur bat pour un autre ; le mien s’est arrêté. Ah non encore éprouvée, poignardé de l’intérieur, je meurs. Je souffre, je hurle à la mort pourquoi, pourquoi? Pourquoi elle, source de tant d’amour me cause tant de souffrance? Tourments indescriptibles, rage innexprimable, désespoir insurmontable. Je revois son visage, son souvenir me hante : comment vivre après une telle souffrance et cette soufrance est sans partage. Je noie mon malheur dans l’alcool dans une pièce autrefois joyeuse et aujourd’hui si triste. J’allume la radio et entends "What a wonderful world" de Louis Amstrong. Ironie du sort, les dieux me maudissent et je les maudis. Une lame de rasoir entre les mains je pense à elle. Une gorgée d’absynthe pour ne pas souffrir.
I see trees of green, red roses too
I see them bloom for me and you
And I think to myself what a wonderful world.
Une autre gorgée, ma trachée brule, je fais un essai, la lame pénétre la chair de mon poignet. Le sang coule, j’hurle, je pleure. Une autre gorgée encore une.

I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself what a wonderful world.
Ma vision se brouille à cause des larmes et de l’alcool. Je réenfonce l’acier dans ma chair, j’ai coupé une veine cette fois, le sang gicle sur ma chemise. Je contemple mon poignet posé sur la table au milieu de mon sang. Une autre gorgée encore une.
The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people going by
I see friends shaking hands saying how do you do
They’re really saying I love you.
Je n’ai plus de force, je ne vois presque plus. J’ai perdu trop de sang, je crois. Ma tête devenue trop lourde commence à pencher, puis tombe sur la table dans le sang, je pleure. Un dernier effort, je reprends la lame mais cette fois je coupe un tandon puis je rencontre l’os. J’ai du sang dans la bouche. Un dernier effort pour une dernière gorgée je meurs. Adieu je t’aimais.

I hear babies crying, I watch them grow
They’ll learn much more than I’ll never know
And I think to myself what a wonderful world
Yes I think to myself what a wonderful world.
Mar 10 Oct 2006, 20:50 par Evidance sur Histoires d'amour

Mon pote

Mon ami,
Mon grand frère,
Mon poteau,
Tu es là.
Tu ne t’impatientes pas
Quand j’ai le cœur qui bat.
Quand j’ai froid,
Quand j’ai peur...
Ou quand coulent mes pleurs.
Tu me dis :
« Petite sœur
viens vite entre mes bras
Te blottir et laisser
Couler tout contre moi
les pleurs de ,
Qui t’abîment le coeur...

Mon ami,
Mon grand frère,
Tu ne me juges pas.
Tu connais mon histoire,
Tu connais mon combat.
Mes souffrances, elles, ne t’effrayent pas...
Contre ton affection... elles ne font pas le poids...

Mon ami, mon grand frère,
Elles fondent à chaque fois.
Et quand je te parle
Tu écoutes tout de moi ;
Sans complaisance aucune
Mais sans méchanceté
Tu me réponds... ta vérité.

Mon ami, oh, mon frère
Depuis longtemps déjà
On chemine toi et moi,
Comme deux aventuriers.
Souvent loin l’un de l’autre,
Mais toujours rapprochés.
Par le coeur, par la foi,
Par l’amour... qui guide nos pas...
Mon frère, mon ami, je sais que tu es là...
Jeu 28 Sep 2006, 21:06 par dolce vita sur Un monde parfait

Laisser au temps le temps de ...

La blessure cicatrisée, on oublie la .


Proverbe chinois
Sam 09 Sep 2006, 17:46 par Satine sur Citations

Je prends ta main en tremblant

Le vent gifle tes joues
Ton silence me rend folle
Le sel te pique les yeux
Terrible aveu, j’y vois tes adieux

Sur le sable blanc nos ombres
Ta silhouette est plus sombre
Je respire pour toi
Te retenir comme ça
Mais tu m’échappes déjà

Cache-moi ce sourire
Pour moi c’est pire, pour moi c’est pire
Ne me laisse pas les souvenirs
De ta en délire
En vain, en vain
Sans toi demain

Et sur ces draps blancs
Ton corps que j’aimais tant
Je prends ta main en tremblant
Je fais semblant, je fais semblant
Mais j’ai beau conjuguer tous les temps
Reste le présent
Je suis seul maintenant

ouin julia timide aime
Dim 03 Sep 2006, 18:40 par joullia sur Mille choses

J'enferme ton souvenir dans l'encrier des peines

Quand, tu auras terminé ce dernier poème ;
Je l’aurai détruit, ainsi que les mots "Je t’aime".
Que je t’ai tant criés, alors que toi tu jouais un double jeu.
Sans toi, le présent méprise mon avenir.
Les jours, les saisons, n’auront plus le souffle et le souvenir de toi.

De ma passion ardente tu n’as cherché qu’à t’éloigner,
En trahissant le début de l’histoire,
En courant après une autre rose en même temps.
Tous tes mots gravés dans mon coeur le font saigner.
Le duel est inégal. Mais je me relèverai.
Les différences sont des chagrins sans frontière.

Ma main n’a plus la force de tenir la lourde plume de ma peine.
Mes larmes n’ont plus d’encre pour toi ; ma vie se consume de ton amour faux.
Dors dans mon encrier ! Reste mon "eau" de jouvence !
J’enferme à jamais ma dans ton silence.
J’enferme ton souvenir dans l’encrier des peines.
Je le ferme à tout jamais avec un sceau incassable.
A l’effigie de la trahison et l’infidélité des Don Juan.

Par la fourberie de ton âme je meurs de folie.
Ecrivain ivre d’amour, mon soleil se replie sur moi.
Sur ma palette, tes merveilleuses couleurs ont disparu à jamais.
L’amour, cet art abstrait mais si idyllique, je ne l’écrirai plus pour toi.


julia ouin
Mar 29 Août 2006, 00:22 par joullia sur Parler d'amour

Aimer

Aimer,
C’est vibrer intensément et passionnément jusqu’à brûler de raison d’amour,
De par la chaleur et par les vibrations de ou de joie,
C’est acceper de voir sa vie bouleversée pour être gouvernée par son cœur,
Dans le don suprême de son être et l’espérance du bonheur extrême,
C’est tout accepter, tout pardonner, dans l’oubli de soi, par Amour,
Pour nourrir le silence du coeur qui ouvre l’âme et étouffe l’esprit.

T’Aimer,
C’est ce qui, là
Me précipite dans ce silence de mon esprit,
Que lui impose mon coeur frigorifié du froid de la solitude
venu de mon âme que tu ne réchauffes plus .
C’est refouler cette boule qui gonfle, pour creuser un vide en moi,
Un vide qui se remplit de mes tristes et sombres pensées.
C’est faire que le doux vent de l’Amour entretienne la Flamme de la passion,
Que les bourrasques du désespoir s’acharnent à vouloir éteindre.
C’est te dire, que j’entretiens ta douce image avec ferveur.

timide aime timide
Dim 27 Août 2006, 21:23 par joullia sur Parler d'amour

Mon coeur n'est que silence

Seul au fil de la course du temps,
Je te perds lucide à mon corps défendant,
Bras de fer ou fuite en avant,
Je cherche une lune dans ton coeur d’infortune,
Je cours après tes ombres anonymes,
De détours en chemins que tu me dessines,
Au secours, ne me laisse pas sans un signe,
Un message de toi, ne m’abandonnes pas.

« C’est une larme un aveu,
qui reste au bord de mes yeux,
mais mon coeur n’est que silence,
l’amour te tire sa révérence,
et je voudrais loin d’ici
oublier ce jour de pluie. »


Evitons nous les offenses,
Qu’il nous reste l’élégance,
Malgré cette tenace
Qui cisaille mon coeur,
Et le vide qui me menace.
Dans le vent qui se réveille
Un à un s’en vont mes espoirs,
Je sens le froid de l’hiver me traverser,
Et je comprends que l’enfer c’est de ne pas être aimeé (e).

Je vois pas toujours venir,
La mort lente du désir,
Et je tends l’autre joue
Face à deux histoires d’amour.
Je tombe à genoux dans ton regard qui s’en fout
Je progresse en ton territoire ennemi,
Mais quand je te regarde, je baisse ma garde,
J’aurais pu par fierté en te voyant partir,
Dans l’urgence cacher mes défauts,
J’aurais pu en vouloir aux puissances divines
De m’avoir fait connaître ta peau,
Emprunter par méfiance des chemins qu’on devine plus facile
Et je tombe à genoux dans ton regard qui s’en fout
Et les larmes à côté de l’amour ne sont rien du tout.
Je suis forcée de croire
Que j’ai perdu du temps à t’aimer vraiment
Je n’ai pas d’excuse pour une fois
Je m’en prends a moi même, je sais pourquoi je t’aime.

« Je voudrais pourtant te dire
Je garde en moi les belles choses
Et rien ne viendra détruire
Nos nuits jonchées de roses. »


Au fond il me manque aussi autre chose que l’amour,
Un ami (e)
Qui me protégera quand viendront les ennuis,
Qui partagera tout, que je pleure ou je rie,
Qui me rappellera ma mémoire si j’oublie,
Qui sera me faire croire quand je fuis,
Qui lèvera son verre avec moi aux galères,
Qui m’empêchera de devenir vieille et amère,
Qui me fera paraître la route de la vie moins longue,
Enfin quelqu’un qui saurait me comprendre,
Quand tout le monde cherche à m’oublier sauf ce corbeau,
Accorde-moi, Karim, encore un peu de ta lumière...


Apres des textes de Léa, Mathieu, Romano, et Moi
Sam 26 Août 2006, 15:26 par joullia sur L'amour en vrac

Toi ( 5)...

Ce silence

J’m’enferme dans ma bulle, je n’regarde personne dans les couloirs de mon esprit
Il est déjà trop tard, il fait déjà si noir...
On a essayé, réessayé, on est tombé, on s’est relevé comme dans toutes les histoires
D’amour sans moralité à la fin, et même à la fin, on a toujours encore un peu faim,
et c’est là qu’on se fait mal, j’m’enferme dans ma bulle
Sur ma vie j’n’ai aucun contrôle, sur ta vie aucun contrôle
Je glisse sur le monde qui m’entoure, c’est drôle

Dans le mal où je me perds, dans le vide où je me noie
Bien sûr il y a mes guerres mais il y a surtout toi
Dans le noir des nuits trop claires, dans le silence de mes combats
La solitude qui se resserre, des souvenirs qui ne meurent pas

A ce silence, j’aurais préféré la violence
Des cris des pleurs pour moins de
Ton indifférence m’est la pire des souffrances
A ce silence

Si tu pars je ne reste pas
Si t’abandonnes, je baisse les bras
Surtout ne m’en veux pas pour tout ce que je n’suis pas

Mais si t’avances, je viens vers toi
Si tu m’entends, réponds-moi
Sans toi je ne prends pas cette vie construite pour moi

A ce silence, j’aurais préféré la violence
Des cris des pleurs pour moins de
Ton indifférence m’est la pire des souffrances
A ce silence

Comme dans toutes les histoires d’amour sans moralité à la fin...
J’m’enferme dans ma bulle, j’n’regarde personne dans les couloirs de mon esprit
Il est déjà trop tard. il fait déjà si noir...
On a essayé, réessayer, on est tombé, on s’est relevé...
J’m’enferme dans ma bulle...

A ce silence, j’aurais préféré la violence
Des cris des pleurs pour moins de
Ton indifférence m’est la pire des souffrances
A ce silence.


Natasha St Pier

Combien de temps resterais-je seule dans ma bulle
alors qu’il suffirait que tu y rentres pour que l’on soit deux...?

Marie rose
Jeu 24 Août 2006, 14:53 par Satine sur Parler d'amour

Un grain de sable n'est pas seul sur la plage...

On est tous un grain de sable qui se sent seul au monde, noyée dans une mer de sable...
Je sais ce que c’est que d’être persuadée que l’on finira seule...et je sais que te dire de garder espoir est assez inutile.
Trouver les mots pour te réconforter est assez dur, sache-le, mais je veux aussi que tu saches qu’il y forcément quelqu’un quelque part. Forcément...Sinon, pourquoi serais-tu en vie? Pour quoi aurais-tu envie d’être en vie? tant de fois je me le suis demandé, tant de fois j’ai douté et j’ai flanché, mais comme tu peux le voir, je suis encore là.
La et les cicatrices restent, mais j’ai encore envie de voir le soleil se lever et se coucher et je rêve encore du jour où je ne le verrais plus seule.
Je sais que ça peut sonner comme tous ces éloges débiles de "la vie est belle" et où les gens semblent ne pas avoir les mêmes problèmes que toi parce que leur vie semble si facile...mais peut être que la vie est belle, justement...
Mer 23 Août 2006, 23:21 par Lindsey sur Histoires d'amour

N'avez vous jamais aimé à un point inimaginable ?

Vous n’avez qu’une envie :
être avec lui, le regarder, lui parler, l’écouter,
vous adresser tous vos sourires et recevoir les siens en
échange.
Juste parce que c’est lui, juste parce que vous l’aimez, juste pour ça.
Il est comme un rêve, une illusion qui vous poursuit.
Lorsque vous regardez les étoiles s’illuminer dans le ciel,
vous voyez s’inscrire son prénom dans les astres.
Lorsque vous êtes seule, vous avez l’impression
qu’il est là, tout près de vous.
Lorsque vous fermez les yeux, vous imaginez sa présence.
Il vous tient dans ses bras comme pour vous protéger.
Partout où vous allez vous apercevez son reflet et
ce beau sourire qui vous hante vous sourit.
Vous ne pensez qu’à lui, vous ne parlez que de lui,
vous ne vous levez le matin que pour le voir, vous
ne vivez que pour lui.
Vous l’aimez tellement, que parfois, ça vous détruit,
vous étouffe complètement.

On vit dans une dimension totalement étrangère.
Il n’y a plus que son doux prénom, lui qui a un sens pour vous.
Vous avez l’impression qu’à chaque regard,
qu’à chaque parole de lui, qu’à chaque sourire
qu’il vous adresse, votre coeur s’embrase, votre
rythme cardiaque s’accélère, vous avez une bombe
dans le ventre près à exploser au moindre instant,
votre bouche est sèche et votre imagination se
retrouve plongée dans un monde féerique : tout ça
pour lui.
Vous sentez que lorsque vous êtes avec lui plus
rien n’est impossible juste parce qu’il est à vos cotés.
Vous avez le sentiment que tout est facile,
que la vie vous sourit. Avec lui vous voulez
découvrir le monde.
Quand vous le voyez souffrir, vous ressentez sa
mais ça vous fait beaucoup plus mal car sa
souffrance est dans votre coeur qui saigne à blanc.
Lorsqu’il pleure en vous disant qu’il va mourir, vous avez peur.
Vous ne savez pas comment réagir et au fond de vous,
vous trouvez cela débile de vouloir mourir pour une illusion qui
ressemble vaguement à la passion mais qui ne sert
à rien sauf à faire du mal à ceux qu’on aime.
Vous l’aimez tel qu’il est : de ses joues mal rasées à
son regard profond, de ses cheveux en bataille à
son parfum et de sa beauté à chacun de ses
défauts. Vous êtes heureuse avec lui malheureuse
sans lui.

Du jour au lendemain, tout se bouleverse : les
coups de fil moins fréquents, les mots doux plus
absents, sa présence plus superficielle. D’une
seconde à l’autre, tous vos rêves, vos espérances
se brisent tel du cristal sur le sol.
Il écrit déjà la fin du début de votre romance. A
cet instant, vous désirez le détester. Un rien
vous fait penser à lui. Vous basculez entre la vie
et la mort. Vous en êtes consciente enfui en vous
mais vous préférez faire apparaître l’excusable.
Mais en fait ce placebo vous revoit à la
simplicité de la vie : un rire, un chat qui
ronronne, la pluie qui tombe,... Nul ne se
souvient de ces instants. Vous voulez le voir, lui
parler, l’entendre, le toucher mais vous êtes
prisonnière de votre mal être. Pour empirer les
choses, vous vous mettez à sangloter... Il
recommence sa vie sans vous.
Sa brève présence dans votre longue existence a été pour vous votre
premier amour inoubliable.
Et vous recherchez ce premier amour dans un autre homme ...
Mer 23 Août 2006, 22:50 par joullia sur Parler d'amour

Combattre encore et toujours pour ne pas retomber

La intérieure est éphémère.
Les blessures profondes,
Le cœur se serre,
L’estomac se noue.
La faim apaise le mal interne.
Manger gonfle le mal être,
Elle estompe mes angoisses.
Est-ce le mal de vivre, ou plutôt le mal être ?
La blessure physique est vue,
Mais la intérieure est cachée.
Ne plus penser au mal être ;
Mal ! Oui, mais là dedans, dans le cœur.
L’estomac vide, mais la tête lourde.
La nourriture pèse et alourdit
Ce corps que je regarde d’un œil.
Dans le miroir, c’est mon intérieur qui reflète,
Rempli de s enfuies, de chagrins cachés,
De blessures tantôt cicatrisées, tantôt réouvertes.
Lourdeur de solitude et de tristesse.
Mon corps peut paraître plume,
Mais l’intérieur est un lieu où tout se garde.
Parfois les secrets, les souvenirs enfuis ressurgissent.
L’enfant et l’adolescente que j’étais
Ne sont que peines et blessures.
L’adulte que je suis maintenant
S’est construite de ce mal et de beaucoup d’espoir.

Aller au plus profond de moi, c’est la qui revient.
Vivre autour de la haine, de la colère, de la violence, du mensonge….
Combattre encore et toujours pour ne pas retomber.
J’en ai montées des marches ! Mais la chute fait mal.
Se rattraper, s’accrocher à un petit rien
Pour ne plus descendre au fond du gouffre.
C’est un soulagement d’extérioriser ce mal.
C’est difficile de faire semblant pour ne pas blesser.
Paraître bien pour ne pas faire souffrir.
Se cacher, s’enfuir vers d’autres horizons.
Eloigner les pensées néfastes pour se rapprocher de l’espoir.
Ne plus faire mal, cacher ses angoisses
Qui rongent l’esprit et le corps, encore si fragiles.
Paraître forte et ne pas laisser ses idées noires prendre le dessus.
Faire semblant, tricher mais ne pas trahir.
Difficile mais pas impossible.
Reculer pour sûrement,
Avancer vers un futur peut-être plus clair.
La vie est faite de chemins incertains.
Parfois il suffit d’un petit rien,
Pour prendre le mauvais.
Les directions sont multiples,
Etre guidé peut aider.
Ne pas s’enfermer dans cette bulle atroce et sans issue,
Peut paraître impossible à certains moments.
Le destin nous amène vers d’autres horizons.
Une autre porte s’ouvre ! Est-ce la bonne ?
La franchir tant qu’il est encore temps !
Oui, difficile ! Mais pas impossible.
L’espoir est toujours là.
Lun 21 Août 2006, 23:36 par joullia sur Mille choses

L'espoir était si doux

Qui suis-je pour avoir voulu rêver de toi ?
Je ne suis personne et d’une classe différente...
Fait-on de l’or avec un grain de poussière ?
Non, sinon tout le monde serait riche ...
Fait-on jaillir du vide, clarté et lumière ?
Je ne le pense pas ....
L’espoir était si doux mais bien trop beau pour moi

Qui suis-je pour avoir osé penser que nous
Ensemble nous prenions la même route
J’ai rêvé de tes yeux, j’ai oublié sans doute
J’ai rêvé de ton coeur, j’ai oublié sans doute
J’ai rêvé de ton âme, j’ai oublié sans doute
j’ai rêvé de ton corps, j’ai oublié sans doute
La condition sine qua non :
Il faut être deux pour écrire "Nous"

Qui es-tu Prince ?
Pourquoi as-tu posé ton doux regard sur moi ?
Tes yeux qui n’appartiennent qu’à toi
Qui me restent plantés dans le coeur comme un pieu
Tes lèvres si délicates et envoûtantes
Que mon coeur ne m’écoute plus

Je n’ai pas de rancoeur, juste un peu de regret
De n’être rien sinon ce grain de poussière
Que l’on souffle et qui part loin hors de la lumière
Là où tout est sombre de
Ou le néant reigne
Que sonne le glas de mon coeur écartelé
Jeu 17 Août 2006, 23:18 par joullia sur Histoires d'amour

Le paradoxe

Tu es l’ombre et la lumière de mes jours
Tu es les pleurs et le bonheur en mon âme
Tu es le mirage et l’oasis de mon parcours
Tu es le cauchemar et le rêve de ma flamme

Tu es le noir et la couleur de mes mots
Tu es la et la joie de mon sort
Tu es le poison et le baume de mes maux
Tu es le désert et la source de mon corps

Tu es la faiblesse et la force de mon combat
Tu es la folie et la raison de ma vie
Tu es la prison et la liberté de mes pas
Tu es le froid et le feu de mon envie

Tu es le verrou et la clef de mon amour
Tu es le vide et le plein de mes heures
Tu es l’enfer et le paradis tour à tour
Tu es celui que cherche mon cœur
Tu es mon prince du desert
Et je t’aime comme ca
Mer 09 Août 2006, 09:27 par joullia sur L'amour en vrac

Décompte avant le jour J

Quand l’ombre d’un cadran solaire disparaît.
La nuit est la des amours séparés.
Lorsque nos corps n’ont aucun moyen de se voir.
L’âme est là et peut embrasser notre vouloir.

Le soir, je cherche dans ton absence un calmant.
Mon coeur dont l’espoir se meurt si il n’est pas ardent.
L’écho solitaire qui transporte ton prénom,
Que la distance voudrait en affaiblir le son.

J’ai envie des sentiments, que tu as fait naître.
Et prolonger ma vie pour enfin te connaître.
A trente ans, on est plus amoureux qu’à vingt.
Je puiserai en toi un futur azurin.

Le jour est la douceur des passions adultères ;
Pour regagner ensemble nos lieux, faits de mystères.
Les gouttes de joie sont le rayon de tes yeux ;
Elles déversent sur mon coeur un baume précieux.

Lorsque l’on se retrouve, la tristesse s’envole
Pour que nos âmes mutinées enfin se consolent.
Tu m’offres une bouche de fruit gorgée de nectar.
Chair pulpeuse, dont les dieux m’ont cédé leur part.

Dans ton arrogante vénusté, je chancelle.
Et son éclat parfumé d’amour, étincelle.
Je pare de baisers, tes secrets masculins
D’où, jailli le flot nacré, du plaisir divin.

Lorsque, mon sang embrase tes sens et ton corps ;
Et que nos désirs s’enflamment, d’un seul accord.
Nos coeurs sont imprégnés d’amour et de passion.
Dans leurs battements, nos vies deviennent fusion.

Miroir, qui donne vie aux amours interdites!
Reflets des passions, dans celui qui les abrite
Lui seul peut protéger notre image en secret
Et rendre à nos sentiments un éclat diapré.
Dans l’attente de te rencontrer jeudi,
Mon coeur est en émoi et dans le doute que tu viennes pas.

Je suis sur Paris demain dans la soirée,
Pour attendre patiemment dans ma chambre d’hôtel,
Je me louerais mon film fétiche,
Celui où le primate aime l’humaine ....
Et je pleurerais comme à chaque fois,
devant tant d’amour, ce si bel amour .....
celui dont beaucoup recherchent ....
Mar 08 Août 2006, 11:16 par joullia sur L'amour en vrac

L'étoile de mes jours

Quatre heures du matin, je ne dors toujours pas
les étoiles forment des constellations parsemées dans le ciel
resplendissant de mille feux dans la nuit noire
elles éclairent un peu les coeurs tristes.
Pendant ce temps, ma petite étoile dort paisiblement :
il ne le sait pas, mais il fait briller mon coeur solitaire,
l’étoile de mes jours est née un soir de mars
dans la joie et la , il y a 7 ans.
Il se pose déjà tant de questions auxquels
je ne peux répondre.
Il a l’air si malheureux, mais que puis-je lui dire ?
Je ne trouve pas les mots pour lui dire
combien il compte et combien je l’aime,
ce petit bonhomme qui grandit, il saura un jour....
A toi, mon Seb

Daulphin
Sam 05 Août 2006, 08:40 par daulphin sur Mille choses
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Ecrire sur douleur

Ecrire sur douleur Je l'aimais, Mon pote, Laisser au temps le temps de ..., Je prends ta main en tremblant, J'enferme ton souvenir dans l'encrier des peines, Aimer, Mon coeur n'est que silence, Toi ( 5)..., Un grain de sable n'est pas seul sur la plage..., N'avez vous jamais aimé à un point inimaginable ?, Combattre encore et toujours pour ne pas retomber, L'espoir était si doux, Le paradoxe, Décompte avant le jour J, L'étoile de mes jours,
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