Solution pour mon ex

Bonjour a tous


Je suis MELISSA DUMONTIER. Je viens pour témoigner de la compétence d’une personne. Certains pourront croire que je suis venu pour lui faire de la pub oui j’accepte puisqu’il le mérite vraiment d’autant plus qu’il a réussir à réaliser mon vœu le plus cher en moins d’un mois.il y a 2 ans

De cela mon mari avait coupé tout contact avec moi parce qu’il était tombé amoureux d’une autre fille dans son lieu de travail. Après une petite dispute sur ce sujet il a décidé de rompre totalement avec moi. Alors que je l’aimais encore profondément. Je ne pouvais pas supporter cela. Un jour je me baladais sur le net quand je suis tombé par mégarde sur une annonce parlant de retour de l’être aimé. Sans vous mentir des le début je n’avais pas taillé d’importance a cela. Mais j’avais quand même gardé les contacts du monsieur. Tandis que les jours passaient j’avais de plus en plus mal car les amies venaient souvent me dire qu’elles viennent de voire mon ex avec l’autre fille et qu’ils avaient l’air très amoureux. Sans arrière pensé j’ai décidé de contacter le monsieur car comme le disait un proverbe " qui ne risque rien n’a rien" c’est comme cela il m’a demandé nos informations pour une quelconque consultation sans je lui ai fournis tout ce dont il avait besoin. Il ne m’a rien pris. Une semaine après les rituels que le monsieur à faire j’ai reçu un texto de mon ex. Un truc du genre " allo bonjour c’était tout juste un petit bonjour comment vas tu?? Bref quelque chose de ce genre. Je n’en croyais pas mes yeux j’ai expliqué cela au monsieur qui m’a conseiller de ne pas lui répondre que c’est le premier signe. Une semaine plu tard cette fois ci c’est un appel. Je n’ai pas décroché car le monsieur m’en avait défendu selon lui et ses divinités si je lui réponds tout est à reprendre a zéro. J’ai suivi ses conseils. Mais la troisième semaine j’étais dans mon jardin entrain de faire la lecture comme d’habitude quand il est venu. J’ai automatiquement reconnu le son de sa voiture. Il était seul j’ai fais comme si de rien n’était. Il est entré je l’ai bien accueillir et comme d’habitude je suis venu pour te rendre visite. Depuis ce temps il m’envoie des messages sans cesse et essaye de m’appeler et c’est comme ça on a repris peu a peu notre relation. J’aurais appris par la suite il s’est disputer avec l’autre fille et qu’ils ne sont plus ensemble. Aujourd’hui il est encore fou de moi. Alors si je me permets de raconter tout cela c’est pour vous faire croire qu’il existe encore le vrai.

Vous pouvez avoir besoin des services de ce maître pour résoudre vos différents : ali.marabout@live.fr ou alimarabout@live.fr



Je suis heureuse dans ma vie grâce à cet homme



Merci
Dim 19 Mai 2013, 02:16 par dumontier10 sur L'amour en vrac

L'amour ne peut se dire

J’ai eu ce matin une lettre de vous, si tendre, mon amour ; ça m’a fait fort comme tout, tout ce que vous me dites, que je ne suis pas chose dans votre vie ; je le sens bien ; vraiment on ne fait qu’un vous et moi et c’est une force formidable, et quand je le sens comme maintenant je peux envisager absolument n’importe quoi.

Les lettres à Sartre
[ Citation Simone de Beauvoir ]

Au fond du cœur nous ne pouvons être séparés l’un de l’autre, non jamais. Je vous entends encore m’appeler Ma petite, ma vraie femme, sûre qu’aucune amie, aucune femme d’aucun homme ne lui a jamais donné plus d’amour que moi à vous. Il ne faut pas même dire donner, je vous appartiens.

Lettres à Nelson Algren
[ Citation Simone de Beauvoir ]

Dès que j’ai posté une lettre, je me sens si frustrée que je dois en commencer une autre. J’ai toujours l’impression de n’avoir rien dit, sans parce que l’amour ne peut se dire.

Lettres à Nelson Algren
[ Citation Simone de Beauvoir ]
Simone de Beauvoir
Mar 16 Avril 2013, 14:07 par inlove sur La vie à deux

Une leçon de piano ( texte retravaillé)

UNE LEÇON DE PIANO

Pour la première fois , elle allait à son rendez-vous, un cours de piano. Elle imaginait déjà ,un vieux monsieur pour l’accueillir . Le quartier était mal éclairé en cette soirée de début d’hiver, et la nuit tombait trop vite. Elle arriva essoufflée d’avoir monté les trente marches qui menaient à l’appartement de son professeur . Il n’y avait qu’une seule porte sur ce pallier aux peintures défraichies et à l’odeur chargée du passé.
Elle ne pouvait se tromper, elle sonna. Aucune réponse.
En se demandant si elle était à la bonne adresse. Elle jeta de nouveau un coup d’œil sur la porte.
Oui, c’était bien ici, pas de !
Elle entendit un bruit de talons et elle se dit que finalement son professeur devait être une femme.........
La porte s’ouvrit. Une "vieille" dame coiffée d’un chignon blanc et très ridée lui souriait et la fit entrer. Elle la pria de s’assoir dans une salle d’attente qui n’en avait que l’usage car elle ressemblait plus à un salon douillet avec un canapé moelleux de par sa texture et de ses coussins aux couleurs chatoyantes. Elle attendit en jetant un oeil à sa montre. Cette fois-ci elle était en retard..........
La porte s’ouvrit, Quel ne fut pas sa surprise, ce n’était pas une femme. Mais un bel homme et plutôt jeune, de grande taille et d’une beauté glaciale à en donner des frissons, des yeux gris, des
cheveux ébène, pas d’alliance, ce qui lui semblait bon signe même si de nos jours cela ne voulait rien dire.
.Il se présenta, lui serra la main et la fit entrer dans une pièce très claire flanquée d’ un magnifique piano.un bouquet de rose était posé sur un guéridon.
Elle se sentit pleine d’ appréhension et son cœur palpitait.
Elle perdait ses moyens ne se reconnaissant pas. Il lui demanda si elle savait ce qu’était une portée, et si elle savait jouer.
Oui mais seulement avec deux doigts répondit-elle.
Elle revint trois fois par semaine, et s’améliorait très rapidement. Le professeur la félicita de sa progression .
Une grande tendresse, s’était instaurée entre eux, presque de la complicité puis de désirs inavoués et silencieux
Un jour ils firent l’amour sur le piano, puis tant d’autres fois .....
Elle n’est jamais repartie
Mer 27 Mars 2013, 17:52 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

La lettre de romeo

Juliette, ma tendre, ma très chère et adorée
Enfin voyons, comment de toi, de nos souvenirs
Ma mémoire d’une coupable perte pourrait effacer
Les moindres traces et signes que de nous je respire ?
Même si cette longue et forcée entracte à Londres
A ce de douloureux, d’attiser ton vide à m’y morfondre
Dans de tristes et pâles évanescences qui s’effondrent
Un peu, sur chacun des mots choisis pour te répondre
J’exhale à foison les visions à chaque instant de ma vie
De nos longues et belles promenades en ces après-midi,
Ces précieux instants aux soleils où nous nous offrions,
A la lecture rythmée et symétrique de communs horizons.
J’ai d’une rare portée, dans les moindres de mes pensées
Les grâces sibyllines des ciels cléments qui nous drapaient,
Les clairvoyances transparentes des eaux où tu te baignais
Emprunts des reflets bleutés sur ta peau nymphée de déesse.
Je veille les plus petites gouttes de nos rires feutrés d’ivresse
Des parfums inhalés jusqu’à tard dans le lent déclin du jour.
Ne pas enfin que je renferme en moi tes doux et tendres
Gémissement accordé de plaisir que parfois je crois entendre
Ici, dans ce lieu de solitude, où tout de torture me brûle de toi.

JIME
Mar 05 Mars 2013, 16:14 par Jime sur L'amour en vrac

Amour au clair de lune.

J’étais partie pour une croisière ; destination : L’ÉGYPTE
Ce soir-là était une soirée spéciale pour nous souhaiter la bienvenue. La musique, les gens, l’excitation du voyage, cela faisait beaucoup de bruit et d’effervescence. L’atmosphère, l’agitation, la fatigue me décidèrent à quitter la salle rapidement.
Accoudée à la balustrade du bateau, j’eus droit à un spectacle naturel de toute beauté. Au pittoresque paysage vanté par un chant des cigales s’était jointe une agréable brise légère sur fond de magnifique clair de lune. L’astre nocturne resplendissait dans sa plénitude juste entachée par un nuage à forme de loup. Pourquoi un loup ? Pourquoi pas après tout. Mon imagination cavalait sans sur les ailes du souvenir d’une ancienne lecture. J’en étais à fouiller ma mémoire lorsque, soudain, surgit à côté de moi un homme. L’individu, d’une carrure impressionnante, aux cheveux d’ébène et au regard de braise, tenait dans ses mains deux coupes à champagne. Il m’en tendit une sans dire un mot.
Puis, dans la foulée, comme s’il continuait une conversation brièvement interrompue, il me raconta une très belle histoire. J’étais à la fois intriguée par sa présence, fascinée par sa prestance et hypnotisée par sa voix douce et chaude...
C’est tout ce dont je me souviens et la suite me reste un mystère car tout ce que je sais c’est que je me retrouvai confortablement installée dans une cabine sur un moelleux canapé. Dans la pièce il n’y avait personne, et je commençais à me sentir mal à l’aise. Quelque chose, ou quelqu’un, entra dans la chambre. Je ne distinguais pas bien dans cette obscurité, mais je sentais nettement une présence. Un animal vint se coucher à mes pieds. J’aurais été incapable de dire à quelle race il appartenait. Un frisson me parcouru l’échine en me rendant compte de la précarité de ma situation.
J’en étais à envisager les différentes solutions pour me sortir de ce pétrin lorsqu’une porte s’ouvrit et qu’un homme entra. Le même individu que toute à l’heure ! Celui-là même qui m’avait tendu une coupe de champagne et à qui je devais, probablement, de me trouver dans cette salle avec un énorme chien-loup à mes pieds. Indifférent à mon angoisse, ou était-ce pour me mettre encore plus mal à l’aise, il me parla de son animal et enchaîna nonchalamment sur toutes ces histoires de transformations qui ont lieu, paraît-il, lors de la pleine lune. Mi-effrayée, mi-perplexe, je restais néanmoins sceptique sur son argumentation n’ayant jamais vraiment cru à ces histoires. J’avais, bien sûr comme la plupart, lu des romans de fiction sur le phénomène mais je n’en étais pas vraiment convaincue.
Nous en étions à débattre de la possible réalité de cette singularité lorsque son chien-loup se rappela brusquement à mon esprit en se levant subitement et en disparaissant par la porte de derrière.

Soudain plus détendue, je lui demandai comment j’étais arrivée là et ce qu’il voulait de moi. Sans un mot, il mit sa main sur la mienne, l’air calme et serein, et je me sentis aussitôt en confiance. Je savourais ce moment de bienheureuse quiétude lorsqu’un autre homme fit irruption par la même porte que le loup avait empruntée. Je remarquai à l’instant où mes yeux se posèrent sur lui l’étonnante ressemblance avec le gentleman qui me tenait la main. Il devait s’agir, à coup sûr, de frères jumeaux ! Sans quitter ma main et me fixant tendrement, il me déclara sa flamme. Puis, il me raconta son histoire. Déconcertée, je ne savais plus où j’en étais. Je flottais en pleine fantasmagorie ! Certes, il me plaisait, et j’étais très attirée par lui. Son physique, sa prestance faisaient que je le désirais, mais étais-ce de l’amour ou juste une attirance animale ? Il s’approcha et posa délicatement ses lèvres sur les miennes. Son baiser fut si léger que je crus l’avoir rêvé. Devant mon consentement, il recommença. Mais cette fois il était plein de fougue et d’intense passion. Mon cœur se mit à battre à grands coup de tambour...

La pleine lune se dévoila soudainement, et il empoigna mon visage de ses mains continuant de me dévorer de baisers. Bien malgré moi, j’avais cette peur au ventre qu’il ne morde mon cou. C’était fou car je l’aimais mais ne voulais pas devenir comme lui. Mes inquiétudes étaient infondées car rien de ce que je redoutais ne se passa. J’étais bel et bien amoureuse et je ne désirais plus le quitter. Mon avenir était dorénavant avec lui.
Dim 23 Déc 2012, 15:04 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Une belle soirée

Elle avait mis l’éphémère d’un chemisier de soie
Transparent, laissant voir une partie de choix
Deux délicats rebonds dans un écrin de dentelles
Qui vinrent d’emblée toquer au fond de mes prunelles.
Cette soirée m’ennuyait, je pensais m’en aller.
Mais son apparition me poussa à rester.
Je ne la lâchais plus, l’observant en détails
Cherchant à chaque endroit où se trouvait la faille
Mais tout était parfait à mon œil tout conquis
Qui la voyait déjà tout au fond de mon lit.
Elle s’aperçu bien vite des regards insistants
Que je tentais discrets mais, maladroitement.
A présent c’était elle qui avait pris la main
Qui me peignait en proie dont elle ferait festin.
J’avais le dos tourné quand j’entendis une voix
Me lancer un «bonsoir, moi c’est Isabella »
Je me retournais donc, comment faire autrement,
Il me fallait faire face à l’objet du tourment.
Deux yeux verts bien plantés hypnotisèrent les miens
« Ne s’est-on déjà vus ? Je ne me souviens pas bien »
« Est-ce qu’on se fait la bise ou se serre-t-on la main ? »
D’une apparente contenance je me fis en galant
« Bonsoir, moi c’est Jime votre prince charmant
Voulez que pour vous je m’enquisse d’un verre
Ou bien préférez-vous que nous sortions prendre l’air ? »
« Quelques bulles volontiers avant d’aller dehors
Car rester enfermés, nous aurions vraiment tort »
Je lui servis sa coupe qu’elle but gracieusement
A la fin de laquelle elle me dit posément
« Je connais un endroit où nous serons tranquilles »
Tout en me dévisageant dans des grands battements de cils.
Nous filâmes à l’anglaise comme si nous faisons le mur
Voilà qui fleurait bon la jolie aventure.
A quelques pas de là elle m’amena dans un square
Pas une âme dans le lieu, il était bien trop tard
La lumière de la lune nous permettait d’y voir
Juste ce qu’il fallait pour que l’on ne s’égare.
Elle s’arrêta d’elle-même à l’endroit de son choix
« C’est là que j’aimerais que tu t’occupes de moi ».
Sa petite jupe zippée sauta en un éclair
Suivi de sa culotte qui la fit fesses à l’air.
S’adossant à un arbre, elle entrouvrit ses jambes,
Tout ça eut pour effet de me mettre la flambe,
Je m’accroupis céans devant sa cicatrice
Afin de quelques langues en gouter le délice
L’affaire la régalait et elle se trémoussait
M’enjoignant par ses mains de ne pas m’arrêter,
Puis se mit à gémir en réclamant mon pieu
S’allongeant sur le sol pour un confort de mieux
« Ah ! J’ai le trou en feu, je veux que tu m’embroche,
Viens vider dans ma niche tes 2 grosses sacoches ».
Nous haletâmes au vent rythmés par mes baloches
Qui dans son entrecuisse jouaient de la ricoche
Jusqu’à ce que portés dans l’extase jouissance
Je la sentis bouillir au jet de ma semence.
Le forfait fort fait taire aussi ne pipa mot
Restant dans son voyage ses ongles dans mon dos.
Reprenant poil de bête elle dit l’envie d’un verre
Nous retournâmes alors à la maison de Pierre
D’où personne n’avait vu notre tendre échappée
Pas de me dis-je c’est une belle soirée.
Ven 16 Nov 2012, 16:34 par Jime sur Les liaisons sulfureuses

La colombe ou la liberté, en destinée

L’amour en vrac? c’est le mot clé de ce texte, l’amour, notre amour est en vrac.
On vit dans un monde de putes, je suis bien d’accord avec ce concept.
Et car on vit dans un monde de putes, l’argent régit le cœur de plus vils d’entre nous.
Pauvre riche, l’argent nous a séparé.
c’est ce qui m’a fait pleurer.
je n’ai pas pleuré de te perdre ou de déception, ça j’en ai l’habitude et je ne pleure plus pour personne car je me suis fortifiée.
Ce fut une obligation dans mon cursus, et mon parcours me l’a permis.
J’ai donc un cœur tendre, sensible, ouvert, tout le temps amoureux, mais désormais bien accroché.
J’ai été programmée pour aimer, programmée pour ne plus sombrer.
Je ne ferais aucune polémique ni aucun débat sur le sujet, ni sur nous deux.
Si je t’écris ce soir je ne sais pas vraiment pourquoi ni ce que j’en attends, ou si je sais, juste me soulager de ces douleurs qui nous ont gagnées.
des malentendus, des discordes, tout ce qui tue l’amour.
Tout ce qui a tué mes sentiments.
Maintenant la haine a remplacé mon amour pour toi, et ce n’est plus de l’amour mais du mépris, de la colère, de la rancune aussi.
Me venger n’est pas au programme, mais combien tu vas payer, ça je sais que tu vas le regretter, tandis que je n’aurais aucun regret.
Un jour tu te diras "ah oui elle avait raison, je réagis trop tard et ne comprends que maintenant, et je regrette: elle me manque etc."
et tu ne seras pas le premier, car dans le genre talent précurseur, j’ai le premier prix et j’ai de l’avance sur toi.
je sais avant toi, ce qui advient, sans ne savoir l’avenir pour autant.
quand je te lis, je n’y comprends rien, ton style est dépareillé, tes mots sont dé-variés, ton cœur avarié...
tu parles d’amour comme on parle du malheur et ça me donne la nausée avant même d’avoir goûté au plat...
tu pourras me rendre tout l’argent que tu me dois ça n’achètera jamais l’effacement de ma peine.
de la peine oui que du matériel nous sépare mais pas étonnant quand je vois que tu me prends pour ton objet.
moi je n’ai qu’un objet c’est les droits de l’homme, les droits de la femme, le droit des enfants, le droit des victimes, et le droit des malades à la dignité.
je me rassemble à quelques bénévoles pour venir en aide à des pauvres gens que cette société a voulu réduire à néant et au silence des plus humiliants.
Humiliation oui, quand au silence se réduit la peur, et quant à la peur se substitue l’angoisse aux tripes.
Trop de salopes courent les rues, font les trottoirs à la recherche du malheur perdu.
Stérile est ce désir suspendu au fil des désillusions.
Puérile est le caprice de l’enfant sous couvert de souffrance donne l’illusion à l’adulte devenu grand qu’il existe.
Je déteste ce que tu fais de moi: je t’insulte à tout va, je t’en veux ou pas, plus ou moins, peu importe il est trop tard pour discuter.
Raccrocher au mieux, parler à un répondeur, pour se déverser des ses non-dits.
Quelle arme brise l’indifférence?
à l’indifférence répondre par l’indifférence et surtout ne jamais verser une larme.
si je pleure ce sera pour la juste cause, pour la noble cause, pour ce monde pourri, qui donne le dégoût, même les rats n’aiment plus cette vie.
avant on parlait d’avenir, pour cette terre, ce jour on ne parle plus que de la sauver...
notre planète, ô terre-mère, pardonne les humains de leur débilité.
pardonne l’humanité d’être aussi stupide que la stupidité.
pardonne nous d’être si petits, si fragiles, si insolents et pour les pires si ingrats.
pardonne nous, car nous sommes foutus.
nous ne sommes plus de ce monde, nous errons, nous traversons notre temps, nous tuons le temps, nous bouffons la vie, nous sombrons...lentement dans ce noir...
dans cette guerre qui nous assaillit, dans la haine, non dans l’erreur mais dans la faute.
la faute de ne plus être solidaires, la faute aux égoïstes, à l’égocentrisme, qui laisse l’autre crever pour ne pas l’aider.
volontairement, certains nuisent à autrui, juste par méchanceté gratuite, et ça, c’est encore pire que la malhonnêteté.
C’est lâche et sournois.
voilà tout ce que tu m’inspires, du noir, et du noir, et encore du noir.
un peu de rouge mais juste pour le sang.
la sang du christ, le sang de ces enfants assassinés au nom d’une religion, le sang dans ton assiette, quand ta viande est saignante...
le sang, voilà ta seule couleur.

Les larmes elles n’ont pas de couleur, elles sont transparentes.
Elles sont translucides, on y voit à travers.
On y voit quoi, du cinéma ou ce qu’on a dans les veines.
Pleure un bon coup, une bonne fois pour toutes, une bonne dépression et après ça ira mieux, crois moi tu ne pleureras plus pour rien.
ah oui, pourquoi pleurais-tu déjà?
car selon toi je te devais quelque chose?
ah bon depuis quand l’amour se doit?
on peut devoir de l’argent mais devoir de l’amour, j’ai jamais vu ça.
à part dans un mariage ou à la limite dans un couple et encore, l’amour n’est pas un devoir mais un état incontrôlable et jamais acquis oui je sais tu n’aimes pas quand je dis ça mais c’est vrai.
oui je sais tu n’aimes pas la vérité.
alors tu veux que je t’en balance un peu de réalité? histoire de réveiller tes neurones qui sont fatiguées mais tiennent des nerfs?
la réalité c’est que j’étais en train de tomber amoureuse de toi, je t’ai aimé, puis après ça me passait un peu tel un coup d’amour éphémère car cela ne marchait pas.
Puis tu revenais, donc à nouveau j’espérais.
à chaque fois je t’aimais un peu plus, je te découvrais, et tu me surprenais.
tu étais comme j’attendais, tu faisais ce que je voulais, enfin à peu près car comme je viens de le souligner du début de notre rencontre à la fin il y a eu des hauts et des bas.
et ce n’est pas parce que je me suis libérée que deux mois après non, c’est car, cela n’allait pas.
tu ne faisais pas ce que je souhaitais, alors je me dispersais j’allais voir ailleurs sans vraiment aller voir ailleurs, mais comprends que mon ressenti partait dans tous les sens.
j’étais perdue et déstabilisée et tu sais pourquoi?
parce que tu n’étais pas là près de moi.
tu étais là, tu me montrais indirectement ton attention et intérêt mais pas vraiment.
tu attendais tout de moi, que je fasse tout, tu me laissais tout te donner, sans lâcher ne serait-ce qu’un aveu.
Tu ne me disais pas que tu m’aimais, tu ne me montrais pas tes sentiments et je souffrais.
tu me laissais seule, le soir, la nuit, le jour, aux repas.
tu me laissais tout faire toute seule, faisant mine de me soutenir mais me laissant bien galérer.
tu te foutais de si j’avais à manger, si j’arrivais à manger, tu te foutais de moi.
tu ne te rendais pas compte de mon mal-être avec toi, du malaise, et du manquement.
je n’étais pas heureuse, et dans la durée.
tu voulais limite que je dorme par terre, tu te moquais que je dorme dans un lit ou dans un canapé comme une pauvre fille.
tu te foutais de m’envoyer au bagne, de me rabaisser car tu te sens toi même dans l’infériorité intellectuelle et que tu peines à comprendre mes collègues et moi.
tu voulais que je supporte tes enfants alors que déjà toi je ne te supporte pas.
je t’ai dit de rester avec tes gosses, et ce n’est pas méchant, mais je ne me vois pas avec tes gosses et toi vu les conflits entre nous deux.
déjà qu’à deux on se dispute alors former une famille harmonieuse est carrément impossible.
il n’y a aucune crédibilité à notre union et pourtant si je t’écris là encore c’est bien que j’étais sincère et que je t’aimais
car pourquoi écrire autant à quelqu’un dont on se fiche?
à ce point, tous ces mots là, ils veulent bien dire quelque chose même si ce n’est pas la quantité qui signifie tout?
pourquoi autant, de choses à te dire et toujours rien à te dire.
car te dire c’est parler à un mur, et ne rien dire, c’est impossible après tout ce qui s’est passé
mes potes me disent de ne pas me prendre la tête, mais c’est dur, de ne pas se prendre la tête, avec tout ce que tu me fais subir
tu m’as martyrisé et je le maintiens encore devant témoins.
tu voudrais que j’oublie que je pardonne et te laisse une seconde chance
que je te dise que tu es prêt.
je sais que ton père t’a manqué enfant et que tu as eu des remontées de souvenirs à ce sujet quant on s’est connus mais ce n’est pas une excuse à tes mauvais gestes à mon égard
le pardon n’a pas de prix, le pardon n’a pas de prix
pour te pardonner il me faudrait des milliers de mots doux réparateurs dont tu es bien incapable
tu ne comprends même pas mon rejet
tu crois que je me suis foutue de toi, que j’ai juste voulu profiter ou du moins me moquer de toi sans rien partager de réciproque alors que c’est totalement faux et c’est pourquoi je te dis que tu te trompes
j’étais vraiment prête à m’investir et à construire
à aller jusqu’au bout des choses avec toi
j’avais envie de toi
j’étais dans mon lit allongée vulnérable à tes formes, à tes lèvres et à tes mains
j’étais sous ton emprise et je t’attendais
j’étais heureuse de t’avoir trouvé
je te pensais mature, et avenant, attentionné, sensible, gentils...
je te pensais quelqu’un de bien.
je n’attendais qu’une chose que tu me rejoignes que je te donne la clé, de chez moi, ou bien que tu me la demandes donnée par avance
je n’attendais qu’une chose, que tu viennes, que tu me prennes dans tes bras
que tu me parles, avec ton corps si ta voix avait un bug
avec tes lèvres pour me dire je t’aime
je voulais que tu viennes là me rassurer, me sentir en sécurité contre toi quand je m’endors
je voulais me mettre en boule sous nos draps et ne plus jamais te quitter
je voulais faire un monde autour de toi, telle une protection, un bonheur entretenu, je me voulais parfaite pour toi, je voulais tout faire et tout le temps pour toi
je me levais le matin j’allais travailler pour toi
je voulais gagner beaucoup d’argent et toujours plus pour que tu sois heureuse car même si l’argent ne fait pas le bonheur je voulais pas que tu te soucies pour tes enfants et les nôtres ( j’en voulais avec toi ) de l’aspect financier
je voulais que si l’on ne travaille pas pour la gloire, qu’on travaille pour être riches, et la gloire viendra avec ou inversement
je voulais te couvrir d’or, et surtout d’amour, pour ne jamais que tu pleures
j’ai sans voulu trop te gâter mais je ne peux m’en vouloir si tu en as fait un caprice
je voulais que tu sois fier de moi, que nos enfants soient fiers de leurs parents, de leurs métiers, car comment me sentir une bonne mère si mes enfants ne sont pas fiers de moi?
je ne voulais pas d’un père ou d’une mère ni pauvres ni malheureux
je voulais le bonheur, tout simplement apprendre à s’aimer au fil du temps un peu plus chaque jour
une vie simple, sans préjugés, sans jugements, sans jalousies, sans envies déplacées...
et au lieu de ça la vulgarité a remplacé la douceur, et le langage soutenu
on n’a plus que le mot pute à la bouche quant on a les boules
on sent la violence nous envahir et on a envie de tout casser
de prendre un objet et de le briser
et ça, c’est bien le signe de la fin d’une relation selon moi
quand on a envie de prendre un objet et de l’exploser
puis qu’on se dit pour se rassurer jamais je ne te toucherai toi.
certes jamais je ne te toucherai mais c’est pas l’envie qui m’a manqué donc je préfère tout arrêter oui
je ne suis pas de celle qui reste dans ces conditions.
tu me rends mauvaise, mais vraiment quoi et encore je me retiens et heureusement que d’une part ça ne me fait pas ça sans causalité, d’autre part je sais que je ne suis pas comme ça quand je suis amoureuse
je ne suis plus amoureuse par malheur
je ressens encore des restes
des restes néfastes
une pilule mal digérée...
je ne me sens pas en sécurité avec toi, ni dans une relation avec toi.
tu me fais peur car tu as peur et c’est contagieux la peur.
tu as peur donc j’ai peur.
( face à toi pas les autres c’est pour ça que je vais voir ailleurs enfin que j’aimerais aller voir ailleurs car je ne cherche pas non plus )
j’aurais pu choisir n’importe qui pour te faire mourir de jalousie et je ne l’ai pas fait mais la maladie s’en est chargée et t’as fait mourir de jalousie sans que j’ai besoin d’agir
je pourrais me venger sur plein de points et facilement mais ce n’est pas mes méthodes, j’ai des techniques bien plus au point; je veux juste que justice soit faite, et surtout la paix, que tu me fiches la paix
je ne sais même pas pourquoi on se sépare ni pourquoi tu t’es énervé ainsi quand c’est parti en live entre nous, en premier lieu, car depuis je suis énervée aussi dans une certaine mesure que je tempère beaucoup malgré tout, car je sais que malgré ma colère à toute épreuve et mes forces, je suis plus calme que toi
je suis une fausse calme et toi un faux nerveux
tu t’énerves là mais c’est du cinéma ça aussi comme tes larmes.
c’est pas de la colère mais de l’hystérie
et pas de l’hystérie de conversion et l’hystérie tout court.
c’est pourquoi je n’ai plus aucune compassion envers toi
tu ne souffres pas, tu n’es pas malade physiquement, tu es juste pervers et malade sans oui, mais pas d’une maladie qui fait souffrir
tu es bien comme ça dans ta vie, tu te relèves aussi vite que tu tombes car tu voles bien bas...
la voilà la vérité!
je deviendrais cynique si je continue trop à dire ce que je pense de toi et sans vouloir te vexer encore une fois je ne dis que ce que je pense en bien comme en mal
toi tu me crois quand je dis du mal mais pas quand je dis du bien.
c’est ça qui est fou.
non?
moi je voulais sortir avec toi, voilà faut être clair, enfin je ne disais pas non car je ne savais pas clairement si un partage était possible tu sais maintenant que ce qui compte n’est pas le désir mais le partage donc l’amour, et que l’amour sans partage n’en est pas, enfin j’espère qu’au moins tu as compris ça.
si je t’ai appris au moins une chose, j’en suis ravie.
voilà je t’ai écrit un roman qui ne changera rien à notre sort désespéré;
je voulais sortir avec toi et au dernier moment tu m’as dégagé mais tu prétends que tu avais une bonne raison ou que c’est moi qui me suis défilée ou je ne sais pas quoi
je ne t’ai jamais dit que tu étais qu’un ami pour moi, jamais, ça aussi tu l’as inventé
j’ai peut être employé ce terme une fois à ton égard car je ne pouvais pas te dire mieux que ça sur ta ligne professionnelle comme ça.
je voulais te dire mon amour en face et en tête à tête donc seule à seul.
je ne voulais pas de tous ces gens dont tu nous entourais
je ne comprenais pas pourquoi tu avais besoin de parler de moi à tout le monde alors que je suis la première et seule concernée
et tout le monde sait mieux que moi ce que tu ressens pour moi car à moi tu ne dis jamais rien
tu es ce silence qui m’exaspère, pas celui des églises, pas celui des églises...
tu ne dis rien ou que de la merde, tu ne fais rien ou que de la merde, je ne sais même plus quand tu as fait un truc bien pour moi, ça doit faire si longtemps.
j’ai mal de voir à quel point je ne te comprends pas, de a à z, et sans parler de normal, je ne trouve pas ça bien
je sais pas tu as cru que je voulais aller voir quelqu’un d’autre alors que je n’ai eu personne d’autre depuis toute cette histoire
je ne sais pas ce que tu croyais
que je pensais qu’à mon travail, mais il me faut bien travailler pour te satisfaire, voudrais tu d’une femme sans profession?
c’est ça pour mère de tes enfants que tu veux? ou tu veux que nos enfants soient fiers de moi et de mon travail?
c’est pas pour moi et t’oublier que je faisais tout ça c’était pour nous et notre avenir
pour que notre couple soit stable comme nos emplois
je ne voulais pas faire passer le travail avant ni le reste avant mais tout passait comme priorités pour moi
car si je suis mal dans mon travail comment je pourrais être bien avec toi ou dans ma vie?
c’est mon épanouissement.
je voulais travailler avec toi en couple en plus donc bon je pense justement que je sacrifiais une partie de mon travail pour toi et pour tout partager et travailler avec toi
qui a fait des efforts et sacrifices pour me rapprocher de toi
qui a renoncé à une partie presque majeure de son emploi du temps
qui s’est rendue libre et sans jamais te faire sentir que tu étais de trop dans ma vie
qui a fait une place pour toi à mes côtés
qui bordel qui?
je ne trouve plus les mots non avec toi, et je n’y capte rien et vu que tu ne t’expliques cela restera un malentendu dans ce bas monde où l’on n’a plus de facilités à détruire qu’à construire...
c’est ce qui est triste, je suis en vrac, comme notre amour, tout part en vrille, ça part en couille, mes textes donnent la gerbe car c’est la merde....
comment te dire hein que toi sans moi ça veut dire quoi?
putain pourquoi on complique toujours tout dans cette putain de vie de merde, hein pourquoi?
ce serait si simple de se boire un petit café, de se dire ce qu’on pense et de se réconcilier, même si l’on doit en venir aux faits et donc soit se mettre ensemble soit oublier cette idée.
je n’arrive plus à aimer, enfin, je n’arrive plus à t’aimer
tu dis que tu m’aimes mais tu me maltraites alors je me dis que ta vision n’est pas la mienne
que nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes
un jour d’ailleurs le jour où tout s’est effondré, tu m’as dit nous n’avons pas les mêmes attentes et je n’ai pas compris pourquoi
maintenant je me dis que tu pensais que je ne voulais pas de toi
et je ne sais pas pourquoi tu pensais ça
ensuite concernant la fidélité, il y a bien longtemps que je suis fidèle, et ça aussi j’ai appris à gérer une situation sans tomber dans ce panneau, dans lequel on peut facilement s’adonner quant on n’a pas eu le bon coach à un moment dans sa vie.
c’est pour ça que je suis célibataire, entre autres, car je ne me vois pas encore fidèle à quelqu’un alors que je n’ai personne forcément comment pourrais-je être fidèle célibataire?
je ne trompe personne forcément car je n’ai personne
je suis seule et par choix, j’ai quitté mon conjoint car ça n’allait plus et je n’ai aucun regret
vaut mieux être seule que mal accompagnée, je dis non merci à la banalité
je dis non merci aux mensonges
je dis non merci aux enfers, et aux cauchemars, je dis non merci à tout ça
alors je suis seule oui, seule pour être libre de m’ouvrir enfin à la bonne personne un jour ou l’autre
demain, ou un peu plus loin, devant, l’horizon n’est pas tracé, l’horizon nous attend vierge et disposé à nous combler
je suis amnésique du futur, car je ne me souviendrai que du bon, que de celui que je garderai pour toujours.
ce ne fut pas toi, dommage, j’aurais bien aimé ne pas me tromper, ne pas nous tromper, ne pas se tromper, en ce sens là oui je te l’accorde nous nous sommes bien trompés.
nous avons cru changer le monde, nous avons cru trouver en l’autre ce qu’on cherchait, et en revanche nous avons souffert...
si dieu existait, il ne laisserait pas ça se passer, ou bien alors il existe et forme le destin.
tu n’es donc peut être pas destiné.
la liberté, je la concède contre un mari,

je marie ma liberté à mon futur mari.
que j’aime par avance forcément.
comment pourrais-je ne pas l’aimer?
on ne se marie pas pour se marier, enfin pas de nos jours, et pas lorsqu’on est normalement constitué
on se marie par amour, par engagement, car on pense avoir trouvé la bonne personne, et surtout car on se sent prêt
voilà la vérité
je n’ai pas d’enfants et que dieu m’en préserve tant que l’amour ne sera pas au rendez-vous et tant que la haine avortera mes enfants.
Ven 20 Juil 2012, 23:53 par inlove sur L'amour en vrac

Qui veut la peau d'agatha christie ?

Je viens une dernière fois rendre grâce à ce site pour m’avoir permis plus ou moins régulièrement toutes ces années de rêver et de créer du beau (au moins l’ai-je essayé bien humblement) tout en me régalant d’écriture et de relecture.

Dois-je citer toutes les oeuvres qui ont nourri mes textes bien que ces derniers en soient indignes ? Je risque fort de me montrer ingrate et d’en oublier parmi les plus importants : "Les confessions d’un enfant du siècle" d’Alfred de Musset, "La promesse de L’ange" de Frédéric Lenoir qui relate les amours tragiques entre un homme consacré et une guérisseuse (la structure romanesque est merveilleuse), sans oublier le "Manifeste pour une renaissance" : parmi les ouvrages de Bernard Besret qui m’ont été donnés de lire, c’est ce dernier qui m’a sans le plus marquée (de par sa proximité avec mon propre cheminement existentiel sans ).

Je ne viendrai plus pour plusieurs raisons, ces écrits qui n’avaient pour but que de me récréer tout en me tenant lieu parfois d’exutoire ont été profanés un peu comme ces tombes par des personnes malveillantes et qui pour couvrir leurs frasques cherchent dans l’écriture les preuves d’une culpabilité de l’auteur qu’il savent chimériques... C’est un procédé fort astucieux que de vouloir déplacer le centre de gravité d’une affaire : mettre sous le feu des projecteurs non plus l’assassin mais le bouc émissaire. C’est courant, Combien de violeurs protestent de leur innocence en montrant du doigt leurs victimes : ces viles aguicheuses... A qui profite le crime ?! Ces honnêtes hommes (ou femmes) qui au demeurant ont parfois pignon sur rue, ne manqueraient pas, tout couverts du sang de leur dernier forfait, de pointer le même index accusateur : regardez, c’est Agatha Christie, coupable de crime avec préméditation, elle a même couché ses (nombreux) aveux par écrit. Ce faisant, ils ajoutent à leur scélératesse, la calomnie...

La seconde raison, et bien ! Il s’agissait pour moi de venir sublimer un célibat imposé par un divorce qui perdura durant dix longues années de solitude (encore un ouvrage merveilleux : cien anos de soledad de Gabriel Garcia Marquez)...

Le temps est un sérum de vérité, il renforce et grandit l’âme de ceux qui ont le coeur droit - dans l’épreuve - et montre la vraie nature de qui est vil. S’il m’est arrivé de m’indigner, de pleurer voire de tempêter devant l’aveuglement des hommes et des femmes qui portent la charge de rendre la justice, je n’ai jamais trahi la rectitude qui est ma marque de fabrique et si j’ai le verbe haut, j’ai le coeur droit (certains ne se sont donnés que la peine de naître et de naître nantis cela leur tient lieu d’honneur et de probité. ceux-là ne sont pas mes cousins).

Une fois de plus, je ne peux que rendre hommage à Gisèle Halimi que j’ai eu la grâce de rencontrer et qui me confiait lors d’une interview (à l’occasion de la sortie de son livre "L’étrange Monsieur K") combien il est difficile de défendre un innocent. Ce dernier est de fait indéfendable, il n’a que lui, que la vérité et cette dernière ne porte pas un label spécial qui la distingue des contrefaçons. Il crie, il pleure, il gronde, il a peur et tout cela indispose. Prenez un coupable : il dispose de tout une batterie : mensonge, abus de pouvoir, manipulation, faux et usage de faux, il sourit, il affiche un calme olympien et sourit d’autant mieux qu’il sait ses mauvais procédés couronnés de succès.

Mais quelle que soit l’issue des procès et que l’on condamne ou pas Agatha ou K, mes frères, pour les crimes qu’ils n’ont pas commis, aucune erreur judiciaire ne changera la nature réelle de l’homme, celui qui est bon et droit ne peut être avili. Celui qui juge et qui se trompe peut en son âme et conscience en éprouver des regrets et peut-être un tourment secret : ne me suis-je pas trompé, mon intuition était-elle bonne, n’étais-je pas sous influence ? Quelle charge faisons-nous porter sur des épaules humaines ! Mais qu’ils se rassurent, l’homme coupable porte en lui le germe de sa condamnation et lui se connaît intimement, il n’est pas dupe de sa noirceur. Son propre jugement n’en sera que plus éclatant.

Il ne me reste plus qu’à tirer ma révérence d’un hommage appuyé à l’administrateur du site, mon bien cher et respecté Petit Prince pour sa confiance et sa bienveillance durant ces longues années. Un clin d’oeil à vous chères âmes tendres que j’ai eu la joie de lire et de relire, avec qui, parfois, les fils fragiles de l’amitié épistolaire se sont tissés.

Je vous souhaite de belles et tendres heures d’écriture avec la pulsation de vos coeurs à la pointe de vos plumes.

Bien scripturalement vôtre,

Dolce Vita
Mer 20 Juin 2012, 15:13 par dolce vita sur L'amour en vrac

Le cercle des poètes

Comme chaque année, Oasis organisait la traditionnelle rencontre de ses membres. Prolonger les beaux et bons moments passés sur le site, les amitiés nouées et les débuts d’idylles. Et partager tous ces mots qui formaient de si belles compositions. Des bouquets de mots aurait dit Douceur3. Une trentaine de poètes avaient répondu à l’appel, record historique, pas évident de rassembler en un lieu des personnes si dispersées.

Cette année la fête s’annonçait unique, le lieu choisit étant un vieux manoir style anglais, perdu dans la campagne et évocateur du plus pur romantisme. Et comme chaque fois, les règles de la rencontre lui donnaient un caractère de mystère tout à fait passionnant. Un thème, l’époque Victorienne anglaise pour les costumes et l’ambiance, et comme d’habitude, un souci de conserver l’anonymat de chacun pour garder les conditions de ces rencontres virtuelles sur le net. Donc pas de signes distinctifs, et port du masque obligatoire en plus du costume adéquat. Bien sûr certains se connaissaient déjà et pouvaient se reconnaître facilement, mais chacun jouait le jeu...

Seule indication, la liste des invités était fournie, pour augmenter l’envie de découvrir nos amis. Pour moi c’était la première fois, et j’avais hâte de vivre de bons moments avec tous les contacts sympathiques qui accompagnaient mon quotidien depuis plusieurs mois. Le site m’avait relancé et permis de m’exprimer, ce que je ne faisais pas si facilement, et la sensibilité de la plupart était un régal et un appel à la confidence. Franchement j’avais envie envie de côtoyer Capricorne pour son talent, Chibani pour son humour, Rainbownight pour sa fraîcheur et tant d’autres, surtout des femmes, pour la sympathie qu’ils dégageaient. Ecouter une nouvelle de Lesmotions, oui je le voulais...

Mais surtout, je venais pour l’élue, la fleur du site, mon amie, ma confidente et mon alter ego, celle avec qui je partageais au delà de l’espace des moments délicieux et de pure douceur. Un mélange de toutes les qualités, celles qui chauffent le cœur, celles qui enflamment le corps...

Comment se reconnaître? Je faisais confiance à notre intuition, et aux phéromones, ces petites molécules que nous émettons et qui transmettent les messages secrets de notre corps. J’étais sûr que la magie et la chimie ferait battre nos cœurs plus intensément quand viendrait l’heure de la proximité. J’avais confiance...

Les invités arrivaient petit à petit, belles femmes en robes blanches et petites ombrelles, beaux messieurs dans leurs costumes d’un autre temps. Et bien sûr le masque blanc pour garder le mystère. Un peu intimidé, je me mêlais aux personnes qui se tenaient autour d’un buffet dressé sur une grande table blanche au soleil. Et j’essayais de deviner qui était qui, par le souvenir du style de chacun. Oh cet homme qui déclamait des vers, d’une belle assurance et d’un talent certain , j’aurais juré que c’était Ratatouille! Et cette petite dame, qui allait de l’un à l’autre pour offrir sa gentillesse et ses mots si doux, si ce n’est pas Cyrael …
Tout le monde était là, la petite dame (j’avais raison) fit un petit discours de bienvenue et nous rappela les grands principes, passer une bonne journée, partager nos dernières œuvres (quelques petites estrades parsemaient les jardins) et se fabriquer de doux souvenirs de rencontres et d’amitié...

Je passais d’un groupe à l’autre, écoutant les poèmes, échangeant des idées sur le monde, et sur tout ce qui faisait notre vie de poètes. Un petit orchestre égayait nos oreilles. J’étais bien, ne me manquait que sa présence. J’avais bien quelques petites idées, mais encore un petit sur l’identité de ma chérie...

Oh mais c’est sûrement Isabelle59 qui nous enchante par sa douceur et sa sensualité. J’écoutais tendrement, mon esprit vagabondait, quand je sentis une petite main se glisser dans la mienne. Mon dieu, ce contact fit en moi l’effet d’un rayonnement soudain, et mon corps fût parcouru de frissons, doux et électriques...

ELLE M’AVAIT TROUVE

Mon cœur se mis à battre, ma voix bloquée dans ma gorge, des petits picotements dans la nuque. Pas de , vu l’effet sur moi, c’était bien ma douce. Sans rien dire elle prit mon bras et m’entraîna pour marcher un peu dans les allées du jardin. C’était la fin de l’après-midi, soleil bas et lumière tendre, pas besoin de parler, j’étais bien (et encore sous le coup de l’émotion) et nos pas s’accordaient comme des amis de toujours...

Sous une tonnelle, et entourés de merveilleuses roses aux senteurs enivrantes, nous nous faisions face à face. Sentant qu’elle devait prendre l’initiative, elle entoura mon cou de ses doux bras et approcha ses lèvres des miennes. Oh douceur exquise, saveur fruitée de l’été, sa bouche avait le goût d’une pêche qui éclate au palais et déverse son jus. Nos langues commencèrent leur danse et le temps se figea. Enlacés nos mains cherchaient la bonne prise, pour minimiser l’espace entre nos corps avides de contact...

Ces minutes furent une éternité, et me revenais le poème qu’elle m’avait inspiré sur cette seconde unique de bonheur quand tout s’accorde. Ses lèvres, ses joues, ses mains, étaient douceur extrême et comme une invite à découvrir le reste. Ses mains exploratrices commençaient à découvrir mon corps et ne semblaient pas avoir de limites imposées. Quand l’une d’elle se posa sur mon pantalon, elle constata que je n’étais pas insensible aux charmes de son corps. Notre étreinte m’avait comblé de joie pure et tendre, mais avais également réveillé mon désir. A travers le tissu, elle sentait et palpait la tension extrême qui ne demandait qu’à s’épanouir. Je crus défaillir quand sa caresse plus pressante fit sortir de sa cachette le bout déjà trempé de mon sexe...

Mais ce n’était pas le lieu de découvertes plus poussées. Je repris mon souffle et sa main et nous repartîmes vers des lieux plus fréquentés. Devant la grande demeure, certains s’activaient déjà pour préparer le grand dîner du soir. Belles assiettes et bougies nous promettaient un régal pour les yeux et raffinement de cuisine. Mais pour l’instant ma belle avait une autre idée en tête et comptait plutôt terminer son exploration à peine entamée …

Elle m’entraîna donc vers la maison à la recherche d’un endroit propice et discret. Les nombreuses pièces du bas étaient trop lumineuses et spacieuses, elle m’attira alors vers un escalier qui menait vers des recoins plus adaptés à sa mission. Là-haut, plus de calme et de pénombre. Et peu de chances d’être dérangés. Contre une porte elle me poussa et entrepris de libérer l’objet de son émoi. Le pantalon de toile tomba rapidement sur mes chaussures, et sa main agrippa à travers le fin coton qui me préservait encore, mon sexe tout tremblant et d’une vigueur de circonstance. Approchant ses lèvres, elle engloba le tout, tissu et chair et mordit doucement. Mes mains sur sa tête j’appréciais à sa juste valeur l’application qu’elle mettait dans cette mise en bouche...

Une main à même mes fesses, l’autre jouant avec mes bourses, elle entreprit de visiter sur toute sa longueur le dur bâton qui ne demandait que cela. Sa langue sentait à travers l’étoffe, la veine gonflée qui palpitait intensément. L’idée même que c’était mon petit cœur qui me procurait ces délices décuplait l’intensité du plaisir. Doucement sa tête montait et descendait, entraînant sa bouche, langue sortie, le long de ma verge qui commençait à entrevoir le moment où tout explose. Sa main vînt compléter l’action de sa bouche et accéléra le mouvement. Sentant l’instant ultime arriver, elle arracha mon dernier vêtement et me prit dans sa bouche, ses lèvres serrant fermement, elle engloutit au maximum, et en quelques mouvements bien contrôlés elle me fit atteindre l’extase. Ma semence jaillit accompagnée d’un petit cri de jouissance, tandis que ses ongles griffait ma fesse. Ne voulant rien laisser, elle avala le tout et lécha soigneusement ce qui coulait lentement le long de mon sexe bouillant...

J’avais rarement connu telle intensité, et un bien-être m’envahit, des frissons achevèrent mon contentement. Sous son masque je devinais le sourire de la bien-aimée fière d’avoir fait jouir son homme. Elle m’enlaça et je déposais sur sa bouche encore humide un doux baiser comme elle les aime. Reprenant mes esprits je remis un peu d’ordre dans mes vêtements et nous partîmes pour le dîner main dans la main...

Une telle journée m’avait mis en joie et en appétit, et c’est tout sourire que je pris place pour le repas à côté de ma sensuelle compagne. Ce fût régal, les plats raffinés défilaient, et l’ambiance était des plus conviviales, chacun y allant de son meilleur texte ou de ses bons mots. Le champagne nous montait à la tête, et ma petite qui est chamboulée à partir d’une demi-coupe commençait à montrer des joues rosies par l’alcool, la joie et certaines idées qui lui venaient en tête...

Sous la nappe je sentis sa main sur ma cuisse. La mienne vint l’y rejoindre et doigts enlacés nous étions comme deux amoureux tout neufs! D’un même mouvement, l’ensemble passa d’une cuisse à l’autre et j’entrai en contact avec la douce chaleur de sa peau. La coquine avait remonté sa robe pour permettre un accès plus aisé à certaines parties de son corps qu’elle souhaitait m’offrir en cadeau. Puis sa main rejoignit le dessus de la table, laissant la mienne seule, mais invitée à pousser plus loin l’exploration...

Douceur, chaleur, ces mots étaient trop faibles pour décrire la sensation que me procurait d’être entre ses cuisses. Ma main droite, paume sur sa peau, doigts vers le bas, remonta lentement, savourant le grain velouté de son épiderme. Elle atteignit alors l’infime dentelle qui recouvrait sa toison si fine. A plat sur le pubis, doigts écartés au maximum pour profiter de tout , je fis tendre pression pour assurer à ma voisine que j’avais bien compris le message...

Pendant ce temps, les conversations continuaient, les rires fusaient, et la coquine n’était pas la dernière à montrer sa joie. Que tous prirent bien sûr comme manifestation du bonheur de se retrouver tous ensemble. Mais autre chose était en partie responsable de cet état. Sous la table, mes doigts par petits cercles, avaient entrouverts les petites portes protégeant, pour peu de temps encore, la caverne aux mille trésors. Mon majeur poussa plus loin et commença à frotter le tissu blanc sur les chairs roses et humides. Parmi ses rires, des petits cris partaient, que tous prenaient pour les manifestations de la boisson. Oh coquine!!!

Repliant mes doigts, j’accrochais le bord de sa culotte mouillée de plaisir, et je les fis passer par dessous pour sentir les palpitations de sa peau. Il n’était plus l’heure de perdre du temps vu l’état de la belle qui riait et se secouait sous l’effet de tous les plaisirs réunis. Alors mes deux doigts enserrèrent comme une pince, le clitoris tout dur et gorgé de désir. L’humidité ambiante facilita le travail des deux artistes, pression, pincements, roulements, tout contribua à faire vibrer le corps de ma chérie qui m’envoyait des regards plein de tendresse et de gratitude. ..

Les mouvements maintenant profonds et appuyés faisaient leur effet, et la pauvre semblait s’enfoncer sous la table. Sentant que l’explosion serait imminente, je décidais de lui venir en aide et je sortais d’une voix puissante ma plus grosse blague (pourrie mais bien marrante). Ce fut un tonnerre de rires et d’applaudissements. Un tel bruit que ma coquine arriva à jouir bruyamment sous les derniers effets de ma main en folie, sans que personne ne remarque cette situation plutôt délicate. Secouée par les rires et les spasmes de l’orgasme, tout son corps bougeait et je la regardais avec un évident bonheur. A peine apaisée elle se jeta à mon cou et devant les sourires de l’assistance elle me fît le plus tendre baiser qu’il soit permis de donner...

Vous pensez bien que le retour vers nos régions respectives fut un voyage empli de bons souvenirs, de marques d’amitié, de promesses de se revoir et de rendez-vous futurs sur le site. Pour nous ce fut bien plus, nos corps avaient gardé l’empreinte de l’autre et dans nos têtes il y aurait pour longtemps ces instants délicieux où plus rien ne comptait que de donner et de s’aimer.
Lun 16 Avril 2012, 12:16 par cocoeur sur Les liaisons sulfureuses

Entrevue galante de paul adam mignon (ma suite)

Entrevue galante (son poème)

La première fois quand je l’ai vue
J’ai tout de suite remarqué son regard
J’en étais complètement hagard

Dans ce jardin du Luxembourg
Je me suis dit Faut que je l’aborde
Pour voir si tous deux on s’accorde

J’ai déposé mon baluchon
Alors j’ai vu tes gros yeux doux
J’en suis devenu un peu comme fou

Quand je t’ai dis que tu me plaisais
Que j’aimerai bien te revoir
Tu m’as donné rendez-vous le soir




Et je t’ai dit Oh! Pénélope
Que tu étais une sacrée belle fille
Que je t’aimerai toute ma vie

Quand dans ce lit de marguerites
Tu m’as caressé doucement la tête
Ma vie entière est une fête

Et sous les regards de la foule
J’ai pose ma main sur ta main
Vous voyez bien que ce n’est pas malsain

A l’ombre des eucalyptus
Je t’ai dit Je veux que tu me suives
Je te sentais d’humeur lascive

Alors comme ça dans les tulipes
Tu m’as fait une petite promesse
Gage d’affection et de tendresse

Si notre amour devait céder
Je n’aurais plus qu’à me faire prêtre
Je ne pourrai jamais m’en remettre

Car si un jour notre amour rouille
Je m’en mordrai très fort les doigts
Chérie vraiment je n’aime que toi !



MA SUITE:


La première fois que je l’ai vu
Je marchais au hasard sur l’avenue
Le cœur en rade et la tête dans les nues

Dans ce joli parc je noyais mes pensées
Lorsqu’ au détour du sentier un homme m’approche
Son regard est beau et de suite j’accroche

Jeune homme de belle et fière allure
Sans un pauvre hère en quête d’aventure
Mais la beauté de ces yeux m’a conquis le cœur

Et je répondis à ta déclaration ,avec un brin de malice
J’espère que tu ne feras pas comme Ulysse.
Je t’attendrai ,juste ce soir ,au café "chez Maurice"

Tu avais l’air si mignon avec ton bouquet de renoncules
Si perdu avec ton costume plein de pellicules
Je t’en ai fais la remarque,c’était idiot avec le recul.

Tu n’en a pas eu cure et tu me pris la main.
Ce geste doux et tendre n’était pas du tout anodin
Mais la belle promesse d’un meilleur lendemain..

Dans ce joli cadre couvert de merveilleuses fleurs
Tes paroles me remplissaient d’un immense bonheur
Et je pensais tout bas:Je vous suivrai partout Monseigneur.

Tels des promis époux voila que tu m’embarques
Dans un voyage de noce,a bord de ta guimbarde
Qui me retourne le cœur à chacun de ses cahots

Si notre amour devait par la suite,autant de soubresauts
Je te préviens de suite que je partirais aussitôt au galop.
Et donc si tu veux me garder ,soit gentil,fidèle,et attentionné

Et je te promet de faire de ta vie ,un merveilleux rêve.
Scellons ce bon contrat du bout de nos lèvres
D’un baiser fougueux qui unira nos cœurs.

Jeu 22 Mars 2012, 17:12 par caressedesyeux sur Mille choses

Flou

Je vois bien le ciel, et je vois bien la mer.
Je vois bien au loin qu’il y a ma terre.

Mais c’est flou.

Je sens le mouvement, et je tangue,

Pourtant, je fronce les sourcils,
Pourtant, je tente l’équilibre,
Je sens si prés le possible…

C’est flou,

Comme avant l’évidente réponse,
Comme au moment ou s’enfonce,
Ce perfide, ce précipice,

C’est flou,
Mais je sais que ça ne le sera pas toujours,
Que la lumière fixera un jour,
Tous ce remou, ces points qui bougent,

Et je serai alors de retour.
Lun 12 Mars 2012, 12:19 par ungraindesand sur Mille choses

La danseuse aux pies nus( duo caressedesyeux/inconnu

La danseuse aux pieds nus

Une douce musique résonne songeuse
Rebondissant sur les murs ensommeillés
Lentement, par gestes précis et calculés,
Les mouvements s’ajustent à la danseuse

Elle va, vient, virevolte, pirouette, bondit
S’élance d’une belle aisance singulière
Sur les accords d’une symphonie légère
Tel un oiseau s’envolant du nid

Sa chorégraphie est souple et aérienne
Ses pieds sont nus, tel un vibrant archet
Jouant, fringants, sur le bois blanc du parquet,
La partition d’une magicienne

Une dernière note et la musique se tait
La ballerine s’arrête en spirale
Le vent qui souffle en rafale
Inonde la pièce de son air frais

L’ardeur s’estompe et la sueur se colle
Elle ressent soudain le froid d’un frisson
Le plancher, tantôt chaud, est devenu glaçon
La froidure envahit la classe d’école

Elle frotte un pied contre l’autre pied
Les masse fort, pour que le sang circule
Un mèche tombe formant une virgule
Sur son front aux traits tirés

Puis enfile vite des grands bas de laine
Pose une mantille cachemire et soie
Ce voile lui provoque un grand émoi
Là, sur ses épaules nues, il rappelle sa peine

Elle éternue, bâille, se frotte les yeux
Elle est fatiguée sans
Un mug de café chaud pour la route
Viendra-t-il, aujourd’hui, son amoureux ?

Au loin, un carillon sonne l’heure
Elle se souvient de ses baisers
Viendra-t-il pour l’embrasser ?
Souvenirs d’instants de bonheur

Son regard parcourt la pièce vide
Ses pleurs s’arrêtent en quinte de toux
Personne pour susurrer des mots doux
À la danseuse au cœur livide

Mer 29 Fév 2012, 14:39 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Tu me fais tourner la tête!

En ce moment je suis étourdi mais je suis étourdi mais à un point que je n’avais jamais atteint.
En fait c’est simple et extraordinaire.
Tout a commencé par un simple coup de téléphone, entre autres mais ceci est le plus significatif.
Le point de départ de mon étourdissement.
Donc, suite à ce coup de fil, j’avais un rendez-vous.
Alors déjà, moi qui suis ponctuel, et toujours limite une heure en avance, tout s’est passé à l’inverse, et pourtant mon réveil avait bien sonné et même bien avant l’heure nécessaire.
Ce qui s’est passé, c’est que en voiture, déjà, je ne savais plus où j’allais, déboussolé, cherchant mon chemin, ayant perdu tout sens de l’orientation.
Perte de contrôle, en quelque sorte, et ceci dans la même mesure où je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait.
Ensuite, j’arrive sur les lieux, à peu près sans trop de mal même si j’ai marché limite à courir tellement je m’étais perdu et en retard.
Essoufflé donc, je rejoins une femme, une femme des plus admirables et je pèse mes mots, pour ne pas trop la flatter après elle va croire que j’exagère pour la séduire.
Enfin bref passons sur les détails, qui font sans que je suis fou d’elle, toujours est-il qu’avant même de l’avoir vu, j’étais dans ce même état et sans avoir vu son physique je la devinais de manière approximative.
Je la savais belle, je ne sais pas comment, mais je savais qu’elle était belle.
Intérieurement évidemment je l’avais appris sans la connaître réellement, mais là je parle aussi de son physique, de son corps si sexy et sans vulgarité.
Enfin, pour vous dire à quel point j’oublie tout lorsque je dois la voir, limite je ne sais plus lire une phrase simple alors que je peux lire des livres des plus complexes sans aucun souci, de type encyclopédique.
Elle me dirait blanc je verrai rose, elle me dirait vert je verrai rouge, elle me dirait bleu je verrai violet, bref, elle peut bien dire ce qu’elle veut on dirait que je ne capte plus rien ou du moins que ce que je veux capter, car je suis ailleurs à son contact.
Alors où suis-je?
Sur mon nuage, quelque part, dans un rêve, entre la nuit et le jour, entre la vie et l’amor, je ne sais.
Ce que je sais, c’est que seul l’amour peut nous sauver!
*la réciprocité est inexplicable car à la base il n’y avait aucune raison qu’on ne se plaise pas mais aucune raison non plus que l’amour soit au rendez-vous.
Sans juste milieu, on dirait que j’ai basculé dans l’extrême, au lieu d’éprouver un "ni elle me plaît ni elle ne me plaît pas", j’ai éprouvé des émotions qui submergent mes sens et mon être.
Et dis moi, qui a commencé, qui de nous deux a été le premier à plaire à l’autre? à une seconde près?
crois-tu que c’est simultané? possible! content
Jeu 09 Fév 2012, 04:16 par volcanique sur La déclaration d'amour

Nostalgie de mon amour

Tu m’as dit un jour que tu serais toujours là,
Mais aujourd’hui, la solitude me pèse tant.
Seul avec mes chagrins, je repense à ce temps,
Où trônait, dans mes pensées, uniquement TOI.

Nos nuits de rêves me sont devenues cauchemars,
Et les caresses d’un inconnu sur ton corps
Me prouvent que je ne suis pas un homme fort.
Déambulant, pour ne pas les voir, je veille tard.

Dans le fond d’un tiroir, à l’abri, une photo,
Reflet des instants perdus, elle semble magique.
Notre amour figé, et tes grands yeux uniques
Me fixent tendrement, me trouvant sans beau.

Il ne reste de toi que ces souvenirs,
Certains s’estompent et les autres m’enivrent
Ven 03 Fév 2012, 16:23 par Mysticaall sur L'amour en vrac

Lasse, je t'aimais.

Je ne voudrais faire preuve de rancune pour rien au monde mais comment oublier le mal fait, je te le demande?
Toi qui sait ô combien oublier est un mot, biaisé, un mot qui nous a tous baisé.
Il te suffit d’une musique pour te souvenir, il me suffit d’une chanson pour que ma mémoire opère le passé.
Tant de fois on se voulait du bien et on se faisait du mal, le monde tournait à l’envers.
L’univers entier s’inversait sous nos pieds.
Je ne veux pas et je n’ai jamais voulu être celle qui dresse la liste des reproches et des remontrances.
Je n’ai jamais voulu souffrir ni nuire à autrui.
La seule nourriture affective je la voulais pure et diététique, je la voulais esthétique mais non chimique.
Bref, je n’ai pas les dons pour faire un roman, mais la poésie l’emporterait tout de même sur les paroles si je me dois de te répondre et de t’écrire.

Je ne peux plus être brève.
Trop de choses sont dans la longueur et le quantitatif et en oublient le qualitatif.
Trop peu de lumière: les gens vivent pour la durée et non l’intensité.
Trop de matériel dans les regards.
Si peu d’arbres.
Le béton a remplacé le vert de nos prairies.
Les amoureux ne savent plus ce que c’est qu’être deux.
On vit une époque d’enfer.
Alors on cherche le bonheur.
Et lorsqu’on le trouve, on a la foi.
La foi en l’amour et en la magie du destin.
En la destinée.
Je pourrais te parler, et bercer tout ton monde, mais devrais-je te parler d’amour?
Doit-on parler d’amour?
Je ne peux rien effacer du passé.
Tu as fait, et tu fais, qu’y puis-je?
Je ne sais plus qui est qui, qui est quoi, qui fait qui, qui fait quoi,
je ne sais même plus pourquoi.
Je sais juste que tu m’as planté à maintes reprises à coup de couteau dans le dos, et que j’ai mis du temps à m’en remettre.
Je sais juste que tu étais là à me laisser agoniser pour morte ensanglantée sur le sol.
La bouche ouverte dégoulinant le sang comme le Christ.
Ce monde est crucifié, je n’y peux rien.
On a les médicaments mais on laisse crever les gens.
Tout ça pour que des requins portent des dents en or à se les casser sur le corail.
Je ne suis plus de ce monde.
Je ne pleure plus, seules les larmes qui lavent ou qui montent aux yeux me révoltent.
Je ne suis plus peinée mais touchée comme je l’ai toujours été.
Je ne suis plus peinée car j’ai appris que la peine nourrissait les requins.
J’ai appris que le malheur des uns faisait le bonheur de certains.
Je ne veux pas manger de ce pain.
Je ne souhaite de mal à personne, ni à toi, ni à quiconque.
Je ne sais pas qui tu es, je ne sais pas qui vous êtes, je suis là seule derrière mon écran en aveugle, mais je n’oublie jamais qui je suis.
Je ne perds jamais de vue que je suis dans un aquarium virtuel ici où certains s’y sont noyés même.
Je ne perds jamais de vue le brouillard de ce port avec ses bateaux et ses fameux poissons.
Je ne perds jamais de vue la mer.
Quoi te dire, j’en ai tellement bavé que j’ai puisé la force dans l’indifférence.
Leur morale, ils peuvent se la garder, j’en ai trop vu, et j’en sais trop pour me taire.
Si en Afrique ils meurent faute d’un doliprane, ici on meurt faute de soutien.
C’est à peu de choses près la même chose: on laisse crever les gens.
Pas mourir, crever.
Pour faire un test, criez au suicide vous verrez, nul ne vous répondra.
Ce ferait écho, vallée, ce ferait au mieux augmenter l’audience.
Et à qui reviendra les bénéfices? à personne qui me lit sans .
Ici, en Occident, on préfère ( on exclusif non inclusif ) vendre un poison qui rapporte que commercialiser et rendre accessible l’antidote.
Ce n’est pas l’amour qui tue mais l’usage qu’on en fait.
Je ne regrette pas de t’avoir aimé.
Je déplore l’usage que tu en as fait.
Mais je ne t’en veux plus.
Qui que tu sois.
Je suis fatiguée du succès mal placé, ça ne vient plus me flatter.
Tu ne sais plus ce que je vis.
Je ne parle pas de ce qui me tient le plus à coeur en ce moment là par exemple.
Mes rêves ils sont simples et basiques.
Marre des papillons sur les fleurs, marre de tes problèmes sans solutions.
Quant à l’amitié, je ne pense pas que le mot soit assez adapté au contexte car je sais encore qui sont mes amis.
A trop vouloir forcer, les portes restent fermées.
Il y a une délicatesse à ouvrir une porte.
Si on vole la clé, faut pas s’étonner que la serrure soit changée.
J’en ai simplement marre, même si je voudrais bien te consoler, marre d’être la sauveuse tant attendue que je ne suis pas.
Je ne peux pas t’aider si tu ne t’aides pas toi même.
Lasse, je suis lasse.
Sèche tes larmes, ça n’en vaut pas la peine.
Cherche dans ton présent ou futur comment tu peux inverser la tendance, et changer,
car moi je ne peux plus rien changer.
Je suis bien, du moins je fais aller, et j’ai tiré un trait pour avancer.
J’ai toujours le coeur sur la main, mais j’ai de moins en moins la main sur l’ordi.
J’espère en un meilleur lendemain, encore et toujours, mais je ne cherche plus dans le passé.
Je préfère la nouveauté, le frais, ce qui ne m’a jamais blessé.
Je sais qu’on peut vite être déçu donc je n’y crois plus, mais j’espère encore trouver un trésor.
Quelqu’un qui simplement prendrait ma main sans l’abîmer.
Il n’y a pas de mots pour raconter tout le mal que tu m’as fait, ça ne s’écrit même pas tellement c’est violent.
C’est inommable, impensable.
Inimaginable. Et l’on se moque des excuses virtuelles sans vive voix.
Tu vois beaucoup de mots, trop de maux.
Mes amis ils répondent au moindre appel et ils ne me parlent pas via un pseudo virtuel.
Mes amis n’ont jamais été ma plaie.Même imparfaits.
Ni chaud, ni froid, je n’ai malheureusement plus rien à te dire, ni à toi ni à un écran quelqu’il soit.
J’en perdrais mon humanité.
Ce que j’attendrais de toi? ou plûtôt ce que j’attendais? un trésor de simplicité qui simplement sait me prendre sans m’abîmer.
Sam 21 Jan 2012, 01:44 par maisonverte sur Parler d'amour
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