Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur draps - Page 2 sur 5
Sieste flaneuse
sieste flâneuse,
Pressentir celui que l’on aime du bout des doigts, lentement. Découvrir chaque grains de peau, chaque frissons . Laisser chuchoter mes doigts pour te ressentir, te connaître, te raconter...Laisser le temps prendre son temps, sans précipitation. Sentir chaque tressauts pour mieux deviner, sentir du bout des doigts chaque frémissement. Entendre ton souffle se retenir pour laisser échapper un long soupir. Faire une escale pour déceler un appel, une envie... reprendre plus doucement, pour mieux te donner un tremblement de délice. Se poser. Reprendre ma découverte avec ma bouche. Juste pour connaître le goût de chaque trouble. Te soupçonner impatient dans tes gémissements. Minutieusement sans retenue te faire tressaillir lorsque mes doigts contourne ton désir. Jeu d’ivresse que mes touchers t’offrent avec une infinie tendresse, parce que c’est toi. Cette promenade parsemée de milles éclats laisse entrevoir une pause lorsque tendu je te devinerais. J’entendrais le murmure de ta chair friande d’ effleurements mais savants de manières délicates. Je saisirais ta demande, sans parole, de prolonger cette sieste flaneuse pour te conduire au vertige. Mes doigts, ma bouche se feront complices de ta peau afin de chaparder ton désir.
La sieste flâneuse c’est celle qui offre mais qui ne prend rien. Celle qui veut que rien ne s’arrête. La sieste flâneuse c’est la découverte de l’autre. Celle qui dit encore sans avoir de fin véritable, celle qui annonce le début d’un ravissement certain. Prometteuse d’une complicité amoureuse. La sieste flâneuse n’écoute pas le temps, n’entend pas les bruits. Elle isole de tout pour recevoir un sentiment d’abandon dans sa chair. Puissant et orageux. Torride et douceur qui s’accouplent.
La sieste flâneuse donne faim sans contexte, sans rassasié celui que l’on aime. Douce comme un matin où la rosée prend la place dans des draps, tendre comme la nuit lorsque la lune inonde des corps entrelacés.
fille du peuple
Pressentir celui que l’on aime du bout des doigts, lentement. Découvrir chaque grains de peau, chaque frissons . Laisser chuchoter mes doigts pour te ressentir, te connaître, te raconter...Laisser le temps prendre son temps, sans précipitation. Sentir chaque tressauts pour mieux deviner, sentir du bout des doigts chaque frémissement. Entendre ton souffle se retenir pour laisser échapper un long soupir. Faire une escale pour déceler un appel, une envie... reprendre plus doucement, pour mieux te donner un tremblement de délice. Se poser. Reprendre ma découverte avec ma bouche. Juste pour connaître le goût de chaque trouble. Te soupçonner impatient dans tes gémissements. Minutieusement sans retenue te faire tressaillir lorsque mes doigts contourne ton désir. Jeu d’ivresse que mes touchers t’offrent avec une infinie tendresse, parce que c’est toi. Cette promenade parsemée de milles éclats laisse entrevoir une pause lorsque tendu je te devinerais. J’entendrais le murmure de ta chair friande d’ effleurements mais savants de manières délicates. Je saisirais ta demande, sans parole, de prolonger cette sieste flaneuse pour te conduire au vertige. Mes doigts, ma bouche se feront complices de ta peau afin de chaparder ton désir.
La sieste flâneuse c’est celle qui offre mais qui ne prend rien. Celle qui veut que rien ne s’arrête. La sieste flâneuse c’est la découverte de l’autre. Celle qui dit encore sans avoir de fin véritable, celle qui annonce le début d’un ravissement certain. Prometteuse d’une complicité amoureuse. La sieste flâneuse n’écoute pas le temps, n’entend pas les bruits. Elle isole de tout pour recevoir un sentiment d’abandon dans sa chair. Puissant et orageux. Torride et douceur qui s’accouplent.
La sieste flâneuse donne faim sans contexte, sans rassasié celui que l’on aime. Douce comme un matin où la rosée prend la place dans des draps, tendre comme la nuit lorsque la lune inonde des corps entrelacés.
fille du peuple
Ven 30 Sep 2011, 05:37 par
Fille du peuple sur Histoires d'amour
Le monument des levres closes
Elle éprouve une grande joie à n’être pas seule.
Cette femme de la nuit, cherchant a toute heure la compagnie d’hommes maladroits, offrant son corps a de riches inconnus, se voie offrir bijoux et merveilles, contre les plaisir de sa chair.
Mais en dépit de tout ses amants, la solitude ronge son âme.
Elle est la plus belle comédienne du théâtre des illusions.
Le reflet de son corps nu provoque frissons et désir dans les cœurs, mais dans l’ombre, la noirceur de son regard fait frémir les plus courageux.
Vivre de sa beauté comme d’un crime, tenter de combler l’immense vide qui l’habite.
Elle tente en vain de retrouver son chemin dans le labyrinthe où elle s’est enfermée.
En voulant se prendre au jeu, elle s’est piégée, et se retrouve emprisonné dans les bras de nuisibles profiteurs.
Ce n’est plus qu’un appel au secours.
Ses gémissements ne font plus taire les scrupules des mal intentionnés.
Son corps nu et froid gisant dans les draps d’un inconnu, elle se réveille encore, honteuse, et revêt ses habits de soie. Sa silhouette errante dans les rues mal éclairées.
Un sanglot déchirant s’échappant de sa gorge, "l’esclave oubliée".
Elle disparait, criant son nom, que personne n’a jamais voulu connaitre.
L’écho raisonne dans la nuit, un dernier souvenir de son absence.
Sa douleur, qu’ils refusent tous de voir.
Un adieu, silencieux.
Cette femme de la nuit, cherchant a toute heure la compagnie d’hommes maladroits, offrant son corps a de riches inconnus, se voie offrir bijoux et merveilles, contre les plaisir de sa chair.
Mais en dépit de tout ses amants, la solitude ronge son âme.
Elle est la plus belle comédienne du théâtre des illusions.
Le reflet de son corps nu provoque frissons et désir dans les cœurs, mais dans l’ombre, la noirceur de son regard fait frémir les plus courageux.
Vivre de sa beauté comme d’un crime, tenter de combler l’immense vide qui l’habite.
Elle tente en vain de retrouver son chemin dans le labyrinthe où elle s’est enfermée.
En voulant se prendre au jeu, elle s’est piégée, et se retrouve emprisonné dans les bras de nuisibles profiteurs.
Ce n’est plus qu’un appel au secours.
Ses gémissements ne font plus taire les scrupules des mal intentionnés.
Son corps nu et froid gisant dans les draps d’un inconnu, elle se réveille encore, honteuse, et revêt ses habits de soie. Sa silhouette errante dans les rues mal éclairées.
Un sanglot déchirant s’échappant de sa gorge, "l’esclave oubliée".
Elle disparait, criant son nom, que personne n’a jamais voulu connaitre.
L’écho raisonne dans la nuit, un dernier souvenir de son absence.
Sa douleur, qu’ils refusent tous de voir.
Un adieu, silencieux.
Sam 02 Avril 2011, 14:00 par
lighty sur L'amour en vrac
Alchimie
Ca a commencé par une caresse un peu osée, puis un souffle à mon oreille, mes mains sur sa nuque, mes lèvres chaudes plaquées contre les siennes, un chemisier déboutonné, un T-shirt enlevé, les draps blancs, un corps nu sur un autre, l’amour, deux peaux ardentes s’enlaçant d’une étreinte charmante.
Une alchimie, une passion se consumant, l’envie brûlait dans nos yeux, et il me murmurait qu’il m’aimait tandis que ses lèvres partaient à la découverte de mon corps. Un souffle qui s’accélère, un cœur qui bat plus vite, l’adrénaline monte, l’amour est en ébullition. Le lit est un incendie, il est le combustible et je le laisse me cramer tout simplement parce que je veux être sienne, je brûle vive d’une passion sans nom.
Enfin, les draps se referment sur nous, ma tête sur son torse, sa main caressant le bas de mon dos, l’amour qui virevolte dans l’air, nous sommes juste deux amoureux un peu trop fougueux. Durant ce moment je suis heureuse, je voudrai passer ma vie dans cet état second. Une larme coule doucement tandis que ses doigts explorent mon visage : l’amour est fusionnel, l’incendie s’estompent jusqu’à devenir une flamme qui nous réchauffe, et une harmonie amoureuse règne.
On sait que ce temps ne durera que quelques minutes, on sait que le chrono’ martèle les secondes.
Cependant, la magie du sensoriel dépasse tout, même la vie, même l’amour, tout.
Une alchimie, une passion se consumant, l’envie brûlait dans nos yeux, et il me murmurait qu’il m’aimait tandis que ses lèvres partaient à la découverte de mon corps. Un souffle qui s’accélère, un cœur qui bat plus vite, l’adrénaline monte, l’amour est en ébullition. Le lit est un incendie, il est le combustible et je le laisse me cramer tout simplement parce que je veux être sienne, je brûle vive d’une passion sans nom.
Enfin, les draps se referment sur nous, ma tête sur son torse, sa main caressant le bas de mon dos, l’amour qui virevolte dans l’air, nous sommes juste deux amoureux un peu trop fougueux. Durant ce moment je suis heureuse, je voudrai passer ma vie dans cet état second. Une larme coule doucement tandis que ses doigts explorent mon visage : l’amour est fusionnel, l’incendie s’estompent jusqu’à devenir une flamme qui nous réchauffe, et une harmonie amoureuse règne.
On sait que ce temps ne durera que quelques minutes, on sait que le chrono’ martèle les secondes.
Cependant, la magie du sensoriel dépasse tout, même la vie, même l’amour, tout.
Sam 25 Déc 2010, 21:08 par
Coeur d'encre sur Les liaisons sulfureuses
Haïku du matin ii
Le matin se lève
sur les amants endormis
et leurs draps froissés
Moins haïku dans la technique, mais peut être plus évocateur.
sur les amants endormis
et leurs draps froissés
Moins haïku dans la technique, mais peut être plus évocateur.
Mar 25 Mai 2010, 12:07 par
PetitPrince sur Parler d'amour
Ses fesses...
Elles sont si rondes, elles sont si belles
Un côté pile appétissant
Et chaque fois j’ai envie d’elle
Présentées si impunément
Devinez en quelle posture
J’aime à la voir s’installer
La ligne de son dos est si pure
Je commence par l’admirer
Puis à mon tour je m’accroupis
Ma bouche arrive sur sa nuque
Comme je ne suis pas eunuque
On s’emboîte : le Paradis !
Nous devenons bête à deux dos
Des va et vient en staccato
Font qu’elle frémit et qu’elle soupire
Bonheur total quand ça empire !
Elle dit : ça dure mais ça me plaît
Et dans les draps où j’ai le nez
Bien que prise comme une bête
J’ai tant plaisir que je m’y prête !
Jan
Un côté pile appétissant
Et chaque fois j’ai envie d’elle
Présentées si impunément
Devinez en quelle posture
J’aime à la voir s’installer
La ligne de son dos est si pure
Je commence par l’admirer
Puis à mon tour je m’accroupis
Ma bouche arrive sur sa nuque
Comme je ne suis pas eunuque
On s’emboîte : le Paradis !
Nous devenons bête à deux dos
Des va et vient en staccato
Font qu’elle frémit et qu’elle soupire
Bonheur total quand ça empire !
Elle dit : ça dure mais ça me plaît
Et dans les draps où j’ai le nez
Bien que prise comme une bête
J’ai tant plaisir que je m’y prête !
Jan
Lun 20 Avril 2009, 16:25 par
j.r.garou sur Les liaisons sulfureuses
Le prince charmant
Bon d’accord, je ne suis pas une fille. Ceci étant acquis, il ne faudra pas s’étonner si mes propos sont décalés par rapport au sujet qui nous préoccupe, enfin qui vous préoccupe, vous, les princesses, à savoir, Le Prince Charmant. Ou plutôt : quand est-ce que ce mufle va enfin se décider à venir frapper à votre porte, et qui, quand cette dernière s’ouvrira, se jettera sur ce qui est derrière, vous, en l’occurrence ? Il n’est donc pas question d’ouvrir la princesse... Et pourtant, quand on y pense, si je dois ouvrir quelque chose, ben une porte, c’est pas ça qui me botte. Mais bon, je ne suis qu’un PetitPrince.
Revenons à nos moutons, la princesse attend. Un prince. Charmant si possible, présent ce serait déjà bien. Le dernier prince, il est parti et ce n’était pas tant un prince que ça. Et sous ses airs un peu charmeurs, il n’était pas vraiment charmant non plus, tout juste aimant, enfin, quand il le voulait bien. Et quand il est parti, la porte, il l’a claquée. Si on ouvre une porte comme on imagine qu’une princesse s’ouvre, on ne ferme pas toujours une porte comme il conviendrait de fermer une princesse ...
Revenons encore à nos moutons que notre princesse compte peut-être maintenant sur sa couche endormie. Pas la couche, la princesse, question de grammaire. Le verbe, parlons-en, car de la porte, c’est souvent lui la clé. (hummm, on se comprend, hein !) "Belle demoiselle, d’émoi vos yeux me font pâlir, et de de ma passion je veux vous entretenir. Non ne rougissez pas, ou plutôt si, rougissez. Je ne sais plus ce que je dis, c’est vous ça." Patati, patata, et patatras, on se retrouve dans les draps, de sales draps (hummm, on se comprend toujours, hein ?!). Ah, le verbe, ca sert à conjuguer les draps.
Plus aucun mouton, la Princesse s’est endormie, elle rêve peut-être d’attendre encore, le charme d’un homme aux allures de prince qui bricolerait ses impossibles serrures (tiens, j’ai un roi qui pourrait coller), derrière lesquelles elle ne demande qu’à s’ouvrir.
Peut-être que parler pour ne rien dire, c’est aussi utile que d’attendre derrière un porte, pour s’ouvrir.
Revenons à nos moutons, la princesse attend. Un prince. Charmant si possible, présent ce serait déjà bien. Le dernier prince, il est parti et ce n’était pas tant un prince que ça. Et sous ses airs un peu charmeurs, il n’était pas vraiment charmant non plus, tout juste aimant, enfin, quand il le voulait bien. Et quand il est parti, la porte, il l’a claquée. Si on ouvre une porte comme on imagine qu’une princesse s’ouvre, on ne ferme pas toujours une porte comme il conviendrait de fermer une princesse ...
Revenons encore à nos moutons que notre princesse compte peut-être maintenant sur sa couche endormie. Pas la couche, la princesse, question de grammaire. Le verbe, parlons-en, car de la porte, c’est souvent lui la clé. (hummm, on se comprend, hein !) "Belle demoiselle, d’émoi vos yeux me font pâlir, et de de ma passion je veux vous entretenir. Non ne rougissez pas, ou plutôt si, rougissez. Je ne sais plus ce que je dis, c’est vous ça." Patati, patata, et patatras, on se retrouve dans les draps, de sales draps (hummm, on se comprend toujours, hein ?!). Ah, le verbe, ca sert à conjuguer les draps.
Plus aucun mouton, la Princesse s’est endormie, elle rêve peut-être d’attendre encore, le charme d’un homme aux allures de prince qui bricolerait ses impossibles serrures (tiens, j’ai un roi qui pourrait coller), derrière lesquelles elle ne demande qu’à s’ouvrir.
Peut-être que parler pour ne rien dire, c’est aussi utile que d’attendre derrière un porte, pour s’ouvrir.
Jeu 16 Avril 2009, 20:21 par
PetitPrince sur Citations
Après l'amour...
Tout le jour au jardin tu as humé les fleurs
Et coupé la plus belle ouverte comme ton cœur
Tu as rêvé de lui qui se glisse dans l’ombre
Te rejoint dans la nuit pourvu qu’elle soit sombre
Tout comme cette fleur trop lourde qui défaille
Tu t’es abandonnée quand j’ai ployé ta taille
J’ai enlevé ta robe aux larges plis flottants
Tout le reste a suivi sous mes doigts caressants
Dans l’ombre de l’alcôve incliné sur tes yeux
Où je lis ton amour et mon désir s’enflamme
Je veux te posséder et t’emmener aux cieux
Dans une communion des corps, des cœurs, de l’âme
Il ne reste au matin que jolis draps froissés
Et toi qui rêve encore : corps à corps embrasés
Qu’importe ta journée, ce qu’il te faudra dire
Ce qu’il te faudra faire et supporter le pire…
Jan
Et coupé la plus belle ouverte comme ton cœur
Tu as rêvé de lui qui se glisse dans l’ombre
Te rejoint dans la nuit pourvu qu’elle soit sombre
Tout comme cette fleur trop lourde qui défaille
Tu t’es abandonnée quand j’ai ployé ta taille
J’ai enlevé ta robe aux larges plis flottants
Tout le reste a suivi sous mes doigts caressants
Dans l’ombre de l’alcôve incliné sur tes yeux
Où je lis ton amour et mon désir s’enflamme
Je veux te posséder et t’emmener aux cieux
Dans une communion des corps, des cœurs, de l’âme
Il ne reste au matin que jolis draps froissés
Et toi qui rêve encore : corps à corps embrasés
Qu’importe ta journée, ce qu’il te faudra dire
Ce qu’il te faudra faire et supporter le pire…
Jan
Ven 03 Avril 2009, 16:18 par
j.r.garou sur Les liaisons sulfureuses
L'envie.
Noire est cette encre fluide qui coule comme un ruisseau
Sur le lit de ces lignes qui attendent mes mots.
Noires sont les pensées qui désormais me hantent,
Mon cerveau est un château et ses fantômes chantent.
Noirs sont leurs requiems et leurs draps de velours,
Elle flotte la douleur et jamais ne fait demi-tour.
Noir est le sable de mon temps qui s’écoule,
Seul dans un désert enfoui au milieu de la foule.
Je suis le loup-garou accro
A vos yeux "quarts de lune".
Et, j’en ferais mes runes,
Si je n’y risquais pas ma peau.
Appeler une invocation
Apaiserait mon tourment :
Cette balle en argent
Dont vous gérez l’explosion.
Non, vous n’êtes pas fautive,
Et je mérite ce sort :
J’aime vos trésors
Et aussi votre aura vive.
Le lycanthrope veut la Lune,
Il n’y aboutira point.
Elle n’est faite pour les siens,
Juste pour leur désir... Quelle fortune!
Sur le lit de ces lignes qui attendent mes mots.
Noires sont les pensées qui désormais me hantent,
Mon cerveau est un château et ses fantômes chantent.
Noirs sont leurs requiems et leurs draps de velours,
Elle flotte la douleur et jamais ne fait demi-tour.
Noir est le sable de mon temps qui s’écoule,
Seul dans un désert enfoui au milieu de la foule.
Je suis le loup-garou accro
A vos yeux "quarts de lune".
Et, j’en ferais mes runes,
Si je n’y risquais pas ma peau.
Appeler une invocation
Apaiserait mon tourment :
Cette balle en argent
Dont vous gérez l’explosion.
Non, vous n’êtes pas fautive,
Et je mérite ce sort :
J’aime vos trésors
Et aussi votre aura vive.
Le lycanthrope veut la Lune,
Il n’y aboutira point.
Elle n’est faite pour les siens,
Juste pour leur désir... Quelle fortune!
Lun 09 Mars 2009, 18:49 par
Le pétale noir sur L'amour en vrac
Haïku du matin
Le matin naissant
Aime les amants endormis
Sur leurs draps froissés
Aime les amants endormis
Sur leurs draps froissés
Dim 04 Jan 2009, 20:49 par
PetitPrince sur Parler d'amour
Un dimanche d'octobre
Elle est loin aujourd’hui,
elle me manque
elle me manque...
Sa vie, la mienne se croisent
se touchent, s’éloignent.
Notre amour se décline la nuit
il s’écrit sur le blanc des draps de son lit
au creux des heures qui chuchotent
tant elles se veulent douces.
Entre mes mains la source de son désir
coule, tumultueuse
jusqu’au seuil de son plaisir.
L’aube cerne l’empreinte
l’impatience de nos étreintes.
Le jour glisse lentement sur elle
découvrant ses contours
la courbe de son épaule
la naissance d’un sourire.
Le jour se lève sur nos corps
qui se livrent encore une fois
tous les secrets de la nuit.
elle me manque
elle me manque...
Sa vie, la mienne se croisent
se touchent, s’éloignent.
Notre amour se décline la nuit
il s’écrit sur le blanc des draps de son lit
au creux des heures qui chuchotent
tant elles se veulent douces.
Entre mes mains la source de son désir
coule, tumultueuse
jusqu’au seuil de son plaisir.
L’aube cerne l’empreinte
l’impatience de nos étreintes.
Le jour glisse lentement sur elle
découvrant ses contours
la courbe de son épaule
la naissance d’un sourire.
Le jour se lève sur nos corps
qui se livrent encore une fois
tous les secrets de la nuit.
Lun 06 Oct 2008, 14:00 par
danslalune sur La vie à deux
Va voir ailleurs si j'y suis pas
T’as bouffé tout l’chocolat
T’as sali tous mes draps
T’as inondé la salle de bains
T’as pété au ptit matin
T’as pissé à côté du pot
Et t’as fait plein de rots
T’as oublié la lumière
T’as pas fait les poussières
Tes chaussettes traînent partout
Et t’as pas soigné ta toux
T’as laissé des poils dans la douche
Et t’as pas essuyé ta bouche
T’as pas dit un seul jour
Que tu m’aimais d’amour
T’as dit que j’avais grossi
Mais que j’étais quand même jolie
T’as dit "Ton fils est plus malin que toi"
C’est qu’y r’ssemble à son papa
T’as dit tout ça
Bien d’autres choses et tu vois
Tu commences à m’gonfler
Et à m’casser les pieds
Alors je vais t’dire pauv’gars
Retourne chez toi
Prends tes cliques et tes claques
J’en ai plus que ma claque
De voir ta tronche de cake
Et de t’faire des ptits plats
S’il te plaît va voir dehors
Si des fois j’y suis pas et alors
P’tête que tu comprendras
Que t’avais une chouette femme
Mais qu’elle est plus là
Pour te dire qu’elle t’aime
Et que vraiment, tu l’mérites pas
T’as sali tous mes draps
T’as inondé la salle de bains
T’as pété au ptit matin
T’as pissé à côté du pot
Et t’as fait plein de rots
T’as oublié la lumière
T’as pas fait les poussières
Tes chaussettes traînent partout
Et t’as pas soigné ta toux
T’as laissé des poils dans la douche
Et t’as pas essuyé ta bouche
T’as pas dit un seul jour
Que tu m’aimais d’amour
T’as dit que j’avais grossi
Mais que j’étais quand même jolie
T’as dit "Ton fils est plus malin que toi"
C’est qu’y r’ssemble à son papa
T’as dit tout ça
Bien d’autres choses et tu vois
Tu commences à m’gonfler
Et à m’casser les pieds
Alors je vais t’dire pauv’gars
Retourne chez toi
Prends tes cliques et tes claques
J’en ai plus que ma claque
De voir ta tronche de cake
Et de t’faire des ptits plats
S’il te plaît va voir dehors
Si des fois j’y suis pas et alors
P’tête que tu comprendras
Que t’avais une chouette femme
Mais qu’elle est plus là
Pour te dire qu’elle t’aime
Et que vraiment, tu l’mérites pas
Jeu 11 Sep 2008, 13:42 par
AFDM sur La vie à deux
Le bon et le mauvais amant.
- Antoine, c’est Laure.
- Ah, salut, la belle, content de t’entendre, ça fait un bail...
- Oui, tu es toujours par monts et par vaux.
- Je rentre de Thaïlande. Pourquoi chuchotes-tu?
- Je ne suis pas seule.
Martine raconte sa mésaventure avec ce Marc dont elle dit pis que pendre, jurant qu’elle ne lui ouvrirait plus sa porte.
Antoine, ravi, demande des détails. Insidieusement, sans qu’elle s’en rende compte, il glane des informations sur les caresses qu’elle aurait voulu recevoir, la libido frustrée de son amie l’inspire, il commence à s’exciter. Une idée germe dans son esprit alerte.
- Laure. L’olibrius, là, il dort toujours?
- Oui, il ronfle.
- J’arrive.
- Quoi?
- Rappelle-moi le code de ton immeuble, j’arrive je te dis.
Une demie heure plus tard, Marc ronfle toujours du sommeil de l’homme repu, sûr de son bon droit, dans les draps frais de son hôtesse qu’il croit avoir conquis pour l’éternité.
Un frôlement à la porte, Laure ouvre à Antoine qui apparait, un bouquet de fleurs à la main.
- Où diable as-tu trouvé des fleurs à cette heure?
Pour toute réponse, Antoine clôt sa jolie bouche par un baiser profond, chaud et humide, tandis que ses mains entrainent la belle sur le divan du salon.
Ils sont amis depuis belle lurette, jamais ils n’ont flirté, mais devant le savoir-faire de son copain, Laure se reproche de n’avoir pas connu cet aspect de sa personnalité plus tôt.
De l’étonnement, elle tombe peu à peu sous le charme de ses caresses, ses sens prennent le dessus sur son entendement.
Antoine, quant à lui, met tout en œuvre pour tirer de sa compagne des soupirs de moins en moins discrets, ayant pour projet secret de réveiller le rustre qui s’est servi de son amie.
Laure, si reconnaissante qu’il comble sa faim, met elle aussi tout son cœur dans les caresses prodiguées, si bien que le couple navigue sur les flots divins des plaisirs et sensations multiples qu’ils se jurent de se prodiguer de nouveau les jours suivants.
Quand, enfin, ils font une pause, épuisés, Laure, en allant chercher la bouteille de champagne entamée dans sa chambre, s’aperçoit avec stupéfaction que Marc est parti, emportant toutes ses affaires. Toutes? Non, pas tout à fait, il lui manque une chaussette, tombée dans le seau à champagne!
- Viens! dit Laure depuis le lit où elle s’est affalée.
Antoine, hilare, surgit et se rend compte que sa manœuvre a fonctionné, il a vengé son amie. Le cuistre est parti la queue entre les jambes, c’est le cas de le dire.
Tout ragaillardi par l’image de l’homme fuyant et passant devant eux sur le divan, sans qu’ils s’en rendent compte, Antoine sent son membre se dresser de nouveau.
- Ah, salut, la belle, content de t’entendre, ça fait un bail...
- Oui, tu es toujours par monts et par vaux.
- Je rentre de Thaïlande. Pourquoi chuchotes-tu?
- Je ne suis pas seule.
Martine raconte sa mésaventure avec ce Marc dont elle dit pis que pendre, jurant qu’elle ne lui ouvrirait plus sa porte.
Antoine, ravi, demande des détails. Insidieusement, sans qu’elle s’en rende compte, il glane des informations sur les caresses qu’elle aurait voulu recevoir, la libido frustrée de son amie l’inspire, il commence à s’exciter. Une idée germe dans son esprit alerte.
- Laure. L’olibrius, là, il dort toujours?
- Oui, il ronfle.
- J’arrive.
- Quoi?
- Rappelle-moi le code de ton immeuble, j’arrive je te dis.
Une demie heure plus tard, Marc ronfle toujours du sommeil de l’homme repu, sûr de son bon droit, dans les draps frais de son hôtesse qu’il croit avoir conquis pour l’éternité.
Un frôlement à la porte, Laure ouvre à Antoine qui apparait, un bouquet de fleurs à la main.
- Où diable as-tu trouvé des fleurs à cette heure?
Pour toute réponse, Antoine clôt sa jolie bouche par un baiser profond, chaud et humide, tandis que ses mains entrainent la belle sur le divan du salon.
Ils sont amis depuis belle lurette, jamais ils n’ont flirté, mais devant le savoir-faire de son copain, Laure se reproche de n’avoir pas connu cet aspect de sa personnalité plus tôt.
De l’étonnement, elle tombe peu à peu sous le charme de ses caresses, ses sens prennent le dessus sur son entendement.
Antoine, quant à lui, met tout en œuvre pour tirer de sa compagne des soupirs de moins en moins discrets, ayant pour projet secret de réveiller le rustre qui s’est servi de son amie.
Laure, si reconnaissante qu’il comble sa faim, met elle aussi tout son cœur dans les caresses prodiguées, si bien que le couple navigue sur les flots divins des plaisirs et sensations multiples qu’ils se jurent de se prodiguer de nouveau les jours suivants.
Quand, enfin, ils font une pause, épuisés, Laure, en allant chercher la bouteille de champagne entamée dans sa chambre, s’aperçoit avec stupéfaction que Marc est parti, emportant toutes ses affaires. Toutes? Non, pas tout à fait, il lui manque une chaussette, tombée dans le seau à champagne!
- Viens! dit Laure depuis le lit où elle s’est affalée.
Antoine, hilare, surgit et se rend compte que sa manœuvre a fonctionné, il a vengé son amie. Le cuistre est parti la queue entre les jambes, c’est le cas de le dire.
Tout ragaillardi par l’image de l’homme fuyant et passant devant eux sur le divan, sans qu’ils s’en rendent compte, Antoine sent son membre se dresser de nouveau.
Ven 07 Mars 2008, 10:46 par
Positive sur Exercices de style
Enfin la parité pour les hommes !
Enfin la parité…pour les hommes !
Mon ami de 30 ans et de 30 ans mon aîné, me répondit sans ambages
à ma question : qu’est-ce ce qui a le plus changé pour vous ? : "les femmes" !
Elles sont devenues impossibles !
Elles veulent le beurre, l’argent du beurre et les enfants du crémier.
Elles amassent tout, se chargent comme un baudet et ne veulent rien partager.
Elles sont en conquête de pouvoir et considèrent l’homme comme un rival nécessaire.
Le travail de la femme est devenu une assurance divorce.
Elles raisonnent en groupe, en caste et nul n’ose s’aventurer à les contredire.
Elles sont femmes et doivent donc tout savoir mieux que quiconque puisque affublées
de la fameuse "intuition féminine" et de "l’instinct maternel" qui nous font bien rigoler.
Tous les psychologues savent bien qu’il s’agit d’une pure invention sociale, mais rien n’y fait,
c’est leur credo, leur confiteor.
Essayez de les soulager en prenant en charge les courses, la cuisine, les enfants, le ménage…
Il ne se passera pas 1 mois avant quelles ne reprennent leurs prérogatives car ce sera
mieux fait par elles. Il s’agit du syndrome des avantages acquis avec celui très caractéristique :
le droit de se plaindre parce que je fais tout dans cette maison.
Apporte-moi un statut, de la sécurité et ton argent, je ferais le reste qui s’appelle : tout décider.
Essayez d’entrer dans la parité homme quant aux emplois dits féminins : secrétaire, sages-femmes,
standardiste, infirmière…et vous verrez leur courroux.
Finalement, tous les progrès technologiques du XX° siècle ne sont que peu de choses
comparé à l’hégémonie de la femme qui avait déjà beaucoup de pouvoirs mais qui les veut
tous et exclusifs et jusqu’à s’en inventer.
La femme de notre Président, qui n’a aucun statut, sinon celui, non écrit, de réception, déclare :
"A l’avenir, il y aura de plus en plus de femmes pour commander les hommes".*
Vous remarquerez qu’il n’est pas dit : des femmes aux commandes des entreprises ou de la politique.
Il s’agit bien de "commander" les hommes". Voilà la véritable conquête de la femme.
L’homme a été plus respectueux envers le cheval, la plus noble conquête de l’homme.
Aux Ayatollahs, Talibans extrémistes correspond la femme qui "commande" aux hommes.
Nous voilà dans de beaux draps, dirait la mère Denis.
Si, maintenant, c’est la femme d’un Président qui le dit, les bornes sont franchies.
Que nous reste-t-il, à nous les hommes ? Le choix de la couleur de la voiture ? Même pas.
Faudra-t-il songer à cloner la Terre pour que nous ayons un espace de liberté ?
Mesdames, vous êtes-vous rendu compte de la situation qui va bientôt vous échapper ?
La parité que vous réclamez tant vous fera abandonner le restaurant et le cinéma offerts,
la portière ouverte ainsi que toutes ces petites déférences que vous savez apprécier.
Votre vie est un combat, le notre va commencer.
Qui gagnera ? Combien de pertes ?
Réfléchissons tous ensemble, si vous le voulez bien.
*Madame Chirac, le Parisien du 21 février 06 et cité dans Marianne du 25 février 06.
Mon ami de 30 ans et de 30 ans mon aîné, me répondit sans ambages
à ma question : qu’est-ce ce qui a le plus changé pour vous ? : "les femmes" !
Elles sont devenues impossibles !
Elles veulent le beurre, l’argent du beurre et les enfants du crémier.
Elles amassent tout, se chargent comme un baudet et ne veulent rien partager.
Elles sont en conquête de pouvoir et considèrent l’homme comme un rival nécessaire.
Le travail de la femme est devenu une assurance divorce.
Elles raisonnent en groupe, en caste et nul n’ose s’aventurer à les contredire.
Elles sont femmes et doivent donc tout savoir mieux que quiconque puisque affublées
de la fameuse "intuition féminine" et de "l’instinct maternel" qui nous font bien rigoler.
Tous les psychologues savent bien qu’il s’agit d’une pure invention sociale, mais rien n’y fait,
c’est leur credo, leur confiteor.
Essayez de les soulager en prenant en charge les courses, la cuisine, les enfants, le ménage…
Il ne se passera pas 1 mois avant quelles ne reprennent leurs prérogatives car ce sera
mieux fait par elles. Il s’agit du syndrome des avantages acquis avec celui très caractéristique :
le droit de se plaindre parce que je fais tout dans cette maison.
Apporte-moi un statut, de la sécurité et ton argent, je ferais le reste qui s’appelle : tout décider.
Essayez d’entrer dans la parité homme quant aux emplois dits féminins : secrétaire, sages-femmes,
standardiste, infirmière…et vous verrez leur courroux.
Finalement, tous les progrès technologiques du XX° siècle ne sont que peu de choses
comparé à l’hégémonie de la femme qui avait déjà beaucoup de pouvoirs mais qui les veut
tous et exclusifs et jusqu’à s’en inventer.
La femme de notre Président, qui n’a aucun statut, sinon celui, non écrit, de réception, déclare :
"A l’avenir, il y aura de plus en plus de femmes pour commander les hommes".*
Vous remarquerez qu’il n’est pas dit : des femmes aux commandes des entreprises ou de la politique.
Il s’agit bien de "commander" les hommes". Voilà la véritable conquête de la femme.
L’homme a été plus respectueux envers le cheval, la plus noble conquête de l’homme.
Aux Ayatollahs, Talibans extrémistes correspond la femme qui "commande" aux hommes.
Nous voilà dans de beaux draps, dirait la mère Denis.
Si, maintenant, c’est la femme d’un Président qui le dit, les bornes sont franchies.
Que nous reste-t-il, à nous les hommes ? Le choix de la couleur de la voiture ? Même pas.
Faudra-t-il songer à cloner la Terre pour que nous ayons un espace de liberté ?
Mesdames, vous êtes-vous rendu compte de la situation qui va bientôt vous échapper ?
La parité que vous réclamez tant vous fera abandonner le restaurant et le cinéma offerts,
la portière ouverte ainsi que toutes ces petites déférences que vous savez apprécier.
Votre vie est un combat, le notre va commencer.
Qui gagnera ? Combien de pertes ?
Réfléchissons tous ensemble, si vous le voulez bien.
*Madame Chirac, le Parisien du 21 février 06 et cité dans Marianne du 25 février 06.
Dim 22 Juil 2007, 15:26 par
Xavier Huon sur Citations
Nadia la Polymorphe
Nadia
Mon Horacio, quelle femme aimes-tu en moi ?
Celle qui te fait courir les expositions,
Qui glorifie l’art suisse et les contes chinois,
Et qui admire toutes les grandes créations ?
Horacio
Nadia, ma douce esthète, c’est pour ça que je t’aime.
Parce que tu sais la valeur de la culture.
Pour toi, une fortune ne vaut pas un poème.
J’adore ton coup d’œil et ton jugement sûr.
Nadia
Mon grand python royal, ne préfères-tu pas
La Nadia qui sent le soufre luciférien,
Qui t’électrocute à minuit vingt, sous les draps,
Puis qui s’endort, K.O., jusqu’au petit matin ?
Horacio
Quand la nuit vient, j’aime assez avoir des nouvelles
De cette Nadia qui est mon garde du corps.
Elle en connaît tous les ressorts et manivelles.
Entre ses mains, la fusée prend bien son essor.
Nadia
Mon Flash Gordon des îles, aimes-tu ta Nadia
Quand se réveille en elle l’écolo impulsive,
Et quand elle ressent le besoin immédiat
D’exalter la nature… et qui l’aime me suive !
Horacio
Ma belle orchidée, j’admire sans réserves
La fougue qui t’enflamme quand tu défends tes causes.
J’applaudis quand tu exiges que l’on préserve
Les arbres et les fleurs de toutes ecchymoses.
Nadia
Voudrais-tu que parfois, je calme mes ardeurs
Quand je me jette dans une belle bagarre ?
Quand je laisse parler mes instincts batailleurs,
Dans ma féminité, ai-je l’air de déchoir ?
Horacio
Ma lionne à crinière, je suis, bien au contraire,
Heureux que tu sois cette tornade indomptable.
Je te chéris aussi pour ton fort caractère.
Quand nous nous battons, je te trouve formidable.
Nadia
C’est la magie de l’être humain, nous sommes tous
Des hydres de Lerne aux innombrables visages.
Et maintenant, dis-moi, mon Caius Brutus,
Quelle Nadia veux-tu, ce soir, prendre en otage ?
Horacio
L’esthète pour me dire des vers romantiques,
La bagarreuse pour jouer au mufle et à la peste,
L’écolo pour choisir un cadre bucolique,
Et la luciférienne pour s’occuper du reste.
Mon Horacio, quelle femme aimes-tu en moi ?
Celle qui te fait courir les expositions,
Qui glorifie l’art suisse et les contes chinois,
Et qui admire toutes les grandes créations ?
Horacio
Nadia, ma douce esthète, c’est pour ça que je t’aime.
Parce que tu sais la valeur de la culture.
Pour toi, une fortune ne vaut pas un poème.
J’adore ton coup d’œil et ton jugement sûr.
Nadia
Mon grand python royal, ne préfères-tu pas
La Nadia qui sent le soufre luciférien,
Qui t’électrocute à minuit vingt, sous les draps,
Puis qui s’endort, K.O., jusqu’au petit matin ?
Horacio
Quand la nuit vient, j’aime assez avoir des nouvelles
De cette Nadia qui est mon garde du corps.
Elle en connaît tous les ressorts et manivelles.
Entre ses mains, la fusée prend bien son essor.
Nadia
Mon Flash Gordon des îles, aimes-tu ta Nadia
Quand se réveille en elle l’écolo impulsive,
Et quand elle ressent le besoin immédiat
D’exalter la nature… et qui l’aime me suive !
Horacio
Ma belle orchidée, j’admire sans réserves
La fougue qui t’enflamme quand tu défends tes causes.
J’applaudis quand tu exiges que l’on préserve
Les arbres et les fleurs de toutes ecchymoses.
Nadia
Voudrais-tu que parfois, je calme mes ardeurs
Quand je me jette dans une belle bagarre ?
Quand je laisse parler mes instincts batailleurs,
Dans ma féminité, ai-je l’air de déchoir ?
Horacio
Ma lionne à crinière, je suis, bien au contraire,
Heureux que tu sois cette tornade indomptable.
Je te chéris aussi pour ton fort caractère.
Quand nous nous battons, je te trouve formidable.
Nadia
C’est la magie de l’être humain, nous sommes tous
Des hydres de Lerne aux innombrables visages.
Et maintenant, dis-moi, mon Caius Brutus,
Quelle Nadia veux-tu, ce soir, prendre en otage ?
Horacio
L’esthète pour me dire des vers romantiques,
La bagarreuse pour jouer au mufle et à la peste,
L’écolo pour choisir un cadre bucolique,
Et la luciférienne pour s’occuper du reste.
Lun 21 Mai 2007, 23:20 par
Nadia et Horacio sur La vie à deux
Rêveries sous-marines
Qui n’a jamais rêvé au peuple des Atlantes,
Aux sirènes, tritons, magiciens de la mer
Ou voulu côtoyer tout ce monde qui hante
Les profondes abysses des flots glauques et verts.
Nadia et Horacio, dont l’eau est la frangine,
Se laissent emporter par ce songe de brume.
Assis sous le soleil, voilà qu’ils s’imaginent
Rencontrer ou croiser ces êtres de l’écume.
Nadia se voit déjà entourée d’hommes-pieuvres
Qui la saluent, courtois, d’un tentacule affable.
Horacio, le frimeur macho, se met à l’œuvre.
Les sirènes l’admirent, c’est leur dieu ineffable.
Un généreux Atlante aux talents hypnotiques
Magnétise un banc d’huîtres et les force à s’ouvrir.
Les ostréidés bâillent en un accord magique,
Montrant leurs perles que Nadia se voit offrir.
Se réfugiant derrière le trône de Neptune,
De timides ondines se cachent d’Horacio.
Mais le roi de la mer est absent, et chacune
Se fait pincer la joue par le fier hidalgo.
Peu à peu, les sirènes aux beaux yeux de diamant,
Les doux hommes-poissons au sourire de bulles
S’effacent et s’estompent. Le rêve d’un instant
Quitte l’esprit coquin du couple qui fabule.
Horacio
Mon anémone de mer, je t’ai vue.
Tu t’es bien laissée courtiser par les Atlantes.
Nadia
Et toi, mon corail carnivore,
Tes mains se sont gênées pour caresser les côtes
Des jolies sirènes qui passaient à ta portée ?!
Horacio
Tu me cherches, ma fleur de cumin ?
Nadia
Je te trouve, mon arbre au tronc mat !
Toujours si amoureux, toujours si chamailleurs,
Sur la plage, ils se battent comme des espadons.
Après cette bagarre, ils s’en iront ailleurs,
Sous leurs draps, se livrer au charnel abandon.
Aux sirènes, tritons, magiciens de la mer
Ou voulu côtoyer tout ce monde qui hante
Les profondes abysses des flots glauques et verts.
Nadia et Horacio, dont l’eau est la frangine,
Se laissent emporter par ce songe de brume.
Assis sous le soleil, voilà qu’ils s’imaginent
Rencontrer ou croiser ces êtres de l’écume.
Nadia se voit déjà entourée d’hommes-pieuvres
Qui la saluent, courtois, d’un tentacule affable.
Horacio, le frimeur macho, se met à l’œuvre.
Les sirènes l’admirent, c’est leur dieu ineffable.
Un généreux Atlante aux talents hypnotiques
Magnétise un banc d’huîtres et les force à s’ouvrir.
Les ostréidés bâillent en un accord magique,
Montrant leurs perles que Nadia se voit offrir.
Se réfugiant derrière le trône de Neptune,
De timides ondines se cachent d’Horacio.
Mais le roi de la mer est absent, et chacune
Se fait pincer la joue par le fier hidalgo.
Peu à peu, les sirènes aux beaux yeux de diamant,
Les doux hommes-poissons au sourire de bulles
S’effacent et s’estompent. Le rêve d’un instant
Quitte l’esprit coquin du couple qui fabule.
Horacio
Mon anémone de mer, je t’ai vue.
Tu t’es bien laissée courtiser par les Atlantes.
Nadia
Et toi, mon corail carnivore,
Tes mains se sont gênées pour caresser les côtes
Des jolies sirènes qui passaient à ta portée ?!
Horacio
Tu me cherches, ma fleur de cumin ?
Nadia
Je te trouve, mon arbre au tronc mat !
Toujours si amoureux, toujours si chamailleurs,
Sur la plage, ils se battent comme des espadons.
Après cette bagarre, ils s’en iront ailleurs,
Sous leurs draps, se livrer au charnel abandon.
Dim 22 Avril 2007, 14:00 par
Nadia et Horacio sur La vie à deux
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Il y a 66 textes utilisant le mot draps. Ces pages présentent les textes correspondant.
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