Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur écouter - Page 3 sur 4
Un temps pour s'éveiller.
C’est l’hiver qui file à sa fin
vers un bout de printemps;
le début de la débâcle,
l’amorce d’un bouleversement.
C’est "je veux aller plus loin",
sortir de mon endormissement,
c’est avancer et affronter.
Plus que voir, c’est regarder;
plus qu’entendre, c’est écouter.
vers un bout de printemps;
le début de la débâcle,
l’amorce d’un bouleversement.
C’est "je veux aller plus loin",
sortir de mon endormissement,
c’est avancer et affronter.
Plus que voir, c’est regarder;
plus qu’entendre, c’est écouter.
Lun 20 Fév 2006, 15:29 par
Lou sur L'amour en vrac
Autour de l'Amour
A Anne, ma muse.
De tout ce que j’ai écrit sur les âmes tendres, ce texte sera peut être la conclusion d’un long cheminement à la fois sentimental et philosophique. Ce n’est ni une recette, ni un petit manuel à l’usage des gens qui aiment, même si je le range dans la rubrique du grimoire d’Amour.
Après des années d’errance, j’ai revécu la révélation amoureuse. Quelque chose de grand, de beau avec une personne que je désirais vraiment. Cette histoire, pour des raisons complètement inexplicables s’est terminée de la même façon qu’elle avait commencer : passionnément et d’un commun accord. Les chaudes larmes et les sanglots étouffés n’ont pas eu ce goût amer et triste qui les accompagne d’ordinaire et je fus surpris de constater que ma petite boule d’amour était toujours là, malgré la séparation avec cette personne. J’ai aimé, dans ce sens absolu que nous recherchons tous. Certains éprouvent leur foi en interrogeant Dieu, imaginez ce qui leur arrivent quand ils ont cette conviction intime et inaliénable de l’avoir rencontré …
Cette révélation me conduit à désirer vous entretenir de choses que j’estime importantes sur l’Amour. Je désire ardemment que mon expérience permettent à d’autres de trouver la félicité amoureuse, à tout le moins d’avoir des éléments de recherche. Non pas que je détienne la vérité, elle est propre à chacun, mais j’aime à croire que des observations que l’on sent comme justes et profondes doivent être offertes de bon cœur. Je souhaite vraiment que ces observations pourront être utilisées à bon escient pour qui cherche aussi sa Voie dans celle du cœur.
Je voudrais vous assurer de ma bonne foi et du plaisir sincère que je prend à vous donner simplement ce que j’ai de plus précieux. Acceptez ces lignes comme vous accepteriez le sourire de quelqu’un qui ne vous déplait pas. Je crois que pour puiser une inspiration, il faut être ouvert et souriant, et mettre de coté du moins pendant la lecture, ce naturel fermé qui nous conduit au désaccord et à l’obturation de l’esprit.
C’est ce matin lors d’une pause café, que me vint l’envie de tout vous dire en répondant à ma mesure par ces lignes : on nous apprend depuis le plus jeune age, des tas de choses utiles à la vie, mais on ne nous apprend pas à aimer. On ne nous explique pas comment comprendre ce que l’on ressent, ni ou chercher, ni pourquoi. Les sciences, l’économie, l’histoire, les lettres sont certes utiles à notre évolution dans la société, mais contribuent elles à notre épanouissement amoureux : non, enfin, pas directement appliquées. En cherchant à la source supposée de l’amour, peut on aussi considérer que notre modèle est celui de nos parents que l’on cherche à reproduire ? Oui, en partie. Je pense qu’il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Il en va de même pour les autres lieux communs amoureux classiques : l’homme cherche l’image de sa mère en sa compagne, et la femme cherche l’image de son père dans son compagnon, etc. Ca ne coûte rien d’accepter ces assertions, aussi sûrement que les refuser ne peut qu’apporter une lutte intérieure stérile, nuisant de façon certaine à l’épanouissement amoureux. Je le répète : il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Pourtant, cela ne suffit pas pour naviguer assurément dans les tourments des sens, je veux dire par là vivre l’amour et se voir le vivre jusque dans son paroxysme : le comprendre.
Ne pas chercher une personne, mais chercher l’Amour est une nuance fondamentale dont il faut être intimement imprégné. Par là, il faudra peut être multiplier les aventures, du moment qu’elles sont vécues avec sincérité et en pleine connaissance de cause de leur objet : est ce toi ? La quête commence alors, tel le vol erratique d’une guêpe qui cherche la source dégageant ces effluves qui l’attire. Mais alors, comment voler juste, comment voler droit ?
Ce n’est que bon sens que de lire des ouvrages nous permettant d’acquérir la connaissance sur un sujet précis qui nous intéresse et l’Amour n’échappe pas non plus à ce conseil. Ici, je distinguerai les ouvrages dans lesquels il faut se pencher, et ceux qu’il vaut mieux éviter, de la même façon qu’ une mauvaise fréquentation peut laisser de mauvaises habitudes, et que la rencontre d’une grande âme nous communique de la lumière. Parmi les livres que j’estime intéressant pour la réalisation de l’Amour il en est pour nourrir l’âme et la polir tel que Le tao te king de lao tseu ou Le Petit Prince de Saint Exupery. Ces livres révèlent des choses qui ont cet immense avantage d’être à la fois justes et jolies. Je considère pour ma part le Petit Prince comme la Bible du cœur, et le tao te king comme la Bible de la sagesse.
« Mon individualisme » de Soseki, m’a séduit pour son approche saine de l’épanouissement personnel, résumé en ces propos : « il faut s’essayer, n’avoir de cesse de vivre les situations. Lorsqu’on aura trouvé quelque chose qui nous convient, on s’arrêtera naturellement. » Vous voyez déjà en ces lignes comment un tel ouvrage peut contribuer à l’équilibre personnel dans la Voie de l’Amour.
Le choc amoureux de Francesco Alberoni, révèle des chose intéressantes, mais je ne suis pas certains que la systématisation apportée soit la bonne approche pour quelqu’un qui cherche à faire ses pas par soit même. Je ne l’ai d’ailleurs pas fini, m’étant arrêté au point de vue intéressant qu’un couple était une société qui se construit à deux.
Eloge de la fuite de Henri Laborit, possède l’immense faculté de bien remettre les choses à leur place. L’homme, cette machine chimique, voilà quelque chose qui fait froid, qui peut même emplir de profonde tristesse. Et pourtant. Lorsqu’on connaît la vérité nue on peut alors choisir de rêver, ce qui est nettement moins dommageable que de se bercer d’illusions par simple manque de connaissances.
Je finis ici la liste des livres dans lesquels chercher des bons repères pour son âme. Je ne les vois pas comme des manuels de bonne conduite, mais des outils de mesure. Il me semble que ce qui sera le plus important pour une relation de qualité, c’est une bonne connaissance de soi dépassant les simples faits de savoir ce qu’on aime ou qu’on aime pas. Comment réagissons nous, quelles sont nos faiblesses, nos peurs, nos envies, nos valeurs. Alors même sans avoir la prétention de pouvoir déceler tout ça avec précision, la seule démarche de se poser ces questions est déjà un gage de beauté.
« Connais toi toi même » l’un des préceptes des colonnes delphiques trouve aussi son pendant dans les courants de pensés asiatiques, il doit bien y avoir du vrai. Et je suis a peu prés sur , compte tenu sa teneur, que ce principe se retrouve dans d’autres philosophies. Par extension, savoir ce que l’on veut, savoir écouter son ressenti, bien se connaître et s’aimer sont des valeurs à éprouver pour forger son âme.
Ceci pour clore le chapitre des valeurs, je finirais par quelque chose de sacré à mes yeux : ne pas se complaire dans la tristesse, ne pas confondre le beau et le triste. Le sentiment éprouvé par la mélancolie, par la nostalgie est si rapidement et facilement ressenti que cette faiblesse en devient délicieuse, addicitive. Mais qu’apporte-t-elle ? Rien, si ce n’est qu’à ce moment notre ego se sent vivre, peut être parce que éprouver de la joie et du plaisir est moins évident. Les chansons tristes, les drames, les visites dans les histoires passées ne sont pas à éviter, mais ce sont des fleurs dont le parfum enivre et paralyse. Je sais des fleurs dont le parfum vous grise, elles sont simplement plus difficiles à voir.
La formidable histoire que j’ai citée plus haut, et qui je dois bien l’avouer possède tellement de force qu’elle me guide dans ces lignes pose une équation qui arrive bien souvent mais que l’on n’entrevoit pas forcément. Attirance ou sentiments ?
Il est aussi utile de les distinguer sémantiquement que de ne pas confondre émotionnellement. On commence nécessairement par se plaire, quelles que soient les raisons. Si la première raison de se plaire est physique et comportementale, la plus forte, la plus durable, est l’esprit. Sur la base de ce constat là, on comprend aisément le ressort d’Internet dans la concrétisation de relations amoureuses. Je dois dire que ce sont d’ailleurs les plus belles et les plus fortes relations que je n’ai jamais vécu. Mais alors, les sentiments, comment sait on qu’ils sont là ? Quand dépouillé de tout désir tu regardes l’autre et que cela apparaît comme une évidence. Le temps requis pour éprouver les sentiments au delà de l’attirance est dévolu à chacun. Certains aiment intensément et immédiatement, d’autres ont besoin de plus de temps. Là encore, se connaître soi même permet d’éviter bien des erreurs …
Enfin construire à deux, voilà la dernière idée que je veux partager avec vous. Le couple stagne s’il ne se nourrit que du plaisir d’être ensemble, les sensations s’émoussent, la relation est en péril. Que ce soit un enfant, une entreprise, l’aménagement d’un appartement, ou l’organisation de voyage, il me semble important que le fruit de l’alliance amoureuse soit présent. Ce n’est pas tant un objectif à se fixer, mais quelque chose à observer. Je veux dire par là que constater que les deux ont envie de faire des choses, que ces choses sont un plaisir commun et partageable et que ces choses se font concrètement, alors on doit être sur le bon chemin.
Voilà pour les fondations les plus importantes de l’Amour qui me viennent à l’esprit. Je ne pense pas qu’il me faille rajouter grand chose en plus de ces lignes dans un désir vain et prétentieux d’exhaustivité. Je souhaite que mes réflexions nourrissent les votres aussi sûrement que les personnes que j’ai aimé, les livres dans lesquels je me suis plongé, et les discussions que j’ai pu partager, dont certaines avec vous qui me lisez, ont pu nourrir les miennes.
PetitPrince.
De tout ce que j’ai écrit sur les âmes tendres, ce texte sera peut être la conclusion d’un long cheminement à la fois sentimental et philosophique. Ce n’est ni une recette, ni un petit manuel à l’usage des gens qui aiment, même si je le range dans la rubrique du grimoire d’Amour.
Après des années d’errance, j’ai revécu la révélation amoureuse. Quelque chose de grand, de beau avec une personne que je désirais vraiment. Cette histoire, pour des raisons complètement inexplicables s’est terminée de la même façon qu’elle avait commencer : passionnément et d’un commun accord. Les chaudes larmes et les sanglots étouffés n’ont pas eu ce goût amer et triste qui les accompagne d’ordinaire et je fus surpris de constater que ma petite boule d’amour était toujours là, malgré la séparation avec cette personne. J’ai aimé, dans ce sens absolu que nous recherchons tous. Certains éprouvent leur foi en interrogeant Dieu, imaginez ce qui leur arrivent quand ils ont cette conviction intime et inaliénable de l’avoir rencontré …
Cette révélation me conduit à désirer vous entretenir de choses que j’estime importantes sur l’Amour. Je désire ardemment que mon expérience permettent à d’autres de trouver la félicité amoureuse, à tout le moins d’avoir des éléments de recherche. Non pas que je détienne la vérité, elle est propre à chacun, mais j’aime à croire que des observations que l’on sent comme justes et profondes doivent être offertes de bon cœur. Je souhaite vraiment que ces observations pourront être utilisées à bon escient pour qui cherche aussi sa Voie dans celle du cœur.
Je voudrais vous assurer de ma bonne foi et du plaisir sincère que je prend à vous donner simplement ce que j’ai de plus précieux. Acceptez ces lignes comme vous accepteriez le sourire de quelqu’un qui ne vous déplait pas. Je crois que pour puiser une inspiration, il faut être ouvert et souriant, et mettre de coté du moins pendant la lecture, ce naturel fermé qui nous conduit au désaccord et à l’obturation de l’esprit.
C’est ce matin lors d’une pause café, que me vint l’envie de tout vous dire en répondant à ma mesure par ces lignes : on nous apprend depuis le plus jeune age, des tas de choses utiles à la vie, mais on ne nous apprend pas à aimer. On ne nous explique pas comment comprendre ce que l’on ressent, ni ou chercher, ni pourquoi. Les sciences, l’économie, l’histoire, les lettres sont certes utiles à notre évolution dans la société, mais contribuent elles à notre épanouissement amoureux : non, enfin, pas directement appliquées. En cherchant à la source supposée de l’amour, peut on aussi considérer que notre modèle est celui de nos parents que l’on cherche à reproduire ? Oui, en partie. Je pense qu’il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Il en va de même pour les autres lieux communs amoureux classiques : l’homme cherche l’image de sa mère en sa compagne, et la femme cherche l’image de son père dans son compagnon, etc. Ca ne coûte rien d’accepter ces assertions, aussi sûrement que les refuser ne peut qu’apporter une lutte intérieure stérile, nuisant de façon certaine à l’épanouissement amoureux. Je le répète : il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Pourtant, cela ne suffit pas pour naviguer assurément dans les tourments des sens, je veux dire par là vivre l’amour et se voir le vivre jusque dans son paroxysme : le comprendre.
Ne pas chercher une personne, mais chercher l’Amour est une nuance fondamentale dont il faut être intimement imprégné. Par là, il faudra peut être multiplier les aventures, du moment qu’elles sont vécues avec sincérité et en pleine connaissance de cause de leur objet : est ce toi ? La quête commence alors, tel le vol erratique d’une guêpe qui cherche la source dégageant ces effluves qui l’attire. Mais alors, comment voler juste, comment voler droit ?
Ce n’est que bon sens que de lire des ouvrages nous permettant d’acquérir la connaissance sur un sujet précis qui nous intéresse et l’Amour n’échappe pas non plus à ce conseil. Ici, je distinguerai les ouvrages dans lesquels il faut se pencher, et ceux qu’il vaut mieux éviter, de la même façon qu’ une mauvaise fréquentation peut laisser de mauvaises habitudes, et que la rencontre d’une grande âme nous communique de la lumière. Parmi les livres que j’estime intéressant pour la réalisation de l’Amour il en est pour nourrir l’âme et la polir tel que Le tao te king de lao tseu ou Le Petit Prince de Saint Exupery. Ces livres révèlent des choses qui ont cet immense avantage d’être à la fois justes et jolies. Je considère pour ma part le Petit Prince comme la Bible du cœur, et le tao te king comme la Bible de la sagesse.
« Mon individualisme » de Soseki, m’a séduit pour son approche saine de l’épanouissement personnel, résumé en ces propos : « il faut s’essayer, n’avoir de cesse de vivre les situations. Lorsqu’on aura trouvé quelque chose qui nous convient, on s’arrêtera naturellement. » Vous voyez déjà en ces lignes comment un tel ouvrage peut contribuer à l’équilibre personnel dans la Voie de l’Amour.
Le choc amoureux de Francesco Alberoni, révèle des chose intéressantes, mais je ne suis pas certains que la systématisation apportée soit la bonne approche pour quelqu’un qui cherche à faire ses pas par soit même. Je ne l’ai d’ailleurs pas fini, m’étant arrêté au point de vue intéressant qu’un couple était une société qui se construit à deux.
Eloge de la fuite de Henri Laborit, possède l’immense faculté de bien remettre les choses à leur place. L’homme, cette machine chimique, voilà quelque chose qui fait froid, qui peut même emplir de profonde tristesse. Et pourtant. Lorsqu’on connaît la vérité nue on peut alors choisir de rêver, ce qui est nettement moins dommageable que de se bercer d’illusions par simple manque de connaissances.
Je finis ici la liste des livres dans lesquels chercher des bons repères pour son âme. Je ne les vois pas comme des manuels de bonne conduite, mais des outils de mesure. Il me semble que ce qui sera le plus important pour une relation de qualité, c’est une bonne connaissance de soi dépassant les simples faits de savoir ce qu’on aime ou qu’on aime pas. Comment réagissons nous, quelles sont nos faiblesses, nos peurs, nos envies, nos valeurs. Alors même sans avoir la prétention de pouvoir déceler tout ça avec précision, la seule démarche de se poser ces questions est déjà un gage de beauté.
« Connais toi toi même » l’un des préceptes des colonnes delphiques trouve aussi son pendant dans les courants de pensés asiatiques, il doit bien y avoir du vrai. Et je suis a peu prés sur , compte tenu sa teneur, que ce principe se retrouve dans d’autres philosophies. Par extension, savoir ce que l’on veut, savoir écouter son ressenti, bien se connaître et s’aimer sont des valeurs à éprouver pour forger son âme.
Ceci pour clore le chapitre des valeurs, je finirais par quelque chose de sacré à mes yeux : ne pas se complaire dans la tristesse, ne pas confondre le beau et le triste. Le sentiment éprouvé par la mélancolie, par la nostalgie est si rapidement et facilement ressenti que cette faiblesse en devient délicieuse, addicitive. Mais qu’apporte-t-elle ? Rien, si ce n’est qu’à ce moment notre ego se sent vivre, peut être parce que éprouver de la joie et du plaisir est moins évident. Les chansons tristes, les drames, les visites dans les histoires passées ne sont pas à éviter, mais ce sont des fleurs dont le parfum enivre et paralyse. Je sais des fleurs dont le parfum vous grise, elles sont simplement plus difficiles à voir.
La formidable histoire que j’ai citée plus haut, et qui je dois bien l’avouer possède tellement de force qu’elle me guide dans ces lignes pose une équation qui arrive bien souvent mais que l’on n’entrevoit pas forcément. Attirance ou sentiments ?
Il est aussi utile de les distinguer sémantiquement que de ne pas confondre émotionnellement. On commence nécessairement par se plaire, quelles que soient les raisons. Si la première raison de se plaire est physique et comportementale, la plus forte, la plus durable, est l’esprit. Sur la base de ce constat là, on comprend aisément le ressort d’Internet dans la concrétisation de relations amoureuses. Je dois dire que ce sont d’ailleurs les plus belles et les plus fortes relations que je n’ai jamais vécu. Mais alors, les sentiments, comment sait on qu’ils sont là ? Quand dépouillé de tout désir tu regardes l’autre et que cela apparaît comme une évidence. Le temps requis pour éprouver les sentiments au delà de l’attirance est dévolu à chacun. Certains aiment intensément et immédiatement, d’autres ont besoin de plus de temps. Là encore, se connaître soi même permet d’éviter bien des erreurs …
Enfin construire à deux, voilà la dernière idée que je veux partager avec vous. Le couple stagne s’il ne se nourrit que du plaisir d’être ensemble, les sensations s’émoussent, la relation est en péril. Que ce soit un enfant, une entreprise, l’aménagement d’un appartement, ou l’organisation de voyage, il me semble important que le fruit de l’alliance amoureuse soit présent. Ce n’est pas tant un objectif à se fixer, mais quelque chose à observer. Je veux dire par là que constater que les deux ont envie de faire des choses, que ces choses sont un plaisir commun et partageable et que ces choses se font concrètement, alors on doit être sur le bon chemin.
Voilà pour les fondations les plus importantes de l’Amour qui me viennent à l’esprit. Je ne pense pas qu’il me faille rajouter grand chose en plus de ces lignes dans un désir vain et prétentieux d’exhaustivité. Je souhaite que mes réflexions nourrissent les votres aussi sûrement que les personnes que j’ai aimé, les livres dans lesquels je me suis plongé, et les discussions que j’ai pu partager, dont certaines avec vous qui me lisez, ont pu nourrir les miennes.
PetitPrince.
Jeu 05 Jan 2006, 14:23 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Lettre à une enfant
Je ne t’ai pas choisie et encore moins faite,
Mais ton absence est là, douloureuse pourtant.
Toi qui m’as fait grandir du haut de tes six ans,
Je ne serai pas là pour te fêter les sept.
Et j’en pleure crois moi en tapant cette lettre.
Je pleure de ce silence qui m’entoure à présent,
De n’avoir joué assez à tous tes jeux d’enfants
Qu’en toute joie et rire j’apprenais à connaître.
Ne m’attends pas jeudi, je ne serai pas là.
Une histoire de grands me pousse à disparaître.
Tu comprendras plus tard te souvenant de moi,
Que j’aurais préféré descendre pour y être.
Je te vois du balcon, courir et t’amuser,
Je sais je n’y suis pas, mais je t’entends crier,
Rire et parfois pleurer, mais jamais t’arrêter.
A écouter ces rêves mon cœur devient amer,
Car il désirait tant au côté de ta mère,
Te voir grandir longtemps, se sentir cœur de père.
Prends soin de toi enfant, avant que tu ne glisses
Dans des histoires de grands, petite Marie au Lys.
Joyeux anniversaire…
Mais ton absence est là, douloureuse pourtant.
Toi qui m’as fait grandir du haut de tes six ans,
Je ne serai pas là pour te fêter les sept.
Et j’en pleure crois moi en tapant cette lettre.
Je pleure de ce silence qui m’entoure à présent,
De n’avoir joué assez à tous tes jeux d’enfants
Qu’en toute joie et rire j’apprenais à connaître.
Ne m’attends pas jeudi, je ne serai pas là.
Une histoire de grands me pousse à disparaître.
Tu comprendras plus tard te souvenant de moi,
Que j’aurais préféré descendre pour y être.
Je te vois du balcon, courir et t’amuser,
Je sais je n’y suis pas, mais je t’entends crier,
Rire et parfois pleurer, mais jamais t’arrêter.
A écouter ces rêves mon cœur devient amer,
Car il désirait tant au côté de ta mère,
Te voir grandir longtemps, se sentir cœur de père.
Prends soin de toi enfant, avant que tu ne glisses
Dans des histoires de grands, petite Marie au Lys.
Joyeux anniversaire…
Dim 11 Déc 2005, 17:59 par
l'homme de sable sur L'amour en vrac
mots d'une nuit d'été...
J’aimerais t’écrire du « léger », de « l’aérien » qui irait, selon tes humeurs te caresser, te consoler ou t’apaiser.
J’aimerais être sourires et émotionnellement toujours au sommet, sans états d’âme et sans trente-sixième dessous.
Par pudeur, je broderais autour de la Lune et de l’Ange, leur amour, leurs aspirations communes, leurs ambitions respectives…la réalité qui les rattrape de toute façon et qu’elles évoquent de loin en loin…parce que…
Le tout sur un fond de musique d’opérette : «…poussez, poussez l’escarpolette…»…pourquoi pas ? Dédramatisons, dé-dra-ma-ti-sons!
J’oserais poser les mots qu’elles ne veulent pas lire ou dire, les mots qui auraient pu leur donner envie d’avancer, peut-être…
Leur amour fut tendresse avant tout, jusqu’au bout…leur amour est encore, malgré tout; il n’en finit pas de les occuper… « ..Oui, tu m’occupes, oui…et que ça continue! Oui…je veux…et si je te dis le contraire, ne me crois pas! »
Leur histoire s’est déclinée au présent ; le futur est un temps qui ne leur convenait pas, sans doute…allez savoir…
Toutes deux se sont données les moyens de faire l’impasse sur leur bonheur! Elles n’ont pas su ou pas voulu faire de leur amour un avantage…elles se sont éparpillées, perdues en considérations plus importantes…prioritaires, parait-il. L’une aurait bien voulu, je crois, faire de l’autre une de ses priorités…l’autre n’était pas disponible pour envisager cette possibilité…
Une nuit de pleine lune : le décor. Le temps d’une nuit, leur dernière nuit certainement, les écouter défaire leur amour, s’en prendre aux autres, invectiver la société, en vouloir au monde entier …brasser beaucoup d’air pour pas grand-chose…. «…un peu comme ce qu’il restera de nous, presque rien…je ne le veux pas ! je veux des mots comme : beaucoup, plein, immodéré aussi, excessif également…et si je te dis le contraire, ne me crois pas…»
La Lune dit à l’Ange :
« J’ai envie d’un amour à partager…nous échangeons parfois nos pensées et nos mots, nous partageons des nuits et des jours contrariés par nos séparations, nous ne savons pas quand nous allons nous revoir...à ce rythme notre relation va devenir platonique et ça risque de me chagriner…mais nous n’en parlons pas et d’ailleurs de quoi parlons nous ? De toi, là-bas ; de moi, ici ; de tout sauf de nous ensemble…il faut croire que nous deux, ça nous fait peur…à ce rythme je vais oublier qu’un jour nous avons connu des instants bénis, ensemble, quand il m’arrivait de te dire : « bonjour amour… » avant de déposer un baiser sur ton épaule, avant de t’aimer…nous ne disons rien, nous faisons comme si…toujours…nous entretenons l’illusion...
Tu voudrais partager…j’aime t’offrir des mots tendres, insouciants qui bercent, te baignent, t’enveloppent de douceur. Mais, partager c’est aussi pouvoir exprimer ses angoisses, ses appréhensions, ses désirs, tous ses désirs, ses besoins de l’autre souvent et n’importe quand; dans notre histoire d’amour, il y a une partie de moi qui est en trop, je la cache: elle est sentimentalement incorrecte…alors monange, j’ai besoin de toi, et si je te dis le contraire… »
L’Ange ne dit rien; ses yeux n’ont pas quitté la Lune,
la Lune qui n’en finit pas d’éclairer l’Ange…
la Lune qui cette nuit est « dans l’eau ».
J’aimerais être sourires et émotionnellement toujours au sommet, sans états d’âme et sans trente-sixième dessous.
Par pudeur, je broderais autour de la Lune et de l’Ange, leur amour, leurs aspirations communes, leurs ambitions respectives…la réalité qui les rattrape de toute façon et qu’elles évoquent de loin en loin…parce que…
Le tout sur un fond de musique d’opérette : «…poussez, poussez l’escarpolette…»…pourquoi pas ? Dédramatisons, dé-dra-ma-ti-sons!
J’oserais poser les mots qu’elles ne veulent pas lire ou dire, les mots qui auraient pu leur donner envie d’avancer, peut-être…
Leur amour fut tendresse avant tout, jusqu’au bout…leur amour est encore, malgré tout; il n’en finit pas de les occuper… « ..Oui, tu m’occupes, oui…et que ça continue! Oui…je veux…et si je te dis le contraire, ne me crois pas! »
Leur histoire s’est déclinée au présent ; le futur est un temps qui ne leur convenait pas, sans doute…allez savoir…
Toutes deux se sont données les moyens de faire l’impasse sur leur bonheur! Elles n’ont pas su ou pas voulu faire de leur amour un avantage…elles se sont éparpillées, perdues en considérations plus importantes…prioritaires, parait-il. L’une aurait bien voulu, je crois, faire de l’autre une de ses priorités…l’autre n’était pas disponible pour envisager cette possibilité…
Une nuit de pleine lune : le décor. Le temps d’une nuit, leur dernière nuit certainement, les écouter défaire leur amour, s’en prendre aux autres, invectiver la société, en vouloir au monde entier …brasser beaucoup d’air pour pas grand-chose…. «…un peu comme ce qu’il restera de nous, presque rien…je ne le veux pas ! je veux des mots comme : beaucoup, plein, immodéré aussi, excessif également…et si je te dis le contraire, ne me crois pas…»
La Lune dit à l’Ange :
« J’ai envie d’un amour à partager…nous échangeons parfois nos pensées et nos mots, nous partageons des nuits et des jours contrariés par nos séparations, nous ne savons pas quand nous allons nous revoir...à ce rythme notre relation va devenir platonique et ça risque de me chagriner…mais nous n’en parlons pas et d’ailleurs de quoi parlons nous ? De toi, là-bas ; de moi, ici ; de tout sauf de nous ensemble…il faut croire que nous deux, ça nous fait peur…à ce rythme je vais oublier qu’un jour nous avons connu des instants bénis, ensemble, quand il m’arrivait de te dire : « bonjour amour… » avant de déposer un baiser sur ton épaule, avant de t’aimer…nous ne disons rien, nous faisons comme si…toujours…nous entretenons l’illusion...
Tu voudrais partager…j’aime t’offrir des mots tendres, insouciants qui bercent, te baignent, t’enveloppent de douceur. Mais, partager c’est aussi pouvoir exprimer ses angoisses, ses appréhensions, ses désirs, tous ses désirs, ses besoins de l’autre souvent et n’importe quand; dans notre histoire d’amour, il y a une partie de moi qui est en trop, je la cache: elle est sentimentalement incorrecte…alors monange, j’ai besoin de toi, et si je te dis le contraire… »
L’Ange ne dit rien; ses yeux n’ont pas quitté la Lune,
la Lune qui n’en finit pas d’éclairer l’Ange…
la Lune qui cette nuit est « dans l’eau ».
Sam 29 Oct 2005, 06:09 par
danslalune sur La vie à deux
Lieu de perdition
Te voila mon amour....
Je ai rêvé de ce moment toute la journée.
Pouvoir enfin te serrer dans mes bras etr plonger ma tête dans mon cou où le reste du monde n’a plus de valeur. Me noyer dans les vapeurs de ton parfum, et parcourir ta peau si douce qu’elle me fait dire encore...
Nous revoilà seuls au monde, entre tes bras, entre tes mains plus rien ne compte que ta douceur qui me fait chavirer vers des horizons extrêmes de plaisirs et bien être. Là, enfin, j’existe!
Brûlant de désir, de te voir, de te redécouvrir comme chaque soir, je parcours ton corps, tantôt carressant, tantôt déshabillant. Pour pouvoir à nouveau toucher cette douceur de pétale dont tu es faites. Je ne veux que te combler de tendresse, te courvrir de caresses, te redessiner de mes mains toutes tremblantes rien que dans l’espoir de pouvoir à nouveau te donner tout ce que je serais capable d’inventer pour ton bonheur!
Nue , enfin! Le plus simple costume mais celui qui me séduit le plus. L’observer est un supplice si je ne puis le parcourir... Chercher une pause, un moment de ralentit ou je peux oublier qui je suis pour me sentir à toi... Ton ventre, doux et chaud, où je viens poser ma tête. ecouter ton coeur qui bat, tes mains caressant mes cheveux... Je me calme un instant sachant ton corps présent et offert tout que comme je me donne à toi. D’un côté, ton visage où je peux litre enfin confiance et repos, puis ton cou, refuge de tout momment et enfin tes seins, courbes irrationnelles, où l’exquis toucher viens se mêler au désir de les gouter. De l’autre, tes petits pieds, tes jambes fuselées qui ne demandent qu’à les remonter pour arriver à ton triangle d’or où je me perds...
Tu es mon lieu de perdition...
Tout en étant ma raison...
D’être...
Je ai rêvé de ce moment toute la journée.
Pouvoir enfin te serrer dans mes bras etr plonger ma tête dans mon cou où le reste du monde n’a plus de valeur. Me noyer dans les vapeurs de ton parfum, et parcourir ta peau si douce qu’elle me fait dire encore...
Nous revoilà seuls au monde, entre tes bras, entre tes mains plus rien ne compte que ta douceur qui me fait chavirer vers des horizons extrêmes de plaisirs et bien être. Là, enfin, j’existe!
Brûlant de désir, de te voir, de te redécouvrir comme chaque soir, je parcours ton corps, tantôt carressant, tantôt déshabillant. Pour pouvoir à nouveau toucher cette douceur de pétale dont tu es faites. Je ne veux que te combler de tendresse, te courvrir de caresses, te redessiner de mes mains toutes tremblantes rien que dans l’espoir de pouvoir à nouveau te donner tout ce que je serais capable d’inventer pour ton bonheur!
Nue , enfin! Le plus simple costume mais celui qui me séduit le plus. L’observer est un supplice si je ne puis le parcourir... Chercher une pause, un moment de ralentit ou je peux oublier qui je suis pour me sentir à toi... Ton ventre, doux et chaud, où je viens poser ma tête. ecouter ton coeur qui bat, tes mains caressant mes cheveux... Je me calme un instant sachant ton corps présent et offert tout que comme je me donne à toi. D’un côté, ton visage où je peux litre enfin confiance et repos, puis ton cou, refuge de tout momment et enfin tes seins, courbes irrationnelles, où l’exquis toucher viens se mêler au désir de les gouter. De l’autre, tes petits pieds, tes jambes fuselées qui ne demandent qu’à les remonter pour arriver à ton triangle d’or où je me perds...
Tu es mon lieu de perdition...
Tout en étant ma raison...
D’être...
Dim 09 Oct 2005, 01:01 par
Loyd sur Les liaisons sulfureuses
Monsieur
Monsieur, vous m’aviez enlevée à cette soirée de feux d’artifice dans laquelle je m’ennuyais. Je vous avais demandé de m’emmener ailleurs, là où les bruits et les verres qui s’entrechoquent se tairaient. Vous m’aviez proposé d’un peu nous balader dans votre vieille voiture et pourquoi pas même d’aller écouter les silences de la lune au bord de l’eau. J’avais accepté impatiente de rester quelques instants loin de la surveillance de mon frère, votre ami.
En cette nuit de juillet, Monsieur, les fenêtres ouvertes, roulant sur les chemins sinueux, nous parlions de tout et de rien. Vous vouliez savoir le nom de mes professeurs, mes matières préférées, mes idoles, mes jeux de petite fille pas encore vraiment une femme. Je vous racontais mes petits amis, vous me répondiez que je n’étais pas sage, vous plaisantiez sur mes premiers émois d’adolescente, je crois que j’en étais un peu fachée. J’aurais voulu que vous me voyez déjà grande, au moins de votre âge. Je vous connaissais depuis toujours, vous m’aviez vu grandir au sein de ma famille, chaque semaine quand vous passiez à la maison.
Sur les berges du lac, debout sur cette plage de pelouse, vous m’avez raconté, Monsieur, quelques journées mémorables, quelques pique-niques arrosés, quelques jeux de ballon entre amis. J’ai voulu que nous nous allongions pour regarder le ciel et chercher comme deux enfants, des noms aux étoiles. Vous m’avez proposé un bain improvisé et pour cacher ma gêne de me présenter nue devant vous, de me vêtir de votre T-shirt comme d’un maillot. Je me souviens de ce premier corps d’homme que je regardais du coin de l’oeil, cachant dans mes paroles, ma curiosité. Sous la nuit, nous avons comme un frère, une soeur joué dans l’eau. Nous mesurions notre temps de plongée sans respirer, faisions des poiriers entre les remous, nous éclaboussions en rigolant. Je ne voulais pas que vous sentiez les vibrations qui me parcouraient quand le hasard que je guidais, me laissait toucher votre torse. Je n’aurais pensé que vous êtiez si beau avec vos boucles blondes humides croisant les cils de vos yeux verts. Je vous avais rêvé parfois, dans le secret de ma chambre d’adolescente entre les posters du Che et les personnages de contes de fées, quand mes mains me rejoignaient indiscrètes sous la chaleur des couvertures.
Je n’avais pas imaginé que mon corps mouillé accueillant le reflet de la lune vous aurait inspiré, Monsieur. Je n’avais osé espérer que vous pourriez dépasser les barrières de la morale pour m’apprendre à être une femme. Vous m’avez oté votre T-shirt trop grand pour me réchauffer entre vos bras halés. Vos mains, grandes, ont écarté les cheveux collés contre mes joues pour y déposer un chaste baiser. Est-ce là que nos lèvres ont glissé pour se rencontrer ? Est-ce à ce moment que vous avez oublié qu’il y a un âge autorisé?
Votre stature, Monsieur, dépassait la mienne et du ciel, je n’en voyais que le souvenir quand doucement vous me souriiez. Vous m’avez livré toute votre douceur et votre tendresse, quand du bout de vos doigts vous m’avez frôlée. Vous aviez peur de me froisser, votre bouche avait la légèreté d’une goutte de rosée et le moelleux d’une figue trop mûre. Vous m’avez appris le plaisir du baiser, la gourmandise des langues qui dansent sur une même mélodie. Lentement, comme si vous déballiez un cadeau, vos mains ont glissé le long de mes seins naissants. Vos yeux cherchant sous l’éclairage de minuit si je vous autorisais à franchir le passage.
Quand un peu tremblant vous êtes entré en moi, Monsieur, c’est la terre qui se déroba sous moi. Quinze années à attendre d’être celle-là, à imaginer des plaisirs que l’on ne nomme pas, à penser à ce que l’on ne peut pas. Votre regard parlait bien plus que votre voix, s’inquiétant de mes envies, vous auriez peut-être voulu que je mette le holà, vous rappelant que vous ne deviez pas m’initier à ces jeux d’adulte. Vous n’y avez rencontré que de l’espoir, qu’encore plus vous m’appreniez, l’attente que plus longtemps encore vous me preniez, le désir que cette plage soit notre infini.
J’ai oublié, Monsieur, si vous avez joui. Je ne garde en moi que ce souvenir si tendre de ces corps qui s’échangent, de cette fraternité avec laquelle vous m’avez baisée, de ces caresses qui avaient peur de me casser, de ces yeux verts qui ont trahi votre désir, Monsieur.
En cette nuit de juillet, Monsieur, les fenêtres ouvertes, roulant sur les chemins sinueux, nous parlions de tout et de rien. Vous vouliez savoir le nom de mes professeurs, mes matières préférées, mes idoles, mes jeux de petite fille pas encore vraiment une femme. Je vous racontais mes petits amis, vous me répondiez que je n’étais pas sage, vous plaisantiez sur mes premiers émois d’adolescente, je crois que j’en étais un peu fachée. J’aurais voulu que vous me voyez déjà grande, au moins de votre âge. Je vous connaissais depuis toujours, vous m’aviez vu grandir au sein de ma famille, chaque semaine quand vous passiez à la maison.
Sur les berges du lac, debout sur cette plage de pelouse, vous m’avez raconté, Monsieur, quelques journées mémorables, quelques pique-niques arrosés, quelques jeux de ballon entre amis. J’ai voulu que nous nous allongions pour regarder le ciel et chercher comme deux enfants, des noms aux étoiles. Vous m’avez proposé un bain improvisé et pour cacher ma gêne de me présenter nue devant vous, de me vêtir de votre T-shirt comme d’un maillot. Je me souviens de ce premier corps d’homme que je regardais du coin de l’oeil, cachant dans mes paroles, ma curiosité. Sous la nuit, nous avons comme un frère, une soeur joué dans l’eau. Nous mesurions notre temps de plongée sans respirer, faisions des poiriers entre les remous, nous éclaboussions en rigolant. Je ne voulais pas que vous sentiez les vibrations qui me parcouraient quand le hasard que je guidais, me laissait toucher votre torse. Je n’aurais pensé que vous êtiez si beau avec vos boucles blondes humides croisant les cils de vos yeux verts. Je vous avais rêvé parfois, dans le secret de ma chambre d’adolescente entre les posters du Che et les personnages de contes de fées, quand mes mains me rejoignaient indiscrètes sous la chaleur des couvertures.
Je n’avais pas imaginé que mon corps mouillé accueillant le reflet de la lune vous aurait inspiré, Monsieur. Je n’avais osé espérer que vous pourriez dépasser les barrières de la morale pour m’apprendre à être une femme. Vous m’avez oté votre T-shirt trop grand pour me réchauffer entre vos bras halés. Vos mains, grandes, ont écarté les cheveux collés contre mes joues pour y déposer un chaste baiser. Est-ce là que nos lèvres ont glissé pour se rencontrer ? Est-ce à ce moment que vous avez oublié qu’il y a un âge autorisé?
Votre stature, Monsieur, dépassait la mienne et du ciel, je n’en voyais que le souvenir quand doucement vous me souriiez. Vous m’avez livré toute votre douceur et votre tendresse, quand du bout de vos doigts vous m’avez frôlée. Vous aviez peur de me froisser, votre bouche avait la légèreté d’une goutte de rosée et le moelleux d’une figue trop mûre. Vous m’avez appris le plaisir du baiser, la gourmandise des langues qui dansent sur une même mélodie. Lentement, comme si vous déballiez un cadeau, vos mains ont glissé le long de mes seins naissants. Vos yeux cherchant sous l’éclairage de minuit si je vous autorisais à franchir le passage.
Quand un peu tremblant vous êtes entré en moi, Monsieur, c’est la terre qui se déroba sous moi. Quinze années à attendre d’être celle-là, à imaginer des plaisirs que l’on ne nomme pas, à penser à ce que l’on ne peut pas. Votre regard parlait bien plus que votre voix, s’inquiétant de mes envies, vous auriez peut-être voulu que je mette le holà, vous rappelant que vous ne deviez pas m’initier à ces jeux d’adulte. Vous n’y avez rencontré que de l’espoir, qu’encore plus vous m’appreniez, l’attente que plus longtemps encore vous me preniez, le désir que cette plage soit notre infini.
J’ai oublié, Monsieur, si vous avez joui. Je ne garde en moi que ce souvenir si tendre de ces corps qui s’échangent, de cette fraternité avec laquelle vous m’avez baisée, de ces caresses qui avaient peur de me casser, de ces yeux verts qui ont trahi votre désir, Monsieur.
Mar 27 Sep 2005, 13:10 par
la marquise de sade sur La première fois
Sensualité
Les caresses sont le langage de communication de deux êtres qui se sentent attirés l’un vers l’autre. Là où les mots se transforment en caresses , nous entrons dans un univers dont le mode d’expression est la Sensualité.
La Sensualité pourrait se définir par cette phrase; on aime goûter, toucher, voir, sentir., écouter..
Les caresses que l’on donne et que l’on reçoit, laissent libre cours à tous nos sens, de s’éveiller, d’être attentifs à la moindre émotion que nous procurons à l’Autre, cet " obscur objet du Désir ".
La Sensualité, c’est aussi vivre pleinement en son corps et de prendre du plaisir au travers de nos cinq sens: le toucher, l’odorat, le goût, l’ouïe et la vue.La capacité de se laisser aller au plaisir de toucher et d’être touché, de caresser ou d’être caressé fait partie de la Sensualité puisque le toucher est un Sens...
La Sensualité pourrait se définir par cette phrase; on aime goûter, toucher, voir, sentir., écouter..
Les caresses que l’on donne et que l’on reçoit, laissent libre cours à tous nos sens, de s’éveiller, d’être attentifs à la moindre émotion que nous procurons à l’Autre, cet " obscur objet du Désir ".
La Sensualité, c’est aussi vivre pleinement en son corps et de prendre du plaisir au travers de nos cinq sens: le toucher, l’odorat, le goût, l’ouïe et la vue.La capacité de se laisser aller au plaisir de toucher et d’être touché, de caresser ou d’être caressé fait partie de la Sensualité puisque le toucher est un Sens...
Ven 23 Sep 2005, 16:55 par
Satine sur Parler d'amour
bonjour...
Envie mon amour de me perdre avec toi, avec tes bras autour de moi...
dans ton lit, dans le mien...nous écouter et laisser faire...
nos regards et notre trouble, nos caresses et nos soupirs.
Je veux mon amour que nous nous perdions, là...
à chacun de nos baisers, au détour de nos mots...
au plus fort de notre désir, nous attendre, nous étonner...
nous surprendre et nous mêler...je nous veux mon amour...
dans ton lit, dans le mien...nous écouter et laisser faire...
nos regards et notre trouble, nos caresses et nos soupirs.
Je veux mon amour que nous nous perdions, là...
à chacun de nos baisers, au détour de nos mots...
au plus fort de notre désir, nous attendre, nous étonner...
nous surprendre et nous mêler...je nous veux mon amour...
Lun 19 Sep 2005, 13:19 par
danslalune sur Parler d'amour
Le soleil aussi me manque..
Il y a des jours comme ça, on se dit qu’il vaudrait mieux rester sous le drap...dehors le ciel est d’un gris déprimant et, comble du "bonheur" j’écoute un standard de Stevie Wonder:"Lately", de quoi faire sombrer la plus pêchue de toutes les optimistes. Oui, j’ai tendance à écouter de la musique qui reflète mon humeur du moment.
Si le temps était au beau, je serais souriante...comme la semaine dernière: nous étions ensemble et ta présence faisait une sacrée concurrence au soleil...si, si!
Pas de chance, aujourd’hui j’aurais bien besoin d’un soupçon de chaleur; à défaut de chaleur humaine, la tienne, j’opterais pour un bain de soleil...diffus toutefois, pas trop ardent...enfin une lumière tout juste tamisée, qui ressemblerait comme deux rayons de soleil à celle qui galbe tes courbes au petit matin...juste avant que ma main, oui, juste avant...
Le soleil est un grand espiègle; s’il m’oblige à chausser mes lunettes teintées, formidable invention, s’il m’invite à m’installer à la terrasse d’un café, à jouir du défilé des passantes, à accompagner certaines du regard jusqu’au coin de la rue, à profiter de ces instants qui filent toujours trop vite, il sait aussi, lorsqu’il ne me rend pas visite, faire durer les autres moments: ils n’en finissent pas de ne pas s’écouler ces autres moments!
Si les instants les plus tendres sont impalpables, s’ils m’enveloppent d’une douceur infinie, d’un parfum légérement enivrant, délicatement troublant; les moments en demi teinte qui virent au gris sale et qui ne me font voir que la partie vide du verre à moitié plein, sont tristement longs et sinistrement oppressants...elles sont longues-longues, elles se plaisent à durer ces heures sans toi...
Si le temps était au beau, je serais souriante...comme la semaine dernière: nous étions ensemble et ta présence faisait une sacrée concurrence au soleil...si, si!
Pas de chance, aujourd’hui j’aurais bien besoin d’un soupçon de chaleur; à défaut de chaleur humaine, la tienne, j’opterais pour un bain de soleil...diffus toutefois, pas trop ardent...enfin une lumière tout juste tamisée, qui ressemblerait comme deux rayons de soleil à celle qui galbe tes courbes au petit matin...juste avant que ma main, oui, juste avant...
Le soleil est un grand espiègle; s’il m’oblige à chausser mes lunettes teintées, formidable invention, s’il m’invite à m’installer à la terrasse d’un café, à jouir du défilé des passantes, à accompagner certaines du regard jusqu’au coin de la rue, à profiter de ces instants qui filent toujours trop vite, il sait aussi, lorsqu’il ne me rend pas visite, faire durer les autres moments: ils n’en finissent pas de ne pas s’écouler ces autres moments!
Si les instants les plus tendres sont impalpables, s’ils m’enveloppent d’une douceur infinie, d’un parfum légérement enivrant, délicatement troublant; les moments en demi teinte qui virent au gris sale et qui ne me font voir que la partie vide du verre à moitié plein, sont tristement longs et sinistrement oppressants...elles sont longues-longues, elles se plaisent à durer ces heures sans toi...
Lun 01 Août 2005, 19:00 par
danslalune sur L'amour en vrac
"c'est le jour et la nuit..."
Je suis la mère de deux bouquets de sourires; la vie s’est chargée de les bousculer, de leur jouer un air qu’ils n’étaient pas prêts à écouter...si semblables et tellement différents...l’un se complaît dans ce qui était, l’autre conjugue au futur: lui reste, elle avance.
De l’arbre, il est les racines...fortement attaché à son coin de terre; elle est la ramure...légèrement posée, sur le point de s’envoler.
De l’arbre, il est les racines...fortement attaché à son coin de terre; elle est la ramure...légèrement posée, sur le point de s’envoler.
Dim 12 Juin 2005, 22:13 par
danslalune sur Mille choses
L'Empire des Sens ou L'Emprise des Sens
....Regarder tes Yeux....
....Sentir ton Trouble....
....Goûter ta Peau....
....Ecouter ta Respiration....
....Toucher ton Coeur....
....Nos Cinq Sens sont en Effervescence
Pour nous mener à la Jouissance....
....Sentir ton Trouble....
....Goûter ta Peau....
....Ecouter ta Respiration....
....Toucher ton Coeur....
....Nos Cinq Sens sont en Effervescence
Pour nous mener à la Jouissance....
Mer 25 Mai 2005, 17:32 par
Satine sur L'amour en vrac
Et te sentir
Danser avec toi, sur un rythme rien qu’à nous,
Ecouter ta réponse, sans t’avoir rien demandé,
Bouger sur cet élan que nous partageons,
Gouter pour toi ces envies dont tu as peur,
Respirer ta peau, même si tu es loin,
Et te sentir, toujours, toujours, toujours.
Ecouter ta réponse, sans t’avoir rien demandé,
Bouger sur cet élan que nous partageons,
Gouter pour toi ces envies dont tu as peur,
Respirer ta peau, même si tu es loin,
Et te sentir, toujours, toujours, toujours.
Mer 13 Avril 2005, 19:58 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
L'unique
Une fois de plus nous entrons en conflit joli prince...
Mes propos ne traduisaient pas de l’amertume, qui suggéreraient que je garde une certaine colère. Or, point de colère, juste une déception, un regret. Le regret que l’écoute qu’il pouvait montrer, il ait fini par ne plus se l’accorder qu’à lui, que les soins qu’il pouvait prodiguer, il se les prodigua finalement à lui, et ainsi de suite. Je n’ai aucune rencoeur contre lui, à la limite je pourrais le plaindre. Le plaindre de passer à côté de tant de choses, et bien souvent à côté de lui même quand la carte du paraître prend la place du soi profond. De tels comportements, chez un homme, une femme, moi, et peut-être toi aussi, sont souvent liés à l’impression que l’on veut donner de soi aux autres. Non pas réellement à celui que l’on veut séduire, mais au "monde". Il est bien, MAIS ce n’est pas moi qui suis séduite, c’est lui. Je me sens bien avec lui, MAIS il ne peut se passer de moi. Tentant de cacher toutes nos faiblesses, de garder des remparts, de prévenir toutes souffrances avant même qu’elles ne se présentent.
Bien evidemment, et je te soupçonne de me provoquer, je ne pouvais pas ne pas réagir sur la séduction chasse... c’est cela la qui laisse cette amertume dont tu parles. Celle où il y a forcément un perdant et un gagnant, comme dans tout jeu, un gibier qui sera mis à mort, comme dans toute chasse, un trophée accroché quelque part. Je te laisse ce type de séduction, et espère que tu ne seras jamais la proie d’un de tes semblables alors. La séduction est un art, parce qu’elle ne doit comporter que des choses jolies, parce que chaque nouvelle séduction débouche sur une nouveauté, une nouvelle découverte. Elle ne doit laisser personne étendu sur le sol après son passage, juste quelques belles images, quelques tendres souvenirs qui embellissent deux vies. Aucun de mes amants, aucun de mes amours ne pourra me reprocher d’avoir joué un jeu avec lui. Je les ai tous aimés, passionément, pour 1h seulement pour 10 ans parfois. Je les aime encore d’une certaine façon, même celui qui ne sait plus écouter, qui ne sait plus m’émouvoir, qui ne sait plus me faire rêver.
Cette séduction que tu décris, tout le monde peut effectivement la pratiquer, des plus stupides aux plus intelligents, même si je doute de l’intelligence réelle de ses adeptes. Tu ne comprends pas plus comment j’aime que d’autres devant qui tu as un jour pris ma défense. Il aurait fallu que je fasse de toi mon amant, que tu vois qu’en quelques heures, on peut donner plus de douceur qu’en une vie entière, parfois même uniquement à travers un seul baiser, un seul regard.
Si je les avais "chasser" comme tu sembles faire, sans doute que lorsque nous nous rencontrons, je ne pourrais pas lire en eux tous ces instants uniques qui n’appartiennent qu’à nous, que je ne reproduirai sur aucun autre tableau, que je ne regarderai jamais avec ces mêmes yeux.
Me comprends-tu maintenant?
Mes propos ne traduisaient pas de l’amertume, qui suggéreraient que je garde une certaine colère. Or, point de colère, juste une déception, un regret. Le regret que l’écoute qu’il pouvait montrer, il ait fini par ne plus se l’accorder qu’à lui, que les soins qu’il pouvait prodiguer, il se les prodigua finalement à lui, et ainsi de suite. Je n’ai aucune rencoeur contre lui, à la limite je pourrais le plaindre. Le plaindre de passer à côté de tant de choses, et bien souvent à côté de lui même quand la carte du paraître prend la place du soi profond. De tels comportements, chez un homme, une femme, moi, et peut-être toi aussi, sont souvent liés à l’impression que l’on veut donner de soi aux autres. Non pas réellement à celui que l’on veut séduire, mais au "monde". Il est bien, MAIS ce n’est pas moi qui suis séduite, c’est lui. Je me sens bien avec lui, MAIS il ne peut se passer de moi. Tentant de cacher toutes nos faiblesses, de garder des remparts, de prévenir toutes souffrances avant même qu’elles ne se présentent.
Bien evidemment, et je te soupçonne de me provoquer, je ne pouvais pas ne pas réagir sur la séduction chasse... c’est cela la qui laisse cette amertume dont tu parles. Celle où il y a forcément un perdant et un gagnant, comme dans tout jeu, un gibier qui sera mis à mort, comme dans toute chasse, un trophée accroché quelque part. Je te laisse ce type de séduction, et espère que tu ne seras jamais la proie d’un de tes semblables alors. La séduction est un art, parce qu’elle ne doit comporter que des choses jolies, parce que chaque nouvelle séduction débouche sur une nouveauté, une nouvelle découverte. Elle ne doit laisser personne étendu sur le sol après son passage, juste quelques belles images, quelques tendres souvenirs qui embellissent deux vies. Aucun de mes amants, aucun de mes amours ne pourra me reprocher d’avoir joué un jeu avec lui. Je les ai tous aimés, passionément, pour 1h seulement pour 10 ans parfois. Je les aime encore d’une certaine façon, même celui qui ne sait plus écouter, qui ne sait plus m’émouvoir, qui ne sait plus me faire rêver.
Cette séduction que tu décris, tout le monde peut effectivement la pratiquer, des plus stupides aux plus intelligents, même si je doute de l’intelligence réelle de ses adeptes. Tu ne comprends pas plus comment j’aime que d’autres devant qui tu as un jour pris ma défense. Il aurait fallu que je fasse de toi mon amant, que tu vois qu’en quelques heures, on peut donner plus de douceur qu’en une vie entière, parfois même uniquement à travers un seul baiser, un seul regard.
Si je les avais "chasser" comme tu sembles faire, sans doute que lorsque nous nous rencontrons, je ne pourrais pas lire en eux tous ces instants uniques qui n’appartiennent qu’à nous, que je ne reproduirai sur aucun autre tableau, que je ne regarderai jamais avec ces mêmes yeux.
Me comprends-tu maintenant?
Mar 31 Août 2004, 11:45 par
la marquise de sade sur La séduction
La conquéte
Il y a deux choses que je souhaite mettre en lumière, la première, concernant l’amertume que j’interpretais en tes lignes :
Je ne vois aucune equivoque quant au sens à donner à ces lignes.
Le deuxième point que je souhaite éclaircir, c’est le rapport entre la séduction et l’amour qui semble encore confus dans tes propos.
Milles mondes bondiront d’éffroi, en lisant la première phrase, mais c’est sur la suite que je souhaite intervenir. Dans mon discours, la séduction est un acte intentionnel, c’est une chasse, c’est un jeu. Agréable, flatteur mais qui n’a rien de fondamentalement beau. Juste une comédie amusante que font des don juan ou des messalines avec plus ou moins de talent. Ce n’est pas du tout ce que tu décris dans la fin de ce paragraphe, qui s’apparente plus à une relation saine et normale . Les moments ou les murs tombent, et les émotions naissent, ne sont pas du ressort de la séduction, mais rejoignent les façons naturelles de fusionner avec un être cher. En d’autres termes, il n’est pas nécessaire de passer par un savant jeu de séduction pour vivre ces moments beaux et fragiles que tu evoque.
Séduire, ca rime avec conquérir, ca sent l’artifice, et ca utilise la finesse. Un seducteur est par essence même, un menteur, qu’il en soit conscient ou non. Ses mensonges et tromperies lui permettront de conclure peut-être avec l’être convoité. Mais si par la suite amour il doit y avoir, alors les masques chaussés devront tomber. D’ou la difficulté et les déconvennues. Me comprends-tu maintenant ?
Peut-être que mes propos déplaisent aux seductrices et aux seducteurs. Il faut malgré tout être juste et faire la part des choses entre le jeu de la séduction , que j’apprecie beaucoup, et l’amour qui me semble infiniment plus subtil et nettement moins facilement definissable. Séduire, tout le monde sait faire, aimer ...
| Une marquise a écrit: |
| Il sait écouter... surtout lorsqu’il parle
Il sait consoler... surtout quand il a mal Il sait rigoler... toujours aux dépens des autres Il aime vous embrasser... si vous aimez vous agenouiller Il peut s’émouvoir... devant ses exploits Il aime se confier... pour raconter ses anciennes conquêtes Il a le sens critique... mais il est parfait Il a plein de rêves... principalement celui d’être le premier |
Je ne vois aucune equivoque quant au sens à donner à ces lignes.
Le deuxième point que je souhaite éclaircir, c’est le rapport entre la séduction et l’amour qui semble encore confus dans tes propos.
| Ma même marquise a écrit: |
| Dans l’amour, le plus beau moment est celui de la séduction.Non pas celui où nous nous fardons, cachés derrière de jolies voitures, de gros salaires, des dessous affriolants ou des séances d’esthéticienne, mais celui où peu à peu, nous nous effeuillons, laissant apparaitre l’émotion qui nous envahit, la douceur qui nous habite, la fragilité qui nous possède, la passion qui nous obsède (..).. |
Milles mondes bondiront d’éffroi, en lisant la première phrase, mais c’est sur la suite que je souhaite intervenir. Dans mon discours, la séduction est un acte intentionnel, c’est une chasse, c’est un jeu. Agréable, flatteur mais qui n’a rien de fondamentalement beau. Juste une comédie amusante que font des don juan ou des messalines avec plus ou moins de talent. Ce n’est pas du tout ce que tu décris dans la fin de ce paragraphe, qui s’apparente plus à une relation saine et normale . Les moments ou les murs tombent, et les émotions naissent, ne sont pas du ressort de la séduction, mais rejoignent les façons naturelles de fusionner avec un être cher. En d’autres termes, il n’est pas nécessaire de passer par un savant jeu de séduction pour vivre ces moments beaux et fragiles que tu evoque.
Séduire, ca rime avec conquérir, ca sent l’artifice, et ca utilise la finesse. Un seducteur est par essence même, un menteur, qu’il en soit conscient ou non. Ses mensonges et tromperies lui permettront de conclure peut-être avec l’être convoité. Mais si par la suite amour il doit y avoir, alors les masques chaussés devront tomber. D’ou la difficulté et les déconvennues. Me comprends-tu maintenant ?
Peut-être que mes propos déplaisent aux seductrices et aux seducteurs. Il faut malgré tout être juste et faire la part des choses entre le jeu de la séduction , que j’apprecie beaucoup, et l’amour qui me semble infiniment plus subtil et nettement moins facilement definissable. Séduire, tout le monde sait faire, aimer ...
Mar 31 Août 2004, 11:17 par
PetitPrince sur La séduction
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Un temps pour s'éveiller., Autour de l'Amour, Lettre à une enfant, -Disiz la peste- Je veux juste kiffer, mots d'une nuit d'été..., Lieu de perdition, Monsieur, Sensualité, bonjour..., Le soleil aussi me manque.., "c'est le jour et la nuit...", L'Empire des Sens ou L'Emprise des Sens, Et te sentir, L'unique, La conquéte, Il y a 55 textes utilisant le mot écouter. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
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- d’amour
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La citation d'amour
L'écriture est parfois indélicate et, qu'elle soit bienveillante ou non, elle finit toujours par en dire trop ou trop peu.
Madeleine Monette.
Madeleine Monette.
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