Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur elles - Page 7 sur 15
Il m'arrive encore
Il m’arrive encore de temps en temps de sortir voir s’il y a des enfants.
Il m’arrive encore des mariages soudains frôlés dans la rue le temps d’un parfum.
Il m’arrive toujours de leur faire l’amour, de mentir un instant.
Il m’arrive encore de pleurer sur mon sort, d’avoir peur de la mort, mais je suis vivant.
Il m’arrive encore de penser à toi, de poser mes yeux morts sur le souvenir de ton corps.
Il m’arrive encore de rire de moi, d’oublier tous les torts, tous les remords.
Il m’arrive encore des matins de soleil, après des nuits sans sommeil, repu de lune et de miel.
Il m’arrive encore de les trouver belles. Il m’arrive aussi d’être cruel avec elles.
Il m’arrive encore de pleurer sur mon sort, d’avoir peur de la mort, mais je suis vivant.
Mano Solo
Il m’arrive encore des mariages soudains frôlés dans la rue le temps d’un parfum.
Il m’arrive toujours de leur faire l’amour, de mentir un instant.
Il m’arrive encore de pleurer sur mon sort, d’avoir peur de la mort, mais je suis vivant.
Il m’arrive encore de penser à toi, de poser mes yeux morts sur le souvenir de ton corps.
Il m’arrive encore de rire de moi, d’oublier tous les torts, tous les remords.
Il m’arrive encore des matins de soleil, après des nuits sans sommeil, repu de lune et de miel.
Il m’arrive encore de les trouver belles. Il m’arrive aussi d’être cruel avec elles.
Il m’arrive encore de pleurer sur mon sort, d’avoir peur de la mort, mais je suis vivant.
Mano Solo
Solitude
Marcher seul dans la rue
Quelques personnes rentrent rapidement
Pour echapper a cet espace vide
Et pourtant le calme qui y regne
Apaise une ame solitaire
La nuit devient ma compagne
Les ombres jouent entre elles
Et les pensees vagabondent
Je ne suis qu’un fantome
Sans aucune attache
Spectateur d’un monde
Ou je ne trouve pas ma place
La lune brille plus fort
Comme pour dire que je ne suis pas seul
Et la je recommence a vivre
Je me sens vibrer sous ses ondes
Qui me donne quelques frissons
Et je me laisse errer
Dans ces rues vides
De ma vie
Quelques personnes rentrent rapidement
Pour echapper a cet espace vide
Et pourtant le calme qui y regne
Apaise une ame solitaire
La nuit devient ma compagne
Les ombres jouent entre elles
Et les pensees vagabondent
Je ne suis qu’un fantome
Sans aucune attache
Spectateur d’un monde
Ou je ne trouve pas ma place
La lune brille plus fort
Comme pour dire que je ne suis pas seul
Et la je recommence a vivre
Je me sens vibrer sous ses ondes
Qui me donne quelques frissons
Et je me laisse errer
Dans ces rues vides
De ma vie
Sam 28 Juil 2007, 00:57 par
Loyd sur Mille choses
Vous êtes bien brave de me répondre.
Vous êtes bien brave de me répondre.
En fait, je ne suis point machiste (que serait
un machiste sans les femmes ?) mais un chroniqueur
un brin provocateur.
Je découvre le site et quand j’ai vu un dossier
sur le sujet, je n’ai pas m’empêcher de m’y joindre.
Ceci étant, il faut constater que 80% des divorces sont
le fait des femmes et qu’elles obtiennent tout et toujours.
Nous ne rencontrons que trop d’agressivité à un endroit
qui devrait être celui de la découverte.
Ce que femme veut est obligatoire et ce que l’homme veut
est facultatif. Les femmes ont du mourron à se faire
car elles obtiennent de plus en plus le célibat.
Votre vision des femmes est rassurante et me convient
très bien. Seulement voilà, j’ai donné et je ne vois plus les
femmes sous la même vision.
Ma parité pour les hommes était politesse pour indiquer qu’elle
voulait dire la parité pour les femmes.
Seulement, voilà, faut-il une parité ?
Merci pour vos paroles apaisantes.
Cordialement.
En fait, je ne suis point machiste (que serait
un machiste sans les femmes ?) mais un chroniqueur
un brin provocateur.
Je découvre le site et quand j’ai vu un dossier
sur le sujet, je n’ai pas m’empêcher de m’y joindre.
Ceci étant, il faut constater que 80% des divorces sont
le fait des femmes et qu’elles obtiennent tout et toujours.
Nous ne rencontrons que trop d’agressivité à un endroit
qui devrait être celui de la découverte.
Ce que femme veut est obligatoire et ce que l’homme veut
est facultatif. Les femmes ont du mourron à se faire
car elles obtiennent de plus en plus le célibat.
Votre vision des femmes est rassurante et me convient
très bien. Seulement voilà, j’ai donné et je ne vois plus les
femmes sous la même vision.
Ma parité pour les hommes était politesse pour indiquer qu’elle
voulait dire la parité pour les femmes.
Seulement, voilà, faut-il une parité ?
Merci pour vos paroles apaisantes.
Cordialement.
Lun 23 Juil 2007, 12:54 par
Xavier Huon sur Citations
Chaque Femme est unique ( 2 )...
Aucune femme ne ressemble à une autre...
Il est une faute de goût de parler des femmes
Comme si elles étaient toutes identiques.
Toutes les Femmes ne sont pas des féministes...
Il existe encore de douces femmes
Qui ne font pas de leur vie
Un combat contre les hommes...
Marie
Il est une faute de goût de parler des femmes
Comme si elles étaient toutes identiques.
Toutes les Femmes ne sont pas des féministes...
Il existe encore de douces femmes
Qui ne font pas de leur vie
Un combat contre les hommes...
Marie
Enfin la parité pour les hommes !
Enfin la parité…pour les hommes !
Mon ami de 30 ans et de 30 ans mon aîné, me répondit sans ambages
à ma question : qu’est-ce ce qui a le plus changé pour vous ? : "les femmes" !
Elles sont devenues impossibles !
Elles veulent le beurre, l’argent du beurre et les enfants du crémier.
Elles amassent tout, se chargent comme un baudet et ne veulent rien partager.
Elles sont en conquête de pouvoir et considèrent l’homme comme un rival nécessaire.
Le travail de la femme est devenu une assurance divorce.
Elles raisonnent en groupe, en caste et nul n’ose s’aventurer à les contredire.
Elles sont femmes et doivent donc tout savoir mieux que quiconque puisque affublées
de la fameuse "intuition féminine" et de "l’instinct maternel" qui nous font bien rigoler.
Tous les psychologues savent bien qu’il s’agit d’une pure invention sociale, mais rien n’y fait,
c’est leur credo, leur confiteor.
Essayez de les soulager en prenant en charge les courses, la cuisine, les enfants, le ménage…
Il ne se passera pas 1 mois avant quelles ne reprennent leurs prérogatives car ce sera
mieux fait par elles. Il s’agit du syndrome des avantages acquis avec celui très caractéristique :
le droit de se plaindre parce que je fais tout dans cette maison.
Apporte-moi un statut, de la sécurité et ton argent, je ferais le reste qui s’appelle : tout décider.
Essayez d’entrer dans la parité homme quant aux emplois dits féminins : secrétaire, sages-femmes,
standardiste, infirmière…et vous verrez leur courroux.
Finalement, tous les progrès technologiques du XX° siècle ne sont que peu de choses
comparé à l’hégémonie de la femme qui avait déjà beaucoup de pouvoirs mais qui les veut
tous et exclusifs et jusqu’à s’en inventer.
La femme de notre Président, qui n’a aucun statut, sinon celui, non écrit, de réception, déclare :
"A l’avenir, il y aura de plus en plus de femmes pour commander les hommes".*
Vous remarquerez qu’il n’est pas dit : des femmes aux commandes des entreprises ou de la politique.
Il s’agit bien de "commander" les hommes". Voilà la véritable conquête de la femme.
L’homme a été plus respectueux envers le cheval, la plus noble conquête de l’homme.
Aux Ayatollahs, Talibans extrémistes correspond la femme qui "commande" aux hommes.
Nous voilà dans de beaux draps, dirait la mère Denis.
Si, maintenant, c’est la femme d’un Président qui le dit, les bornes sont franchies.
Que nous reste-t-il, à nous les hommes ? Le choix de la couleur de la voiture ? Même pas.
Faudra-t-il songer à cloner la Terre pour que nous ayons un espace de liberté ?
Mesdames, vous êtes-vous rendu compte de la situation qui va bientôt vous échapper ?
La parité que vous réclamez tant vous fera abandonner le restaurant et le cinéma offerts,
la portière ouverte ainsi que toutes ces petites déférences que vous savez apprécier.
Votre vie est un combat, le notre va commencer.
Qui gagnera ? Combien de pertes ?
Réfléchissons tous ensemble, si vous le voulez bien.
*Madame Chirac, le Parisien du 21 février 06 et cité dans Marianne du 25 février 06.
Mon ami de 30 ans et de 30 ans mon aîné, me répondit sans ambages
à ma question : qu’est-ce ce qui a le plus changé pour vous ? : "les femmes" !
Elles sont devenues impossibles !
Elles veulent le beurre, l’argent du beurre et les enfants du crémier.
Elles amassent tout, se chargent comme un baudet et ne veulent rien partager.
Elles sont en conquête de pouvoir et considèrent l’homme comme un rival nécessaire.
Le travail de la femme est devenu une assurance divorce.
Elles raisonnent en groupe, en caste et nul n’ose s’aventurer à les contredire.
Elles sont femmes et doivent donc tout savoir mieux que quiconque puisque affublées
de la fameuse "intuition féminine" et de "l’instinct maternel" qui nous font bien rigoler.
Tous les psychologues savent bien qu’il s’agit d’une pure invention sociale, mais rien n’y fait,
c’est leur credo, leur confiteor.
Essayez de les soulager en prenant en charge les courses, la cuisine, les enfants, le ménage…
Il ne se passera pas 1 mois avant quelles ne reprennent leurs prérogatives car ce sera
mieux fait par elles. Il s’agit du syndrome des avantages acquis avec celui très caractéristique :
le droit de se plaindre parce que je fais tout dans cette maison.
Apporte-moi un statut, de la sécurité et ton argent, je ferais le reste qui s’appelle : tout décider.
Essayez d’entrer dans la parité homme quant aux emplois dits féminins : secrétaire, sages-femmes,
standardiste, infirmière…et vous verrez leur courroux.
Finalement, tous les progrès technologiques du XX° siècle ne sont que peu de choses
comparé à l’hégémonie de la femme qui avait déjà beaucoup de pouvoirs mais qui les veut
tous et exclusifs et jusqu’à s’en inventer.
La femme de notre Président, qui n’a aucun statut, sinon celui, non écrit, de réception, déclare :
"A l’avenir, il y aura de plus en plus de femmes pour commander les hommes".*
Vous remarquerez qu’il n’est pas dit : des femmes aux commandes des entreprises ou de la politique.
Il s’agit bien de "commander" les hommes". Voilà la véritable conquête de la femme.
L’homme a été plus respectueux envers le cheval, la plus noble conquête de l’homme.
Aux Ayatollahs, Talibans extrémistes correspond la femme qui "commande" aux hommes.
Nous voilà dans de beaux draps, dirait la mère Denis.
Si, maintenant, c’est la femme d’un Président qui le dit, les bornes sont franchies.
Que nous reste-t-il, à nous les hommes ? Le choix de la couleur de la voiture ? Même pas.
Faudra-t-il songer à cloner la Terre pour que nous ayons un espace de liberté ?
Mesdames, vous êtes-vous rendu compte de la situation qui va bientôt vous échapper ?
La parité que vous réclamez tant vous fera abandonner le restaurant et le cinéma offerts,
la portière ouverte ainsi que toutes ces petites déférences que vous savez apprécier.
Votre vie est un combat, le notre va commencer.
Qui gagnera ? Combien de pertes ?
Réfléchissons tous ensemble, si vous le voulez bien.
*Madame Chirac, le Parisien du 21 février 06 et cité dans Marianne du 25 février 06.
Dim 22 Juil 2007, 15:26 par
Xavier Huon sur Citations
Si vide sans corps
\... L’écran de tes connaissances .../
Dans l’attente d’une lecture d’échange,
je t’écris alors pour tuer le temps,
éventuellement pour ne rien penser,
peut être pour oublier
et tuer les romantiques à coup de triques.
Un poème ?! Disons des phrases et tes sons
Pour ne pas laisser songer qu’içi s’abat,
Sur de sois, les dérangements instables.
Les respirations se contrôlent dans l’amertume.
Grinces des dents, détournes les régions
Et vole au dessus des brins en partage
J’en ferais tout autant si brusquement
L’effarement et puis
Plus rien, une goutte, juste une goutte
Et encore…
Revenant des appels de nos festins,
Maintenant que nos corps se décodent après,
Les portes physiques semblent difficiles à prendre
Et la marche pourtant se reprend,
L’un vers l’autre nous y songeons
Magie de tes fringues et des musiques ?
Sans doute que rien ne comble le tout
De ta présence je ne peux que m’en soucier
De l’œil te laisser transparaître mes sentiments
Décomposés et faussés par l’absurde écran
Alors c’est ici la passion qui me fait t’écrire
Et par le mérite du ridicule m’ouvre aux lois des créations
C’est alors par elles que j’entends le cœur d’une raison
Le boum qui me surprend dans le cri d’un sentiment
Le même me disant que le mur des relations est proche
Dans l’attente d’une lecture d’échange,
je t’écris alors pour tuer le temps,
éventuellement pour ne rien penser,
peut être pour oublier
et tuer les romantiques à coup de triques.
Un poème ?! Disons des phrases et tes sons
Pour ne pas laisser songer qu’içi s’abat,
Sur de sois, les dérangements instables.
Les respirations se contrôlent dans l’amertume.
Grinces des dents, détournes les régions
Et vole au dessus des brins en partage
J’en ferais tout autant si brusquement
L’effarement et puis
Plus rien, une goutte, juste une goutte
Et encore…
Revenant des appels de nos festins,
Maintenant que nos corps se décodent après,
Les portes physiques semblent difficiles à prendre
Et la marche pourtant se reprend,
L’un vers l’autre nous y songeons
Magie de tes fringues et des musiques ?
Sans doute que rien ne comble le tout
De ta présence je ne peux que m’en soucier
De l’œil te laisser transparaître mes sentiments
Décomposés et faussés par l’absurde écran
Alors c’est ici la passion qui me fait t’écrire
Et par le mérite du ridicule m’ouvre aux lois des créations
C’est alors par elles que j’entends le cœur d’une raison
Le boum qui me surprend dans le cri d’un sentiment
Le même me disant que le mur des relations est proche
Ven 06 Juil 2007, 10:59 par
Gaelj89 sur Amour internet
L'écriture ( 5 )...
Les mots
Allongée sur un divan
Seule face à soi-même
Se raconter
En verbalisant avec les mots...
Les mots, une fois prononçés
Sont à la fois délivrance
Mais aussi source de souffrance.
Délivrés de leur silence
On ne peut nier leur existence...
Devant une page blanche
Seule face à soi-même
Se raconter
En écrivant avec les mots...
Les mots, une fois écrits
Sont à la fois délivrance
Mais aussi source de souffrance
Délivrés de leur silence
On ne peut nier leur existence...
Ecriture, psychanalyse
Thérapies à elles deux
Qui peuvent engendrer une dépendance
Un esclavage...
Marie
Allongée sur un divan
Seule face à soi-même
Se raconter
En verbalisant avec les mots...
Les mots, une fois prononçés
Sont à la fois délivrance
Mais aussi source de souffrance.
Délivrés de leur silence
On ne peut nier leur existence...
Devant une page blanche
Seule face à soi-même
Se raconter
En écrivant avec les mots...
Les mots, une fois écrits
Sont à la fois délivrance
Mais aussi source de souffrance
Délivrés de leur silence
On ne peut nier leur existence...
Ecriture, psychanalyse
Thérapies à elles deux
Qui peuvent engendrer une dépendance
Un esclavage...
Marie
Mer 04 Juil 2007, 15:41 par
Satine sur Mille choses
J'ai encore rêvé d'elle...
Obsession de mes jours
Elles s’imicie jusque dans mon lit
Pour n’être là que dans mes rêves
Malheureusement...
Et pourtant qu’elle pure extase
De pouvoir vivre l’espace d’une nuit
Une vie en sa compagnie.
Les restes de ces moments de bonheur
Ne restent que flous dans ma mémoire
Mais tellement vifs dans mon coeur
Comme si amnesique de quelques heures
Tous mes sens cherchaient à me souvenir
Du toucher de sa main sur ma peau
Et du goût de ses lévres sur les miennes...
Elles s’imicie jusque dans mon lit
Pour n’être là que dans mes rêves
Malheureusement...
Et pourtant qu’elle pure extase
De pouvoir vivre l’espace d’une nuit
Une vie en sa compagnie.
Les restes de ces moments de bonheur
Ne restent que flous dans ma mémoire
Mais tellement vifs dans mon coeur
Comme si amnesique de quelques heures
Tous mes sens cherchaient à me souvenir
Du toucher de sa main sur ma peau
Et du goût de ses lévres sur les miennes...
Ven 22 Juin 2007, 22:59 par
Loyd sur Parler d'amour
Le jardin des souvenirs
Un jardin,
Un banc.
A la rosée du matin, je m’assieds sur mon banc
Pour y trouver un semblant de sérénité.
Je contemple les fleurs
Qui parsèment mon jardin.
Ces fleurs, je les ai semées de mes mains
Elles font partie de ma vie.
Quand le soleil brille,
Je lève les yeux vers le ciel
Pour profiter de la chaleur
Des rayons de soleil
Qui réchauffent mon coeur.
J’ai froid...
A chaque évènement de ma vie
J’ai planté des fleurs de multitudes de couleurs,
Fleurs de vie.
De chaque fleur
Se dégage un parfum unique
Comme de ces évènements que l’on ne vit qu’une fois.
Tous ces dégradés de couleurs me rappellent
Les joies et les peines de ma vie,
Ces nuances
Qui réchauffent mon coeur.
J’ai froid...
Toutes ces fleurs, souvenirs de ma vie
Alors... oui...
Je me recueille souvent dans mon jardin
Le jardin des souvenirs...
Marie
Un banc.
A la rosée du matin, je m’assieds sur mon banc
Pour y trouver un semblant de sérénité.
Je contemple les fleurs
Qui parsèment mon jardin.
Ces fleurs, je les ai semées de mes mains
Elles font partie de ma vie.
Quand le soleil brille,
Je lève les yeux vers le ciel
Pour profiter de la chaleur
Des rayons de soleil
Qui réchauffent mon coeur.
J’ai froid...
A chaque évènement de ma vie
J’ai planté des fleurs de multitudes de couleurs,
Fleurs de vie.
De chaque fleur
Se dégage un parfum unique
Comme de ces évènements que l’on ne vit qu’une fois.
Tous ces dégradés de couleurs me rappellent
Les joies et les peines de ma vie,
Ces nuances
Qui réchauffent mon coeur.
J’ai froid...
Toutes ces fleurs, souvenirs de ma vie
Alors... oui...
Je me recueille souvent dans mon jardin
Le jardin des souvenirs...
Marie
Mar 12 Juin 2007, 14:18 par
Satine sur Histoires d'amour
Un rêve parfumé (poème érotique)
Un rêve parfumé
Après une folle soirée
De stupre et de luxure
Passée à vive allure,
C’est divinement fatigué
Que nous nous sommes assoupis
Dans le théâtre de nos ébats : le lit...
J’ai fermé les yeux
Entre tes seins chaleureux
Et, doucement, venant chatouiller mes sens,
J’ai senti la volupteuse et paresseuse essence
Du parfum de tes douces mamelles,
Du souffle de ma bouche sur elles,
Raviver en mes inconscientes narines
Un ressac d’ardeurs sous-marines
Ouvrant la voie de rêves aphrodisiaques
En des rivages paradisiaques...
Sous mes yeux fermés et frémissants
Des songes allument des feux d’illusions
Qui se consument lentement
Telle une fumée de tison,
Son corps surgit alors du brouillard
Gonflé d’un désir charnel
Qui fait s’élever au ciel
Mon phallus fier étandard !
Mes envies laissent libres leur cours
Elle m’enlace - Je la possède
Je me prélasse - Elle m’obsède
Maintes fois nous faisons l’amour
Sexes ou bouches - Enchevêtrés
Sueurs et frissons - Embaumés
Au solstice de la nuit
Dans l’odeur chaude des ombres
Où toujours plus je sombre,
M’agitant dans le lit
Savourant cet échange,
Se produit soudain un évènement étrange...
Dans la moiteur de mes rêves
Je sens monter un vent de fièvres
Jusqu’au bord de mes lèvres
Mon membre semble proche d’exploser
Telle une bouteille de champagne
Trop agitée avant de servir
Et de mon gland vient couler
Sur la cuisse de ma compagne
Quelques gouttes de plaisir...
La fragance poivrée
Animale
De ce précieux miel
Parvient jusqu’au nez
De ma belle
Et distille moultes phéromones mâles
En ces sens qui bientôt s’éveillent !
L’essence masculine et virile
Se difuse en elle avec force
La rendant soudain si fébrile
Qu’elle se redresse,
Bombe le torse
Cambre les fesses
Et vient s’empâler dans un râle
Sur mon sexe boréal !
Tandis que l’aurore soudain illumine
Mon rêve qui se termine...
© Cyr
Continuez sur le thème du parfum et de l’érotisme sur www.poesie-erotique.net
Après une folle soirée
De stupre et de luxure
Passée à vive allure,
C’est divinement fatigué
Que nous nous sommes assoupis
Dans le théâtre de nos ébats : le lit...
J’ai fermé les yeux
Entre tes seins chaleureux
Et, doucement, venant chatouiller mes sens,
J’ai senti la volupteuse et paresseuse essence
Du parfum de tes douces mamelles,
Du souffle de ma bouche sur elles,
Raviver en mes inconscientes narines
Un ressac d’ardeurs sous-marines
Ouvrant la voie de rêves aphrodisiaques
En des rivages paradisiaques...
Sous mes yeux fermés et frémissants
Des songes allument des feux d’illusions
Qui se consument lentement
Telle une fumée de tison,
Son corps surgit alors du brouillard
Gonflé d’un désir charnel
Qui fait s’élever au ciel
Mon phallus fier étandard !
Mes envies laissent libres leur cours
Elle m’enlace - Je la possède
Je me prélasse - Elle m’obsède
Maintes fois nous faisons l’amour
Sexes ou bouches - Enchevêtrés
Sueurs et frissons - Embaumés
Au solstice de la nuit
Dans l’odeur chaude des ombres
Où toujours plus je sombre,
M’agitant dans le lit
Savourant cet échange,
Se produit soudain un évènement étrange...
Dans la moiteur de mes rêves
Je sens monter un vent de fièvres
Jusqu’au bord de mes lèvres
Mon membre semble proche d’exploser
Telle une bouteille de champagne
Trop agitée avant de servir
Et de mon gland vient couler
Sur la cuisse de ma compagne
Quelques gouttes de plaisir...
La fragance poivrée
Animale
De ce précieux miel
Parvient jusqu’au nez
De ma belle
Et distille moultes phéromones mâles
En ces sens qui bientôt s’éveillent !
L’essence masculine et virile
Se difuse en elle avec force
La rendant soudain si fébrile
Qu’elle se redresse,
Bombe le torse
Cambre les fesses
Et vient s’empâler dans un râle
Sur mon sexe boréal !
Tandis que l’aurore soudain illumine
Mon rêve qui se termine...
© Cyr
Continuez sur le thème du parfum et de l’érotisme sur www.poesie-erotique.net
Lun 07 Mai 2007, 18:24 par
cyrpoete sur Les liaisons sulfureuses
Fatia
Le passage
Assise sur un tabouret en bois à trois pieds, Fatia laisse coiffer ses cheveux crépus par les doigts agiles des femmes de son père . Celles-ci s’activent à diviser la chevelure de Fatia en plusieurs tresses fines Aujourd’hui, c’est un jour particulier pour Fatia. On va célébrer son mariage avec Sako, un nomade de la tribu voisine. Un long tissu bariolé aux couleurs vives, drapé et posé sur ses hanches, constitue son seul vêtement pour la cérémonie. Une ceinture de cori vient souligner sa taille fluette, tandis qu’ un mélange de beurre de carité et d’ocre, minutieusement étalée pour ce jour mémorable, accentue, illumine, le satin de sa peau noir claire. De nombreux colliers de bois et de perles aux teintes chatoyantes se balancent sur sa poitrine à fleur de peau. Des bracelets de cuivre et d’argent s’entrechoquent sur ses fins poignets d’enfant. Sur son visage on peut lire des hologrammes, écris à la lame d’un couteau .
. Dans des gloussements de plaisir, Les épouses de son père échangent des souvenirs lointains. Elles évoquent sans pudeur leurs nuits de noce. Les femmes revivent ce moment avec une fierté sans masquer la douleur, la férocité d’une nuit depuis longtemps consumée. C’est ainsi, cela doit se faire comme cela.
Fatia, passive en entendant tous ces piaillements de vieilles femmes, imagine son futur mari. Son père, ses frères l’ont promise il y a quelques années à Sako, un homme plus âgé d’une soixantaine d’années. La famille de Fatia lui a offert quatre chameaux et deux chèvres tout en buvant le thé dans le désert pour le remercier d’épouser plus tard la fillette.
Fatia ne l’a jamais vu.
Elle sait que ce soir elle quittera son campement pour suivre son époux. Elle sait que ce soir il lui prendra les restes de son enfance. Elle sait que ce soir aura lieu un dépucellage de fils et de coutures entre ses jambes. Elle sait aussi que demain son époux étalera à la vue de tous le déchirement d’une nuit Elle sait que demain elle ne sera plus une enfant de onze ans.
Fatia a peur. Fatia est terrifiée. Fatia est terrorisée. Ses yeux n’ ont plus cette insouciance d’hier, ils hurlent l’effroi de l’inconnu.
La voilà parée de perles, et de coutume. Offrande de plaisir ruisselante, d’argent et de cuivre, Fatia est prête à quitter la tente.
Dehors, le village semble pris de folie. Il clame sa joie. Des roulements de djembé se font de plus en plus lancinants, tandis que certains hommes tapent dans leurs mains frénétiquement. Dans une effervescence de cris, de hurlements, dans les dialectes des deux peuplades réunies, Fatia devient une condamnée que l’on traîne jusqu’à son époux bavant d’envie pour ce jeune corps tout en comptant les quatre chameaux et les deux chèvres qu’on lui a promis.
La cérémonie a lieu dans l’euphorie. Viande de brebis et de chèvres grillée accompagnent dattes et figues, pour célébrer l’union Fatia et de Sako. On a sorti les plus belles timbales d’argent pour boire le thé vert.
Fatia ne dit rien. On ne lui a rien demandé. Elle est mariée et partagera sa tente avec les autres femmes de son époux., Elle devra respect , fidélité, obéissance à son mari, et lui témoignera en plus de l’admiration. Pendant quelque temps, elle sera la favorite pour partager la couche de Sako. Jusqu’à ce que celui-ci trouve une nouvelle fraîcheur pour la soumettre à ses jeux.
Fatia, comme beaucoup d’autres, deviendra une parfaite épouse, pilant du tef, nourrissant les quatre chameaux et les deux chèvres que son père, un jour de bonté, a offert en buvant du thé. Elle oubliera peu à peu cette nuit de noce et portera en elle un jour de futures Fatia et de futurs Sako.
Assise sur un tabouret en bois à trois pieds, Fatia laisse coiffer ses cheveux crépus par les doigts agiles des femmes de son père . Celles-ci s’activent à diviser la chevelure de Fatia en plusieurs tresses fines Aujourd’hui, c’est un jour particulier pour Fatia. On va célébrer son mariage avec Sako, un nomade de la tribu voisine. Un long tissu bariolé aux couleurs vives, drapé et posé sur ses hanches, constitue son seul vêtement pour la cérémonie. Une ceinture de cori vient souligner sa taille fluette, tandis qu’ un mélange de beurre de carité et d’ocre, minutieusement étalée pour ce jour mémorable, accentue, illumine, le satin de sa peau noir claire. De nombreux colliers de bois et de perles aux teintes chatoyantes se balancent sur sa poitrine à fleur de peau. Des bracelets de cuivre et d’argent s’entrechoquent sur ses fins poignets d’enfant. Sur son visage on peut lire des hologrammes, écris à la lame d’un couteau .
. Dans des gloussements de plaisir, Les épouses de son père échangent des souvenirs lointains. Elles évoquent sans pudeur leurs nuits de noce. Les femmes revivent ce moment avec une fierté sans masquer la douleur, la férocité d’une nuit depuis longtemps consumée. C’est ainsi, cela doit se faire comme cela.
Fatia, passive en entendant tous ces piaillements de vieilles femmes, imagine son futur mari. Son père, ses frères l’ont promise il y a quelques années à Sako, un homme plus âgé d’une soixantaine d’années. La famille de Fatia lui a offert quatre chameaux et deux chèvres tout en buvant le thé dans le désert pour le remercier d’épouser plus tard la fillette.
Fatia ne l’a jamais vu.
Elle sait que ce soir elle quittera son campement pour suivre son époux. Elle sait que ce soir il lui prendra les restes de son enfance. Elle sait que ce soir aura lieu un dépucellage de fils et de coutures entre ses jambes. Elle sait aussi que demain son époux étalera à la vue de tous le déchirement d’une nuit Elle sait que demain elle ne sera plus une enfant de onze ans.
Fatia a peur. Fatia est terrifiée. Fatia est terrorisée. Ses yeux n’ ont plus cette insouciance d’hier, ils hurlent l’effroi de l’inconnu.
La voilà parée de perles, et de coutume. Offrande de plaisir ruisselante, d’argent et de cuivre, Fatia est prête à quitter la tente.
Dehors, le village semble pris de folie. Il clame sa joie. Des roulements de djembé se font de plus en plus lancinants, tandis que certains hommes tapent dans leurs mains frénétiquement. Dans une effervescence de cris, de hurlements, dans les dialectes des deux peuplades réunies, Fatia devient une condamnée que l’on traîne jusqu’à son époux bavant d’envie pour ce jeune corps tout en comptant les quatre chameaux et les deux chèvres qu’on lui a promis.
La cérémonie a lieu dans l’euphorie. Viande de brebis et de chèvres grillée accompagnent dattes et figues, pour célébrer l’union Fatia et de Sako. On a sorti les plus belles timbales d’argent pour boire le thé vert.
Fatia ne dit rien. On ne lui a rien demandé. Elle est mariée et partagera sa tente avec les autres femmes de son époux., Elle devra respect , fidélité, obéissance à son mari, et lui témoignera en plus de l’admiration. Pendant quelque temps, elle sera la favorite pour partager la couche de Sako. Jusqu’à ce que celui-ci trouve une nouvelle fraîcheur pour la soumettre à ses jeux.
Fatia, comme beaucoup d’autres, deviendra une parfaite épouse, pilant du tef, nourrissant les quatre chameaux et les deux chèvres que son père, un jour de bonté, a offert en buvant du thé. Elle oubliera peu à peu cette nuit de noce et portera en elle un jour de futures Fatia et de futurs Sako.
Jeu 15 Mars 2007, 10:43 par
Fille du peuple sur L'amour en vrac
Révoltes des enfants
Révolte des enfants, ou au diable la Tour de Babel..
Des péres, des méres, des hommes, des femmes de dix-huit ans et plus derriere le volants de leurs voitures klaxonnent et klaxonnent. C’est la pagaille dans les rues de Paris, deCamberra, de Dakar, de Beyrouth, de New-York, de Pékin. Un emboutaillage de voitures hurlantes s’impatientent. La vie des adultes est bousculée, désordonnée, désorganisée. C’est la révolution des gosses, de tous les gosses de la planète Terre, dépassant les frontières de l’imaginaire.
Les enfants en ont ras le bol de ne plus pouvoir se donner la main dans les cours de récréation. Les mômes, ils en ont marre de ne plus pouvoir choisir leurs correspondants étrangers. Les gônes, ils saturent d’entendre leurs très chers parents commenter les actualités horrifiantes tout en engloutissant tranquillement un éclair au chocolat.
Pierre, il veut jouer au foot avec Sofiène. Adeline, elle veut jouer à la marelle avec Yasmine. Ursula et Tatsuya, elles veulent encore manger du couscous avec leurs doigts chez Fatima. Edouard, il veut encore chouraver des pommes vertes dans le jardin du vieux paysan d’à côté, avec Youri. Chacun s’en foute de la couleur de son copain, de la religion de l’un ou de l’autre.
Les grands, ils font la guerre, c’est leur jeu à eux. Les enfants, ils disent : " Ce ne sont pas nos guerres, ce ne sont pas nos histoires. On ne joue pas dans la même cours de récréation... "
Alors les mômes ont décidé de se donner la main à travers toutes les régions, en passant par tous les pays. Ils ont cogité pendant des mois et des mois pour enfin exprimer leur colère. Peter a écrit à Willian. . Willian a téléphoné à Fugi. Fugi a chuchoté à Janéria, sa correspondante du Brésil, son idée de révolution. De maillon en maillon, une formidable chaîne de couleurs s’est assemblée. Ils ont tous participé à la construction d’un mur plus grand que la Muraille de Chine. Ils ont même grimpé sur le mur de Berlin, en tirant la langue aux pyramides d’Égypte.
Le jour de la révolte est enfin arrivé. Les enfants, de tous âges, de toutes ethnies, ont envahi les rues, les boulevards, les chemins de par le monde. Chaque enfant a pris la main d’un autre enfant. Une petite main serrant une main de couleur encore plus menue. Un enfant Palestinien tient la main d’un enfant Israélien. Un enfant protestant Irlandais donne la main à un enfant catholique Irlandais. Un enfant bouddhiste offre sa main à un enfant athé.
Ils s’en foutent les gônes à qui appartient l’autre main, ce qu’elle pense, ce qu’elle croit l’autre main. De main en main, une ronde de silence se bâtit.
Les "grands" ont beau klaxonner, hurler, vociférer, menacer, gesticuler, les gosses ne bougent pas. Déterminés à résister aux hurlements des parents contrariés, ils serrent les dents, les enfants. Ils serrent leurs mains dans celle des petits, très petits princes à côté d’eux pour puiser et transmettre une force que seuls les enfants possèdent.
De leurs sacs, les enfants ont sorti un repas qu’ils ont offert à l’enfant de droite. Ils ont partagé leurs goûts en négligeant les frontières qu’un jour les grandes personnes ont décrêtées.
Se tenant par la main, chacun a entamé sa propre chanson. Chanson populaire, chanson enfantine, chanson de rue aux paroles italiennes, allemandes, certains ont fredonné les berceuses de leurs ancêtres. Des chansons à profusion, des chansons en perfusion pour couvrir la haine farouche de leurs parents. Dans toutes les voix, dans toutes les mains, ils ont tous mis tous leurs jeux enfantins, tous leurs rêves .
Contre cette muraille de petites mains sont venus des hélicoptères, et les reporters, et les psychologues, et les ministres et leurs C.R.S. Mais les gosses, ils n’ont pas desserré les dents, ils ont continué de chanter leurs airs favoris.
Puis les enfants se sont tus, dans le même moment, comme cela, et chacun, sans esclandres, a déposé un bisou sur la joue gauche de son voisin.
Sans bruit, sans mots inutiles, ils sont rentrés chez eux.
Elle.
Des péres, des méres, des hommes, des femmes de dix-huit ans et plus derriere le volants de leurs voitures klaxonnent et klaxonnent. C’est la pagaille dans les rues de Paris, deCamberra, de Dakar, de Beyrouth, de New-York, de Pékin. Un emboutaillage de voitures hurlantes s’impatientent. La vie des adultes est bousculée, désordonnée, désorganisée. C’est la révolution des gosses, de tous les gosses de la planète Terre, dépassant les frontières de l’imaginaire.
Les enfants en ont ras le bol de ne plus pouvoir se donner la main dans les cours de récréation. Les mômes, ils en ont marre de ne plus pouvoir choisir leurs correspondants étrangers. Les gônes, ils saturent d’entendre leurs très chers parents commenter les actualités horrifiantes tout en engloutissant tranquillement un éclair au chocolat.
Pierre, il veut jouer au foot avec Sofiène. Adeline, elle veut jouer à la marelle avec Yasmine. Ursula et Tatsuya, elles veulent encore manger du couscous avec leurs doigts chez Fatima. Edouard, il veut encore chouraver des pommes vertes dans le jardin du vieux paysan d’à côté, avec Youri. Chacun s’en foute de la couleur de son copain, de la religion de l’un ou de l’autre.
Les grands, ils font la guerre, c’est leur jeu à eux. Les enfants, ils disent : " Ce ne sont pas nos guerres, ce ne sont pas nos histoires. On ne joue pas dans la même cours de récréation... "
Alors les mômes ont décidé de se donner la main à travers toutes les régions, en passant par tous les pays. Ils ont cogité pendant des mois et des mois pour enfin exprimer leur colère. Peter a écrit à Willian. . Willian a téléphoné à Fugi. Fugi a chuchoté à Janéria, sa correspondante du Brésil, son idée de révolution. De maillon en maillon, une formidable chaîne de couleurs s’est assemblée. Ils ont tous participé à la construction d’un mur plus grand que la Muraille de Chine. Ils ont même grimpé sur le mur de Berlin, en tirant la langue aux pyramides d’Égypte.
Le jour de la révolte est enfin arrivé. Les enfants, de tous âges, de toutes ethnies, ont envahi les rues, les boulevards, les chemins de par le monde. Chaque enfant a pris la main d’un autre enfant. Une petite main serrant une main de couleur encore plus menue. Un enfant Palestinien tient la main d’un enfant Israélien. Un enfant protestant Irlandais donne la main à un enfant catholique Irlandais. Un enfant bouddhiste offre sa main à un enfant athé.
Ils s’en foutent les gônes à qui appartient l’autre main, ce qu’elle pense, ce qu’elle croit l’autre main. De main en main, une ronde de silence se bâtit.
Les "grands" ont beau klaxonner, hurler, vociférer, menacer, gesticuler, les gosses ne bougent pas. Déterminés à résister aux hurlements des parents contrariés, ils serrent les dents, les enfants. Ils serrent leurs mains dans celle des petits, très petits princes à côté d’eux pour puiser et transmettre une force que seuls les enfants possèdent.
De leurs sacs, les enfants ont sorti un repas qu’ils ont offert à l’enfant de droite. Ils ont partagé leurs goûts en négligeant les frontières qu’un jour les grandes personnes ont décrêtées.
Se tenant par la main, chacun a entamé sa propre chanson. Chanson populaire, chanson enfantine, chanson de rue aux paroles italiennes, allemandes, certains ont fredonné les berceuses de leurs ancêtres. Des chansons à profusion, des chansons en perfusion pour couvrir la haine farouche de leurs parents. Dans toutes les voix, dans toutes les mains, ils ont tous mis tous leurs jeux enfantins, tous leurs rêves .
Contre cette muraille de petites mains sont venus des hélicoptères, et les reporters, et les psychologues, et les ministres et leurs C.R.S. Mais les gosses, ils n’ont pas desserré les dents, ils ont continué de chanter leurs airs favoris.
Puis les enfants se sont tus, dans le même moment, comme cela, et chacun, sans esclandres, a déposé un bisou sur la joue gauche de son voisin.
Sans bruit, sans mots inutiles, ils sont rentrés chez eux.
Elle.
Mer 14 Mars 2007, 21:20 par
Fille du peuple sur Un monde parfait
Ombres et lumières
Ombre et lumière. Les tambours résonnent. Ombres chinoises sur un mur blanc. Sanglots étouffés. Vagues de sable cheminent le désert, elles escortent le vent.
Il la prise sous son aile.
Bruit et silence. Les sabots des chevaux martèlent le sol. Peupliers en pleurs sur ciel azuré. Rivière à l’orée du bois s’abandonne à travers les prairies.
Il lui dessine un abri.
Blanc et noirs. Les sabres châtient l’air. Nuages étriqués sur un ciel feutré. Nomades des dunes taisent leurs visages au soleil.
Il lui forge un lit.
Liberté et cage. Costumes de théâtre trichent avec les émotions. Fleurs d’acacia. Éclat de rire embaume les plaies rebelles.
Il lui crayonne la lune.
Eau et feu. Un vol d’étourneaux assombrit la clarté d’une fenêtre. Vent de mélancolie. Un bracelet s’incruste sur un poignet. Il pleut.
Il la couvre d’une châle.
Plénitude et embolie. Chimères harponnées dans un imaginaire trop à vif. Des joues rondes d’enfants violacées par le vent glacial de Mongolie. Profondeur d’un voile qui flotte à l’air du temps. Une bague posée sur un meuble blanc. Rien n’est égaré, tout est perdu.
Il a oublié de mettre de la couleur.
Et tout s’écroule.
Fille du peuple.
Il la prise sous son aile.
Bruit et silence. Les sabots des chevaux martèlent le sol. Peupliers en pleurs sur ciel azuré. Rivière à l’orée du bois s’abandonne à travers les prairies.
Il lui dessine un abri.
Blanc et noirs. Les sabres châtient l’air. Nuages étriqués sur un ciel feutré. Nomades des dunes taisent leurs visages au soleil.
Il lui forge un lit.
Liberté et cage. Costumes de théâtre trichent avec les émotions. Fleurs d’acacia. Éclat de rire embaume les plaies rebelles.
Il lui crayonne la lune.
Eau et feu. Un vol d’étourneaux assombrit la clarté d’une fenêtre. Vent de mélancolie. Un bracelet s’incruste sur un poignet. Il pleut.
Il la couvre d’une châle.
Plénitude et embolie. Chimères harponnées dans un imaginaire trop à vif. Des joues rondes d’enfants violacées par le vent glacial de Mongolie. Profondeur d’un voile qui flotte à l’air du temps. Une bague posée sur un meuble blanc. Rien n’est égaré, tout est perdu.
Il a oublié de mettre de la couleur.
Et tout s’écroule.
Fille du peuple.
Mer 03 Jan 2007, 12:26 par
Fille du peuple sur L'amour en vrac
Ecrire sur elles
Il m'arrive encore, Si je savais ( 5 )..., Solitude, Vous êtes bien brave de me répondre., Chaque Femme est unique ( 2 )..., Enfin la parité pour les hommes !, Si vide sans corps, L'écriture ( 5 )..., J'ai encore rêvé d'elle..., Les Larmes (6)..., Le jardin des souvenirs, Un rêve parfumé (poème érotique), Fatia, Révoltes des enfants, Ombres et lumières, Il y a 222 textes utilisant le mot elles. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
Les thèmes
- La séduction
- Amour internet
- La ballade amoureuse
- La première fois
- Un monde parfait
- Citations
- Le grimoire d'amour
- Les liaisons sulfureuses
- L'amour en vrac
- Parutions
- La vie à deux
- Histoires d'amour
- Articles
- Parler d'amour
- Mille choses
- Annonces
- La déclaration d'amour
- L’amour fantastique
- Textes à jalons
- Exercices de style
Derniers textes
Le Dim 08 Août 2021, 15:15 par martin
Le Jeu 05 Août 2021, 14:40 par martin- A la poursuite de milou
Le Dim 01 Août 2021, 14:52 par martin - Noel
Le Sam 31 Juil 2021, 23:34 par martin - Sentir les printemps
Le Mar 17 Mars 2020, 13:45 par caressedesyeux - Haiku
Le Sam 08 Fév 2020, 15:10 par caressedesyeux - Délivrance( suite du texte je m'en vais)
Le Mer 11 Déc 2019, 14:29 par caressedesyeux - Les roseaux
Le Ven 05 Avril 2019, 18:24 par caressedesyeux
Le Jeu 24 Jan 2019, 15:48 par FB- Sexcape game
Le Dim 03 Juin 2018, 20:57 par Bridget - Sade's girls
Le Mer 30 Mai 2018, 21:45 par Bridget - Tendrement
Le Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore - Se froler du regard
Le Dim 25 Déc 2016, 19:42 par caressedesyeux - Ses cheveux longs
Le Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
Livres recommandables
![]() | Grammaire érotique La Musardine |
![]() | Cinquante nuances de Grey JC Lattès |
![]() | Éloge des femmes mûres: Les souvenirs amoureux d'András Vajda Folio |
![]() | Journal intime de mon sexe |
![]() | Itinéraire d'une scandaleuse |
![]() | Le Joyau Blanche |
![]() | Infidèles : Nouvelles érotiques J'ai lu |
![]() | Des désirs et des hommes |
![]() | Le Parfum Le Livre de Poche |
![]() | Le carnet de Rose : Suivi Sept nuits et l'exclue |
Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres
La citation d'amour
Le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout.
Guy de Maupassant.
Guy de Maupassant.
Qui est en ligne ?
- Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
- La date/heure actuelle est Dim 16 Nov 2025, 15:42
- Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
Nous avons 1234 membres enregistrés
L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher - Il y a en tout 38 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 38 Invités et 0 Bots [ Administrateur ] [ Modérateur ]
- Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 543 le Dim 05 Oct 2025, 19:42
- Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
Bots : Aucun - Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes











