C’était le printemps

Je t’ai aperçu un beau jour de printemps
Déjà mon cœur te devins dépendant
C’était sans doute le jour le plus important
Quand le temps c’est arrêté pendant un instant
Ton visage parfait te donnait l’allure d’un
Le regardait n’était plus une envie mais une obsession
Après, ma vie s’est transformée en un feuilleton
Toujours la même image, toujours la même passion
Quand tu parle, moi je crie pour que tu m’entend
Quand tu marche, moi je cour interminablement
Rien que pour sentir ton odeur de femme charmant
Je serais ton esclave enchaîné dans ton rêve insolant
Avec ton regarde aussi vaste que l’océan
Ainsi que ton sourire broder comme un feston
Tu ma fais renaître de ce corps de charbon
Et avec tes flammes tu la brûlé tel un volcan
Le vent d’été souffle et me prive de la belle saison
Qu jadis te revoir était ma seule raison
Aujourd’hui ta présence me manque terriblement
Et le charme de ton visage rayonnant
Sache que mon cœur t’appartient éternellement
Toi qui l’as libéré de tout ces sentiments
Jeu 12 Nov 2009, 09:45 par Radski sur Parler d'amour

Nouvelle (1er essai...)

Bonjour à tous et à toutes, voici le premier récit que je poste, je ne sais pas s’il a sa place ici mais pour ceux qui prendront le temps de le lire, j’espère avoir quelques commentaires positifs ou négatifs avant de mettre éventuellement la suite.
Merci d’avance et bonne lecture

Le pêché original: vendredi 6 novembre 2009

Le vieux port de Dunkerque ressemblait toujours à une zone sinistrée quand arrivait le mois de novembre.
Quand la brume le recouvrant le rendait si triste et déprimant.
Il n’y avait qu’en été qu’on pouvait en se forçant un peu, imaginer un beau paysage estival, quand les cafés sortaient leurs tables en terrasses et les ménagères leurs trois géraniums sur les balcons.
Non, Dunkerque n’avait rien de la Côte d’Azur… même sa mer n’était plus bleue.
S’il y avait des touristes, ils venaient en automne pour les fêtes traditionnelles… et encore.
Maxence était né là, dans cette petite bourgade à côté de la ville. Malo les bains. Malo pour ceux qui y vivent. Sans doute le quartier de Dunkerque le plus…, le moins… bref. Malo les Bains.
Tous les matins, il enfourchait son vélo pour aller étudier au lycée, le samedi, il rangeait les rayons liquides du supermarché près de chez lui et trois fois par semaine, il allait s’entraîner au foot dans le club du village.

Si vous demandiez à un habitant du village comment il qualifierait Maxence Galbert, un seul adjectif lui viendrait à l’esprit : seul.
Maxence n’avait ni frère ni sœurs, discutait et déconnait avec les autres à l’école sans vraiment s’en faire des amis et on ne l’avait vu qu’une ou deux fois en compagnie d’une demoiselle.
Pourtant, tout en lui imposait sa présence de sorte qu’il ne passait jamais inaperçu.
Une carrure de sportif, une voix rauque modelée par la cigarette, et de beaux yeux bleus. Si profonds. Et pourtant tellement vides.
Tout le monde au village de Malo, vous dirait que Maxence était un garçon simple et sans histoire, et même que ses parents avaient de quoi être fiers, que c’était sûr, il deviendrait quelqu’un ce petit gars.
Le petit gars aimait étudier, il aimait le vélo et le football et s’accommodait de sa vie.
Comment dit on déjà dans les histoires ? Vous savez… une fois que l’auteur a situé le cadre, présenté son premier personnage, l’intrigue arrive. Comment fait-on la transition ? « Jusqu’au jour ou »…, mais était ce bien un jour précis ? « Quand tout à coup » non. Il faut se souvenir du contexte. Rien n’a de sens sans lui. Bon aller, transitionnons, va pour le « Et un jour ».

Un jour son entraineur lui téléphona.
-Je suis désolé Maxence, je ne peux pas te laisser en équipe deux si tu n’es même pas présent aux matchs de la saison.
-Mais coach, je viens tous les lundis et mercredis…
-Je sais que tu suis les entraînements, mais je sais aussi que tu ne peux pas laisser tomber ton job au magasin… qu’est ce que tu veux que je te dise, Max ça me fait chier moi aussi… mais l’équipe 3 est bonne cette année…, et comme ça tu pourras au moins jouer les dimanches…
Maxence raccrocha sans insister.
Il entendait en bas sa mère pleurer, sans doute à cause de son abruti de père, il y avait cette interro à préparer pour le lendemain et il venait d’être rétrograder au foot.
C’était une mauvaise journée.


Très souvent les joueurs qui avaient été admis en équipe 2 avaient une véritable chance de jouer en équipe 1 un jour dans leur vie.
C’était ce à quoi pensait Maxence en contemplant depuis les gradins l’équipe 3 s’entraîner sur la pelouse.
Les joueurs de l’équipe 3 étaient soit trop nuls et stagnaient à ce niveau, soit plutôt doués mais n’en avait strictement rien à foutre.
Emmanuel faisait parti de cette dernière catégorie.
Trop occupé qu’il était par le conservatoire de musique et ses cours, il aimait venir jouer pour se détendre et avouons le, parce qu’il ne vous le dira pas, pour se muscler un peu.
Il descendait les marches des tribunes, en retard comme à son habitude pour l’entraînement quand Maxence se leva pour rentrer et sans vraiment regarder ou il allait, manqua de le bousculer au passage.
-Désolé, bougonna t’il en continuant son chemin.
Mais l’autre répondit dans un petit rire moqueur :
-Faut ouvrir les yeux !
Alors il les leva, se retourna pour regarder le type et le détailla un instant.
Il n’était pas bien grand, pas bien costaud non plus.
Ses cheveux noirs étaient en bataille et supportaient un énorme casque de mp3.
Il portait un long manteau fourré noir au-dessus d’un jogging bleu marine et un sac en bandoulière vert au lieu du grand sac de sport traditionnel.
Voilà, c’est comme ça qu’il le vit.
La première fois.
-Tu veux t’inscrire dans l’équipe ? demanda l’inconnu.
Maxence pensa que ce petit merdeux se la jouait un peu trop, mais ce n’était pas dans ses habitudes, - du moins il essayait – de s’énerver contre quelqu’un.
Il chercha alors simplement à le remettre à sa place
-Ouais, lança t’il, j’étais en équipe 2 avant.
Mais voilà que l’autre prit un air compatissant.
-Recalé ?
-Non… j’étais pas libre pour les matchs c’est tout… je dois voir Monsieur… Shesko.
-Ouais, c’est not’ coach, il est là en bas.
Emmanuel regarda sa montre, il était plus en retard qu’il ne le croyait.
-L’entraînement se termine dans 20 min, t’ as qu’à l’attendre.
-Non, j’allais rentrer et puis ça presse pas… merci.
-… Salut.
Quand Maxence fut de retour chez lui, il s’allongea en essayant de penser à autre chose qu’à l’interro qu’il avait raté le matin, autre chose qu’au visage de sa mère qui n’avait même pas oser le regarder quand il était entré et autre chose qu’à l’équipe de foot dans lequel il était obligé de jouer…
-Recalé ?
Ouais c’est ça ouais…
Ses journées se ressemblaient toutes et celles ou il ne passait rien étaient toujours meilleures que les autres.
Parce qu’il était très rare que quelque chose de bien ne lui arrive.
Il chercha à occuper son esprit et repensa à ce type au walkman qu’il avait croisé, il ne se souvenait pas de l’avoir déjà vu au lycée ni même de le connaître d’ailleurs
De toute façon, il ne connaissait pas grand monde.

Dans le même village, approximativement au même moment, le garçon au walkman était lui aussi allongé sur son lit et regardait la rediffusion du film M. Le Maudit.
Comme il le connaissait par cœur, son esprit se perdit à repenser à ce type croisé dans les gradins.
S’il jouait en équipe 2 alors c’était normal qu’il ne lui disait rien.
Il avait l’air spécial, pas très causant en tout cas.
Un gars de la campagne avait-il pensé, comme il en croisait tous les jours depuis qu’il habitait ce coin perdu.
Il s’était penché jusque sous son lit ou s’amoncelait une pile de paperasse et y avait extirpé le carnet de l’équipe de Dunkerque.
De petites photos en noir et blanc présentaient aux supporters les joueurs de la saison et il trouva effectivement la photo du jeune homme dans les pages de l’équipe 2.
Il s’appelait Maxence Galbert, et ils avaient le même âge.












Le bruit d’une basket qui donne des coups sur le carrelage d’un lycée résonne jusqu’au fond du couloir.
Si Maxence était pourtant de nature assez patiente d’habitude, il s’énervait un peu que son professeur de français le fasse poireauter ainsi depuis plus d’une demi-heure devant la salle des profs.
Quand enfin celui ci en sortit, transpirant et exténué, Maxence se recomposa un visage de circonstance.
-Ah! Monsieur Galbert, excusez-moi de vous avoir fait attendre… les réunions de rentrée sont toujours longues…
-Aucun problème
Le prof agita sa mallette pour en sortir une feuille aussi soigneusement pliée que lorsque Maxence le lui avait remise.
-Alors j’ai lu votre lettre de motivation pour intégrer l’école en tant qu’intervenant stagiaire pour le mois de juin et si vous voulez, je peux la transmettre moi-même à la directrice…
-Ce serait super.
-Elle est très bien seulement, vous devriez peut-être insister sur le fait que vous souhaiter présenter l’IUFM après votre diplôme, comme ça…
-Oui, d’accord…
-Je dois vous prévenir que compte tenu de votre âge vous aurez sûrement en charge les petites sections… en tout cas pour cette année.
Maxence sourit même si d’avoir en charge des touts petits ne l’enchantait guère.
-Aucun problème.
Maxence n’avait jamais de problème.
-Bien monsieur Galbert, je … oh là là déjà 18h30, le vendredi c’est la folie pour les métros, je dois vous laisser…
Maxence ouvrit des yeux ronds :
-On est vendredi ?
-Jusqu’à demain oui
-Oh… mes horaires ont changé, je… je suis en retard pour l’entraînement …
Maxence s’élança dans les escaliers, il entendait encore la voix de son professeur résonner dans les étages :
-En tout cas continuer comme ça monsieur Galbert, vous faites du bon travail…


Si Maxence était arrivé essoufflé dans les vestiaires du stade et se dépêchait de se changer pour rejoindre les autres sur le terrain, le joueur qui venait d’entrer en laissant tomber son sac dans un casier n’avait pas l’air aussi pressé.
Maxence reconnu le gars au walkman… à son casque de walkman.
-Tiens salut, fit ce dernier, le reconnaissant à son tour.
-Salut…
Les deux jeunes hommes se fixaient, un peu gêné que l’autre ne dise rien dans ce moment de contemplation muette et ridicule.
Emmanuel coupa court rapidement au silence en posant la question à laquelle il connaissait déjà la réponse.
-C’est comment ton nom déjà ?
-Maxence.
-Ravi de te connaître Maxence, moi c’est Emmanuel, mais on m’appelle Manu.
-… moi… on m’appelle Max.
C’était vrai, peu de gens l’appelaient mais quand ils l’appelaient, ils l’appelaient Max.
Emmanuel sourit en retroussant son sweat-shirt :
-Et ben, on est en retard Max.

Une fois l’entraînement terminé et une fois que Maxence avait largement prouvé ses compétences à sa nouvelle équipe, les joueurs retournèrent au vestiaire.
Maxence y trouva une ambiance bon , bien différente de la fierté et du sérieux de l’équipe 2.
-Dis donc le nouveau, je sais pas si t’as ta place dans c’t’équipe… t’es balaise !
En règle générale, Maxence parlait peu, répondant au minimum pour la politesse mais ne se laissait pas faire… loin de là.
Il dévisagea le garçon qui se tenait tout nu devant lui.
Plutôt petit par rapport à lui mais assez grassouillet, il se rendit compte que ce petit caïd ne cherchait pas à le provoquer mais plutôt à l’accueillir de façon maladroite.
Comme tout un chacun dans le vestiaire le scrutait en s’habillant, il ne voulut pas non plus se faire remarquer.
En regardant autour de lui, il vit Emmanuel sortir son visage de dessous de son pull.
Comme les autres il le regardait, comme les autres il attendait une réponse.
Ah, oui une réponse…
- Ouais, je joue depuis longtemps, j’étais en équipe 2 mais je suis redescendu.
- Et bien bienvenue en tout cas… tu verras, on est peut-être pas des flèches mais nos troisièmes mi-temps, au moins elles valent le coup.
Fou rire de l’assistance, Maxence se surprit à sourire.
Il se retourna et entreprit de se rhabiller tandis qu’Emmanuel de l’autre coté, continuait de le regarder.

Un quart d’heure plus tard, alors que tous étaient déjà repartis, Emmanuel était toujours assis sur un banc du stade en face de l’entrée.
Il avait vu Maxence entré dans le bureau du coach probablement pour signer sa nouvelle licence.
Et il n’était pas rentré chez lui tout de suite.
Pourquoi il l’attendait là dans le froid, il ne le savait pas
Il l’avait observé tout au long de l’entraînement, son jeu était parfait, cette rapidité et cette concentration sur le ballon l’avait impressionné.
Mais ce qui l’avait le plus troublé était probablement lorsqu’il avait enlevé son maillot dans les vestiaires, là au milieu de tous les autres.
Des joueurs à poils, il en avait déjà vu à la pelle… mais jamais il n’avait eu cette sensation là.
Au point de ne plus pouvoir décrocher son regard de ce mec.
Il avait secoué la tête pour recouvrer ses esprits et était sortit en trombe.
Pourquoi il l’attendait… non vraiment il ne le savait pas.
Est-ce qu’il l’attendait en fait ?
Etant donné qu’il scrutait la porte du bâtiment… il se pourrait que oui.
Il sentit son cœur bondir quand celle ci s’ouvrit laissant échapper un halo de lumière que le grand corps de Maxence recouvrait d’une zone d’ombre.
Il le sentit tressauter dans sa poitrine quand celui ci se mit à avancer dans sa direction.
Emmanuel cracha par terre comme pour se vider de tout ce qui se passait en lui et quand Maxence fut à 2 mètres de lui, il engagea le premier la conversation pour se donner une contenance.
-Je croyais que tu ne t’étais pas fait recaler…
Maxence fut surpris une seconde puis finit par sourire… il ne pensait pas qu’il s’en souviendrait.
-C’est pas le cas, mais je pensais qu’il valait mieux leur faire croire…, je voulais pas être mal vu…
Emmanuel ria
-T’inquiètes, je suis une vraie tombe… et puis c’est un petit mensonge.
Le silence s’installait, mais aucun ne se décidait à partir.
-Qu’est ce que tu fais encore là, t’attends ta copine ?
-Ouais… mentit Emmanuel, mais je crois qu’elle m’a posé un lapin.
-Dommage pour toi. répondit Maxence.
-Tu rentres à pieds ?
-Ouais, mon vélo est à plat.
-Je te ramène si tu veux, je suis en voiture.
-… Ok.
Ven 06 Nov 2009, 15:32 par marina sur Histoires d'amour

Enfant

A mour d’, ici présent, je me souviens :
N i les ans ni les heurs n’ont affaibli mon cœur,
N i les pleurs ni les peines n’ont vaincu ton ardeur ;
I ci et maintenant, tu ne doutes de rien.
V oilà mon bel avançant vers demain
E t cette année de plus tu la portes, serein,
R iant de tant de joies réunies sous ton toit
S i les amis arborent des sourires complices
A llons, tu l’as compris il n’y a rien de factice
I l faut bien qu’en ce jour tu soies un peu le roi
R ayonnant de fierté de te savoir aimé
E t de rendre heureux tous ceux à tes côtés.
Sam 09 Mai 2009, 14:15 par dolce vita sur L'amour en vrac

Cher père noël,

Pendant des années j’ai attendu, patiemment, qu’un jour tu veuilles bien répondre à la demande de mon coeur.
J’ai souvent espéré, j’ai crû avoir été entendue plus encore..
Je t’ai remercié toi ou Celui que l’on nomme communément l’alpha et l’omega mais en vain.
Je dois reconnaître, aujourd’hui, que certaines choses ne sont pas pour moi.
Depuis que je suis je colle mon nez à la fenêtre des autres et je regarde le bonheur qui m’est interdit.
Non que mon coeur ne sâche battre mais je n’ai pas trouvé ma place et on n’a pas su m’en donner une.
Voilà, alors cette année, je ne te demande rien ou plutôt je te demande de ne pas te moquer de moi avec de la poudre aux yeux et autres trompe le coeur... pourtant si prisés de nos jours.
Je te demande de me donner la clairvoyance de me détourner de ce qui est inaccessible, de ne plus croire aux chimères, de ne plus soupirer sur ce qui n’est pas, d’aimer et de respecter la femme que je suis devenue au fil du temps et d’apprécier profondément ce que je vis !

Par ailleurs, Père Noël, si tu avais assez de coeur pour penser aux autres, mais alors vraiment, fais-le et fais-le à fond, ne lésine sur rien de ce qui est bon, vrai, juste, de ce qui fait du bien au corps, au coeur, à l’âme.
Fais-le bien et fais-le sans compter, le pauvre monde en a tellement besoin !
Qu’enfin ce Noël soit un vrai Noël où les coeurs autant que les guirlandes brillent de mille feux, où la joie étincelle et où la Vie rayonne !
Voilà, auras-tu le temps de me lire ? Le prendras-tu ? Le voudras-tu ?
Quoiqu’il en soit, je te souhaite à toi aussi, cher Père Noël, un très joyeux Noël, puisse la joie t’être donnée en partage.

Je t’embrasse - si tu n’es pas un vieux grincheux,

Dolce
Mer 24 Déc 2008, 07:43 par dolce vita sur L'amour en vrac

La balançoire...

Il n’était pas gai ce Pays
En vacances chez sa Mamy
Quand celle-ci allait au village
Elle était seule cette sage

Balançoire, petite tenue
A la fois belle et ingénue
Sans la conscience de sa beauté
Ni ce que l’élan révélait…

Et le voisin elle troublait
De son tracteur il l’observait
Ne voyant rien, toute à ses rêves

Il s’approcha, la lutte fut brève

Elle cria, mais il l’entraîna
Derrière la meule il la coucha
Main sur la bouche il la fit taire
Paralysée, elle laissa faire…

Devant ses larmes, lui, affolé
Pensait aux siens, les oubliés
Sans la plaindre, il l’a menacée :
La vie sauve ou être tuée…


Grand mal au ventre et grande peur
Elle s’est fermée sur son malheur
Longtemps après toujours marquée
Devant l’Amour est atterrée…


Moralité :

N’envoyez pas à une Mère-Grand
Un joli Chaperon-
Le ‘loup’ rôde dans la campagne
Avec ses instincts et sa hargne…

J.R. Garou
Lun 24 Nov 2008, 12:03 par j.r.garou sur La première fois

Mon coeur est un violon.

Mon cœur est un violon.

Mon cœur est un violon et chaque jour je m’efforce de le faire vibrer en gaîté
Au départ ses cordes pleurent sur un apitoiement de l’égo, ensuite, à force de courage et de persévérance, j’arrive à lui faire voir les belles choses de la journée, le soleil, la pluie, le vent, les rires, les larmes qui nettoient les poussières de l’âme et surtout le miracle de la nature, et le plaisir d’être en vie.

Les accords ne sont pas toujours faciles, mais ténacité tente de les harmoniser.
Alors que le stress me talonne, je me réfugie au fond de son âme et y trouve paix, sérénité et calme dont j’ai besoin.

La vie est en perpétuel changement, naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, faire de son violon un outil d’évolution.

Cultiver l’amour encore et encore, vivre d’expériences sans cesse renouvelée et s’émerveiller devant le sourire d’un ou la rosée posée sur une rose à peine éclose. Sentir la confiance d’une goutte d’eau sur le bord d’une feuille, et l’accompagner du glissement de mon archer avec foi en la destinée.

Se noyer dans une foule inconnue et y croiser des âmes sans cesse en mouvance, créer des liens de cœur par un sourire d’amour sincère, et glisser sur le chemin d’une vie bien remplie.

Je crois que c’est le secret pour avancer un jour à la fois en améliorant sans cesse l’ouverture du cœur en chassant les pleurs du violon de mon cœur. rose
Lun 28 Juil 2008, 10:20 par Hécate sur L'amour en vrac

Mauvais homme

...
Mauvais homme
Mauvais mari mauvais amant
Qui tient debout évidemment
Entre l’alcool et les calmants

Mauvais homme
J’étais déjà mauvais
Et mauvais frère et mécréant
Le coeur battant au minimum

Mauvais homme
Et pas du tout c’que vous croyez
Seulement un type perdu
Qui ne voulait rien demander

Mauvais homme
Mauvais ami et mauvais père
Mais ivrogne qui veut la mer
Et qui s’endort avec un rhum

J’voudrais recommencer c’est ça mon testament
Treansformer mon passé mais comment
Etre un jour peut-être une bible ou un
Un animal normal simplement

Mais comment m’refaire
Comment rev’nir en arrière
Rentrer dans le ventre de ma mère
Et refaire mon entrée...

...Chez les hommes
Où je ne suis qu’un mauvais homme
Qui n’a rien fait de bien en somme
Qu’on effac’rait d’un coup de gomme

Mauvais homme
Je ne peux plus changer d’histoire
Changer de nom changer de forme
Y ’a rien à voir dans ma mémoire

Mauvais homme
Qui a vendu son âme au diable
Mais qui finit tout seul à table
Qui n’est ensemble avec personne

Mauvais homme mauvais mari et mauvais père
Qui fait l’amour à des sorcières
Et qui s’endort avec un rhum

Mauvais homme
Je suis un mauvais homme
Mauvais homme

Michel Sardou
Mer 26 Déc 2007, 01:38 par Loyd sur Mille choses

Le premier cri...

Selon une légende talmudique,
Lorsqu’un naît,
Il possède encore le savoir ultime
De ses vies antérieures.

C’est alors qu’un ange apparaît
Et lui enjoint de tenir ce savoir secret.

L’ange pose son doigt sur la lèvre de l’
Et à cet instant précis
Le bébé oublie tout pour entrer dans la vie...

Du geste de l’ange, il reste une trace :
Le petit creux qui dessine un fossé
Entre notre lèvre supérieure
Et la base de notre nez...

Alors seulement,
Il peut pousser son premier cri.


A propos du film " Le Premier Cri "
Jeu 01 Nov 2007, 17:16 par Satine sur Mille choses

Pourquoi tu pars ?

Texte écrit sur le vif à mes s. Trop petits pour l’instant, je leur lirai lus tard...

Mes petits bouts, pleins de vie, tous fous, tous choux, on était bien là, tous ensemble. Maman et moi à vous regarder grandir, vous, à ne vous soucier de rien, à profiter de tout. Combien de fous rires j’ai pu avoir devant vos grimaces? Combien de parties de cache-cache on a pu faire ? Vous, les mains sur les yeux, vous croyant cachés de tous.

Comme tout de votre âge, vous voulez être déjà grand, c’est des "Je suis grand maintenant", des "je sais le faire maintenant" à longueur de journée. Je m’émerveille devant votre soif de grandir, mais je vous dis que vous avez bien le temps de mûrir de profiter du moment présent. Parce que la vie n’est pas aussi facile que vous le croyez : c’est normal, à votre âge, ce n’est pas votre problème mais plutôt ceux des adultes. Vous voyez, c’est pas toujours marrant d’être un adulte !

Vous vous imaginez sans doute qu’être amoureux, c’est être comme papa et maman. Normalement, ça doit être comme cela. Normalement... On ne vous dit rien, mais ce n’est pas ma conception de l’amour. Je veux vous offrir une autre image de ce sentiment si merveilleux et pour cela, maman et moi avons pris des chemins qui nous ont séparés. Nous voulons nous aussi être heureux. Et... ca arrive parfois, notre bonheur est ailleurs. C’est pour cela que je pars, je m’en vais le chercher. Et maman aussi le trouvera aussi. Vous l’aurez compris, je ne pars pas à cause de vous, vous n’avez rien fait de mal, même pas une toute petite bêtise de rien du tout. J’ai seulement envie que vous grandissiez dans un foyer plein d’amour, d’un vrai amour pas d’un pour faire semblant, dans une famille sans tempête ni orage. Je sais que vous avez peur de l’orage, permettez-moi de trouver le bonheur, je soufflerai alors sur ces gros nuages noirs.

Ne soyez pas tristes, je reste votre "papou chéri d’amour" pour toujours, quoiqu’il arrive. Tout comme toi xxx, n’oublie pas que xxx restera toujours ton frère, même s’il te donne tout le temps des coups de pieds. Et toi Ethan, ton grand frère sera toujours là pour toi, quand tu le cherches d’un regard perdu et inquiet, tout seul, dans la cour d’école. Soyez bien assurés que je ne vous abandonne pas, je ne vous abandonnerai jamais mes chéris. Je pars juste un peu plus loin, mais pas trop loin quand même. En tout cas, je reste tout près de votre coeur et je viendrai toutes les nuits dans vos rêves pour chasser les loups qui font peur.


Et maintenant, combien de fois j’ai le coeur serré en pensant à vous ? Combien de fois je retiens mes larmes en vous regardant jouer ? A chaque moment, je veux vous épargner ma peine. Tout le temps, je veux vous dire que je vous aime.

Papa
Lun 29 Oct 2007, 07:05 par AuBonheurDeMaDouce sur Parler d'amour

Pigeon voyageur

11h17.
Pour la quatorzième fois ce matin je composai le numéro de chez moi.
Pour la quatorzième fois aujourd’hui, une voix préenregistrée me répondit « Il n’y a plus d’abonné au numéro demandé »
Putain mais qu’est-ce qu’elle foutait cette conne ! Pourquoi est-ce que mon téléphone ne répondait pas, pourquoi cette idiote n’était pas chez nous à cirer les parquets comme tous les mardis depuis presque dix-huit ans maintenant ? Pourquoi elle ne décrochait pas ?

Je consultai la liste de mes clients.
11h30 – 145 rue Foch, appartement 2 – Madame Ribley – digicode : 14A5B
Je sortis de ma voiture, ajustai ma cravate, défroissai le bas de mon veston et remis en place la mèche qui me tombait sur le front.
Elle va me le payer cette conne. Elle a intérêt à avoir une bonne explication sinon je lui fais manger sa cire d’abeille moi.

L’immeuble de la rue Foch puait le pigeon à plein nez, de ceux qui vous font votre part de commission pour l’année entière en une seule vente. Des appartements à vieux cons friqués qui sont prêts à se vendre leurs dents en or pour offrir un coussin pur peau de tigre du Bengale à leur Yorkshire qui dilapidera l’héritage en boîte de caviar russe au grand dam des héritiers légaux qui se mangeront des petits pois en conserve en maudissant leur salope de mère. Celle de l’appartement 2 ne dérogeait pas à la règle, en un peu moins vieille malgré tout. A peine m’étais-je présenté, que son sourire décoré d’une rouge à lèvre naviguant entre l’orange et le rose bonbon me promettait déjà un bon de commande en trois exemplaires parfaitement rempli et son numéro de carte bleue.
L’immonde bestiole ne la lâchait pas d’une semelle d’escarpin. Ces aboiements stridents m’avaient répondu dès mon coup de sonnette. Sa découverte avait été au-delà de tous mes espoirs. Un ruban bleu en soie lui faisait une fontaine au dessus de la tête. Sa gueule aussi enfarinée que celle de sa maîtresse sortait d’un toilettage tout frais, et c’est tout juste s’il ne m’avait pas arraché la moitié de la main quand j’avais voulu le caresser en m’extasiant sur ce magniiiiiiiiiiiiifique bébé ! Mon pied dans ton fion ! C’est tout ce que tu mériterais mocheté ! Même un coup de bite pour l’hygiène je n’aurais pas pu ! Pourtant j’en avais testé du molosse. Des grosses chiennes poilues, la langue pendante, aussi haletantes que leur maîtresse friquée. Faut pas avoir peur de se salir les mains et la bite quand on veut être le vendeur du mois et gratifié d’une augmentation substantielle.
La vieille et son maquillage de carnaval me firent entrer dans le salon. A peine assis sur le canapé, son horreur me sauta dessus et me flaira les roustons.
« Ho ho, petite coquine, dis donc, dis-je de mon sourire Clark Gable en caressant la bête dans le cou, tu es vraiment une très jolie fifille toi. Ta maîtresse a bien de la chance d’avoir un compagnon aussi parfait que toi. »
Ca y était, la culotte mouillait. La vieille était ferrée, je pouvais lui sortir tout l’attirail, elle signait les yeux fermés. La collection printemps-été, les chaussons en cuir faits dans les ateliers italiens (une pièce unique, un peu chère, c’est vrai, mais votre ne mérite-t-elle pas ce qu’il y a de mieux pour protéger ses petites papattes ? Tenez, signez ici, là, et là aussi), le collier 18 carats, incrusté de petits diamants importés directement d’Anvers (nous avons notre vendeur attitré, il nous fait des prix exceptionnels parce que lui aussi à cet amour si souvent incompris par les gens qui n’ont pas d’animaux, mais chut, ne dites rien, c’est un petit secret entre nous chère madame). Elle pissait de joie, elle gloussait comme une vieille dinde qui croit que les décorations de Noël sont là pour faire joli alors que le fermier l’appelle avec un couteau planqué dans le dos. Elle me proposa un thé que j’acceptai volontiers, très chère madame, je suis certain que vous êtes la reine du thé.
Pendant qu’elle s’excitait sur son eau chaude en cuisine, je fis un tour d’horizon du salon. Des toiles de maître - des reproductions ? – des vases de porcelaine, des statuettes en bronze, un tapis d’orient accroché au mur – pour cacher un coffre ? – la photo du mari sans doute décédé.
Et cette chienne excitée qui ne me lâche pas les couilles. C’est terrible comme ces petites choses sont sensibles aux odeurs. C’est vrai que je n’avais pas eu le temps de prendre une douche avant de quitter la cliente précédente, mais quand même ! Je repensai à ma femme, à mon numéro inaccessible. J’étais parti de la maison dimanche soir, comme chaque semaine. Quand on est représentant de commerce, on passe plus de nuits à l’hôtel que dans sa propre chambre, c’est une vie de voyageur, mais j’aimais ça. Puis faut dire aussi qu’au bout de 18 ans de mariage, j’avais d’autres envies que de me coucher à côté des bourrelets de ma femme ou de me réveiller à l’aube avec les cris des mômes qui se disputent pour voir Bob l’éponge à la télé.
Madame Ribley revint dans le salon avec un plateau de thé et des biscuits. Elle en avait profité pour remettre une couche de rouge à lèvre. Elle espérait quoi ? Entourer ma bite d’un cercle orange-rose bonbon en me suçant ?
Elle s’assit à côté de moi dans le divan, me donna ma tasse et commença sa tirade. Je les connaissais par cœur ses mots. La solitude, son pauvre mari mort trop tôt, le bébé qui lui donne tout l’amour qu’elle ne peut plus avoir autrement. Je comprenais, je comprends madame, vous êtes si jeune encore pour être seule.
Les vieilles bourges coincées, tu parles. J’avais à peine eu le temps de finir ma phrase que déjà sa main était sur ma braguette. C’était ça aussi l’avantage des représentants de commerce. Tu n’avais plus besoin de payer. Avec l’expérience, quelques mots pleins de compassion étaient plus efficaces que des billets posés sur la table de chevet.
Trente minutes plus tard, je quittais le 145 de la rue Foch, un contrat d’un montant de 7500 euros en main, et un pourboire de 200 dans la poche. Je téléphonai au bureau. Magali valida le contrat et le numéro de carte bleue, tout était ok.
« Ta femme a laissé un message pour toi ce matin. Ce serait bien que tu rentres chez toi le plus rapidement possible… je crois qu’il y a un petit problème … »

La maison était vide. Il ne restait rien. Pas un meuble, pas un objet. Elle avait tout emporté la pute. Tout exceptés mes fringues et ma collection de médailles de pongiste. Une odeur bizarre me rappela certaines de mes clientes. Ca puait le chien. La pisse de chien plus exactement. Le dernier cabot qu’on avait eu, je l’avais dézingué au fond du jardin un week-end pendant qu’elle emmenait les gosses à la piscine et j’avais joué au maître éploré en collant des affichettes sur tous les platanes de la rue pendant une semaine. C’était mes fringues qui puaient. De larges auréoles séchées recouvraient la plupart de mes pantalons. La salope, elle avait fait pisser un chien dessus, j’y croyais à peine !
Sur le dessus de la pile de vêtements, je vis quelques papiers bleus. Des papiers bleus que je reconnus très vite. C’était des bons de commande, comme ceux que je laisse dans chaque appartement que je visite. Six. Un de ces arnaqueurs de voyageurs de commerce était venu six fois chez moi. Dans ma maison à moi, vendre des arnaques à ma femme à moi. « C’est dur vous savez, mon mari est absent toute la semaine, dix-huit ans de mariage, les s, tout ça tout ça. Mais oui, madame je vous comprends, et vous êtes si jeune encore … »

J’empochai les bons de commande avec mon numéro de carte bleue et la signature de ma femme en dessous et je repris la route. Je suis un voyageur.
Un pigeon voyageur.
Dim 28 Oct 2007, 21:01 par la marquise de sade sur La vie à deux

Un apres-midi d'octobre

Un bel après-midi d’octobre,

Quelle belle journée, ce dimanche d’octobre… une ambiance bonne , un repas arrosé, goûteux à souhait.
Sous la table, son genoux frôlait le mien pour devenir ensuite plus insistant, mon cœur battait la chamade, au point que cela devenait insupportable au centre de tout ces gens indifférent..
Mon corps depuis si longtemps en rade, commençait à devenir douloureux de plaisir.
Que serait une nuit avec lui, si déjà au milieu d’une tablée il arrivait à me faire vibrer de désir ?
Peut-être ne le saurais-je, aurais-je le courage de le revoir? Ses propos bien que farcis de sous-entendu, ne laissaient aucun doute, les propositions s’étaient marquées au fer rouge sur moi et martelaient ma tête comme pour insister au plus profond de mon âme.
Que ce serait-il passé, si brusquement le restaurant s’était vidé ? nous laissant seuls avec nos envies ? Que de questions pour un agréable après-midi d’octobre.
Oserais-je espérer une nouvelle rencontre, prendre le risque d’éveiller mon volcan intérieur qui sommeille et ne demande qu’à jaillir ?
Oh oui Seigneur je vous en supplie offrez-moi cet amour guérisseur.
Lun 15 Oct 2007, 22:41 par Hécate sur Les liaisons sulfureuses

UN PAPA

UN PAPA


*INTRO SOLO : PIANO.

Un papa, c’est l’homme courageux que dieu a créé
C’est celui, sur qui une maman peut s’épauler
Un papa, c’est fort dans l’adversité
C’est celui, sur qui l’on peut toujours compter

Un papa, c’est quelqu’un de merveilleux
Qui sait être présent, quand on a besoin de lui
Qui vous écoute, vous suggère et vous défend de son mieux
Un papa, c’est celui qui peut être l’un de vos meilleurs amis

*REFRAIN X1 :

*Chaque sur terre, a droit à ses deux parents
Même séparés et divisés ; l’amour, et le rôle d’un papa
Ne sont pas de moindre valeur, que l’amour et le rôle d’une maman
Croyez moi…
Si pour une mère, l’ est la chair de sa chair
Il est pour le père, le prolongement de l’humanité

Un papa, c’est toujours fier de ses s
Quand çà va mal, il vous tend la main pour vous aider
Ses conseils judicieux, vous les appréciez énormément
Et dans les jours moins beaux, il sait vite vous réconforter

Un papa, c’est celui qui sait cacher ses peines
C’est l’homme qui essaiera de ne jamais pleurer
C’est un être au cœur tendre et à l’âme sereine
Un papa, c’est celui qui se sacrifiera pour vous sauver

*REFRAIN X1 :

*Chaque sur terre, a droit à ses deux parents
Même séparés et divisés ; l’amour, et le rôle d’un papa
Ne sont pas de moindre valeur, que l’amour et rôle d’une maman
Croyez moi…
Si pour une mère, l’ est la chair de sa chair
Il est pour le père, le prolongement de l’humanité

Aujourd’hui, c’est moi qui vous remercie mes petits anges
Aujourd’hui, c’est vous trois qui me donner la force et le courage
De pouvoir me relever de si bas, afin de ne plus rester à terre
Et de voir de si haut, ce qu’on a pu détruire avec autant de haine

J’ai tant prié, le cœur exposé à toutes les apparences
Pour vous éviter mes amours, tout un tas de souffrances
Pour que votre maman prenne tout son temps, pour réfléchir
Mais elle a préféré les bras de son amant, pour s’enfuir

*REFRAIN X2 :

*Chaque sur terre, a droit à ses deux parents
Même séparés et divisés ; l’amour, et le rôle d’un papa
Ne sont pas de moindre valeur, que l’amour et le rôle d’une maman
Croyez moi…
Si pour une mère, l’ est la chair de sa chair
Il est pour le père, le prolongement de l’humanité

*LE FINAL : SOLO PIANO.

leslarmesducoeur
Ven 21 Sep 2007, 07:22 par leslarmesducoeur sur Le grimoire d'amour

J'aurais voulu que tu sois comme " un frère "( 9 )

Chaque homme cache en lui un qui veut jouer.

Friedrich Nietzsche


Je ne veux pas être ton jouet...



Marie
Lun 03 Sep 2007, 09:51 par Satine sur Histoires d'amour

Lettre à un songe

Du virtuel fils de Morphée à sa Céleste Amazone, lettre posée comme une pierre à l’édifice dont je vous ai parlé.


Héritier du Royaume des Songes, j’attends chaque jour plongé dans mes propres rêves que le soleil se couche et que vous le suiviez. Alors que la nuit vous enveloppe de son manteau de calme et de sérénité, je vous admire lentement sombrer dans le sommeil qui vous livrera à mes tendres soins. Je vous vois là, allongée sur votre lit, joyau reposant dans son écrin, et je souris en parcourant vos formes des mes yeux gourmands. Je m’approche doucement, sans un bruit, tend la main et la pose sur votre corps, l’effleurant doucement. Je vous caresse d’un long frisson mais ne vous éveille pourtant pas, je ne suis qu’un songe face à l’objet des ses rêves. Je goûte vos lèvres, vous enlace de mes bras et vous emporte vers un autre monde pour un onirique voyage.

Comme le lapin blanc conduit Alice au Pays des Merveilles, j’aspire à vous faire découvrir mille et un plaisirs. Mais ces merveilles n’égaleront jamais les vôtres, celles de votre féminité qui sans cesse me font m’émerveiller comme un qui découvre le monde. Je guide vos rêves et vous fais goûter aux délices de sensualité empruntés aux légions de songes dérobés à mon père Morphée. Je m’empare de votre esprit et de l’image de votre corps qui m’attire chaque nuit auprès de vous. Rêvons ensemble, suivons les enseignements d’Aphrodite avant qu’Apollon ne conduise son char dans notre ciel pour en chasser les étoiles. Trop tard, le jour se lève et déjà je doit relâcher mon étreinte, vous oublierez mon passage et sourirez à cet homme dans votre lit. Dommage que la nuit ne soit éternelle...

A cette nuit, mon doux rêve.
Sam 11 Août 2007, 19:45 par Morphée sur La séduction

Son étoile au Roi mage

Un jour on saura faire un chêne en quelques mois
Et d’un bout d’algue sèche une peau de chamois;
D’une pré-pubère en un texte une adulte
Et du mot liberté la plus coupable insulte.
On mangera des pots de toutes les couleurs
À qui l’on donnera de jolis noms de fleurs.
On ira de Madrid à Melbourne en fusée,
Si vite qu’on n’aura de notre terre usée
Plus le moindre scrupule. On sera si nombreux
Que l’homme et l’animal iront se mordre entre eux.
La lune appartiendra toute à l’armée chinoise
Et le désert viendra de la vie champenoise
Troubler l’auguste allure. Il pleuvra deux fois l’an
Dans des cuves d’eau douce à l’envi d’un palan.
Vénus aura l’éclat d’un joint de bakélite
Quand l’aura remplacée le dernier satellite.
Après l’âme et les poils, les seins disparaîtront:
On comptera le charme à la taille du front.
Le bonheur, ce sera ce gadget inutile,
Cet appareil obscur, cet apparat futile;
Ce sera cet amour que l’on ne fera plus;
Ce seront ces vers blancs qu’on n’aura jamais lus;
Ce sera notre monde, un monde à notre image,
Où l’on aura volé son étoile au Roi mage...
Lun 06 Août 2007, 09:06 par AnPrionsaBeag sur Un monde parfait
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Ecrire sur enfant

Ecrire sur enfant C’était le printemps, Nouvelle (1er essai...), Enfant, Cher père noël,, La balançoire..., Mon coeur est un violon., Mauvais homme, Le premier cri..., Pourquoi tu pars ?, Pigeon voyageur, Un apres-midi d'octobre, UN PAPA, J'aurais voulu que tu sois comme " un frère "( 9 ), Lettre à un songe, Son étoile au Roi mage,
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L'amour est un ennemi que l'on ne peut vaincre corps à corps, mais par la fuite.

Cervantès.

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