Miroir caché

ô miroir caché qui transforme cet horyzon
d’une lumiere aveuglante qui scintille sur le monde
frustre les hommes d’une mélancolie certaine
et les femmes de passion malsaine
ô lumiere de ma vie, je te vois à l’horyzon,
te reclamant en ton nom miroir facile de tant d’ambition
ou peut etre d’autre humiliation
dechiré ses émois sans opinions,
sur ce pont qui traverse ce monde en perdition.
quel vision mélancolique, a je ne perderai
de nourir de nouveau reve par des soirs étoilé
de myriade d’astre fantastique pour trouver un jour
le bonheur anesthésique amnésique et atypique,
a pathetique idée que de vouloir oublier ce monde en torpeur
qui ne fait rien pour s’ebranler fatidique senteur de la puanteur,
de la betisse humaine qui inonde ici bas
un jour peut etre je trouverai l’elue
qui fera de moi un être epanoui et dans un bonheur certain,
je serai la plume qui parcours ton corps
au grés du souffle de ce vent qui vole,
de passion sur ta peau chaleureuse, qui frole
et tombe dans l’abyme de tes seins,
pour finir se nourir d’un fruit qui n’est pas le mien,
plume qui vole au vent ,de la passion des sentiments,
brulant mon corps d’une passion intense d’un amour eternel
qui benira mon existence pardonnes moi d’être egoiste ce soir
mais je perd patience parfois, en esperant un jour te voir
je te dedicaces mes bons sentiments attachant
d’un coeur meurtri par les choses de la vie clap
Ven 04 Août 2006, 13:33 par kick sur L'amour en vrac

Petite rose

Moi petite rose qui ai pleuré,
13 ans renfermée dans ma prison de verre,
Où j’ai toujours demeuré depuis,
Que Karim, mon prince du désert,
le fils d’un homme à la semelle de vent
est venu me rendre visite
il amène le temps nouveau
celui des chants d’oiseaux
celui des mille odeurs du printemps
celui où le bonheur règne en roi
Celui de la rose étincelante.

Cette visite a réveillé en moi tout mon émoi
mon coeur si bien endormi a choisi
de revivre par de mille feux
au doux unisson de ton coeur
qui résonme en moi comme une incantation.

Qu’elle est donc cette magie 
Qui me saisit le coeur à ne plus le contrôler,
À ne plus manger, à ne plus qu’espérer te voir...
À ne plus dormir pour les raisons qui me faisaient ne plus dormir avant.

Je suis comme une rose en bouton
Je m’entrouvre doucement avec ton amour et ton attention
Mais fragile comme du cristal, je peux me fâner avant même d’avoir révélé ma splendeur...

La rose est ainsi faite en deux parties :
La fleur représente l’amour et son bonheur,
la tige représente ses peurs et haine.

Chaque preuve d’amour,
chaque ,
chaque rêve,
chaque bonheur,
chaque bien-être
Me font enclore une pétale

Chaque douleur,
chaque dispute,
chaque peur,
chaque tristesse
me font sortir une épine.

Aide-moi à me débarrasser de toutes ces épines
Aide-moi à ce que ma tige n’ai pas plus d’épines.

Aide-moi, pour que l’amant tant rêvé et tant désiré,
puisse me couper sans se piquer de mes épines,
pour me mettre près de son coeur et me fâner à coté de lui.
Jeu 03 Août 2006, 13:26 par joullia sur Parler d'amour

Rdv

L’hirondelle pleure toujours
Le faucon est revenu
Mais reparti aussi vite

Sans vraiment lui demander de se rencontrer ce jour-là !!!
Le faucon a pas su lire mon rdv
Ma demande,
Mon ,
Ma timidité,
Mes peurs,
Mes questions,
Ma tétanisation,
Je dois donc furtivement espérer que ces non dit,
Cette date et un futur lieu soit decouvert et pris au sérieux.

Prendre ma peur a son propre jeux,
Pour ne plus me sentir prisonniere d’elle.
Lun 31 Juil 2006, 03:52 par joullia sur L'amour en vrac

Espoire

Je ne perds pas de voir

Même si je ne vois que du brouillard noir

Que quand je rêve d’une petite lumière étincelante de beauté

Je me réveille et en vérité il fait noir.



Comme j’ai toujours entendu dire,

L’ fait vivre,

C’est bien pour ça que j’en suis ivre.



Je suis persuadé

Que j’y arriverais avec du temps,

En tout cas je l’ai décidé

Je suis plus déterminée que jamais.



Même si par moment

Je m’en sors en pleurant,

Même si par moment

Je m’en sors en désespérant,

La plupart du temps,

J’y crois encore plus qu’avant

Mais ce soir le brouillard est si noir ....
Lun 31 Juil 2006, 02:41 par joullia sur L'amour en vrac

La jeune fille du train

Moi, les femmes, je les ai toujours aimées. Leurs charmes, leur gentillesse, leurs beautés... Je ne dis pas par-là que je suis un véritable Don Juan mais je dois admettre que j’ai toujours beaucoup apprécié la compagnie des femmes. Parfois ce n’était que de petites aventures sans lendemain, des flirts comme on les appelle. Mais quelque fois la relation durait plus longtemps.
En revanche, je n’ai réellement été amoureux qu’une seule fois. Le destin applique sa sentence à bien des situations inexplicables. Inutile d’être expert en la matière pour voir que la vie nous cache le bonheur. Elle a ses plans, ses ambitions. Nous avons beau essayer de les contourner elles nous rattrapent à chaque fois.
Alors, si je suis amoureux, on peut trouver cela bien. Car l’on va pouvoir se nourrir de mon bonheur. D’un bonheur qui ne m’a jamais sourit. Du bonheur que je n’ai jamais eu avec elle. Celle dont j’ai été amoureux.

Je suis un jeune homme. Ni beau, ni laid. Sans autre actuelle pensée que celle d’être heureux, comme tous les jeunes hommes de mon âge. L’âge de l’amour? Non. L’âge d’un pseudo-bonheur.
Je suis au lycée, j’ai ma routine hebdomadaire. Je suis à l’internat. Chaque lundi matin, je prends le train qui m’emmène auprès de mon école. Chaque matin, dans ce train, je vis autre chose que ma routine. Chaque matin, dans ce train, je ne suis personne, tout comme les autres personnes dans ce même train ne sont personne. Ce train est un lieu de théâtre. Une scène où se jouent des pièces silencieuses, muettes et intimes. Un endroit où toutes les semaines je revis la même pièce.

Merveilleuse histoire que celle qui ne dure pas. Elle s’engouffre par une fissure de notre vie. Un instant où nous sommes coupés du reste du monde. Un moment où nous nous retrouvons seuls, confrontés et accompagnés par des centaines de personnes qui ne sont personne. Une bribe de temps où nous sommes vulnérables, mais réceptifs à certaines sensations inconnues à la vie ordinaire.

Le jeune garçon de 16 ans que j’étais, attend sur le quai. Le vent glacé de la région lui donne la chair de poule et l’envie que le train arrive. Il attend encore un peu. Il arrive. La porte coulissante du wagon s’ouvre et le jeune garçon entre à l’intérieur. Le train est remplit mais il reste encore quelques places ici et là.
Il en choisit une et s’assied. Il y a une femme en face de lui. Une jeune femme, plutôt, se dit-il après un nouveau coup d’œil. En fait, elle a peut-être le même âge que lui. Ou est-elle plus jeune? Il ne sait pas. Curieux qu’il ne puisse pas s’empêcher de la regarder! Elle n’est pas tellement belle. Mais elle a un charme inouï. En fait elle est magnifique. Ses longs cheveux rouges sombres tombent dans une cascade aphrodisiaque de chaque côté de son corps et de part et d’autre de sa tête. Son visage, quoique d’apparence neutre, semble figé dans une expression de modestie naturelle. Son regard est fixé sur le sol, ses yeux sont noirs, intenses et leur maquillage n’est ni trop gras, ni trop fin. Ce noir marque un regard violent, mais doux à la fois... il est vide, désespérant. Il possède une fougue si triste, si enfouie. D’une lividité emplit de mélancolie et d’amertume. Mais neutre. Son nez n’est ni long ni court, il est magnifique. Il appartient lui aussi au miracle.
Pendant une fraction de seconde leurs regards se croisent. Elle aussi l’a remarqué, elle non plus ne le connaît pas. Elle aussi le trouve ni beau ni laid, magnifique. L’instant de se premier regard est unique, éternel. Dépourvu de tout sens moral. Un laps de temps éphémère où ni l’un ni l’autre n’avait cherché à se cacher. Une force invisible s’était installée entre eux durant la longue durée de cet infime instant.
La bouche de la jeune fille s’entrouvrit, puis se referma aussitôt. Inutile, il n’y a rien à dire.
Le voyage est court, à peine plus d’une demi-heure. Les deux jeunes gens n’ont pas arrêté de se titiller du regard. A chaque fois que l’un posait les yeux sur l’autre, ce dernier détournait les yeux. Ils jouaient spontanément et inconsciemment à un jeu. Un jeu où il n’y avait aucun perdant. Mais que des gagnants. Le train s’arrêta. Le jeu était terminé.

Je n’aime pas dire que ce que j’éprouve à quelqu’un. Je n’est jamais dit "je t’aime" à une femme. Sauf à une, je ne pense pas que je l’aimais au début. A ce moment, elle devait être pour moi semblable à toutes les autres. Mais j’ai appris à l’aimer, j’ai appris à aimer. Je ne savais pas ce que c’était. J’aurais voulu ne jamais le savoir.
Aimer quelqu’un, c’est tout remettre en question. Sa vie, ses amis... soi-même. Aimer c’est être tellement attiré par une personne que l‘on touche la mort du doigt. On vit pour désirer la mort. Je l’ai aimée, je l’ai trop aimée, je l’ai aimée à l’en tuer. Et elle m’a aimée à s’en tuer, à en vouloir que je la tue. Elle est celle pour qui il vaut encore la peine de rester ici, même si elle est déjà partie.

Je la rencontre au lycée. Elle, un an de moins que moi. Elle n’a pas connu ce lycée sans moi autant que je ne l’ai connu sans elle. Elle est apparue pour moi, semblable à des dizaines d’autres qui arrivent tous les ans. Elle m’a découvert en même temps que l’immensité d’une nouvelle vie. Dès le premier instant, elle m’avait aimé. Au bout de trois semaines je l’avais repérée. Du haut de mon arrogance. Accompagné par des dizaines d’amis. Recherchant la fraîcheur de la jeunesse. C’est trop! Je me dégoûte. Qui suis-je pour pouvoir traiter cette jeune fille de cette façon? Qui suis-je pour revendiquer mes droits au sein de cette communauté dans le seul but de trouver une fille avec qui je passerai du bon temps et à qui je croirais faire passer du bon temps?
La jeune fille que j’avais repérée était discrète et incroyablement jolie. Parfaite. Elle parlait avec ses copines. Des filles superficielles. Non. Des filles normales. Je n’avais pas le droit de les juger par référence à ce que j’étais.
Je fis sa connaissance. Il s’agira d’une relation prometteuse. Je pensais à l’époque que je ne m’en lasserais pas avant au moins 2 mois. Imbécile!

Tous les matins, le jeu recommence, toujours les mêmes titillements. Toujours ces expressions vides, ne pouvant refléter ce qui se passait dans la vie extérieure. Il la regarde, elle le voit, tourne les yeux. Il les détourne à son tour. Merveilleux. Il oublit tout. Il oublit qu’il est un coureur de fille. Il oublit qu’il veut sortir avec la jeune fille moins âgée que lui, celle qu’il apprendra à aimer, celle qui le fera changer. La seule, l’unique.

Je suis pressé. Depuis le temps que je la connais, si seulement je pouvais l’embrasser. C’est la première fois qu’une fille me donne autant de fil à retordre. J’ai déjà passé suffisamment de soirées en tête à tête avec elle. J’aurais déjà dû passer à l’action.
Mes amis commencent à se poser des questions. Pourquoi ne se passe t-il rien? Pourquoi n’y a t-il eu rien de fait encore? J’ai honte. La réputation qui me précède désormais devient de plus en plus ridicule. Il faut que je la lâche pour en trouver une autre moins difficile.
Non. Je ne peux pas. Je suis attiré. C’est avec elle que je veux être ! Cela fait maintenant deux mois que nous nous connaissons. C’est long. Elle trouve des excuses. Elle veut être sûre. Mais je le suis déjà. Elle est timide. Je ne le suis pas.

Aujourd’hui, elle est bien au rendez-vous. Elle y est toujours d’ailleurs. Elle n’en manque jamais. Elle est toujours dans le même wagon, toujours mais cette fois elle n’est pas à la même place. Il y a quelque chose d’anormal. Elle est là, la symbiose se déroule toujours selon le même plan, cependant il y a une différence il ne sait pas se que c’est mais quelque chose ne va pas, il en est certain. Ce n’est pas chez la jeune fille du train, c’est plutôt dans sa véritable vie.
Mais pire que tout, il a vu un autre détail surprenant. Dans les yeux de la jeune fille normalement vide de toute expression, il a trouvé une larme.

Je suis seul avec elle, encore une fois. Je commence à douter qu’une relation entre nous deux puisse existée.
Il fait noir. Nous sommes au sous-sol, sous un escalier. Nous aimons cet endroit. Nous parlons. Peu, mais nous parlons. Je ne la vois pas. Je distingue juste ces traits dans la pénombre. Je l’entends renifler. Je lui demande ce qu’elle a. Elle me répond qu’il n’y a rien. Ça va passer. Et puis elle éclate en sanglots. Elle m’attrape. Je la prends dans mes bras. Je la serre et l’entend pleurer. Je sens la chaleur de son corps blottit contre moi. C’est la première fois que nous sommes aussi proches. Je lui demande une nouvelle fois ce qui ne va pas et elle me dit qu’elle m’aime. Elle dit qu’elle n’a jamais aimé personne autant que moi. Elle dit encore qu’elle en est malade, qu’elle m’aime à en mourir, et que c’est sans doute ce qui va finir par arriver s’y elle continue de m’aimer.
Je ne comprends pas. Je suis déconcerté. Je lui dis que nous pouvons nous aimer, je lui dis que moi aussi je l’aime...
Première défaillance, je me suis rendu compte plus tard de ce que je lui avais dit.
Elle me répond qu’elle ne peut pas m’aimer, elle me répond que je ne peux pas non plus. Et elle pleure. C’est atroce de voir son petit corps tout frêle, tout innocent dans cet état. Je lui demande pourquoi nous ne pouvons pas nous aimer? Elle me répond que toutes les excuses qu’elle m’avait dites jusqu’à présent étaient fausses. Elle me dit que si elle ne peut pas m’embrasser, c’est parce qu’elle est malade. Elle est atrocement malade. Elle risque de mourir. Et elle ne peut pas m’embrasser, sinon elle est sera certaine d’en finir. Elle saura si elle peut m’embrasser au moment où sa maladie la fera mourir si elle ne peut pas.
Je suis abattu. Quel choc ! Je remonte seul dans m’a chambre, alors que la même larme que celle qui tombait des yeux de la jeune fille du train tombe à présent sur mes joues.

Au fond de son lit, il est désorienté, confus. Il voit la lune à travers la fenêtre. L’astre l’entraîne encore un peu plus dans son propre dés de la nuit. Elle le plonge dans son abîme pour l’y noyer dans son jus de chagrin. Il n’a jamais été comme ça. Cette épreuve n’a pas fini de le changer. Que doit-il faire? Réagir comme il l’aurait fait avant: laisser tomber cette fille et en trouver une autre ? Non. Il ne peut pas. Il a changé. A présent il a des sentiments. Il le sent, il aime cette fille. Il ne la laissera pas tomber. Il l’aime. Il lui a dit.

La jeune fille du train l’avait bien prédit, il y avait bien quelque chose d’anormal. Savait-elle ce que c’était. J’en doute. Elle n’est que la fille du train. Celle dont je suis l’unique à connaître. Elle est toujours vide d’expression. Elle ne pleure plus. L’heure est venue de se battre ; c’est ce qu’il faudra que je fasse. Me battre pour celle que j’aime. Celle à qui j’ai dit "je t’aime". La seule, l’unique. Se battre... Pour qu’elle ne meurt pas. Mais y pouvons-nous vraiment quelque chose? La fille du train est toujours là. Elle ne manque jamais à son à devoir de me guider. Pas directement. Mais juste pour que je ne quitte jamais le droit chemin de la décence.

Je suis malheureux, et je partage ma peine avec celle que j’aime. Nous avons tout de même décidé de nous aimer. Au-delà de la maladie. Au-delà de la désespérance de notre condition. Nous nous aimons. Nous nous étreignons, nous sommes constamment dans les bras l’un de l’autre. Mais jamais nous nous ne nous embrassons. Atroce. C’est une autre épreuve à traverser. Plus insoutenable encore. Mais nous tenons. Nous n’avons pas le choix.

Je la regarde, abattue, je ne vois en elle aucun . Aucune force de se battre. Seulement l’envie, le désir de m’embrasser. Plusieurs fois nous avons frôlé la catastrophe. Plusieurs fois nos lèvres on faillit se toucher. Plusieurs fois la haine nous est apparue contre l’amour, la haine d’avoir à endurer cette épreuve, de devoir nous confronter à cet obstacle. De ne plus avancer, de stagner toujours au même endroit. Arrêtés à jamais sur notre chemin.
Que faire? Attendre les trois mois qui restent. Attendre et peut-être la voir mourir, sans qu’elle en ait profité. Sans qu’elle n’ait profité de mes lèvres et sans que je n’aie profité des siennes ! Où bien tenter. La vie est un jeu, après tout, mais si nous tentons, alors elle devra attendre que je la rejoigne, là-haut, vers elle.
J’ai compris. Les mots seuls ne suffisaient pas. J’ai vu au-delà du corps de la belle et innocent petite jeune fille de 15 ans. J’ai vu que je l’aimais. Elle me l’a fait comprendre. Pour la première fois de ma vie, j’aime, et je suis malheureux d’aimer.
Je ne veux pas tenter. Je ne veux pas la voir mourir. Elle ne sait pas. Elle est partagée.
Notre amour n’est pas commun. Elle m’aime. Mais elle m’aime à en mourir.

Depuis le début de cette fable, l’ se tarit dans l’ombre. L’avoir dans ses bras sans pouvoir la posséder, il en veut à toute l’humanité de lui avoir concédé un seul grand amour à travers celle que jamais, jamais il ne pourra embrasser.

La jeune femme aux cheveux rouges dans le train, elle, ne l’aime pas. Lui non plus d’ailleurs. Ils sont le divertissement l’un de l’autre. Ils ne s’aiment pas, ils aiment l’attrait que l’un a pour l’autre. Ils aiment l’histoire du train, le jeu du regard, du titillement.
Elle est là, vide, indifférente. Seulement en apparence, en fait elle attend la venue de l’autre, de l’homme du train. Celui avec qui elle joue à un jeu. Aujourd’hui il est triste. Il y a une larme au coin de son œil droit. Mais il fait son possible pour paraître comme d’habitude. Mais la jeune fille voit bien qu’il n’est pas pareil. Elle voit bien qu’il est désespéré.
Mais rien n’y paraît, ils jouent encore.

Il fait nuit. Il ne devrait pas être dehors. S’il se fait prendre, il sera punit. Qu’est ce qu’il s’en fout ! Il est dehors car il a besoin de crier. Il y a toujours cette lune qui le regarde. Il lui hurle sa détresse. Il lui chante sa complainte. Astre de la nuit. Piédestal de la lamentation ! Entend les cris de cet homme. Pour lui le bonheur s’arrêtera bientôt. Il a vu dans ses rêves, l’immonde faucheuse d’âmes de la mort. Elle ne le désigne pas. Elle le regarde. Elle rit. Elle chante, qu’elle est heureuse. Et le jeune garçon s’effondre sur le sol, sous le regard de la l’astre de minuit, sous les regards de millions d’étoiles. Il tombe à terre devant la puissance de ce dilemme.
Il aime. Il ne veut pas du plus beau cadeau de dieu, l’amour. Il se relève. Il hait ce dieu que vénèrent ses parents, il l’insulte, lui lance des pierres. Il veut que ce dieu reprenne son amour. Il n’en veut pas. Ou alors qu’il reprenne sa maladie, il n’en veut pas n’ont plus. Ses yeux sont rouges à cause de la colère. Il voit le sang. Le sang des innocents. Pourquoi ce même sang doit-il toujours couler ?
Il ne veut plus rejoindre ce dieu. Il préfère l’enfer. Il haïra dieu aussi longtemps qu’il vivra et même un peu plus.

Tu m’a élevé, toute ma vie tu m’a fait comprendre que seul le bonheur comptait, le bonheur qui fait des heureux, le seul bonheur, qui existe et celui dont je suis malheureux. Je t’aimais, donc je mentais. Je te mens, toi le destin, mais j’aime. J’aime réellement. J’aime cette fille, l’innocente qui m’aime, mais j’aime aussi te détester. J’aime te mépriser. Je te méprise autant que tu as essayé de m’aider. Car tu n’as pas emprunté le bon chemin. Puisse-tu être renvoyé à dieu, avec ta cousine, la fatalité. Je n’avais pas pour habitude de t’avoir en horreur mais l’éducation que tu m’as donnée m’a appris à dédaigner la médiocrité. Tu m‘arrachais le cœur, tu m’écorchais la peau, tu m’a tué... alors je t’ai tué, je t’ai écorché de ma peau, je t’ai arraché de mon cœur! Tu m’as dominé, mais je domine mon destin. Être où ne pas être amoureux de son destin, être amoureux de soi, aimer se haïr. Haïr d’être amoureux... et d’être malheureux.

Elle n’est pas là. Où est-elle? Elle qui n’a jamais raté leur rendez-vous. Où est-elle? La fille du train. L’histoire s’est donc arrêtée. Elle est partie! Que se passera t-il maintenant? Reviendra-t-elle? C’est trop tard. Elle ne peut plus revenir. Ce ne sera plus elle. La fille du train a disparu !

Je suis dans ses bras. Elle ne tient plus, elle veut m’embrasser. Nous n’avons plus que deux semaines à tenir pour avoir la réponse. Mais si cette réponse n’est pas bonne... Le dilemme. Encore là. Saleté! Je ne veux pas la voir mourir, mais nos désirs de s’embrasser sont trop forts. C’est trop dur! Elle veut m’aimer, m’aimer pour toujours, que notre baiser soit le seul témoin de notre amour. Qu’elle me quitte ! Arrachez-la moi ! Vous n’arriverez jamais à faire disparaître notre amour. Au-delà de la mort, nous sommes plus fort que vous. Prenez-moi mon malheur ! Vous ferez peut-être alors des heureux. Ignoble !
Elle tourne la tête vers moi. Je la regarde. Elle me regarde. Ses yeux sont emplis de larmes. Elle me dit qu’elle veut mourir. Elle me dit qu’elle va mourir parce qu’elle m’aime. Elle veut que je l’aime. Que notre amour persiste. Elle me redit qu’elle m’aime à en mourir, qu’elle en mourra.
Elle s’approche de moi. Ses douces lèvres se posent sur les miennes. Une détresse si belle, si pauvre, mais preuve d’un amour intangible. Nos bouches s’entremêlent dans une dernière mélopée d’amour, dans le requiem du désir de deux jeunes adolescents qui s’aiment au-delà de la mort. Nous nous embrassons. Personne ne pourra alors plus nous dire que nous ne nous aimons pas. Nous sommes liés par le temps et l’espace. Par la fatalité.
Je sens le goût de ses lèvres jusqu’au bout, jusqu’à ce que ses lèvres froides lâches les miennes. Jusqu’au moment où sa tête tombe en arrière. Où je la retiens. Où je la regarde dans les yeux. Pour la voir partir, définitivement. Pour nous. Graver dans mon âme les derniers instants de celle que j’aimerais toujours. Celle que j’ai aimée au-delà de la mort. Celle qui est morte dans mes bras. Elle, la seule que j’ai jamais aimée et que j’aimerais jamais

La jeune fille du train n’a sans doute jamais existé. Sans doute n’est-elle que le produit de mon imagination. Mais elle subsiste en moi, en tant que ma création. Ce serait trahir son ego que de prétendre qu’elle est une personne semblable à des dizaines d’autres dans ce train. Elle est ma muse, mon inspiration. Je l’adore, mais ne l’aime pas. Je ne veux pas connaître sa personnalité, son regard me suffit. Elle n’a pas influencé mes choix sentimentaux, elle m’a seulement permis d’y voir plus clair. Et c’est déjà beaucoup…

Cette image n’aurait jamais dû existée. L’image d’un jeune homme de 16 ans qui porte dans ses bras la jeune fille de 15 ans qu’il a tuée. Celle qui lui avait dit qu’elle voulait mourir pour lui, pour eux. La fille innocente. La fille qu’il a aimé à l’en tuer. L’image de ce jeune garçon, et de cette jeune fille, morte d’amour.
Jeu 15 Juin 2006, 10:36 par Neus sur Histoires d'amour

Chicco ti amo

Qui est cette fille? Est-ce la femme de ta vie? Elle est belle... Tu as de la chance. Tu vas plutôt bien avec. Tes yeux verts s’accordent bien avec ses yeux bleus. Tes cheveux noirs s’entendent à merveille avec son blond soyeux. Elle est marrante, tu es sympa. Elle est belle, tu es mignon. Vous êtes fait l’un pour l’autre. Mais ce n’est pas aussi simple que ça. Par quoi êtes-vous passés? Quelle est votre histoire? Tu sais, le coup de foudre, on ne le rencontre qu’une seule fois.
Elle t’a déclaré sa flamme pour la première fois sur le mur de ta maison à Florence. Lorsque tu es passé à côté de son inscription, tu as tout de suite reconnu son écriture. Vous êtes allés à l’école ensemble, depuis la maternelle. Tu l’as croisée et elle t’a pris dans ses bras. Tu lui as dit: “ Ti amo Elsa”, et tu lui as posé un doux baiser sur ses jeunes lèvres, pour la première fois.

Tu te souviens de ces années où tu parcourais ces ruelles avec elle, main dans la main. Enfant inconscient de l’avenir. Insouciant de L’amour. Tu l’aimais pourtant.
L’autre jour, tu as fait l’amour pour la première fois avec elle. Vous avez savouré ce moment avec une intensité telle que vous saviez qu’il ne pourrait se reproduire. Ensuite, elle s’est blottie tout contre toi et s’est endormie, sa tête contre ta tête, ta main sur son sein. C’est tellement beau une femme qui dort. Vous ne connaîtrez plus jamais pareil moment dans votre vie, celui où vous vous êtes donnés l’un à l’autre pour la première fois.
Tu l’aimes car elle te parle, te comprend. Tu l’aimes parce qu’elle ne se soucie pas du petit tracas quotidien. Elle t’aime car tu est le seul qui parvient à la faire vibrer. Elle t’aime car tu n’es pas un autre. C’est tellement beau l’amour!
Le lendemain quand tu te réveilleras, elle dormira encore. Sa tête sera toujours sur ton épaule, et elle aura remis ta main sur son sein. Tu lui glisseras un baiser dans le cou et tu te lèveras doucement pour ne pas la réveiller. Puis tu viendras t’asseoir sur le rebord du lit, à quelques centimètres d’elle et tu contempleras le miracle de sa beauté. Tu admireras sa grâce, son corps jeune et nu, la splendeur de ses formes et la pureté de son visage. C’est tellement beau un ange qui dort!
Elle s’apercevra de ton absence auprès d’elle et ouvrira les yeux. Tu te pencheras vers elle, culpabilisant son réveil, et tu l’embrasseras, de toute la tendresse dont tu es capable. Elle te rendra ton désir et vos corps s’entremêleront de nouveau. Vous voilà drogués pour l’éternité, vous voilà dépendants l’un de l’autre. Vous avez refoulé votre duplicité dans l’unité.

Elle t’a toujours aimé et tu l’as toujours su. Elle a vu dans tes yeux, dès le premier regard qu’elle a porté sur toi, que le destin vous réunirait. La première fois que tu l’as vue, tu as fondu en larmes. Tu ne savais pas que l’amour existait. Tu étais retranché dans ta solitude, ton désarroi. Plus pervers que ta colère contre ce monde que tu haïssais. Tu avais perdu tout de rencontrer un jour ce qui te permettrais de sortir de ta déprime.
Elle t’as transformé. Tout comme tu l’as transformée. Elle t’aime. Cela suffit. Il n’y a rien d’autre de plus important. Vous êtes identiques. Son visage est ton visage. Sa force est ta force. Tant que vous serez en harmonie l’un avec l’autre, dans la fidélité de votre amour, dans les liens de vos cœurs. Aime-là. C’est ton souhait, ton avenir.
Lorsqu’elle te prend dans ses bras, lorsque sa tête se pose sur ton épaule pour se reposer d’être immortelle, tu tombes dans les méandres divinement étourdissants de l’amour. Mais tout cela n’est rien comparé au baiser qu’elle te donne, si tendre, si beau... Des lèvres si douces, un parfum si envoûtant. A ce moment où son visage est collé au tien, sans un frein, sans un soupir, dans une mélopée de désir si intense qu’enlever tes lèvres serait synonyme de blasphème.
Et quand vient le jour où elle t’arrive toute triste, toute fatiguée. Lorsqu’elle te prend dans ses bras, et que des larmes coulent le long de ses joues si innocentes, c’est comme si d’un coup brusquement le soleil cessait d’exister, comme une fleur qui fanerait, comme une guerre briserait la paix. Alors, sous ses sanglots, le ciel se couvre, la terre se fâche et la vie se meurt.

Alors, te dis-tu, pourquoi prendre un tel chemin? Pourquoi chercher ailleurs ce que l’on a déjà? La complexité est inutile et ridicule. La simplicité est là et ton amour fera le reste.
Regarde le monde et dis-toi que tu aurais pu en faire parti. Tu est face à lui. Tes amis passent à tes côtés pour basculer dans la conformité de l’adulte, cet univers où la routine a remplacé l’amour. Et zou… entrez dans la danse! Tu ne veux pas de cette vie. Elsa et toi êtes en parfaite harmonie. Ta gloire s’allume en elle. Votre amour est-il commun? Sans doute, car vous vous aimez à en mourir. Tu tiens à elle plus que tout, par ta main qui se pose sur son sein, par sa tête qui se trouve sur ton épaule. Tu te plais dans la chaleur de ses yeux bleus. Embrassez-vous! Votre amour, lui, embrasse votre humilité.
Jeu 15 Juin 2006, 10:34 par Neus sur La première fois

Espérer pour vivre

Espoir rime avec
Dés.

Faut t-il croire
Que l’un ne peut exister
sans l’autre ?
Problablement...

Le Bien, le Mal
Le Bonheur, le Malheur
La Gaîeté, la Tristesse
L’Allégresse, la Mélancolie
Les Joies, les Peines
Le Rire, les Larmes.

Faut t-il croire
Que nous devons ressentir
Ces émotions opposées ?
Problablement...

Car c’est l’Espoir
Qui nous fait Vivre.
Sam 10 Juin 2006, 22:52 par Satine sur Mille choses

Les Chemins de Lumière

Korkam marchait depuis trois jours, dormant peu afin de profiter de la fraîcheur de la nuit. Bamon, le soleil, cuisait sa peau tout le temps de sa traversée du ciel, comme s’il ne voulait pas que Korkam atteigne son but.

Son but ! Fou qu’il était ! Et tous le lui disaient !!! ... Korkam le Bâtisseur, l’habile artisan, certes un peu gueulard, ... PENSAIT.

Certains soirs, il abandonnait femme et enfants, non pas pour prendre du plaisir près de Jora, la veuve qui prêtait son ventre et ses mamelles rebondies contre de la nourriture ou du travail. Non pas ! Il s’agenouillait près de la rivière et il PENSAIT. Et cela amusait tout le monde. Qu’y avait-il de plus important que de bâfrer, de boire jusqu’à l’ivresse, de darder son épouse et talocher ses marmots ?

Seulement voilà, Korkam, lui, pensait ! C’était comme si une bête était entrée en lui et qu’ils parlent tous les deux, mais sans parole.

Maintenant, Korkam, marchait, depuis trois jours, parce qu’un voyageur, un va-nu-pieds, plus nu que vêtu d’ailleurs, s’était assis non loin de lui à l’ombre d’un arbre. Sans rien dire, l’homme l’avait regardé travailler le reste du jour.

Korkam s’était senti plusieurs fois irrité de se sentir observé et autant de fois il avait préparé les mots pour chasser l’intrus. Pourtant quand il se redressait et toisait l’homme, les yeux doux et le vague sourire, comme le reflet d’un bonheur calme, le désarmaient. Alors il restait muet et sa haute stature le gênait, comme une cuirasse de géant enfermant un bambin.

Mal à l’aise, il reprenait ses outils et cassait les pierres de sa lourde masse. Les aides gâchaient la terre et la nappaient sur le mur. Korkam déposait ensuite ses pierres et les parements s’harmonisaient comme par enchantement. Enfin, l’enchantement, c’était pour les autres ; lui savait que le miracle n’était que l’habitude des hivers et des étés de travail. Depuis longtemps, il aurait pu tailler et maçonner les yeux fermés, les matériaux étaient comme des morceaux de lui-même que les outils auraient séparés de son corps.

Bamon faisait suer ses muscles, la fatigue les rendait douloureux. La présence de l’inconnu le perturba tant qu’il résolut de renvoyer ses compagnons en leur donnant le pain, l’huile et les oignons convenus par journée de labeur. Bien qu’étonnés, ils ne soufflèrent mot, plutôt heureux de s’épargner des efforts supplémentaires.

Korkam plongea la tête, le torse et les bras dans un grand bac d’eau. Se relevant vivement, ruisselant, il se décida enfin à marcher vers l’étrange personnage. Quand il fût devant l’homme, celui-ci parla, calme, les yeux fixant l’âme de Korkam.

"- Bâtisseur, sais-tu ce que tu fais en élevant ces murs ? "

Cette interrogation surprit Korkam. Etait-il fou ? Pourtant, ce n’était pas le sentiment qu’il donnait.

- Je travaille, mais que devrais-je savoir ?
- Bâtisseur, sais-tu ce que tu fais en élevant ces murs ?
- Ton esprit s’est perdu en chemin ; tu m’ennuies.
- Bâtisseur, sais-tu ce que tu fais en élevant ces murs ?
- Mais... Je construis une maison !
- Bien, bien… Qu’est-ce qu’une maison ?
- Enfin, inconnu, me diras-tu ce que tu me veux ? Ne me dis pas que tu ignores ce qu’est une maison.
- Qu’est-ce qu’une maison ? N’aie pas peur; je saurais comprendre ce que tu me répondras.

Korkam ressentit un frisson, surprenant dans la moiteur chaude qui remplaçait peu à peu la brûlure de Bamon. Le soleil allait s’unir aux montagnes et leur union ferait flamber le ciel. Le prêtre devait prier pour la naissance de la nouvelle étoile enfantée par le feu céleste et les neiges des monts qui ne fondent jamais.

Ainsi donc, il n’était pas seul à penser. Il n’était pas seul à sentir que les choses peuvent être autres que ce qu’elles paraissent.

- Inconnu, si je te réponds que je bâtis l’univers des hommes, seras-tu satisfait ?
- Non, car tu ne le serais pas toi-même !
- C’est vrai ! Mais je ne sais comment dire. Parfois, je me vois dans les pierres, dans la terre, dans l’eau. Plus je pense, plus je me vois dans les maisons que je construis. Plus les murs s’élèvent, plus j’ai l’impression de me rapprocher de Bamon.
- Parle-moi de lui, Bâtisseur. Dis-moi qui est Bamon.
- Vieil entêté ! Tu ne sais donc que poser des questions ! En as-tu autant dans la tête, de ces questions, qu’il y a de grains de sable dans la rivière?
- Dis-moi qui est Bamon, reprit le voyageur.

Son visage reflétait un tel calme, une telle douceur attendrissante, que Korkam, une fois de plus, se sentit désemparé.

- Bamon... Bamon, c’est le Dieu ! C’est le feu, c’est la lumière du jour. C’est le père des Etoiles, celui qui engrosse la neige des montagnes. Bamon, c’est l’union des Sages qui nous guident après leur mort. Bamon, c’est le Grand Puissant ! Vénérés soient les Grands Sages de l’Autre Monde ! Loués soient leurs desseins !
- Bien, Bâtisseur ! Es-tu satisfait de ta réponse ?
- Pas entièrement. Mes pensées s’embrouillent. J’ai toujours l’impression que le prêtre ne nous dit pas tout. Mais peut-être n’en sait-il pas plus. Tu vois, vieil homme, je me demande souvent : pourquoi Bamon nous donne-t-il la lumière en traversant le ciel toujours dans le même sens ? Est-ce un message ? Est-ce qu’il m’appelle sur les hautes montagnes, là où il rentre dans la terre ? Mais dis-moi, questionneur, as-tu des réponses dans ton sac ?
- Quelques unes, Bâtisseur, quelques unes. Je ne suis pas certain qu’elles te conviendraient, ni même si elles représentent la Vérité. Vois-tu, Bâtisseur, je suis comme toi un rêveur que l’on moque. Moi aussi je vois dans les choses un sens qu’elles me suggèrent.

Je te regardais monter tes murs et je pensais à celui qui construit le monde nous servant de maison à tous. Toi tu penses à la maison que tu es et qui abrite ton esprit. Bamon recueille l’esprit des Sages Morts. Les poissons ont l’eau pour maison et les oiseaux ont l’air. Chaque vie, chaque chose a sa maison, et sûrement qu’elle est elle-même la maison d’une autre vie ou d’une autre chose. C’est un peu comme un écho qui viendrait de Bamon, traversant tout ce qui est, pour aller jusqu’à la puce ou le grain de mil. Chaque vie, chaque chose est donc importante puisqu’elle participe de l’ordre de Bamon et qu’elle retourne à lui. Comprends-tu qu’en te regardant élever tes murs, je voyais Bamon construire le monde ?

Korkam marchait toujours sous le Feu de Bamon. Les paroles de l’étranger résonnaient toujours dans sa tête. Par quelle sorcellerie avait-il pu lui dire clairement ce que lui-même ressentait de manière confuse ? Comment avait-il su ?

- Maudite soit ma tête qui pense ! hurla Korkam, menaçant Bamon de son lourd bâton. Mais comme d’habitude, le seul résultat fût d’être douloureusement aveuglé par la trop grande lumière. Ah ! Le soleil sait punir ceux qui le défient.

Korkam avait été stupéfait des paroles du voyageur, mais surtout, il avait ressenti que le Vieux ne lui disait pas tout. La nuit était venue et la lune les éclairait suffisamment pour qu’ils se voient sans l’aide de torches.

- Vieil homme, tu sembles si savant et si sage. Pourquoi traînes-tu sur les chemins ? Beaucoup d’hommes achèteraient tes conseils. Tu peux être riche et puissant.

Le traîne-savates partit d’un grand rire. Un rire si grand qu’il en pleurait. Puis il reprit son calme et dit :

- Qu’importent les richesses, Korkam, et si je suis sage, je ne le suis que de chercher la sagesse. Je ne suis savant que de savoir qu’il faut que je m’interroge toujours pour mieux comprendre. Non, Korkam, je ne suis ni sage, ni savant, juste un mendiant qui cherche pourquoi il vit. Il y a partout des hommes bien plus sages et savants que moi.

- Et tu marches pour les rencontrer ?

- C’est vrai, je dérobe un peu du savoir de chacun et puis je reçois chaque jour un nouveau présent de Bamon : un autre paysage, différent de ceux des jours passés, d’autres hommes, eux aussi différents.

La nuit était fort avancée quand Korkam invita l’inconnu dans sa maison et le régala de pain, d’oignons et d’huile. Il avait dans l’idée de suivre le voyageur, comme le disciple suit le maître, mais à son réveil, le sage était parti.

Le bâtisseur s’assit près de la porte, ferma les yeux. Que devait-il faire ? Partir sur les chemins, ça oui, il en était certain. Pourquoi ? Pour trouver la sagesse ? Bon ! Où ? Là, c’était plus compliqué !

Voyons, le mendiant avait eu des foules de paroles dont il n’avait pas compris le sens, mais il avait pourtant ressenti qu’il y en avait un, caché sous les mots. Voyons, voyons ! Le vieux avait dit : « Il faut suivre le chemin de Bamon, mais pour comprendre, l’homme doit s’en écarter, revenir sur ses pas, croiser sa propre route et puis repartir, recommencer encore et encore puis reprendre enfin le chemin. » Qu’est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ?

Bon, si je marche vers l’union du soleil et de la terre, je marcherai vers ma mort, ma fusion avec Bamon. Non, je suis trop jeune encore, ce n’est pas l’heure. Je suis plus proche de la naissance que de la mort. Et comment entrer dans Bamon, puisque je ne sais rien et ne suis pas un Sage. Non, décidément, ce n’est pas vers la mort qu’il faut aller, c’est là où naît la Lumière, là où Bamon vient s’imposer aux hommes pour les éveiller, les faire revivre, renaître.

Oui, Korkam en était sûr, il fallait aller à la naissance du jour pour comprendre.

Voila pourquoi il marchait, franchissant des plaines et des collines et des rivières, tour à tour exalté par l’ et se maudissant.

Vers le milieu du quatrième jour, il arriva au pied d’une falaise, qu’il longea quelques temps. Devant une grotte, un vieillard était assis, les yeux grand ouverts, fixant Bamon. Aucun mouvement ne l’animait. Korkam s’approcha et s’assit face à l’Ancien.

- Je te salue, respectable Vieil Homme. Tu dois être un grand Sage pour que Bamon te laisse le regarder en face. Je suis moi-même en quête de Sagesse. Veux-tu me dire quelle est la question qui a hanté ta vie ?

Le vieux ne répondit pas, n’eut même pas un geste.

Comprenant la réflexion de l’ancêtre, Korkam attendit, attendit très longtemps. Rien ne semblait troubler la quiétude du hiératique vieillard. Avant la venue du soir, Korkam se décida à reposer sa question.

- Quelle est la question qui a hanté ta vie, Vénérable Père ?

Cela ne troubla pas plus la méditation de l’interrogé.

Korkam ne douta pas que ce silence avait un sens. Idiot qu’il était ; la Sagesse ne se trouve qu’en soi. Le Vieux, en ne lui répondant pas, lui démontrait la sottise de sa question. Si un homme cherche le secret, il le trouvera en regardant les hommes du peuple, pas les Sages. Qu’est-ce qu’un Sage, après tout, qui le nomme ainsi ?

Le mendiant le lui avait dit. Il l’avait prévenu : « Suis la route de Bamon et tu trouveras; mais prend garde de ne jamais être loin des hommes. Celui qui s’écarte de ses semblables se coupe un bras, une jambe et s’arrache le coeur. Il ne lui reste que la tête pour être entière et ses yeux pour pleurer. Suis les Chemins de Lumière et regarde les hommes; tu te verras en eux. »

Korkam se releva et chercha du regard un abri pour dormir. Une femme s’approchait portant un plat de nourriture. Elle regarda le marcheur.

- Je te salue étranger, que fais-tu près de ce vieux répugnant ?
- Que dis-tu, femme ?
- Que fais-tu près de cet homme qui a usé sa vie à faire souffrir les siens ?
- Mais... Mais il regarde Bamon sans baisser les yeux !
- C’est le privilège des aveugles, étranger.
- Quoi ! Mais pourquoi ne m’a-t-il rien dit ?
- Les Dieux ne l’avaient sans doute pas assez puni en lui prenant les yeux. Ses oreilles n’entendent pas plus qu’il ne voit.
- Et je suis resté à le contempler comme Sage, alors qu’il n’est que moitié d’homme, murmura Korkam, et mauvais homme en plus!
- Tu sembles désemparé, étranger. Que cherchais-tu près de ce banni ?
- La Sagesse, Femme, la Sagesse ! Son attitude, son silence m’ont abusé. J’ai marché quatre courses du Dieu Soleil pour trouver un Sage et je croyais en avoir trouvé un.
- As-tu femme et enfants ?
- Oui, bien sûr.
- Et tu les as abandonnés pour trouver la Sagesse ?
- Oui... Oui !
- Alors tu chercheras longtemps la Sagesse; tu trouveras peut-être des Sages, mais toi tu n’auras que le remords de ne pas avoir tenu la main de ta femme quand la mort est venue la prendre. Tu n’auras que le remords de tes enfants qui mendient du lapin et des oignons. Crois-moi, Homme, je viens chaque jour nourrir ce fils de chien que tu as cru un Sage, parce que je pense que tous les Enfants des Hommes ont droit aux bienfaits de Bamon, même les mauvais. Un homme, une femme, un enfant est fils ou fille de ta femme ou de ta mère. Ton destin est avec eux, ta Sagesse est en eux et dans tes aïeux. Si tu es loin d’eux, tu ne seras jamais qu’un esprit de ton vivant et rien après ta mort, car tes fils maudiront ton nom. Retourne-toi, étranger, reprends le chemin qui mène aux tiens.

Korkam s’approcha de la femme, s’agenouilla et baisa ses pieds. Se relevant, il essuya un pleur, fit demi-tour et marcha dans la nuit. Korkam était l’homme revenant de l’orient vers l’occident, pour retrouver ses frères et sa famille sur le chemin de lumière.

Laissons Korkam sur son chemin de retour, pour nous retrouver ici, après ces quelques minutes de rêves, ou... d’ennui.

A quoi sert de chercher hors des limites que nous impartit le hasard, ou Dieu, ou ce que vous voudrez, à quoi donc sert de chercher hors de nos limites courantes un accomplissement ? C’est la question que pose ce conte.

Korkam (ainsi que nous) doit-il et peut-il se réaliser hors du monde tangible ?

Nous avons, pour la plupart d’entre nous, c’est-à-dire en ne comptant pas ceux qui ont seulement eu vocation de faire partie d’un groupe soi-disant élitiste, fait le choix de tenter de comprendre quel était le sens de notre vie. Eventuellement, nous avons décidé de participer au Grand Œuvre, c’est-à-dire de prendre conscience de notre grégarisme latent et de participer à la réalisation, au bonheur du collectif humain. « Bonheur » entre guillemets puisqu’il s’agit de la perfection intellectuelle et morale de l’humanité.

Cette situation amène à des ambivalences funestes. Selon les temps et les lieux, les hommes se préoccupent tantôt plus du matériel, tantôt plus du spirituel.

Se préoccuper du destin matériel de l’Homme, cela s’appelle faire de la politique.

S’occuper du spirituel, c’est souvent être religieux, au sens étymologique du terme "religare : relier", mais combien sont réellement reliés par les religions, par la spiritualité ?

Nous savons tous que dans l’un ou l’autre des cas, on nous propose sinon le bonheur, du moins des objectifs de « mieux-être » précis et des moyens d’y parvenir. Nous savons tous, que dans l’un ou l’autre cas, on se sert de l’un pour étayer l’autre. N’y a-t-il donc aucun de sortir de ce cercle vicieux ? Est-il impossible qu’il y ait un accomplissement des hommes collectivement, ce qui ne nous laisserait que la possibilité de l’accomplissement personnel ?

Doit-on se contenter de l’introspection, d’une ascèse monacale ? Je ne peux m’empêcher de voir là une vision égocentrique et égoïste. Le défi lancé à l’humanité n’est-il pas d’ordonner ce champ clos qu’est la Terre ? N’y a-t-il pas quelque chose de risible, sinistrement risible, à penser à un paradis, un nirvâna, où nous irions tous, baignant dans une fraternité idéale quand nous ne sommes pas capables de montrer un iota de tolérance et d’amour pour notre prochain ?

Faut-il passer par la mort pour être bon ? Dans ce cas, laissez-moi partir tout de suite, je cours me pendre.

Non, la réalisation de l’homme est ici, dans ce monde. La béatitude est dans le bien que nous devons vouloir pour tous et non pas dans le mieux pour quelques uns, même si nous sommes de ceux-là.

Un illustre penseur a dit que le monde est une illusion. Malheureusement pour certains, le drame de la vie est tel qu’on peut se demander s’il ne vaudrait pas mieux que ce soit une illusion perdue.

Où sont donc les Chemins de Lumière ?

Prenons garde de ne faire que la moitié d’un chemin qui deviendrait une impasse. Trop de lumière éblouit et rend aveugle. Si, en plus, nous sommes sourds aux cris du monde... Alors là...
Sam 03 Juin 2006, 10:09 par Janus Bozyeux sur Mille choses

A mon amie,

Merci amie,

Je suis triste que cela te parle. Hélas, les mal logés de l’amour sont plus nombreux que l’on pense... Mais c’est aussi un : car il faut bien être deux pour ne plus être seuls !
Alors permets-moi de souhaiter de tout coeur que très bientôt tu ne soies plus logée solitaire à la Grande Ourse, mais que tu puisses avoir la joie de t’endormir aux côtés de l’Amour. Il y a, petite soeur, quelque part un amour qui t’attend, ne te décourage pas, même si aujourd’hui, tu ne le vois pas, s’il te manque et te semble inaccessible chaque jour le rapproche de toi.

Dolce Vita
Mar 16 Mai 2006, 18:35 par dolce vita sur Histoires d'amour

à rendre aux oubliés

Jour de Paix ! La Nuit est passée,
l’Orage aussi, le Ciel est clair.
La violence des larmes s’est tue,
la tristesse m’a abandonnée,
je ne suis plus au regret,
tendre inconnue,
de ne pouvoir t’aimer.
Que m’est-il arrivé,
quelle Folie me voulait ?
Tu pouvais être l’Amie,
celle qui me consolait,
celle que j’aurais guérie,
à force de mots vrais,
pour qui Ciel et Terre se soudaient
— Éternité réinventée.
Et ce n’est rien.
Voici que mon cœur s’est retourné,
j’ai fini de pleurer, et je reviens
sur la rive du monde,
et je dirais ce qu’il en est
— de la Mer étalée.
Suis donc ton chemin,
la pente douce de ta vie,
et je suivrai, quant à nous, le mien ;
les fleurs, les vives et les fanées ;
et légère, ton absence sous mes pas ;
et tranquille, l’impossible ,
sans un regret ;
et heureux, l’horizon
à nouveau déployé.
Qu’à présent je puisse
simplement ramasser
ces pierres lourdes au fond de moi,
qui ont ruiné mes illusions,
et les reprendre et les changer.
Perles de Vie à rendre aux oubliés,
comme ce nouveau goût d’aimer
— cette Rosée.
Voici que l’Aube n’est plus très loin,
les plus avancés l’ont déjà rejointe.
C’est un Ciel irisé,
un Appel que l’on entend,
la douce Musique qui s’élève
et qui vient
— l’Amour sans lien.
Mer 19 Avril 2006, 08:29 par Iris sur Un monde parfait

Désert

Oui, c’est entre l’Alpha et l’Omega que j’ai dû me tromper, au croisement des routes... A l’orée des doutes. Lorsque j’ai laissé la raison l’emporter et mon cœur transpercer. Pourtant comme une soif vive, le désir de l’amour, ce rêve de toujours qui s’accroche à ma vie. Les rires et les larmes sont si doux quelques fois... Accepter l’impossible, accueillir la souffrance, mourir dans la distance. En vain je t’ai cherché : amour, t’ai-je dit, est-ce toi que j’attends ? Non, m’as-tu répondu à chaque fois, j’appartiens à une autre, je ne suis pas pour toi... Où te caches-tu donc, où donc te trouverai-je ? J’ai voulu me suffire de ces amours prêts à porter que l’on me proposait, mais peine perdue, aucun ne convenait. Chaque fois, malgré ma faiblesse croissante et mon épuisement, sans un mot, sans un cri, j’ai repris mon bâton de pèlerin, j’ai parcouru la route, je ne me suis point arrêtée. J’ai cru t’avoir trouvé ; Seigneur, mais alors, quelle souffrance ! Voilà ce que l’illusion de l’amour m’a apporté : oh ! Quel oiseau de proie. Et mon cœur s’en est allé, à moitié déchiré par les serres cruelles. Comment vivre sans lui ? La blessure est profonde, je cherche par le monde, quelqu’un pour la soigner... Hélas, de médecin je n’en ai point trouvé qui puisse me guérir. Parfois, comme un mirage je crois l’avoir rejoint mais que je m’en approche et je vois que c’est feint : il disparaît dans l’air comme brumes au matin. Que mon s’envole et je retombe à terre. Ma soif est languissante, ma vie est éphémère. Mes heures me semblent vaines et vraiment éloignées de la joie qui naguère avait fleuri en moi. Comme je veux l’oublier, mes larmes coulent, amères, j’ai soif de la tendresse qui habillait nos pas. Allons, viens, n’attends pas. Le silence est cruel, coupant comme une pierre, faisant saigner tout bas...
Mar 21 Mars 2006, 21:29 par dolce vita sur Histoires d'amour

Loin de...

TOI... une femme.


Une femme fait battre mon coeur...
Il me faudra des jours , des heures
D ’ absence, de peine , de labeur
Avant de retrouver dans le bonheur,
Nos joies , nos rires, nos douceurs.

Une femme fait vivre mon coeur ...
Il me faudra des lunes de douleur ,
Des soleils d ’ sans peur,
Avant de ressentir ses humeurs
Et redonner à la vie ses couleurs.

Une femme fait languir mon coeur...
Il me faudra la force des vainqueurs,
La patience,le travail des bâtisseurs,
Pour redonner une autre grandeur
Après tous ces mois sans saveur.

Une femme fait mûrir mon coeur...
Il me faudra ne plus être narrateur
Mais , à nouveau ,devenir l ’acteur
A la fois, l ’élève et le professeur
De notre amour si bienfaiteur..
Dim 05 Mars 2006, 12:30 par Christi'ange sur L'amour en vrac

Parce que tu es toi

Quoique tu fasses, où que tu sois...
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.

Que je puisse te voir ou je ne te vois pas :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.

L’amour a eu le désir de naître en moi :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.

Ce que je vis n’est pas de tout repos ;
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.

Tu as ouvert mon coeur aux autres parce que
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.

Contre tout , contre toute logique
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.

ici ou là-bas, un jour, on se retrouvera :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.

Ce jour-là, dans nos regards on lira :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai...
Lun 20 Fév 2006, 12:48 par dolce vita sur La vie à deux

Voiler tes yeux

Quand tu rallumes ton regard

tu les vois ces mots qui veulent

caresser tes yeux

effleurer tes pensées



Quand tu rallumes ton

tu enlèves ces maux qui veulent

voiler tes yeux

apeurer tes pensées



Quand tu rallumes ton regard

tu les rêves ces mots qui veulent

te voir sourire

éveiller ton désir
Mer 15 Fév 2006, 10:11 par silenXe sur L'amour en vrac

Sens.

les histoires d’amour connaissent quelquefois des "sens" ou des "sans" bien douloureux ..
Il est tout au fond de moi, je l’aime d’un amour absolu au pays de l’utopie ..
parce qu’il s’agit d’un amour à sens unique ..
un amour sans retour, sans ...
un amour non abouti...
quand mes je t’aime restent sans réponse
Le bon sens voudrait que...
je me plie au sens unique
et que ce soit à bon escient...
Trafic sans influence.
Mais, c’est pourtant insensé
la distance de l’interdit,
qui sépare l’essence de l’esprit,
l’empire des sens,
le prix du sang,
le pire du sens ..
ou le pire du sans.
Il imprime mon absence
quand lundi fait rance
et déprime ma seule chance...
le sixième encense le sans..
il dit : ne pas se taire :
sans interdit, je le dis ..
Je t’aime...
Ca te gène ...
J’attends que les larmes viennent
Sans que jamais rien ne les retienne..
Dim 05 Fév 2006, 00:17 par Luna_Lou sur Histoires d'amour
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Ecrire sur espoir

Ecrire sur espoir Miroir caché, Petite rose, Rdv, Espoire, La jeune fille du train, Chicco ti amo, Espérer pour vivre, Les Chemins de Lumière, A mon amie,, à rendre aux oubliés, Désert, Loin de..., Parce que tu es toi, Voiler tes yeux, Sens.,
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L'amour qui naît subitement est le plus long à guérir.

La Bruyère.

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