Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur essence
Le rendez-vous duo marilyn/hamilcar
Je n’ose y croire ! Elle est venue au rendez-vous !
Elle comble tous mes espoirs, mes rêves les plus fous !
Magnifique en robe du soir, simple mais de bon goût
Vêtement fourreau noir avec un beau grand dos nu
Broche avec fermoir et un joli cœur en argent suspendu
Le mien joue la fanfare...J’espère qu’on ne l’a entendu .....Hami
Il est là, bien réel, en chair et en os, qui m’attend
Sourire radieux aux lèvres et des yeux pétillants
Beau dans ce costume noir, chemise blanche
Cravate écarlate, sans doute sa tenue du dimanche
Il est attendrissant avec sa belle rose rouge vermillon
Attendre, par ce froid, je crains qu’il ne soit grognon
Oh, il est adorable ! J’ai plus d’une heure de retard
Et il est juste content de me voir : Bonsoir ! ..........Marilyn
Elle est si belle ! Pres qu’irréelle ! Si douce et naturelle...
Je dépose une bise sur la joue, son parfum m’interpelle
Je dois me retenir pour ne pas la prendre dans mes bras
J’inspire cette essence et j’ai tout le corps en émoi
Ces cheveux, ce visage, ce corps, Elle est merveilleuse !
Je reste figé tel un piquet, subjugué, je lui tends la rose
Elle me fait un sourire timide, je la sens un peu nerveuse
Je connais son inquiétude car je ressens la même chose
Dix minutes qu’on se regarde et je n’ai encore dit un mot
C’est sûr qu’à ce train-là, elle va me prendre pour un idiot....Hami
Je sens son bisou sur la joue et son souffle dans le cou
Le dos qui frissonne et aucun son ne sort de ma bouche
Étrange cette sensation alors même qu’il ne me touche
J’en tremble toute d’émotion alors qu’il est là, debout,
Sans mot dire, immobile, à me regarder d’un air candide.
Il me dévore des yeux. C’est atroce, je me sens désarmée
Je suis gênée. Je bredouille. Je me trouve stupide
Un sursaut de volonté pour lancer : Bonsoir, enchantée !
J’ai le cœur qui cogne si fort, j’ai soudain des vapeurs
Faisons semblant de rien et sortons un sourire charmeur
Il n’a pas remarqué mon embarras, j’en suis soulagée
Mais je commence à avoir froid ! Alors cette soirée ?......Marilyn
Quelle beauté ! Je rêve ! Pourvu que je ne me réveille !
Ces yeux, cette bouche et cette peau de velours
Ces courbes et cette silhouette, quelle merveille !
C’est Elle que j’attendais ! Maintenant j’en suis sûr !
Son "Bonsoir" me secoue et sa voix me transporte
Dans mon beau rêve éveillé, je lui ouvre la porte
L’invite à rentrer, s’asseoir, se mettre à l’aise
J’apporte les apéros et lui présente une chaise
Une table en aparté avec nappe en dentelle
À la lueur des chandelles, lumière tamisée
Dans ce halo mitigé Elle est encore plus belle.
Mon esprit se rebelle, ma langue est tétanisée
Mon cœur joue du tambour, mon corps frissonne
Je suis déjà fou d’amour pour cette jolie personne........Hami
Que c’est beau ! Il a mis les petits plats dans les grands !
Tout cela est vraiment magnifique et il est très charmant !
Quelle galanterie ! Voilà qu’il m’avance la chaise...
Il s’en donne du mal pour que je me sente à l’aise !
Toute cette prévenance et cette sollicitude m’ont touchée
Mais j’ai faim ! Et je n’arrive à avaler la moindre bouchée
Un étau serré d’émoi m’empêche de pouvoir déguster
Cette délicieuse nourriture qu’il a gentiment commandée
Je vais boire un petit verre de vin pour décompresser
Je suis sincèrement éblouie, complètement envoûtée
Jamais je ne l’aurai cru si l’on me l’avait dit ce matin !
Je m’enivre de sa voix, subjuguée par son jeu de main
Des mains si belles que j’en suis tombée raide dingue
Au menu, juste après une succulente mise en bouche,
On nous apporte un millésime qu’aussitôt il débouche
Comme plat de résistance, une belle grosse dinde
Repas qu’il est de tradition de servir en fin d’Automne
Et qu’il se fait un devoir de découper en personne.
Il pose délicatement, tout en me dévorant des yeux,
Un morceau royal au beau milieu de mon assiette
Il ne saurait vraiment pas cacher qu’il est amoureux
Mais s’il continue à me fixer ainsi, avec l’amour en tête
Je crains que cette louche de crème de pommes de terre
Ne risque de rater son but et d’atterrir, au hasard
Tant nos yeux se noient avec délice dans nos regards
S’il continue, je crois bien qu’il va en mettre dans un verre
Car nos yeux ne peuvent plus se quitter...
Qu’est-ce qu’il va encore m’inventer ?
Que signifie cet étrange petit signe qui se veut discret ?
Qu’est-ce que c’est ?!?
J’entends, derrière moi, un bruit de pas qui se rapproche
Qu’est-ce qu’il fait ? Il sort de l’argent de sa poche ?
Mon Dieu ! Ce n’est pas vrai ! Des bouquets de violettes !
Belle tactique de séduction ! Mais je jouerai les coquettes
Pour faire ma conquête, il devra se montrer plus innovant
Et rendre ce rendez-vous un moment vraiment enivrant !
Mais ??.. J’entends une lointaine musique ?
Des violonistes tziganes s’approchent de notre table
Jouant tout doucement une petite mélodie romantique.
Que cette attention est charmante et adorable !
C’est décidement un véritable gentleman, un amour !
J’ai le cœur qui bat comme un tambour...
Mes yeux brillent. C’est magnifique ! Je suis émue
Dans ma tête, mon cœur, mon corps c’est la cohue
Je ne peux retenir les perles qui coulent au coin des yeux
Je cherche son regard, anxieuse, la bouche close...
Saura-t-il voir dans le mien que je suis heureuse ? ......Marilyn
Je profite de la musique tzigane pour L’inviter à danser
Un clin d’œil convenu nous accorde une danse alanguie
Je La prends dans mes bras et sur la piste, on s’élance
Je me sens gauche mais Ses yeux La disent réjouie
La chaleur de Son corps réveille des souvenirs oubliés,
En profond sommeil depuis de nombreuses années,
Un ensemble de sensations se bousculent dans mon être
Un petit frémissement glacé descend le long du dos
Tandis qu’une marque d’excitation met en éveil la libido
Le corps réagissant aussitôt, je crains l’incident stupide
En même temps une ondée de fièvre monte à la tête
J’appréhende l’instant où elle va empourprer mes joues
Ou celui où l’émotion va d’un coup me couper les genoux
Un tourbillon de passion ardente me chavire le cœur
Un tumulte de sentiments s’agite dans mon esprit
Mettant sens dessus dessous mes moindres pensées...
Je sens monter la forte pulsion d’un désir pressant :
Le rubis de Sa bouche m’attire comme un aimant
Telle une idée fixe, de coller mes lèvres aux Siennes
Cédant à l’invite, je me penche et hardiment, L’embrasse
M’attendant à ce que, scandalisée par mon audace,
Elle me gifle violemment me laissant sitôt sur place.
Mais, comme si Elle attendait cela depuis longtemps,
Répond à mon transport par un délicieux baiser ardent.
Le temps, la musique, le monde arrêtent leur mouvement
Plus rien ne compte que la douce chaleur de Ses lèvres
Que Ses bras me serrant fortement contr’Elle sans effort
Ne comptent que nos langues se cherchant sans trêve
En une suite de va-et-vient de langoureux titillements
Une explosion de sensations irradie de la bouche
Se propage dans les membres, envahissant tout le corps
Lui insufflant une ivresse qui joignant le cœur me touche
Et me transporte au nirvana en compagnie d’un ange
Surtout qu’on ne me réveille, si c’est un songe !!........Hami
En musique, on continue, en s’embrassant, à danser
Son baiser est un feu qui semble vouloir me consumer
Les personnes autour disparaissent, le décor s’efface,
Il ne reste que nous deux dans ce baiser qui nous enlace
Qui est si enivrant que je voudrais qu’il ne s’arrête jamais
J’ai le cœur en transe et des rêves plein la tête
Le dîner, danser, le vin, ce baiser, je suis en apesanteur !
Je me sens transportée. Je nous vois sortir à l’extérieur
Je devine cocher et calèche, il m’installe dans la trotteuse
Me couvre entièrement d’une chaude fourrure moelleuse
Me recouvre d’ardents baisers. Mon cœur est aux étoiles
J’ai chaud au corps, au cœur. Je suis comblée, heureuse
Que cette soirée ne finisse plus tant elle est merveilleuse
Je m’accroche à lui de peur qu’il ne mette les voiles
Mais j’ai tort de m’en faire, à la façon qu’il serre ma taille
Je crois que, comme moi, il craint aussi que je m’en aille
Il ajuste la peau fourrée pour que je n’aie pas froid
C’est la première fois qu’on prend autant soin de moi !
Ses baisers, le bercement du tilbury, voilà, je m’endors
Ultime image : nue dans la baignoire la tête sur le rebord
Je contemple encore ce beau sourire qui orne ses lèvres
Il s’installe et s’apprête à être le gardien de mes rêves
Je peux dormir tranquille ! Il sera encore là à mon réveil
Je n’ai jamais ressenti un sentiment de bien-être pareil :
L’envie de sentir sa bouche et d’y laisser mon empreinte
Le désir d’un corps-à-corps, d’une brûlante étreinte
L’avidité des sens, l’appétence d’un corps à gémir
Être si excitée......Et avoir tellement envie de dormir... !
Lui en demande pardon, me serrant davantage à lui
Il ne semble m’en tenir rigueur, me regarde et sourit
Il caresse mes cheveux en récitant une poésie
Je nage en plein bonheur et m’endors paisiblement
Sur le rêve enchanteur d’un merveilleux moment
Je n’ai connu meilleur ! Je suis au paradis
Elle comble tous mes espoirs, mes rêves les plus fous !
Magnifique en robe du soir, simple mais de bon goût
Vêtement fourreau noir avec un beau grand dos nu
Broche avec fermoir et un joli cœur en argent suspendu
Le mien joue la fanfare...J’espère qu’on ne l’a entendu .....Hami
Il est là, bien réel, en chair et en os, qui m’attend
Sourire radieux aux lèvres et des yeux pétillants
Beau dans ce costume noir, chemise blanche
Cravate écarlate, sans doute sa tenue du dimanche
Il est attendrissant avec sa belle rose rouge vermillon
Attendre, par ce froid, je crains qu’il ne soit grognon
Oh, il est adorable ! J’ai plus d’une heure de retard
Et il est juste content de me voir : Bonsoir ! ..........Marilyn
Elle est si belle ! Pres qu’irréelle ! Si douce et naturelle...
Je dépose une bise sur la joue, son parfum m’interpelle
Je dois me retenir pour ne pas la prendre dans mes bras
J’inspire cette essence et j’ai tout le corps en émoi
Ces cheveux, ce visage, ce corps, Elle est merveilleuse !
Je reste figé tel un piquet, subjugué, je lui tends la rose
Elle me fait un sourire timide, je la sens un peu nerveuse
Je connais son inquiétude car je ressens la même chose
Dix minutes qu’on se regarde et je n’ai encore dit un mot
C’est sûr qu’à ce train-là, elle va me prendre pour un idiot....Hami
Je sens son bisou sur la joue et son souffle dans le cou
Le dos qui frissonne et aucun son ne sort de ma bouche
Étrange cette sensation alors même qu’il ne me touche
J’en tremble toute d’émotion alors qu’il est là, debout,
Sans mot dire, immobile, à me regarder d’un air candide.
Il me dévore des yeux. C’est atroce, je me sens désarmée
Je suis gênée. Je bredouille. Je me trouve stupide
Un sursaut de volonté pour lancer : Bonsoir, enchantée !
J’ai le cœur qui cogne si fort, j’ai soudain des vapeurs
Faisons semblant de rien et sortons un sourire charmeur
Il n’a pas remarqué mon embarras, j’en suis soulagée
Mais je commence à avoir froid ! Alors cette soirée ?......Marilyn
Quelle beauté ! Je rêve ! Pourvu que je ne me réveille !
Ces yeux, cette bouche et cette peau de velours
Ces courbes et cette silhouette, quelle merveille !
C’est Elle que j’attendais ! Maintenant j’en suis sûr !
Son "Bonsoir" me secoue et sa voix me transporte
Dans mon beau rêve éveillé, je lui ouvre la porte
L’invite à rentrer, s’asseoir, se mettre à l’aise
J’apporte les apéros et lui présente une chaise
Une table en aparté avec nappe en dentelle
À la lueur des chandelles, lumière tamisée
Dans ce halo mitigé Elle est encore plus belle.
Mon esprit se rebelle, ma langue est tétanisée
Mon cœur joue du tambour, mon corps frissonne
Je suis déjà fou d’amour pour cette jolie personne........Hami
Que c’est beau ! Il a mis les petits plats dans les grands !
Tout cela est vraiment magnifique et il est très charmant !
Quelle galanterie ! Voilà qu’il m’avance la chaise...
Il s’en donne du mal pour que je me sente à l’aise !
Toute cette prévenance et cette sollicitude m’ont touchée
Mais j’ai faim ! Et je n’arrive à avaler la moindre bouchée
Un étau serré d’émoi m’empêche de pouvoir déguster
Cette délicieuse nourriture qu’il a gentiment commandée
Je vais boire un petit verre de vin pour décompresser
Je suis sincèrement éblouie, complètement envoûtée
Jamais je ne l’aurai cru si l’on me l’avait dit ce matin !
Je m’enivre de sa voix, subjuguée par son jeu de main
Des mains si belles que j’en suis tombée raide dingue
Au menu, juste après une succulente mise en bouche,
On nous apporte un millésime qu’aussitôt il débouche
Comme plat de résistance, une belle grosse dinde
Repas qu’il est de tradition de servir en fin d’Automne
Et qu’il se fait un devoir de découper en personne.
Il pose délicatement, tout en me dévorant des yeux,
Un morceau royal au beau milieu de mon assiette
Il ne saurait vraiment pas cacher qu’il est amoureux
Mais s’il continue à me fixer ainsi, avec l’amour en tête
Je crains que cette louche de crème de pommes de terre
Ne risque de rater son but et d’atterrir, au hasard
Tant nos yeux se noient avec délice dans nos regards
S’il continue, je crois bien qu’il va en mettre dans un verre
Car nos yeux ne peuvent plus se quitter...
Qu’est-ce qu’il va encore m’inventer ?
Que signifie cet étrange petit signe qui se veut discret ?
Qu’est-ce que c’est ?!?
J’entends, derrière moi, un bruit de pas qui se rapproche
Qu’est-ce qu’il fait ? Il sort de l’argent de sa poche ?
Mon Dieu ! Ce n’est pas vrai ! Des bouquets de violettes !
Belle tactique de séduction ! Mais je jouerai les coquettes
Pour faire ma conquête, il devra se montrer plus innovant
Et rendre ce rendez-vous un moment vraiment enivrant !
Mais ??.. J’entends une lointaine musique ?
Des violonistes tziganes s’approchent de notre table
Jouant tout doucement une petite mélodie romantique.
Que cette attention est charmante et adorable !
C’est décidement un véritable gentleman, un amour !
J’ai le cœur qui bat comme un tambour...
Mes yeux brillent. C’est magnifique ! Je suis émue
Dans ma tête, mon cœur, mon corps c’est la cohue
Je ne peux retenir les perles qui coulent au coin des yeux
Je cherche son regard, anxieuse, la bouche close...
Saura-t-il voir dans le mien que je suis heureuse ? ......Marilyn
Je profite de la musique tzigane pour L’inviter à danser
Un clin d’œil convenu nous accorde une danse alanguie
Je La prends dans mes bras et sur la piste, on s’élance
Je me sens gauche mais Ses yeux La disent réjouie
La chaleur de Son corps réveille des souvenirs oubliés,
En profond sommeil depuis de nombreuses années,
Un ensemble de sensations se bousculent dans mon être
Un petit frémissement glacé descend le long du dos
Tandis qu’une marque d’excitation met en éveil la libido
Le corps réagissant aussitôt, je crains l’incident stupide
En même temps une ondée de fièvre monte à la tête
J’appréhende l’instant où elle va empourprer mes joues
Ou celui où l’émotion va d’un coup me couper les genoux
Un tourbillon de passion ardente me chavire le cœur
Un tumulte de sentiments s’agite dans mon esprit
Mettant sens dessus dessous mes moindres pensées...
Je sens monter la forte pulsion d’un désir pressant :
Le rubis de Sa bouche m’attire comme un aimant
Telle une idée fixe, de coller mes lèvres aux Siennes
Cédant à l’invite, je me penche et hardiment, L’embrasse
M’attendant à ce que, scandalisée par mon audace,
Elle me gifle violemment me laissant sitôt sur place.
Mais, comme si Elle attendait cela depuis longtemps,
Répond à mon transport par un délicieux baiser ardent.
Le temps, la musique, le monde arrêtent leur mouvement
Plus rien ne compte que la douce chaleur de Ses lèvres
Que Ses bras me serrant fortement contr’Elle sans effort
Ne comptent que nos langues se cherchant sans trêve
En une suite de va-et-vient de langoureux titillements
Une explosion de sensations irradie de la bouche
Se propage dans les membres, envahissant tout le corps
Lui insufflant une ivresse qui joignant le cœur me touche
Et me transporte au nirvana en compagnie d’un ange
Surtout qu’on ne me réveille, si c’est un songe !!........Hami
En musique, on continue, en s’embrassant, à danser
Son baiser est un feu qui semble vouloir me consumer
Les personnes autour disparaissent, le décor s’efface,
Il ne reste que nous deux dans ce baiser qui nous enlace
Qui est si enivrant que je voudrais qu’il ne s’arrête jamais
J’ai le cœur en transe et des rêves plein la tête
Le dîner, danser, le vin, ce baiser, je suis en apesanteur !
Je me sens transportée. Je nous vois sortir à l’extérieur
Je devine cocher et calèche, il m’installe dans la trotteuse
Me couvre entièrement d’une chaude fourrure moelleuse
Me recouvre d’ardents baisers. Mon cœur est aux étoiles
J’ai chaud au corps, au cœur. Je suis comblée, heureuse
Que cette soirée ne finisse plus tant elle est merveilleuse
Je m’accroche à lui de peur qu’il ne mette les voiles
Mais j’ai tort de m’en faire, à la façon qu’il serre ma taille
Je crois que, comme moi, il craint aussi que je m’en aille
Il ajuste la peau fourrée pour que je n’aie pas froid
C’est la première fois qu’on prend autant soin de moi !
Ses baisers, le bercement du tilbury, voilà, je m’endors
Ultime image : nue dans la baignoire la tête sur le rebord
Je contemple encore ce beau sourire qui orne ses lèvres
Il s’installe et s’apprête à être le gardien de mes rêves
Je peux dormir tranquille ! Il sera encore là à mon réveil
Je n’ai jamais ressenti un sentiment de bien-être pareil :
L’envie de sentir sa bouche et d’y laisser mon empreinte
Le désir d’un corps-à-corps, d’une brûlante étreinte
L’avidité des sens, l’appétence d’un corps à gémir
Être si excitée......Et avoir tellement envie de dormir... !
Lui en demande pardon, me serrant davantage à lui
Il ne semble m’en tenir rigueur, me regarde et sourit
Il caresse mes cheveux en récitant une poésie
Je nage en plein bonheur et m’endors paisiblement
Sur le rêve enchanteur d’un merveilleux moment
Je n’ai connu meilleur ! Je suis au paradis
Jeu 14 Nov 2013, 11:07 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Cultiver l'espoir ( duo caressedesyeux /inconnu)
Le dessin d’un amour qui promet le bonheur
Borde un projet que je ne cesse de faire
Entre réalité et doux rêve éphémère
Mais s’ombre la raison pour le discours du cœur
Malgré la distance, je ne cesse de croire
Que sur mes sentiments l’aube va se lever
Je sais qu’un jour prochain je pourrai l’aborder
Je la verrai, c’est sûr!J’en cultive l’espoir!
Je dois à grand effort dompter la grande ardeur
Qui motive mon coeur malgré l’esprit contraire
Qui, sans broyer du noir, redoute la chimère,
Qu’il soit un peu trop tôt ou qu’il ne soit plus l’heure
Et l’absence grandit ce désir de tendresse
Ce besoin de croiser son regard merveilleux
Cette envie de présence affiché dans mes yeux
Tel cadeau d’un destin dont l’espoir je caresse
Effleurer de mes doigts le doux grain de sa peau
Embrasser son doux corps,la serrer dans mes bras
Et sentir dans mes mains la chaleur de ses doigts
Contre moi, corps-à-corps : le plaisir le plus beau
Son parfum me parcourt d’une essence d’alcôve
Son odeur me ravit d’une présence d’ange
Auprès d’un paradis, que les dieux ne dérange,
Vient voguer mon esprit aux effluves de Khôl
Et l’air devient plus doux à l’approche des lèvres
Les fossettes qui rient donnant le plein aval
D’un baiser vigoureux aux senteurs de Santal
Sentir battre son cœur contre moi : c’est un rêve !
Tous mes sens s’agitent, je suis vraiment perdu
Voilà que je cogite comme un adolescent
Son odeur m’excite tel un philtre envoûtant
Il me faut me calmer, je crains une bévue
En amoureux transi, je ne retiendrai d’elle
Le temps qui se suspend à son charme présent
Mon esprit qui s’éprend de son rire éclatant
Je n’oublierai pas ses deux yeux mirabelle
Je cultive l’espoir, j’abolis la détresse
Auprès d’une déesse aux attraits envoûtants
La grande obsession des prémices d’amants
Le besoin permanent de ses tendres caresses
[b][/b]
Mer 12 Déc 2012, 21:40 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Cultiver l'espoir
Le dessin d’un amour qui promet le bonheur
Borde un projet que je ne cesse de faire
Entre réalité et doux rêve éphémère
Mais s’ombre la raison pour le discours du cœur.
Malgré la distance, je ne cesse de croire
Que sur mes sentiments l’aube va se lever
Je sais qu’un jour prochain je pourrai l’aborder
Je la verrai, c’est sûr ! J’en cultive l’espoir !
Je dois à grand effort dompter la grande ardeur
Qui motive mon coeur malgré l’esprit contraire
Qui, sans broyer du noir, redoute la chimère,
Qu’il soit un peu trop tôt ou qu’il ne soit plus l’heure.
Et l’absence grandit ce désir de tendresse
Ce besoin de croiser son regard merveilleux
Cette envie de présence affiché dans mes yeux
Tel cadeau d’un destin dont l’espoir je caresse.
Effleurer de mes doigts le doux grain de sa peau
Embrasser son doux corps, la serrer dans mes bras
Et sentir dans mes mains la chaleur de ses doigts
Contre moi, corps-à-corps : le plaisir le plus beau.
Son parfum me parcourt d’une essence d’alcôve
Son odeur me ravit d’une présence d’ange
Auprès d’un paradis, que les dieux ne dérangent,
Vient voguer mon esprit aux effluves de Khôl.
Et l’air devient plus doux à l’approche des lèvres
Les fossettes qui rient donnant le plein aval
D’un baiser vigoureux aux senteurs de Santal
Sentir battre son cœur contre moi : c’est un rêve !
Tous mes sens s’agitent, je suis vraiment perdu
Voilà que je cogite comme un adolescent
Son odeur m’excite tel un philtre envoûtant
Il me faut me calmer, je crains une bévue.
En amoureux transi, je ne retiendrai d’elle
Le temps qui se suspend à son charme présent
Mon esprit qui s’éprend de son rire éclatant
Je n’oublierai pas ses deux yeux mirabelle.
Je cultive l’espoir, j’abolis la détresse
Auprès d’une déesse aux attraits envoûtants
La grande obsession des prémices d’amants
Le besoin permanent de ses tendres caresses. [size=18][/size]
Sam 01 Oct 2011, 14:51 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Un quai. deux personnes. un ciel bleu. quelques nuages.
Un quai. Un train rouge et jaune à l’arrêt sur la voie d’en face. Une foule tout près attendant la prochaine navette dans une chaleur étouffante. Des familles, des militaires, des vacanciers, beaucoup d’enfants. Deux personnes assises sur le béton. Jeans bleus, T-shirt blanc. Une grosse valise qui ferme à peine posée entre eux. Il est presque 15h15 d’après les grosses aiguilles de l’horloge de la SNCF, la machine de fer tractée par une vieille locomotive usée ne tardera plus et l’emmènera à la gare suivante… Attente. Un mot ou deux échangés dans le brouhaha ambiant. Le ciel est bleu. Quelques nuages blancs se transforment au gré d’un vent imperceptible. Matière en devenir, indéfinissable. Un lapin? Une tortue? Un lapin qui course une tortue? Ou plutôt un dragon? Ces formes auxquelles on ne peut s’empêcher de donner un nom, un sens, une essence plus proche de notre quotidien. Tel un artiste voulant créer à partir de rien quelque chose qui lui semble intelligent, pertinent, mais quelque chose dont il peut être fier, quelque chose qui vient de lui, ce rien qui devient sa création. Réflexions inutiles mais plaisantes sur ces amas de gouttelettes d’eau suspendus dans l’atmosphère. Discussion. Sur tout et sur rien. Les minutes passent. Lentement. Agréablement.
Ven 27 Mai 2011, 13:21 par
Tenshi sur Un monde parfait
La rupture de deux amants déchirés.
Elle a quitté son marin lui ayant dit "au revoir" au bout du chemin qu’elle poursuivait.
Elle s’est séparée de lui, tombant peu à peu dans l’oubli jusqu’à la fin de sa vie.
Lui ne cessait de songer à elle, cette belle hirondelle qu’il trouvait si charnelle, lui qui hallucinait à son charme sensuel qui s’était envolé avec elle, partie loin dans sa citadelle enfermée dont elle seule possédait les clefs, où elle resterait à jamais close, emmurée dans un monde éternel qui jamais ne se brisera sous le joug sempiternel de leur amour qui devint si cruel qui ne put survivre à tant de déchirements qui rongèrent incessamment leur coeur aimant rêvant au règne de l’innocence berçant les sentiments de ces deux amants dont fut éteinte l’étincelle de la flamme de leur amour.
S’effaçant dans leur esprit, les braises brulèrent leur regard devenu aveugle quand les éclairs lumineux de la foudre prirent feu enfouissant leur passion dans le cratère du vide qui comblait désormais leur coeur, qui les éloignait des deux côtés de la rive que nul ne pouvait rapprocher.
Pleurant la perte de son adorée. Gémissant. Criant. Se déchirant sans que le temps passant elle ne revienne, se libérant de son ermitage du haut de sa tour que nul n’apercevait, il se transforma en lambeaux, ne voyant que dans le vagabondage le remède à ces tortures qui le dévoraient de jour en jour. Les vagues marines voguant lentement avivaient en son âme l’apaisement dont il avait besoin. Il s’embarqua donc sur un navire où il découvrit les mystères de la mer profonde.
En secret, dans l’imaginaire de ce matelot, ces deux êtres séparés s’aimaient dans son imaginaire. Il n’avait pu l’annihiler de son esprit.
Pour elle, il regardait l’horizon. A elle seule, il racontait ses aventures. Devant lui, elle était présente. Il voyait son essence flotter devant ses yeux il l’a sentait. Il l’a ressentait. A ses côtés, elle était toujours.
Pendant ce temps, la dame se morfondait dans sa forteresse pensant au passé heureux que lui avait offert son damoiseau...
A suivre.
Ven 19 Juin 2009, 11:38 par
Nyssia sur Histoires d'amour
Séduction
Si séduire c’est simplement faire plaisir alors le mot est vide de sens.Pour ce que je sais: "séduire c’est savoir réussir à réveiller en l’autre des vibrations incontrolées qui sommeillent en lui par essence!"

Jeu 15 Nov 2007, 16:30 par
STEPHANE sur La séduction
Un rêve parfumé (poème érotique)
Un rêve parfumé
Après une folle soirée
De stupre et de luxure
Passée à vive allure,
C’est divinement fatigué
Que nous nous sommes assoupis
Dans le théâtre de nos ébats : le lit...
J’ai fermé les yeux
Entre tes seins chaleureux
Et, doucement, venant chatouiller mes sens,
J’ai senti la volupteuse et paresseuse essence
Du parfum de tes douces mamelles,
Du souffle de ma bouche sur elles,
Raviver en mes inconscientes narines
Un ressac d’ardeurs sous-marines
Ouvrant la voie de rêves aphrodisiaques
En des rivages paradisiaques...
Sous mes yeux fermés et frémissants
Des songes allument des feux d’illusions
Qui se consument lentement
Telle une fumée de tison,
Son corps surgit alors du brouillard
Gonflé d’un désir charnel
Qui fait s’élever au ciel
Mon phallus fier étandard !
Mes envies laissent libres leur cours
Elle m’enlace - Je la possède
Je me prélasse - Elle m’obsède
Maintes fois nous faisons l’amour
Sexes ou bouches - Enchevêtrés
Sueurs et frissons - Embaumés
Au solstice de la nuit
Dans l’odeur chaude des ombres
Où toujours plus je sombre,
M’agitant dans le lit
Savourant cet échange,
Se produit soudain un évènement étrange...
Dans la moiteur de mes rêves
Je sens monter un vent de fièvres
Jusqu’au bord de mes lèvres
Mon membre semble proche d’exploser
Telle une bouteille de champagne
Trop agitée avant de servir
Et de mon gland vient couler
Sur la cuisse de ma compagne
Quelques gouttes de plaisir...
La fragance poivrée
Animale
De ce précieux miel
Parvient jusqu’au nez
De ma belle
Et distille moultes phéromones mâles
En ces sens qui bientôt s’éveillent !
L’essence masculine et virile
Se difuse en elle avec force
La rendant soudain si fébrile
Qu’elle se redresse,
Bombe le torse
Cambre les fesses
Et vient s’empâler dans un râle
Sur mon sexe boréal !
Tandis que l’aurore soudain illumine
Mon rêve qui se termine...
© Cyr
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Après une folle soirée
De stupre et de luxure
Passée à vive allure,
C’est divinement fatigué
Que nous nous sommes assoupis
Dans le théâtre de nos ébats : le lit...
J’ai fermé les yeux
Entre tes seins chaleureux
Et, doucement, venant chatouiller mes sens,
J’ai senti la volupteuse et paresseuse essence
Du parfum de tes douces mamelles,
Du souffle de ma bouche sur elles,
Raviver en mes inconscientes narines
Un ressac d’ardeurs sous-marines
Ouvrant la voie de rêves aphrodisiaques
En des rivages paradisiaques...
Sous mes yeux fermés et frémissants
Des songes allument des feux d’illusions
Qui se consument lentement
Telle une fumée de tison,
Son corps surgit alors du brouillard
Gonflé d’un désir charnel
Qui fait s’élever au ciel
Mon phallus fier étandard !
Mes envies laissent libres leur cours
Elle m’enlace - Je la possède
Je me prélasse - Elle m’obsède
Maintes fois nous faisons l’amour
Sexes ou bouches - Enchevêtrés
Sueurs et frissons - Embaumés
Au solstice de la nuit
Dans l’odeur chaude des ombres
Où toujours plus je sombre,
M’agitant dans le lit
Savourant cet échange,
Se produit soudain un évènement étrange...
Dans la moiteur de mes rêves
Je sens monter un vent de fièvres
Jusqu’au bord de mes lèvres
Mon membre semble proche d’exploser
Telle une bouteille de champagne
Trop agitée avant de servir
Et de mon gland vient couler
Sur la cuisse de ma compagne
Quelques gouttes de plaisir...
La fragance poivrée
Animale
De ce précieux miel
Parvient jusqu’au nez
De ma belle
Et distille moultes phéromones mâles
En ces sens qui bientôt s’éveillent !
L’essence masculine et virile
Se difuse en elle avec force
La rendant soudain si fébrile
Qu’elle se redresse,
Bombe le torse
Cambre les fesses
Et vient s’empâler dans un râle
Sur mon sexe boréal !
Tandis que l’aurore soudain illumine
Mon rêve qui se termine...
© Cyr
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Lun 07 Mai 2007, 18:24 par
cyrpoete sur Les liaisons sulfureuses
Coeur en panne
La voiture de mon coeur.
Me voici au repos obligé et je pense….
Les bougies, le filtre à air ont été remplacé
Le filtre à essence attend d’être amorcé
Vous avez dans les mains mon cœur qui ne bat plus que sur deux soupapes,
Deux bougies qui peinent à s’allumer par manque d’étincelle
La pompe d’allumage pourtant remplacée ne donne plus l’impulsion
La carcasse fatiguée d’attendre la promenade
Se traîne comme une âme en peine
En régime bas elle cale
A haut régime le cœur n’en veut plus
Maintenant vous dites qu’il s’agit du boîtier électronique
Qu’il devra être reprogrammé avec toutes les clefs
Lorsque vous mettez vos outils sous le capot, faites-le avec douceur et tendresse
Rien ne presse.
Attendre que le moteur ronronne de la tête au pied
Que je puisse reprendre la route en toute sécurité.
Te voilà encore teuf teuf de mon coeur en panne de quelque chose.
Impossible de trouver l’erreur.
Vous avez remplacé de nouveau les bougies, les filtres à air et à essence, mis du produit de nettoyage pour injecteurs et pourtant la démarche est toujours hésitante.
La conduite çà va, mais des hoquets quelquefois.
Surtout en régime bas.
Un pas en avant, un pas en arrière, elle ne sait où elle va.
Pour éviter cet état, j’écrase la pédale et voilà.
Je ne vais quand même pas la changer pour si peu, moi seule doit savoir ce que je veux et la guérir de mon mieux.
Me voici au repos obligé et je pense….
Les bougies, le filtre à air ont été remplacé
Le filtre à essence attend d’être amorcé
Vous avez dans les mains mon cœur qui ne bat plus que sur deux soupapes,
Deux bougies qui peinent à s’allumer par manque d’étincelle
La pompe d’allumage pourtant remplacée ne donne plus l’impulsion
La carcasse fatiguée d’attendre la promenade
Se traîne comme une âme en peine
En régime bas elle cale
A haut régime le cœur n’en veut plus
Maintenant vous dites qu’il s’agit du boîtier électronique
Qu’il devra être reprogrammé avec toutes les clefs
Lorsque vous mettez vos outils sous le capot, faites-le avec douceur et tendresse
Rien ne presse.
Attendre que le moteur ronronne de la tête au pied
Que je puisse reprendre la route en toute sécurité.
Te voilà encore teuf teuf de mon coeur en panne de quelque chose.
Impossible de trouver l’erreur.
Vous avez remplacé de nouveau les bougies, les filtres à air et à essence, mis du produit de nettoyage pour injecteurs et pourtant la démarche est toujours hésitante.
La conduite çà va, mais des hoquets quelquefois.
Surtout en régime bas.
Un pas en avant, un pas en arrière, elle ne sait où elle va.
Pour éviter cet état, j’écrase la pédale et voilà.
Je ne vais quand même pas la changer pour si peu, moi seule doit savoir ce que je veux et la guérir de mon mieux.

Mer 17 Jan 2007, 20:06 par
Hécate sur Histoires d'amour
La douleur que cause Ton amour est sans remède
O mon secret, et ma confidence ! O non but et mon sens
O essence de l’essence de mon existence,
Une fièvre brûle mon coeur
et me ravage tout entier ;
elle a détruit ma force et mon appui
et consumé lentement mon âme.
Lorsque tu es loin de moi, je ne dors, ni ne veille
Malheur à moi si cette nuit est pareille à la veille !
A ton coeur seul amour mon âme aspire
Et tout ce que je souhaite Bien-Aimé, c’est Ton désir
Reviens, mon cœur, j’aimerais te dire ma profonde tristesse ;
La nuit est longue pour l’amant en chagrin
je ne savais pas que le vent avait des étriers ?
La bien-aimée refuse de laisser cueillir
dans sa roseraie ces roses éternelles,
dont la couleur rend jalouse la rose riante du printemps
Reviens, mon cœur, j’aimerais te dire ma profonde tristesse ;
J’aimerais tant écouter de ta bouche un récit...
O essence de l’essence de mon existence,
Une fièvre brûle mon coeur
et me ravage tout entier ;
elle a détruit ma force et mon appui
et consumé lentement mon âme.
Lorsque tu es loin de moi, je ne dors, ni ne veille
Malheur à moi si cette nuit est pareille à la veille !
A ton coeur seul amour mon âme aspire
Et tout ce que je souhaite Bien-Aimé, c’est Ton désir
Reviens, mon cœur, j’aimerais te dire ma profonde tristesse ;
La nuit est longue pour l’amant en chagrin
je ne savais pas que le vent avait des étriers ?
La bien-aimée refuse de laisser cueillir
dans sa roseraie ces roses éternelles,
dont la couleur rend jalouse la rose riante du printemps
Reviens, mon cœur, j’aimerais te dire ma profonde tristesse ;
J’aimerais tant écouter de ta bouche un récit...
Jeu 03 Août 2006, 12:43 par
ricko sur Parler d'amour
sur l'autoroute, ce dimanche là ..
18 heures et quelques … l’autoroute du Sud vers le Sud ..
Moi je tiens le volant dans mes mains et les rétros dans mes yeux,
j’écoute « debout sur le zinc » ce CD que je t’ai recopié pour que tu écoutes ses consonances à la fois d’Europe de l’Est et Irlandaises entourée de mots …
Quelques violons et clarinettes plus tard, j’abandonne la station essence, le ventre de ma voiture plein et le mien bientôt par des barres chocolatées...
Quelques moments plus tôt...c’était nous sur ce lit défait...
Oui, c’était nous pendant trois jours, ce soupçon de vie ensemble...
Oui, c’est ça s’aimer ..
Oui, je me suis livrée à toi au bout d’un "tu me manques déjà..." et tu as osé ces mots que tu ne voulais pas avant moi... Mais que tu savais .. oui, tu savais …
Et tu veux, et je veux comprendre, nous apprendre... aller toujours l’une vers l’autre... Vraiment...
Devant mon volant, je dépasse les camions et je repense à nous deux .. Mes émotions pour eux, pour toi... ta tête au creux de mon épaule, tes regards, tes baisers, tes émotions à toi aussi .. nos sentiments..
Et tu prends et je t’offres mon amour ..
Je veux voir ta fleur s’épanouir, s’ouvrir, m’enivrer, m’amourer en douceur tendre et nous apprendre, réapprendre ce que c’est qu’aimer et être aimée...
19h et des peufs, me voilà à la barrière de péage, ton croissant et Vénus m’ont accompagnée tout au long de ma route … C’est toute la nuit, c’est toutes les nuits qu’ils m’accompagneront .. mon antilope …
Moi je tiens le volant dans mes mains et les rétros dans mes yeux,
j’écoute « debout sur le zinc » ce CD que je t’ai recopié pour que tu écoutes ses consonances à la fois d’Europe de l’Est et Irlandaises entourée de mots …
Quelques violons et clarinettes plus tard, j’abandonne la station essence, le ventre de ma voiture plein et le mien bientôt par des barres chocolatées...
Quelques moments plus tôt...c’était nous sur ce lit défait...
Oui, c’était nous pendant trois jours, ce soupçon de vie ensemble...
Oui, c’est ça s’aimer ..
Oui, je me suis livrée à toi au bout d’un "tu me manques déjà..." et tu as osé ces mots que tu ne voulais pas avant moi... Mais que tu savais .. oui, tu savais …
Et tu veux, et je veux comprendre, nous apprendre... aller toujours l’une vers l’autre... Vraiment...
Devant mon volant, je dépasse les camions et je repense à nous deux .. Mes émotions pour eux, pour toi... ta tête au creux de mon épaule, tes regards, tes baisers, tes émotions à toi aussi .. nos sentiments..
Et tu prends et je t’offres mon amour ..
Je veux voir ta fleur s’épanouir, s’ouvrir, m’enivrer, m’amourer en douceur tendre et nous apprendre, réapprendre ce que c’est qu’aimer et être aimée...
19h et des peufs, me voilà à la barrière de péage, ton croissant et Vénus m’ont accompagnée tout au long de ma route … C’est toute la nuit, c’est toutes les nuits qu’ils m’accompagneront .. mon antilope …
Mer 09 Nov 2005, 16:24 par
treets sur La vie à deux
Suave folie
Princesse pardonnez ma folie
De vous savoir empreinte de tant de beauté
Mon cœur tremble, s’émeut
Désire à votre bouche cueillir les émaux.
La nature dont la sève me donne vie
Me parut bien terne en ce jour
Derrière votre visage auréolé du zéphyr
Me donnant main en gage d’amour.
Le désir a délaissé l’azur
Pour le brun de vos yeux
Couché le blé mur
Pour l’ébène de vos cheveux.
J’ai vu pâlir d’envie la rose du jardin
Le tendre cyclamen baisser la tête
Quand vous passâtes près des belles sur le chemin
Jeune nymphe accrochée à ma fête.
Ne soyez sage en ma présence
J’accepte de vous Enfer et Paradis
Pour un baiser voguant sur votre essence
Jour et nuit je suivrai votre sillage sans bruit.
De vous savoir empreinte de tant de beauté
Mon cœur tremble, s’émeut
Désire à votre bouche cueillir les émaux.
La nature dont la sève me donne vie
Me parut bien terne en ce jour
Derrière votre visage auréolé du zéphyr
Me donnant main en gage d’amour.
Le désir a délaissé l’azur
Pour le brun de vos yeux
Couché le blé mur
Pour l’ébène de vos cheveux.
J’ai vu pâlir d’envie la rose du jardin
Le tendre cyclamen baisser la tête
Quand vous passâtes près des belles sur le chemin
Jeune nymphe accrochée à ma fête.
Ne soyez sage en ma présence
J’accepte de vous Enfer et Paradis
Pour un baiser voguant sur votre essence
Jour et nuit je suivrai votre sillage sans bruit.
Mar 23 Août 2005, 12:12 par
Kurodo sur La première fois
Jacques...
"Je crois qu’un homme est un nomade. Il est fait pour aller se promener, pour aller voir de l’autre côté de la colline (je parle de l’homme, du mâle), je crois vraiment ça. Et je crois que par essence la femme l’arrête. Alors l’homme s’arrête près d’une femme et la femme a envie qu’on lui ponde un oeuf, toujours; toutes les femmes du monde ont envie qu’on leur ponde un oeuf, et je comprends ça. Et puis on pond l’oeuf. Alors il est bien bon, il est gentil, il calcule infiniment moins que la femme - je ne dis pas que la femme est méchante - je dis que l’homme est con."
Jacques Brel
Jacques Brel
L'amour, encore.
J’aimerais vous parler du tout autre cette essence dont j’ai parlé au départ, l’élan vers cette inaccessible étoile qui se trouve en chacun de nous, au coeur de chacun de nous, et vers laquelle, de façon consciente ou inconsciente, tout notre être aspire. Je mets l’accent sur l’inaccessibilité, sur la distance, sur le tout autre, parce que dans cette relation-là, la véritable unité ne peut se réaliser que dans la conscience d’une transcendance. Ecoutons, par exemple Rûmi, le saint de Konya, parler de ce passage de la dualité à l’unité. L’Amour s’exprime vraiment lorsque l’Amant, l’Aimé et l’Amour lui-même ne font plus qu’un : « Quand l’homme et la femme deviennent un, tu es cet un. Quand les unités sont effacées, tu es cette unité. Tu as façonné ce "je" et ce "nous" afin de pouvoir jouer au jeu de l’adoration avec toi-même, afin que tous les "je", les "tu" deviennent une seule âme, et soient à la fin submergés dans le Bien-Aimé ». Cet amour-là est déraison, cet amour-là est folie, cet amour-là va à l’encontre de tous les critères habituels par lesquels notre être individuel reconstitue autour de lui un univers, un environnement. Il s’inscrit en opposition ou en contrepoint, ou à contre-courant de ce qu’on appelle habituellement amour - et ce qui n’est en fait que l’une des multiples façons de s’aimer soi-même. On aime ceux qu’on aime parce que généralement, ils nous renvoient une image de notre propre amour pour nous-mêmes. C’est par exemple l’amour pour les proches, pour les enfants qui nous perpétuent, tout ce qui nous renvoie à cet univers que nous avons tissé et qui nous fait exister. C’est là un amour raisonnable. Quant à l’amour de déraison, c’est un amour pour quelque chose qui ne renvoie plus à nous-mêmes, mais qui, de plus, nous révèle dans le miroir des autres, le miroir de l’altérité, une présence, une essence spirituelle.
Ecoutons cet autre poème de Rûmi : « Si je cherche mon coeur, je le trouve dans ton quartier. Si je cherche mon âme, je la trouve dans tes cheveux. Lorsque, assoiffé, je bois de l’eau, dans l’eau je vois l’image de ton visage ». Pour ne plus retrouver dans l’amour de l’autre le reflet de sa propre image, mais retrouver l’image de son essence spirituelle, il faut qu’il y ait cette distance, cette inaccessibilité. Il faut qu’il y ait cette soif, cette nostalgie. Il faut qu’il y ait cette maladie d’amour, cette douleur d’amour, ce désir intense qui devient ce qui nous nourrit. Il faut qu’il y ait ce que dans toutes les poésies amoureuses du monde, on appelle le chagrin d’amour. Ce chagrin dont aucun amoureux ne souhaiterait, pour tout l’or du monde, être délivré. Dans le Cantique des Cantiques, j’ai relevé ces quelques vers : « Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui déclarerez-vous ? Que je suis malade d’amour. » Il faut que s’allume dans notre coeur cette flamme sacrée. Il faut s’embraser, comme d’ailleurs Rûmi le dit lui-même de son cheminement, de toute sa vie. Il dit que cela se résume en trois choses : « J’ai été vert, j’ai été ensuite cuit, et maintenant je suis consumé »
C’est l’asservissement à cet amour, l’asservissement à ce mystère qui s’est exprimé dans des multiples poésies sur cet esclavage, sur ces malheurs de l’amour. Un poète dit : « Si le malheur doit être le prix de mon amour, je suis prêt à l’accepter. Eprouve-moi, éprouve-moi de toutes façons, que tu saches que je t’aime de toutes les façons ».
Voici cet homme, au faîte de sa réalisation, considéré de son vivant comme l’un des plus grands maîtres du soufisme pour certains, qui parle de cette femme en des termes absolument extraordinaires et brûlants d’amour. Il écrira d’ailleurs à son propos un recueil de poèmes magnifique, intitulé « L’interprète des désirs », où il parle de Nizhâm en des termes qui font à la fois l’éloge de sa beauté et de sa spiritualité. Ibn ’Arabi, devant le scandale suscité par ces textes, dut commenter ces poèmes, ce qui d’ailleurs ne résolut rien, le commentaire portant l’ambiguïté à son _expression ultime.
Il faut dire cependant que l’inaccessibilité, en l’occurrence, ne signifie pas irréalité, car ce qui est en jeu, ce qui s’exprime à travers cette dimension de l’amour, c’est le fait que même si nos relations sont les plus proches possible, même s’il s’agit de relations de proximité directe, il y a en chaque être avec lequel nous sommes en relation dans cette dimension-là, une dimension du mystère, une dimension de l’inaccessible divin qui constitue le secret qui nous lie à lui. La proximité extérieure la plus grande possible ne doit en aucune façon épuiser cette part d’inaccessibilité, cette part de secret divin qu’il y a en l’autre. D’où cette tradition qui s’est traduite par l’amour de la "dame de la tour", dans la culture occidentale, et par toutes les formes de la poésie courtoise spirituelle, dans la culture orientale. Dans cette tradition, l’Amant est soumis à des épreuves qui établissent clairement que ce qu’il aime chez l’autre, ce n’est pas simplement un reflet de lui-même, mais son essence spirituelle qui l’attire au-delà de lui-même. Ecoutons ce poème de ricko:«
J’ai atteint l’ivresse et nul de mes amis n’a perçu par quel vin je les ai distancés ? Mon ivresse n’était fruit d’aucun nectar Seules les vertus de l’Aimé m’enivrent le saviez-vous ? S’il en est qui au soir s’abreuvent de vin vieux, Je m’abreuve moi de vos attraits radieux. Ainsi les voyez-vous s’émouvoir un instant, Là où je m’émeus moi à longueur de temps. Lorsque le cri de l’âme, exprime en vers, rythmé et accordé, la poésie se fait chant. Et lorsque ce cri, élan nostalgique de l’âme, est accompagné par des instruments, on parle alors de musique. Vous êtes une invitation à cette écoute. C’est à travers le cœur que l’audition intérieure s’opère et c’est par la pratique du " Toi " et du " Moi " afin que tous les "Je", les "Tu" deviennent une seule âme, et que mon moi-même réalise que tout dans l’univers n’est que vous. Car n’est-il pas dit dans vos mots, que votre beauté d’âme chante les louanges du Bien Aimée ? »
Lorsque l’Amour s’adresse d’une façon spécifique, profonde, à celui qui la reçoit. Et il ne peut pas y avoir là de subterfuge. Tout se sait, tout se sent. Qu’importent les actes extérieurs, ce qui importe se sont les actes intérieurs et leur signification. Et c’est cette signification-là qui guide comme un souffle de sincérité nos pensées, nos sentiments et nos actes.
Ecoutons cet autre poème de Rûmi : « Si je cherche mon coeur, je le trouve dans ton quartier. Si je cherche mon âme, je la trouve dans tes cheveux. Lorsque, assoiffé, je bois de l’eau, dans l’eau je vois l’image de ton visage ». Pour ne plus retrouver dans l’amour de l’autre le reflet de sa propre image, mais retrouver l’image de son essence spirituelle, il faut qu’il y ait cette distance, cette inaccessibilité. Il faut qu’il y ait cette soif, cette nostalgie. Il faut qu’il y ait cette maladie d’amour, cette douleur d’amour, ce désir intense qui devient ce qui nous nourrit. Il faut qu’il y ait ce que dans toutes les poésies amoureuses du monde, on appelle le chagrin d’amour. Ce chagrin dont aucun amoureux ne souhaiterait, pour tout l’or du monde, être délivré. Dans le Cantique des Cantiques, j’ai relevé ces quelques vers : « Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui déclarerez-vous ? Que je suis malade d’amour. » Il faut que s’allume dans notre coeur cette flamme sacrée. Il faut s’embraser, comme d’ailleurs Rûmi le dit lui-même de son cheminement, de toute sa vie. Il dit que cela se résume en trois choses : « J’ai été vert, j’ai été ensuite cuit, et maintenant je suis consumé »
C’est l’asservissement à cet amour, l’asservissement à ce mystère qui s’est exprimé dans des multiples poésies sur cet esclavage, sur ces malheurs de l’amour. Un poète dit : « Si le malheur doit être le prix de mon amour, je suis prêt à l’accepter. Eprouve-moi, éprouve-moi de toutes façons, que tu saches que je t’aime de toutes les façons ».
Voici cet homme, au faîte de sa réalisation, considéré de son vivant comme l’un des plus grands maîtres du soufisme pour certains, qui parle de cette femme en des termes absolument extraordinaires et brûlants d’amour. Il écrira d’ailleurs à son propos un recueil de poèmes magnifique, intitulé « L’interprète des désirs », où il parle de Nizhâm en des termes qui font à la fois l’éloge de sa beauté et de sa spiritualité. Ibn ’Arabi, devant le scandale suscité par ces textes, dut commenter ces poèmes, ce qui d’ailleurs ne résolut rien, le commentaire portant l’ambiguïté à son _expression ultime.
Il faut dire cependant que l’inaccessibilité, en l’occurrence, ne signifie pas irréalité, car ce qui est en jeu, ce qui s’exprime à travers cette dimension de l’amour, c’est le fait que même si nos relations sont les plus proches possible, même s’il s’agit de relations de proximité directe, il y a en chaque être avec lequel nous sommes en relation dans cette dimension-là, une dimension du mystère, une dimension de l’inaccessible divin qui constitue le secret qui nous lie à lui. La proximité extérieure la plus grande possible ne doit en aucune façon épuiser cette part d’inaccessibilité, cette part de secret divin qu’il y a en l’autre. D’où cette tradition qui s’est traduite par l’amour de la "dame de la tour", dans la culture occidentale, et par toutes les formes de la poésie courtoise spirituelle, dans la culture orientale. Dans cette tradition, l’Amant est soumis à des épreuves qui établissent clairement que ce qu’il aime chez l’autre, ce n’est pas simplement un reflet de lui-même, mais son essence spirituelle qui l’attire au-delà de lui-même. Ecoutons ce poème de ricko:«
J’ai atteint l’ivresse et nul de mes amis n’a perçu par quel vin je les ai distancés ? Mon ivresse n’était fruit d’aucun nectar Seules les vertus de l’Aimé m’enivrent le saviez-vous ? S’il en est qui au soir s’abreuvent de vin vieux, Je m’abreuve moi de vos attraits radieux. Ainsi les voyez-vous s’émouvoir un instant, Là où je m’émeus moi à longueur de temps. Lorsque le cri de l’âme, exprime en vers, rythmé et accordé, la poésie se fait chant. Et lorsque ce cri, élan nostalgique de l’âme, est accompagné par des instruments, on parle alors de musique. Vous êtes une invitation à cette écoute. C’est à travers le cœur que l’audition intérieure s’opère et c’est par la pratique du " Toi " et du " Moi " afin que tous les "Je", les "Tu" deviennent une seule âme, et que mon moi-même réalise que tout dans l’univers n’est que vous. Car n’est-il pas dit dans vos mots, que votre beauté d’âme chante les louanges du Bien Aimée ? »
Lorsque l’Amour s’adresse d’une façon spécifique, profonde, à celui qui la reçoit. Et il ne peut pas y avoir là de subterfuge. Tout se sait, tout se sent. Qu’importent les actes extérieurs, ce qui importe se sont les actes intérieurs et leur signification. Et c’est cette signification-là qui guide comme un souffle de sincérité nos pensées, nos sentiments et nos actes.
Mer 19 Jan 2005, 10:05 par
ricko sur Parler d'amour
La séduction, c'est masculin !
La séduction n’est du genre féminin que dans le dictionnaire, la séduction, c’est masculin !
Ah là, là, pavé dans la mare, car les femmes se veulent toutes seductrices ! Malheureusement, elles ne sont pas linguistes, et confondent plaire et séduire. Toute femme veut plaire, et pour cela, pourra utiliser eventuellement la séduction comme moyen de se demarquer des autres femmes en général, ou de se faire remarquer aux yeux d’un homme en particulier. Elle a d’autres moyen de plaire, et je dirai meme que par essence elle plait. Ah, si il n’y avait pas la compétition avec les autres, les rivales ....
Mais regardons les chose trés pragmatiquement : une femme n’a, finalement, rien d’autre à faire que de faire savoir qu’elle est d’accord, alors qu’un homme doit deployer mille trésors pour esperer obtenir les faveurs de celle qu’il convoite. Lequel des deux a donc besoin de faire montre de séduction ?
Ceci n’est pas une vérité, ceci n’est qu’une piste pour penser autrement. Je deconseille a quiconque de défendre ce point point de vue, sous peine de se faire traiter, à tort où à raison, de macho !
Ah là, là, pavé dans la mare, car les femmes se veulent toutes seductrices ! Malheureusement, elles ne sont pas linguistes, et confondent plaire et séduire. Toute femme veut plaire, et pour cela, pourra utiliser eventuellement la séduction comme moyen de se demarquer des autres femmes en général, ou de se faire remarquer aux yeux d’un homme en particulier. Elle a d’autres moyen de plaire, et je dirai meme que par essence elle plait. Ah, si il n’y avait pas la compétition avec les autres, les rivales ....
Mais regardons les chose trés pragmatiquement : une femme n’a, finalement, rien d’autre à faire que de faire savoir qu’elle est d’accord, alors qu’un homme doit deployer mille trésors pour esperer obtenir les faveurs de celle qu’il convoite. Lequel des deux a donc besoin de faire montre de séduction ?
Ceci n’est pas une vérité, ceci n’est qu’une piste pour penser autrement. Je deconseille a quiconque de défendre ce point point de vue, sous peine de se faire traiter, à tort où à raison, de macho !
Jeu 25 Nov 2004, 14:03 par
PetitPrince sur La séduction
La conquéte
Il y a deux choses que je souhaite mettre en lumière, la première, concernant l’amertume que j’interpretais en tes lignes :
Je ne vois aucune equivoque quant au sens à donner à ces lignes.
Le deuxième point que je souhaite éclaircir, c’est le rapport entre la séduction et l’amour qui semble encore confus dans tes propos.
Milles mondes bondiront d’éffroi, en lisant la première phrase, mais c’est sur la suite que je souhaite intervenir. Dans mon discours, la séduction est un acte intentionnel, c’est une chasse, c’est un jeu. Agréable, flatteur mais qui n’a rien de fondamentalement beau. Juste une comédie amusante que font des don juan ou des messalines avec plus ou moins de talent. Ce n’est pas du tout ce que tu décris dans la fin de ce paragraphe, qui s’apparente plus à une relation saine et normale . Les moments ou les murs tombent, et les émotions naissent, ne sont pas du ressort de la séduction, mais rejoignent les façons naturelles de fusionner avec un être cher. En d’autres termes, il n’est pas nécessaire de passer par un savant jeu de séduction pour vivre ces moments beaux et fragiles que tu evoque.
Séduire, ca rime avec conquérir, ca sent l’artifice, et ca utilise la finesse. Un seducteur est par essence même, un menteur, qu’il en soit conscient ou non. Ses mensonges et tromperies lui permettront de conclure peut-être avec l’être convoité. Mais si par la suite amour il doit y avoir, alors les masques chaussés devront tomber. D’ou la difficulté et les déconvennues. Me comprends-tu maintenant ?
Peut-être que mes propos déplaisent aux seductrices et aux seducteurs. Il faut malgré tout être juste et faire la part des choses entre le jeu de la séduction , que j’apprecie beaucoup, et l’amour qui me semble infiniment plus subtil et nettement moins facilement definissable. Séduire, tout le monde sait faire, aimer ...
Une marquise a écrit: |
Il sait écouter... surtout lorsqu’il parle
Il sait consoler... surtout quand il a mal Il sait rigoler... toujours aux dépens des autres Il aime vous embrasser... si vous aimez vous agenouiller Il peut s’émouvoir... devant ses exploits Il aime se confier... pour raconter ses anciennes conquêtes Il a le sens critique... mais il est parfait Il a plein de rêves... principalement celui d’être le premier |
Je ne vois aucune equivoque quant au sens à donner à ces lignes.
Le deuxième point que je souhaite éclaircir, c’est le rapport entre la séduction et l’amour qui semble encore confus dans tes propos.
Ma même marquise a écrit: |
Dans l’amour, le plus beau moment est celui de la séduction.Non pas celui où nous nous fardons, cachés derrière de jolies voitures, de gros salaires, des dessous affriolants ou des séances d’esthéticienne, mais celui où peu à peu, nous nous effeuillons, laissant apparaitre l’émotion qui nous envahit, la douceur qui nous habite, la fragilité qui nous possède, la passion qui nous obsède (..).. |
Milles mondes bondiront d’éffroi, en lisant la première phrase, mais c’est sur la suite que je souhaite intervenir. Dans mon discours, la séduction est un acte intentionnel, c’est une chasse, c’est un jeu. Agréable, flatteur mais qui n’a rien de fondamentalement beau. Juste une comédie amusante que font des don juan ou des messalines avec plus ou moins de talent. Ce n’est pas du tout ce que tu décris dans la fin de ce paragraphe, qui s’apparente plus à une relation saine et normale . Les moments ou les murs tombent, et les émotions naissent, ne sont pas du ressort de la séduction, mais rejoignent les façons naturelles de fusionner avec un être cher. En d’autres termes, il n’est pas nécessaire de passer par un savant jeu de séduction pour vivre ces moments beaux et fragiles que tu evoque.
Séduire, ca rime avec conquérir, ca sent l’artifice, et ca utilise la finesse. Un seducteur est par essence même, un menteur, qu’il en soit conscient ou non. Ses mensonges et tromperies lui permettront de conclure peut-être avec l’être convoité. Mais si par la suite amour il doit y avoir, alors les masques chaussés devront tomber. D’ou la difficulté et les déconvennues. Me comprends-tu maintenant ?
Peut-être que mes propos déplaisent aux seductrices et aux seducteurs. Il faut malgré tout être juste et faire la part des choses entre le jeu de la séduction , que j’apprecie beaucoup, et l’amour qui me semble infiniment plus subtil et nettement moins facilement definissable. Séduire, tout le monde sait faire, aimer ...
Mar 31 Août 2004, 11:17 par
PetitPrince sur La séduction
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