Passage à l'acte

Une heure du matin.
Dans cette rue sordide.
Des femmes alignées comme des réverbères, le long de la rue.
A leur manière d’ailleurs, elles éclairent.
Elles aussi.
La vie de certaines âmes. En peine.
Comme la tienne ce soir un peu.
Une heure du matin, et toi tu es là.
A trainer, à épier, à atermoyer –j’y vais, j’y vais pas.
Tu te sens encore emprisonné dans une sage attitude de circonstance.
A peine naturelle.
L’envie de braver l’interdit. Pourtant.
Flirter temporairement avec le mauvais genre.
On devient vite n’importe quoi….
Une du matin, liberté providentielle.
Une heure du matin, tu es dans cette rue blafarde.
Mal éclairé, parmi une faune où tu ne te reconnais pas
L’envie qui te tiraille dans le bas ventre t’attire inexorablement,
Lentement, inéluctablement, vers la bassesse. La chose coupable.
Une heure du matin, elle est là comme les autres.
Mais elle t’attire plus. Pourquoi ?
C’est elle. Ce sera elle.
Sa posture incitatrice, son déhanché furtif
Ont raison de tes derniers renoncements, si faibles.
Tu t’approches.
Sa silhouette fluette, sa chevelure sauvage, son air d’à peine 20 ans…
Ses deux grands yeux noirs te fixent, un sourire lui échappe.
Ton embarras de la situation.
Tu n’oses plus la regarder.
Comme par peur de regretter ton choix, regretter tout court, t’enfuir,
Faire demi-tour, pleurer, te maudire, te vomir.
Tes yeux couards cloués dans le sol.
Ils captent cependant ses fines jambes habillées de bas résilles
Plantées dans des chaussures à talons aiguilles
Qui attisent un peu plus ton excitation.
Devenue désormais irrémédiable.
Elle ouvre sa grande bouche
Qui a déjà dû malgré son jeune âge apparent
Accueillir bon gré mal gré des centaines d’hommes de tous horizons….
Un « Bonsoir vous montez ? » claque dans ta sphère
Surpris par le vouvoiement. Comme un respect.
Du coup tu restes silencieux, comme mortifié.
Elle relance, professionnelle
Le prix pour une fellation, le prix pour l’amour.
Quel amour ?
Tu ne te souviens pas de ta réponse exacte.
Ni du portillon franchi à la hâte.
En revanche, tu revois l’escalier dans lequel
Milles pensées défilent à la vitesse de l’éclair,
Où chaque marche gravie te fait osciller entre
L’amertume du regret et le stimulus de la scène qui se joue.
L’appartement. L’odeur d’un parfum fort, enivrant.
Une lumière tamisée qui t’inspire la honte.
Tu payes. Glauque.
Elle se déshabille.
Tu la regardes, un peu statufié. Exitation latente. L’attente.
Elle te dit d’en faire autant.
Exécution machinale, de manière saccadée.
Lentement comme pour retarder le moment. Paradoxal
Dialogue minimum.
Tu te sens comme un petit garçon en train de faire une bêtise.
« Tu viens ? »
Elle est allongée, nue, offerte, jambes écartées,
Et tu t’attardes un instant sur ce sexe qui t’attend.
Rasé. Béant. Suintant le passage des autres.
"Viens"
Tes yeux te piquent, tes mains sont moites, ta bouche pâteuse.
Tu t’allonges à ton tour, coiffé d’une gêne palpable.
Et d’un préservatif.
Où est donc passé ce mâle que tu croyais être ?
Si sûr de lui, si dominant, fort comme Dieu.
Sur ce lit d’infortune, tu ne le vois pas.
Il n’y a que toi, vide de ce que tu es,
Mais plein de honte.
Mais le sexe déjà raide.
Qui s’enfonce en elle. Façon vaseline.
Passage à l’acte.
Tu as quitté cette pièce façon dérobade, sans gloriole.
Tu as essayé de remettre à leur place l’ordre des choses
Marchant des heures vers nulle part.
5 heures du matin, tu es rentré chez toi.
Pas sommeil.
Tu as fait le tour de la maison vide,
Pour t’assurer que le silence qu’il y régnait
Etait bien celui auquel tu aspirais à ce moment-là.
Oui, personne pour te surprendre.
Digérer seul ton écart.
Tu n’oses pas aller t’étendre sur le lit. Conjugal.
Comme si tu pensais ne plus y avoir ta place.
Assis dans ton fauteuil.
Tu te repasses en boucle certaines images
Elles semblent vouloir s’incruster de force et violer ta mémoire.
Te punir. Peut-être.
Jime
Jeu 12 Juil 2012, 15:29 par Jime sur L'amour en vrac

Fin d'étè

Fin d’été

Quelques pas au fond du couloir
Un bruissement d’elle dans le noir
Je la guette mais ne peux la voir
Et c’est ainsi comme chaque soir

Je me suis pourtant bien promis
Moi la sentinelle de ses nuits
D’arrêter de vivre cette folie
L’attendre en vain à l’infini

Mais je ne peux m’y résigner
L’envie d’y croire et d’espérer
Est bien trop forte pour arrêter
Alors je me laisse emporter
Par les fantômes de mes idées
Les solitudes des vents mauvais
Et quelques gouttes de fin d’été

On m’avait pourtant bien prévenu
De la douleur des déconvenues
De voir des ombres dans la rue
Et de forcer l’inattendu

Je m’étais pourtant bien juré
Moi la vigie de ses journées
D’arrêter de l’imaginer
M’attendre en vain sans se lasser

Mais je n’ai pu m’y résigner
L’envie d’y croire et d’espérer
Etait trop forte pour m’arrêter
Et je me laisse donc emporter
Par des fantômes qui m’ont dicté
Des plages noires, des raz de marée
Et quelques gouttes de fin d’été

Jime
Lun 09 Juil 2012, 14:48 par Jime sur L'amour en vrac

Fin d'étè

Fin d’été

Quelques pas au fond du couloir
Un bruissement d’elle dans le noir
Je la guette mais ne peux la voir
Et c’est ainsi comme chaque soir

Je me suis pourtant bien promis
Moi la sentinelle de ses nuits
D’arrêter de vivre cette folie
L’attendre en vain à l’infini

Mais je ne peux m’y résigner
L’envie d’y croire et d’espérer
Est bien trop forte pour arrêter
Alors je me laisse emporter
Par les fantômes de mes idées
Les solitudes des vents mauvais
Et quelques gouttes de fin d’été

On m’avait pourtant bien prévenu
De la douleur des déconvenues
De voir des ombres dans la rue
Et de forcer l’inattendu

Je m’étais pourtant bien juré
Moi la vigie de ses journées
D’arrêter de l’imaginer
M’attendre en vain sans se lasser

Mais je n’ai pu m’y résigner
L’envie d’y croire et d’espérer
Etait trop forte pour m’arrêter
Et je me laisse donc emporter
Par des fantômes qui m’ont dicté
Des plages noires, des raz de marée
Et quelques gouttes de fin d’été

Jime
Lun 09 Juil 2012, 14:48 par Jime sur L'amour en vrac

La rencontre tchat

la rencontre Tchat
Parfois la vie nous permet de croiser le chemin de personnes formidables, mais moi j’ai croisé le chemin de Magalie, voilà je sais que cela ne vous regarde pas mais je peux pas rester sans rien dire de Magalie Duquenne.

Il était une fois une Femme sans joie.
Qui se prit au jeu d’aller tchater un peu sur camfrog est msn le 9 août 2009 , je dialogue avec Magalie c’eté parle d’elle et de moi, de ses enfants de pépé et mémé .
Tu voulai une nouvelle vie, et pas une vie de merde que tu avais avec un homme ki été alcoolique et qui ne pense qu’à lui et fait rien pour change jamais a la maison toujour cher ses ami au sa mére .
Nous avions gardé le contact tous les jours apré avoire coucher les petit on se retouvé sur msn en cam, et semaine après semaine une relation amoure arrive, comme à chacun de nos rendez-vous, j’avais reçu ton petit message : « suis à arrive»...un délicieux compte à rebours pour aller te rejoindre,Jusqu’à a se déplacer pour venire me voir toutes les semains sans que son mari le sache et ce durant 3 ans.
Elle m’a présentait sa petit famille ( Lily Ludo Oliver et biensur mon poto Tom )et moi à tout mon entourage.
Elle me disait vouloir vivre avec moi, trouve un logement je veu vivre avec toi et les petite et me l’a promis.
J’ai fait ma demande de divorce pépé ma comduit cher mon avocate je passe au tribunal passe au le 25 septembre pour son divorce.
Je lui demande tu lui a di quoi Avocate qu’il arrete pas de boire et qu’il pense qu’a lui est ses pigeons je lui est di aussi je suis parti de la maison est vit chez ses grands-parents avec ses enfants.
Et la de cette nouvelle, je décide d’allai sur mon jeux, avec des personnes de sa région qui joeux avec moi, je deside de parle d’elle est la le choc de ma vie quand il m’annonce.
Elle divorce pas elle est toujour avec son homme Nikale, et de la elle envoi un message pour me di d’elle est bien rente oui care lundi elle été avec moi.
Elle avais laisseé son petit Tom chez grands-parents pendant que ( Lily Ludovic et Olivier sont a l’ecole )
Lendemain Je lui envoi un message je lui demande des explications alore qu’elle été parti pour son tatouage avec sa cousine.
Voila la reponse ( oui je suis toujour avec est alore ) je lui di c’ que des mensonges tout se que tu ma dit?
Aujourdh’ui elle est toujours avec lui.
Elle se permet d’être sur plusieurs sites pour rencontrer des homme à qui il dit des mensonges et fait croire qu’elle veut vivre avec.
Cette femme ne peut s’empêcher de mentir et de trahir. Personnage dangereux sans état d’âme qui fait déplacer les personnes de n’importe quelle distance et surtout qui fait souffrir gratuitement.


Voila se que voullais dire de Magalie Tu es venu dans mon petit monde à moi t’incruster, laisser une trace de ton passage.
j’ai eu le choc de ma vie quand tu m’annonce un soir qu’il est tjrs avec ton ex, alors qu’on avait des projet normalement koi est tu m’a quitté comme un chien enragé
j’en peux plus le coup tres dur pour moi car je l’aime tant


faite attention a vous marié qui la connai merci desole desole desole tonnere
Lun 24 Oct 2011, 14:27 par ludovic sur Amour internet

Elle


Pres chez moi,
il y a un étang, ou poussent des nénuphars,
Et dont les grenouilles raffolent de se poser dessus.
En coassant la parade de l’amour.
Je les entends et cela me fais sourire.
J’étais assis à l’ombre d’un saule pleureur
Des roseaux s’étendaient à perte de vue
Je sirotais un verre.
Un bouquin , posé sur mes genoux
Et je pensais à toi
Qui si loin de moi.
Et même lorsque je suis dans ma piscine
Je me sens parfois seul,
Et cela me rend nostalgique...
Car tu es tellement "magnifique"
Et pourtant je ne te connais qu’à travers tes écrits, et nos échanges.
Et bien que j’ai déjà vu ton visage
je pense à toi...
J’aimerai entendre seulement une fois ta voix
J’essaye de l’imaginer.
Douce, et cristalline.
Mais je sais qu’un jour
Cela arrivera.
Et j’attendrai le temps qu’il faudra.

caressedesyeux
Mar 13 Avril 2010, 12:12 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Parfait

Dans ma tete tout bien organise ...
Je m’imaginais tout un monde d’etres et de couleurs.
Les situations , les gens , les mots tout programme comme je le voulais , comme je l’esperais . La , j’etais un Dieu , je reinventais la vie comme il me convenait.
On peut dire que j’ai vecu des jours heureux dans ma tete . J’ai ri , pleure , aime , hai dans ma tete ....

Oui le monde parfait est joli , non le monde parfait ne doit pas etre selon certains criteres et normes que la condition humaine nous a influge comme aimer son proche , ne pas etre rancunier ou autres commandements proposes par les lois d’aujourd’hui ou d’hier ...
Mon monde parfait a moi n’ que d’etre capable de tout controler , mon imagination se creait une autre vie , un autre horizon .

Puis un jour le destin est venu me dire que je vivais dans ma tete , et c’est la que tout a bouscule , c’est a ce moment que j’ai realise que tout se passait dans mon cerveau!La realite etant trop cruelle , la nature humaine trop injuste ,mon seul refuge a ete un monde ideal , une famille ideale , un amour ideal qui me protege et qui me fortifie ...
J’attendais d’etre sauvee , alors j’ai ete plus ensevelie dans mes peines !
J’esperais etre comprise , je me suis retrouvee dans une tour de Babel ou chacun voyait les choses a sa facon .
Je voulais un peu d’amour , je n’ai recolte que de faux sentiments de sympathie

Oui on nait seul
Oui on vit seul
Oui on meurt seul
Mais on espere toujours avoir un monde ideal , un univers parfait ou tout se passe comme on le souhaite car c’est seulement la-bas qu’on n’a plus peur de rien ...
Lun 22 Sep 2008, 16:38 par Espoir sur Un monde parfait

Dans ma tete

Dans ma tete tout bien organise ...
Je m’imaginais tout un monde d’etres et de couleurs.
Les situations , les gens , les mots tout programme comme je le voulais , comme je l’esperais . La , j’etais un Dieu , je reinventais la vie comme il me convenait.
On peut dire que j’ai vecu des jours heureux dans ma tete . J’ai ri , pleure , aime , hai dans ma tete ....

Oui le monde parfait est joli , non le monde parfait ne doit pas etre selon certains criteres et normes que la condition humaine nous a influge comme aimer son proche , ne pas etre rancunier ou autres commandements proposes par les lois d’aujourd’hui ou d’hier ...
Mon monde parfait a moi n’ que d’etre capable de tout controler , mon imagination se creait une autre vie , un autre horizon .

Puis un jour le destin est venu me dire que je vivais dans ma tete , et c’est la que tout a bouscule , c’est a ce moment que j’ai realise que tout se passait dans mon cerveau!La realite etant trop cruelle , la nature humaine trop injuste ,mon seul refuge a un monde ideal , une famille ideale , un amour ideal qui me protege et qui me fortifie ...
J’attendais d’etre sauvee , alors j’ai ete plus ensevelie dans mes peines !
J’esperais etre comprise , je me suis retrouvee dans une tour de Babel ou chacun voyait les choses a sa facon .
Je voulais un peu d’amour , je n’ai recolte que de faux sentiments de sympathie

Oui on nait seul
Oui on vit seul
Oui on meurt seul
Mais on espere toujours avoir un monde ideal , un univers parfait ou tout se passe comme on le souhaite car c’est seulement la-bas qu’on n’a plus peur de rien ...
Lun 22 Sep 2008, 15:48 par Espoir sur Un monde parfait

Un amour transcendant

Le soir où je t’ai entendu,
Je n’aurais jamais cru,
Que mon cœur ulcéré
Pouvait encore aimer.

Une expérience passée,
M’avait transfigurée
Aussi muette qu’un mime,
Le cœur dans un abîme.

Dès les premiers instants,
J’ai senti dans mon être,
Qu’un amour transcendant,
Etait en train de naître.

Mon visage fermé,
S’est alors éclairé,
Mon cœur encore givré,
Enfin se réchauffait,

Et je sentis alors,
Tout mon corps s’embraser,
Moi qui me croyais morte,
La vie recommençait,

Et ce fût le début
D’une très belle histoire,
Comme on n’en voyait plus
Qu’au cinéma le soir.

Mais c’était sans compter,
Sur cette destinée,
Qui ne peut s’empêcher,
De tout faire basculer.

Alors mon bien aimé,
D’un coup s’est envolé,
La boucle était bouclée,
A nouveau je pleurais.
Dim 01 Oct 2006, 21:10 par joullia sur Histoires d'amour

Un reve

J’ai fait un doux reve ou tu venais me retrouver,
Ta bouche si tendre venait deposer sur mes levres, un doux baiser,
Tes mains si parfaites et douce caressaient mon visage,
Tu fermais les yeux pour encrer en ton souvenir mon visage...
J’ai pris lentement ta main et je l’ai placerr sur mon coeur
Et je sentai les battement puissants qui faisaient vibrer tout mon corp.
Nos âmes en fusion recouvraient nos corps de sueur.
Et nous nous abandonnions pour une nuit a notre fureur...
Ta peau si douce que mes mains ne pouvaient,
S’empecher de la toucher.
Ton regard si profond que mes yeux eblouis par tant de beauté
Se perdaient dans les profondeurs dans ton être si parfait.
Je t’avais enfin retrouve toi mon petit prince tant recherché...
Mais je savais que tu partirais a cause de mes peurs
La bas a des kilometres de moi et de mes peurs
Et il me reste que l’ecran de mes pensees
Pour revoir l’image de mon touareg tant aimé.
Mar 01 Août 2006, 22:28 par kylliane sur Parler d'amour

Amour et detresse...

Elle était là, petite etrangère, timide et souriante... Nous l’avons connu, mon meilleur ami et moi, comme cela, un soir d’ été dans un cours de danse.
Tout de suite, nous lui avons proposé de partager un bout de chemin avec nous. Lui faire rencontrer nos amis, s’amuser avec ce groupe de folie que nous partagions...
Lui et moi, c un peu a la vie a la mort. Les 400 coups ensemble...
On l’a decouverte petit à petit. Une danseuse comme il en existe peu (où tout du moins comme j’adore), interessante, joyeuse. De ces perles qu on ne voit pas souvent. Lui comme moi avons tout de suite accroché. Nous le savions tout les deux sans pour autant qu’il existe une rivalite.
Et pourtant, à part lors des cours de danse, j’avais plutot evité de danser avec elle car j’aurais trop apprecié cela et je n’avais pas envie de me lancer trop sachant que lui ... accro en fait, chose dont je ne m’étais pas rendu compte, tout du moins pas à ce point la. Et puis vint une soiree... bien arrosée. On a dansé ensemble... pour la première fois. Et là je n’ai pas pu ne pas craquer... La danse était devenu entre elle et moi un monde dans lequel nous evoluions... intimité, complicité, rythme, caresses... tout naissais comme par magie entre elle et moi et plus rien ne comptait autour de nous...
Malheureusement lui ne l a pas accepté! Il a disparu ce soir la et
je ne l’ai revu qu aujourd hui. Il me parle sans haine de partir, de mettre de l espace entre lui et moi. Entre lui et la vie que nous avions en commun...
Il a l amitié toujours presente pour un passé et le coeur demoli par une soiree...
Pourquoi est ce si compliqué tout cela? Pourquoi faut il que des gens
souffrent pour être heureux, pourquoi faut il que ce soit lui qui
souffre? Il ne le merite pas...
Je ne peux le laisser
Je ne peux la laisser
Je ne peux choisir
Dois je partir...
Mar 07 Sep 2004, 00:40 par Loyd sur Histoires d'amour

La cabine du BHV

Ca faisait deux plombes que je tournais,
A pas vraiment choisir, plutôt à mater
Les futes, a un stand du BHV.
Ca faisait deux plombes bébé
Ca faisait deux plombes que tu me matais.

On aurait pu se rencontrer ailleurs
Plutot qu’ici entre deux heures,
A desirer l’argent du beurre.
On aurait pu se rencontrer ailleurs
On aurait pu aussi s’aimer, d’ailleurs.

Pour essayer fallait passer en cabine
T’avais l’air de la connaitre toi, la combine
Lorsque ta tete par le rideau se fit mutine
Pour essayer, fallait passer en cabine,
Pour t’essayer, fallait pas la jouer fine

Pour bien comprendre, fallait attendre
Que tu me montres comment détendre
Le tissu raidi de tes objets à vendre.
Pour bien comprendre fallait attendre
Pour bien te prendre, fallait se tendre.

Chaleur, moiteur, espace reduit
Quand sous les spots on se devetit
Pour laisser place à la frénésie
Chaleur, moiteur, espace reduit
Langueur, violence et petits cris.

Ton corps d’enfer, divin
Et c’est le diable qui a pris le mien
Et puis le tien, ainsi que ton cul, et puis tes seins.
Ton corps d’enfer, divin
Et dans nos veines coula du vin.

Ce ne fut pas le fute que tu me vendis
Mais plutot un quart d’heure d’euphorie
Ca m’allait bien, et ca n’avait pas de prix.
Ce ne fut pas le fute que tu me vendis
Et ce ne fut pas ton temps que tu perdis

Faudrait prevenir la securité,
Que des bombes troublent la tranquilité
Des clients au rayon sapes du BHV.
Faudrait prévenir la sécurité,
Faudrait la prévenir de tes excés.
Mer 25 Fév 2004, 18:38 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

Au restaurant ...

Une fois de plus, attablé dans une petite brasserie Parisienne, j’attends mes moules frites sans impatience, tout absorbé que je suis à l’observation des autres, ceux qui sont aussi dans ce restau. Et quand ce que je vois vaut vraiment le coup, alors je prends mon petit calepin, et je fais un croquis "littéraire", comme ferait un dessinateur, qui aurait des mots pour crayons...

Cette fois-ci, c’est un jeune couple qui boit un, puis deux cafés. Ils sont attablés devant, à ma droite et c’est la jeune femme qui me fait face. Brune, un visage fin, en triangle, un nez qui s’exprime surtout de profil. Ses cheveux bouclés me font penser à une crinière, et ses yeux marron sont toujours à l’écoute...de son homme. Lui, il me tourne le dos, comme elle il est jeune. Son profil me parait un peu joufflu, ses cheveux sont gominés dans un savant bordel trés tendance.

La jeune femme a tenté d’expliquer avec une volonté de conviction douce et ferme, un principe d’apnée. Quelque chose à propos de la compression de l’air dans les poumons.
Le jeune homme ne répond pas, un peu absent ou gêné. Elle, elle continue, elle essaye de se faire comprendre. Elle essaye, elle s’empêtre, et... elle s’échoue.

Ca a l’air important pour elle que ce mec la comprenne...

Le deuxième café, est arrivé. Le jeune homme n’a pas l’air d’avoir voulu participer à la discussion de sa compagne. Finalement, celle ci conclu que la personne qui lui avait fourni cette explication très forte en pédagogie, que quand on l’écoutait on comprenait tout de suite, etc, etc.
"C’est difficile d’expliquer", ajoute-t-elle, avant de s’enfermer dans un silence plein de réflexion.

Le même, finalement, que celui du jeune homme, qui n’ose pas vraiment la regarder dans les yeux.
Dim 15 Fév 2004, 20:00 par PetitPrince sur La vie à deux

C'est magique

A mon tour de vous raconter mon aventure...
Je venais de me connecter depuis peu sur la toile. M’ennuyant, je fais des salons AOL. J’apprends les rudiments du chat les abréviations et tout ce qui va avec. je rencontre des contacts fort sympas qui sont devenus par la suite des amis sincères et fidèles.
J’avais de la répartie et je m’éclatais. certains m’ ont fais des propositions mais étant mariée et pas si malheureuse( il y avait pire que moi juste délaissée et l’ impression de ne servir à rien ouin )je trouvais ça flatteur mais je me refusais à ça, je ne suis pas volage.

Un jour sur un salon, je rencontre un homme avec qui la rigolade était de mise, un joyeux drille comme je les aime clown2 . Au fil du temps je me suis confiée, il a su me mettre en confiance. Il m’a déclaré sa flamme, me disait être belle, gentille, douce... Tous ces compliments que mon mari ne me faisait pas... Et un jour, j’ai dû me rendre à l’évidence : je l’ aimais aussi. J’existais en tant que femme et il m’ aimait d’une force que je ne croyais pas possible.
Mais comment tout quitter pour lui. Et ma fille, comment ne pas la blesser... Et ces 750 km entre nous... Que de questions ! Et si comme quelques contacts la rencontre physique cassait la magie ???

Mais le désir charnel de s’unir, le désir de passer nos jours et nos nuits ensemble, un manque qui nous faisait souffrir coeur . Il fallut se rendre à l’ évidence que le net ne nous suffisait plus. Après avoir couché ma puce, j’allais sur le net jusqu’ à des points d’heure. Apres avoir fait des cams operateur chaque soir on devait encore se téléphoner. France telecom et itineris nous aimaient bien je pense aïe aïe aïe les notes atteint

Et un jour nous avons mûri notre rencontre. Pour lui comme pour moi, ça ne se passerait pas comme nos contacts, la magie ne cesserait pas... Nous nous étions donnés RDV sur le parking d’un charmant petit hotel où nous devions passer 5 jours et 5 nuits. J’avais préparé mon absence. Je suis arrivée sur le parking, il venait juste de sortir de sa voiture et il fumait une clope pour se détendre. Ma vitre ouverte, il s’est baissé, et nous nous sommes embrassés love2. Apres m’être garé, je suis sortie de ma voiture et il m’ a enserré, son coeur battait à tout rompre. Il lui a fallut deux jours pour que son coeur se calme. Je lui ai fait de l’ effet aime .
Rien ne s’est cassé, je vis avec lui, ma fille l’adore, il l’adore aussi comme si c’était la sienne. J’ai divorcé, mon ex mari est devenu un ami sincère, il a une amie. Il connait mon cher et tendre et vois sa fille le plus possible malgrès les kms.

Avec mon internaute préféré, nous essayons d’avoir un enfant. Nos amis internautes, qui cherchent toujours plus moins l’âme soeur, sont ravis pour nous. Et moi je vis un conte de fée. Je sais la chance que j’ai d’avoir rencontré un ange fleur il a éclairé ma vie et grâce a lui je me sens femme, belle, et j’existe enfin dans les yeux de ma moitié. coeur coeur coeur
Voici mon histoire je suis sur que l’ amour existe pour les âmes seules, et souvent il arrive la ou on s’y attends le moins.

Je vous embrasse
Dim 08 Fév 2004, 15:50 par lune inspirée sur Amour internet

On ne se rend compte de ce que l'on a que lorsqu'on le perd

16 ans...
Cela fait 4 ans que je souffre en silence pour cette charmante blonde que j’ai connue dans un centre aéré...
J’ai reussi à discuter avec elle, on plaisante on s’amuse et on est insouciant.
Au fil du temps passé avec elle je me suis rendu compte qu’elle m’obsedait de plus en plus.
Mais c’est trop tard, elle est partie de son coté et moi du mien.
Malgré tout je ne pense qu’a elle.... jours... et nuits...

Et puis un jour, je change de lycee et surprise,
elle est la... Au detour d’un couloir, je reste tetanisé....
Elle a grandi, elle a muri... mMis elle est toujours aussi resplendissante... Sans doute même plus encore, ses formes se sont devoilées depuis le temps où je l’avais laissée.
On discute du bon vieux temps et on decide de se revoir.
Je retourne en classe l esprit tourmenté...
Et si...
Et si c possible?
Si enfin tous ces reves longtemps enfouis pouvaient se reveler realité?
Mon amie, qui n’ignore rien de mes sentiments sais que c’est fini, que je l ai retrouvée et que toutes mes pensées sont tournées vers elle.
C’est fini....
je retourne en cours. Que m’importent Charlemagne et consorts, je gribouille sur mes livres, sur mon agenda au lieu d’ecouter les cours... je laisse mon stylo s’exprimer à ma place et je me rend compte que c’est son prenom que j’ecrit un peu partout... Anne...

Quelques jours plus tard, je la croise au hasard de la bibliotheque on discute et finalement je me lance... Je lui fais des avances....
Mon dieu que j’eu l’air niais lorsqu elle refusa. J’en ai honte encore aujourdhui alors que 10 ans ont passé...

A trop idealiser un amour on ne se rend pas compte de ce que l’ on a...j’ai tout perdu...Mes reves, mon amie, l’amour sans bornes qu’elle me prodiguait.
Aujourd’hui celle que je regrette ce n’est pas celle que je n’ai pas eue, mais celle que j’ai quitté. Celle que j’ai fait souffrir en voulant ecouter mes rêves...
Oui elle moins resplendissante... mais quelle beauté interieure!!!

A ceux qui veulent trop ecouter leur rêves : ne regardez pas trop loin. Ce que vous cherchez est probablement prés de vous.. tout prés...sachez oter les voiles qui vous les masquent.
Mer 04 Fév 2004, 12:26 par MaStErGrAhAm sur L'amour en vrac

L'attentat

J’avais peu de temps avant tourné ma chaise pour contempler le public lentement grandissant, venu assiter à un concert d’été donné sous le kiosque. C’était au jardin du luxembourg, et la fin de l’aprés-midi était délcieusement fraiche à sous les arbres du parc.

La quietude du moment fut curieusement interrompue par une dame que je ne vit pas arriver, et qui s’affaira rapidement.

Cette dame portait un petit chapeau mou, une chemise de coton souple, et des pantalons simples. Le tout de couleur sombre. Elle s’est arretée a quelques pas de moi, derriere le marronier.

Elle sortit des poigneées de miettes de pain d’un sac en toile, les jetant mecaniquement devant elle. Dés ses premiers gestes, une averse de pigeons commença à tomber prés du marronier, cohorte heureuse de cette soudaine providence.

Les poignées de miettes ne tarrissaient pas, et à mesure qu’elles tombaient, les pigeons affluaient. Il en venait encore et encore, tant et si bien que les miettes ne touchait plus le sol, mais atterissait sur les oiseaux festoyant en silence dans cette orgie inopinée.

Puis la dame sortit alors de son cabas un sac en plastique contenant les miettes de la providence.Elle en vida le fond au hasard du repas.

La dame rangea son sac plastique vide, et s’en repartit comme elle était venue, ne laissant derriere elle qu’une masse trépignante d’oiseaux gloutons.
Lun 02 Fév 2004, 12:32 par PetitPrince sur Un monde parfait
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Ecrire sur etait Passage à l'acte, Fin d'étè, Fin d'étè, La rencontre tchat, Elle, Parfait, Dans ma tete, Un amour transcendant, Un reve, Amour et detresse..., La cabine du BHV, Au restaurant ..., C'est magique, On ne se rend compte de ce que l'on a que lorsqu'on le perd, L'attentat,
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La citation d'amour

Un amour peut être guéri par un autre amour, comme un poison est souvent chassé par un autre poison.

J. Dryden.

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