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Re: helen rowland
soleye a écrit: | ||
On pourra pas me traiter de macho ![]() J’aimerais connaitre l’avis de ma marquise preferée à ce sujet ![]() |
Etant la seule sur ce forum à signer mes messages sous le nom de la marquise, je présume que c’est de moi dont il est question dans ta derniere phrase petit soleye de ma journée

Que dire de celà ...
Si j’étais Isabelle Alonso, je te répondrais qu’effectivement, les hommes n’ont jamais rien compris aux femmes, que vous êtes tous les mêmes , irrémediables adolescents ingrats et immatures !

Si j’étais Pierre Desproges, je dirais que la femme est assez proche de l’Homme comme l’épagneul breton. A ce détail près qu’il ne manque à l’epagneul breton que la parole alors qu’il ne manque à la femme que de se taire. Dépourvue d’âme, la femme est dans l’incapacité de s’élever vers dieu. En revanche, elle est en general pourvue d’un escabeau qui lui permet de s’elever vers le plafond pour faire les carreaux ...

Hélas, (ou heureusement

" Une femme n’a besoin de connaitre qu’un seul homme pour les comprendre tous..."


"un homme peut connaitre toutes les femmes sans en comprendre une seule"
Beaucoup pensent en effet que les hommes sont incapables de nous comprendre, je le pense même moi-même régulièrement


Mais est-ce vraiment indispensable de comprendre et de connaitre l’autre totalement pour pouvoir l’aimer?
je te retourne ma question Soleye...

La marquise ... à la recherche de cobayes pour ses etudes sur le fonctionnement de l’homme...
PS : mais je savais déjà que tu n’étais pas un macho

Lun 16 Fév 2004, 11:05 par
la marquise de sade sur Citations
Re: le jeu de la vérité : question 4 ...
la marquise de sade a écrit: |
"Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?" (dans un contexte amoureux ou ailleurs! ) |
Plusieurs éléments provoquent chez moi un élan de tendresse, comme beaucoup d’entre nous (et je parle principalement pour les femmes) deux enfants qui s’embrassent me font tendrement sourire



Ce sont ces Humains là qui reçoivent toute ma tendresse...
La marquise ... rivière d’amour... et de tendresse !!
Jeu 12 Fév 2004, 14:13 par
la marquise de sade sur La séduction
le jeu de la vérité : question 4 ...
Avant de passer à la question 4, peut-être peut-il être interessant de rapeller les 3 premières questions de ce jeu... au cas où certains fainéants ne voudraient pas relire tous les posts pour les retrouver...
Les nouveaux pourront ainsi nous raconter eux aussi :
1 ) Leurs lieux de rendez-vous les plus inhabituels
2) Ce qui les séduit le plus chez l’autre
3) Leur endroit d’ébats amoureux le plus inattendu
et 4) ....
"Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?" (dans un contexte amoureux ou ailleurs! )
La marquise ... Julienne Lepers d’appoint..

Les nouveaux pourront ainsi nous raconter eux aussi :
1 ) Leurs lieux de rendez-vous les plus inhabituels

2) Ce qui les séduit le plus chez l’autre

3) Leur endroit d’ébats amoureux le plus inattendu

et 4) ....
"Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?" (dans un contexte amoureux ou ailleurs! )
La marquise ... Julienne Lepers d’appoint..

Sam 07 Fév 2004, 15:48 par
la marquise de sade sur La séduction
Les aveugles et la vieille dame
Dans le Parc Floral, deux aveugles avancent prudemment accoudés l’un à l’autre, reniflant de leur canne un avenir incertain. Et devant eux, a quelques pas, une petite vieille fléchie sous le poids du temps, les regarde avancer vers elle, la tête de coté, le cabas à la main.
Cahin caha, les deux aveugles la depassent en la frolant comme par enchantement, tandis que le temps s’arrete quelques secondes pour retenir son souffle devant l’éventuelle collision des trois compères. Mais non, nos deux aveugles continuent leur route régulière et précise.
"Attention", crie alors derriere eux la vieille dame.
"Danger", crie-t-elle d’un ton décousu de machine.
"A gauche", précise-t-elle enfin.
Je me retourne, curieux et à la fois terrifié. Les aveugles
se sont arretés, en proie à une visible concentration sur l’analyse de ce qui les entoure.
Lentement, je les vois alors se retourner vers la vieille dame, incrédules.
Moi non plus, je ne comprends pas.
Cahin caha, les deux aveugles la depassent en la frolant comme par enchantement, tandis que le temps s’arrete quelques secondes pour retenir son souffle devant l’éventuelle collision des trois compères. Mais non, nos deux aveugles continuent leur route régulière et précise.
"Attention", crie alors derriere eux la vieille dame.
"Danger", crie-t-elle d’un ton décousu de machine.
"A gauche", précise-t-elle enfin.
Je me retourne, curieux et à la fois terrifié. Les aveugles
se sont arretés, en proie à une visible concentration sur l’analyse de ce qui les entoure.
Lentement, je les vois alors se retourner vers la vieille dame, incrédules.
Moi non plus, je ne comprends pas.
Mer 21 Jan 2004, 15:20 par
PetitPrince sur Un monde parfait
Mythe ou réalité ....
La musique emplissait la salle d’une ambiance festive et chaude. Par les fenêtres, on pouvait voir danser les flocons qui recouvraient peu à peu le sol d’une couche blanche et froide. C’est l’hiver. La température avoisine les -5°. Une langueur m’avait envahie et pour ne pas sombrer seule chez moi dans la morosité, j’avais décidé d’aller prendre quelques verres. Il était derrière le bar. Sa peau foncée contrastait avec son tee-shirt d’un blanc immaculé. On pouvait y deviner le dessin de ses pectoraux lorsqu’il s’étirait pour prendre un verre à bière spéciale perchée au dessus du bar. Il avait une coupe à la Bartez. Je l’observais, me demandant si son crâne était doux ou rugueux, si j’apprécierais d’y poser mes lèvres, si sur mon ventre elle laisserait de petites lignes rouges quand son visage s’enfouirait entre mes cuisses, si … je me surpris à sourire devant ces quelques pensées ..
Je ne l’avais jamais vu auparavant dans ce bistrot. Il devait être nouveau. J’étais installée au bar, perchée sur un tabouret, une vodka citron à la main. Des amis à lui se tenaient juste à côté de moi. De temps à autre, il les retrouvait pour quelques déhanchements suggestifs, de temps à autre son regard croisait le mien, de temps à autre un sourire s’esquissait… La musique latino avait envoûté les serveurs du bar. Ils étaient cinq à se déhancher, à frapper dans leurs mains, à lancer bouteilles et verres à la " Tom Cruise ". Ils étaient souriants, enjoués, mon moral était au plus haut. Les voir ainsi s’amuser me donnait envie de faire la fête avec eux, de danser, de rire, de boire, de …. aussi , un peu… la sensualité des musiques latines m’envahissait … Mon verre était vide, je lui touchai l’épaule :
- Tu peux me resservir une vodka ?
Il me sourit, plongea ses yeux dans les miens. Je baissai le regard. Il était grand, plus d’1.85m. Un verre plein se posa devant moi, je lui tendis 5euros, il fit un clin d’œil.
- C’est pour moi. Tu es seule ?
- Oui.
- Toute seule ?
- Oui.
Son sourire s’élargit.
- Je ne t’ai jamais vu ici. C’est la première fois que tu viens ?
- C’est bizarre. Je me suis dit la même chose de toi. Je venais souvent avant… Tu travailles ici depuis longtemps ?
- Depuis 3ans. Mais je viens de partir 1 mois en Martinique. Je suis rentré depuis quelques jours.
Un client l’appela, il partit, ses doigts frôlèrent ma main posée sur le bar…
- Au fait, moi, c’est Luc.
Il avait surgit derrière moi, m’avait glissé ça au creux de l’oreille. Il avait frôlé ma joue de ses lèvres et avait disparu un plateau à la main, sans que j’ai le temps de lui répondre. Mes yeux était fixé sur Luc, je ne regardais plus ce qui se passait autour de moi, je n’entendais plus la musique, il m’avait hypnotisée. Il m’adressait quelques sourires, se rapprochaient de ses amis, ses cuisses frottant contre mes genoux… il aurait suffit que je les bouge un peu et ils auraient glisser le long de sa jambe, se rapprochant de son sexe … Non, je ne pouvais pas l’allumer comme ça… pas en public, pas devant tout le monde… quoique…
Le café était plein à craquer, tout le monde était compressé, qui l’aurait vu… Lentement j’écartai un peu mes jambes, mon genou arriva à quelques centimètres de son sexe… Comme d’un accord tacite, il se rapprocha de moi, continuant sa discussion avec ses amis. Un client lui passa une commande, il avança pour mieux l’entendre, mon genou glissa largement entre ses cuisses, sa main se posa sur ma jambe, il la caressa lentement, remontant un peu. Il partit derrière le bar et revient les mains chargés de verre. Il en déposa un plein pour moi, tendit le reste au jeune homme, encaissa. Je regardais ses longs doigts pianoter sur les touches de la caisse, il me regardait en glissant les billets dans le tiroir, je ne m’en aperçus pas de suite. Quand je croisai son regard, je rougis. Il vint près de moi. Me demanda mon prénom.
Ce petit jeu continua pendant une heure environ. Une heure de sourires, de regards, de mains qui frôlent, de genoux qui touchent, de cuisses qui s’entrouvrent. Finalement, il s’approcha de moi. Ses lèvres déposèrent un baiser sur ma joue, elles étaient tendres, larges, chaudes. Il voulut partir derrière le bar, mais ma main le retint. Son visage s’approcha du mien, je l’embrassai.
Il avait beaucoup de travail, les commandes se succédaient, les garçons continuaient leur danse, les verres s’entrechoquaient, le tout entrecoupé de baisers, de plus en plus profonds, de plus en plus tendres, ses mains peu à peu touchaient ma peau, se glissaient sous mon chemisier, touchaient mes cuisses, mes fesses, ses bras passaient autour de ma taille, ses dents mordaient mes épaules dénudées, sa langue passait dans mon cou, sous mes cheveux…
5h du mat, la musique s’arrête. Le café est toujours aussi bondé, mais il faut fermer. Les garçons ne servent plus, les clients terminent leur verre puis partent peu à peu. Il me rejoint, prend ma main.
- Je fais une petite pause. Viens, on va s’asseoir là-bas.
Je le suis, il prend deux tabourets, m’en offre un, mais je me glisse entre ses jambes et me rapproche de lui. Nous nous embrassons longuement.
- Je dois encore aider les autres. Il faut remplir les frigos, ramasser les verres et les laver et compter la caisse. J’en ai pour une heure. Tu m’attends ?
- Non, il est tard, je vais rentrer. Tu veux me rejoindre quand tu as fini ?
Je lui donne mon adresse, l’embrasse et quitte l’établissement.
Rentrée chez moi, je ne sais pas s’il viendra. Je suis fatiguée, j’ai pas envie de l’attendre, j’ouvre le clic clac, ôte mes souliers, mon jeans et m’endors.
6h … je décroche le parlophone.
- C’est moi. Je peux monter ?
Je suis un peu surprise… nous n’avons pas du partager plus d’une heure de conversation au total sur la soirée, je ne sais que son nom, qu’il est métis et qu’il habite à 100km de chez moi. Pourtant, je lui ai proposé de me rejoindre, je lui ai donné mon adresse, et je me retrouve en chemisier devant lui à 6h du mat… la situation m’étonne et m’excite.
Ses bras sont autour de moi, ses doigts parcourent mon dos, sa langue se perd entre mes lèvres, son torse comprime mes seins.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Tu as du café ?
- C’est parti ! Assieds-toi.
Nous échangeons quelques mots, il me parle de son travail la semaine. Il ne vient ici que le week-end, autrement il travaille dans un bureau. Il me dit que sa mère est Martiniquaise, son père, Belge. Il est divorcé, deux enfants.
Je dépose une tasse de café brûlant devant lui, m’assieds sur ses genoux, face à lui, ôte ma chemise. Ses doigts dégrafent mon soutien gorge. Il plonge son visage entre mes seins libérés, en lèche le bout, les mordille légèrement, je me penche en arrière sa langue descend sur mon ventre, ses mains enserrent mes hanches, il me soulève et me porte jusque sur le sofa déplié. Il s’allonge sur moi. Son corps est lourd, ferme, musclé. Sa bouche s’attarde sur mon cou, sa langue passe sur les lobes de mes oreilles, m’arrachant un petit gémissement et m’inondant de frissons. Je passe ma main sur son crâne… Je souris… Il se relève, défait les lacets de ses chaussures, ôte son tee-shirt. Son corps est parfaitement dessiné, sa peau café au lait. Il défait sa ceinture. Je m’assieds sur le bord du lit et mes mains prennent la place des siennes. Elles frôlent les boutons fermant son jeans, je peux sentir son excitation, il reste debout devant moi, me regardant, ses doigts passent dans mes cheveux, je dégrafe lentement son pantalon, dégageant son sexe déjà gonflé. Mes mains le parcourent… le mythe du black au sexe énorme… Il n’est pas énorme… pas encore…
Je fais glisser son pantalon sur ses pieds, il est nu devant moi, son sexe à quelques centimètres de mon visage, la pointe de ma langue le parcourt, mes lèvres le caressent, ses doigts se crispent dans mes cheveux. Je le regarde, il ferme les yeux, se mord la lèvre, je l’avale lentement… profondément… savourant chaque centimètre de son anatomie … Mes dents passent doucement sur lui, je le sens frémir, il surveille les opérations, étonné, peut-être même inquiet. Ma bouche se fait plus douce, mes lèvres plus gourmande, ma langue plus précise, mes mains plus actives.
Ce n’est pas qu’un mythe…
Il me renverse sur le lit, ma main continue de le caresser, la sienne joue sur mes seins en éruption. Sa langue passe sur ma bouche puis descend lentement. Je me cambre, j’entrouvre les cuisses, l’invitant à me goûter à son tour. Sa langue est insolente, ses dents aussi dévoreuses que les miennes, sa bouche se repaît de mon intimité avant de revenir près de moi et de glisser entre mes cuisses cet " obscur objet " du désir. Il m’arrache un long et profond soupir. Il est violent, brusque, sauvage. Son corps puissant me déchire, ses coups de rein sont à la limite du supportable, pourtant je le pousse à continuer, plus fort, encore, inlassablement, plus loin… jusqu’à l’épuisement total.
Son corps s’affaisse sur le mien… Ses mains se font plus douces, plus caressantes. Sa langue vient apaiser la violence de ses pénétrations. Ses baisers prolongent mon orgasme, ses doigts calment les soubresauts qui parcourent mon corps.
Il est 8h… il m’a enveloppé dans ma couette, s’est rhabillé, m’embrasse dans le cou …
- Dors bien Isa…
Je lui souris, ferme les yeux. La porte se referme…
La marquise …. Affirmant que ce n’est pas un mythe !!!
Je ne l’avais jamais vu auparavant dans ce bistrot. Il devait être nouveau. J’étais installée au bar, perchée sur un tabouret, une vodka citron à la main. Des amis à lui se tenaient juste à côté de moi. De temps à autre, il les retrouvait pour quelques déhanchements suggestifs, de temps à autre son regard croisait le mien, de temps à autre un sourire s’esquissait… La musique latino avait envoûté les serveurs du bar. Ils étaient cinq à se déhancher, à frapper dans leurs mains, à lancer bouteilles et verres à la " Tom Cruise ". Ils étaient souriants, enjoués, mon moral était au plus haut. Les voir ainsi s’amuser me donnait envie de faire la fête avec eux, de danser, de rire, de boire, de …. aussi , un peu… la sensualité des musiques latines m’envahissait … Mon verre était vide, je lui touchai l’épaule :
- Tu peux me resservir une vodka ?
Il me sourit, plongea ses yeux dans les miens. Je baissai le regard. Il était grand, plus d’1.85m. Un verre plein se posa devant moi, je lui tendis 5euros, il fit un clin d’œil.
- C’est pour moi. Tu es seule ?
- Oui.
- Toute seule ?
- Oui.
Son sourire s’élargit.
- Je ne t’ai jamais vu ici. C’est la première fois que tu viens ?
- C’est bizarre. Je me suis dit la même chose de toi. Je venais souvent avant… Tu travailles ici depuis longtemps ?
- Depuis 3ans. Mais je viens de partir 1 mois en Martinique. Je suis rentré depuis quelques jours.
Un client l’appela, il partit, ses doigts frôlèrent ma main posée sur le bar…
- Au fait, moi, c’est Luc.
Il avait surgit derrière moi, m’avait glissé ça au creux de l’oreille. Il avait frôlé ma joue de ses lèvres et avait disparu un plateau à la main, sans que j’ai le temps de lui répondre. Mes yeux était fixé sur Luc, je ne regardais plus ce qui se passait autour de moi, je n’entendais plus la musique, il m’avait hypnotisée. Il m’adressait quelques sourires, se rapprochaient de ses amis, ses cuisses frottant contre mes genoux… il aurait suffit que je les bouge un peu et ils auraient glisser le long de sa jambe, se rapprochant de son sexe … Non, je ne pouvais pas l’allumer comme ça… pas en public, pas devant tout le monde… quoique…
Le café était plein à craquer, tout le monde était compressé, qui l’aurait vu… Lentement j’écartai un peu mes jambes, mon genou arriva à quelques centimètres de son sexe… Comme d’un accord tacite, il se rapprocha de moi, continuant sa discussion avec ses amis. Un client lui passa une commande, il avança pour mieux l’entendre, mon genou glissa largement entre ses cuisses, sa main se posa sur ma jambe, il la caressa lentement, remontant un peu. Il partit derrière le bar et revient les mains chargés de verre. Il en déposa un plein pour moi, tendit le reste au jeune homme, encaissa. Je regardais ses longs doigts pianoter sur les touches de la caisse, il me regardait en glissant les billets dans le tiroir, je ne m’en aperçus pas de suite. Quand je croisai son regard, je rougis. Il vint près de moi. Me demanda mon prénom.
Ce petit jeu continua pendant une heure environ. Une heure de sourires, de regards, de mains qui frôlent, de genoux qui touchent, de cuisses qui s’entrouvrent. Finalement, il s’approcha de moi. Ses lèvres déposèrent un baiser sur ma joue, elles étaient tendres, larges, chaudes. Il voulut partir derrière le bar, mais ma main le retint. Son visage s’approcha du mien, je l’embrassai.
Il avait beaucoup de travail, les commandes se succédaient, les garçons continuaient leur danse, les verres s’entrechoquaient, le tout entrecoupé de baisers, de plus en plus profonds, de plus en plus tendres, ses mains peu à peu touchaient ma peau, se glissaient sous mon chemisier, touchaient mes cuisses, mes fesses, ses bras passaient autour de ma taille, ses dents mordaient mes épaules dénudées, sa langue passait dans mon cou, sous mes cheveux…
5h du mat, la musique s’arrête. Le café est toujours aussi bondé, mais il faut fermer. Les garçons ne servent plus, les clients terminent leur verre puis partent peu à peu. Il me rejoint, prend ma main.
- Je fais une petite pause. Viens, on va s’asseoir là-bas.
Je le suis, il prend deux tabourets, m’en offre un, mais je me glisse entre ses jambes et me rapproche de lui. Nous nous embrassons longuement.
- Je dois encore aider les autres. Il faut remplir les frigos, ramasser les verres et les laver et compter la caisse. J’en ai pour une heure. Tu m’attends ?
- Non, il est tard, je vais rentrer. Tu veux me rejoindre quand tu as fini ?
Je lui donne mon adresse, l’embrasse et quitte l’établissement.
Rentrée chez moi, je ne sais pas s’il viendra. Je suis fatiguée, j’ai pas envie de l’attendre, j’ouvre le clic clac, ôte mes souliers, mon jeans et m’endors.
6h … je décroche le parlophone.
- C’est moi. Je peux monter ?
Je suis un peu surprise… nous n’avons pas du partager plus d’une heure de conversation au total sur la soirée, je ne sais que son nom, qu’il est métis et qu’il habite à 100km de chez moi. Pourtant, je lui ai proposé de me rejoindre, je lui ai donné mon adresse, et je me retrouve en chemisier devant lui à 6h du mat… la situation m’étonne et m’excite.
Ses bras sont autour de moi, ses doigts parcourent mon dos, sa langue se perd entre mes lèvres, son torse comprime mes seins.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Tu as du café ?
- C’est parti ! Assieds-toi.
Nous échangeons quelques mots, il me parle de son travail la semaine. Il ne vient ici que le week-end, autrement il travaille dans un bureau. Il me dit que sa mère est Martiniquaise, son père, Belge. Il est divorcé, deux enfants.
Je dépose une tasse de café brûlant devant lui, m’assieds sur ses genoux, face à lui, ôte ma chemise. Ses doigts dégrafent mon soutien gorge. Il plonge son visage entre mes seins libérés, en lèche le bout, les mordille légèrement, je me penche en arrière sa langue descend sur mon ventre, ses mains enserrent mes hanches, il me soulève et me porte jusque sur le sofa déplié. Il s’allonge sur moi. Son corps est lourd, ferme, musclé. Sa bouche s’attarde sur mon cou, sa langue passe sur les lobes de mes oreilles, m’arrachant un petit gémissement et m’inondant de frissons. Je passe ma main sur son crâne… Je souris… Il se relève, défait les lacets de ses chaussures, ôte son tee-shirt. Son corps est parfaitement dessiné, sa peau café au lait. Il défait sa ceinture. Je m’assieds sur le bord du lit et mes mains prennent la place des siennes. Elles frôlent les boutons fermant son jeans, je peux sentir son excitation, il reste debout devant moi, me regardant, ses doigts passent dans mes cheveux, je dégrafe lentement son pantalon, dégageant son sexe déjà gonflé. Mes mains le parcourent… le mythe du black au sexe énorme… Il n’est pas énorme… pas encore…
Je fais glisser son pantalon sur ses pieds, il est nu devant moi, son sexe à quelques centimètres de mon visage, la pointe de ma langue le parcourt, mes lèvres le caressent, ses doigts se crispent dans mes cheveux. Je le regarde, il ferme les yeux, se mord la lèvre, je l’avale lentement… profondément… savourant chaque centimètre de son anatomie … Mes dents passent doucement sur lui, je le sens frémir, il surveille les opérations, étonné, peut-être même inquiet. Ma bouche se fait plus douce, mes lèvres plus gourmande, ma langue plus précise, mes mains plus actives.
Ce n’est pas qu’un mythe…
Il me renverse sur le lit, ma main continue de le caresser, la sienne joue sur mes seins en éruption. Sa langue passe sur ma bouche puis descend lentement. Je me cambre, j’entrouvre les cuisses, l’invitant à me goûter à son tour. Sa langue est insolente, ses dents aussi dévoreuses que les miennes, sa bouche se repaît de mon intimité avant de revenir près de moi et de glisser entre mes cuisses cet " obscur objet " du désir. Il m’arrache un long et profond soupir. Il est violent, brusque, sauvage. Son corps puissant me déchire, ses coups de rein sont à la limite du supportable, pourtant je le pousse à continuer, plus fort, encore, inlassablement, plus loin… jusqu’à l’épuisement total.
Son corps s’affaisse sur le mien… Ses mains se font plus douces, plus caressantes. Sa langue vient apaiser la violence de ses pénétrations. Ses baisers prolongent mon orgasme, ses doigts calment les soubresauts qui parcourent mon corps.
Il est 8h… il m’a enveloppé dans ma couette, s’est rhabillé, m’embrasse dans le cou …
- Dors bien Isa…
Je lui souris, ferme les yeux. La porte se referme…
La marquise …. Affirmant que ce n’est pas un mythe !!!

Mar 20 Jan 2004, 10:44 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
à Christine et Marie ... suite et fin
J’étais tellement bouleversée que je ne me souviens plus comment je lui annoncé qu’il allait être papa (je crois que je lui ai simplement montré le test) et lorsqu’il m’a répondu "bah oui, je m’en doutais, c’est génial !", ma vie a basculé (je sais, d’habitude, on utilise cette expression pour un événement négatif, mais comment exprimer autrement ce virage à 180°?)
Depuis, on s’est trouvé un magnifique 4 pièces en bord de Marne (rien n’est trop beau pour notre bébé internet), on a meublé la plus belle chambre des plus beaux meubles (rien n’est trop beau pour notre bébé internet), et, depuis sa naissance le 26 janvier 2002, notre petite Marie communique avec ses grands-parents (enfin, ce sont plutôt eux qui suivent les images, elle, elle s’en fout) grâce à la webcam sur... internet, of course ! La boucle est bouclée !
Internet m’a fait le plus beau des cadeaux et ça vaut bien tous les plans dragues, galères et prises de tête que j’y ai rencontrés. Le prince charmant existe, et je crois qu’il en reste quelques exemplaires disponibles en ligne ;-)
MAJ du 29/04/2003
Le prince charmant est redevenu citrouille, je ne savais pas qu’il y avait une date d’expiration sur ces trucs-là :-(
Depuis, on s’est trouvé un magnifique 4 pièces en bord de Marne (rien n’est trop beau pour notre bébé internet), on a meublé la plus belle chambre des plus beaux meubles (rien n’est trop beau pour notre bébé internet), et, depuis sa naissance le 26 janvier 2002, notre petite Marie communique avec ses grands-parents (enfin, ce sont plutôt eux qui suivent les images, elle, elle s’en fout) grâce à la webcam sur... internet, of course ! La boucle est bouclée !
Internet m’a fait le plus beau des cadeaux et ça vaut bien tous les plans dragues, galères et prises de tête que j’y ai rencontrés. Le prince charmant existe, et je crois qu’il en reste quelques exemplaires disponibles en ligne ;-)
MAJ du 29/04/2003
Le prince charmant est redevenu citrouille, je ne savais pas qu’il y avait une date d’expiration sur ces trucs-là :-(
Mar 13 Jan 2004, 14:16 par
la_tulipe_noire sur Amour internet
La première fois (et la dernière) ....
... que je lui ais dit que je l’aimais.
"Coeur de papier"
Les mots satins, les mots velours
Ceux qui vous touchent
Et ceux qu’on ose à peine toucher
De peur qu’ils en disent trop
Même à demi-mot,
Parfois à contre temps
L’encre sauvage dicte sa loi en noir,
La blancheur éblouit
Sans commentaire,
Mais qui peut ignorer les nuances ?
Aux portes de l’intimité, l’encre vacille
Le papier accueille autant la lumière
Que l’ombre des sentiments
Et ces mots qui se plient dans l’amertume des pensées
Eux seuls savent qu’ils peuvent dire autre chose
Mais le saura-t-elle ?
Une feuille qui se remplit
et mon âme qui se vide
de cet amour qui m’a planté là, pétrifié
moi qui croyait qu’aimer c’était voler
Je lui écris ...
au bout de mes doigts une plume à l’encre noire
ou mon coeur aux larmes rouge sang
qui pleure sur un océan blanc ?
Noir, blanc, rouge
les couleurs de l’amour
un étendard porté avec fierté
avant une bataille perdue d’avance
Elle ne veut pas se battre avec moi
Nous ferions de si beaux ennemis
Et j’écris encore...
Je souille cette surface immaculée
de ma noirceur intérieure
je voudrais que mes mots
au fer rouge marque son derme
sa douce fleur de peau
Mais le sait-elle ?
Un bout de papier plié en quatre,
Quelle ironie,
tant de sentiments ainsi cloitrés !
Une lettre jetée vers un aller sans retour
avec l’envie d’ainsi se débarasser
d’un bout de sa chair laissé aux vautours
d’un bout de sa vie perdue de trop aimer
Ce n’est pas une déclaration,
plutôt un exorcisme
les pensées égarées, les souffrances endurées
ce temps passé à cet amour endiablé
à regret , il fallait que je l’enterre,
d’un coup d’épistolaire ...
Mais le savait-elle ?
La tulipe noire ....noire
"Coeur de papier"
Les mots satins, les mots velours
Ceux qui vous touchent
Et ceux qu’on ose à peine toucher
De peur qu’ils en disent trop
Même à demi-mot,
Parfois à contre temps
L’encre sauvage dicte sa loi en noir,
La blancheur éblouit
Sans commentaire,
Mais qui peut ignorer les nuances ?
Aux portes de l’intimité, l’encre vacille
Le papier accueille autant la lumière
Que l’ombre des sentiments
Et ces mots qui se plient dans l’amertume des pensées
Eux seuls savent qu’ils peuvent dire autre chose
Mais le saura-t-elle ?
Une feuille qui se remplit
et mon âme qui se vide
de cet amour qui m’a planté là, pétrifié
moi qui croyait qu’aimer c’était voler
Je lui écris ...
au bout de mes doigts une plume à l’encre noire
ou mon coeur aux larmes rouge sang
qui pleure sur un océan blanc ?
Noir, blanc, rouge
les couleurs de l’amour
un étendard porté avec fierté
avant une bataille perdue d’avance
Elle ne veut pas se battre avec moi
Nous ferions de si beaux ennemis
Et j’écris encore...
Je souille cette surface immaculée
de ma noirceur intérieure
je voudrais que mes mots
au fer rouge marque son derme
sa douce fleur de peau
Mais le sait-elle ?
Un bout de papier plié en quatre,
Quelle ironie,
tant de sentiments ainsi cloitrés !
Une lettre jetée vers un aller sans retour
avec l’envie d’ainsi se débarasser
d’un bout de sa chair laissé aux vautours
d’un bout de sa vie perdue de trop aimer
Ce n’est pas une déclaration,
plutôt un exorcisme
les pensées égarées, les souffrances endurées
ce temps passé à cet amour endiablé
à regret , il fallait que je l’enterre,
d’un coup d’épistolaire ...
Mais le savait-elle ?
La tulipe noire ....noire
Dim 07 Déc 2003, 10:56 par
la_tulipe_noire sur La première fois
La séduction peut être un art
La séduction peut être un art, parfois, mais l’on peut dire que certains l’ont en eux dès la naissance, et pas seulement pour séduire ces Dames, Messieurs, ces Dames savent user de celle-ci tout autant.
La séduction, qu’est ce donc?
Ca n’est pas seulement une parade amoureuse.
Certains savent en user pour plaire dans toutes circonstances, entre amis, lors de la recherche d’un emploi, face à une personne du sexe opposé, lors d’une interview, auprès de la caissière d’un supermarché, face à une assemblée, etc...
bon nombre de personnages publics pourraient ainsi être cités en exemple, que ce soit homme(femme) politique, acteur(trice), chanteur(se), et tout autant sinon plus d’humains croisant notre quotidien pourraient être de même cités.
Reste à savoir si nous même nous nous considérons séducteurs(trices) invétérés(es), où séducteurs(trices) ponctuels(les).
Savez-vous vraiment (saurez-vous franchement) quel(le) séducteur(trice) vous êtes au fond de vous?
La séduction, qu’est ce donc?
Ca n’est pas seulement une parade amoureuse.
Certains savent en user pour plaire dans toutes circonstances, entre amis, lors de la recherche d’un emploi, face à une personne du sexe opposé, lors d’une interview, auprès de la caissière d’un supermarché, face à une assemblée, etc...
bon nombre de personnages publics pourraient ainsi être cités en exemple, que ce soit homme(femme) politique, acteur(trice), chanteur(se), et tout autant sinon plus d’humains croisant notre quotidien pourraient être de même cités.
Reste à savoir si nous même nous nous considérons séducteurs(trices) invétérés(es), où séducteurs(trices) ponctuels(les).
Savez-vous vraiment (saurez-vous franchement) quel(le) séducteur(trice) vous êtes au fond de vous?
Lun 13 Oct 2003, 18:04 par
Ri1kedesBêtises sur La séduction
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Il y a 143 textes utilisant le mot eux. Ces pages présentent les textes correspondant.
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