Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur femme - Page 9 sur 28
La boulangerie...
Madame Carraba avançait sur le trottoir, suivie de sa petite chienne qu’elle appelait « sa fille » . Elle s’était installée dans ce petit village du Sud-Ouest quelques années auparavant, et ses habitudes vestimentaires, même si l’élégance n’en était pas absente, faisaient un peu « tâche » dans cette paisible bourgade : On l’aurait beaucoup mieux imaginée dans un salon de thé du 16ème arrondissement parisien… Beaucoup, au village l’avaient baptisée « La Rose », mais personne ne savait si c’était à cause de la broche qu‘elle portait au revers de sa veste, ou au contraire à cause de ses remarques toujours acerbes qui évoquaient les épines de cette belle fleur.
Les enfants, plus directs, l’avaient baptisée « la fée Carabosse » tant son sale caractère était devenu légendaire dans le village.
Elle poussa la porte de la boulangerie, faisant tinter la cloche antédiluvienne fixée au-dessus. Malgré l’écriteau « nos amis les animaux restent dehors », la petite chienne la suivit… Fidèle à son habitude, elle ne crut pas vraiment utile de glisser le moindre « bonjour » au mitron, qui s’affairait derrière le comptoir. « Ces gens là », comme elle les appelait parfois, n’étaient pas de sa classe…
« Deux baguettes, et pas trop cuites » grinça t’elle sèchement, en posant sa monnaie déjà préparée sur le comptoir. Les formules de politesse ne l’encombraient pas vraiment, mais les habitants en avaient pris leur parti…
Curieusement, le mitron parut gêné, et la boulangère, dans l’arrière boutique, éclata de rire… Il est vrai que, ce matin là, les baguettes rangées contre le mur avaient l’air d’avoir pris un sérieux coup de chaud, et en trouver deux « pas trop cuites » comme l’exigeait la petite vieille acariâtre aurait été un exploit !
Le mitron, qui était devenu tout rouge, dût bien admettre cette évidence, et ne savait trop que répondre à cette cliente toujours cassante… La boulangère vit cette gêne, et vint à son secours :
« Madame Carraba, la prochaine fournée sera prête dans un petit quart d’heure et sera moins cuite, repassez donc en revenant de l’épicerie, je vous en mettrai deux de côté »
Mais pour bien comprendre l’atmosphère si particulière qui régnait dans la boulangerie par ce beau matin d’août, il fallait remonter un peu en arrière…
Alain, le mitron…. Né au village, il y avait grandi. Ses parents cultivaient la terre, mais lui s’était pris de passion pour les pâtes feuilletées.... Alors, quand à la fin de sa formation en alternance, il avait pu obtenir un stage auprès de la boulangerie de son propre village, il n’avait pas hésité un instant. D’autant que le patron lui avait clairement laissé entendre qu’il l’embaucherait ensuite.
Il vivait heureux dans son village, et y était parfaitement intégré… Bien bâti, il faisait partie de l’équipe de rugby locale, ainsi que de l’équipe de sapeurs pompiers volontaires. Il était aussi la coqueluche des filles du coin, et avait une petite amie depuis quelques mois dans une ferme non loin de là. Comme tout se sait dans ces petits villages, beaucoup d’habitants le « plaisantaient » un peu là dessus, mais cela restait de bon ton, car tous deux étaient appréciés…
Magali, la boulangère… Le geste vif, la quarantaine pétillante, la bonne humeur personnifiée…Toujours un sourire, un clin d’œil, un mot gentil, elle était très aimée de tous. Je crois que même s’il n’y avait pas eu de pain, les villageois seraient quand même venus partager la bonne humeur qu’elle entretenait dans sa boulangerie…
Son mari était parti en Alsace la veille, pour récupérer leurs enfants qui avaient débuté les vacances chez leurs grands-parents. Mais comme les petits commerces de village ne peuvent fermer, il avait été décidé qu’il irait seul, et y resterait quelques jours pour visiter sa famille si lointaine. Magali était parfaitement à l’aise dans sa boulangerie, et Alain, le jeune mitron, avait maintenant le métier bien en main : juste un bon « coup de collier » à donner pendant quelques jours. Mais la fierté d’avoir la confiance de son patron venait largement le récompenser de cet effort.
Ce matin là, il était donc arrivé de très bonne heure, plein d’énergie. En effet, si le pétrissage de la pâte était mécanisé, toutes les autres opérations étaient restées manuelles dans cette petite boulangerie de village. Cela ne l’effrayait pas : il était fort physiquement, et il aimait ce contact sensuel avec la pâte.
Malgré l’heure matinale, il régnait déjà une chaleur torride dans le fournil. La température extérieure, d’abord, était caniculaire en ce début août. Mais il avait fallu allumer bien à l’avance le feu de bois. Et il s’affairait à préparer les pâtons pendant que le four montait en température. Torse nu, comme à son habitude, il ruisselait de sueur ; le boulanger avait aménagé une douche au fond du local, qui lui permettrait d’assurer plus tard le service au magasin, dans une fraîcheur acceptable…
Il était à l’heure sur le plan de marche qu’il s’était fixé, la première fournée allait pouvoir être lancée dans quelques minutes…
Etait-ce la canicule ? ou le souci de voir si tout allait bien ? Magali, elle, s’était levée de bonne heure, et était descendue très discrètement au fournil. Affairé, Alain ne l’avait même pas remarquée… Elle s’était installée dans un vieux fauteuil posé là, et observait dans l’immobilité la plus parfaite. La lumière du feu faisait luire ce torse, ce torse musclé et ruisselant qu’elle admirait en silence…
D’un côté, elle avait beaucoup d’affection pour ce garçon fort sympathique qui n’était finalement guère plus âgé que son fils aîné… et pourtant, la vue de ce corps souple et musclé la troublait de plus en plus, elle ressentait jusque dans son ventre ce désir qui montait inexorablement en elle…
Alain s’était maintenant arrêté un instant, pour se désaltérer avant d’enfourner la première série de pâtons… Aussi, fut-il surpris d’entendre un « je vais vous aider » d’une voix chantante qui lui était familière… Il se retourna, vit le sourire de Magali qui avait déjà empoigné le chariot qui servait à cette manœuvre…
A deux, l’opération fut donc vite faite… Magali s’était rapprochée de lui, et commençait à lui masser les épaules ruisselantes de transpiration. Prévenante, elle s’était placée derrière lui, pour qu’il n’ait pas à croiser son regard immédiatement car elle devinait sa gêne. Elle aimait sentir cette musculature puissante sous ses mains, et l’odeur de cette sueur saine ne la dérangeait pas, contribuait peut-être même à l’excitation du moment… Ses mains avaient très vite glissé dans son dos, puis entouré son torse et caressaient maintenant sa poitrine…
Lui n’osait pas bouger… Non pas qu’il ne ressentit rien, bien au contraire, mais cette situation était inattendue, et même si Magali était une femme douce, splendide et rayonnante, c’était quand même « la patronne »…
Elle, toujours derrière lui, avait laissé glisser au sol la robe de chambre qu’elle portait comme seul vêtement, et avait maintenant collé sa peau contre la sienne, comme pour partager sa transpiration qui avait redoublé. Elle appréciait cette sensation des peaux qui s’unissent, qui glissent ainsi l’une sur l’autre. Elle prenait du plaisir à écraser sa belle poitrine contre son dos, pendant qu’elle caressait de ses mains tout le torse et le bas ventre d’Alain. Lui n’en pouvait plus : il avait de lui-même déboutonné son pantalon, devenu bien trop serré, pour ouvrir largement la route aux mains expertes qui le parcouraient… Même les douces caresses qu’ils se prodiguaient avec sa petite amie étaient loin de la fougue qu’il découvrait maintenant…
Le pantalon ayant rejoint au sol la robe de chambre, Magali entreprit, sans jamais cesser les caresses, de l’orienter vers la réserve ou s’empilent les sacs de farine. Délicatement, sans la moindre brusquerie, elle le fit basculer vers l’avant, la face contre des sacs qui étaient au sol. Elle comprit son émoi et voulut le rassurer. « Laisse toi faire, tu es fatigué » dit-elle ; il ne protesta pas…Abandonné sur son sac de farine, il avait légèrement écarté les jambes… Magali lui massait délicieusement les cuisses et fesses, et y prenait manifestement beaucoup de plaisir… Petit à petit, ses pouces se rapprochaient du sillon fessier, commençaient très doucement à l’entrouvrir… et lorsque les deux mains se rejoignirent, bien au centre, il eut un gémissement… Il n’avait visiblement rien connu de si délicieux.
Elle avait ensuite entrepris de le masser avec sa poitrine, faisant glisser ses seins ronds sur ses fesses et son dos inondé de sueur… Elle l’avait enlacé de ses bras, de ses jambes, prenant plaisir à onduler contre lui, avec lui, toujours collés par leur sueur…
Dans ce simulacre de lutte, ils avaient maintenant glissé au sol. Alain était sur le dos, son ventre et ses cuisses blanchis de la farine que la sueur avait collée… et cette magnifique colonne de chair, tournée vers le ciel, donna un frisson à Magali…
Mais si elle était bien décidée à offrir et prendre du plaisir avec lui, elle comprenait aussi la gêne qu’il pouvait ressentir. A la fois parce qu’Alain avait une petite amie, mais aussi parce que, étant « la patronne », elle pensait qu’aller trop loin aurait été abuser de cette position… Elle était joyeuse, joueuse, sensuelle, un peu délurée sans doute mais en rien perverse, et ne voulait donc pas mettre Alain dans une situation trop embarrassante pour lui, qu’il n’aurait peut être pas su gérer. Elle se résolut donc à ne pas aller jusqu’à une pénétration, qui aurait peut-être été « le pas de trop », qu’elle aurait pourtant pu faire sans peine tant il semblait s’abandonner… Bien plus expérimentée, elle considérait que c’était à elle de conduire les opérations, ce qu’Alain aurait été bien en peine de lui contester. Elle savait donc bien où aller, où ne pas aller…
Alors elle redoubla ses caresses, laissa glisser sa chevelure le long de ce torse d’athlète, qui frissonna… sans lâcher de ses mains la base de son membre, ses lèvres, sa langue avaient maintenant entrepris d’en caresser l’autre extrémité… elle dosait méticuleusement tous ses gestes, tous ses baisers pour prolonger ce moment si intense. En ressentant les spasmes puissants de ses abdominaux, elle perçut que, manifestement, Alain était maintenant à bout… Elle entoura alors son sexe dressé de ses seins d’albâtre, l’enserrant ainsi dans un étui chaud et douillet, puis rythma ses gestes pour bien accompagner son plaisir… Jusqu’à une longue explosion qui inonda leurs corps. Ils durent rester ainsi unis quelques longues minutes, sans dire un mot, sans bouger. Leurs corps maintenant apaisés étaient maculés de sueur, de farine et de sa semence abondante… Ils se dirigèrent jusqu’à la douche, où il se laissa délicieusement savonner, masser, rincer, essuyer. Il savourait les gestes experts de sa patronne…
Elle souriait toujours ; lui semblait un encore un peu gêné mais s’était enhardi à la regarder dans les yeux et à lui rendre un sourire. Il aurait même volontiers prolongé cette douche partagée, bienfaitrice et rafraîchissante, quand les sept coups du clocher de l’église le ramenèrent brutalement à la réalité : la fournée ! Nu, il se précipita vers le four, l’air catastrophé… Elle le suivit, de son pas toujours rapide et gracieux, plus belle encore dans sa nudité…
Ils retirèrent très vite le chariot d’enfournage… Les pains, sans être brûlés, avaient tout de même pris un sérieux coup de chaud… Il contemplait ce qu’il considérait être une catastrophe ; elle l’avait maintenant entouré de ses bras presque maternellement : « Ne t’inquiète pas, Alain…C’est le métier qui rentre » lui dit-elle avec douceur, sans jamais lâcher un instant sa bonne humeur…Elle déposa même un baiser dans son cou, comme pour le consoler
Juste le temps de laisser un peu refroidir cette première fournée, préparer la suivante et transporter les pains jusqu’à la boutique, et il serait temps d’ouvrir. Et il savait bien que certains clients, comme madame Carraba, arrivent dès l’ouverture et n’aiment pas attendre… Magali l’aida dans cette tache, afin de le mettre plus à l’aise…
Alors, maintenant, vous comprendrez mieux l’émoi d’Alain et l’éclat de rire de Magali quand madame Carraba désirait, avec son air pincé, ses baguettes « pas trop cuites »…
Et vous comprendrez aussi pourquoi, quand je rentre dans une boulangerie où la patronne est avenante, je jette toujours un coup d’œil à la couleur du pain !
Les enfants, plus directs, l’avaient baptisée « la fée Carabosse » tant son sale caractère était devenu légendaire dans le village.
Elle poussa la porte de la boulangerie, faisant tinter la cloche antédiluvienne fixée au-dessus. Malgré l’écriteau « nos amis les animaux restent dehors », la petite chienne la suivit… Fidèle à son habitude, elle ne crut pas vraiment utile de glisser le moindre « bonjour » au mitron, qui s’affairait derrière le comptoir. « Ces gens là », comme elle les appelait parfois, n’étaient pas de sa classe…
« Deux baguettes, et pas trop cuites » grinça t’elle sèchement, en posant sa monnaie déjà préparée sur le comptoir. Les formules de politesse ne l’encombraient pas vraiment, mais les habitants en avaient pris leur parti…
Curieusement, le mitron parut gêné, et la boulangère, dans l’arrière boutique, éclata de rire… Il est vrai que, ce matin là, les baguettes rangées contre le mur avaient l’air d’avoir pris un sérieux coup de chaud, et en trouver deux « pas trop cuites » comme l’exigeait la petite vieille acariâtre aurait été un exploit !
Le mitron, qui était devenu tout rouge, dût bien admettre cette évidence, et ne savait trop que répondre à cette cliente toujours cassante… La boulangère vit cette gêne, et vint à son secours :
« Madame Carraba, la prochaine fournée sera prête dans un petit quart d’heure et sera moins cuite, repassez donc en revenant de l’épicerie, je vous en mettrai deux de côté »
Mais pour bien comprendre l’atmosphère si particulière qui régnait dans la boulangerie par ce beau matin d’août, il fallait remonter un peu en arrière…
Alain, le mitron…. Né au village, il y avait grandi. Ses parents cultivaient la terre, mais lui s’était pris de passion pour les pâtes feuilletées.... Alors, quand à la fin de sa formation en alternance, il avait pu obtenir un stage auprès de la boulangerie de son propre village, il n’avait pas hésité un instant. D’autant que le patron lui avait clairement laissé entendre qu’il l’embaucherait ensuite.
Il vivait heureux dans son village, et y était parfaitement intégré… Bien bâti, il faisait partie de l’équipe de rugby locale, ainsi que de l’équipe de sapeurs pompiers volontaires. Il était aussi la coqueluche des filles du coin, et avait une petite amie depuis quelques mois dans une ferme non loin de là. Comme tout se sait dans ces petits villages, beaucoup d’habitants le « plaisantaient » un peu là dessus, mais cela restait de bon ton, car tous deux étaient appréciés…
Magali, la boulangère… Le geste vif, la quarantaine pétillante, la bonne humeur personnifiée…Toujours un sourire, un clin d’œil, un mot gentil, elle était très aimée de tous. Je crois que même s’il n’y avait pas eu de pain, les villageois seraient quand même venus partager la bonne humeur qu’elle entretenait dans sa boulangerie…
Son mari était parti en Alsace la veille, pour récupérer leurs enfants qui avaient débuté les vacances chez leurs grands-parents. Mais comme les petits commerces de village ne peuvent fermer, il avait été décidé qu’il irait seul, et y resterait quelques jours pour visiter sa famille si lointaine. Magali était parfaitement à l’aise dans sa boulangerie, et Alain, le jeune mitron, avait maintenant le métier bien en main : juste un bon « coup de collier » à donner pendant quelques jours. Mais la fierté d’avoir la confiance de son patron venait largement le récompenser de cet effort.
Ce matin là, il était donc arrivé de très bonne heure, plein d’énergie. En effet, si le pétrissage de la pâte était mécanisé, toutes les autres opérations étaient restées manuelles dans cette petite boulangerie de village. Cela ne l’effrayait pas : il était fort physiquement, et il aimait ce contact sensuel avec la pâte.
Malgré l’heure matinale, il régnait déjà une chaleur torride dans le fournil. La température extérieure, d’abord, était caniculaire en ce début août. Mais il avait fallu allumer bien à l’avance le feu de bois. Et il s’affairait à préparer les pâtons pendant que le four montait en température. Torse nu, comme à son habitude, il ruisselait de sueur ; le boulanger avait aménagé une douche au fond du local, qui lui permettrait d’assurer plus tard le service au magasin, dans une fraîcheur acceptable…
Il était à l’heure sur le plan de marche qu’il s’était fixé, la première fournée allait pouvoir être lancée dans quelques minutes…
Etait-ce la canicule ? ou le souci de voir si tout allait bien ? Magali, elle, s’était levée de bonne heure, et était descendue très discrètement au fournil. Affairé, Alain ne l’avait même pas remarquée… Elle s’était installée dans un vieux fauteuil posé là, et observait dans l’immobilité la plus parfaite. La lumière du feu faisait luire ce torse, ce torse musclé et ruisselant qu’elle admirait en silence…
D’un côté, elle avait beaucoup d’affection pour ce garçon fort sympathique qui n’était finalement guère plus âgé que son fils aîné… et pourtant, la vue de ce corps souple et musclé la troublait de plus en plus, elle ressentait jusque dans son ventre ce désir qui montait inexorablement en elle…
Alain s’était maintenant arrêté un instant, pour se désaltérer avant d’enfourner la première série de pâtons… Aussi, fut-il surpris d’entendre un « je vais vous aider » d’une voix chantante qui lui était familière… Il se retourna, vit le sourire de Magali qui avait déjà empoigné le chariot qui servait à cette manœuvre…
A deux, l’opération fut donc vite faite… Magali s’était rapprochée de lui, et commençait à lui masser les épaules ruisselantes de transpiration. Prévenante, elle s’était placée derrière lui, pour qu’il n’ait pas à croiser son regard immédiatement car elle devinait sa gêne. Elle aimait sentir cette musculature puissante sous ses mains, et l’odeur de cette sueur saine ne la dérangeait pas, contribuait peut-être même à l’excitation du moment… Ses mains avaient très vite glissé dans son dos, puis entouré son torse et caressaient maintenant sa poitrine…
Lui n’osait pas bouger… Non pas qu’il ne ressentit rien, bien au contraire, mais cette situation était inattendue, et même si Magali était une femme douce, splendide et rayonnante, c’était quand même « la patronne »…
Elle, toujours derrière lui, avait laissé glisser au sol la robe de chambre qu’elle portait comme seul vêtement, et avait maintenant collé sa peau contre la sienne, comme pour partager sa transpiration qui avait redoublé. Elle appréciait cette sensation des peaux qui s’unissent, qui glissent ainsi l’une sur l’autre. Elle prenait du plaisir à écraser sa belle poitrine contre son dos, pendant qu’elle caressait de ses mains tout le torse et le bas ventre d’Alain. Lui n’en pouvait plus : il avait de lui-même déboutonné son pantalon, devenu bien trop serré, pour ouvrir largement la route aux mains expertes qui le parcouraient… Même les douces caresses qu’ils se prodiguaient avec sa petite amie étaient loin de la fougue qu’il découvrait maintenant…
Le pantalon ayant rejoint au sol la robe de chambre, Magali entreprit, sans jamais cesser les caresses, de l’orienter vers la réserve ou s’empilent les sacs de farine. Délicatement, sans la moindre brusquerie, elle le fit basculer vers l’avant, la face contre des sacs qui étaient au sol. Elle comprit son émoi et voulut le rassurer. « Laisse toi faire, tu es fatigué » dit-elle ; il ne protesta pas…Abandonné sur son sac de farine, il avait légèrement écarté les jambes… Magali lui massait délicieusement les cuisses et fesses, et y prenait manifestement beaucoup de plaisir… Petit à petit, ses pouces se rapprochaient du sillon fessier, commençaient très doucement à l’entrouvrir… et lorsque les deux mains se rejoignirent, bien au centre, il eut un gémissement… Il n’avait visiblement rien connu de si délicieux.
Elle avait ensuite entrepris de le masser avec sa poitrine, faisant glisser ses seins ronds sur ses fesses et son dos inondé de sueur… Elle l’avait enlacé de ses bras, de ses jambes, prenant plaisir à onduler contre lui, avec lui, toujours collés par leur sueur…
Dans ce simulacre de lutte, ils avaient maintenant glissé au sol. Alain était sur le dos, son ventre et ses cuisses blanchis de la farine que la sueur avait collée… et cette magnifique colonne de chair, tournée vers le ciel, donna un frisson à Magali…
Mais si elle était bien décidée à offrir et prendre du plaisir avec lui, elle comprenait aussi la gêne qu’il pouvait ressentir. A la fois parce qu’Alain avait une petite amie, mais aussi parce que, étant « la patronne », elle pensait qu’aller trop loin aurait été abuser de cette position… Elle était joyeuse, joueuse, sensuelle, un peu délurée sans doute mais en rien perverse, et ne voulait donc pas mettre Alain dans une situation trop embarrassante pour lui, qu’il n’aurait peut être pas su gérer. Elle se résolut donc à ne pas aller jusqu’à une pénétration, qui aurait peut-être été « le pas de trop », qu’elle aurait pourtant pu faire sans peine tant il semblait s’abandonner… Bien plus expérimentée, elle considérait que c’était à elle de conduire les opérations, ce qu’Alain aurait été bien en peine de lui contester. Elle savait donc bien où aller, où ne pas aller…
Alors elle redoubla ses caresses, laissa glisser sa chevelure le long de ce torse d’athlète, qui frissonna… sans lâcher de ses mains la base de son membre, ses lèvres, sa langue avaient maintenant entrepris d’en caresser l’autre extrémité… elle dosait méticuleusement tous ses gestes, tous ses baisers pour prolonger ce moment si intense. En ressentant les spasmes puissants de ses abdominaux, elle perçut que, manifestement, Alain était maintenant à bout… Elle entoura alors son sexe dressé de ses seins d’albâtre, l’enserrant ainsi dans un étui chaud et douillet, puis rythma ses gestes pour bien accompagner son plaisir… Jusqu’à une longue explosion qui inonda leurs corps. Ils durent rester ainsi unis quelques longues minutes, sans dire un mot, sans bouger. Leurs corps maintenant apaisés étaient maculés de sueur, de farine et de sa semence abondante… Ils se dirigèrent jusqu’à la douche, où il se laissa délicieusement savonner, masser, rincer, essuyer. Il savourait les gestes experts de sa patronne…
Elle souriait toujours ; lui semblait un encore un peu gêné mais s’était enhardi à la regarder dans les yeux et à lui rendre un sourire. Il aurait même volontiers prolongé cette douche partagée, bienfaitrice et rafraîchissante, quand les sept coups du clocher de l’église le ramenèrent brutalement à la réalité : la fournée ! Nu, il se précipita vers le four, l’air catastrophé… Elle le suivit, de son pas toujours rapide et gracieux, plus belle encore dans sa nudité…
Ils retirèrent très vite le chariot d’enfournage… Les pains, sans être brûlés, avaient tout de même pris un sérieux coup de chaud… Il contemplait ce qu’il considérait être une catastrophe ; elle l’avait maintenant entouré de ses bras presque maternellement : « Ne t’inquiète pas, Alain…C’est le métier qui rentre » lui dit-elle avec douceur, sans jamais lâcher un instant sa bonne humeur…Elle déposa même un baiser dans son cou, comme pour le consoler
Juste le temps de laisser un peu refroidir cette première fournée, préparer la suivante et transporter les pains jusqu’à la boutique, et il serait temps d’ouvrir. Et il savait bien que certains clients, comme madame Carraba, arrivent dès l’ouverture et n’aiment pas attendre… Magali l’aida dans cette tache, afin de le mettre plus à l’aise…
Alors, maintenant, vous comprendrez mieux l’émoi d’Alain et l’éclat de rire de Magali quand madame Carraba désirait, avec son air pincé, ses baguettes « pas trop cuites »…
Et vous comprendrez aussi pourquoi, quand je rentre dans une boulangerie où la patronne est avenante, je jette toujours un coup d’œil à la couleur du pain !
Dim 03 Jan 2010, 23:18 par
piertiteuf sur L'amour en vrac
Glace, chocolat et autres compensations...
Je suis femme
Dans mon corps et dans mon âme.
Je suis feu et flamme.
Je peux te décrire toute une gamme
De ce que je te ferais pour que tu te pâmes.
Je peux t’écrire toute une trame
Des coins sombres de Paname
Je suis à la fois bohème et glam’
Je suis à la fois une sauvage et une dame.
J’aimerais tellement te dire mes pensées quand je te regarde... Miam !
Je pourrais. Mais j’ai trop peur que tu me blames.
Alors, je me tais et ouvre une nouvelle plaquette de chocolat aux noix de macadam...
Dans mon corps et dans mon âme.
Je suis feu et flamme.
Je peux te décrire toute une gamme
De ce que je te ferais pour que tu te pâmes.
Je peux t’écrire toute une trame
Des coins sombres de Paname
Je suis à la fois bohème et glam’
Je suis à la fois une sauvage et une dame.
J’aimerais tellement te dire mes pensées quand je te regarde... Miam !
Je pourrais. Mais j’ai trop peur que tu me blames.
Alors, je me tais et ouvre une nouvelle plaquette de chocolat aux noix de macadam...
Mar 17 Nov 2009, 20:10 par
Asma sur L'amour en vrac
Luna
Je croisai un jour dans la rue une femme à la beauté incomparable
Son parfum emplissait mes narines sensibles
Une odeur incomparable
Une silhouette des plus subtiles
Chaque nuit je hurlais devant
Pour espérer la retrouver
Cause inespérée
Je sais que je ne pourrais réparer ce tourment
Mais toutes les nuits
Mon cœur se r’ouvre quand je retrouve son flamboiement
Pour se refermer quand je la quitte
Souveraine de la délicatesse
Je la retrouvais pour lui parler enfin
Sa voie était comparable à celle d’une déesse
chaque son qui sortait de sa bouche était un poème sans fin
Chaque nuit je hurle devant
Pour espérer la retrouver
Cause inespérée
Je sais que je ne pourrais réparer ce tourment
Mais toutes les nuits
Mon cœur se r’ouvre quand je retrouve son flamboiement
pour se refermer quand je la quitte
Cette nuit fût presque trop courte à mes yeux
Je me suis juré de la rencontrer
De lui demander de vivre ensemble heureux
Mais je ne savais qu’elle ne pouvait aimer
Chaque nuit je hurle devant
Pour espérer la retrouver
Cause inespérée
Je sais que je ne pourrais réparer ce tourment
Mais toutes les nuits
Mon cœur se r’ouvre quand je retrouve son flamboiement
Pour se refermer quand je la quitte
Je croisai un jour dans la rue une femme s’appelant Luna
Elle me déclara une nuit qu’elle ne pouvait aimer
Qu’elle était déjà allez trop loin avec moi
Et qu’elle craignait de se transformer
Mais avant de m’embrasser une dernière fois
Elle me jura qu’elle continura toujours de m’aimer
Chaque nuit je hurlais devant
Pour espérer la retrouver
Cause inespérée
Je sais que je ne pourrais réparer ce tourment
Mais toutes les nuits
Mon cœur se r’ouvre quand je retrouve son flamboiement
Pour se refermer quand je la quitte
Son parfum emplissait mes narines sensibles
Une odeur incomparable
Une silhouette des plus subtiles
Chaque nuit je hurlais devant
Pour espérer la retrouver
Cause inespérée
Je sais que je ne pourrais réparer ce tourment
Mais toutes les nuits
Mon cœur se r’ouvre quand je retrouve son flamboiement
Pour se refermer quand je la quitte
Souveraine de la délicatesse
Je la retrouvais pour lui parler enfin
Sa voie était comparable à celle d’une déesse
chaque son qui sortait de sa bouche était un poème sans fin
Chaque nuit je hurle devant
Pour espérer la retrouver
Cause inespérée
Je sais que je ne pourrais réparer ce tourment
Mais toutes les nuits
Mon cœur se r’ouvre quand je retrouve son flamboiement
pour se refermer quand je la quitte
Cette nuit fût presque trop courte à mes yeux
Je me suis juré de la rencontrer
De lui demander de vivre ensemble heureux
Mais je ne savais qu’elle ne pouvait aimer
Chaque nuit je hurle devant
Pour espérer la retrouver
Cause inespérée
Je sais que je ne pourrais réparer ce tourment
Mais toutes les nuits
Mon cœur se r’ouvre quand je retrouve son flamboiement
Pour se refermer quand je la quitte
Je croisai un jour dans la rue une femme s’appelant Luna
Elle me déclara une nuit qu’elle ne pouvait aimer
Qu’elle était déjà allez trop loin avec moi
Et qu’elle craignait de se transformer
Mais avant de m’embrasser une dernière fois
Elle me jura qu’elle continura toujours de m’aimer
Chaque nuit je hurlais devant
Pour espérer la retrouver
Cause inespérée
Je sais que je ne pourrais réparer ce tourment
Mais toutes les nuits
Mon cœur se r’ouvre quand je retrouve son flamboiement
Pour se refermer quand je la quitte
Dim 15 Nov 2009, 17:50 par
Ange-Gabrielle-Corrompu sur Parler d'amour
C’était le printemps
Je t’ai aperçu un beau jour de printemps
Déjà mon cœur te devins dépendant
C’était sans doute le jour le plus important
Quand le temps c’est arrêté pendant un instant
Ton visage parfait te donnait l’allure d’un enfant
Le regardait n’était plus une envie mais une obsession
Après, ma vie s’est transformée en un feuilleton
Toujours la même image, toujours la même passion
Quand tu parle, moi je crie pour que tu m’entend
Quand tu marche, moi je cour interminablement
Rien que pour sentir ton odeur de femme charmant
Je serais ton esclave enchaîné dans ton rêve insolant
Avec ton regarde aussi vaste que l’océan
Ainsi que ton sourire broder comme un feston
Tu ma fais renaître de ce corps de charbon
Et avec tes flammes tu la brûlé tel un volcan
Le vent d’été souffle et me prive de la belle saison
Qu jadis te revoir était ma seule raison
Aujourd’hui ta présence me manque terriblement
Et le charme de ton visage rayonnant
Sache que mon cœur t’appartient éternellement
Toi qui l’as libéré de tout ces sentiments
Déjà mon cœur te devins dépendant
C’était sans doute le jour le plus important
Quand le temps c’est arrêté pendant un instant
Ton visage parfait te donnait l’allure d’un enfant
Le regardait n’était plus une envie mais une obsession
Après, ma vie s’est transformée en un feuilleton
Toujours la même image, toujours la même passion
Quand tu parle, moi je crie pour que tu m’entend
Quand tu marche, moi je cour interminablement
Rien que pour sentir ton odeur de femme charmant
Je serais ton esclave enchaîné dans ton rêve insolant
Avec ton regarde aussi vaste que l’océan
Ainsi que ton sourire broder comme un feston
Tu ma fais renaître de ce corps de charbon
Et avec tes flammes tu la brûlé tel un volcan
Le vent d’été souffle et me prive de la belle saison
Qu jadis te revoir était ma seule raison
Aujourd’hui ta présence me manque terriblement
Et le charme de ton visage rayonnant
Sache que mon cœur t’appartient éternellement
Toi qui l’as libéré de tout ces sentiments
Jeu 12 Nov 2009, 09:45 par
Radski sur Parler d'amour
Je ne m'aimerai plus
Je suis un connard.
Je suis le premier à en pâtir mais, en effet, je suis un connard.
Comme tous les connards, je ne le suis que pour certains, dans mon cas, je suis un connard pour les filles.
Pour les filles qui m’appécient et surtout pour celles qui m’ont aimé. Je ne suis pas du genre à être aimé du premier coup d’oeil, au contraire, mes relations et mes attachements ont été gagnés après de nombreux efforts.
C’est toujours moi qui m’accroche, bien qu’il m’arrive d’en laisser tomber.
Mais pourquoi suis-je un connard?
Tout simplement, parce que une fois que je me sens aimé par une femme, je me sens tout de suite beaucoup moins attaché à elle, je ressens le besoin d’aller voir ailleurs, je retombe amoureux de quelqu’un d’autre.
Ce genre de situation m’est arrivé bon nombre de fois et à chaque fois, je suis celui qui en souffre le plus : jamais je n’ai ressenti d’amour fusionnel et à chaque nouveau coup de foudre, me revient une question avec toujours plus d’importance. Ne refais tu pas la même erreur ?
Cela fait bien longtemps que je dis tout haut que je ne crois plus en l’amour et chaque début de relation me fait ravaler mes paroles. J’ai toujours l’impression qu’elles sont formidables, que cette fois-ci était la bonne, pour finir après un mois d’amour fusionnel je rencontre quelqu’un pour qui j’ai l’impression de ressentir quelque chose.
Bien qu’à chaque fois j’essaie de faire au maximum la distinction entre désir sexuel et amour, et je dois dire que souvent je me cache à moi même que ce n’est que de simples désirs sexuels, je me retrouve souvent amoureux d’une personne alors que je suis en couple avec une autre.
Mon principal problème étant que, essayant de me stabiliser sur ma relation, je tente de faire abstraction de la deuxieme personne, pour ne pas faire souffrir la première. Je le fais en pensant que cette attirance n’est que temporaire.
Et, à chaque fois, ce n’est temporaire seulement jusqu’au moment où je suis en couple avec la deuxieme personne délaissant l’autre qui m’avait apporté tellement de bonheur et lui donnant tant de malheur.
Je suis le premier à en pâtir mais, en effet, je suis un connard.
Comme tous les connards, je ne le suis que pour certains, dans mon cas, je suis un connard pour les filles.
Pour les filles qui m’appécient et surtout pour celles qui m’ont aimé. Je ne suis pas du genre à être aimé du premier coup d’oeil, au contraire, mes relations et mes attachements ont été gagnés après de nombreux efforts.
C’est toujours moi qui m’accroche, bien qu’il m’arrive d’en laisser tomber.
Mais pourquoi suis-je un connard?
Tout simplement, parce que une fois que je me sens aimé par une femme, je me sens tout de suite beaucoup moins attaché à elle, je ressens le besoin d’aller voir ailleurs, je retombe amoureux de quelqu’un d’autre.
Ce genre de situation m’est arrivé bon nombre de fois et à chaque fois, je suis celui qui en souffre le plus : jamais je n’ai ressenti d’amour fusionnel et à chaque nouveau coup de foudre, me revient une question avec toujours plus d’importance. Ne refais tu pas la même erreur ?
Cela fait bien longtemps que je dis tout haut que je ne crois plus en l’amour et chaque début de relation me fait ravaler mes paroles. J’ai toujours l’impression qu’elles sont formidables, que cette fois-ci était la bonne, pour finir après un mois d’amour fusionnel je rencontre quelqu’un pour qui j’ai l’impression de ressentir quelque chose.
Bien qu’à chaque fois j’essaie de faire au maximum la distinction entre désir sexuel et amour, et je dois dire que souvent je me cache à moi même que ce n’est que de simples désirs sexuels, je me retrouve souvent amoureux d’une personne alors que je suis en couple avec une autre.
Mon principal problème étant que, essayant de me stabiliser sur ma relation, je tente de faire abstraction de la deuxieme personne, pour ne pas faire souffrir la première. Je le fais en pensant que cette attirance n’est que temporaire.
Et, à chaque fois, ce n’est temporaire seulement jusqu’au moment où je suis en couple avec la deuxieme personne délaissant l’autre qui m’avait apporté tellement de bonheur et lui donnant tant de malheur.
Sam 24 Oct 2009, 21:10 par
Pierre sur L'amour en vrac
L'air du temps...
Qu’y a-t-il de meilleur, lorsque l’air commence à fraîchir que les bras d’un homme pour s’y blottir ? Quoi de plus doux que la voix suave et grave d’un amant lorsque la vie vous force au combat. Le repos de la guerrière. Entendre dans cette voix proche la tendresse sans fard. Savoir qu’avec lui, il n’y a pas besoin de se battre, que l’on peut se départir de son armure. Que l’on peut reprendre souffle et vie. Se présenter à lui sans arme, dans sa fragilité de femme. Respirer son parfum qui rassure. Ses petits mots à lui dont il vous enveloppe comme d’une lé de mohair. Sa force douce et protectrice. Savourer sa présence au détour d’un chemin, à l’angle d’une rue, dans la vibration des ondes, au coeur de la nuit. Présent et libre. Comme moi. "Je suis là", me dit-il. Le savoir et s’en souvenir. L’appeler en sâchant que le plaisir sera partagé... Et plonger dans l’infini de ses regards, répondre à leur invitation, à leur jeu amoureux, gourmand aussi... Et oublier ce qui fait mal. Une trêve.
Mer 23 Sep 2009, 18:35 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Amour, richesse et succès
Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas. Elle leur dit :
– Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim, s’il vous plaît entrez et je vous donnerai quelque chose à manger.
– Est-ce que l’homme de la maison est là ? ont-ils demandé.
– Non, il est sorti, leur répondit-elle.
– Alors nous ne pouvons pas entrer, ont-ils répondu.
En soirée lorsque son mari arrive à la maison, elle lui dit ce qui s’était passé.
– Va leur dire que je suis à la maison et invite-les à entrer ! dit-il à sa femme.
– La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
– Nous n’entrons jamais ensemble dans une maison, ont-ils répondu.
– Et pourquoi ? a-t-elle voulu savoir.
Un des vieillards lui expliqua :
– Son nom est Richesse, dit-il en indiquant un de ses amis et en indiquant l’autre. Lui c’est Succès et moi je suis Amour. Il a alors ajouté : Retourne à la maison et discute avec ton mari pour savoir lequel d’entre nous vous voulez dans votre maison.
La femme retourne à la maison et dit à son mari ce qui avait été dit. Son mari était ravi.
– Comme c’est agréable ! dit-il. Puisque c’est le cas, nous allons inviter Richesse.
Sa femme n’était pas d’accord.
– Mon cher, pourquoi n’inviterions-nous pas Succès ?
Leur belle-fille qui était dans une autre pièce, entendit leur conversation, elle sauta sur l’occasion pour faire sa propre suggestion
– Ne serait-il pas mieux d’inviter Amour ? La maison sera alors remplie d’amour !
– Tenons compte du conseil de notre belle-fille, dit le mari à femme. Sors et invite Amour à être notre invité.
La femme sort et demande aux trois vieillards :
– Lequel d’entre vous est Amour ? Elle lui dit : S’il vous plaît entre et soit notre invité.
Amour se lève et commença à marcher vers la maison. Les deux autres se lèvent aussi et le suivent. Étonnée, la dame demande à Richesse et Succès :
– J’ai seulement invité Amour. Pourquoi venez-vous aussi ?
Les vieillards lui répondirent ensemble :
– Si vous aviez invité Richesse ou Succès les deux autres d’entre nous serions restés dehors, mais puisque vous avez invité Amour, partout où il va, nous allons avec lui, puisque partout où il y a de l’Amour, il y a aussi de la Richesse et du Succès !
– Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim, s’il vous plaît entrez et je vous donnerai quelque chose à manger.
– Est-ce que l’homme de la maison est là ? ont-ils demandé.
– Non, il est sorti, leur répondit-elle.
– Alors nous ne pouvons pas entrer, ont-ils répondu.
En soirée lorsque son mari arrive à la maison, elle lui dit ce qui s’était passé.
– Va leur dire que je suis à la maison et invite-les à entrer ! dit-il à sa femme.
– La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
– Nous n’entrons jamais ensemble dans une maison, ont-ils répondu.
– Et pourquoi ? a-t-elle voulu savoir.
Un des vieillards lui expliqua :
– Son nom est Richesse, dit-il en indiquant un de ses amis et en indiquant l’autre. Lui c’est Succès et moi je suis Amour. Il a alors ajouté : Retourne à la maison et discute avec ton mari pour savoir lequel d’entre nous vous voulez dans votre maison.
La femme retourne à la maison et dit à son mari ce qui avait été dit. Son mari était ravi.
– Comme c’est agréable ! dit-il. Puisque c’est le cas, nous allons inviter Richesse.
Sa femme n’était pas d’accord.
– Mon cher, pourquoi n’inviterions-nous pas Succès ?
Leur belle-fille qui était dans une autre pièce, entendit leur conversation, elle sauta sur l’occasion pour faire sa propre suggestion
– Ne serait-il pas mieux d’inviter Amour ? La maison sera alors remplie d’amour !
– Tenons compte du conseil de notre belle-fille, dit le mari à femme. Sors et invite Amour à être notre invité.
La femme sort et demande aux trois vieillards :
– Lequel d’entre vous est Amour ? Elle lui dit : S’il vous plaît entre et soit notre invité.
Amour se lève et commença à marcher vers la maison. Les deux autres se lèvent aussi et le suivent. Étonnée, la dame demande à Richesse et Succès :
– J’ai seulement invité Amour. Pourquoi venez-vous aussi ?
Les vieillards lui répondirent ensemble :
– Si vous aviez invité Richesse ou Succès les deux autres d’entre nous serions restés dehors, mais puisque vous avez invité Amour, partout où il va, nous allons avec lui, puisque partout où il y a de l’Amour, il y a aussi de la Richesse et du Succès !
Pastiche d'un extrait de la comédie humaine de balzac ii
Esclave odine était peut-être la seule soumise capable d’accepter la domination totale de son maître. Tous les cercles l’enviant à Monsieur Marco-Sévérino Von Bambusbär. Esclave odine, ainsi nommée à cause de son dévouement total, appartenait à Maître Bambusbär, depuis vingt-quatre ans. Bien qu’elle soit née avec une bite, elle passait pour une des plus belles soumises de l’Europe. Cette transformation, créée depuis vingt-quatre ans lui avait permis de se faire opérer récemment par un spécialiste en vaginoplastie. Ce résultat de longues et douloureuses séances d’esclave odine parut invraisemblable. Chaque soumise voyait à cet homme devenu femme, était envieuse d’elle sans imaginer au dur sevrage par lequel elle avait été obtenue.
A l’âge de dix-huit ans, ce futur travesti n’avait trouvé aucun Maître, tant son attitude semblait sauvage ; et certes cette image était fausse : son visage efféminé eut été fort admiré sur le corps d’une femme.
Forcée de quitter le Panama où elle commençait à se travestir, elle vint à Lausanne, où elle chercha du service, animée de cette extrême soumission qui se refuse à rien. Maître Bambüsbar pensait alors à transformé un homme, et voulait déjà prendre son premier esclave. Il recruta cette jeune réfugiée. Refusée de Maîtresse en Maître. Juge de sa beauté naturelle en sa qualité de Maître, il flaira le parti qu’on pouvait tirer d’un jeune travesti taillé en Vénus, planté sur ses bottes en cuir comme une bourgeoise jetée à la rue, fine des hanches, plate du dos, ayant des mains soignées et une fidélité sans limite comme l’était sa soumission naturelle. Ni les marques de coups qui ornaient ce visage adolescent, ni le teint brunâtre, ni les mollets de footballeur, ni l’horrible robe d’esclave odine n’épouvantèrent le Maître qui se trouvait dans l’âge où l’expérimentation démange.
Il rasa alors, épila, maquilla la soumise , lui donna un collier et une perruque, et la dressa sans trop la déformer. En se voyant ainsi traitée, celle qu’il nommera esclave odine signa son contrat de soumission totale, et se donna âmes et corps au Maître, qui l’éduquera sévèrement. Esclave odine subissait tant : elle faisait la chienne, elle faisait des meubles, elle était utilisée comme toilettes, elle se faisait sodomisé au Parc du Denantou afin de gagner de l’argent de poche.
C’était le seul métier autorisé à esclave odine par son Maître.
Jeaneck, avril 2008
A l’âge de dix-huit ans, ce futur travesti n’avait trouvé aucun Maître, tant son attitude semblait sauvage ; et certes cette image était fausse : son visage efféminé eut été fort admiré sur le corps d’une femme.
Forcée de quitter le Panama où elle commençait à se travestir, elle vint à Lausanne, où elle chercha du service, animée de cette extrême soumission qui se refuse à rien. Maître Bambüsbar pensait alors à transformé un homme, et voulait déjà prendre son premier esclave. Il recruta cette jeune réfugiée. Refusée de Maîtresse en Maître. Juge de sa beauté naturelle en sa qualité de Maître, il flaira le parti qu’on pouvait tirer d’un jeune travesti taillé en Vénus, planté sur ses bottes en cuir comme une bourgeoise jetée à la rue, fine des hanches, plate du dos, ayant des mains soignées et une fidélité sans limite comme l’était sa soumission naturelle. Ni les marques de coups qui ornaient ce visage adolescent, ni le teint brunâtre, ni les mollets de footballeur, ni l’horrible robe d’esclave odine n’épouvantèrent le Maître qui se trouvait dans l’âge où l’expérimentation démange.
Il rasa alors, épila, maquilla la soumise , lui donna un collier et une perruque, et la dressa sans trop la déformer. En se voyant ainsi traitée, celle qu’il nommera esclave odine signa son contrat de soumission totale, et se donna âmes et corps au Maître, qui l’éduquera sévèrement. Esclave odine subissait tant : elle faisait la chienne, elle faisait des meubles, elle était utilisée comme toilettes, elle se faisait sodomisé au Parc du Denantou afin de gagner de l’argent de poche.
C’était le seul métier autorisé à esclave odine par son Maître.
Jeaneck, avril 2008
Ven 28 Août 2009, 19:06 par
Jeaneck sur L'amour en vrac
Pastiche d'un extrait de la comédie humaine de balzac
Je vais vous raconter l’histoire d’un personnage que vous ne pouvez pas imaginer. Il s’agit d’un Maître. Saisirez-vous bien ce visage rayonnant et souriant, à laquelle je me permets de donner le nom de face hors-norme, il ressemblait un œil de tigre truffé? Les cheveux de ce Maître étaient bouclés, aucunement brossés et d’un noir roussi. Les courbes de son visage, sérieux autant que celui d’un révolutionnaire, paraissaient avoir été coulé en cuivre.
Bruns Foncés comme ceux d’une chouette, ses yeux en amande avaient de fins cils et étaient habitués aux différences nuances de la lumière ; mais l’ombre de son béret d’Angleterre le protégeait du soleil. Son nez arrondi était si brillants que vous l’eussiez comparé à une pépite. Il avait les lèvres fines de ces savants arabes et scribes égyptiens sculptés par des chercheurs de vérité. Cet homme articulait extrêmement bien, d’un ton enchanteur et savait relativement gérer le stress.
Son âge était un mystère : on ne pouvait rien deviner s’il était âgé comme patriarche, ou s’il avait toujours vingt ans. Tout était authentique et précieux dans sa chambre, pareille depuis le globe de notre planète sur son bureau jusqu’à la peau de mouton au pied du lit, aux lumineuses clairières de ces vieux bois qui laissent le soleil éclairer la majestueuse végétation. En hiver, le vieux radiateur électrique, allumé seulement le soir, donnait un peu de chaleur suffisante à rejoindre Morphée. Ses activités journalières, depuis l’ouverture de ses yeux jusqu’à ces cônes de marie-jeanne le soir, étaient à la merci du hasard. C’était en quelque sorte un homme heureux que la terre guidait. Si vous souriez à un inconnu cheminant dans la rue, il vous sourit et continue sa route, cet homme souriait toujours à ses semblables et repartait à l’improviste de son instincts, afin de ne jamais trop s’attarder dans un endroit. A l’imitation, d’un guerrier de la lumière, il dégageait une chaleur humaine et avait des pensées positives pour tous ses frères terriens.
Aussi sa vie s’écoulait-elle sans faire plus de remoud qu’un ruisseau de campagne. Souvent ses sujets se repentaient au début, désapprouvaient puis après il se passait un moment unique, comme dans un confessionnal où le curé ordonne le nombre de prières à exécuter. Vers le soir le Maître devenait un philosophe et ses instruments de dressage se métamorphosaient en des pièces de collection. S’il avait bien fait respecter les contrats, il se lavait les mains en laissant apparaître par la bouche ovale de son visage toutes ses dents, car il est difficile d’exprimer autrement le joli sourire de ses lèvres, où se dessinait une sensation comparable au rire joyeux d’un moine tibétain. Enfin, dans ses mauvais jours, sa conversation restait très fluide, et sa contenance était toujours positive. Tel était le voisin que le hasard m’avait donné dans le manoir que j’habitais, rue des Bouchers, quand je n’étais encore qu’un apprenti bibliothécaire et que j’achevais ma dernière années en sciences de l’information documentaire.
Ce manoir, qui a un grand jardin, est sec et lumineux. Les pièces y tirent la lumière de Jean-Rosset. La construction archaïque qui divise le bâtiment en chambre d’inégale grandeur, en ne leur laissant d’autre issue qu’un grand hall polygone éclairé par des bougeoirs à cinq branches, annonce que le manoir a jadis appartenu à une société secrète. A ce joyeux aspect, la peur d’un futur esclave expirait avant qu’il n’entrât chez mon voisin : son manoir et ce qu’il dégageait de lui se ressemblaient. Le seul être avec qui il communiquait, socialement parlant était moi ; il venait me demander des renseignements, m’empruntait un disque, une revue, et me permettait le soir d’entrer dans sa chambre, où nous philosophions quand nous étions dans un état second. Ces marques de confiance étaient le fruit d’un voisinage de quatre années et de ma sage discrétion,. qui faute d’argent me permettait de loger ici. Était-il violent ou calme? Personne n’aurait pu répondre à ses questions. Je ne voyais jamais d’objet de soumission chez lui.
Son artillerie de Maître se trouvait sans doutes dans les catacombes du manoir. Il fabriquait lui-même ses équipements en courant dans Lausanne d’un pas sur comme ceux d’un mujadhins. Un jour par hasard, il transportait un lot d’objet acquis dans une brocante ; une cravache se fit jour, on ne sait comment, à travers son sac à dos militaire , un voisin qui le suivait dans la rue ramassa la cravache et la lui présenta. « Cela ne m’appartient pas, répondit-il avec un geste de surprise. A moi un objet pour dresser les bêtes. Vivrai-je ici si j’avais des chevaux? » Le matin, il préparait son thé noir sur la cuisinière de la salle commune du manoir ; une femme de l’habitation lui apportait à dîner. Une soubrette de l’étage du bas montait à heure fixe pour nettoyer sa chambre.
Enfin, par une idée qui me traverse l’esprit, cet homme se nommait Bambüsbar. Quand plus tard je lisais ses cahiers personnels, j’appris qu’au moment où nous nous connûmes, il avait environ cinquante ans. Il était né vers 1950, dans la campagne vaudoise, d’une espagnole d’origine arabe et d’un allemand de l’est, et se nommait Marco-Severino Von Bambüsbar. Vous savez combien la presse vaudoise s’occupa de l’opération d’un travesti nommé esclave odine? Quand j’en parlais, par hasard à mon ancien voisin, il me dit, dans un air triompheur et très fiers : « C’est ma première soumise. »
Cette parole fut tout ce que lui exprima le travestissement de son premier et fidèle soumis, un panaméen devenu femme. Ses notes m’apprirent qu’esclave odine était en effet une réfugiée qu’il avait recueillie. Lorsque je lui demandais par quelle bizarrerie son premier esclave portait ce nom : « Étant le premier, je l’ai baptisé avec un nom féminin ancien » me répondit-il avec clarté. Ce Maître hors-norme avait toujours baptisé tous ses esclaves afin de leur offrir une nouvelle identité avec laquelle il n’appartenait plus qu’à Maître Bambüsbar. Il fabriquait des esclaves et ne pensait pas que sa domination pût être perfectionnée par d’autres que lui, même après son dressage.
Jeaneck, mars 2008
Bruns Foncés comme ceux d’une chouette, ses yeux en amande avaient de fins cils et étaient habitués aux différences nuances de la lumière ; mais l’ombre de son béret d’Angleterre le protégeait du soleil. Son nez arrondi était si brillants que vous l’eussiez comparé à une pépite. Il avait les lèvres fines de ces savants arabes et scribes égyptiens sculptés par des chercheurs de vérité. Cet homme articulait extrêmement bien, d’un ton enchanteur et savait relativement gérer le stress.
Son âge était un mystère : on ne pouvait rien deviner s’il était âgé comme patriarche, ou s’il avait toujours vingt ans. Tout était authentique et précieux dans sa chambre, pareille depuis le globe de notre planète sur son bureau jusqu’à la peau de mouton au pied du lit, aux lumineuses clairières de ces vieux bois qui laissent le soleil éclairer la majestueuse végétation. En hiver, le vieux radiateur électrique, allumé seulement le soir, donnait un peu de chaleur suffisante à rejoindre Morphée. Ses activités journalières, depuis l’ouverture de ses yeux jusqu’à ces cônes de marie-jeanne le soir, étaient à la merci du hasard. C’était en quelque sorte un homme heureux que la terre guidait. Si vous souriez à un inconnu cheminant dans la rue, il vous sourit et continue sa route, cet homme souriait toujours à ses semblables et repartait à l’improviste de son instincts, afin de ne jamais trop s’attarder dans un endroit. A l’imitation, d’un guerrier de la lumière, il dégageait une chaleur humaine et avait des pensées positives pour tous ses frères terriens.
Aussi sa vie s’écoulait-elle sans faire plus de remoud qu’un ruisseau de campagne. Souvent ses sujets se repentaient au début, désapprouvaient puis après il se passait un moment unique, comme dans un confessionnal où le curé ordonne le nombre de prières à exécuter. Vers le soir le Maître devenait un philosophe et ses instruments de dressage se métamorphosaient en des pièces de collection. S’il avait bien fait respecter les contrats, il se lavait les mains en laissant apparaître par la bouche ovale de son visage toutes ses dents, car il est difficile d’exprimer autrement le joli sourire de ses lèvres, où se dessinait une sensation comparable au rire joyeux d’un moine tibétain. Enfin, dans ses mauvais jours, sa conversation restait très fluide, et sa contenance était toujours positive. Tel était le voisin que le hasard m’avait donné dans le manoir que j’habitais, rue des Bouchers, quand je n’étais encore qu’un apprenti bibliothécaire et que j’achevais ma dernière années en sciences de l’information documentaire.
Ce manoir, qui a un grand jardin, est sec et lumineux. Les pièces y tirent la lumière de Jean-Rosset. La construction archaïque qui divise le bâtiment en chambre d’inégale grandeur, en ne leur laissant d’autre issue qu’un grand hall polygone éclairé par des bougeoirs à cinq branches, annonce que le manoir a jadis appartenu à une société secrète. A ce joyeux aspect, la peur d’un futur esclave expirait avant qu’il n’entrât chez mon voisin : son manoir et ce qu’il dégageait de lui se ressemblaient. Le seul être avec qui il communiquait, socialement parlant était moi ; il venait me demander des renseignements, m’empruntait un disque, une revue, et me permettait le soir d’entrer dans sa chambre, où nous philosophions quand nous étions dans un état second. Ces marques de confiance étaient le fruit d’un voisinage de quatre années et de ma sage discrétion,. qui faute d’argent me permettait de loger ici. Était-il violent ou calme? Personne n’aurait pu répondre à ses questions. Je ne voyais jamais d’objet de soumission chez lui.
Son artillerie de Maître se trouvait sans doutes dans les catacombes du manoir. Il fabriquait lui-même ses équipements en courant dans Lausanne d’un pas sur comme ceux d’un mujadhins. Un jour par hasard, il transportait un lot d’objet acquis dans une brocante ; une cravache se fit jour, on ne sait comment, à travers son sac à dos militaire , un voisin qui le suivait dans la rue ramassa la cravache et la lui présenta. « Cela ne m’appartient pas, répondit-il avec un geste de surprise. A moi un objet pour dresser les bêtes. Vivrai-je ici si j’avais des chevaux? » Le matin, il préparait son thé noir sur la cuisinière de la salle commune du manoir ; une femme de l’habitation lui apportait à dîner. Une soubrette de l’étage du bas montait à heure fixe pour nettoyer sa chambre.
Enfin, par une idée qui me traverse l’esprit, cet homme se nommait Bambüsbar. Quand plus tard je lisais ses cahiers personnels, j’appris qu’au moment où nous nous connûmes, il avait environ cinquante ans. Il était né vers 1950, dans la campagne vaudoise, d’une espagnole d’origine arabe et d’un allemand de l’est, et se nommait Marco-Severino Von Bambüsbar. Vous savez combien la presse vaudoise s’occupa de l’opération d’un travesti nommé esclave odine? Quand j’en parlais, par hasard à mon ancien voisin, il me dit, dans un air triompheur et très fiers : « C’est ma première soumise. »
Cette parole fut tout ce que lui exprima le travestissement de son premier et fidèle soumis, un panaméen devenu femme. Ses notes m’apprirent qu’esclave odine était en effet une réfugiée qu’il avait recueillie. Lorsque je lui demandais par quelle bizarrerie son premier esclave portait ce nom : « Étant le premier, je l’ai baptisé avec un nom féminin ancien » me répondit-il avec clarté. Ce Maître hors-norme avait toujours baptisé tous ses esclaves afin de leur offrir une nouvelle identité avec laquelle il n’appartenait plus qu’à Maître Bambüsbar. Il fabriquait des esclaves et ne pensait pas que sa domination pût être perfectionnée par d’autres que lui, même après son dressage.
Jeaneck, mars 2008
Ven 28 Août 2009, 19:04 par
Jeaneck sur L'amour en vrac
Draguer dans le métro, le rer ou le train.
Histoires vécues, conseils de pro, fantasmes, racontez-nous comment vous abordez une femme - ou un homme - qui vous plaît dans le métro, le RER ou le train. Et plus, si affinités.
Dans la lignée de Rendre une femme amoureuse, qui n’est, finalement, qu’une recette risible, j’en appelle à vos témoignages et conseils où votre imagination sur le sujet de la rencontre en transport en commun.
Dans la lignée de Rendre une femme amoureuse, qui n’est, finalement, qu’une recette risible, j’en appelle à vos témoignages et conseils où votre imagination sur le sujet de la rencontre en transport en commun.
Mar 11 Août 2009, 20:11 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
De la célébrité et de l'usage que l'on en a
Ce qui est admirable, comme me le disait un ami, c’est la façon dont on peut se moquer de quelqu’un lorsqu’on a une position qui procure une certaine liberté d’action ou de parole, avec suffisance, pour ensuite faire son mea culpa et le tout pour du fric (audience à la clef). Mais ne regardons pas cela, du reste, on peut croire au miracle et à la réelle prise de conscience des spectateurs ; pour nous, apprenons juste à ne pas juger trop vite, à ne pas nous moquer de l’autre quelle qu’en soit la raison. Humilier l’autre ne nous rend pas meilleur, cela nous avilit. Lorsque j’ai vu la vidéo pour la première fois (je ne regarde pas la télé), j’ai été saisie par la fraicheur de cette femme de près de 48 ans comme elle s’est plue à le dire laquelle fraicheur, confiance, voire innocence contrastait terriblement avec les mines entendues des moqueurs et j’ai eu honte... pour eux. Eux, les juges, riches, beaux, célèbres, qui au lieu d’être bienveillants, se sont permis de mépriser ceux que la vie n’a pas choyés mais qui continuent de croire et d’espérer : aucune compassion ! Quelle suffisance ! Toute seule face à la foule, Susan n’en continuait pas moins de défendre sa position, parlant d’elle, de son rêve malgré les quolibets et les mines entendues. Faut-il être "gifted" (surdoué ou plus doué que les autres) pour être respecté en ce monde ?! Et si l’émotion lui avait fait poussé un "couac", les juges et la plèbe, à son tour, auraient-ils eu les yeux aussi humides et auraient-ils fait leur mea culpa devant cet être humain humilié par leurs soins ? Faut-il que l’humain soit devant l’évidence pour qu’il apprenne à regarder l’autre avec bonté ? Il est toujours à se soucier du paraître mais l’être au fond, qu’en a-t-il fait ? Qu’est-il advenu de lui, oui, qu’est-il advenu de nous ?!
Dim 26 Avril 2009, 07:14 par
dolce vita sur Citations
Siete anos de soledad - ce n'est plus de la littérature
7 ans. Le père de mes enfants, mon époux est parti voilà officiellement sept ans (en fait, huit si on y regarde de plus près). Situation on ne peut plus trouble où tout en ayant clairement (!) mené une double vie, avec d’autres femme et enfants, il continue de faire durer les choses en longueur et... le divorce n’est toujours pas prononcé : le terme en est repoussé encore et encore. Dès lors, il faut reconnaître que je n’ai guère de choix :
1. Rêver l’amour comme je le fais ici pour ne pas creuver comme un chien galeux. Me donner l’illusion de vivre moi-aussi, d’avoir le droit à l’amour. Moi aussi.
2. Etre hors la loi à sa suite. Faire ce que tout le monde me dit : pourquoi tu ne fais pas comme lui ? Alors, c’est ça, je vais devoir me cacher pour aimer.
Et je ne peux pas. Pas d’amour sans liberté. Sans vérité. Et qu’on ne me dise pas que je garde mon prêche pour l’église. Mon église c’est mon coeur.
De plus, pour aimer il faut être deux. Moi je ne sais qu’attirer les mirages et ceux-là, s’ils ont des ailes, c’est pour me blesser encore davantage pas pour faire connaître les cieux. Je suis une femme dangeureuse, il paraît (on me l’avait déjà fait savoir dans un autre contexte : gnôti seôton)... Ben, voyons, on n’est pas à une étiquette près ! Je suis une femme dangeureuse, ça saute aux yeux !
A quoi cela sert-il d’aimer quand on est seul ? Quand personne ne répond à cet amour ? A quoi de bon cela peut-il servir ?
Oh, je ne me leurre pas, je sais fort bien que personne ne répondra à mes questions et tant bien même, est-ce que cela changerait ma vie ? Vous pouvez vous moquez, vous, les nantis de l’amour, vous qui faites la fine bouche et me montrez du doigt. Oui, je sais, je sais, je sais. L’idée d’une faute rassure : rajoutons-en encore un peu sur le dos de celui qui marche déjà courbé. Il est là, il faut un coupable, ce sera lui. Oui, bien sûr. Tout est de ma faute, on vient récemment de me le dire (exit les remises en question, le dialogue, la femme est coupable par nature, c’est un truisme. Cela confère à l’homme une impunité totale). Je sais. Responsable et coupable. Coupable d’aimer. Coupable de vouloir être aimée. Aimer, aimer, aimer, je n’ai que ce mot à la bouche. Je suis insupportable, c’est vrai. J’assume.
Les chiens ont droit à l’amour. Moi pas.
Un jour, j’arriverai à arracher ce putain de coeur qui ne sert à rien d’autre qu’à me faire souffrir (ce dernier devrait être livré en kit avec l’anneau nuptial ; la perte de l’un entraînant de droit la dissolution de l’autre). Je ne veux plus aimer. Jamais.
1. Rêver l’amour comme je le fais ici pour ne pas creuver comme un chien galeux. Me donner l’illusion de vivre moi-aussi, d’avoir le droit à l’amour. Moi aussi.
2. Etre hors la loi à sa suite. Faire ce que tout le monde me dit : pourquoi tu ne fais pas comme lui ? Alors, c’est ça, je vais devoir me cacher pour aimer.
Et je ne peux pas. Pas d’amour sans liberté. Sans vérité. Et qu’on ne me dise pas que je garde mon prêche pour l’église. Mon église c’est mon coeur.
De plus, pour aimer il faut être deux. Moi je ne sais qu’attirer les mirages et ceux-là, s’ils ont des ailes, c’est pour me blesser encore davantage pas pour faire connaître les cieux. Je suis une femme dangeureuse, il paraît (on me l’avait déjà fait savoir dans un autre contexte : gnôti seôton)... Ben, voyons, on n’est pas à une étiquette près ! Je suis une femme dangeureuse, ça saute aux yeux !
A quoi cela sert-il d’aimer quand on est seul ? Quand personne ne répond à cet amour ? A quoi de bon cela peut-il servir ?
Oh, je ne me leurre pas, je sais fort bien que personne ne répondra à mes questions et tant bien même, est-ce que cela changerait ma vie ? Vous pouvez vous moquez, vous, les nantis de l’amour, vous qui faites la fine bouche et me montrez du doigt. Oui, je sais, je sais, je sais. L’idée d’une faute rassure : rajoutons-en encore un peu sur le dos de celui qui marche déjà courbé. Il est là, il faut un coupable, ce sera lui. Oui, bien sûr. Tout est de ma faute, on vient récemment de me le dire (exit les remises en question, le dialogue, la femme est coupable par nature, c’est un truisme. Cela confère à l’homme une impunité totale). Je sais. Responsable et coupable. Coupable d’aimer. Coupable de vouloir être aimée. Aimer, aimer, aimer, je n’ai que ce mot à la bouche. Je suis insupportable, c’est vrai. J’assume.
Les chiens ont droit à l’amour. Moi pas.
Un jour, j’arriverai à arracher ce putain de coeur qui ne sert à rien d’autre qu’à me faire souffrir (ce dernier devrait être livré en kit avec l’anneau nuptial ; la perte de l’un entraînant de droit la dissolution de l’autre). Je ne veux plus aimer. Jamais.
Mer 22 Avril 2009, 07:27 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Sur le palier
La lumière trop forte de ce ciel artificiel dénudait chaque mouvement, elle rendait le silence visible. Dans cette extrême clarté, immobile, toute tentative de naturel était figée. Ils se taisaient ensemble, mais avec la gêne d’une intimité inattendue. Presque adossé à la paroi, il se tenait droit. Sérieux, face à cette agréable surprise.
Il l’observait dans une proximité quasi indécente ; cette cage de fer lui offrait la liberté de ne pas être dérangé. Devant lui, de biais, elle ne pouvait voir ses yeux détailler son visage. Il était près d’elle. Elle se savait épiée, presque soumise à cette pulsion de voyeur. Ces taches de rousseur sur sa peau, déjà pâlie par ces néons, disparaissaient sous l’écume de son regard.
L’allure de son corps, comme une ligne de conduite, donnait à suivre la quiétude d’une femme sereine dans sa féminité, ni trop maquillée, ni trop apprêtée, mais juste fardée d’un regard hautain, rieur - et à la fois prêt à sourire - pour repousser les hommes trop peu farouches et attirer des prétendants aux ailes déjà brûlées face à sa désinvolture. Sa liberté, qu’elle croyait s’octroyer nonchalamment, perdait parfois de son naturel dans des gestes empreints des images de la mode : dans ce glissement, dans cette fausseté qui résonnait en elle au point de l’agacer, un peu de sa faiblesse se dénudait involontairement. Seule restait l’obscurité de son charme, indomptable malgré ces années à s’apprivoiser. Inlassablement, il lui manquait l’expérience de la spontanéité, la légèreté d’un sentier inconnu.
Une pince aux crocs desserrés emprisonnaient mollement ses longs cheveux raides, tous retenus au bord de sa nuque. A la faveur d’un soubresaut de la machine, telle une dune de sable soufflée par un vent fripon, ses épis d’or s’échappèrent pour s’allonger, s’étirèrent avec le silence impertinent d’une culotte en soie glissant sur la peau. Un immense champ blond vibra d’un ondoiement gracieux, libérant cette attente contenue. Avec la timidité d’une pluie fine, à l’orée de l’été, ses joues s’empourprèrent et laissèrent filer sa retenue. Il adossa alors ses épaules, le temps fit une boucle et ses yeux captèrent pour toujours le sensuel mouvement de cette féminité.
Un sourire à demi mots chuchota la rougeur de ce geste involontaire. Dans cet élan, il contempla une vague rouge monter jusqu’au plissement de ses pattes-d’oies, pareil à quelques collines rieuses bordant deux océans bleu clair. Sans qu’elle ne bouge sa tête, ne se tourne pour surprendre leur intimité, ses yeux virevoltèrent vers lui et caressèrent l’effronterie de l’attraper. Le bord était tout proche, un souffle chaud, une seule respiration trop rapide et il était perdu : l’essence de cet érotisme se serait évaporée sous l’intensité de son regard audacieux.
L’ascenseur ralentit. Il les immobilisa dans l’attente d’une échappée : celle-ci s’ouvrit dans un léger crissement mécanique, comme la porte rouillée d’un grenier. Le noir apparut, seul l’interrupteur sur le mur brillait. Avec ses bras chargés de victuailles, elle sortit et disparut un instant dans ce passage obscur. Il la suivit et avant qu’elle-même n’illumine leurs pas : il éteignit ce reflet. Puis, ils marchèrent un peu précipitamment jusqu’au fond du couloir, car ils savaient tous deux que la seule minuterie lumineuse était près de l’ascenseur. Leurs visages maintenant éclairés ne purent se croiser, seules leurs voix, l’une après l’autre, échangèrent des politesses qui tombèrent de leurs bouches et s’immobilisèrent à leurs pieds avec la lourdeur de cailloux inutiles.
Leurs portes d’appartement étaient proches, éloignées seulement de quelques mètres par un mur tapissé d’un gris de roches caverneuses. Devant sa porte, il lambinait lentement. Emportant son trésor encore frémissant de par son imprévu, il essayait de retenir le temps.
Sa silhouette fine, flottant indistinctement dans le coin de son oeil, semblait hésitante devant son palier. Ses bras emprisonnés dans un monticule de paquets se resserrèrent pour basculer ce poids sur sa poitrine penchée en arrière. Son bras droit se dégagea sans précaution et plongea maintenant sa main libre dans les motifs bleu marine de son sac ; avec une respiration arrêtée, elle s’immergea dans l’intime de son fouillis naturel, à la pêche de son trousseau. Son corps tendu semblait souffrir dans ce flottement comme emporté par un courant invisible qui, avec caprice, pourrait la renverser. Dans un même mouvement, sa main s’échappa des remous de sa recherche pour planter sa clef dans la serrure et retrouva instantanément l’équilibre, à la façon d’un nageur chahuté par la houle s’agrippant à un rocher.
Elle allait bientôt disparaître et retirer, comme une marée, la douce caresse des flots, pour ne laisser qu’une grande étendue ou seules survivent encore quelques gouttes d’une sensation devenue impalpable.
La lumière du couloir s’éteignit au moment ou elle ouvrit la porte. Il ne la voyait plus ni ne la sentait. Seuls ses talons claquèrent sur le sol à la façon d’un aveugle tâtonnant avec sa canne blanche.
- Attendez! Dit-il, avec un élan inespéré.
Elle répondit avec une pointe d’inquiétude qui comprima son «oui» lancé dans le noir.
Cette voix presque silencieuse suffit à le guider.
- Il y a un interrupteur juste dans mon entrée, dit-elle, dans un appel hésitant.
Aucune petite lumière ne permit à ses yeux de s’accoutumer au noir ambiant. Il était aveugle et seul le reste de cette image d’elle en équilibre restait comme un point de repère. Son élégante blondeur brillait encore dans sa rétine, mais au bout de quelques secondes, l’image s’estompa comme un évanouissement que l’on sent venir. Puis, le sucre d’un fruit inconnu, avec la saveur d’une langueur des îles, flotta jusqu’à ses sens perdus.
Cet arôme délogea son habitude de ne respirer que par le regard : il fut assailli par cette obligation d’abandonner son plaisir fétiche. La chair de cet homme reflétait milles images convoitées, avec une insistance qui gardait, malgré le temps, les sensations associées. Avec la soif d’un félin, il recherchait continuellement à sentir les battements de son coeur et cela à chaque fois que ses yeux emprisonnaient l’image d’une courbe à l’intensité. Sa quête était vaine et aussi loin que son imagier sensoriel remontait, il ne pouvait retrouver la première, celle dont la beauté s’était évanouie avec son enfance. Comme un voilier cherchant toujours un vent parfait pour longer les côtes, il guettait les signes de retrouvailles impossibles. Sa poursuite d’un plaisir si éphémère emplissait ses pas d’une souffrance que la frustration masquait, il ne pouvait en quelque sorte y renoncer, et cela malgré les rencontres qu’il écartait alors.
Cette fois, il ne pouvait faire avec ses yeux, et cette effluve si doucement mielleuse devenait sa seule attache. Il eut l’impression de pénétrer dans un jardin dont les fleurs, encore emplies de pollen, étaient sur le point de tourner, de se faner, telle l’exhalaison douceâtre d’un corps transpirant au soleil.
Maintenant, il sentait sa respiration, le souffle de cette femme, proche. Il le sentit encore plus fort quand il s’interposa entre sa porte et elle.
- Ne bougez pas, j’y suis presque.
Avec un ton impatient et en même temps encourageant, elle chuchota : - dépêchez vous, je ne vais pas tenir longtemps.
Un frisson le parcourut lorsqu’il sentit une nouvelle fois ce souffle se coller contre sa joue, comme une bouffée d’air fiévreuse. Sa main presque tremblante atteignit l’entrée. Il se glissa à l’intérieur, dans cet inconnu à peine imaginé.
Dans un mouvement incertain, il s’avança brusquement, pour se dépêcher, avec l’inexactitude du temps et heurta cet autre corps, déjà vacillant dans l’obscurité. Elle cria alors, presque emplie d’un soulagement, le relâchement d’une tension, enfin. Il sentit un poids encore indéfini dans ses formes bousculer son équilibre et, l’emporter sans brusquerie à terre. Ils s’étalèrent doucement sans presque se retenir. Comme pour appréhender plus fortement cette chute, il s’agrippa d’un bras à la taille de cette fleur soufflée par son désir. Et dans un dernier mouvement, avant de s’abandonner, ses doigts effleurèrent l’interrupteur. Les paquets chutèrent et se mélangèrent.
Sur le dos, recouvert par elle, une légère lumière les immobilisa. Des flots de couleurs se froissèrent dans les plis de leurs tissus. Leurs corps étaient joints, assemblés de façon inattendue, poussée l’un vers l’autre comme un bouquet qui se forme. Il n’ouvrit pas les yeux tout de suite et sentit les courbes de cette femme encore détendues sur tous ses membres. Ce poids sur la poitrine lui diminuait la respiration, mais cette gène nouvelle devenait agréable et doucement, il s’imaginait percevoir une chaleur, encore lointaine.
Puis, accompagné par son coeur emballé, suffoquant soudainement de sentir cette femme s’incarner, traverser sa vision, il sursauta.
- "Laissez-moi". Entendit-il.
Il ouvrit les yeux et sentit son bras enserrer malgré lui cette taille réticente qui essayait de se dégager d’un piège. Une taille qui avait l’habitude de se faufiler au milieu des autres qu’elle voyait tenter de la rendre prisonnière, telle des bois se refermant, étouffant les brins d’herbes libres de vibrionner au grès des souffles.
Il la regarda. Ils étaient proches, très proches. Son souffle se mêlait au trouble de cette bouche imminente, l’haleine inconnue d’un rêve.
Sa peau était belle, proche et nue.
Son bras ferme, enlaçait cet animal qui commençait à se débattre, silencieusement.
Elle commença à émettre un long gémissement, une ondée d’énervement saccadée par des grimaces et des sursauts de respiration. Sans penser à l’impact de son geste, à la force qu’il exerçait, il lutta pour l’obliger à abdiquer, paradoxalement, à se soumettre à la spontanéité de cette chute. Cette plainte douloureuse se transforma en un long soupir d’abandon lorsqu’elle rencontra à travers ces yeux sa détermination et sa douceur. Dans ses prunelles se reflétaient le ciel de ses grains de beauté, son visage de femme étoilé. Cet homme reflétait une constellation de douceur, celle qu’elle se cachait avec tant d’insistance : le velouté de son âme, qu’elle croyait être une faiblesse. Le début d’un vent chaud souffla sur son visage, comme lorsqu’on arrive aux abords d’une île. Le ciel était limpide de ses belles étoiles nues. Dans ce silence clair, il lui sourît lentement avec la lenteur de nuages s’évaporant.
Sa main, comme une longue vague, rejeta tous ses cheveux d’un côté de sa tête. Elle était d’une douceur qu’elle ne se connaissait pas.
Cet homme lui offrait à priori ce qu’elle ne voulait plus : il avait soufflé sur ces nuages, pour laisser se refléter dans son regard d’homme la première lueur de ces premiers émois, ceux de son enfance, ceux des premiers jeux amoureux, ceux de la spontanéité amoureuse ; avant qu’elle ne commence à lutter pour préserver une beauté flamboyante qu’elle croyait être tout son être.
Il desserra son bras de sa taille. Elle ne se releva pas.
Elle avait retrouvé, pour la première fois, le plaisir de s’amuser, sa douceur de désirer. Sa chute dans les bras de cet homme n’était pas un accident, ni le destin, mais son désir inavoué, la vraie couleur de sa peau sans l’éclat de son impertinence désabusée.
Puis, pour que cet état, cet instant ne deviennent pas un souvenir, ils s’embrassèrent avec le pincement du délice et de l’oubli.
Il l’observait dans une proximité quasi indécente ; cette cage de fer lui offrait la liberté de ne pas être dérangé. Devant lui, de biais, elle ne pouvait voir ses yeux détailler son visage. Il était près d’elle. Elle se savait épiée, presque soumise à cette pulsion de voyeur. Ces taches de rousseur sur sa peau, déjà pâlie par ces néons, disparaissaient sous l’écume de son regard.
L’allure de son corps, comme une ligne de conduite, donnait à suivre la quiétude d’une femme sereine dans sa féminité, ni trop maquillée, ni trop apprêtée, mais juste fardée d’un regard hautain, rieur - et à la fois prêt à sourire - pour repousser les hommes trop peu farouches et attirer des prétendants aux ailes déjà brûlées face à sa désinvolture. Sa liberté, qu’elle croyait s’octroyer nonchalamment, perdait parfois de son naturel dans des gestes empreints des images de la mode : dans ce glissement, dans cette fausseté qui résonnait en elle au point de l’agacer, un peu de sa faiblesse se dénudait involontairement. Seule restait l’obscurité de son charme, indomptable malgré ces années à s’apprivoiser. Inlassablement, il lui manquait l’expérience de la spontanéité, la légèreté d’un sentier inconnu.
Une pince aux crocs desserrés emprisonnaient mollement ses longs cheveux raides, tous retenus au bord de sa nuque. A la faveur d’un soubresaut de la machine, telle une dune de sable soufflée par un vent fripon, ses épis d’or s’échappèrent pour s’allonger, s’étirèrent avec le silence impertinent d’une culotte en soie glissant sur la peau. Un immense champ blond vibra d’un ondoiement gracieux, libérant cette attente contenue. Avec la timidité d’une pluie fine, à l’orée de l’été, ses joues s’empourprèrent et laissèrent filer sa retenue. Il adossa alors ses épaules, le temps fit une boucle et ses yeux captèrent pour toujours le sensuel mouvement de cette féminité.
Un sourire à demi mots chuchota la rougeur de ce geste involontaire. Dans cet élan, il contempla une vague rouge monter jusqu’au plissement de ses pattes-d’oies, pareil à quelques collines rieuses bordant deux océans bleu clair. Sans qu’elle ne bouge sa tête, ne se tourne pour surprendre leur intimité, ses yeux virevoltèrent vers lui et caressèrent l’effronterie de l’attraper. Le bord était tout proche, un souffle chaud, une seule respiration trop rapide et il était perdu : l’essence de cet érotisme se serait évaporée sous l’intensité de son regard audacieux.
L’ascenseur ralentit. Il les immobilisa dans l’attente d’une échappée : celle-ci s’ouvrit dans un léger crissement mécanique, comme la porte rouillée d’un grenier. Le noir apparut, seul l’interrupteur sur le mur brillait. Avec ses bras chargés de victuailles, elle sortit et disparut un instant dans ce passage obscur. Il la suivit et avant qu’elle-même n’illumine leurs pas : il éteignit ce reflet. Puis, ils marchèrent un peu précipitamment jusqu’au fond du couloir, car ils savaient tous deux que la seule minuterie lumineuse était près de l’ascenseur. Leurs visages maintenant éclairés ne purent se croiser, seules leurs voix, l’une après l’autre, échangèrent des politesses qui tombèrent de leurs bouches et s’immobilisèrent à leurs pieds avec la lourdeur de cailloux inutiles.
Leurs portes d’appartement étaient proches, éloignées seulement de quelques mètres par un mur tapissé d’un gris de roches caverneuses. Devant sa porte, il lambinait lentement. Emportant son trésor encore frémissant de par son imprévu, il essayait de retenir le temps.
Sa silhouette fine, flottant indistinctement dans le coin de son oeil, semblait hésitante devant son palier. Ses bras emprisonnés dans un monticule de paquets se resserrèrent pour basculer ce poids sur sa poitrine penchée en arrière. Son bras droit se dégagea sans précaution et plongea maintenant sa main libre dans les motifs bleu marine de son sac ; avec une respiration arrêtée, elle s’immergea dans l’intime de son fouillis naturel, à la pêche de son trousseau. Son corps tendu semblait souffrir dans ce flottement comme emporté par un courant invisible qui, avec caprice, pourrait la renverser. Dans un même mouvement, sa main s’échappa des remous de sa recherche pour planter sa clef dans la serrure et retrouva instantanément l’équilibre, à la façon d’un nageur chahuté par la houle s’agrippant à un rocher.
Elle allait bientôt disparaître et retirer, comme une marée, la douce caresse des flots, pour ne laisser qu’une grande étendue ou seules survivent encore quelques gouttes d’une sensation devenue impalpable.
La lumière du couloir s’éteignit au moment ou elle ouvrit la porte. Il ne la voyait plus ni ne la sentait. Seuls ses talons claquèrent sur le sol à la façon d’un aveugle tâtonnant avec sa canne blanche.
- Attendez! Dit-il, avec un élan inespéré.
Elle répondit avec une pointe d’inquiétude qui comprima son «oui» lancé dans le noir.
Cette voix presque silencieuse suffit à le guider.
- Il y a un interrupteur juste dans mon entrée, dit-elle, dans un appel hésitant.
Aucune petite lumière ne permit à ses yeux de s’accoutumer au noir ambiant. Il était aveugle et seul le reste de cette image d’elle en équilibre restait comme un point de repère. Son élégante blondeur brillait encore dans sa rétine, mais au bout de quelques secondes, l’image s’estompa comme un évanouissement que l’on sent venir. Puis, le sucre d’un fruit inconnu, avec la saveur d’une langueur des îles, flotta jusqu’à ses sens perdus.
Cet arôme délogea son habitude de ne respirer que par le regard : il fut assailli par cette obligation d’abandonner son plaisir fétiche. La chair de cet homme reflétait milles images convoitées, avec une insistance qui gardait, malgré le temps, les sensations associées. Avec la soif d’un félin, il recherchait continuellement à sentir les battements de son coeur et cela à chaque fois que ses yeux emprisonnaient l’image d’une courbe à l’intensité. Sa quête était vaine et aussi loin que son imagier sensoriel remontait, il ne pouvait retrouver la première, celle dont la beauté s’était évanouie avec son enfance. Comme un voilier cherchant toujours un vent parfait pour longer les côtes, il guettait les signes de retrouvailles impossibles. Sa poursuite d’un plaisir si éphémère emplissait ses pas d’une souffrance que la frustration masquait, il ne pouvait en quelque sorte y renoncer, et cela malgré les rencontres qu’il écartait alors.
Cette fois, il ne pouvait faire avec ses yeux, et cette effluve si doucement mielleuse devenait sa seule attache. Il eut l’impression de pénétrer dans un jardin dont les fleurs, encore emplies de pollen, étaient sur le point de tourner, de se faner, telle l’exhalaison douceâtre d’un corps transpirant au soleil.
Maintenant, il sentait sa respiration, le souffle de cette femme, proche. Il le sentit encore plus fort quand il s’interposa entre sa porte et elle.
- Ne bougez pas, j’y suis presque.
Avec un ton impatient et en même temps encourageant, elle chuchota : - dépêchez vous, je ne vais pas tenir longtemps.
Un frisson le parcourut lorsqu’il sentit une nouvelle fois ce souffle se coller contre sa joue, comme une bouffée d’air fiévreuse. Sa main presque tremblante atteignit l’entrée. Il se glissa à l’intérieur, dans cet inconnu à peine imaginé.
Dans un mouvement incertain, il s’avança brusquement, pour se dépêcher, avec l’inexactitude du temps et heurta cet autre corps, déjà vacillant dans l’obscurité. Elle cria alors, presque emplie d’un soulagement, le relâchement d’une tension, enfin. Il sentit un poids encore indéfini dans ses formes bousculer son équilibre et, l’emporter sans brusquerie à terre. Ils s’étalèrent doucement sans presque se retenir. Comme pour appréhender plus fortement cette chute, il s’agrippa d’un bras à la taille de cette fleur soufflée par son désir. Et dans un dernier mouvement, avant de s’abandonner, ses doigts effleurèrent l’interrupteur. Les paquets chutèrent et se mélangèrent.
Sur le dos, recouvert par elle, une légère lumière les immobilisa. Des flots de couleurs se froissèrent dans les plis de leurs tissus. Leurs corps étaient joints, assemblés de façon inattendue, poussée l’un vers l’autre comme un bouquet qui se forme. Il n’ouvrit pas les yeux tout de suite et sentit les courbes de cette femme encore détendues sur tous ses membres. Ce poids sur la poitrine lui diminuait la respiration, mais cette gène nouvelle devenait agréable et doucement, il s’imaginait percevoir une chaleur, encore lointaine.
Puis, accompagné par son coeur emballé, suffoquant soudainement de sentir cette femme s’incarner, traverser sa vision, il sursauta.
- "Laissez-moi". Entendit-il.
Il ouvrit les yeux et sentit son bras enserrer malgré lui cette taille réticente qui essayait de se dégager d’un piège. Une taille qui avait l’habitude de se faufiler au milieu des autres qu’elle voyait tenter de la rendre prisonnière, telle des bois se refermant, étouffant les brins d’herbes libres de vibrionner au grès des souffles.
Il la regarda. Ils étaient proches, très proches. Son souffle se mêlait au trouble de cette bouche imminente, l’haleine inconnue d’un rêve.
Sa peau était belle, proche et nue.
Son bras ferme, enlaçait cet animal qui commençait à se débattre, silencieusement.
Elle commença à émettre un long gémissement, une ondée d’énervement saccadée par des grimaces et des sursauts de respiration. Sans penser à l’impact de son geste, à la force qu’il exerçait, il lutta pour l’obliger à abdiquer, paradoxalement, à se soumettre à la spontanéité de cette chute. Cette plainte douloureuse se transforma en un long soupir d’abandon lorsqu’elle rencontra à travers ces yeux sa détermination et sa douceur. Dans ses prunelles se reflétaient le ciel de ses grains de beauté, son visage de femme étoilé. Cet homme reflétait une constellation de douceur, celle qu’elle se cachait avec tant d’insistance : le velouté de son âme, qu’elle croyait être une faiblesse. Le début d’un vent chaud souffla sur son visage, comme lorsqu’on arrive aux abords d’une île. Le ciel était limpide de ses belles étoiles nues. Dans ce silence clair, il lui sourît lentement avec la lenteur de nuages s’évaporant.
Sa main, comme une longue vague, rejeta tous ses cheveux d’un côté de sa tête. Elle était d’une douceur qu’elle ne se connaissait pas.
Cet homme lui offrait à priori ce qu’elle ne voulait plus : il avait soufflé sur ces nuages, pour laisser se refléter dans son regard d’homme la première lueur de ces premiers émois, ceux de son enfance, ceux des premiers jeux amoureux, ceux de la spontanéité amoureuse ; avant qu’elle ne commence à lutter pour préserver une beauté flamboyante qu’elle croyait être tout son être.
Il desserra son bras de sa taille. Elle ne se releva pas.
Elle avait retrouvé, pour la première fois, le plaisir de s’amuser, sa douceur de désirer. Sa chute dans les bras de cet homme n’était pas un accident, ni le destin, mais son désir inavoué, la vraie couleur de sa peau sans l’éclat de son impertinence désabusée.
Puis, pour que cet état, cet instant ne deviennent pas un souvenir, ils s’embrassèrent avec le pincement du délice et de l’oubli.
Dim 29 Mars 2009, 14:49 par
Bertrano sur Exercices de style
Dire ou ne pas dire...
Une femme peut-elle dire à un homme :
Simplement :
-" Fais-moi l’amour".
Spontanée :
- " Et si tu me faisais l’amour "?
Réservée :
- Tu... veux... me...
Confidente :
- "J’ai envie que tu me fasses l’amour".
Ou, implorante :
- "De grâce, fais-moi l’amour".
Polie :
- "Auriez-vous l’obligeance d’unir votre corps au mien ?"
ou encore :
- "S’il te plaît, fais-moi l’amour".
[...]
Simplement :
-" Fais-moi l’amour".
Spontanée :
- " Et si tu me faisais l’amour "?
Réservée :
- Tu... veux... me...
Confidente :
- "J’ai envie que tu me fasses l’amour".
Ou, implorante :
- "De grâce, fais-moi l’amour".
Polie :
- "Auriez-vous l’obligeance d’unir votre corps au mien ?"
ou encore :
- "S’il te plaît, fais-moi l’amour".
[...]
Jeu 26 Mars 2009, 19:12 par
dolce vita sur La déclaration d'amour
Kâli
Kâli, déesse de mon temps, femme de sublimation
Autant créatrice de mon amour que de sa destructrice
Tu tiens dans tes mains ce qui me reste de passion
Entends mon dernier souffle dans ton meilleur supplice
Loyd
Autant créatrice de mon amour que de sa destructrice
Tu tiens dans tes mains ce qui me reste de passion
Entends mon dernier souffle dans ton meilleur supplice
Loyd
Mar 24 Mars 2009, 18:54 par
Loyd sur Parler d'amour
Ecrire sur femme
La boulangerie..., Glace, chocolat et autres compensations..., Luna, C’était le printemps, Je ne m'aimerai plus, L'air du temps..., Amour, richesse et succès, Pastiche d'un extrait de la comédie humaine de balzac ii, Pastiche d'un extrait de la comédie humaine de balzac, Draguer dans le métro, le rer ou le train., De la célébrité et de l'usage que l'on en a, Siete anos de soledad - ce n'est plus de la littérature, Sur le palier, Dire ou ne pas dire..., Kâli, Il y a 418 textes utilisant le mot femme. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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Dans les nuages
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- aimer
- amour
- beau
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- bonheur
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- bout
- bras
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- envie
- femme
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La citation d'amour
L'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie.
Anaïs Nin.
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