Je veux l'épouser pour un soir

Je veux l’épouser pour un soir
Mettre le à sa mémoire
L’épuiser d’amour et disparaître dans la nuit
Comme un voleur comme un bandit
Je veux l’épouser pour un soir
Et l’oublier un peu plus tard

Je voudrais aimer une enfant
Une fiancée de hasard
Que je croiserais en passant
Dans un gala de quelque part
Je voudrais aimer une enfant
Qui dans sa robe des dimanches
Me défierait du premier rang
Avec les yeux de l’insolence

Je veux l’épouser pour un soir
Mettre le à sa mémoire
L’épuiser d’amour et disparaître dans la nuit
Comme un voleur comme un bandit
Je veux l’épouser pour un soir
Et l’oublier un peu plus tard

Je voudrais aimer une enfant
Qui me ressemblerait un peu
Qui saignerait du même sang
Qui brûlerait du même
Oh je voudrais aimer une enfant
Pour quelques heures de plaisir
La prendre un soir à ses parents
Et dans mes bras la voir dormir

Je veux l’épouser pour un soir
Mettre le à sa mémoire
L’épuiser d’amour et disparaître dans la nuit
Comme un voleur comme un bandit
Je veux l’épouser pour un soir
Et l’oublier un peu plus tard
Je veux l’épouser pour un soir
Et divorcer un peu plus tard
Jeu 17 Mai 2007, 23:57 par Loyd sur Citations

Le Feu

- Excusez-moi, Monsieur, auriez-vous du , s’il vous plaît ?

- Quel genre de me demandez-vous, Madame ?

- Mais voyons, Monsieur, du pour allumer ma cigarette !

- Vous êtes sûr ?

- À quoi jouez-vous ?

- À rien, je tente simplement à découvrir si votre demande est bien celle-là.

- Il vous arrive peu de répondre simplement à ce que l’on vous demande ?

- Évidemment, quelle question !

- Et bien, en avez-vous ou pas ?

- Sans doute une braise qui ne demande qu’à devenir flamme.

- Je ne comprends pas

- Le n’est-il pas la production d’une flamme ?

- Je ne vous demande pas un cours de chimie que je sache.

- Ce combustible n’est-il pas issu par l’oxydation pour produire la lumière ? c’est vous qui me demandez de m’allumer.

- Mais je ne vous ne demande rien de tel, voyons !

- Je suis combustible et vous êtes comburant. Vous présenter ma flamme sera source d’énergie et formera ainsi le triangle de . Êtes-vous sûre de ce que vous demandez ?

- Mais vous avez fumé la moquette, ma parole !!!
Je vous rappelle que le peut aussi tuer, ravager et détruire.

- Ah Aaaah ! Vous êtes du parti de Zeus et non Prométhée.

- C’est une accusation ?

- Non, un constat. Le détruit la vermine et purifie, il détruisait les hérétiques et les sorcières sous l’inquisition.

- Et alors ?

- Vous êtes hérétique ou plutôt sorcière ?

- C’est une insulte ?

- Non, une question.

- Je n’ai que ces deux choix ?

- Non, mais comme vous avez suggéré les aspects négatifs, j’ai suivi la voie.

- Et quels en seraient pour vous les aspects positifs ?

- Déjà, il est le symbole de la régénérescence à travers la figure du phénix. Il est aussi naturellement associé au soleil. Il est protecteur pour certains et produit de la chaleur.

- Et à quoi tout cela nous mène-t-il ?

- À la chaleur qui est en nous, Madame.

- Si j’avais su que j’avais un briquet en moi, jamais je ne vous aurais accosté.

- Et pourtant, vous l’avez fait.

- Dois-je culpabiliser ?

- Non, mais insuffler un peu plus d’oxygène.

- Je n’y comprends plus rien. Que voulez-vous donc ???

- Que votre comburant agisse sur ma braise pour devenir flamme.
En d’autres termes, je vous aime.

- Vous m’aimez ? mais vous ne me connaissez pas !!!

- L’étincelle dans vos yeux a suffit pour attiser ma flamme et n’est-ce pas pour du que vous m’avez sollicité.
Mar 27 Mars 2007, 21:47 par Yvonne Kastou sur L'amour en vrac

Prime enfance aux teintes toujours vives

Que de doux souvenirs images à partager
Et que tu nous fais vivre en hommage au passé
Et la force tranquille de ces lieux adorés
Où tu coulais ami des jours plein de gaieté

Raconte-nous encore ces moments d’autrefois
Non Jan n’hésite pas à faire naître la joie
S’allument bien des vies autrement éphémères
Qui sont dans l’aujourd’hui plus que l’ombre d’hier

Et revivant par toi deviennent atemporels
Ces instants et ces voix issus de ton enfance
Allume ton pinceau au de l’innocence

Pour que tous tes tableaux se parent du réel
Qui a bâti tes mots et fais de toi un homme
Qui porte le flambeau de toute vie en somme.
Jeu 25 Jan 2007, 09:56 par dolce vita sur Mille choses

Incendie

Tes yeux qui me rejoignent
Atteignent les miens
A la source de mon et du tien

Mes mains qui t’atteignent
Te touchent les hanches
Remontent doucement, à fleur de paumes
Jusqu’à tes seins qui m’adressent
Se dressent pour me toucher
Frémissent avec ton souffle qui s’échauffe
Ces douceurs que je palpe, évalue
Suce goulûment, pétri avec gourmandise
Pour que tu m’offres ton cou
Que je le parcoure et caresse de ma langue affamée
De l’épaule à l’oreille, doucement
Bécottant de mon haleine, de mes lèvres en retenant mon ardeur

L’incendie est sans appel
Impossible à retenir

Il me faut te parcourir
Te repérer, évaluer chaque creux, chaque vallée
Goutter ta peau, boire tes sucs
Siroter tes eaux
Te mordre, chaque morceau de ton corps
Par ma bouche et mes mains
Me nourrir et te prendre
Jusqu’à ce que mon sexe questionne le tien
Qu’il se rassasie de ta pluie
Le visite, l’interroge
Se retienne et le bouscule

Alors que toute ma vie se promène sur ma peau
Qu’à partir d’elle, toute l’énergie humaine se gémisse
Que mon corps s’affole avec le tien
Au rythme intemporel de nos vies suspendues

Que je te délire, te désespère
Tu supplie, te quémande
Te violente, te bouscule
Te repousse et te garde
Incrédule, perdu, noyé
Par ta vie, ta peau sucrée
Ta chair et ton humidité
Jusqu’à la rupture du temps
De toutes les énergies primitives
Les effluves de vie, la foudre violente qui me nourrit
Se concentre, se hérisse
Me crispe et me tue

Le temps que je te donne
T’appartienne au delà de moi
Le temps que je te transmette la vie
Plus que la mienne
Celle qui s’enracine dans celle de toutes les autres vies
Qui ont généré la mienne
Et qui rejoignent la tienne
Pour un temps suspendu
Infini d’intensité

Le temps que j’en meure
Que j’en oublie jusqu’à ma vie
Totalement rendu à toi
Égaré, transféré en toi
Heureux d’être l’origine de la foudre
Le médium de l’univers
Qui se génèse dans nos corps
Dans ce moment qui nous dépasse
Par sa beauté, son altitude

Il ne reste à ma bouche
Qu’à te chanter mon amour
Qu’à te couvrir de gratitude
Et à savourer le ravissement de ta chaleur
La nourriture de ta chair de femme

Laisse-moi nous aimer encore
Te prendre et m’appartenir
Jusqu’à en guérir, en mourrir et en vivre
Lun 22 Jan 2007, 03:43 par Alex sur Parler d'amour

Bohémienne

Danse danse sur les flammes d’un de camp
Feu de joie
Brille brille dans la nuit sans effroi
Brûlent tes yeux de braise
Demain le soleil encore se lèvera
Danse danse et conjure le mal
Qui a peur de ta joie
Qui veut te briser les reins
Et t’étreint
Enroule-toi et tourne tourne
Frappe le sol de ton talon lève les bras vers le Ciel
Danse danse
Il tourne sur lui-même et s’étend foudroyé

Le crépite et chante pour toi
Danse danse et puis, délivrée,
Endors-toi dans les bras de l’aurore
Mer 03 Jan 2007, 19:33 par dolce vita sur La séduction

Marquise de la chaussée Lunaire

Marquise de la Chaussée-Lunaire,
Escarpins à talons fins de la belle putain
Aiguilles plantées dans le flanc du défunt
Timbres d’une lettre à la dérive du temps,
Perdue dans un abîme profond de souffrance,
Trou noir de tourments aux couleurs d’amertume

Sentier escarpé de gravats et de regrets
Un glas triste et froid tinte
Le givre se fixe sur les longs cils humides
Bousculade de sentiments contradictoires

Terne dans son tailleur de velours noir
D’épaisses larmes de deuil, elle verse,
Inondée de souvenirs des années passées,
Ruissellent des images scandaleuses
Impudiques dans toute sa chair
Frissons d’extase s’entrechoquent
Corps transi de désespoir, la belle marquise
Pleure la disparition de son bel amant.
Adieu prince de ses rêves incandescents !
La marquise, Madame putain de la Lune, s’en est retournée,
Partie dans le désert des souvenirs,
Dans la balade éphémère de deux corps s’accouplant
Rose de soie, draps dessus dessous froissés
Transpirant de goutte au souffle d’un instant
Vent d’orage Marquise au grain de beauté voluptueux
Fanée de plaisir, fanée de mains chercheuses
Debout son chapeau à voilette dissimule sa peine
Porte-jartelles offert parfumé à la violette
Rangé, jeté, adieu les sursauts de plaisir
Bas résille pour nuits cuisantes d’appétit

Une fin piquante de détresse pour l’amant infidèle
Un pieu dans la braise de désirs interdits
La Marquise putain de la Lune décide
Dans sa main gantée de dépit amer
Déchirure au coin d’un de bois
Tison témoin d’une farouche nuit

La marquise simple putain de la lune
N’est plus la pucelle de l’attente
Aujourd’hui, elle dompte le brasier de ses sens
personne ne lira dans son corps la désolation
Drapée comme une grande dame le jour
La nuit elle devient livide de cauchemars
La marquise a une facette enflammée internée
La putain a une rose entre les seins
Pétales séchées effritées par le chagrin
La nuit ses amants réclament son indulgence
Des cris diffus et continus dans sa tête résonnent
La valse des roses baignent les nuits sombres
Des flots de larmes ont rempli le puit du temps perdu
Madame la marquis chaussées de talons aiguille
Crève d’un profond ennui dans ses draps de satin blanc
Sa lingerie délicieuse de promesses passagères
Hurle d’étouffement et d’odeur nouvelle

Un soir lourd de lassitude dans la canicule de ses draps
La coquine plus violente de plaisir entre les cuisses
D’un coup de talon aiguille est partie de la vie
Rejoindre son galant infidèle mais bon amant.


Fille du peuple.
Mer 03 Jan 2007, 17:09 par Fille du peuple sur Mille choses

Ombres et lumières

Ombre et lumière. Les tambours résonnent. Ombres chinoises sur un mur blanc. Sanglots étouffés. Vagues de sable cheminent le désert, elles escortent le vent.

Il la prise sous son aile.

Bruit et silence. Les sabots des chevaux martèlent le sol. Peupliers en pleurs sur ciel azuré. Rivière à l’orée du bois s’abandonne à travers les prairies.

Il lui dessine un abri.

Blanc et noirs. Les sabres châtient l’air. Nuages étriqués sur un ciel tré. Nomades des dunes taisent leurs visages au soleil.

Il lui forge un lit.

Liberté et cage. Costumes de théâtre trichent avec les émotions. Fleurs d’acacia. Éclat de rire embaume les plaies rebelles.

Il lui crayonne la lune.

Eau et . Un vol d’étourneaux assombrit la clarté d’une fenêtre. Vent de mélancolie. Un bracelet s’incruste sur un poignet. Il pleut.

Il la couvre d’une châle.

Plénitude et embolie. Chimères harponnées dans un imaginaire trop à vif. Des joues rondes d’enfants violacées par le vent glacial de Mongolie. Profondeur d’un voile qui flotte à l’air du temps. Une bague posée sur un meuble blanc. Rien n’est égaré, tout est perdu.

Il a oublié de mettre de la couleur.
Et tout s’écroule.

Fille du peuple.
Mer 03 Jan 2007, 12:26 par Fille du peuple sur L'amour en vrac

Des notes et des mots

Un violon, une rose, un patio. Une brume légère. Un puits, une roue en bois, une sérénade.
Une grenouille, un nénuphar, un îlot. Un voile de parfum. Un rouet, une vieille femme, un frisson.
Des caresses pour des mots, du vent pour des notes. Des do pour des notes, des si pour des mots.
Le violon joue. Un rêve effrité, basculé, bousculé. Les doigts courent sur des touches blanches
et noires. Rien n’est dit, tout est retenu. Des doigts longs et agiles agonisent de ne pouvoir mettre des mots sur des mi bémol ou des fa dièse. Des silences plus lourds que des paroles. Des silences
plus secret que des notes.

Sage.

Une accélération. Des flots de paroles muettes. Des fa si do, des mi ré sol. Des accentuations freinent des éclaboussures. Des tourbillons. Répétés. Le même rythme. Plus soutenu. Les doigts longs et agiles s’évertuent à répéter des mots. Rien que des mots qui s’agitent dans tout les sens. Mots sourds. À pas perdus vers un abysse. Timide de beauté, murmure de délicatesse, les doigts longs et souples galopent sur des touches blanches et noires. Des mots soufflés. Des mots happés. Des mots au son parfait et pur, sans voyelles ni consonnes. Juste des notes. Des notes qui épinglent des mots, des mots qui étriquent des notes. Des doigts qui serrent des mots et des notes. Une prison de mots et de notes, bouche aux barreaux d’acier. Un son aigu, des mots trés. Une ceinture en cuir serre trop un ventre. Des notes et des mots trés, seulement, surgissent de la bouche béante. Des notes s’interdisent toute frivolité gourmande. Des mots se taisent. Les doigts fouillent la chair
des notes et violent les mots. Ricochet de pensées âpres. Des mots à contresens, des notes à contre-courant. Des mots s’essoufflent, des notes dérapent. Suivant l’instant, suivant la saison, les notes
exhalent de la vase d’une mare le parfum d’une cavalière.
Une cascade de notes pour un torrent de mots. Juste une note à côté d’une autre note. Une note
broie une autre note. Une croche noire galbe les formes d’une ronde blanche.
Parjure de notes et de mots.
Sans m’apitoyer. Ne rien laisser paraître. Se laisser aller.
Une blanche vaut bien une noire. Des doigts longs et souples courent encore sur une marelle. Simple jeu. Jeu acide. Mots habituels. Lassitude. Errance. Ne rien connaître des notes et des mots
pour ne pas laisser sa colère déborder. Lire les notes, c’est peut-être lire des mots.

J’arrête,
Trop de mots, pas assez de notes.

Non.

La caresse du vent glisse sur les mots, sur mes notes. Le désir du vent se pose ailleurs mais jamais sur mes mots, sur les notes. Jamais. Gueule d’écume dégorgeant un amour bavant sur papier buvard. Une noire hache une blanche, la blanche glapit. Une lettre boisée brame une plénitude,
tandis qu’une note de rubis roule dans un abîme de fraîcheur. Note bafouée, mot balayé.
Note espiègle contre mot platonique.

Toujours se taire. Encore se taire.
Tout casser.

La colère monte et monte. Passer les brassées de mots et de notes à travers une vitre pour le son
de l’éclat du cristal. Lacérer des sonorités. Miroir qui explose. Des serpents n’arrêtent pas de
s’entortiller jusqu’au cou de passage.
Des notes alvéolées. Encore des notes. Des mots, des notes.
Chacun entend les mots, les notes, comme il veut. Elle, cela lui dure depuis longtemps, trop longtemps qu’elle scalpe sa colère contre elle-même. Elle maudit cette avalanche de sons. Trop rusées
vos notes. Merci. Trop de bruit. Pas assez de mots. Elle craque. En a-t-elle le droit ?

Non.

Les notes cognent, s’entrechoquent. Dormir à l’infini. Une croche noire vaut bien un mot froissé. Le droit de quoi ? Taper une note. Un mot fait une croche à une noire. Des mots résonnent
des notes suspendues dans le couloir d’un dortoir. Jouer un mot, écrire une note. Composer
une plainte, s’endormir dans cri strident. Hurler tout en haut d’une montagne glacée, tonner des notes et des mots. Les touches usées, les mots n’ont plus de sens. Le violon ne possède pas de touches, juste des cordes. Plus rien ne hasarde, le pantin se désarticule. Le piano n’a pas de cordes, juste
des touches noires et blanches sans ardeur. Les doigts fous déchaînent le vent. Les doigts
ne protestent pas, ils jouent une complainte sans fêlure. Le pantin n’a plus de fils. Les fils
sont des notes. Le pantin n’est plus un polichinelle dont les mots s’épuisent sur une bouche,
grimace ou sourire, pauvre demi-soleil sans mots. Des mots trop longs, des notes trop courtes.
Le pantin, juste du bois, se consume dans l’âtre rouge flamboyant. Les notes sont mortes, les mots sont vides. Des aréoles de mots et de notes font danser les flammes de la partition et valser
le pantin. Plus de clé de sol, plus de majuscule. Une gamme de mots pour une page de note.
Des mots sans images, des notes sans mélodie. Un violon pour écrire des mots, un parchemin pour composer une symphonie.
Deux croches pour faire une blanche, deux noires pour faire une croche.
Deux ailes pour faire une elle, une elle pour faire la sève.
Une vieille femme défraîchie tient un violon dans une main, dans l’autre une marionnette sans fils. Éventail de mots, de notes. Epouvantail de sentiments posés sur l’herbe bleue d’un mois ignoré
du calendrier. Violon éventré, archer jeté, les notes grincent. Plume brisée, encrier vidé, les mots cinglent. Les mots sont doux, les notes sont mélodieuses. Les doigts rayent un ventre qui se tord,
un ventre de nœuds et de double-nœuds. Les doigts jouent une gamme sur un ventre agonisant.
Les notes sont lancéolées, les mots, électriques. Les cordes détendues, le violon se tait. Les mots rayonnent ailleurs. Le vent d’une caresse sur une joue, trop souvent humide, efface les derniers mots.
Les mots invitent les notes pour une valse. Les mains refusent.

Tout se rejoue, tout se récrit…

Une histoire sans tiroirs, sans butoir. Des blanches charnues, des noires sabrées. Un mot oisif s’enroule autour d’une note qui se sculpte exquise. Tout reste fluide, tout devient rigide. Des blanches en cratères, des noires fiévreuses. Une note essoufflée, un sourire frappé. Prison de notes, mots échappés. Une neige de petites notes froides décline en petits mots. Une note poivrée dédaigne
un mot acidulé.
La vieille femme corrige son chignon de laine et de paille dégringolant. Malicieuses, les mains approuvent. De ses doigts vivants, elle amende son avalanche de fils grisonnants. Elle ne meurt plus. Elle badine du violon, une marionnette de vie s’agite près d’un dans la cheminée. Les mots et les notes sont en audace. Une blanche épouse une noire, une noire s’aligne sur une blanche, tout est foisonnement. Le tourbillon des mots anime une farandole de couleurs. La vieille femme saisit sept crayons de pastel gras et ébauche l’écharpe de Vénus pour épanouir son cœur.
Un violon ose une mélodie dans un patio où s’étirent des roses anciennes…
Des pétales ourlés d’un rose délicat glanent, sur fond velouté, une blancheur candide d’imagination.

Fille du peuple.
Mar 02 Jan 2007, 20:05 par Fille du peuple sur Mille choses

Ca n'a pas marché

Alors ça n’a pas marché
tu ne m’as pas laissé
l’ombre d’une chance
d’être vivant
pour toi je suis déjà mort
et tu ne veux t’approcher
voir ce cœur décomposé
et c’est mon cadavre qui rentre chez moi
ravaler son envie de pleurer tristement
mais il n’y a plus de rivières dans ce corps
sur cette terre je suis déjà mort
je ne pleure ni ne ris
alors que mon espoir s’enfuis
j’avais caressé des deux mains
l’idée que nous aurions pu nous aimer
J’ai remis de la paille sur mon
et brasier au fond de mes yeux
mais tu n’as vu là que vision d’enfer
une camarade en pleine prière
sur cette terre je suis déjà mort
pourtant tu sais-je bande encore
je bande encore
j’ai plus de forces qu’il n’en faut
pour te prendre dans mes bras
j’aurai voulu déposer sur ta peau
toute cette tendresse en moi
quand je pose les yeux sur toi

Mano Solo
Jeu 28 Déc 2006, 17:52 par Loyd sur Histoires d'amour

Corps désirant

Par mes yeux, par ma voix, le désir se fourvoie
J’imprime une étincelle et reprends mon chemin
Qui se nourrit sans cesse de ce premier matin
Ce jour où je renais à l’idée d’être moi

Et ce qui me brûle, autonome et ardent
Fait le lit de mes songes, équilibre mes pas
Je le vis empereur, gouvernant mes émois
Il s’expand en douceur, insécure et prudent

Faudrait-il sceller l’âtre, étouffer la fumée
Garder en souvenir un espoir embrumé
Et s’accorder ailleurs vers de nouveaux délices

Où faudrait-il braver les braises rougeoyantes
Accueillir et guider, l’expression éclatante
Le de vie joyeux exultant du supplice
Jeu 16 Nov 2006, 04:22 par jatea sur La séduction

TANGO

Mais qu’ est-ce que je fous là
Je sombre au fond de toi
Quelle heure est-il est quel me noie
Fait-il noir ou clair, je n’sais pas
Ma peau se colle au rouge de ton sang qui bouge
Et qui coule vers moi
Je danse et je me bats

Et j’ enroule mes chevilles autour de toi
Mes jambes se plient
Je contourne tes hanches
Sur mes reins se joue ta revanche
Je prie en vain mais toi tu ris, une soif s’ assouvit
Je danse ou je me bats
Je n’sais pas , je n’sais pas

Tango mi amor
Tu me fais mal et mon sort
Est le bien qui me dévore
Quand mon corps se tord
Tango mi amor
Animal ou matador
L’un de nous deux est plus fort
Quand mon corps se tord

Mais le doute s’ installe
Je me sens comme en cavale
La vie me pousse dans la course
Mon corps qui te repousse
Tes gestes me rappellent que tu n’ as pas sur moi
Le droit que je te dois, je danse et je me bats
Mais comment dire à qui, à quoi, à qui je suis
Quand de n’ appartenir qu’ à toi est le défi
Ey si je te disais qu’ il n’ y a pas que toi
Je danse et tu te bats
Je danse et tu te bats

Tango mi amor
Tu me fais mal et mon sort
Est le bien qui me dévore
Quand mon corps se tord
Tango mi amor
Animal ou matador
L’un de nous deux est plus fort
Tango mi amor

Tango mon corps
Ne t’ appartient pas encore
Et si mon âme s’ en sort
Mon corps, lui, se tord.

Rick Allison / Lara Fabian.
Jeu 26 Oct 2006, 09:10 par Chogokinette sur Citations

Complainte … comprenne qui pourra …

Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s’oublier
Qui s’enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Moi je t’offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu’après ma mort
Pour couvrir ton corps
D’or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l’amour sera roi
Où l’amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je t’inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s’embraser
Je te raconterai
L’histoire de ce roi
Mort de n’avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

On a vu souvent
Rejaillir le
D’un ancien volcan
Qu’on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu’un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu’un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s’épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t’écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L’ombre de ton ombre
L’ombre de ta main
L’ombre de ton chien
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas.

Parole de Jacques Brel ; 1959 …
Mar 10 Oct 2006, 02:57 par coeur lourd sur Parler d'amour

DRAGON À RESPECTER

Quitte à être mille x au travers de vos yeux
Je Sais être Elliott, et non Dragon de Feu

Sans aucun soufle, sans aucume humidité, Je Sais.

Je sais, j’ ai fait une faute!

J’ appelle celle ci un colapsus billatéral bien calculé :

Aucune, et pour le Aime, sachez que c’est le seul Homme qui sait où se trouve la pipe sculptée dans de l’ écûme de Mer, dont ma famille est Héritière, puisqu’ on l’ a trouvée dans Le jardin.

Pour Gérald Robert de Masure.

Ta Fannie à son Glève.

Chéri? T’ es sûr que les Dog Argentins ne vont pas manger Biba, Hein????
Jeu 05 Oct 2006, 02:24 par Chogokinette sur Mille choses

C'est divin ! C'est magique ! ça s'appelle l'Amour !

L’Amour c’est un magifique d’artifice qui explose dans le fond des yeux,
Comme mille étincelles de couleurs sur la voûte céleste.
C’est ce sourire si radieux, quand vous vous regardez droit dans les yeux.
C’est la tendre complicité de ces moments à deux, que l’on ne peut comprendre qu’en étant intimement amoureux.
Ce sont ces petits riens qui font le quotidien, mais qui hissent pour vous une écharpe de liens.
C’est la joie d’ être ensemble, chaque jour, chaque instant.
C’est d’aimer, recevoir, partager sans mélange, et se sentir touchés par la grace des anges.
C’est construire son nid, pour s’y mettre à l’abri.
C’est vivre à deux les joies, autant que les soucis.
C’est d’avoir un rocher ou pouvoir s’appuyer, si un vent ennemi vous faisait trébucher.
C’est trouvé chaque soir le chemin de ses bras, pour pouvoir ronronner comme un chat.
C’est divin ! C’est magique ! ça s’appelle l’Amour !
Pour vous comme pour moi, ça rime avec toujours ....


(poème inspiré par un prince) ;-)
Sam 23 Sep 2006, 03:43 par joullia sur Parler d'amour

Passion tendresse et envie

L’amour que j’ai pour mon aladin
Est plus fort que tout
Plus violent qu’un volcan
Qui crache du puissamment
Plus haut qu’une montagne
Que personne ne peut atteindre
Plus puissant qu’un torrent
Qui coule et gronde de pierre en pierre
Plus chaud que le soleil
Qui brûle de ses rayons ardents
Plus bruyant qu’un orage
Qui zèbre le ciel de ses éclairs
Mais aussi doux comme la pluie
Qui ruisselle sur ton corps si merveilleux
Comme mes mains qui
Te caressent longtemps avec tant d’amour
Passion tendresse et envie folle
Je t’aime, t’aimerai toujours
Jeu 21 Sep 2006, 21:19 par joullia sur Parler d'amour
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Ecrire sur feu

Ecrire sur feu Je veux l'épouser pour un soir, Le Feu, Prime enfance aux teintes toujours vives, Incendie, Bohémienne, Marquise de la chaussée Lunaire, Ombres et lumières, Des notes et des mots, Ca n'a pas marché, Corps désirant, TANGO, Complainte … comprenne qui pourra …, DRAGON À RESPECTER, C'est divin ! C'est magique ! ça s'appelle l'Amour !, Passion tendresse et envie,
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La citation d'amour

Pour plaire, oublie-toi toi-même.

Ovide.

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