Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur force - Page 10 sur 15
Une histoire qui mérite réflexion...
Un jour, toutes les couleurs du monde se mirent à se disputer entre elles, chacune prétendant être la meilleure, la plus importante, la plus belle, la plus utile, la favorite.
Le vert affirma :
Je suis le plus essentiel, c’est indéniable. Je représente la vie et de l’espoir. J’ai été choisi pour l’herbe, les arbres et les feuilles. Sans moi, les animaux mourraient. Regardez la campagne et vous verrez que je suis majoritaire.
Le bleu prit la parole :
Tu ne penses qu’à la terre mais tu oublies le ciel et l’océan. C’est l’eau qui est la base de la vie alors que le ciel nous donne l’espace, la paix et la sérénité. Sans moi, vous ne seriez rien.
Le jaune rit dans sa barbe :
Vous êtes bien trop sérieux. Moi j’apporte le rire, la gaieté et la chaleur dans le monde. À preuve, le soleil est jaune, tout comme la lune et les étoiles. Chaque fois que vous regardez un tournesol, il vous donne le goût du bonheur. Sans moi, il n’y aurait aucun plaisir sur cette terre.
L’orange éleva sa voix dans le tumulte :
Je suis la couleur de la santé et de la force. On me voit peut-être moins souvent que vous mais je suis utile aux besoins de la vie humaine. Je transporte les plus importantes vitamines. Pensez aux carottes, aux citrouilles, aux oranges aux mangues et aux papayes. Je ne suis pas là tout le temps mais quand je colore le ciel au lever ou au coucher du soleil, ma beauté est telle que personne ne remarque plus aucun de vous.
Le rouge qui s’était retenu jusque là, prit la parole haut et fort :
C’est moi le chef de toutes les couleurs car je suis le sang, le sang de la vie. Je suis la couleur du danger et de la bravoure. Je suis toujours prêt à me battre pour une cause. Sans moi, la terre serait aussi vide que la lune. Je suis la couleur de la passion et de l’amour, de la rose rouge, du poinsettia et du coquelicot.
Le pourpre se leva et parla dignement :
Je suis la couleur de la royauté et du pouvoir. Les rois, les chefs et les évêques m’ont toujours choisie parce que je suis le signe de l’autorité et de la sagesse. Les gens ne m’interrogent pas, ils écoutent et obéissent.
Finalement, l’indigo prit la parole, beaucoup plus calmement que les autres mais avec autant de détermination :
Pensez à moi, je suis la couleur du silence. Vous ne m’avez peut-être pas remarquée mais sans moi vous seriez insignifiantes. Je représente la pensée et la réflexion, l’ombre du crépuscule et les profondeurs de l’eau. Vous avez besoin de moi pour l’équilibre, le contraste et la paix intérieure.
Et ainsi les couleurs continuèrent à se vanter, chacune convaincue de sa propre supériorité. Leur dispute devint de plus en plus sérieuse. Mais soudain, un éclair apparut dans le ciel et le tonnerre gronda. La pluie commença à tomber fortement. Inquiètes, les couleurs se rapprochèrent les unes des autres pour se rassurer.
Au milieu de la clameur, la pluie prit la parole :
Idiotes ! Vous n’arrêtez pas de vous chamailler, chacune essaie de dominer les autres. Ne savez-vous pas que vous existez toutes pour une raison spéciale, unique et différente ? Joignez vos mains et venez à moi. Les couleurs obéirent et unirent leurs mains.
La pluie poursuivit :
Dorénavant, quand il pleuvra, chacune de vous traversera le ciel pour former un grand arc de couleurs et démontrer que vous pouvez toutes vivre ensemble en harmonie. L’arc-en-ciel est un signe d’espoir pour demain. Et, chaque fois que la pluie lavera le monde, un arc-en-ciel apparaîtra dans le ciel, pour nous rappeler de nous apprécier les uns les autres.
Le vert affirma :
Je suis le plus essentiel, c’est indéniable. Je représente la vie et de l’espoir. J’ai été choisi pour l’herbe, les arbres et les feuilles. Sans moi, les animaux mourraient. Regardez la campagne et vous verrez que je suis majoritaire.
Le bleu prit la parole :
Tu ne penses qu’à la terre mais tu oublies le ciel et l’océan. C’est l’eau qui est la base de la vie alors que le ciel nous donne l’espace, la paix et la sérénité. Sans moi, vous ne seriez rien.
Le jaune rit dans sa barbe :
Vous êtes bien trop sérieux. Moi j’apporte le rire, la gaieté et la chaleur dans le monde. À preuve, le soleil est jaune, tout comme la lune et les étoiles. Chaque fois que vous regardez un tournesol, il vous donne le goût du bonheur. Sans moi, il n’y aurait aucun plaisir sur cette terre.
L’orange éleva sa voix dans le tumulte :
Je suis la couleur de la santé et de la force. On me voit peut-être moins souvent que vous mais je suis utile aux besoins de la vie humaine. Je transporte les plus importantes vitamines. Pensez aux carottes, aux citrouilles, aux oranges aux mangues et aux papayes. Je ne suis pas là tout le temps mais quand je colore le ciel au lever ou au coucher du soleil, ma beauté est telle que personne ne remarque plus aucun de vous.
Le rouge qui s’était retenu jusque là, prit la parole haut et fort :
C’est moi le chef de toutes les couleurs car je suis le sang, le sang de la vie. Je suis la couleur du danger et de la bravoure. Je suis toujours prêt à me battre pour une cause. Sans moi, la terre serait aussi vide que la lune. Je suis la couleur de la passion et de l’amour, de la rose rouge, du poinsettia et du coquelicot.
Le pourpre se leva et parla dignement :
Je suis la couleur de la royauté et du pouvoir. Les rois, les chefs et les évêques m’ont toujours choisie parce que je suis le signe de l’autorité et de la sagesse. Les gens ne m’interrogent pas, ils écoutent et obéissent.
Finalement, l’indigo prit la parole, beaucoup plus calmement que les autres mais avec autant de détermination :
Pensez à moi, je suis la couleur du silence. Vous ne m’avez peut-être pas remarquée mais sans moi vous seriez insignifiantes. Je représente la pensée et la réflexion, l’ombre du crépuscule et les profondeurs de l’eau. Vous avez besoin de moi pour l’équilibre, le contraste et la paix intérieure.
Et ainsi les couleurs continuèrent à se vanter, chacune convaincue de sa propre supériorité. Leur dispute devint de plus en plus sérieuse. Mais soudain, un éclair apparut dans le ciel et le tonnerre gronda. La pluie commença à tomber fortement. Inquiètes, les couleurs se rapprochèrent les unes des autres pour se rassurer.
Au milieu de la clameur, la pluie prit la parole :
Idiotes ! Vous n’arrêtez pas de vous chamailler, chacune essaie de dominer les autres. Ne savez-vous pas que vous existez toutes pour une raison spéciale, unique et différente ? Joignez vos mains et venez à moi. Les couleurs obéirent et unirent leurs mains.
La pluie poursuivit :
Dorénavant, quand il pleuvra, chacune de vous traversera le ciel pour former un grand arc de couleurs et démontrer que vous pouvez toutes vivre ensemble en harmonie. L’arc-en-ciel est un signe d’espoir pour demain. Et, chaque fois que la pluie lavera le monde, un arc-en-ciel apparaîtra dans le ciel, pour nous rappeler de nous apprécier les uns les autres.
Mar 25 Avril 2006, 10:49 par
Satine sur Mille choses
Hommage.
Loin des comédies, certes au goût parfois enjôleur des love stories à l’américaine, il se niche dans un film culte repris récemment, un trésor simple de beauté.
Curieusement, à chaque fois que j’ai pu proposer d’aller voir ce film à des "amies" de circonstance, je m’étais vu répondre, sans grande surprise d’ailleurs, un « non » signifié d’une moue désapprobatrice. Déjà à l’époque mon coeur me disait : "quel dommage, je suis sûr que par là se cache quelque chose de grand". Mais peut être est-il plus facile d’éprouver de la compassion pour un "Quand Harry rencontre Sally" que pour mes idées réputées saugrenues ...
Si ces amies de circonstance ont depuis continué leur route, l’envie de voir ce film ne m’avait pas quitté. Et si je suis en train de vous tenir la jambe à ce moment précis, vous vous doutez bien que je l’ai vu et que j’en suis sur le cul tellement j’ai souri de bonheur.
Je félicite de tout coeur, et remercie Peter Jackson d’avoir su concevoir une telle merveille, d’avoir pris les clichés d’une véritable bête et d’une belle délicieusement femme pour les mettre en scène dans des moments au combien forts et sincères. Je ne me lasse pas de la bataille où la virilité et le courage de cette bête emplie de force de beauté et de fierté sauve la belle, et je ris avec eux lors du manège improvisé sur la glace. Si j’étais une femme, j’aimerais moi aussi un être comme lui. Et si j’étais cet être, oui, je pourrais mourir pour elle.
Regardez ce King Kong, il y a de l’amour dedans, du bon comme on en aime.
Curieusement, à chaque fois que j’ai pu proposer d’aller voir ce film à des "amies" de circonstance, je m’étais vu répondre, sans grande surprise d’ailleurs, un « non » signifié d’une moue désapprobatrice. Déjà à l’époque mon coeur me disait : "quel dommage, je suis sûr que par là se cache quelque chose de grand". Mais peut être est-il plus facile d’éprouver de la compassion pour un "Quand Harry rencontre Sally" que pour mes idées réputées saugrenues ...
Si ces amies de circonstance ont depuis continué leur route, l’envie de voir ce film ne m’avait pas quitté. Et si je suis en train de vous tenir la jambe à ce moment précis, vous vous doutez bien que je l’ai vu et que j’en suis sur le cul tellement j’ai souri de bonheur.
Je félicite de tout coeur, et remercie Peter Jackson d’avoir su concevoir une telle merveille, d’avoir pris les clichés d’une véritable bête et d’une belle délicieusement femme pour les mettre en scène dans des moments au combien forts et sincères. Je ne me lasse pas de la bataille où la virilité et le courage de cette bête emplie de force de beauté et de fierté sauve la belle, et je ris avec eux lors du manège improvisé sur la glace. Si j’étais une femme, j’aimerais moi aussi un être comme lui. Et si j’étais cet être, oui, je pourrais mourir pour elle.
Regardez ce King Kong, il y a de l’amour dedans, du bon comme on en aime.
Mer 19 Avril 2006, 21:35 par
PetitPrince sur Un monde parfait
à rendre aux oubliés
Jour de Paix ! La Nuit est passée,
l’Orage aussi, le Ciel est clair.
La violence des larmes s’est tue,
la tristesse m’a abandonnée,
je ne suis plus au regret,
tendre inconnue,
de ne pouvoir t’aimer.
Que m’est-il arrivé,
quelle Folie me voulait ?
Tu pouvais être l’Amie,
celle qui me consolait,
celle que j’aurais guérie,
à force de mots vrais,
pour qui Ciel et Terre se soudaient
— Éternité réinventée.
Et ce n’est rien.
Voici que mon cœur s’est retourné,
j’ai fini de pleurer, et je reviens
sur la rive du monde,
et je dirais ce qu’il en est
— de la Mer étalée.
Suis donc ton chemin,
la pente douce de ta vie,
et je suivrai, quant à nous, le mien ;
les fleurs, les vives et les fanées ;
et légère, ton absence sous mes pas ;
et tranquille, l’impossible espoir,
sans un regret ;
et heureux, l’horizon
à nouveau déployé.
Qu’à présent je puisse
simplement ramasser
ces pierres lourdes au fond de moi,
qui ont ruiné mes illusions,
et les reprendre et les changer.
Perles de Vie à rendre aux oubliés,
comme ce nouveau goût d’aimer
— cette Rosée.
Voici que l’Aube n’est plus très loin,
les plus avancés l’ont déjà rejointe.
C’est un Ciel irisé,
un Appel que l’on entend,
la douce Musique qui s’élève
et qui vient
— l’Amour sans lien.
l’Orage aussi, le Ciel est clair.
La violence des larmes s’est tue,
la tristesse m’a abandonnée,
je ne suis plus au regret,
tendre inconnue,
de ne pouvoir t’aimer.
Que m’est-il arrivé,
quelle Folie me voulait ?
Tu pouvais être l’Amie,
celle qui me consolait,
celle que j’aurais guérie,
à force de mots vrais,
pour qui Ciel et Terre se soudaient
— Éternité réinventée.
Et ce n’est rien.
Voici que mon cœur s’est retourné,
j’ai fini de pleurer, et je reviens
sur la rive du monde,
et je dirais ce qu’il en est
— de la Mer étalée.
Suis donc ton chemin,
la pente douce de ta vie,
et je suivrai, quant à nous, le mien ;
les fleurs, les vives et les fanées ;
et légère, ton absence sous mes pas ;
et tranquille, l’impossible espoir,
sans un regret ;
et heureux, l’horizon
à nouveau déployé.
Qu’à présent je puisse
simplement ramasser
ces pierres lourdes au fond de moi,
qui ont ruiné mes illusions,
et les reprendre et les changer.
Perles de Vie à rendre aux oubliés,
comme ce nouveau goût d’aimer
— cette Rosée.
Voici que l’Aube n’est plus très loin,
les plus avancés l’ont déjà rejointe.
C’est un Ciel irisé,
un Appel que l’on entend,
la douce Musique qui s’élève
et qui vient
— l’Amour sans lien.
Mer 19 Avril 2006, 08:29 par
Iris sur Un monde parfait
Mon amour
Mon amour,
Toi que j’ai appelé mon amour
A qui j’ai ouvert mon âme
Qui a connu mes moindres pensées
Mes moindres faiblesses
Toi qui ne voulait pas de mon amour
Mais simplement de mon corps
Pour le sport disais-tu
J’ai pensé naïvement que tout mon amour
Aurait raison de ta réserve
Et comme d’autres avant toi
Tu m’as jetée comme un kleenex
Tu m’as niée comme si je n’étais rien
Et comme pour lui
Je ne peux t’en vouloir
Je t’ai aimé de toute mon Ame
Avec la force du désespoir
Pour enfin être reconnue
Et enfin exister!!!!
Toi que j’ai appelé mon amour
A qui j’ai ouvert mon âme
Qui a connu mes moindres pensées
Mes moindres faiblesses
Toi qui ne voulait pas de mon amour
Mais simplement de mon corps
Pour le sport disais-tu
J’ai pensé naïvement que tout mon amour
Aurait raison de ta réserve
Et comme d’autres avant toi
Tu m’as jetée comme un kleenex
Tu m’as niée comme si je n’étais rien
Et comme pour lui
Je ne peux t’en vouloir
Je t’ai aimé de toute mon Ame
Avec la force du désespoir
Pour enfin être reconnue
Et enfin exister!!!!
Dim 09 Avril 2006, 10:53 par
Hécate sur Histoires d'amour
Tout est une question d'amour, ma douce âme...
- Ce matin, c’était soleil, ciel bleu, beau temps,
il ne manquait plus que le merle matinal, très matinal,
qui s’évertue à me faire partager sa joie
de voir poindre le premier rayon de soleil.
Aujourd’hui, le merle faisait relâche
et le soleil s’est levé sans moi.
Ce matin, après m’être printanièrement pomponnée,
j’ai décidé d’aller faire un petit tour sur le marché,
mais avant cela, alors que je ne le fais jamais,
j’ai écrit une liste, un peu comme celle
que toute bonne ménagère se doit de rédiger…
Moi, je suis tout ce que tu veux mais pas une ménagère...
Je ne ménage que mes amours et encore,
par les temps qui courent : rude tâche !!!
- Alors, tiens...justement ! je reste dans le ton :
« je dresse une liste de ces petits riens nécessaires à… »
Pourquoi ne pas y aller de ma plume ?
« Ma plume au service de ces petits pas grands-choses
en rupture de stock dans notre amour à toi et moi ? »
- Bien, je commence par ce qu’il y a dans la réserve,
dans le « garde-amour » ; les ingrédients de base
indispensables ne font pas défaut :
tendresse impérissable, attention pour l’autre,
attention pour ne pas le blesser sciemment,
délicatesse dans les propos, dans la façon de dire,
dans le choix des mots…
- Enfin, il y a tant, mais, dis-moi, mon coeur...
à quoi tout cela nous sert-il
si nous ne pouvons rien en faire, faute de temps,
à cause de beaucoup de petits riens qui stoppent net tout désir de construire,
à force de toutes ces excuses trouvées derrière lesquelles il est facile de se retrancher,
à force d’entendre tes mots et de sous-entendre les autres :
-« Mais nous nous aimons, mon amour,
et tu es dans mes pensées et je suis dans les tiennes… C’est ça qui est important…
Et quand nous nous verrons, bientôt, peut-être
et pendant deux grands jours rien qu’à nous, si je n’ai pas d’autres obligations…
Tu comprends, c’est que je suis très dans ma vie de couple,
dans ce cercle d’amis qui ne doit pas savoir,
dans mon travail qui passe avant tout et tous,
dans les relations mi-mondaines parce que je ne me commets pas avec n’importe qui,
dans la vie passionnante et trépidante de la bourgeoisie bien pensante et qui en crève de toutes ses frustrations…
Bref, tu vois, je suis très dans tout, mais pas dans nous :
je n’ai pas une seconde pour…
et c’est bien que tu sois là, à dispo »
-Bien, ma douce âme, mais dis-moi,
penses-tu que notre amour,
doit se mesurer à l’aune de tes seules ambitions de bon aloi,
dans le ton de ce qu’il est convenable de vivre, de penser, de dire ?
De tes aspirations qui ne valent même pas que je m’y arrête ?
De tes soi-disant préoccupations d’être en accord avec ton Moi le plus vrai ?
Je viens de te livrer pêle-mêle, certes, une liste de toutes ces choses qui engendrent à très court terme, frustration, douleur, colère aussi -mais contenue-, lassitude et qui font que l’amour est et reste un mot parfois galvaudé, dit, écrit sans y penser, mais qui rassure parce que
« PAR LES TEMPS QUI COURENT !!! »
Bref, tu vois et malgré ta vie certainement très dans tout, passionnante et enrichissante en diable…
l’amour tu ne le frôles même pas.
il ne manquait plus que le merle matinal, très matinal,
qui s’évertue à me faire partager sa joie
de voir poindre le premier rayon de soleil.
Aujourd’hui, le merle faisait relâche
et le soleil s’est levé sans moi.
Ce matin, après m’être printanièrement pomponnée,
j’ai décidé d’aller faire un petit tour sur le marché,
mais avant cela, alors que je ne le fais jamais,
j’ai écrit une liste, un peu comme celle
que toute bonne ménagère se doit de rédiger…
Moi, je suis tout ce que tu veux mais pas une ménagère...
Je ne ménage que mes amours et encore,
par les temps qui courent : rude tâche !!!
- Alors, tiens...justement ! je reste dans le ton :
« je dresse une liste de ces petits riens nécessaires à… »
Pourquoi ne pas y aller de ma plume ?
« Ma plume au service de ces petits pas grands-choses
en rupture de stock dans notre amour à toi et moi ? »
- Bien, je commence par ce qu’il y a dans la réserve,
dans le « garde-amour » ; les ingrédients de base
indispensables ne font pas défaut :
tendresse impérissable, attention pour l’autre,
attention pour ne pas le blesser sciemment,
délicatesse dans les propos, dans la façon de dire,
dans le choix des mots…
- Enfin, il y a tant, mais, dis-moi, mon coeur...
à quoi tout cela nous sert-il
si nous ne pouvons rien en faire, faute de temps,
à cause de beaucoup de petits riens qui stoppent net tout désir de construire,
à force de toutes ces excuses trouvées derrière lesquelles il est facile de se retrancher,
à force d’entendre tes mots et de sous-entendre les autres :
-« Mais nous nous aimons, mon amour,
et tu es dans mes pensées et je suis dans les tiennes… C’est ça qui est important…
Et quand nous nous verrons, bientôt, peut-être
et pendant deux grands jours rien qu’à nous, si je n’ai pas d’autres obligations…
Tu comprends, c’est que je suis très dans ma vie de couple,
dans ce cercle d’amis qui ne doit pas savoir,
dans mon travail qui passe avant tout et tous,
dans les relations mi-mondaines parce que je ne me commets pas avec n’importe qui,
dans la vie passionnante et trépidante de la bourgeoisie bien pensante et qui en crève de toutes ses frustrations…
Bref, tu vois, je suis très dans tout, mais pas dans nous :
je n’ai pas une seconde pour…
et c’est bien que tu sois là, à dispo »
-Bien, ma douce âme, mais dis-moi,
penses-tu que notre amour,
doit se mesurer à l’aune de tes seules ambitions de bon aloi,
dans le ton de ce qu’il est convenable de vivre, de penser, de dire ?
De tes aspirations qui ne valent même pas que je m’y arrête ?
De tes soi-disant préoccupations d’être en accord avec ton Moi le plus vrai ?
Je viens de te livrer pêle-mêle, certes, une liste de toutes ces choses qui engendrent à très court terme, frustration, douleur, colère aussi -mais contenue-, lassitude et qui font que l’amour est et reste un mot parfois galvaudé, dit, écrit sans y penser, mais qui rassure parce que
« PAR LES TEMPS QUI COURENT !!! »
Bref, tu vois et malgré ta vie certainement très dans tout, passionnante et enrichissante en diable…
l’amour tu ne le frôles même pas.
Jeu 30 Mars 2006, 16:25 par
Lou sur La vie à deux
Question d'amour.
Dis-moi, mon cœur…
Et si nous laissons notre amour…
S’éparpiller en mille éclats de pleurs,
emprunter la voie du silence,
s’égarer entre doutes et douleurs,
se nourrir de toutes nos peurs,
s’essouffler à force de rendez-vous manqués,
abandonner à force de « peut-être »,
qu’en sera-t-il de toi et moi ?
Dis-moi, ma douce âme, sais-tu
qu’au bout de tous ces pleurs,
qu’accroché à ces silences,
que peuplé de ces doutes, de ces douleurs,
qu’enroulé autour de ces peurs,
que ponctué par ces rendez-vous manqués,
qu’écrit de tous ces « peut-être »,
l’amour se perd ?
Et si nous laissons notre amour…
S’éparpiller en mille éclats de pleurs,
emprunter la voie du silence,
s’égarer entre doutes et douleurs,
se nourrir de toutes nos peurs,
s’essouffler à force de rendez-vous manqués,
abandonner à force de « peut-être »,
qu’en sera-t-il de toi et moi ?
Dis-moi, ma douce âme, sais-tu
qu’au bout de tous ces pleurs,
qu’accroché à ces silences,
que peuplé de ces doutes, de ces douleurs,
qu’enroulé autour de ces peurs,
que ponctué par ces rendez-vous manqués,
qu’écrit de tous ces « peut-être »,
l’amour se perd ?
Mer 29 Mars 2006, 21:44 par
Lou sur La vie à deux
Une chanson triste.
Entre tous il y avait ce petit garçon qui l’attendait. Avec son bout de papier. Avec ses yeux perdus. Avec ses yeux déterminés, aussi. Il oublia un instant les appels des admiratrices aux visages marqués de liesse désespérée, celles qui hurlaient son nom dans la supplique et il avança vers le petit bout d’homme.
Le gamin devait avoir une dizaine d’années. Son visage encore rondelet prenait les traits de l’adolescence, mais son regard était déjà celui d’un homme. Campé dans ses tennis, il résistait à la houle pressante des admirateurs massée autour de lui. Il le regardait, droit dans les yeux, il le regardait plus comme quelqu’un qu’on attend que comme quelqu’un qu’on espère.
Il s’arrêta devant lui. Le gamin fouilla dans la poche arrière de son pantalon et sortit une photo. Sans le quitter des yeux une seule seconde. Et il tendit la photo au chanteur.
« C’est ta sœur ? Vous avez les mêmes yeux… »
Le gamin opina.
« Et elle n’a pas pu venir au concert ? » poursuivit le chanteur.
Le gamin opina de rechef.
Le chanteur sortit son stylo, et alors qu’il s’apprêtait à faire son autographe, il suspendit son geste. Il ne savait pas où écrire sur cette photo, quelque chose l’empêchait de raturer le visage de cette admiratrice. Il arrêta la contemplation de ce visage inconnu et replongea ses yeux dans ceux du garçon.
« Ecrivez au dos … » suggéra l’enfant comme s’il avait compris le doute du chanteur.
« Pas bête. Et… tu veux que j’écrive quelque chose de spécial pour elle ? » enchaîna-t-il tout en retournant la photo.
« Oui. »
« Vas y, dis moi »
« Vous allez écrire : pardon de t’avoir fait pleurer. »
Le chanteur resta un instant dans les yeux du gamin, puis s’exécuta docilement. Il signa avec attention cet étrange petit mot et relut une dernière fois l’ensemble. Il retourna la photo et contempla à nouveau le visage.
« Si elle vous plaît tant, pourquoi vous la faites pleurer ? », demanda le petit garçon en reprenant des mains du chanteur la photo de sa sœur.
« Elle pleure sur mes chansons, c’est ça ? », demanda le chanteur.
« Oui, tout le temps et elle dit qu’elle vous aime, que vous êtes beau. »
« Et toi, tu ne m’aimes pas trop, on dirait, hein ? »
« Non. Vous n’êtes pas beau et vous êtes triste. Je ne vous aime pas. Je vous déteste», cria le gamin dans un sanglot.
Devant la force de cet enfant, le chanteur se trouva désarmé. Le gamin avait raison, ce qu’il chantait, c’était très bien pour bouleverser les âmes, mais ça ne pouvait pas tromper un enfant. Combien comme ce gamin avaient une sœur qui l’adorait parce qu’il les rendait triste. Combien ? Un frisson de tristesse le parcourut. Il s’accroupit pour se mettre à la hauteur des yeux du petit garçon sanglotant. De sa main, il lui souleva le menton et il essuya tendrement les petits ruisseaux de larmes sur les joues innocentes.
« Ecoute, tu diras à ta sœur que je suis sincèrement désolé de lui faire de la peine avec mes textes. Tu lui diras aussi que pour elle j’écrirai une chanson. Cette chanson ça sera comme un médicament pour sa peine. Et ce sera un médicament pour toutes celles à qui j’ai fait de la peine. Ca ne sera pas triste, ca ne sera plus jamais triste »
« C’est vrai, vous allez faire ça ? », demanda le gamin aux yeux mouillés.
« Oui, je commence ce soir, je te le jure »
Le gamin regarda la photo, puis la remit précieusement dans la poche arrière de son pantalon. Il regarda le chanteur dans le fond des yeux, cherchant à comprendre qu’est ce qui pouvait bien y avoir dans ces yeux là.
« Alors, peut être que si vous faites ça, je vous trouverai beau. »
Il pivota sur ses talons et s’en alla dans la foule.
Le gamin devait avoir une dizaine d’années. Son visage encore rondelet prenait les traits de l’adolescence, mais son regard était déjà celui d’un homme. Campé dans ses tennis, il résistait à la houle pressante des admirateurs massée autour de lui. Il le regardait, droit dans les yeux, il le regardait plus comme quelqu’un qu’on attend que comme quelqu’un qu’on espère.
Il s’arrêta devant lui. Le gamin fouilla dans la poche arrière de son pantalon et sortit une photo. Sans le quitter des yeux une seule seconde. Et il tendit la photo au chanteur.
« C’est ta sœur ? Vous avez les mêmes yeux… »
Le gamin opina.
« Et elle n’a pas pu venir au concert ? » poursuivit le chanteur.
Le gamin opina de rechef.
Le chanteur sortit son stylo, et alors qu’il s’apprêtait à faire son autographe, il suspendit son geste. Il ne savait pas où écrire sur cette photo, quelque chose l’empêchait de raturer le visage de cette admiratrice. Il arrêta la contemplation de ce visage inconnu et replongea ses yeux dans ceux du garçon.
« Ecrivez au dos … » suggéra l’enfant comme s’il avait compris le doute du chanteur.
« Pas bête. Et… tu veux que j’écrive quelque chose de spécial pour elle ? » enchaîna-t-il tout en retournant la photo.
« Oui. »
« Vas y, dis moi »
« Vous allez écrire : pardon de t’avoir fait pleurer. »
Le chanteur resta un instant dans les yeux du gamin, puis s’exécuta docilement. Il signa avec attention cet étrange petit mot et relut une dernière fois l’ensemble. Il retourna la photo et contempla à nouveau le visage.
« Si elle vous plaît tant, pourquoi vous la faites pleurer ? », demanda le petit garçon en reprenant des mains du chanteur la photo de sa sœur.
« Elle pleure sur mes chansons, c’est ça ? », demanda le chanteur.
« Oui, tout le temps et elle dit qu’elle vous aime, que vous êtes beau. »
« Et toi, tu ne m’aimes pas trop, on dirait, hein ? »
« Non. Vous n’êtes pas beau et vous êtes triste. Je ne vous aime pas. Je vous déteste», cria le gamin dans un sanglot.
Devant la force de cet enfant, le chanteur se trouva désarmé. Le gamin avait raison, ce qu’il chantait, c’était très bien pour bouleverser les âmes, mais ça ne pouvait pas tromper un enfant. Combien comme ce gamin avaient une sœur qui l’adorait parce qu’il les rendait triste. Combien ? Un frisson de tristesse le parcourut. Il s’accroupit pour se mettre à la hauteur des yeux du petit garçon sanglotant. De sa main, il lui souleva le menton et il essuya tendrement les petits ruisseaux de larmes sur les joues innocentes.
« Ecoute, tu diras à ta sœur que je suis sincèrement désolé de lui faire de la peine avec mes textes. Tu lui diras aussi que pour elle j’écrirai une chanson. Cette chanson ça sera comme un médicament pour sa peine. Et ce sera un médicament pour toutes celles à qui j’ai fait de la peine. Ca ne sera pas triste, ca ne sera plus jamais triste »
« C’est vrai, vous allez faire ça ? », demanda le gamin aux yeux mouillés.
« Oui, je commence ce soir, je te le jure »
Le gamin regarda la photo, puis la remit précieusement dans la poche arrière de son pantalon. Il regarda le chanteur dans le fond des yeux, cherchant à comprendre qu’est ce qui pouvait bien y avoir dans ces yeux là.
« Alors, peut être que si vous faites ça, je vous trouverai beau. »
Il pivota sur ses talons et s’en alla dans la foule.
Sam 25 Mars 2006, 14:09 par
PetitPrince sur Un monde parfait
Pour faire le portrait d'un homme
Il faut prendre un sujet connu, bien l’étudier, ne rien oublier, ne rien ommettre. Toi, je te connais déjà, je peux décrire chaque détail, chaque étincelle de ton être. Ton sourire est doux, ton âme est sereine, ton regard communion... Ton chemin est fait de calme, de paix et de tendresse. Ton labeur sert le bien. Le mensonge ne fleurit pas sur tes lèvres, tu ne cherches pas à séduire, on t’aime parce que tu es. Ce que tu es on le voit tout de suite, comme se plaisent à le dire les hommes et les femmes de l’Ouest : « what you see is what you get » et ce qu’on obtient de toi ne s’achète pas, rien ni personne ne peut s’en emparer. Et pourtant, combien le convoitent tout au fond de leurs désirs consumméristes ! Combien voudraient le "posséder". Toi ? Ton trésor tu le donnes. Tu le donnes à qui peut le recevoir. Mais qui peut encore faire de la place à une telle immensité ; tout encombrés que nous sommes par nos matérialités suffisantes et mesurées... En vain, l’on s’épuise dans une vague course poursuite au bonheur, mais du bonheur on a perdu les clefs, les simples clefs de la vie. On se figure que ce ne sont que des additions ou des adictions qui nous permettront d’y atteindre, enfin, c’est ce que les enfants sages ont retenu du maître à penser plat et froid devant lequel ils passent leurs moments de liberté surveillée. Toi, de prime abord, tu es comme les autres, rien ne te distingue du lot. Rien et tout. Tu ne cherches pas la chicane, tu fuis l’intrigue, tu n’écrases pas de ta superbe, tu es : qui s’intéresse à ces riens pas même monnayables ? Avec toi, voyagent la paix, l’amour et la quiétude, la vérité est ta plus douce amie, la force est ton bâton, l’intégrité ton nom. Oui, je te connais déjà et je t’attends. Chaque jour, chaque heure me rapprochent de l’instant où nos deux routes se rencontreront. Que craindrais-tu de moi ? Que craindrais-je de toi ? De nos deux libertés naîtra l’éternité...
Lun 20 Mars 2006, 09:59 par
dolce vita sur Un monde parfait
Mes maux , ses mots
J’aurais voulu lui dire , ces mots que l’on chante a l’etre aime . J’aurais voulu lui dire que ma peau renaissait sous ses doigts , caresses indomptées , volupté voyageuse et liberée. J’aurais voulu lui dire que mes armes s’etaient abaissées , mon coeur presque aprivoisé . J’aurais voulu lui dire la force , l’espoir qu’il m’insufflait , mon sourire retrouvé , mes larmes egarées . J’aurais voulu lui dire que j’avais tant à donner , candeur et insouciance , amour et amitie . J’aurais voulu lui dire tant et tant ...tout ce que mon corps ne lui a pas refusé ......
Mais il n’a pas compris , n’a pas voulu voir , ni entrevoir ....l’eclat de mon ame pour lui qui renaissait ! Sens unique ,unique sens , mes sens ont oubliés qu’il ne fallait pas aimer !!! Le verbe aimer ne m’etait pas autorisé !!
Sur mes joues , coulent les larmes de cet amour , incompris , interdit et blessé .....mais il ne saura jamais que nos reves etaient si partagés .
Dans l’oubli je traîne mon coeur comme un traineau dans la neige ...mais la fonte des glaces n’est pas tres loin ...et je sais que j’oublierai , j’oublierai qu’il a ete un rêve egaré !
Mais il n’a pas compris , n’a pas voulu voir , ni entrevoir ....l’eclat de mon ame pour lui qui renaissait ! Sens unique ,unique sens , mes sens ont oubliés qu’il ne fallait pas aimer !!! Le verbe aimer ne m’etait pas autorisé !!
Sur mes joues , coulent les larmes de cet amour , incompris , interdit et blessé .....mais il ne saura jamais que nos reves etaient si partagés .
Dans l’oubli je traîne mon coeur comme un traineau dans la neige ...mais la fonte des glaces n’est pas tres loin ...et je sais que j’oublierai , j’oublierai qu’il a ete un rêve egaré !
Jeu 09 Mars 2006, 20:57 par
lisemys sur L'amour en vrac
Loin de...
TOI... une femme.
Une femme fait battre mon coeur...
Il me faudra des jours , des heures
D ’ absence, de peine , de labeur
Avant de retrouver dans le bonheur,
Nos joies , nos rires, nos douceurs.
Une femme fait vivre mon coeur ...
Il me faudra des lunes de douleur ,
Des soleils d ’ espoir sans peur,
Avant de ressentir ses humeurs
Et redonner à la vie ses couleurs.
Une femme fait languir mon coeur...
Il me faudra la force des vainqueurs,
La patience,le travail des bâtisseurs,
Pour redonner une autre grandeur
Après tous ces mois sans saveur.
Une femme fait mûrir mon coeur...
Il me faudra ne plus être narrateur
Mais , à nouveau ,devenir l ’acteur
A la fois, l ’élève et le professeur
De notre amour si bienfaiteur..
Une femme fait battre mon coeur...
Il me faudra des jours , des heures
D ’ absence, de peine , de labeur
Avant de retrouver dans le bonheur,
Nos joies , nos rires, nos douceurs.
Une femme fait vivre mon coeur ...
Il me faudra des lunes de douleur ,
Des soleils d ’ espoir sans peur,
Avant de ressentir ses humeurs
Et redonner à la vie ses couleurs.
Une femme fait languir mon coeur...
Il me faudra la force des vainqueurs,
La patience,le travail des bâtisseurs,
Pour redonner une autre grandeur
Après tous ces mois sans saveur.
Une femme fait mûrir mon coeur...
Il me faudra ne plus être narrateur
Mais , à nouveau ,devenir l ’acteur
A la fois, l ’élève et le professeur
De notre amour si bienfaiteur..
Dim 05 Mars 2006, 12:30 par
Christi'ange sur L'amour en vrac
La raison de la plume
La raison de la plume
On dit parfois que j’ai une belle plume,
Et comme rien de beau ne se résume,
Que je ne suis pas insensible aux compliments,
J’affiche alors un sourire insolent !
Je ne vis pas à l’évidence de ma plume !
Mais comme le veut l’usage et c’est pas coutume,
Je vais me laisser aller à tout vous dire,
Sous ma plume légère et sans rien trahir.
Tout le monde connaît je le présume,
La comptine qui parle de Pierrot et de sa plume.
C’est évidemment « Au clair de lune »,
Démarche apparemment convenable et opportune !
Mais ce qui suit, assurément je l’assume,
Vous allez peut-être me voler dans les plumes !
Mais cette formule soi-disant enfantine,
Décrit pourtant bien le désir, le feu, l’envie en sourdine.
Alors quand on évoque mon écriture, ma plume,
Mon cœur bondit, mes yeux s’allument !
Ma chandelle n’est pas morte, le feu est là,
Je peux encore répondre avec orgueil et apparat !
Et à celles qui me disent sans amertume,
Manier la langue comme une plume,
Je sais que je vais jouir alors d’un traitement de faveur,
Tout en émotion, en sensualité et en longueur.
Parce que la parole est libre mais serve est la plume,
Ce texte ne passera pas à la postérité même à titre posthume !
Force est de constater et vous vous en doutez un peu,
Cet écrit n’est qu’un antidote à mon raisonnement belliqueux…
Vers à soi
Pour mémoire : Au clair de la lune,
Au clair de la lune,
Mon ami Pierrot,
Prête moi ta plume
Pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte,
Je n’ai plus de feu.
Ouvre moi ta porte,
Pour l’amour de Dieu.
Au clair de la lune,
Pierrot répondit :
Je n’ai plus de plume,
Je suis dans mon lit.
Va chez la voisine,
Je crois qu’elle y est.
Car dans sa cuisine
On bat le briquet.
Au clair de la lune,
L’aimable Lubin.
Frappe chez la brune,
Ell’ répond soudain :
Qui frapp’ à la porte ?
Il dit à son tour :
Ouvrez votre porte,
Pour le Dieu d’amour.
Au clair de la lune,
On n’y voit qu’un peu.
On chercha la plume,
On chercha du feu.
En cherchant d’la sorte
Je n’sais c’qu’on trouva,
Mais j’sais que la porte
Sur eux se ferma.
On dit parfois que j’ai une belle plume,
Et comme rien de beau ne se résume,
Que je ne suis pas insensible aux compliments,
J’affiche alors un sourire insolent !
Je ne vis pas à l’évidence de ma plume !
Mais comme le veut l’usage et c’est pas coutume,
Je vais me laisser aller à tout vous dire,
Sous ma plume légère et sans rien trahir.
Tout le monde connaît je le présume,
La comptine qui parle de Pierrot et de sa plume.
C’est évidemment « Au clair de lune »,
Démarche apparemment convenable et opportune !
Mais ce qui suit, assurément je l’assume,
Vous allez peut-être me voler dans les plumes !
Mais cette formule soi-disant enfantine,
Décrit pourtant bien le désir, le feu, l’envie en sourdine.
Alors quand on évoque mon écriture, ma plume,
Mon cœur bondit, mes yeux s’allument !
Ma chandelle n’est pas morte, le feu est là,
Je peux encore répondre avec orgueil et apparat !
Et à celles qui me disent sans amertume,
Manier la langue comme une plume,
Je sais que je vais jouir alors d’un traitement de faveur,
Tout en émotion, en sensualité et en longueur.
Parce que la parole est libre mais serve est la plume,
Ce texte ne passera pas à la postérité même à titre posthume !
Force est de constater et vous vous en doutez un peu,
Cet écrit n’est qu’un antidote à mon raisonnement belliqueux…
Vers à soi
Pour mémoire : Au clair de la lune,
Au clair de la lune,
Mon ami Pierrot,
Prête moi ta plume
Pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte,
Je n’ai plus de feu.
Ouvre moi ta porte,
Pour l’amour de Dieu.
Au clair de la lune,
Pierrot répondit :
Je n’ai plus de plume,
Je suis dans mon lit.
Va chez la voisine,
Je crois qu’elle y est.
Car dans sa cuisine
On bat le briquet.
Au clair de la lune,
L’aimable Lubin.
Frappe chez la brune,
Ell’ répond soudain :
Qui frapp’ à la porte ?
Il dit à son tour :
Ouvrez votre porte,
Pour le Dieu d’amour.
Au clair de la lune,
On n’y voit qu’un peu.
On chercha la plume,
On chercha du feu.
En cherchant d’la sorte
Je n’sais c’qu’on trouva,
Mais j’sais que la porte
Sur eux se ferma.
Ven 03 Mars 2006, 17:28 par
vers à soi sur Les liaisons sulfureuses
Ivresse
Tu as planté tes yeux au plus profond des miens,
Tu as noué mes doigts au contact des tiens,
Tu as cueilli ma bouche comme un fruit délicieux,
Et porté sur ta couche, la tendresse des Dieux...
Ta force m’a vaincue au milieu des caresses
Et les cris que les Cieux ont repris c’est d’ivresse...
Mon bien-aimé chéri, au sourire si doux ;
Ta victoire est ici, ici est mon amour,
Nos regards se cherchent, nos attentes s’espèrent,
Quand je suis loin de toi, ce sont nos coeurs qui errent...
Tu as noué mes doigts au contact des tiens,
Tu as cueilli ma bouche comme un fruit délicieux,
Et porté sur ta couche, la tendresse des Dieux...
Ta force m’a vaincue au milieu des caresses
Et les cris que les Cieux ont repris c’est d’ivresse...
Mon bien-aimé chéri, au sourire si doux ;
Ta victoire est ici, ici est mon amour,
Nos regards se cherchent, nos attentes s’espèrent,
Quand je suis loin de toi, ce sont nos coeurs qui errent...
Jeu 16 Fév 2006, 19:20 par
dolce vita sur La vie à deux
Pauvre Don Juan...
Lasse, j’avais pris ma voiture, une fois de plus, pour échapper aux sanglots qui m’étouffaient, besoin d’espace, besoin de respirer : Pourquoi ? Pourquoi jouent-ils donc à m’aimer ? Piètre comédie de funestes pantins qui plagient la mélodie de l’amour sans savoir la jouer. Pourquoi ce désir fou d’aimer et d’être aimée en vérité, à la folie, sans règles ni loi, juste dans la soif d’un amour que je sens brûler au plus profond de moi. Avec tristesse, force m’est de reconnaître que je les trouve vains malgré eux, malgré moi... Qu’ont-ils fait de la tendresse ? Aimant le tennis, les femmes, le chocolat... Consommant de l’amour pour une heure de folie, calculant bénéfice, intérêt et tout ça. Ils me donneraient envie de vomir, ces petits gars ! Si j’appelle l’amour ce n’est non par commodité ou pour combler un vide, c’est bien pour t’aimer. Ils viennent me séduire parfois et puis, me parlent d’elles, de leur cœur tout là-bas : mortel ennui. Je les écoute en soupirant, martelant mon bureau au rythme de mes rêveries distraites. Et s’ils ont un cœur qu’ils ont laissé près d’elles, que font-ils donc ici ? ! Et que croient-ils trouver ? L’aumône d’un sourire ou celle d’un baiser ? Tel autre qui en parlant d’amour évalue le profit que saurait lui procurer notre commerce...
De l’amour je ne veux que l’amour et rien d’autre. Cette relation privilégiée entre deux êtres, dans une tendre complicité, par nos différences enflammée. Et pourtant, comme une enfant blessée, le cœur déchiré par la meute rugissante et futile, je m’en vais quand je voudrais recevoir et donner tout l’amour qu’en mon cœur le Dieu qui m’a créée a pu verser.
Fatiguée d’être comme un caillou par les flots ballotté, je t’appelais en vain : "viens vite auprès de moi, que de l’amour enfin je puisse contempler le visage ici bas"... Trop souvent séduite par de faux reflets dont je sais m’éloigner, moi qui ne fais semblant, ni soupèse mes sentiments ; l’amour, de moi, longtemps, va-t-il se dérober ? Ils jouent à des jeux, font des mines, se rengorgent, personnages de carnaval, piètres. Je manque d’artifices, refusant de tromper. Je ne vais pas mentir et prétendre aimer ce qui me fait vomir... L’amour auquel j’aspire est-il bien de ce monde ? Et est-il bien pour moi ? Ce sera lui ou rien. L’Amour non pas l’ersatz, un placebo, guimauve ou bien triste miroir aux alouettes sur lequel les oiseaux sans cervelle vont briser et leur cœur et leurs ailes sans se décourager... Je les revoie qui feignent l’amour fou alors qu’ils sont mariés, pas libres ou occupés et ne cherchent vraiment qu’à jouir sans aimer et n’ont rien à donner que leurs tendres regrets. Où es-tu donc parti, existes-tu ailleurs que dans mes rêveries, toi que j’appelle ainsi ? Je vais fermer mon cœur à leurs mots doucereux, je ne répondrais plus qu’en découvrant tes yeux...

Fatiguée d’être comme un caillou par les flots ballotté, je t’appelais en vain : "viens vite auprès de moi, que de l’amour enfin je puisse contempler le visage ici bas"... Trop souvent séduite par de faux reflets dont je sais m’éloigner, moi qui ne fais semblant, ni soupèse mes sentiments ; l’amour, de moi, longtemps, va-t-il se dérober ? Ils jouent à des jeux, font des mines, se rengorgent, personnages de carnaval, piètres. Je manque d’artifices, refusant de tromper. Je ne vais pas mentir et prétendre aimer ce qui me fait vomir... L’amour auquel j’aspire est-il bien de ce monde ? Et est-il bien pour moi ? Ce sera lui ou rien. L’Amour non pas l’ersatz, un placebo, guimauve ou bien triste miroir aux alouettes sur lequel les oiseaux sans cervelle vont briser et leur cœur et leurs ailes sans se décourager... Je les revoie qui feignent l’amour fou alors qu’ils sont mariés, pas libres ou occupés et ne cherchent vraiment qu’à jouir sans aimer et n’ont rien à donner que leurs tendres regrets. Où es-tu donc parti, existes-tu ailleurs que dans mes rêveries, toi que j’appelle ainsi ? Je vais fermer mon cœur à leurs mots doucereux, je ne répondrais plus qu’en découvrant tes yeux...
Jeu 16 Fév 2006, 11:54 par
dolce vita sur La séduction
Montagne...
Parfois je me sens libre et heureuse de cette liberté et parfois, le silence m’étreint : ciel comme tu me manques ! J’ai soif de toi. Où es-tu ? Que fais-tu ? Mon corps aspire après tes bras qui se posent sur moi, tes mains, tes yeux, ton cœur à quoi sont-ils occupés ? Oh, c’est lorsque je me crois invulnérable que mon cœur se remet à vibrer et pour quelle ombre du passé, pour quel embryon d’amour en devenir ? Des fantômes qui passent. Mes yeux, bleus, de trop rêver, ne peuvent trouver d’écho que dans ces cieux d’été... Mes cheveux rappellent que l’Italie coule dans mes veines et mes colères violentes comme des orages cèdent vite la place au soleil... Lorsque la vie ne me laisse que le temps de respirer pas celui de soupirer : il ne me manque rien. Ces hommes qui me regardent et passent furtifs comme des ombres... En eux je te cherche : serait ce toi ? Mais non, un geste, une attitude, un silence, un rien : ce n’est pas toi et je fuis. Il me semble encore reconnaître le son de ta voix dans le murmure du vent, dans la caresse de la brise et dans la lumière aveuglante de midi, la force de ton amour... Et puis, le soir tout doucement s’étire et se pose sur moi, comme un manteau de solitude, qui me glace et m’étreint. Et, épuisée et lasse, ayant gravi la montagne, dépassé les bêtes féroces aux mâchoires cruelles, abandonnant la souffrance et les larmes qui brillaient à mon cou, élevant mon âme vers les Cieux, j’ose sans un murmure, y déposer ma vie....
Mer 15 Fév 2006, 20:39 par
dolce vita sur Parler d'amour
Danse éternelle du monde
Dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
Elle, étincelle
Elle, éternelle
Elle, éteint celles qui (dans)
dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
Elle, comme une flamme
qui mord la chaleur de mon désir
Elle, comme une lame
lacère mon coeur de menhir
Elle, comme une arme
la serre mon âme qu’elle attire (dans)
dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
Frêle, comme une femme
qui bouscule ma force tranquille
Belle, comme une larme
ruisselet d’un sentiment subtil
Elle, comme un charme
jeté sur mon esprit fébrile (dans)
dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
L’essence de mes sens interdits d’indécence
s’envolent dans tous les sens
L’aisance de mes sens où elle m’ensorcelle
attirance sensuelle...
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
Elle, étincelle
Elle, éternelle
Elle, éteint celles qui (dans)
dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
Elle, comme une flamme
qui mord la chaleur de mon désir
Elle, comme une lame
lacère mon coeur de menhir
Elle, comme une arme
la serre mon âme qu’elle attire (dans)
dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
Frêle, comme une femme
qui bouscule ma force tranquille
Belle, comme une larme
ruisselet d’un sentiment subtil
Elle, comme un charme
jeté sur mon esprit fébrile (dans)
dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
L’essence de mes sens interdits d’indécence
s’envolent dans tous les sens
L’aisance de mes sens où elle m’ensorcelle
attirance sensuelle...
Mar 14 Fév 2006, 13:56 par
silenXe sur L'amour en vrac
Ecrire sur force

Il y a 212 textes utilisant le mot force. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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