Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur force - Page 11 sur 15
Pour tous ceux qui s'aiment
Comment en cette veille de la Saint Valentin ,
fête des amoureux , ne pas citer ce chanteur
qu’était Jacques Brel qui savait si bien ,
à travers ses chansons, nous parler d’Amour.
Alors, voilà les paroles d’une de ses plus
belles chansons d’Amour que je dédie à tous
ceux qui s’aiment...
Paroles et Musique: Jacques Brel 1956
Quand on n’a que l’amour
Quand on n’a que l’amour
A s’offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu’est notre grand amour
Quand on n’a que l’amour
Mon amour toi et moi
Pour qu’éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on n’a que l’amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d’y croire toujours
Quand on n’a que l’amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on n’a que l’amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on n’a que l’amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on n’a que l’amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on n’a que l’amour
A offrir à ceux-là
Dont l’unique combat
Est de chercher le jour
Quand on n’a que l’amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour
Quand on n’a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains,
Amis le monde entier.
fête des amoureux , ne pas citer ce chanteur
qu’était Jacques Brel qui savait si bien ,
à travers ses chansons, nous parler d’Amour.
Alors, voilà les paroles d’une de ses plus
belles chansons d’Amour que je dédie à tous
ceux qui s’aiment...
Paroles et Musique: Jacques Brel 1956
Quand on n’a que l’amour
Quand on n’a que l’amour
A s’offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu’est notre grand amour
Quand on n’a que l’amour
Mon amour toi et moi
Pour qu’éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on n’a que l’amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d’y croire toujours
Quand on n’a que l’amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on n’a que l’amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on n’a que l’amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on n’a que l’amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on n’a que l’amour
A offrir à ceux-là
Dont l’unique combat
Est de chercher le jour
Quand on n’a que l’amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour
Quand on n’a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains,
Amis le monde entier.
Lun 13 Fév 2006, 17:53 par
Satine sur Parler d'amour
Je te dis "tu"...
La beauté est partout, lorsque la souffrance ne nous ferme pas les yeux sur les roses, le soleil et la vie, nous pouvons la contempler : elle fait écho à celle qui nous habite et que parfois l’on ne sait plus voir. La beauté est dans cette force qui nous pousse à tendre vers l’Amour, voler vers des Cieux éthérés. La beauté est aussi dans ces gestes simples d’amitié partagée, de douceur et de paix. Dans ta tendresse lorsque tu poses sur moi tes bras et que tu m’enveloppes de ton regard aimant et tendre. La beauté est en toi et j’y suis sensible, elle illumine ma vie et réchauffe mon cœur d’une douce flamme. Merci d’être toi. Merci de notre rencontre que tu as su créer et que j’ai accueillie, surprise. De ces petits riens qui me ravissent. Je n’attends rien de toi et je reçois tout. Je t’aime.
Mar 07 Fév 2006, 14:56 par
dolce vita sur Parler d'amour
Besoins.
Les cigarettes c’est plus assez fort, alors je fume des cigarillos, parce que le goût est plus net et chaque bouffée s’installe pleinement dans ma bouche. Besoin de plein ou besoin de force ?
Un doigt de crème de mure, trois doigts de rhum ambré. Ma créativité, c’est là qu’elle s’est installée, dans le plaisir, juste à coté. Besoin de sucre, ou besoin de doigts ?
Une page blanche comme simple compagne, qui dit « oui !» à mes mots, « encore !» à mes phrases, et « continues !» lorsque je reprends mon souffle. Besoin d’Elle, ou besoin d’ailes ?
Je rêve du soleil, je vois un ponton en bois devant ma chambre, des volets en bois, et la mer tout autour. Et je me vois vivre nonchalamment tout nu, entre un bain de soleil et une sieste avec toi. Besoin de soleil, ou besoin de soleil ?
Un clope mal écrasé agonise dans le cendrier, torturé par ma nervosité. Je fume trop, à en faire mal aux cigarettes.
Un doigt de crème de mure, trois doigts de rhum ambré. Ma créativité, c’est là qu’elle s’est installée, dans le plaisir, juste à coté. Besoin de sucre, ou besoin de doigts ?
Une page blanche comme simple compagne, qui dit « oui !» à mes mots, « encore !» à mes phrases, et « continues !» lorsque je reprends mon souffle. Besoin d’Elle, ou besoin d’ailes ?
Je rêve du soleil, je vois un ponton en bois devant ma chambre, des volets en bois, et la mer tout autour. Et je me vois vivre nonchalamment tout nu, entre un bain de soleil et une sieste avec toi. Besoin de soleil, ou besoin de soleil ?
Un clope mal écrasé agonise dans le cendrier, torturé par ma nervosité. Je fume trop, à en faire mal aux cigarettes.
Mar 24 Jan 2006, 20:59 par
PetitPrince sur Mille choses
Dans mes bras.
« Prends moi dans tes bras » me demandait un jour ma compagne. Je ne comprenais pas, mais j’ai été touché par tant de simplicité sincère, alors je l’ai prise dans mes bras.
Plus tard, bien plus tard, une autre compagne ne me le demandait pas, mais venait s’y lover et s’y endormir. Dans mes petits bras malhabiles.
Et après l’amour, il y est aussi, ce moment, des fois. Bien trop rarement à mon goût finalement. Dans un abandon total, je m’endors sur toi dans une paix sans nom, ou c’est toi qui t’endors dans mes bras, ton petit visage collé à la peau de mon cœur heureux.
Tu vois ?
Aujourd’hui, je voudrais prendre quelqu’un dans mes bras. Encore me sentir à la fois cette terre d’accueil et par ce geste réceptif donner du mieux que je peux ce qui va la réconforter pour des raisons que j’ignore.
Prendre quelqu’un dans ses bras, c’est encore plus beau que de lui faire l’amour, je trouve. Cela demande tellement de force et de sincérité. Peut être parce qu’à ne pas bouger on entend mieux le cœur alors...
Je n’ai pas souvent pris mes parents dans mes bras, et vice versa. C’est dommage, c’est un geste d’amour si beau, si noble, si fort, un cadeau simple que l’on pourra offrir à un autre en partage.
Si un jour je suis papa d’une petite fille, je la prendrai dans mes bras.
Plus tard, bien plus tard, une autre compagne ne me le demandait pas, mais venait s’y lover et s’y endormir. Dans mes petits bras malhabiles.
Et après l’amour, il y est aussi, ce moment, des fois. Bien trop rarement à mon goût finalement. Dans un abandon total, je m’endors sur toi dans une paix sans nom, ou c’est toi qui t’endors dans mes bras, ton petit visage collé à la peau de mon cœur heureux.
Tu vois ?
Aujourd’hui, je voudrais prendre quelqu’un dans mes bras. Encore me sentir à la fois cette terre d’accueil et par ce geste réceptif donner du mieux que je peux ce qui va la réconforter pour des raisons que j’ignore.
Prendre quelqu’un dans ses bras, c’est encore plus beau que de lui faire l’amour, je trouve. Cela demande tellement de force et de sincérité. Peut être parce qu’à ne pas bouger on entend mieux le cœur alors...
Je n’ai pas souvent pris mes parents dans mes bras, et vice versa. C’est dommage, c’est un geste d’amour si beau, si noble, si fort, un cadeau simple que l’on pourra offrir à un autre en partage.
Si un jour je suis papa d’une petite fille, je la prendrai dans mes bras.
Lun 23 Jan 2006, 21:13 par
PetitPrince sur Un monde parfait
Lettres du désert, 3ème jour
La vie coule en moi, abondante et elle appelle ta vie. La lumière en moi gémit après ta lumière. Mon souffle recherche le tien. Je me souviens de ton sourire, de chaque parcelle de ton être. T’aimer et encore t’aimer. En dehors de cela je n’ai aucune force, aucun désir. La vie sans toi, n’est plus vivre. Et pourtant, chaque jour, je me remets à l’ouvrage. Pourquoi, toi ? Comment cela s’est-il fait ? Fallait-il que notre union dans l’Esprit soit aussi inaltérable, absolue, définitive pour qu’elle demande à être encore et encore et que l’absence physique me laisse à nue, sans souffle ? Je fais tout mon possible pour t’oublier mais peine perdue. Vouloir t’oublier c’est mourir à moi-même. Cela me désole. Où est mon indépendance ? Ma vie est-elle conditionnelle à ta vie ? Et la communion a pris depuis ce jour lointain tout son sens. Non, l’homme ne peut séparer ce que l’Esprit a uni, ce qui est de Dieu ne passe pas. Chaque jour, chaque heure, chaque seconde me le rappelle. Ma chair, mon cœur, mon âme sont au supplice. Faut-il que celui qui fut ma joie soit, par son éloignement, ma douleur ? Oh, quels abîmes se réveillent en moi ! Tu déposes en creux ton souvenir qui me brûle. Je le sais, il n’y a à la passion qu’une issue. L’amour, plus fort que la mort, plus fort que la loi, plus fort que tout vouloir propre. Ne plus résister, ne plus combattre, lâcher prise, m’abandonner à l’intensité de cet amour. Je renais à la vie en mon sein. J’ai rouvert mon cœur et chaque porte. Mes voiles sont tendues et mon embarcation file vers le large se moquant des vents contraires, des grains mauvais, des tempêtes, du bruit des marées, du sifflement des oiseaux de mer, du cri des marins. Le fils de l’homme est là, au cœur de ma goélette, je ne crains rien. Tout est grâce. Dans la douceur, la quiétude, sans impatience, la tendresse et le désir rieurs. Avec les yeux clairs de l’enfance, l’innocence retrouvée, la pureté et la joie. Dans la grâce de Dieu.
Je t’aime.
Je t’aime.
Jeu 12 Jan 2006, 20:38 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Espace sacré
Il y avait un lieu où le temps n’avait plus de prise. Un lieu très spécial dont seuls certains privilégiés connaissaient l’entrée. Pour y accéder, nul besoin d’intelligence, de savoir, de force, nul besoin de prestige ni d’argent... Pour y accéder, une seule clef, une flamme, qui embrasait tout, liant en un instant les contraires, parcourant l’être de la tête au pied, ce centre entre l’esprit et le corps, ce centre sacré, le cœur. Le coeur s’ouvrait mystérieusement sur l’amour qui transcendait toute chose. Dans l’univers de l’amour la douceur prédominait et avec elle, la tendresse, la complicité et l’abandon, les soeurs chéries de l’amour. La félicité et la joie emplissaient l’air d’effluves délicates révélant à sa vraie nature et fonction toutes choses... Les heureux visiteurs soupiraient d’aise... Un frisson de plaisir courait délicieusement le long de leur corps. C’est là, qu’ils s’étaient reconnus... Tout d’abord ils pensaient être seuls dans ce merveilleux univers et confusément ils ressentaient comme un vide intérieur... Puis, ils s’étaient trouvés face à face et leurs yeux avaient eu du mal à rompre le fil magique qui se tissait entre eux. Ils étaient surpris. Ils se sentaient enfin pleins et tout leur apparaissait dans sa perfection. Dès lors ils ne leur manquait plus rien. Ils étaient nus. En entrant, ils avaient posés toutes ces choses si nécessaires dans le monde ordinaire pour assurer leur protection, mais confusément, ils avaient compris que tout ce bagage les alourdiraient et qu’ici ils n’en avaient nul besoin, au contraire. Le sol était sacré, de même que l’air dont ils remplissaient leurs poumons et chaque chose alentour était porteuse de grâces. La lumière était délicieuse... La transparence des cieux semblait assurer que rien ne les séparerait de l’amour. Cet amour qui appelait l’amour et qui, en grandissant en eux-mêmes, accroissait leur joie d’être. Deux mondes dans l’univers voué à l’amour, à la félicité, à la vie...
Sam 07 Jan 2006, 20:43 par
dolce vita sur Un monde parfait
Autour de l'Amour
A Anne, ma muse.
De tout ce que j’ai écrit sur les âmes tendres, ce texte sera peut être la conclusion d’un long cheminement à la fois sentimental et philosophique. Ce n’est ni une recette, ni un petit manuel à l’usage des gens qui aiment, même si je le range dans la rubrique du grimoire d’Amour.
Après des années d’errance, j’ai revécu la révélation amoureuse. Quelque chose de grand, de beau avec une personne que je désirais vraiment. Cette histoire, pour des raisons complètement inexplicables s’est terminée de la même façon qu’elle avait commencer : passionnément et d’un commun accord. Les chaudes larmes et les sanglots étouffés n’ont pas eu ce goût amer et triste qui les accompagne d’ordinaire et je fus surpris de constater que ma petite boule d’amour était toujours là, malgré la séparation avec cette personne. J’ai aimé, dans ce sens absolu que nous recherchons tous. Certains éprouvent leur foi en interrogeant Dieu, imaginez ce qui leur arrivent quand ils ont cette conviction intime et inaliénable de l’avoir rencontré …
Cette révélation me conduit à désirer vous entretenir de choses que j’estime importantes sur l’Amour. Je désire ardemment que mon expérience permettent à d’autres de trouver la félicité amoureuse, à tout le moins d’avoir des éléments de recherche. Non pas que je détienne la vérité, elle est propre à chacun, mais j’aime à croire que des observations que l’on sent comme justes et profondes doivent être offertes de bon cœur. Je souhaite vraiment que ces observations pourront être utilisées à bon escient pour qui cherche aussi sa Voie dans celle du cœur.
Je voudrais vous assurer de ma bonne foi et du plaisir sincère que je prend à vous donner simplement ce que j’ai de plus précieux. Acceptez ces lignes comme vous accepteriez le sourire de quelqu’un qui ne vous déplait pas. Je crois que pour puiser une inspiration, il faut être ouvert et souriant, et mettre de coté du moins pendant la lecture, ce naturel fermé qui nous conduit au désaccord et à l’obturation de l’esprit.
C’est ce matin lors d’une pause café, que me vint l’envie de tout vous dire en répondant à ma mesure par ces lignes : on nous apprend depuis le plus jeune age, des tas de choses utiles à la vie, mais on ne nous apprend pas à aimer. On ne nous explique pas comment comprendre ce que l’on ressent, ni ou chercher, ni pourquoi. Les sciences, l’économie, l’histoire, les lettres sont certes utiles à notre évolution dans la société, mais contribuent elles à notre épanouissement amoureux : non, enfin, pas directement appliquées. En cherchant à la source supposée de l’amour, peut on aussi considérer que notre modèle est celui de nos parents que l’on cherche à reproduire ? Oui, en partie. Je pense qu’il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Il en va de même pour les autres lieux communs amoureux classiques : l’homme cherche l’image de sa mère en sa compagne, et la femme cherche l’image de son père dans son compagnon, etc. Ca ne coûte rien d’accepter ces assertions, aussi sûrement que les refuser ne peut qu’apporter une lutte intérieure stérile, nuisant de façon certaine à l’épanouissement amoureux. Je le répète : il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Pourtant, cela ne suffit pas pour naviguer assurément dans les tourments des sens, je veux dire par là vivre l’amour et se voir le vivre jusque dans son paroxysme : le comprendre.
Ne pas chercher une personne, mais chercher l’Amour est une nuance fondamentale dont il faut être intimement imprégné. Par là, il faudra peut être multiplier les aventures, du moment qu’elles sont vécues avec sincérité et en pleine connaissance de cause de leur objet : est ce toi ? La quête commence alors, tel le vol erratique d’une guêpe qui cherche la source dégageant ces effluves qui l’attire. Mais alors, comment voler juste, comment voler droit ?
Ce n’est que bon sens que de lire des ouvrages nous permettant d’acquérir la connaissance sur un sujet précis qui nous intéresse et l’Amour n’échappe pas non plus à ce conseil. Ici, je distinguerai les ouvrages dans lesquels il faut se pencher, et ceux qu’il vaut mieux éviter, de la même façon qu’ une mauvaise fréquentation peut laisser de mauvaises habitudes, et que la rencontre d’une grande âme nous communique de la lumière. Parmi les livres que j’estime intéressant pour la réalisation de l’Amour il en est pour nourrir l’âme et la polir tel que Le tao te king de lao tseu ou Le Petit Prince de Saint Exupery. Ces livres révèlent des choses qui ont cet immense avantage d’être à la fois justes et jolies. Je considère pour ma part le Petit Prince comme la Bible du cœur, et le tao te king comme la Bible de la sagesse.
« Mon individualisme » de Soseki, m’a séduit pour son approche saine de l’épanouissement personnel, résumé en ces propos : « il faut s’essayer, n’avoir de cesse de vivre les situations. Lorsqu’on aura trouvé quelque chose qui nous convient, on s’arrêtera naturellement. » Vous voyez déjà en ces lignes comment un tel ouvrage peut contribuer à l’équilibre personnel dans la Voie de l’Amour.
Le choc amoureux de Francesco Alberoni, révèle des chose intéressantes, mais je ne suis pas certains que la systématisation apportée soit la bonne approche pour quelqu’un qui cherche à faire ses pas par soit même. Je ne l’ai d’ailleurs pas fini, m’étant arrêté au point de vue intéressant qu’un couple était une société qui se construit à deux.
Eloge de la fuite de Henri Laborit, possède l’immense faculté de bien remettre les choses à leur place. L’homme, cette machine chimique, voilà quelque chose qui fait froid, qui peut même emplir de profonde tristesse. Et pourtant. Lorsqu’on connaît la vérité nue on peut alors choisir de rêver, ce qui est nettement moins dommageable que de se bercer d’illusions par simple manque de connaissances.
Je finis ici la liste des livres dans lesquels chercher des bons repères pour son âme. Je ne les vois pas comme des manuels de bonne conduite, mais des outils de mesure. Il me semble que ce qui sera le plus important pour une relation de qualité, c’est une bonne connaissance de soi dépassant les simples faits de savoir ce qu’on aime ou qu’on aime pas. Comment réagissons nous, quelles sont nos faiblesses, nos peurs, nos envies, nos valeurs. Alors même sans avoir la prétention de pouvoir déceler tout ça avec précision, la seule démarche de se poser ces questions est déjà un gage de beauté.
« Connais toi toi même » l’un des préceptes des colonnes delphiques trouve aussi son pendant dans les courants de pensés asiatiques, il doit bien y avoir du vrai. Et je suis a peu prés sur , compte tenu sa teneur, que ce principe se retrouve dans d’autres philosophies. Par extension, savoir ce que l’on veut, savoir écouter son ressenti, bien se connaître et s’aimer sont des valeurs à éprouver pour forger son âme.
Ceci pour clore le chapitre des valeurs, je finirais par quelque chose de sacré à mes yeux : ne pas se complaire dans la tristesse, ne pas confondre le beau et le triste. Le sentiment éprouvé par la mélancolie, par la nostalgie est si rapidement et facilement ressenti que cette faiblesse en devient délicieuse, addicitive. Mais qu’apporte-t-elle ? Rien, si ce n’est qu’à ce moment notre ego se sent vivre, peut être parce que éprouver de la joie et du plaisir est moins évident. Les chansons tristes, les drames, les visites dans les histoires passées ne sont pas à éviter, mais ce sont des fleurs dont le parfum enivre et paralyse. Je sais des fleurs dont le parfum vous grise, elles sont simplement plus difficiles à voir.
La formidable histoire que j’ai citée plus haut, et qui je dois bien l’avouer possède tellement de force qu’elle me guide dans ces lignes pose une équation qui arrive bien souvent mais que l’on n’entrevoit pas forcément. Attirance ou sentiments ?
Il est aussi utile de les distinguer sémantiquement que de ne pas confondre émotionnellement. On commence nécessairement par se plaire, quelles que soient les raisons. Si la première raison de se plaire est physique et comportementale, la plus forte, la plus durable, est l’esprit. Sur la base de ce constat là, on comprend aisément le ressort d’Internet dans la concrétisation de relations amoureuses. Je dois dire que ce sont d’ailleurs les plus belles et les plus fortes relations que je n’ai jamais vécu. Mais alors, les sentiments, comment sait on qu’ils sont là ? Quand dépouillé de tout désir tu regardes l’autre et que cela apparaît comme une évidence. Le temps requis pour éprouver les sentiments au delà de l’attirance est dévolu à chacun. Certains aiment intensément et immédiatement, d’autres ont besoin de plus de temps. Là encore, se connaître soi même permet d’éviter bien des erreurs …
Enfin construire à deux, voilà la dernière idée que je veux partager avec vous. Le couple stagne s’il ne se nourrit que du plaisir d’être ensemble, les sensations s’émoussent, la relation est en péril. Que ce soit un enfant, une entreprise, l’aménagement d’un appartement, ou l’organisation de voyage, il me semble important que le fruit de l’alliance amoureuse soit présent. Ce n’est pas tant un objectif à se fixer, mais quelque chose à observer. Je veux dire par là que constater que les deux ont envie de faire des choses, que ces choses sont un plaisir commun et partageable et que ces choses se font concrètement, alors on doit être sur le bon chemin.
Voilà pour les fondations les plus importantes de l’Amour qui me viennent à l’esprit. Je ne pense pas qu’il me faille rajouter grand chose en plus de ces lignes dans un désir vain et prétentieux d’exhaustivité. Je souhaite que mes réflexions nourrissent les votres aussi sûrement que les personnes que j’ai aimé, les livres dans lesquels je me suis plongé, et les discussions que j’ai pu partager, dont certaines avec vous qui me lisez, ont pu nourrir les miennes.
PetitPrince.
De tout ce que j’ai écrit sur les âmes tendres, ce texte sera peut être la conclusion d’un long cheminement à la fois sentimental et philosophique. Ce n’est ni une recette, ni un petit manuel à l’usage des gens qui aiment, même si je le range dans la rubrique du grimoire d’Amour.
Après des années d’errance, j’ai revécu la révélation amoureuse. Quelque chose de grand, de beau avec une personne que je désirais vraiment. Cette histoire, pour des raisons complètement inexplicables s’est terminée de la même façon qu’elle avait commencer : passionnément et d’un commun accord. Les chaudes larmes et les sanglots étouffés n’ont pas eu ce goût amer et triste qui les accompagne d’ordinaire et je fus surpris de constater que ma petite boule d’amour était toujours là, malgré la séparation avec cette personne. J’ai aimé, dans ce sens absolu que nous recherchons tous. Certains éprouvent leur foi en interrogeant Dieu, imaginez ce qui leur arrivent quand ils ont cette conviction intime et inaliénable de l’avoir rencontré …
Cette révélation me conduit à désirer vous entretenir de choses que j’estime importantes sur l’Amour. Je désire ardemment que mon expérience permettent à d’autres de trouver la félicité amoureuse, à tout le moins d’avoir des éléments de recherche. Non pas que je détienne la vérité, elle est propre à chacun, mais j’aime à croire que des observations que l’on sent comme justes et profondes doivent être offertes de bon cœur. Je souhaite vraiment que ces observations pourront être utilisées à bon escient pour qui cherche aussi sa Voie dans celle du cœur.
Je voudrais vous assurer de ma bonne foi et du plaisir sincère que je prend à vous donner simplement ce que j’ai de plus précieux. Acceptez ces lignes comme vous accepteriez le sourire de quelqu’un qui ne vous déplait pas. Je crois que pour puiser une inspiration, il faut être ouvert et souriant, et mettre de coté du moins pendant la lecture, ce naturel fermé qui nous conduit au désaccord et à l’obturation de l’esprit.
C’est ce matin lors d’une pause café, que me vint l’envie de tout vous dire en répondant à ma mesure par ces lignes : on nous apprend depuis le plus jeune age, des tas de choses utiles à la vie, mais on ne nous apprend pas à aimer. On ne nous explique pas comment comprendre ce que l’on ressent, ni ou chercher, ni pourquoi. Les sciences, l’économie, l’histoire, les lettres sont certes utiles à notre évolution dans la société, mais contribuent elles à notre épanouissement amoureux : non, enfin, pas directement appliquées. En cherchant à la source supposée de l’amour, peut on aussi considérer que notre modèle est celui de nos parents que l’on cherche à reproduire ? Oui, en partie. Je pense qu’il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Il en va de même pour les autres lieux communs amoureux classiques : l’homme cherche l’image de sa mère en sa compagne, et la femme cherche l’image de son père dans son compagnon, etc. Ca ne coûte rien d’accepter ces assertions, aussi sûrement que les refuser ne peut qu’apporter une lutte intérieure stérile, nuisant de façon certaine à l’épanouissement amoureux. Je le répète : il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Pourtant, cela ne suffit pas pour naviguer assurément dans les tourments des sens, je veux dire par là vivre l’amour et se voir le vivre jusque dans son paroxysme : le comprendre.
Ne pas chercher une personne, mais chercher l’Amour est une nuance fondamentale dont il faut être intimement imprégné. Par là, il faudra peut être multiplier les aventures, du moment qu’elles sont vécues avec sincérité et en pleine connaissance de cause de leur objet : est ce toi ? La quête commence alors, tel le vol erratique d’une guêpe qui cherche la source dégageant ces effluves qui l’attire. Mais alors, comment voler juste, comment voler droit ?
Ce n’est que bon sens que de lire des ouvrages nous permettant d’acquérir la connaissance sur un sujet précis qui nous intéresse et l’Amour n’échappe pas non plus à ce conseil. Ici, je distinguerai les ouvrages dans lesquels il faut se pencher, et ceux qu’il vaut mieux éviter, de la même façon qu’ une mauvaise fréquentation peut laisser de mauvaises habitudes, et que la rencontre d’une grande âme nous communique de la lumière. Parmi les livres que j’estime intéressant pour la réalisation de l’Amour il en est pour nourrir l’âme et la polir tel que Le tao te king de lao tseu ou Le Petit Prince de Saint Exupery. Ces livres révèlent des choses qui ont cet immense avantage d’être à la fois justes et jolies. Je considère pour ma part le Petit Prince comme la Bible du cœur, et le tao te king comme la Bible de la sagesse.
« Mon individualisme » de Soseki, m’a séduit pour son approche saine de l’épanouissement personnel, résumé en ces propos : « il faut s’essayer, n’avoir de cesse de vivre les situations. Lorsqu’on aura trouvé quelque chose qui nous convient, on s’arrêtera naturellement. » Vous voyez déjà en ces lignes comment un tel ouvrage peut contribuer à l’équilibre personnel dans la Voie de l’Amour.
Le choc amoureux de Francesco Alberoni, révèle des chose intéressantes, mais je ne suis pas certains que la systématisation apportée soit la bonne approche pour quelqu’un qui cherche à faire ses pas par soit même. Je ne l’ai d’ailleurs pas fini, m’étant arrêté au point de vue intéressant qu’un couple était une société qui se construit à deux.
Eloge de la fuite de Henri Laborit, possède l’immense faculté de bien remettre les choses à leur place. L’homme, cette machine chimique, voilà quelque chose qui fait froid, qui peut même emplir de profonde tristesse. Et pourtant. Lorsqu’on connaît la vérité nue on peut alors choisir de rêver, ce qui est nettement moins dommageable que de se bercer d’illusions par simple manque de connaissances.
Je finis ici la liste des livres dans lesquels chercher des bons repères pour son âme. Je ne les vois pas comme des manuels de bonne conduite, mais des outils de mesure. Il me semble que ce qui sera le plus important pour une relation de qualité, c’est une bonne connaissance de soi dépassant les simples faits de savoir ce qu’on aime ou qu’on aime pas. Comment réagissons nous, quelles sont nos faiblesses, nos peurs, nos envies, nos valeurs. Alors même sans avoir la prétention de pouvoir déceler tout ça avec précision, la seule démarche de se poser ces questions est déjà un gage de beauté.
« Connais toi toi même » l’un des préceptes des colonnes delphiques trouve aussi son pendant dans les courants de pensés asiatiques, il doit bien y avoir du vrai. Et je suis a peu prés sur , compte tenu sa teneur, que ce principe se retrouve dans d’autres philosophies. Par extension, savoir ce que l’on veut, savoir écouter son ressenti, bien se connaître et s’aimer sont des valeurs à éprouver pour forger son âme.
Ceci pour clore le chapitre des valeurs, je finirais par quelque chose de sacré à mes yeux : ne pas se complaire dans la tristesse, ne pas confondre le beau et le triste. Le sentiment éprouvé par la mélancolie, par la nostalgie est si rapidement et facilement ressenti que cette faiblesse en devient délicieuse, addicitive. Mais qu’apporte-t-elle ? Rien, si ce n’est qu’à ce moment notre ego se sent vivre, peut être parce que éprouver de la joie et du plaisir est moins évident. Les chansons tristes, les drames, les visites dans les histoires passées ne sont pas à éviter, mais ce sont des fleurs dont le parfum enivre et paralyse. Je sais des fleurs dont le parfum vous grise, elles sont simplement plus difficiles à voir.
La formidable histoire que j’ai citée plus haut, et qui je dois bien l’avouer possède tellement de force qu’elle me guide dans ces lignes pose une équation qui arrive bien souvent mais que l’on n’entrevoit pas forcément. Attirance ou sentiments ?
Il est aussi utile de les distinguer sémantiquement que de ne pas confondre émotionnellement. On commence nécessairement par se plaire, quelles que soient les raisons. Si la première raison de se plaire est physique et comportementale, la plus forte, la plus durable, est l’esprit. Sur la base de ce constat là, on comprend aisément le ressort d’Internet dans la concrétisation de relations amoureuses. Je dois dire que ce sont d’ailleurs les plus belles et les plus fortes relations que je n’ai jamais vécu. Mais alors, les sentiments, comment sait on qu’ils sont là ? Quand dépouillé de tout désir tu regardes l’autre et que cela apparaît comme une évidence. Le temps requis pour éprouver les sentiments au delà de l’attirance est dévolu à chacun. Certains aiment intensément et immédiatement, d’autres ont besoin de plus de temps. Là encore, se connaître soi même permet d’éviter bien des erreurs …
Enfin construire à deux, voilà la dernière idée que je veux partager avec vous. Le couple stagne s’il ne se nourrit que du plaisir d’être ensemble, les sensations s’émoussent, la relation est en péril. Que ce soit un enfant, une entreprise, l’aménagement d’un appartement, ou l’organisation de voyage, il me semble important que le fruit de l’alliance amoureuse soit présent. Ce n’est pas tant un objectif à se fixer, mais quelque chose à observer. Je veux dire par là que constater que les deux ont envie de faire des choses, que ces choses sont un plaisir commun et partageable et que ces choses se font concrètement, alors on doit être sur le bon chemin.
Voilà pour les fondations les plus importantes de l’Amour qui me viennent à l’esprit. Je ne pense pas qu’il me faille rajouter grand chose en plus de ces lignes dans un désir vain et prétentieux d’exhaustivité. Je souhaite que mes réflexions nourrissent les votres aussi sûrement que les personnes que j’ai aimé, les livres dans lesquels je me suis plongé, et les discussions que j’ai pu partager, dont certaines avec vous qui me lisez, ont pu nourrir les miennes.
PetitPrince.
Jeu 05 Jan 2006, 14:23 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
>Egocentrisme amoureux<
Aujourd’hui je suis Belle, Chéri, si tu voyais comme je suis belle… Et pourtant pas de maquillage, pas de vêtement neuf et scintillant, pas de fanfreluche ou de fard, pas de cache-cache ni de jeux d’ombre, je suis belle, juste belle de joie, belle d’amour, belle de vie. Je suis juste belle de la meilleure beauté que je peux être de moi, au naturel. Je suis belle de t’aimer, belle des vacances qui approchent, belle de l’énergie de nous créer une vie à 2, belle de la beauté de notre vie future, belle de l’idée de Nous.
Le plus drôle dans tout ça, c’est que ma beauté est la seule chose de moi que tu aies à partager avec tout le monde, tout le monde profite de la matérialisation de notre amour sur mon visage, mon corps, mon être. Tout le monde ! Tout le monde ! Chacun peut voir combien je suis belle. Pas La plus belle, non, jamais, juste belle au maximum de moi, au maximum de la beauté que j’ai.
Belle non pas à mourir, mais belle à vivre, belle à redonner la vie à un mort, belle à réveiller un cimetière. Belle à ce point. Belle au point de tout oser. Insolemment belle. Belle comme le diable on dit. Savais-tu qu’on m’a déjà dit que j’étais belle comme le diable ? Savais-tu cela ? Maintenant tu le sais. Un fort beau garçon d’ailleurs…il y a de cela quelques années. Elles sont loin les années…bien loin. Envolées. Et pourtant c’était hier. Mais la beauté est revenue. Aujourd’hui. Avec l’amour et l’audace, avec la gaîté, la beauté est revenue. La beauté est revenue gaîment habiter mon visage, et la jeunesse s’emparer joyeusement de mon corps. La beauté est atemporelle. Car ce n’est pas une beauté plastique, superficielle, non, mais issue du plus profond de ce que je suis, liée à l’essence de mon être, à ma force vitale, à mon « Moi ». Ou peut-être à mon « ça ». Mais sûrement pas à mon « Surmoi ». C’est la beauté de l’expression libre de l’être que je suis, la beauté de l’insouciance, de la confiance. De l’amour heureux et confiant. Est-ce l’amour qui est revenu sous la forme de la beauté, ou est-ce la beauté qui a volé ses traits à l’Amour ?
Je T’aime Chéri, je T’aime et je M’aime.
Je T’aime parce que je M’aime et je M’aime parce que je T’aime.
Le plus drôle dans tout ça, c’est que ma beauté est la seule chose de moi que tu aies à partager avec tout le monde, tout le monde profite de la matérialisation de notre amour sur mon visage, mon corps, mon être. Tout le monde ! Tout le monde ! Chacun peut voir combien je suis belle. Pas La plus belle, non, jamais, juste belle au maximum de moi, au maximum de la beauté que j’ai.
Belle non pas à mourir, mais belle à vivre, belle à redonner la vie à un mort, belle à réveiller un cimetière. Belle à ce point. Belle au point de tout oser. Insolemment belle. Belle comme le diable on dit. Savais-tu qu’on m’a déjà dit que j’étais belle comme le diable ? Savais-tu cela ? Maintenant tu le sais. Un fort beau garçon d’ailleurs…il y a de cela quelques années. Elles sont loin les années…bien loin. Envolées. Et pourtant c’était hier. Mais la beauté est revenue. Aujourd’hui. Avec l’amour et l’audace, avec la gaîté, la beauté est revenue. La beauté est revenue gaîment habiter mon visage, et la jeunesse s’emparer joyeusement de mon corps. La beauté est atemporelle. Car ce n’est pas une beauté plastique, superficielle, non, mais issue du plus profond de ce que je suis, liée à l’essence de mon être, à ma force vitale, à mon « Moi ». Ou peut-être à mon « ça ». Mais sûrement pas à mon « Surmoi ». C’est la beauté de l’expression libre de l’être que je suis, la beauté de l’insouciance, de la confiance. De l’amour heureux et confiant. Est-ce l’amour qui est revenu sous la forme de la beauté, ou est-ce la beauté qui a volé ses traits à l’Amour ?
Je T’aime Chéri, je T’aime et je M’aime.
Je T’aime parce que je M’aime et je M’aime parce que je T’aime.
Mer 14 Déc 2005, 22:16 par
Lo sur Parler d'amour
Lettres du désert
Le désert, à l’aube du premier jour.
Mon ami,
« C’est quitter Dieu pour Dieu... ». En ce dimanche d’automne, j’ai rendez-vous avec la vie. Je quitte la maison de mon Père pour m’incarner en cette petite fille qui voit le jour en un clair matin de la cité phocéenne. Tu vois, tout ce que j’ai vécu je l’ai choisi m’a-t-on dit. En attendant, ce qui est certain, c’est que j’ai commencé par accueillir ce cadeau, voilà bientôt quarante ans : naître aux pieds de Notre Dame de la Garde ! Oui, oui, déjà, elle est là, toute douce et belle à me protéger, à ne pas me quitter des yeux, petite mère du ciel silencieuse et agissant sans tambour ni trompette, mais plus sûrement qu’aucune louve ne le ferait. Dans une petite maternité, le souvenir de st François est entretenu, rue Pupa. Là, je pousse mon premier cri de vivante : j’ai mal, j’ai faim, je suis... C’est dimanche, la messe a lieu à deux pas, j’ai soif. Déjà.
De Marseille, je ne connais tout d’abord que les promenades venteuses des bords de mer. Un goût salé que j’aime à retrouver sur mes lèvres. Le sel et la lumière du monde sont contenus dans ma mémoire. Le cri des mouettes. Les falaises blanches sous un ciel de craie. Une lumière qui ne triche pas, une lumière impudique et joyeuse. Le sable qui vole, vole et nous ferme les yeux. Le vent, c’est aussi mon bon ami. Le coquin, il se glisse partout : il connaît tous nos parcours secrets et vient se blottir au plus tendre, jusque entre nos lèvres. Un chien aboie. Le désert. Une mouette vient fendre le mistral comme par jeu, comme pour s’en moquer et disparaître. De Marseille, j’apprends la tendresse, Mamie, Angèle, ma grand-mère. Certains, tu sais, naissent avec des grands-parents à ne plus savoir qu’en faire. Moi, je n’en avais qu’une et si petite, 1m45, la seule à être assez discrète pour avoir survécu à la guerre. La mort a décidé de l’oublier jusqu’à ce qu’elle ait 74 ans et puis, à son tour, discrètement, ma rescapée a quitté la terre pour aller dans un lieu où les hommes ne se limitent plus, où ils peuvent enfin s’étendre à l’infini.
De Marseille, avec Angèle, je garde un parfum d’amour, de liberté et de gourmandise. Un parfum de vie. Papa me ramène à mes souvenirs de premier âge en me confiant pour les vacances d’été à ma Mamie cadeau, Mamie tendresse, Mamie prière. Les roses blanches de Berthe Sylva nous font pleurer sans même avoir à les effeuiller. Ces roses de la spiritualité, je les retrouverai plus tard, sans savoir ni pourquoi ni comment elles s’imposent à moi, et dans un désir d’inspirer aux petits enfants l’envie de se jeter dans les bras de Marie, je la dessine aux crayons et pastels secs, les bras ouverts et son sein virginal recouvert des roses délicates. Bien sûr, ses fleurs admirables tu les connais, puisque c’est toi qui a décidé du lieu où déposer le sourire accueillant de Marie. Mais je reviens à l’enfance. Lorsque nous étions livrées à nous-mêmes, toutes les deux, Angèle, avait pour sa petite-fille un programme d’été bien rempli dans le but de la faire grossir avec autant de glaces et autres repas de noce qu’il se peut imaginer ! Comme je l’aime, ma Mamie, que ne ferais-je pour l’amour d’elle ?! Même me laisser gaver ! Moi qui ne suis pas matérialiste pour deux sous, je vais m’ancrer au sol de tout mon cœur. Chère Angèle, quelle joie lorsque la balance affichait le résultat tant attendu : victoire provisoire remportée avec force silence, paix et douceur. Les roses blanches, encore et toujours, mais pas seulement, toutes les musiques de sa jeunesse et de la mienne nous accompagnaient : de Maurice Chevalier à Claude François, en passant par la môme Piaf et le grand Jacques pour faire bonne mesure. Oui, et puis, « Mamie, est-ce que je peux faire de la couture pour mes poupées ? » - « Viens donc t’installer à côté de moi, sur la table de jardin, sous la tonnelle couverte de gros raisins blancs ». De gros grains blonds qui recouvraient la pâte de la tarte préparée pour le dessert du soir et dont l’arôme emplissait l’air gorgé de soleil. Mon cher ami, t’ai-je déjà parlé de nos escapades en ville ? Nous partions toutes deux, vite, vite, avec nos petites affaires : moi, un grand chapeau de paille, une capeline couverte de fleurs et de quelques cerises artificielles. Une robe en vichy rose, des petites sandalettes blanches au pied avec des socquettes à fleurs. Heureuse, joyeuses, insouciantes, nous partions. Angèle, toujours impeccable dans ses tailleurs et ses robes bleu marine et blanc. Ses beaux yeux bleus un peu tristes derrière les gros verres de myope envoyaient tant et tant d’amour que je ne me lassais pas de les chercher. Nos conversations bien sages. Les regards approbateurs des usagers de l’autobus. La joie mêlée de fierté de ma grand-mère aux compliments dont on m’abreuvait et qui me lassaient parfois, mais jamais pour l’amour d’elle.
Angèle, que j’aime regarder les deux colombes derrière les lourds verres, je suis trop petite pour comprendre qu’un jour elles prendront leur envol pour ne plus jamais revenir au nid. Il est tôt encore, laissons à l’enfant le soin de se réjouir. Les larmes viennent en leur temps et en mettent tant et tant pour sécher. Angèle, aujourd’hui, pour toujours, je t’aime. Laisse-moi toujours être ta toute petite-fille. J’aurais tant besoin de ta tendresse et de tes prières, ma petite Mamie. J’ai tant de larmes sur mon cœur et que personne ne viendra bercer...
Mon ami,
« C’est quitter Dieu pour Dieu... ». En ce dimanche d’automne, j’ai rendez-vous avec la vie. Je quitte la maison de mon Père pour m’incarner en cette petite fille qui voit le jour en un clair matin de la cité phocéenne. Tu vois, tout ce que j’ai vécu je l’ai choisi m’a-t-on dit. En attendant, ce qui est certain, c’est que j’ai commencé par accueillir ce cadeau, voilà bientôt quarante ans : naître aux pieds de Notre Dame de la Garde ! Oui, oui, déjà, elle est là, toute douce et belle à me protéger, à ne pas me quitter des yeux, petite mère du ciel silencieuse et agissant sans tambour ni trompette, mais plus sûrement qu’aucune louve ne le ferait. Dans une petite maternité, le souvenir de st François est entretenu, rue Pupa. Là, je pousse mon premier cri de vivante : j’ai mal, j’ai faim, je suis... C’est dimanche, la messe a lieu à deux pas, j’ai soif. Déjà.
De Marseille, je ne connais tout d’abord que les promenades venteuses des bords de mer. Un goût salé que j’aime à retrouver sur mes lèvres. Le sel et la lumière du monde sont contenus dans ma mémoire. Le cri des mouettes. Les falaises blanches sous un ciel de craie. Une lumière qui ne triche pas, une lumière impudique et joyeuse. Le sable qui vole, vole et nous ferme les yeux. Le vent, c’est aussi mon bon ami. Le coquin, il se glisse partout : il connaît tous nos parcours secrets et vient se blottir au plus tendre, jusque entre nos lèvres. Un chien aboie. Le désert. Une mouette vient fendre le mistral comme par jeu, comme pour s’en moquer et disparaître. De Marseille, j’apprends la tendresse, Mamie, Angèle, ma grand-mère. Certains, tu sais, naissent avec des grands-parents à ne plus savoir qu’en faire. Moi, je n’en avais qu’une et si petite, 1m45, la seule à être assez discrète pour avoir survécu à la guerre. La mort a décidé de l’oublier jusqu’à ce qu’elle ait 74 ans et puis, à son tour, discrètement, ma rescapée a quitté la terre pour aller dans un lieu où les hommes ne se limitent plus, où ils peuvent enfin s’étendre à l’infini.
De Marseille, avec Angèle, je garde un parfum d’amour, de liberté et de gourmandise. Un parfum de vie. Papa me ramène à mes souvenirs de premier âge en me confiant pour les vacances d’été à ma Mamie cadeau, Mamie tendresse, Mamie prière. Les roses blanches de Berthe Sylva nous font pleurer sans même avoir à les effeuiller. Ces roses de la spiritualité, je les retrouverai plus tard, sans savoir ni pourquoi ni comment elles s’imposent à moi, et dans un désir d’inspirer aux petits enfants l’envie de se jeter dans les bras de Marie, je la dessine aux crayons et pastels secs, les bras ouverts et son sein virginal recouvert des roses délicates. Bien sûr, ses fleurs admirables tu les connais, puisque c’est toi qui a décidé du lieu où déposer le sourire accueillant de Marie. Mais je reviens à l’enfance. Lorsque nous étions livrées à nous-mêmes, toutes les deux, Angèle, avait pour sa petite-fille un programme d’été bien rempli dans le but de la faire grossir avec autant de glaces et autres repas de noce qu’il se peut imaginer ! Comme je l’aime, ma Mamie, que ne ferais-je pour l’amour d’elle ?! Même me laisser gaver ! Moi qui ne suis pas matérialiste pour deux sous, je vais m’ancrer au sol de tout mon cœur. Chère Angèle, quelle joie lorsque la balance affichait le résultat tant attendu : victoire provisoire remportée avec force silence, paix et douceur. Les roses blanches, encore et toujours, mais pas seulement, toutes les musiques de sa jeunesse et de la mienne nous accompagnaient : de Maurice Chevalier à Claude François, en passant par la môme Piaf et le grand Jacques pour faire bonne mesure. Oui, et puis, « Mamie, est-ce que je peux faire de la couture pour mes poupées ? » - « Viens donc t’installer à côté de moi, sur la table de jardin, sous la tonnelle couverte de gros raisins blancs ». De gros grains blonds qui recouvraient la pâte de la tarte préparée pour le dessert du soir et dont l’arôme emplissait l’air gorgé de soleil. Mon cher ami, t’ai-je déjà parlé de nos escapades en ville ? Nous partions toutes deux, vite, vite, avec nos petites affaires : moi, un grand chapeau de paille, une capeline couverte de fleurs et de quelques cerises artificielles. Une robe en vichy rose, des petites sandalettes blanches au pied avec des socquettes à fleurs. Heureuse, joyeuses, insouciantes, nous partions. Angèle, toujours impeccable dans ses tailleurs et ses robes bleu marine et blanc. Ses beaux yeux bleus un peu tristes derrière les gros verres de myope envoyaient tant et tant d’amour que je ne me lassais pas de les chercher. Nos conversations bien sages. Les regards approbateurs des usagers de l’autobus. La joie mêlée de fierté de ma grand-mère aux compliments dont on m’abreuvait et qui me lassaient parfois, mais jamais pour l’amour d’elle.
Angèle, que j’aime regarder les deux colombes derrière les lourds verres, je suis trop petite pour comprendre qu’un jour elles prendront leur envol pour ne plus jamais revenir au nid. Il est tôt encore, laissons à l’enfant le soin de se réjouir. Les larmes viennent en leur temps et en mettent tant et tant pour sécher. Angèle, aujourd’hui, pour toujours, je t’aime. Laisse-moi toujours être ta toute petite-fille. J’aurais tant besoin de ta tendresse et de tes prières, ma petite Mamie. J’ai tant de larmes sur mon cœur et que personne ne viendra bercer...
Dim 11 Déc 2005, 08:52 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Hymne à la vie
Pour voir la beauté de l’aurore naissante,
Parce que je sais qu’un jour l’amour viendra à moi,
Je combattrai.
Pour que demain ne soit plus jamais sombre,
Parce que la joie est tout au fond de moi,
Même en secret.
Parce que mon âme fière refuse de se rendre,
Et que je goûterai la rosée sur mes lèvres,
Tu seras là.
Qu’importe si mon coeur a bien failli se perdre
Et la raison aussi et au delà de çà,
Je renaîtrai.
Je n’ai besoin de force de nul autre que moi,
Parce que la vie est belle et qu’elle me tend les bras,
Oh, oui, je crois.
Parce que je sais qu’un jour l’amour viendra à moi,
Je combattrai.
Pour que demain ne soit plus jamais sombre,
Parce que la joie est tout au fond de moi,
Même en secret.
Parce que mon âme fière refuse de se rendre,
Et que je goûterai la rosée sur mes lèvres,
Tu seras là.
Qu’importe si mon coeur a bien failli se perdre
Et la raison aussi et au delà de çà,
Je renaîtrai.
Je n’ai besoin de force de nul autre que moi,
Parce que la vie est belle et qu’elle me tend les bras,
Oh, oui, je crois.
Ven 09 Déc 2005, 16:23 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Une poignée de sable
La passion me tient tel une poignée de sable :
Tant qu’elle serre et m’étreint, de tout je suis capable,
Réchauffé que je suis
Par l’envie et la vie.
Mais que sa main faiblisse, que sa force s’éteigne
Et me voilà au sol à la fin de mon règne.
Car là le moindre vent
Peut me glacer le sang.
Je redeviens silice, de nouveau froid et dur
Attendant patiemment la chaleur d’un murmure.
Tant qu’elle serre et m’étreint, de tout je suis capable,
Réchauffé que je suis
Par l’envie et la vie.
Mais que sa main faiblisse, que sa force s’éteigne
Et me voilà au sol à la fin de mon règne.
Car là le moindre vent
Peut me glacer le sang.
Je redeviens silice, de nouveau froid et dur
Attendant patiemment la chaleur d’un murmure.
Lun 05 Déc 2005, 17:27 par
l'homme de sable sur L'amour en vrac
Une jolie petite histoire
« Mon histoire commence il y a cinq ou six ans. J’étais en train de rêver. Mais ce rêve n’était pas comme les autres, plus important, plus réel, ça se sentait. C’est dans ce rêve que j’ai vu La Personne, celle dont je faisais allusion dans mon premier poème hier. Elle était assise un peu devant moi et je ne l’ai vue qu’en me levant. Je me levais parce que j’étais assis dans ce qui ressemblait à un avion, ..., ou à un train, et que je devais partir. Elle s’est retournée et nous nous sommes regardés, non, dévorés des yeux. Je devais être à cinq mètres d’elle, mais par la magie du rêve, je pouvais caresser son visage. Il était doux ; de cette douceur que l’on ne trouve que dans les rêves.
Une douceur sublimant tout ce que j’avais pu connaître, car à travers elle on pouvait deviner une personne capable d’écouter, un esprit capable de comprendre, de pardonner, un cœur capable d’aimer aussi bien que de haïr.
Elle m’a souri. Ce sourire, il a désormais sa place en mon cœur, qu’il ne pourra plus jamais quitter. Il était sincère, pur et rayonnait sur tout son visage. Tout son visage me souriait et ses yeux étaient emplis d’une passion qui n’avait d’égal que celle que je ressentais alors. Cette passion était si soudaine et si violente que je me souviens d’avoir pleuré dans mon rêve. Oui, j’ai pleuré ; de bonheur au début, puis d’une infinie tristesse, parce qu’au fur et à mesure je me rendais compte que j’étais dans un rêve que je quittais peu à peu. Je me suis réveillé, maudissant le destin de ne me faire vivre de telles émotions que dans les rêves. Et puis… j’ai oublié ce rêve, comme tant d’autres».
Je fis une pause. Mon petit auditoire ne fit aucune réflexion, car il savait que je n’avais pas terminé :
« Ce rêve, je ne m’en serais peut-être jamais souvenu si trois ans plus tard je ne L’avais pas rencontrée. C’était à l’époque de la rentrée en première. Je suis entré dans une salle, où de nombreuses personnes allaient et venaient, et
je L’ai reconnue. Les images que ma mémoire avaient cachées revinrent en un souffle et j’identifiai immédiatement le trouble qui m’assaillait comme étant de l’amour. Parfois la passion vous transporte. Moi, elle me bloqua sur place.
Il y avait trois ans de cela, je maudissais le destin et alors que celui-ci tentait de se racheter, je comprenais que je m’étais trompé d’ennemi : c’est mon être qu’il fallait maudire. Car en effet, jamais je ne pus Lui parler. Toute sa vie on prie pour voir tel ou tel rêve devenir réalité, mais un rêve reste un rêve et dans la réalité on perd tout son panache, ses armures et ses armes. Et ce manque de force, cette lâcheté que j’avais découverte mienne, me fit penser alors au pire. Mais ce n’était pas la vie que je méprisais, c’était moi, uniquement moi ; alors j’ai chassé ces idées de mort. Lorsque je la voyais, toujours se répétaient les mêmes peurs, les mêmes angoisses que l’on a, à vouloir sans cesse trop plaire et ne jamais déplaire. Et comprenant que je ne pourrai jamais vaincre mes démons, je tentais de me convaincre de mon erreur. Mais c’est inutile de vous préciser l’aboutissement de cette tentative : je me méprisais de plus en plus.
Depuis que je l’ai vue, j’ai connu bien des moments de joie, mais à y réfléchir, jamais je n’ai goûté au bonheur. Et puis un jour, dans le train je me suis levé et je vous ai parlé ; et depuis j’ai cessé de me morfondre autant qu’auparavant. Mais dans mes moments de solitude, il m’arrive encore de penser à Elle, de penser à ce que j’ai raté...»
Le silence qui suivit parut durer des heures et je sentais mon sang battre tous les records du cent mètres dans mes veines. En fait, c’était étrange, j’étais partagé entre la libération et la détresse. Je m’étais pris à mon propre jeu, tous ces inconnus devant moi n’en étaient plus et les sourires compatissants que je voyais me confirmaient cette idée. Nous étions devenus, en quelque sorte, les confidents les uns des autres. Habitants du même train, nous avions appris de chacun, comprenant qu’il était parfois plus simple de se confier à une personne extérieure à sa vie.
Finalement était-ce eux que j’avais souhaité sortir de leur torpeur ou moi-même qui cherchait une thérapie à mes maux profonds ?
Une douceur sublimant tout ce que j’avais pu connaître, car à travers elle on pouvait deviner une personne capable d’écouter, un esprit capable de comprendre, de pardonner, un cœur capable d’aimer aussi bien que de haïr.
Elle m’a souri. Ce sourire, il a désormais sa place en mon cœur, qu’il ne pourra plus jamais quitter. Il était sincère, pur et rayonnait sur tout son visage. Tout son visage me souriait et ses yeux étaient emplis d’une passion qui n’avait d’égal que celle que je ressentais alors. Cette passion était si soudaine et si violente que je me souviens d’avoir pleuré dans mon rêve. Oui, j’ai pleuré ; de bonheur au début, puis d’une infinie tristesse, parce qu’au fur et à mesure je me rendais compte que j’étais dans un rêve que je quittais peu à peu. Je me suis réveillé, maudissant le destin de ne me faire vivre de telles émotions que dans les rêves. Et puis… j’ai oublié ce rêve, comme tant d’autres».
Je fis une pause. Mon petit auditoire ne fit aucune réflexion, car il savait que je n’avais pas terminé :
« Ce rêve, je ne m’en serais peut-être jamais souvenu si trois ans plus tard je ne L’avais pas rencontrée. C’était à l’époque de la rentrée en première. Je suis entré dans une salle, où de nombreuses personnes allaient et venaient, et
je L’ai reconnue. Les images que ma mémoire avaient cachées revinrent en un souffle et j’identifiai immédiatement le trouble qui m’assaillait comme étant de l’amour. Parfois la passion vous transporte. Moi, elle me bloqua sur place.
Il y avait trois ans de cela, je maudissais le destin et alors que celui-ci tentait de se racheter, je comprenais que je m’étais trompé d’ennemi : c’est mon être qu’il fallait maudire. Car en effet, jamais je ne pus Lui parler. Toute sa vie on prie pour voir tel ou tel rêve devenir réalité, mais un rêve reste un rêve et dans la réalité on perd tout son panache, ses armures et ses armes. Et ce manque de force, cette lâcheté que j’avais découverte mienne, me fit penser alors au pire. Mais ce n’était pas la vie que je méprisais, c’était moi, uniquement moi ; alors j’ai chassé ces idées de mort. Lorsque je la voyais, toujours se répétaient les mêmes peurs, les mêmes angoisses que l’on a, à vouloir sans cesse trop plaire et ne jamais déplaire. Et comprenant que je ne pourrai jamais vaincre mes démons, je tentais de me convaincre de mon erreur. Mais c’est inutile de vous préciser l’aboutissement de cette tentative : je me méprisais de plus en plus.
Depuis que je l’ai vue, j’ai connu bien des moments de joie, mais à y réfléchir, jamais je n’ai goûté au bonheur. Et puis un jour, dans le train je me suis levé et je vous ai parlé ; et depuis j’ai cessé de me morfondre autant qu’auparavant. Mais dans mes moments de solitude, il m’arrive encore de penser à Elle, de penser à ce que j’ai raté...»
Le silence qui suivit parut durer des heures et je sentais mon sang battre tous les records du cent mètres dans mes veines. En fait, c’était étrange, j’étais partagé entre la libération et la détresse. Je m’étais pris à mon propre jeu, tous ces inconnus devant moi n’en étaient plus et les sourires compatissants que je voyais me confirmaient cette idée. Nous étions devenus, en quelque sorte, les confidents les uns des autres. Habitants du même train, nous avions appris de chacun, comprenant qu’il était parfois plus simple de se confier à une personne extérieure à sa vie.
Finalement était-ce eux que j’avais souhaité sortir de leur torpeur ou moi-même qui cherchait une thérapie à mes maux profonds ?
Ven 02 Déc 2005, 15:52 par
l'homme de sable sur Un monde parfait
Le matin
Quel que soit le pied qui touche le sol en premier, j’ai toujours l’impression de débuter une journée difficile en me levant le matin. Contre cela, la routine est le seul remède : on branche le radar, et on se laisse guider par ses habitudes : toilettes, salle de bain, cuisine, salle de bain, ... Ce trajet immuable m’aide à réaliser qu’une heure vingt-trois minutes plus tard je serai docilement en train de prendre mes notes. Mais avant d’arriver à ce stade il me reste un obstacle à surmonter : le trajet en train. Et quel obstacle !
L’esprit encore quelque peu embourbé par un réveil inachevé, on dirait que les gens craignent de rencontrer une connaissance, avec qui la discussion se résumerait à : «Le-temps-est-bizarre-ces-jours-ci-y-a-plus-de-saisons...! ». Finalement, le résultat de cette peur est ce que l’on voit en observant toutes ces personnes au regard fixe, dont le sourire, s’il existe, révèle bien la gêne qu’il procure. Je pense que vous l’avez deviné, le principal obstacle du matin, c’est ça et je peux vous dire que je ne m’y ferai jamais ! Tous ces mannequins semblent si familiers pourtant, qu’on a presque envie de leur dire
"bonjour" ; mais comprendraient-ils seulement ? En fait, on a l’impression que ces gens sont encore en train de dormir et que le simple fait d’ouvrir la bouche les réveillerait. Imaginez alors l’horreur qui se peindrait sur leur visage s’ils voyaient toutes ces autres personnes dormant à côté d’eux ! Ils préfèrent certainement penser que ces personnes font partie de leur rêve...
Que voulez-vous ? Le matin, la réalité est tout simplement trop dure à accepter.
Ce spectacle, je le vois chaque matin de chaque jour de chaque semaine. Dur dur d’être lucide, non ? Bien sûr, à force, je fais comme d’autres, me mettant en retrait de cette réalité, me plongeant dans un bon bouquin ou en branchant mon baladeur. C’est vrai, c’est si simple de fuir cette atmosphère.
On est alors isolé avec autant d’efficacité que si on se trouve seul avec soi-même dans l’une des pièces obscures de son esprit. Mais bon, l’ennui se matérialise lorsque l’on réalise qu’on devient exactement ce à quoi on essaie d’échapper...
Le fait est que, ce matin, j’avais l’impression de regarder tous ces gens avec des yeux nouveaux, tant et bien que cette (ô combien horrible !) vision matinale allait me hanter tout le reste de la journée. Non, non, le mot ‘hanter’ n’est pas trop fort ! Imaginez plutôt : en plein cours de physique, je me surpris songeant à un homme que je n’avais pourtant qu’aperçu ce matin dans mon wagon. Je le revoyais alors ressemblant à un gentil dogue anglais, de ces gros chiens patauds plein de rides et de tendresse. J’étais persuadé que, comme tous les animaux, il ne savait ni ne cherchait la raison de son existence ; il suit la routine, point. Cela peut paraître insultant, mais lorsque l’on observe tout ce bétail dans les trains, il donne vraiment l’impression d’agir par instinct, comme le prouve la façon dont les personnes savent qu’elles sont arrivées à leur gare, se levant sans qu’aucun signe d’une quelconque intelligence n’éclaire leur regard. Mais bon, de toutes les analogies qui me vinrent à l’esprit ce jour-là, je préfère tout de même celle que j’imaginais, contemplant ma douce prof de chimie. Les passagers du train m’apparaissaient alors comme ces jolies princesses de contes de fée, qu’une vilaine sorcière (c’est là que ma prof de chimie a dû m’inspirer !) enferment dans des sommeils hypnotiques. Mais dans les contes, il est toujours un valeureux prince pour les délivrer. Où est donc celui qui délivrera toutes ces pauvres gens ? C’est alors que je me mis à réfléchir très vite. Si vite, d’ailleurs, que ma prof dût s’en apercevoir, car elle me regarda, d’un regard dans lequel j’eus beaucoup de peine à trouver de la sympathie. Mais heureusement, la réprimande fut suffisamment lente à venir et j’eus le temps de trouver la solution à mon problème. J’allais tenter de briser mon quotidien et de rompre par la même occasion celui de ceux que j’appelais désormais les « habitants du train ». J’allais devenir leur prince charmant.
L’esprit encore quelque peu embourbé par un réveil inachevé, on dirait que les gens craignent de rencontrer une connaissance, avec qui la discussion se résumerait à : «Le-temps-est-bizarre-ces-jours-ci-y-a-plus-de-saisons...! ». Finalement, le résultat de cette peur est ce que l’on voit en observant toutes ces personnes au regard fixe, dont le sourire, s’il existe, révèle bien la gêne qu’il procure. Je pense que vous l’avez deviné, le principal obstacle du matin, c’est ça et je peux vous dire que je ne m’y ferai jamais ! Tous ces mannequins semblent si familiers pourtant, qu’on a presque envie de leur dire
"bonjour" ; mais comprendraient-ils seulement ? En fait, on a l’impression que ces gens sont encore en train de dormir et que le simple fait d’ouvrir la bouche les réveillerait. Imaginez alors l’horreur qui se peindrait sur leur visage s’ils voyaient toutes ces autres personnes dormant à côté d’eux ! Ils préfèrent certainement penser que ces personnes font partie de leur rêve...
Que voulez-vous ? Le matin, la réalité est tout simplement trop dure à accepter.
Ce spectacle, je le vois chaque matin de chaque jour de chaque semaine. Dur dur d’être lucide, non ? Bien sûr, à force, je fais comme d’autres, me mettant en retrait de cette réalité, me plongeant dans un bon bouquin ou en branchant mon baladeur. C’est vrai, c’est si simple de fuir cette atmosphère.
On est alors isolé avec autant d’efficacité que si on se trouve seul avec soi-même dans l’une des pièces obscures de son esprit. Mais bon, l’ennui se matérialise lorsque l’on réalise qu’on devient exactement ce à quoi on essaie d’échapper...
Le fait est que, ce matin, j’avais l’impression de regarder tous ces gens avec des yeux nouveaux, tant et bien que cette (ô combien horrible !) vision matinale allait me hanter tout le reste de la journée. Non, non, le mot ‘hanter’ n’est pas trop fort ! Imaginez plutôt : en plein cours de physique, je me surpris songeant à un homme que je n’avais pourtant qu’aperçu ce matin dans mon wagon. Je le revoyais alors ressemblant à un gentil dogue anglais, de ces gros chiens patauds plein de rides et de tendresse. J’étais persuadé que, comme tous les animaux, il ne savait ni ne cherchait la raison de son existence ; il suit la routine, point. Cela peut paraître insultant, mais lorsque l’on observe tout ce bétail dans les trains, il donne vraiment l’impression d’agir par instinct, comme le prouve la façon dont les personnes savent qu’elles sont arrivées à leur gare, se levant sans qu’aucun signe d’une quelconque intelligence n’éclaire leur regard. Mais bon, de toutes les analogies qui me vinrent à l’esprit ce jour-là, je préfère tout de même celle que j’imaginais, contemplant ma douce prof de chimie. Les passagers du train m’apparaissaient alors comme ces jolies princesses de contes de fée, qu’une vilaine sorcière (c’est là que ma prof de chimie a dû m’inspirer !) enferment dans des sommeils hypnotiques. Mais dans les contes, il est toujours un valeureux prince pour les délivrer. Où est donc celui qui délivrera toutes ces pauvres gens ? C’est alors que je me mis à réfléchir très vite. Si vite, d’ailleurs, que ma prof dût s’en apercevoir, car elle me regarda, d’un regard dans lequel j’eus beaucoup de peine à trouver de la sympathie. Mais heureusement, la réprimande fut suffisamment lente à venir et j’eus le temps de trouver la solution à mon problème. J’allais tenter de briser mon quotidien et de rompre par la même occasion celui de ceux que j’appelais désormais les « habitants du train ». J’allais devenir leur prince charmant.
Ven 02 Déc 2005, 15:26 par
l'homme de sable sur Un monde parfait
Mon unique!
Toi mon unique, où es tu ?
C’est dans ces moments de solitude que je ne pense qu’à toi… Qui es tu ? Comment te reconnaître ? Grande ou petite, blonde, brune ou rousse (j’avoue avoir un faible pour les rousses), yeux… Je n’en sais rien ... Elle est là quelque part et me tombera dessus sans que n’aie le temps de le réaliser. L’aspect physique sera sûrement agréable, mais nous savons toi, mon unique, la femme de mes jours et de mes nuits, et moi, ton serviteur, que nous irons au-delà des nuages.
Nous partagerons tout et plus…
Amis, amants, amoureux, tout à la fois
Intimes, complices, peut être trop
Un signe, un regard, nous nous comprendrons
Orgueilleux et fier l’un de l’autre
Passion brûlante qui nous dévore
Existence et respect de l’individu
Confiance évidente
Un équilibre, tantôt eau, tantôt feu
Donner et recevoir juste pour le plaisir
Force du sexe ou le plaisir de l’amour
Une fusion inégalée suivant tes courbes
Envie permanente de nos caresses
Abandon dans nos moments de tendresse
Espérance dans de nos retrouvailles
Désolation de nos séparations
Intense en tout moments
Enfants, adultes
Serrons nous fort
Gardes ma main au creux de la tienne
Pendant que je te déclare une fois encore mon amour
Pour que tous les jours soient une éternité
En fait tu es quelqu’un que je ne connais pas, qui ne seras peut être rien de tout ça mais ce sera toi! Celle que j’aime...
C’est dans ces moments de solitude que je ne pense qu’à toi… Qui es tu ? Comment te reconnaître ? Grande ou petite, blonde, brune ou rousse (j’avoue avoir un faible pour les rousses), yeux… Je n’en sais rien ... Elle est là quelque part et me tombera dessus sans que n’aie le temps de le réaliser. L’aspect physique sera sûrement agréable, mais nous savons toi, mon unique, la femme de mes jours et de mes nuits, et moi, ton serviteur, que nous irons au-delà des nuages.
Nous partagerons tout et plus…
Amis, amants, amoureux, tout à la fois
Intimes, complices, peut être trop
Un signe, un regard, nous nous comprendrons
Orgueilleux et fier l’un de l’autre
Passion brûlante qui nous dévore
Existence et respect de l’individu
Confiance évidente
Un équilibre, tantôt eau, tantôt feu
Donner et recevoir juste pour le plaisir
Force du sexe ou le plaisir de l’amour
Une fusion inégalée suivant tes courbes
Envie permanente de nos caresses
Abandon dans nos moments de tendresse
Espérance dans de nos retrouvailles
Désolation de nos séparations
Intense en tout moments
Enfants, adultes
Serrons nous fort
Gardes ma main au creux de la tienne
Pendant que je te déclare une fois encore mon amour
Pour que tous les jours soient une éternité
En fait tu es quelqu’un que je ne connais pas, qui ne seras peut être rien de tout ça mais ce sera toi! Celle que j’aime...
Sam 05 Nov 2005, 23:30 par
Loyd sur Un monde parfait
Avis de passage
12.7cm sur 17.5.
Enveloppe blanche, papier cartonné, brillant
Ecriture au feutre épais, noir
Lettres rondes, spontanées, droites, les t ressemblent à des v
Fermeture renforcée par un scotch que je décolle lentement.
Je suis rentrée de la poste en tenant mon enveloppe devant moi dans la rue. A regarder mon nom et mon adresse, épaisse, au feutre noir.
Port payé France.
J’ai coincé l’enveloppe entre mes dents, le temps de fouiller mon sac pour trouver mes clés, ouvert la porte et balancé mes souliers au hasard, tout en refermant la porte.
Je suis assise dans le divan, l’enveloppe posée sur la table basse, je regarde le scotch décollé. Attendant qu’il me livre son secret. Vas-y, dis-moi...
Il se tord stupidement sur le rebord de la languette de l’enveloppe, muet.
J’étale le contenu sur la table.
Une feuille de papier grisée, pliée en 4
Un emballage Bibendum bleu foncé, un papier brillant, comme pour un cadeau de Noël
Une clé
J’allume une cigarette et je me couche dans le divan, regardant l’équation à trois inconnues étalée sur ma table. J’ai toujours été nulle en devinette. Je préfère les poser, je n’ai pas la patience de chercher.
Je me force.
Je tâte le cadeau Bibendum, tout ficelé dans son bleu nuit. Il est tout mou, tout moelleux, pas très grand, à peine un carré de 10 sur 10.
Je rigole en pensant à une allusion que quelqu’un m’a faite. Il va t’envoyer son sperme dans un petit pot, tu auras le résultat de tes textes à la con. Tu pourras même le goûter ! Ou alors, il va se castrer pour toi. Un ptit bout de queue tout ensanglanté, tout mou. Ca te changera des queues qui bandent dans tes doigts.
Non, rien de tout ça.
Un petit mystère de 10 sur 10,
moelleux,
emballé dans un papier brillant
bleu.
Je prends la clé et la pose sur l’emballage. C’est juste une clé. Une clé pour une porte.
Je déplie la lettre.
Elle est vide, pas un seul mot, pas un trait, rien. Pas une odeur non plus.
Je cherche un parfum, une odeur de peau.
Rien.
Je sais que tu me lis, j’en suis certaine.
Guettant la chaleur de ma peau au frôlement de mes lettres
La moiteur de mon sexe sous les caresses de cette dentelle graphique.
Je sais que tu es là.
Et je n’ai pas ouvert l’emballage.
Encore.
Enveloppe blanche, papier cartonné, brillant
Ecriture au feutre épais, noir
Lettres rondes, spontanées, droites, les t ressemblent à des v
Fermeture renforcée par un scotch que je décolle lentement.
Je suis rentrée de la poste en tenant mon enveloppe devant moi dans la rue. A regarder mon nom et mon adresse, épaisse, au feutre noir.
Port payé France.
J’ai coincé l’enveloppe entre mes dents, le temps de fouiller mon sac pour trouver mes clés, ouvert la porte et balancé mes souliers au hasard, tout en refermant la porte.
Je suis assise dans le divan, l’enveloppe posée sur la table basse, je regarde le scotch décollé. Attendant qu’il me livre son secret. Vas-y, dis-moi...
Il se tord stupidement sur le rebord de la languette de l’enveloppe, muet.
J’étale le contenu sur la table.
Une feuille de papier grisée, pliée en 4
Un emballage Bibendum bleu foncé, un papier brillant, comme pour un cadeau de Noël
Une clé
J’allume une cigarette et je me couche dans le divan, regardant l’équation à trois inconnues étalée sur ma table. J’ai toujours été nulle en devinette. Je préfère les poser, je n’ai pas la patience de chercher.
Je me force.
Je tâte le cadeau Bibendum, tout ficelé dans son bleu nuit. Il est tout mou, tout moelleux, pas très grand, à peine un carré de 10 sur 10.
Je rigole en pensant à une allusion que quelqu’un m’a faite. Il va t’envoyer son sperme dans un petit pot, tu auras le résultat de tes textes à la con. Tu pourras même le goûter ! Ou alors, il va se castrer pour toi. Un ptit bout de queue tout ensanglanté, tout mou. Ca te changera des queues qui bandent dans tes doigts.
Non, rien de tout ça.
Un petit mystère de 10 sur 10,
moelleux,
emballé dans un papier brillant
bleu.
Je prends la clé et la pose sur l’emballage. C’est juste une clé. Une clé pour une porte.
Je déplie la lettre.
Elle est vide, pas un seul mot, pas un trait, rien. Pas une odeur non plus.
Je cherche un parfum, une odeur de peau.
Rien.
Je sais que tu me lis, j’en suis certaine.
Guettant la chaleur de ma peau au frôlement de mes lettres
La moiteur de mon sexe sous les caresses de cette dentelle graphique.
Je sais que tu es là.
Et je n’ai pas ouvert l’emballage.
Encore.
Ven 14 Oct 2005, 12:27 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Ecrire sur force

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