Errance sur les rives de l'incertitude

4h est loin encore,
demain c’est déjà aujourd’hui,
moins loin, mais encore si loin d’attendre encore un peu.
Le sommeil toujours fini par l’emporter,
et d’hier, aujourd’hui et demain
il ne fera plus qu’un.

4h est loin encore,
demain est déjà aujourd’hui,
d’incertitudes il demeure,
d’inattendu il aurait pu être.
Les cartes n’ont peut être pas de valeur identique
suivant qui les tient en main.

4h est loin encore,
si proche pourtant,
mais si inconnu, si insondable.
4h et Paris dormira encore un peu,
au loin, si loin de tout autre destination.

4h c’est bientôt,
1h, 60mn, 3600 secondes,
et de temps au détail s’agrandit alors sa distance,
d’interrogation sans réponse,
de pourquoi et de non.
4h c’est du rêve,
4h n’est peut être pas réalité,
4h sera peut être éphémère de ce jour.

4h et toujours 4h, qui,
telle une horloge de ses tic tac,
éloigne obsessionnellement le sommeil.
4h et le temps qui passe,
4h et la fuite peut être,
4h et les je veux,
mais les pourquoi aussi qui agressent.

4h et ce sera l’instant alors,
d’affronter ou de sombrer.

4h et s’il n’est pas trop tôt,
il pourrait être trop tard.

4h et je ne sais plus,
4h s’il l’était déjà,
4h de temps écoulé,
4h de temps perdu,
4h de rapprochement,
4h aussi l’éloignement.
4h le risque se paie
4h ne vaincra pas pour autant.

4h, 4h, 4h,
un chiffre,
une lettre,
et tout semble tenir à ce fil.

4h, 4h, 4h,
telle une montagne à gravir,
et d’une falaise à plonger.

4h, 4h, 4h,
pourquoi pas,
soyons et osons.

4h, 4h, 4h,
le temps s’égraine encore et toujours,
irrémédiablement.

4h, et le sommeil l’emporte,
4h, si proche du temps,
4h, la peur au ventre,
4h, la fuite en avant,
4h, affronter est trop dur,
4h, le doute sera-t-il alors vainqueur?

4h, je vous quitte,
tous les dormeurs ne seront pas présents,
sur les heures qui s’en suivront,
les distances glisseront,
le temps s’ecoulera encore,
et les questions s’envoleront.

4h, Paris dort encore,
4h, je m’endors.
Sam 20 Mars 2004, 15:45 par Ri1kedesBêtises sur L'amour en vrac

Une douce torture...

Figé, dans l’encadrement de la porte de la cuisine, je te regarde. Tes formes sont si subtiles, et tu es si sexy dans ce chemisier blanc et ce pantalon moulant noir. Beni soit le sixième jour où Dieu créa la femme...

Dans ma tête trottent diverses idées liées à mon devoir conjugal tandis que tu t’affaires à la vaisselle. Je m’approche silencieusement de toi et dépose mes mains sur tes hanches.

Le clapotis de l’eau s’arrête tandis que tu me découvres ton cou afin que mes lèvres s’y affairent. Mes mains glissent le long de tes hanches et se faufilent peu à peu sous ton pantalon, glissant le long de ta taille, légèrement, volant sur ta peau satinée. Ma main droite quitte ta taille pour ta poitrine, elle vient tâter tes seins, les exciter sous le soutien gorge, je peux sentir les pointes se redresser tandis que ma main droite s’approche de ton aine.

Avec deux doigts, j’ôte le bouton de ton pantalon qui m’empêche de glisser plus avant, l’étreinte se desserre alors et ma main glisse sur ton string en dentelle, effleurant ton sexe à travers ce léger tissu. Cette délicate caresse de mes doigts sur ton sexe te fait pencher la tête en arrière, sur mon épaule et mes lèvres s’aventurent alors un peu plus sur ton cou, presque à hauteur de ton décolleté.

Ton pantalon glisse alors de lui-même le long de tes jambes affinées.

Tu retires tes mains du bac vaisselle pour te joindre à mes caresses mais je t’en empêche. Ce serait trop facile, laisse-moi m’occuper de toi, je t’interdis de faire quoi que ce soit pour le moment... ma main se fraie un chemin, sous cette dentelle excitante, vers cet endroit qui te donnera tant de plaisirs... Tu me mordilles le lobe de l’oreille, insufflant en moi des ardeurs nouvelles, tes fesses se frottent contre mon bassin, mon sexe se tend dangereusement. Méthodiquement, lentement, subrepticement, je glisse un doigt en toi.

Tu pousses un petit gémissement, tente encore une fois d’ôter tes mains de l’évier mais je te susurre à l oreille de ne pas bouger. Tu te résignes alors à endurer cette "souffrance". Mon doigt en toi te donne du plaisir, explore ton intimité en enivrant tes seins, et mon autre main déboutonne mon pantalon qui tombe sur mes chevilles. De mon caleçon se tend et sort alors mon sexe que je fais glisser le long de tes fesses, t’effleurant de plus en plus dangereusement.

Tu écartes tes jambes et te penches en arrière, tandis que d’une main tu t’accroches au rebord de l’évier, ton autre lubrifiée d’eau attrape mon sexe et le glisse en toi en un rale de plaisir....


Et c’est sur cette scène que la porte se referme, le reste étant interdit aux âmes tendres et réservé à moi et à ma femme...

A celle qui réveille et émerveille mes fantasmes les plus aime
Ven 19 Mars 2004, 13:03 par ane_onym sur Les liaisons sulfureuses

Re: le jeu de la verité ... question 3 ??

la marquise de sade a écrit:
....
Quel endroit inattendu a été le théâtre de vos ébats amoureux?

La marquise ... Dupont d’occas ...


- Madame la "Maîtresse" on est obligé d’avoir UN endroit uniquement?
- Il suffit, élève Ri1keneke!!! n’essayez pas de vous rendre interressante plus qu’il ne faut!

- Mais M’dame "Dupond", ca n’est pas ma faute, du moins ça n’était pas ma faute, mais celle de l’occasion qui a fait le larron, comme qui dirait.
- On ne vous demande pas de vous étaler, juste de nous raconter UNE FOIS, celle qui est sur la plus haute marche, celle qui vous fait encore frissonner aujourd’hui lorsque vous y pensez, celle qui vous fait rougir parce que si audacieuse.

- Cela va être dur alors de choisir Marquise, si j’étais aujourd’hui encore toute jeune, ces souvenirs qui s’appelleraient peut être alors fantasmes, me feraient, en bon nombre ROUGIR, tant je ne me serais crue capable... de tant d’audace... mais qui n’a d’audace ne sait ce qu’il perd...

Au coeur de ce bouquet d’arbrisseaux, sur ce rond point de centre ville, jamais je n’aurais cru un jour me retrouver, aux heures de pointe, à aller au delà d’un seul baiser...

Nos pas n’auraient pu nous dire qu’ils nous auraient menés ce jour en ce lieu parisien ou aucun indigeant n’aurait idée de s’introduire. Beau quartier et digicode, d’amour en errance que nous étions, ce lieu pétillant du 16ème arrondissement nous a vu nous aimer...

Dans les silences de la nuit, sous les ronflements ambiants d’une pièces hébergeant des provinciaux sans lieux d’arrivage, qu’il est difficile de faire faire silence à ses plaisirs...

En ce lieu qui était géole et qui éveilla l’insurrection de notre révolution mère, au rythme infernal des machines d’un bateau lavoir, les murs en retrait donnent de l’audace à l’attente et à l’impatience.

Géole dans le temps, quais d’arrivées et de départs dans d’autres temps, théatre de spectacle que ces lieux sont devenus, d’un opéra dans ses préparatifs nos ébats ont vécus le rythme...

Si haut dans cette montagne, devant ce spectacle "carte postale", bien au dessus du niveau de cette eau, nous nous sommes électrisés...

De navigation nos ébats sont devenus houleux,
de kilomètrages autoroutiers nous aurions pu cumuler les miles,
sur les rails les trains de nuit nous ont inspirés bien plus qu’endormis,
les parking, et les asenceurs, nous n’avons pas oublié de saluer de nos plaisirs,
occupés à nous aimer que nous étions, nous n’avons pas pour autant oubliés les films et les salles obscures qui nous ont acceuillis alors.

...

Audace, jeu, tentation, envie, risque, danger, besoin, désir,
des ingrédients en nombre, qui peuvent alors composer une recette si fine qu’il aurait été stupide de ne pas céder à la tentation d’y gouter.

Passée cette jeunesse où j’aurais pu rougir de tant d’audace,
les ans étant, des doux souvenirs demeureront toujours la force et le bonheur d’avoir vécu ces instant de grands plaisirs.
Mer 28 Jan 2004, 02:34 par Ri1kedesBêtises sur La séduction

Contre un mur - Fin

En t’embrassant, je t’ai poussé contre le mur de cette vielle maison. La folie de l’instant ne nous fit pas doux comme de tendres amants, mais comme des animaux assoiffés, et maladroit comme des adolescents tourmentés.

Je sens tes mains balbutier dans mon dos et ma nuque, et tes mollets se sertir dans mes reins. Je ne sais plus trop qui lave l’autre avec sa langue. Nous nous sommes donné rendez-vous ici pour péter un boulon. Je suis excité comme un fou, mes mains sont déjà sous ta jupe, ayant délaissé les premiers appâts de ton buste, livré désormais au regard anonyme du ciel de Paris. Avec bonheur, je caresse la dentelle de tes bas, augurant de l’aspect pratique qui n’aurait point existé avec ces collants que je te soupçonnais.

Un instant je m’arrête. Nous sommes au bord de tout, et en galant homme je tiens encore à ton accord, même si je ne te connais pas. Tu as compris, et ton regard ne fit qu’accompagner tes mains fébriles qui me déboutonnerent au coin de cette rue inespérée.
Mon orgueil de male ainsi libéré, je me sentais de t’investir brusquement contre le mur de notre fortune, mais tu ne l’entendais pas ainsi. Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche. Personne. A ton regard mutin, qui rend inconscient le plus droit des hommes, et je compris ton envie de pousser cet instant incertain aux limites du jeu et de l’interdit.

Tes mains enserrent mon sexe dressé, tandis que je sens ton haleine, promesse de mille caresses, annoncer un plaisir dont je suis plus que friand. Et tu prends ton temps, coquine, à me faire tourment de ces lèvres que l’on croirait sans dent. Je savoure un instant, jouant le jeu de l’extrême en posant les mains sur ce mur, ah ce mur, en baissant la tête pour admirer impudique et ébahi ton œuvre, et ton regard insolent.

Stop. C’est toi que je veux. Je te redresse et te plaque contre ce mur, la bite à l’air. Je te regarde avec insolence et ferveur, comme tu me regardais quelques secondes auparavant. Je déboutonne lentement, ce qu’il reste de deboutonnable sur ton chemisier, et prends mon temps, toujours mon regard dans le tien, de caresser des seins durcis de désir.

Je retrousse ta jupe, et me plaque contre toi qui est dos à ce mur, compagnon de fortune, et désormais ami pour toujours. Je pénètre avec douceur, la chambre de tes plaisirs, accueillante et moelleuse, contrastant avec cette fin de journée d’hiver. Je suis heureux.

Notre fougue s’est calmée, et laisse place à une douceur et une tendresse inespérée. Les animaux sont-ils domptés à l’heure ou ils se repaissent à la mare de leurs souhaits ? Je ne sais. Nous avons pris notre temps toi et moi de savourer cet instant, d’arrêter le temps, comme je dis si souvent …Juste un léger cri, la tête penchée sur le coté, et les yeux fermés, tu m’as invité à te rejoindre dans l’aboutissement de cette étreinte, et je t’ai dit oui dans le creux de l’oreille, et au fond de ton corps.

Ne plus bouger, revenir sur terre. Je sors a regret, et il fait froid. Nos regards s’évitent, la magie commence à cesser. Je te vois rebaisser ta jupe, tandis que je me rembraille doucement en te regardant. Tu te reboutonnes, puis redescends cette jupe que j’ai tant suivie, et enfin te recoiffes avec les mains. Tu es belle. Oui, tu es belle.

Rhabillés, nous prenons le temps de nous regarder encore, en silence. La beauté d’un instant ne souffre aucun mot, aucun espoir ni aucun regret. Un léger sourire, un regard qui disait "jamais je ne t’oublierai" seront nos seuls mots d’amour, avec ce texte que je te dédie, en hommage à ta royale féminité.
Jeu 15 Jan 2004, 22:25 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

Le forum coquin

» Je vous annonce l’ouverture du forum coquin timide Les liaisons sulfureuses, forum proposé par la_tulipe_noire. Des messages coquins , brulants , torrides, passionnels, mais aussi plein de malice et de charme viendront l’enrichir...

» Les mots clefs tapés par les internautes pour venir sur ce site, sont pour le moins étranges cling .
Vous pouvez consulter ceci ICI :lol:

» Enfin disponibles pour les webloggers, les canaux RSS sont accessibles à partir du menu ! Vous pourrez visualiser les canaux RSS avec FeedReader disponible http://heanet.dl.sourceforge.net/sourceforge/feedreader/FeedReader25B610Setup.exe> ICI , mais aussi avec n’importe quel autre lecteur de Fil RSS !
Lun 12 Jan 2004, 14:04 par PetitPrince sur Edito

Une amitié, une fraternité, un amour ...

Il y a environ deux ans, je me suis perdue un soir sur le chat yahoo... je venais d’acquerir une connection adsl, j’avais entendu vaguement parler des ces "rooms" mais jamais je n’y avais mis les pieds ...

La pièce etait éclairée, une foule nombreuse y bavardait de choses diverses, de la musique passait, des petits bonhommes jaunes fusaient dans tous les coins...

Pas facile de suivre une room quand pour la première fois on s’y retrouve et qu’on ne connait pas vraiment le principe ! Pourtant parmi toutes ces paroles, certaines m’interpellaient. Par leur humour, leur sens de la dérision, le vocabulaire utilisé, l’expression traduite... Peu à peu je rentrai dans ce jeu, le délire commença, on se prit au jeu lui et moi, nous et la room, on s’amusait...

Le soir suivant, il en fut de même, puis encore et encore... jusqu’au premier mp... les mêmes delires qu’en salon, les mêmes rire, sans aucune peur, aucune crainte, aucune gène, beaucoup d’ententes et de coincidences, l’impression de parler à quelqu’un que l’on connait depuis longtemps, qui est comme vous, qui vous comprend et vous devine ...

Deux années plus tard ...

Toujours les mêmes conversations, le telephone est venu s’ajouter, les mails aussi, les textos, les offlines. Chaque jour, un "comment tu vas ? " chaque matin, un " bien dormi?" chaque soir un "fais de beaux rêves" ... Pourtant jamais nos chemins ne se sont croisés ... Il connait tout de moi, c’est mon confident, mon frère, mon amour ... il est moi.. je suis lui ....
La rencontre est prévue... pour bientot .... La première fois ... pour lui et moi .... aime

La marquise ...
Ven 28 Nov 2003, 13:29 par la marquise de sade sur Amour internet

Re: auteur inconnu ..enfin, je me rapelle plus le nom ....

la marquise de sade a écrit:
Ne pleure pas parce que c’est terminé, souris plutôt pour tout ce qui s’est passé avant"


Les séparations, les ruptures laissent hélas parfois des traces douleureuses. Combien de couples ayant partagés de nombreuses années de bonheur et d’ententes parfaites se déchirent lors d’une séparation ou d’un divorce. On ne garde en tête que les défauts de l’autre, on ne cherche qu’à lui faire payer la souffrance que l’on ressent, le sentiment d’echec que l’on vit, et on est prêt à toutes les bassesses pour surtout ne pas être le seul à souffrir... ouin

Pourtant il y a eu tous ces rire à deux, tous ces moments si tendres, tous ces instants où le monde aurait pu s’ecrouler rien n’y aurait changé, toutes ces heures passées à se caresser, à se donner du plaisir, toutes ces minutes à l’attendre, impatient, toutes ces difficultés surmontées à deux. aime

Maintenant, il reste les cris, les injures, les vengeances, les reproches, les avocats, les amis de l’un contre les amis de l’autre, les "c’est à moi", les "c’est ta faute" ... furax

La nature humaine est incompréhensible.. elle accorde plus d’importance à quelques mois de mésententes qu’à des années de bonheur... tsur faudra qu’on m’explique ça ...

La marquise ... fleur bleue .... (<=== ça en jete ! lunettes )
Mer 19 Nov 2003, 14:41 par la marquise de sade sur Citations

La vie réserve bien des surprises.

Lorsque je me suis mise à tchatcher on me disait "tu vas voir tu vas trouver l’amour sur le net"... Pfffff quelle idée franchement, trouver l’ame soeur sur internet et pis quoi encore???? Ils sont ceux qui pensent ça... enfin c’est ce que je me disais à l’époque car maintenant je fais partie de cette catégorie de "" qui croient en l’amour via internet.
Eh oui ça m’est arrivé...
On se rencontre sur une room, on s’amuse ensemble avec les autres puis on s’envoit un petit mp, puis 2 puis........... puis on s’apperçoit que l’on passe des heures à dialoguer avec cet inconnu qui n’en est pas vraiment un car on se confie à lui, il nous parle de sa vie... Et un jour on réalise que l’on attend "son mp du soir" avec impatience, on y pense toute la journée et on se dit "et si c’était lui?"
Eh hop on se lance pour un rendez vous......... Et quel rendez vous !!!!! Celui de l’Amour le Grand, l’Unique....
Oh que oui Amour internet tu existes, depuis un peu plus d’un an tu fais partie de ma vie, tu vis désormais à mes cotés et ce pour la Vie.
Voilà je l’ai raconté mon histoire ( Clin d'oeil tu me l’as si gentillement demandé).
Mar 04 Nov 2003, 13:08 par odyyyyy sur Amour internet
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Il y a 68 textes utilisant le mot fous. Ces pages présentent les textes correspondant.

Bonne lecture !

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