Aimer....

"Le verbe "aimer" est le plus compliqué de la langue. Son passé n’est jamais simple, son présent n’est qu’imparfait et son toujours conditionnel."

Jean Cocteau
Jeu 25 Août 2005, 17:52 par Satine sur Citations

Cette si petite voix...

Anonymes, nos chemins se sont croisés,
A nos rimes les mots se sont entrecroisés,
Jour après jour en ta virtuelle compagnie,
Encore et toujours dans ta bulle enseveli...
Bulle de champagne quelquefois,
Sorte de mousson où l’échange est roi....
Bulle de savon pailletée pétillante,
Nos éclats de voix ’nettuelles’ sont récentes....
Bulle de chewing-gum acidité sucrée,
Savourons ensemble ce long filament bleuté.
Bulle de niveau nouvellement dénivelé,
Rions aux éclats de vie, d’air et de santé...
Bulle de bandes sciemment dessinées,
Refusons catégoriquement net,
Nos prises de bulles, prises de tête...
Inventons dés aujourd’hui, un bulletin timoré,
Et signons de nos prénoms bidibullés....
Tous deux, la gorge nouée, les yeux embrumés,
Nous savons que ces bulles de larmes versées,
Ne tintinnabulent pas avec notre passé....

Emmanuel voici donc pour toi,
Dans ma tête, une bulle, une petite voix
Et elle dit : "pirouettons, l’air fouettons, amusons,
Profitons, glissons telles des bulles de savon...."
Dim 10 Juil 2005, 02:44 par à mon étoile sur Un monde parfait

"c'est le jour et la nuit..."

Je suis la mère de deux bouquets de sourires; la vie s’est chargée de les bousculer, de leur jouer un air qu’ils n’étaient pas prêts à écouter...si semblables et tellement différents...l’un se complaît dans ce qui était, l’autre conjugue au : lui reste, elle avance.
De l’arbre, il est les racines...fortement attaché à son coin de terre; elle est la ramure...légèrement posée, sur le point de s’envoler.
Dim 12 Juin 2005, 22:13 par danslalune sur Mille choses

La conquête.

Contemplant quelques jolis dos nus dans ma cité estivale et examinant le sentiment qui naissait alors en moi, je trouvais par hasard les chemins de l’évidence : l’homme, le mâle, est un conquérant, il convoite et s’accapare l’objet de son désir.

La séduction est communément perçue comme un ensemble de jeux et de techniques pour attirer l’autre dans ses bras. Les conseils sur le dialogue, l’attitude, les contextes gagnants foisonnent, mais il est rare de trouver une analyse des phénomènes qui enclenchent l’action de séduction. Un peu comme en médecine, on soignerait le mal plutôt que les blessures, nous pourrions examiner la séduction non plus sous l’angle de ses recettes, mais sous celui de ce qui la motive. Je vais donc flâner dans les idées qui gravitent autour de cet esprit de conquête qui habite chaque homme.

L’idée est que si l’homme est un conquérant, une femme pourra créer un jeu de séduction en se considérant comme le territoire à conquérir de son courtisan. L’idée est que toute femme peut, et d’ailleurs doit, jouer sur cette corde sensible qu’est l’esprit de conquête masculin.

Bien entendu, à chaque homme sa façon de conquérir. Les femmes, l’argent, les terres, la notoriété seront autant de pôles de convoitise qu’une femme pourra déceler chez son partenaire. Ce renseignement est utile, car sa façon naturelle de conquérir vous sera alors plus perceptible. Tout le monde imagine différentes méthodes, même simpliste, pour gagner de sous, acquérir un terrain, devenir fameux. Ne vous inquiétez pas sur la pertinence ou la qualité de ce que vous aurait alors imaginé : seul le principe compte.

La valeur que ce fait l’homme de sa e conquête est très importante. Il est sage de ne pas se sous-évaluer ni de se surestimer. Non pas en fonction de votre propre regard, mais en fonction du sien. Ne vous inquiétez pas, plus vous avancerez dans la conquête, plus votre valeur à ses yeux augmentera.

Conquérir implique une stratégie de la part du conquérant, le jeu pour vous mesdemoiselles consiste alors à s’inscrire sciemment dans cette stratégie. Accepter de jouer le rôle du « gibier » n’est pas de la soumission, bien au contraire. Lorsque les rôles sont définis, la complicité du jeu s’installe, tout est dit mais rien n’est fait. Une conquête sous-tend des efforts, il va en quelque sorte vous mériter : il vous tient presque, vous vous échappez et l’incitez à vous suivre.

L’avantage pour vous est que vous êtes constamment maître du jeu. Vous en connaissez les règles, n’avez qu’à observer les actions de rapprochement et en jouer. Maintenant ainsi une tension adéquate constante, vous comprimez un ressort qui ne se détendra qu’au moment que vous jugerez bon pour vous deux. Ce dénouement est à sentir avec beaucoup d’attention, sa qualité étant primordiale. A quel moment vous abandonnerez vous ?

L’avantage pour votre partenaire, c’est que durant cette partie complice que vous jouez, il va se sentir renaître, transporté par votre aisance à provoquer chez lui des bouffées de désir. En effet, le plaisir de se voir faire réveiller notre désir de conquête quelques fois endormi dans ce monde ou tout est facile est très agréable, surtout lorsqu’il est mené avec finesse et doigté.

Jouer ensemble à la conquête, s’est déjà un très bon signe sur son dénouement. Le positionnement de chacun est une richesse pour l’avenir éventuel du couple, car sous le biais du jeu vous pourrez sentir une quantité impressionnante de choses concernant l’autre, et découvrir des aspects cachés de sa personnalité. Ce jeu active l’imagination, terreau essentiel d’une relation amoureuse. Sans imagination, point de salut. Si la sienne ou la votre s’était un peu ramollie ces temps ci, ce petit jeu va la faire pétiller.

Il existe plusieurs façons pour une demoiselle de devenir l’objet de la conquête d’un jeune homme qui lui plait. Cette recherche d’adaptation au cas présent sera probablement le moment de regarder au fond de vous-mêmes et de vos ressources pour en extraire ce qui est le plus adapté. Et une demoiselle capable de cela, est une demoiselle à conquérir …

Pour conclure, je dirais que cette façon de voir la séduction n’est en aucun cas à appliquer systématiquement. Certains cas s’y prêtent, d’autres non. Il y aura des hommes qui ne veulent pas jouer avec vous à la conquête, parce qu’il vous aiment déjà, vous désirent déjà, ou ont peur de ses femmes qui les rendent ainsi nerveux par des jeux qu’ils ne connaissent pas. A vous de sentir alors ce qu’il convient simplement de faire en fonction de votre partenaire.
Jeu 09 Juin 2005, 12:14 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

Balade des mains

Quand tes mains
Deviennent du venin
Je ne m’abrite pas de ce crachin
Tu te fais plus douce que la mie de pain

Quand tes mains
M’abandonnent je suis orphelin
Il y a toujours une suite à ses joutes des mains
Par des baisers bien plus malins

Quand tes mains
Frauduleuses traversent le périmètre divin
Je sens ce satin
Qui recouvre mon corps sans fin

Quand tes mains
Sont plus agiles qu’un félin
Elles sortent de leur écrin
Elles me rappellent un souvenir lointain

Quand tes mains
Coulent comme de l’étain
Je sens la douceur du vin
Aussi doux que ce raisin

Quand tes mains
Dans un prochain
M’ouvriront les portes de tes reins
Je dirais oui pour un câlin.

zorgx hihi
Lun 31 Jan 2005, 01:09 par zorgx sur L'amour en vrac

Comme je vous querelle...

Sable chaud de bon matin…
Rivière salée non accompagnée…
Pâté de soleil et joie dissimulée…

Brise de lune, chagrin…
Caresse échaudée sans prier…
Bain de minuit à l’année…

Crustacé s’en languit…
Carapace de bout d’espoir…
Passoire avenante…

Pêche aux merveilles…
Polissables sans écailles…
Pas son pareil… Pour tromper…

Elle lui glissa du bout des doigts, tant bien même une huître vous coule le long du gosier… Faisant sa place au chaud, toute gesticulante… Couverture de son amertume citronnée, et s’en presse, et se laisse différée sans faiblesse…

Il l’attrape et l’attache de sangles ardentes… Cinquième étage pour brûlure irréparable, il jure la fouetter, l’entacher… L’assassinera, la salira, la souillera… Tapis de pied pour rentrée boueuse du pas de porte au pas de sans Lys… S’enlise et s’y glisse, silhouette sans selle, serpette alléchante…

Coquine réserve sans détour effacée par l’oubli inadvertance de l’usure la plus pure… Présente passée au composé des antérieurs parfaits… Cassonade poivrée sur lit imagé… Accumulation anaphorique d’antagonismes lyriques…

Je lui aurais promit… Epine de Rose sur plateau d’argent… Champagne allant, Bourgogne cédant… Je lui aurais juré… Souvenir morose de ces soirs parfumés au bonheur de nos doigts sous la croupe des voix… Je lui avais dit… Bedeau tardif sous la nef ensorcelée de nos prières inachevées par les soupirs de nos âmes s’envolant loin en Enfer…

Je m’étais juré… Elle et Moi… Moi et Lui… Jamais Elle sans Lui… Toujours Lui sans Elle…

Trépas bleuté des couleurs de nos rêves soufreurs…

Je serais l’Œil…

Cinglante défaite des champs de blé brûlé par l’hiver abasourdit sur les tréteaux de l’été…

Je serais la Main…

Cuisse ardente, mouillé des milles désirs d’un esprit alourdit par la pauvreté d’une oreille riche en calomnies…

Je serais la Voix…

Je serais de Celles, qui toujours sur un drap de soie admire votre membrure à la loupe grossissante… Fidèle à mes chiens… Je serais carnassièrement opposée à ces débats de chères et de sels…

Je serais de Celles… Qui feront de vous un Paradis…

De vos cauchemars un suprême Délice…

Je suis donc Celle… Qui vous dit…

« Je t’aime »

...
Mar 04 Jan 2005, 00:26 par Rose sur L'amour en vrac

Deux ans après...

Petit bout,

Demain tu souffleras ta deuxième bougie, deux ans déjà que tu enchantes ma vie, tous les jours, un peu plus. Moi, j’ai trente et un an, un âge clé à mes yeux! Plus vraiment une "petite jeune", pas non plus une "has been", mais c’est là, où tu commences à bien te connaître. Tu ne sais pas encore forcément tout ce que tu veux, mais tu ne sais que trop bien ce que tu ne veux plus!

je ressens aujourd’hui le besoin de me "présenter" à toi. Quand tu seras en âge de me lire, tu seras sans doute étonnée du terme choisi et pourtant, je n’en trouve pas d’autre plus adéquat. En effet, bien que je sois ta maman et que le lien qui nous unit soit immuable, il n’est pas un gage de connaissance. Combien de mères restent un mystère pour leur enfant? J’ai eu la chance d’en avoir eu une exceptionnelle. Je constate, tous les jours, à quel point son éducation me sert. Maman m’a vraiment armée pour tout! Je peux affirmer aujourd’hui, que, quoiqu’il arrive de difficile ou douloureux, je resterai debout. Parce qu’elle m’a construite avec le ciment de l’amour, de la confiance et de la communication. Parce qu’elle m’a acceptée différente d’elle. Parce qu’elle a aussi voulu apprendre de moi. Je lui dois tout ce que je suis.

Je voudrais te transmettre ce merveilleux cadeau qu’est l’accomplissement de la personnalité. Bien que je m’appliquerai toujours à te respecter, je tiens à m’excuser d’avance pour toutes les erreurs que je ne manquerai pas de commettre...par trop d’amour.

Je te raconterai des moments de ma vie, ce qu’on appelle pompeusement "l’expérience". Tu en feras ce que tu voudras mais secrètement, j’espère qu’ils te donneront un début de réponse quand tu te poseras des questions. J’ai envie que tu saches ce qui m’a rendue heureuse ou blessée, ce qu’est ma définition du bonheur, ce que je pense de l’amour (Bien que je puisse déjà t’affirmer qu’il fait tourner le monde).
Bref, te livrer ma vérité pour que tu puisses créer la tienne.

Je suis ton commencement et une partie de ton histoire...
Comme je voudrais que ce soit une certitude de ton bonheur .


Syolann
Mer 18 Août 2004, 00:48 par syolann sur L'amour en vrac

La lettre

Le texte qui suit est une adaptation partielle, du moins pour le début seulement , d’un texte que je postais pour Maria, une talentueuse membresse du site de notre ami MasterGraham. M’étant pris d’affection pour la réponse que je lui fis, je ne résiste pas à l’idée de vous la faire partager.

Cet après-midi là, Maria arriva en pleurant dans le salon où sa mère travaillait sur une layette pour le et prochain petit frère de Maria. Elle se jeta dans les bras de sa maman en sanglotant, ne cessant de répéter que ce n’était pas juste et que le monde était méchant. Que quand elle serait grande, elle changerait cette injustice. Et force de sanglots déchirants et mouillés.

La maman de Maria caressa la tête de sa fille enfouie dans son giron pour la consoler. Elle oublia un instant son ouvrage, et prit sa petite fille contre elle en lui caressant les cheveux.

-Allons, Maria, qu’est ce qui te rend si triste ?

Maria renifla entre deux sanglots, et le temps de reprendre sa respiration, elle expliqua à sa douce maman.

-Hier, j’ai vu un papillon à la fenêtre. Il n’était pas beau, pas comme ceux que je vois d’habitude dans le jardin. Il était gris, et il tapait contre la vitre.

Elle éclata en sanglots encore une fois, et poursuivit son récit.

-En plus, il avait une aile cassée. Papa m’avait dit un jour que si on voyait un animal souffrir et qu’on était convaincu qu’il allait mourir, alors il était de notre saint devoir d’homme d’achever ses souffrances. Et il a dit, qu’il fallait le faire, même si on avait peur, même si ça nous rendait triste.

-Et alors, tu as aidé ton ami papillon à ne plus souffrir Maria ? s’enquit sa mère une fois de plus émerveillée par les valeurs de sa fille.

-J’ai voulu, mais avant que je le fasse, il est mort tout seul dans mes mains.

-Ah. Et c’est ça qui te rend si triste ?

- Non, c’est la lettre qu’il m’a envoyé...

-Qu’il t’a envoyé ?

La petite Maria s’écarta, et fouillant dans la poche de sa petite robe sortit une lettre. Elle la déplia sous les yeux incrédules de sa maman - A-t-on jamais vu un papillon écrire? - et lui tendit le bout de papier déplié.

La maman chaussa ses lunettes et lut la mystérieuse lettre que sa fille avait reçue.
Ven 09 Juil 2004, 16:31 par PetitPrince sur Un monde parfait

le conseiller matrimonial

Tu viens d’avoir 20 ans.Ton visage s’illumine souvent du sourire de celles qui n’ont pas encore souffert par amour. Ton regard ne porte pas les stigmates de l’indifférence et de la trahison. Tu découvres la séduction et ses jeux, l’amour et ses enjeux. Tu t’ouvres à ta vie de femme. tu cherches en chaque homme un goût différent, une saveur insoupçonnée. Tu batifoles, tu butines, tu vas de peaux en peaux. Vite lassée, jamais rassasiée, tu agaces beaucoup de tes congénères, sans doute jalouses et aigries. Certainement envieuses de la facilité avec laquelle tu appâtes ces messieurs, qu’elles jugent alors béta et sans consistance.

Ce soir nous nous sommes retrouvés dans cette boîte où nos habitudes laissent peu de place à la découverte. Tu es accompagnée de ton petit ami, le dernier, enfin le nouveau...bref pas le même que la semaine dernière ni que le prochain de la semaine à venir. Avec lui tu sirotes un verre autour d’une table minuscule installée dans un coin obscur. Tu ne sembles pas très intéressée par votre conversation. Tu jettes un regard à droite, à gauche, comme si tu attendais quelqu’un.

Tu viens de temps en temps vers moi. Accoudés au comptoir, nous échangeons quelques mots...je sens que tu as envie de parler, mais, comme toujours, je ne jouerai pas le jeu, je sourirai pour acquieser, j’économiserai mes mots pour leur donner plus de valeur. Tu me parles de toi, de lui, de vous deux ensemble. De ce qu’il est par rapport à tes anciennes conquêtes, de ce qu’il n’est pas vis à vis de tes envies et espérances du .

Tu repars vers lui, l’embrasses, passes une main dans ses cheveux...puis silences et regards vides. Retour à moi.
Tu ne l’aimes pas...enfin tu n’es pas très sure...tu te demandes si tu dois le quitter demain ou dans 3 jours...mais tu l’aimes quand même un peu finalement. Tu ne sais plus...tu n’as jamais su, tu veux mon avis.

Ainsi s’avance la soirée, tu sautilles de lui à moi, de moi à lui. Je suis un peu géné. Il doit se demander qui je suis. Tu le délaisses presque, passes toujours plus de temps avec moi. Tu t’épanches, tu te livres, tu te confies.
Avec tendresse et affection, et en même temps si froid et chirurgical, je vais te poser deux ou trois questions sur toi, sur lui aussi un peu, sur la façon dont tu vois l’amour surtout. Je dépose ici et là quelques banalités sur les rapports hommes-femmes, la séduction et le désir. Tes grands yeux de chatte s’ouvrent ronds comme des billes, surpris par la découverte. Tu dévoiles un sourire géné, regardes le bout de tes chaussures...et si moi "le vieux" j’avais un peu raison ?
J’avale un dernier verre, je te laisse.

Une semaine plus tard, tu m’apprendras que tu as quitté ton petit ami à la fin de cette soirée. Tu as l’air plutôt contente de toi. Depuis ce jour, tu me surnommes ton "conseiller matrimonial".
Tu dis que de l’amour je parle comme un livre.
Que de tes doutes sur le sujet je te délivre.
Si tu savais...


La tulipe
Dim 06 Juin 2004, 00:23 par la_tulipe_noire sur Un monde parfait

Un couplet...

Le partage entre un texte de Miossec et une musicalité de Daran... Un extase pour les oreilles et pour le coeur...

Mais, même sans cette pointure, le jeune homme qu’est Daran égale en talent ses compères... Tel que nous le prouve Une sorte d’église tiré du même album "Pêcheur de Pierres"

"Nous deux, nous méritons bien plus haut qu’une voûte
Alors je t’ai trouvé une plaine sans route
Et sans autre limite que les points cardinaux
Et sans trace que celles de nos chevaux qui absorbent l’espace
Au sommet d’une colline j’allume une flamme
Pour qu’on sache qu’un homme une femme
Fêterons sous la Lune la nuit de l’origine
Sacrifice au bohneur de leurs âmes, au de leurs fils
Ici les Dieux s’adorent sans aucun artifice"
Mer 12 Mai 2004, 19:51 par Rose sur Citations

Les gars de 1974

Pour prendre la suite de la Tulipe et de Petit Prince , mais sur les gars bien entendu grin


Les gars de 1974

Ceux qui rêvaient d’apnée en grandes eaux
Ceux qui dansaient sur la bande de Bono
Ceux qui s’éclataient avec de Caunes
En attendant le 20h et les problèmes d’ozone
Ceux qui ont vu s’effrondrer le mur
Espérer un nouveau
Ceux qui voulaient refaire le monde

Les gars de 1974 ont trente ans lalala
Les gars de 1974 ont trente ans lalala

Ceux qui ont maquillé leurs yeux
Comme Robert, ébouriffés leurs cheveux
Ceux qui chantaient "Boys don’t cry"
Les poings serrés, le pantalon étroit
Ceux qui, cachés, fumaient un joint
Derrière les chevalets de la classe de dessin
Ceux qui à la sortie du lycée m’attendaient sur leur mob

Les gars de 1974 ont trente ans lalala
Les gars de 1974 ont trente ans lalala

Ceux qui ont hurlé devant Tiananmen
Quand le droit laissait place à la haine
Ceux qui se sont pris pour Verlaine
Debout sur les tables "ho capitaine, mon capitaine"
Ceux qui disaient "Tu vas bien?"
Sur les Inconnus et leur refrain
Ceux qui s’appelaient
François, Vincent ou bien Tony,
Nicolas, Frédéric, Daniel, Stéphan.

Les gars de 1974 ont trente ans lalala
Les gars de 1974 ont trente ans lalala
Ceux qui rêvaient d’apnée en grandes eaux
Ceux qui dansaient sur la bande de Bono

La Marquise... fille de 1974 clin
Sam 01 Mai 2004, 15:48 par la marquise de sade sur Citations

Idéaliste et optimiste

Sois le bienvenu Gothik,

Le monde est fait d’une multitude de personnalités, d’avis, de qualités et de défauts. C’est pour cela que l’humanité est si fascinante. Je n’ai jamais trouvé TOUS les hommes menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels, ni TOUTES les femmes perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées. Certains et certaines ont partiellement ces défauts, consciemment ou inconsciemment, toute leur vie ou simplement à un moment bien précis. Effectivement, je ne peux pas savoir comment je serai dans l’avenir, mais je peux supposer que j’aurai toujours suffisamment d’amour propre pour ne pas me munir de défauts si excécrables que plusieurs de ceux précités.

Quand à mes douleurs amoureuses... je te retournerai ta formule "comment peux-tu te permettre" de me dire ça sans me connaître... Les amours "folies" j’en ai vécus, des plus beaux, des plus intenses aux plus ravageurs, aux plus destructeurs. J’en ai souffert, j’en ai fait souffrir et c’est encore comme cela au présent et le sera sans doute dans le . L’amour est un sentiment violent, qui n’est pas toujours partagé ou qui ne peut pas toujours être vécu comme on le souhaiterait. Cela n’est jamais une excuse pour faire mal à l’autre. Je ne suis pas partisante du "je souffre, pas de raison que toi tu t’en tires comme ça". D’ailleurs je te conseille vivement de lire d’autres de mes écrits et tu pourras constater que moi aussi j’ai mes plaies, que moi aussi, j’ai parfois du mal de contenir mes larmes ou ma révolte quand celui qui fait vibrer mon coeur n’est pas à mes côtés et que ma légèreté est aussi un moyen pour ne pas pleurer toute une vie sur un échec...

"Carpe diem" est ma devise. Comme je l’ai déjà dit, une vie, on n’en a qu’une et je suis bien décidée à la vivre intensément de la manière la plus sereine, la plus complète, la plus jolie même si pour y arriver mon coeur doit encore se briser mille fois...

La marquise de Sade.
Jeu 22 Avril 2004, 15:39 par la marquise de sade sur Citations

Je croyais...

Je croyais que la Vie
ne m’était plus possible
Je n’avais plus envie
De cerner mes possibles.
Me laisser contenter
Par des fuites en avant,
Et de ne plus chercher
A vivre dans l’instant !

Cette joie inconnue
Qui guide mes pas
Et me cueille, ingénue
Bien avant le trépas.
Quelle est donc cette élue
Qui sonne le glas
de mes doutes incongrus
De tout ce fatras !
Des émotions perdues
de tous mes faux pas ?

Je sais maintenant
ici, et dans l’instant,
Qu’un meilleur
Où je serai amante,
Me prendra dans ses bras
Comme une petite enfante
Et me bercera
D’une lumière d’argent !

Tu m’as ouvert ainsi
Lentement sans soucis
A tout ce que je sais,
Je serais, je suis
Me chuchote tout bas
Au creux de l’oreille
Qu’il ne faut pas douter
de recevoir des merveilles !
Que la tendresse du monde
nous accueille en son sein
Qu’elle est là sans effort
Que l’amour enfin
Nous amène au bord
de nos corps enlacés
Et qu’une fièvre alors
Nous prend si bien serrés !

Je revois en mirage,
Mais sans arrière pensée
Tous les lointains rivages
de nos rivières bleutées
Comme une âme sans peine
Par le bonheur bercée
Je viens vers Toi, mon roi
Mon doux, mon aimé !
Jeu 22 Avril 2004, 07:48 par Mout sur L'amour en vrac

La solitude

Cette nuit là je dormais chez toi …

Tu avais tout éteint dans l’appartement. Tu t’es couché près de moi, je faisais semblant de dormir. Timidement tu passas ta main sur mon dos avant de te retourner.

Ta présence me manque parfois (je soupire). Ton silence me fait souffrir mais surtout ton passé me fait souffrir, le manque de confiance que tu portes aux femmes te rend méfiant.

A l’intérieur de toi, il y a quelque chose qui est mort et que je ne peux pas réanimer. Tu ne veux plus aimer, tu ne veux pas m’aimer ! De peur d’avoir mal.

Je ne peux pas t’aider, parce que la porte est fermée. Le passé compte-t-il pour toi tellement plus que le présent et le ? C’est si facile de renoncer par nostalgie, quelle formidable douleur passive, quelle admirable mort lente.

Aux premiers jours de notre rencontre tu me racontais tes rêves, tes envies, j’ai cru que tu m’appelais, je suis venue et toi tu es resté prisonnier de ta peur, de l’amour que tu appelles solitude.

Que faire pour que tu m’aimes, te dire que mon amour pour toi est infini, que je t’aimerai pour la vie, que tu es l’homme avec qui je veux avoir des enfants…

Je te fais de la peine à ce point là ?

Beaucoup plus. Il n’est de pire solitude que celle que l’on éprouve quand on est deux. J’ai voulu te quitter alors que je t’aime, quelle incroyable incohérence!



Que faut-il faire ? Laisser faire les choses ? Je ne sais pas, je ne sais même plus si j’en ai envie.
Seul Dieu le sait !!!!

muse
Sam 06 Mars 2004, 10:23 par Muse sur L'amour en vrac

Re: Jean Cocteau - Le verbe aimer

PetitPrince a écrit:
Le verbe aimer est un des plus difficile à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son est toujours conditionnel.

Jean Cocteau


Son passé était composé, quelque fois imparfait, son présent est quant à lui impératif, et son je l’espère sera simple et parfait !
Mar 09 Déc 2003, 14:16 par PetitPrince sur Citations
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La citation d'amour

Dans l'amour et dans les foulures, la rechute est fréquente.

Proverbe espagnol.

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