Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur guitares
Anniversaire
Chaque année, à la même date, je me lève insouciante sans vraiment y penser. La journée passe sans rien d’exceptionnel, une journée habituelle. Bonne ou mauvaise selon les années… Mais quand vient le soir, marchant dans les rues, les groupes installés ça et là dans la ville, les guitares qui crient, les mélodies qui montent… Tout me ramène des années en arrière. En apparence, rien n’a changé, je m’amuse, entourée de mes amis… C’est la fête de la musique… Mais en réalité au fond de moi, ça me travaille, je ne suis pas tout à fait moi-même. En fait, je suis moi il y a des années. Moi, à quinze ans, passant une soirée insouciante et heureuse la veille d’une déchirure, séparation entre lui et moi. Lui et moi, il y a très longtemps. Mais je tente de ne rien laisser paraître. Je cherche du regard au milieu de la foule les vieilles connaissances, j’essaye de paraître naturelle, mais rien n’y fait, mon cœur bât plus vite que la normale et c’est un sentiment partagé qui grandit en moi. Nostalgie et tristesse. Je suis renvoyé dans mon passé automatiquement, comme si un fantôme me guettait chaque vingt et un juin et m’attirait dans ses filets. Les souvenirs remontent, les souvenirs me font sourire, les souvenirs me font douter,… Tout se mélange… Présent et passé. Un présent différent si je l’avais voulu, mais est-ce que je le veux vraiment? Une séparation et tout se bouscule dans nos vies, dans nos cœurs… Une époque passe, une nouvelle apparaît. Comme deux mondes distincts. Je ne veux pas renier mon passé, ni changer le présent… Ce jour-là est une porte qui me permet de voyager à travers cet autre époque que j’ai de plus en plus de mal à me rappeler, comme si elle n’avait jamais existé. Je n’y pense jamais tout au long de l’année. Mais ce jour-là reste important, comme un clin d’œil du passé. Je fête ce jour comme une commémoration intérieure et solitaire de ce que ça aurait pu être… Aujourd’hui, c’est la fête de la musique: Anniversaire de la mort d’une partie de moi-même…
Ven 27 Mai 2011, 13:23 par
Tenshi sur L'amour en vrac
Choisir sa route
J’ ai ouvert la porte
Y’avait des sourires,
des mains fortes
en buvant à notre santé
j’ai vu de la souffrance
Les gens ’guérissent par l’errance
et chut pour les autres substances
Vivre, apprendre , partir
Choisir sa route
Poser le pied sur la pédale,
choisir son arme, son idéal
J’ai ouvert la porte
Y’avait du vin chaud et de la zik.
zen attitude, ambiance ethnique,
plus quelques guitares classiques.
En ouvrant les yeux,
en ouvrant la porte,
j’ai vu de la débrouille
et d’autres gentilles magouilles.
Nomades de la route,
société qui doute
On a choisi l’camion
pour vivre a notre facon.
Pas insérés, pas adhérents.
On vit pas isolés, juste différemment
Dérouler le temps à coups de bierre
Raconter nos reves, antidotes puissants.
Nomades du doute
Esprits tordus mais conscients
On roule coute que coute
vers ce doux mouvement[/list]
Y’avait des sourires,
des mains fortes
en buvant à notre santé
j’ai vu de la souffrance
Les gens ’guérissent par l’errance
et chut pour les autres substances
Vivre, apprendre , partir
Choisir sa route
Poser le pied sur la pédale,
choisir son arme, son idéal
J’ai ouvert la porte
Y’avait du vin chaud et de la zik.
zen attitude, ambiance ethnique,
plus quelques guitares classiques.
En ouvrant les yeux,
en ouvrant la porte,
j’ai vu de la débrouille
et d’autres gentilles magouilles.
Nomades de la route,
société qui doute
On a choisi l’camion
pour vivre a notre facon.
Pas insérés, pas adhérents.
On vit pas isolés, juste différemment
Dérouler le temps à coups de bierre
Raconter nos reves, antidotes puissants.
Nomades du doute
Esprits tordus mais conscients
On roule coute que coute
vers ce doux mouvement[/list]
Ven 21 Mars 2008, 02:11 par
fifi B sur Mille choses
Tgv
Fabrice somnolait, doucement bercé par l’ambiance feutré du TGV qui le ramenait de la capitale. Le vague colloque, auquel il avait du participer, fut ennuyeuse au possible. Cela ne lui convenait pas d’être obligé de sourire sur commande. Il n’avait jamais apprécié la foule et la promiscuité qu’elle engendre. Il avait hâte de rentrer et de retrouver Cécile et sa mère. Surtout sa chère maman. Il se sentait coupable de l’avoir laissée. Il était mal à l’aise loin d’elle. Cécile avait du mal à comprendre cet attachement.
Cela faisait de longues années qu’il était seul. Il avait bien eu une liaison, il y a une dizaine d’années. Mais elle l’avait finalement abandonné, lui conseillant de retourner chez sa mère.
Comme un soleil
Comme une éclaircie
Comme une fleur que l’on cueille entre les orties
Elle doit venir, comme vient le beau temps
Elle doit venir, comme vient le printemps
La chanson de Fugain le percuta violemment, le prenant à dépourvu. Il ne comprit pas, sur le coup, pourquoi elle surgissait ainsi. Il croyait l’avoir bien enfoui au fond de lui. Florence disait que c’était leur chanson. Il y avait tellement cru.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Et sans regret je vous le donne
Après toutes ces années, il avait perdu espoir de trouver une âme sœur. Désespéré, vivant sa quarantaine comme une croix.
Mais dites moi où je la trouverais
Celle qui comprendra
Celle qui me dira :
Où que tu aille, je vais avec toi,
Quelque soit le chemin, je te suis pas à pas
Mais s’il m’arrivait de tomber
C’est elle qui me relèverait
Cécile représentait cet espoir. Ils se connaissaient depuis des années. Petit à petit ses sentiments pour elle s’étaient développés. Il mis trois ans à devenir profondément amoureux.
Il avait fallu ce soir de retour de vacances. Il avait traversé la moitié du pays en voiture. Il était fatigué. Il voulait à tout pris la voir. Un homme était en train de surgir dans sa vie. Il l’avait déjà invitée au restaurant. Quand il s’en était inquiété, Cécile lui avait répondu en riant que ce n’était qu’un copain. Mais il n’avait pas confiance.
Il réussit à la voir, sa fatigue aidant, elle l’avait d’abord consolé gentiment, puis….
Demandez moi tout ce que vous voulez
De ne plus jamais voir personne.
De renoncer aux parfums de l’été.
Aux accords de guitares
Aux fumées de la gloire.
Mais l’avenir était sombre. Cécile refusait de rencontrer sa mère. Lui reprochant d’être trop casanier. Pourtant il menait une vie tout à fait normale. Ce n’est pas de sa faute, s’il a besoin d’une bonne nuit de sommeil, et d’une vie régulière. Il était prêt à faire des efforts, et il avait commencé. Il n’allait plus manger trois fois par semaine chez sa mère. Ce n’était pas facile, et de plus sa mère s’en inquiétait. Il ne pouvait pas lui parler de Cécile, car elle aurait aussitôt voulu la rencontrer.
Demandez moi de ne plus croire en rien
Pourvu que je la vois au bout de mon chemin.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Mais dites moi où la trouver.
Il avait demandé à Cécile de lui accorder un peu de temps. Il avait du mal à changer ses habitudes. Mais elle l’aimait, il en était sur. Il ne fallait pas qu’il la brusque. Ne plus lui faire de remarque, qu’elle s’habillait trop court, que les hommes lui tournaient trop autour.
L’arrêt vigoureux du train le réveilla. Il se senti nauséeux, troublé. Sa relation avec Cécile n’en était quand même pas encore arrivé à ce point.
Le train reparti. Dans une demi-heure il sera arrivé. Il sorti son téléphone.
Il sauta du train le premier, plongea dans le passage souterrain, émergea et se précipita dans les bras de la femme qui avait répondu à son appel.
Cela faisait de longues années qu’il était seul. Il avait bien eu une liaison, il y a une dizaine d’années. Mais elle l’avait finalement abandonné, lui conseillant de retourner chez sa mère.
Comme un soleil
Comme une éclaircie
Comme une fleur que l’on cueille entre les orties
Elle doit venir, comme vient le beau temps
Elle doit venir, comme vient le printemps
La chanson de Fugain le percuta violemment, le prenant à dépourvu. Il ne comprit pas, sur le coup, pourquoi elle surgissait ainsi. Il croyait l’avoir bien enfoui au fond de lui. Florence disait que c’était leur chanson. Il y avait tellement cru.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Et sans regret je vous le donne
Après toutes ces années, il avait perdu espoir de trouver une âme sœur. Désespéré, vivant sa quarantaine comme une croix.
Mais dites moi où je la trouverais
Celle qui comprendra
Celle qui me dira :
Où que tu aille, je vais avec toi,
Quelque soit le chemin, je te suis pas à pas
Mais s’il m’arrivait de tomber
C’est elle qui me relèverait
Cécile représentait cet espoir. Ils se connaissaient depuis des années. Petit à petit ses sentiments pour elle s’étaient développés. Il mis trois ans à devenir profondément amoureux.
Il avait fallu ce soir de retour de vacances. Il avait traversé la moitié du pays en voiture. Il était fatigué. Il voulait à tout pris la voir. Un homme était en train de surgir dans sa vie. Il l’avait déjà invitée au restaurant. Quand il s’en était inquiété, Cécile lui avait répondu en riant que ce n’était qu’un copain. Mais il n’avait pas confiance.
Il réussit à la voir, sa fatigue aidant, elle l’avait d’abord consolé gentiment, puis….
Demandez moi tout ce que vous voulez
De ne plus jamais voir personne.
De renoncer aux parfums de l’été.
Aux accords de guitares
Aux fumées de la gloire.
Mais l’avenir était sombre. Cécile refusait de rencontrer sa mère. Lui reprochant d’être trop casanier. Pourtant il menait une vie tout à fait normale. Ce n’est pas de sa faute, s’il a besoin d’une bonne nuit de sommeil, et d’une vie régulière. Il était prêt à faire des efforts, et il avait commencé. Il n’allait plus manger trois fois par semaine chez sa mère. Ce n’était pas facile, et de plus sa mère s’en inquiétait. Il ne pouvait pas lui parler de Cécile, car elle aurait aussitôt voulu la rencontrer.
Demandez moi de ne plus croire en rien
Pourvu que je la vois au bout de mon chemin.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Mais dites moi où la trouver.
Il avait demandé à Cécile de lui accorder un peu de temps. Il avait du mal à changer ses habitudes. Mais elle l’aimait, il en était sur. Il ne fallait pas qu’il la brusque. Ne plus lui faire de remarque, qu’elle s’habillait trop court, que les hommes lui tournaient trop autour.
L’arrêt vigoureux du train le réveilla. Il se senti nauséeux, troublé. Sa relation avec Cécile n’en était quand même pas encore arrivé à ce point.
Le train reparti. Dans une demi-heure il sera arrivé. Il sorti son téléphone.
Il sauta du train le premier, plongea dans le passage souterrain, émergea et se précipita dans les bras de la femme qui avait répondu à son appel.
Lun 30 Août 2004, 22:34 par
Zub sur La vie à deux
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