Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur histoire - Page 10 sur 16
Vivre l'amour
Et l’amour alors, c’est si beau dit le lutin à la fée ! L’on en rêve, on l’imagine sans le vivre, on le désire, on le voudrait telle une image que l’on créée parfois et pourtant c’est le hasard qui décide de la rencontre. On sait des choses : on sait ce que l’on ne veut pas, de peur de le revivre, l’on sait aussi ce que l’on espère trouver comme qualité et si l’on est sage, on s’en remet au hasard, au naturel de la vie, à la magie des situations, aux rencontres impromptues. L’on apprend à connaître virtuellement l’autre, ou réellement, enfin si l’on est sage... La sagesse c’est un gage pour vivre un amour qui voguera sur cet océan où l’on voyage au gré du temps qu’il fait en soi, du temps qui passe, du temps qui fuit, de la fuite tout court de peur d’abandonner autre chose qui parfois nous est chère. Mais qui y a-t-il de plus précieux que la personne avec qui l’on a choisi de partager sa vie sur le chemin de l’amour? Il y a quelque chose de plus précieux, c’est une histoire commune et souvent rêvée aussi, je vais vous la conter....
C’est l’histoire de la vie, de deux vies, de vies....
L’amour est comme le soleil, parfois il se couche en nos cœurs éperdus, pour se réveiller et briller de mille feux, il illumine nos visages pour mener à l’épanouissement et nous offrir les joies vivantes dans cette vie qui est tellement belle pour peu qu’on s’en donne la peine.
L’on ne vit qu’une fois, alors autant que ce soit du mieux possible.
Les éléments parfois se déchaînent et déchirent nos cœurs meurtris comme du papier buvard qui a trop absorbé nos désaccords.
Et puis le repos devient alors nécessaire pour se réveiller sous un soleil éblouissant.
Et la vie nous surprend alors et l’amour revient comme le cheval au galop, mais point de maîtrise de cet amour là puisqu’on le vit, on ne décide pas, il vit comme nos cœurs qui ont tant besoin d’amour, aimer c’est ce qu’il y a de plus beau, vivre un amour beau et fort.
Alors on parvient à toucher des instants de bonheur que l’on saisit et qui se gravent en nos mémoires.
Et puis la vie se déroule au jour le jour, la joie émerveille nos yeux ébahis qui brillent à la seule vue de l’autre.
Alors nos cœurs se mettent à battre et l’on transmet notre bonheur en donnant le meilleur de nous-mêmes aux autres, on n’en tire pas de profit puisque tellement heureux de partager notre gaieté, de grands sourires, des mots gentils et la vie devient merveilleuse.
Alors une chose étonnante se produit et notre amour donne naissance à des êtres qui font que notre bonheur nous fait pleurer de joie.
La vie nous réserve tellement de belles choses, il n’y a qu’à tendre la main pour les saisir.
C’est vrai que parfois l’adversité nous met à l’épreuve, il faut alors redoubler d’effort pour affronter des choses parfois insurmontables.
Il existe dans notre cœur des choses insoupçonnables, il faut en prendre conscience pour évoluer vers un certain bonheur...
Je me dis parfois que j’aimerais marcher sur le chemin de la vie et cueillir les plus belles fleurs sur le bas coté, puis arriver au bout de ce chemin qui n’est qu’une impasse, la plus belle des impasses où se trouve la maison du bonheur, avec femme à chérir et jouer avec nos enfants.
Qu’y a t’il de plus beau ? Je pense qu’il n’y a rien d’autre...
Ah si, peut-être regarder en arrière en étant âgé et voir ce que l’on a bâti ensemble, jouer avec nos petits-enfants et se dire que la vie nous a gâté et vivre ce bonheur d’avoir bien vécu au coin du feu et continuer de profiter de la vie.
Et un jour, l’enfant lui demanda.....
Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.
Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…
L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »
Une question d’enfant simple et vraie que tant de grands ne donnent un sens que si pauvre, un sens qui leur est propre.
- "Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne."
- "C‘est chouette l’amour, papa, alors je connais déjà l’amour papa "? !
- "Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.
Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman."
- "Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?"
- "Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.
Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.
J’ai découvert d’autres parties de l’amour.
Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.
Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.
Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté. "
- "C’est drôlement beau l’amour, papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre."
- "Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir."
- "Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour ?"
- "Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… Tu te souviens de qui ? "
- "Oui, il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre ! "
- "Oui, il a raison, Dieu est partout autour de nous dans tout ce qui nous entoure, mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ? "
- "Dans la pomme peut-être ? ! "
- "Oui il est là aussi, si tu veux, mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher. "
- "Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grands pouvoirs."
- "Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.
Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…
L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous, à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.
Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement "je t ‘aime" parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière. "
- "Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ? "
- "Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.
Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.
Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui ? Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.
Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.
Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.
Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu faisais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèles et vrais, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.
On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs ou que les même envies.
On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.
Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi."
- "Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? Je comprends pas papa… "
- "C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.
Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’ils parlent de banalité ou parfois de chose plus difficiles, parfois, ils se disputent.
C’est dans les mots que l’on dit, que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partager, de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.
Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.
Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libres.
C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.
Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.
La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.
Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être qu’un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.
Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partagent leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.
Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.
Il y a autant d’hommes que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre ce que chacun de nous souhaite : une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.
Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.
Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors sois vrai avec les autres, sois toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement."
C’est l’histoire de la vie, de deux vies, de vies....
L’amour est comme le soleil, parfois il se couche en nos cœurs éperdus, pour se réveiller et briller de mille feux, il illumine nos visages pour mener à l’épanouissement et nous offrir les joies vivantes dans cette vie qui est tellement belle pour peu qu’on s’en donne la peine.
L’on ne vit qu’une fois, alors autant que ce soit du mieux possible.
Les éléments parfois se déchaînent et déchirent nos cœurs meurtris comme du papier buvard qui a trop absorbé nos désaccords.
Et puis le repos devient alors nécessaire pour se réveiller sous un soleil éblouissant.
Et la vie nous surprend alors et l’amour revient comme le cheval au galop, mais point de maîtrise de cet amour là puisqu’on le vit, on ne décide pas, il vit comme nos cœurs qui ont tant besoin d’amour, aimer c’est ce qu’il y a de plus beau, vivre un amour beau et fort.
Alors on parvient à toucher des instants de bonheur que l’on saisit et qui se gravent en nos mémoires.
Et puis la vie se déroule au jour le jour, la joie émerveille nos yeux ébahis qui brillent à la seule vue de l’autre.
Alors nos cœurs se mettent à battre et l’on transmet notre bonheur en donnant le meilleur de nous-mêmes aux autres, on n’en tire pas de profit puisque tellement heureux de partager notre gaieté, de grands sourires, des mots gentils et la vie devient merveilleuse.
Alors une chose étonnante se produit et notre amour donne naissance à des êtres qui font que notre bonheur nous fait pleurer de joie.
La vie nous réserve tellement de belles choses, il n’y a qu’à tendre la main pour les saisir.
C’est vrai que parfois l’adversité nous met à l’épreuve, il faut alors redoubler d’effort pour affronter des choses parfois insurmontables.
Il existe dans notre cœur des choses insoupçonnables, il faut en prendre conscience pour évoluer vers un certain bonheur...
Je me dis parfois que j’aimerais marcher sur le chemin de la vie et cueillir les plus belles fleurs sur le bas coté, puis arriver au bout de ce chemin qui n’est qu’une impasse, la plus belle des impasses où se trouve la maison du bonheur, avec femme à chérir et jouer avec nos enfants.
Qu’y a t’il de plus beau ? Je pense qu’il n’y a rien d’autre...
Ah si, peut-être regarder en arrière en étant âgé et voir ce que l’on a bâti ensemble, jouer avec nos petits-enfants et se dire que la vie nous a gâté et vivre ce bonheur d’avoir bien vécu au coin du feu et continuer de profiter de la vie.
Et un jour, l’enfant lui demanda.....
Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.
Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…
L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »
Une question d’enfant simple et vraie que tant de grands ne donnent un sens que si pauvre, un sens qui leur est propre.
- "Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne."
- "C‘est chouette l’amour, papa, alors je connais déjà l’amour papa "? !
- "Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.
Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman."
- "Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?"
- "Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.
Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.
J’ai découvert d’autres parties de l’amour.
Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.
Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.
Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté. "
- "C’est drôlement beau l’amour, papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre."
- "Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir."
- "Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour ?"
- "Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… Tu te souviens de qui ? "
- "Oui, il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre ! "
- "Oui, il a raison, Dieu est partout autour de nous dans tout ce qui nous entoure, mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ? "
- "Dans la pomme peut-être ? ! "
- "Oui il est là aussi, si tu veux, mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher. "
- "Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grands pouvoirs."
- "Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.
Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…
L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous, à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.
Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement "je t ‘aime" parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière. "
- "Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ? "
- "Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.
Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.
Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui ? Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.
Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.
Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.
Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu faisais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèles et vrais, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.
On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs ou que les même envies.
On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.
Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi."
- "Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? Je comprends pas papa… "
- "C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.
Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’ils parlent de banalité ou parfois de chose plus difficiles, parfois, ils se disputent.
C’est dans les mots que l’on dit, que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partager, de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.
Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.
Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libres.
C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.
Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.
La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.
Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être qu’un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.
Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partagent leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.
Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.
Il y a autant d’hommes que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre ce que chacun de nous souhaite : une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.
Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.
Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors sois vrai avec les autres, sois toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement."
Mer 15 Mars 2006, 00:10 par
Dauphinor sur Parler d'amour
Alex et Elle
Et puis non, la rencontre n’aura jamais lieu... C’était si fort d’y croire, trop fort probablement...
Les hésitations auront fini par vaincre les certitudes (servitudes ?),
les rivières amères ruissèlent sans vouloir tarir, brûlantes, tremblantes, elles n’apaisent rien, ne soulagent pas ces millions de morceaux de verre qui déchirent mon coeur en éclats...
I l devrait être interdit de se sentir aussi fragile, je n’ai pas pensé au papier-bulle..
Il ne reste rien de cette histoire, sinon une détresse et un silence si pesants...
Un Amour fou, un doux leurre, des maux impossibles à écrire, un Amour flou ..
Zazou meurt...
Les hésitations auront fini par vaincre les certitudes (servitudes ?),
les rivières amères ruissèlent sans vouloir tarir, brûlantes, tremblantes, elles n’apaisent rien, ne soulagent pas ces millions de morceaux de verre qui déchirent mon coeur en éclats...
I l devrait être interdit de se sentir aussi fragile, je n’ai pas pensé au papier-bulle..
Il ne reste rien de cette histoire, sinon une détresse et un silence si pesants...
Un Amour fou, un doux leurre, des maux impossibles à écrire, un Amour flou ..
Zazou meurt...
Lun 13 Mars 2006, 22:10 par
Luna_Lou sur Amour internet
Folie douce pour une jolie douce...
Des yeux magnifiques, des yeux qui parlent d’une histoire que j’ai envie d’entendre, ces yeux déposés délicatement sur un visage doux à la peau claire et délicate, des lèvres sans artifice d’un rose tendre sur un sourire retenu, le feu de ses cheveux donne une certaine fougue l’envie de jouer à des jeux d’enfant.
Ce visage est venu m’embrumer, elle n’est certainement pas un top modèle, celui que l’on rencontre dans ces magasine à la plastique soi-disant parfaite, certainement pas ! au contraire elle est d’un naturel parfait, je sens qu’elle respire la bonne humeur, qu’elle est douce et tendre à le fois, mais peut devenir une furie.
L’envie, l’envie incontournable d’entrer dans sa vie de l’aborder et lui dire que je ne pouvais faire autrement, sous peine de passer pour un fou échappé d’un asile, lui dire que le message lu en elle m’a littéralement rendu incapable de tout raisonnement cohérent, et de lui parler sans perdre un instant, dans ce discours tenter de la rassurer sur mes intentions, un échange entre nous, une simple conversation m’abreuver de ses paroles me suffirais, qu’elles s’écoulent à flot que je puisse boire ses mots et m’enivrer.
Cela pourrait paraître le message d’un fou, mais celui-ci n’est que le message d’un naufrager qui vient de voir une île magnifique inaccessible, voulant s’épuiser à atteindre le rivage, serait-ce une véritable folie ? Je ne sais rien d’elle, une parfaite inconnue, ne la connaître que par son visage et pourtant, j’en sais tellement, cela me paraît étrange, complètement surréaliste de faire ce genre de démarche digne d’une histoire venue d’un temps passé et romanesque, ma façons de faire va certainement lui paraître ridicule ou complètement hors sujet, mais je ne pouvais faire autrement, ma réaction ne pouvait se faire attendre, l’écriture devenait automatique comme si une autre personne avait pris possession de mes mains pour écrire ces phrases.
Prendre le risque de passer pour un fou, un dingue de plus, prendre toute l’attention nécessaire pour lui prouver le contraire et insistant sur ma respectueuse distance, pour ne pas l’effrayer ou la voir fuir aussitôt. Des milliers de questions s’égarent en moi sur le quotidien de ce visage, un homme ? Une vie de famille ? D’où vient-elle ? Qui est-elle ? Mais mon égoïsme a pris les devants pour prendre contact et laisser parler sans retenue les mots que je ne dis jamais.
Ce n’est pas une bouteille à la mer suppliant de l’aide pour un désespéré au bord de la noyade, il n’en est rien, c’est le regard d’un artiste qui vient de découvrir une œuvre d’art, que dis-je ? un chef d’œuvre ! une femme à la beauté naturelle qui pourrait me rendre fou, et l’envie de sombrer dans cette folie, me noyer d’elle.
L’étique aurait voulu sans doute que je lui parle de choses et d’autres sans véritable importance, juste pour engendrer une conversation tout aussi banale, je reteins ma folie en laisse, car elle voudrait lui écrire tant de mots, mais je ne la connais pas, je ne peux en aucun cas lui en dire plus, les hypothèses fusent sur ses réactions, comment pourrait-elle réagir ?…
Ce visage est venu m’embrumer, elle n’est certainement pas un top modèle, celui que l’on rencontre dans ces magasine à la plastique soi-disant parfaite, certainement pas ! au contraire elle est d’un naturel parfait, je sens qu’elle respire la bonne humeur, qu’elle est douce et tendre à le fois, mais peut devenir une furie.
L’envie, l’envie incontournable d’entrer dans sa vie de l’aborder et lui dire que je ne pouvais faire autrement, sous peine de passer pour un fou échappé d’un asile, lui dire que le message lu en elle m’a littéralement rendu incapable de tout raisonnement cohérent, et de lui parler sans perdre un instant, dans ce discours tenter de la rassurer sur mes intentions, un échange entre nous, une simple conversation m’abreuver de ses paroles me suffirais, qu’elles s’écoulent à flot que je puisse boire ses mots et m’enivrer.
Cela pourrait paraître le message d’un fou, mais celui-ci n’est que le message d’un naufrager qui vient de voir une île magnifique inaccessible, voulant s’épuiser à atteindre le rivage, serait-ce une véritable folie ? Je ne sais rien d’elle, une parfaite inconnue, ne la connaître que par son visage et pourtant, j’en sais tellement, cela me paraît étrange, complètement surréaliste de faire ce genre de démarche digne d’une histoire venue d’un temps passé et romanesque, ma façons de faire va certainement lui paraître ridicule ou complètement hors sujet, mais je ne pouvais faire autrement, ma réaction ne pouvait se faire attendre, l’écriture devenait automatique comme si une autre personne avait pris possession de mes mains pour écrire ces phrases.
Prendre le risque de passer pour un fou, un dingue de plus, prendre toute l’attention nécessaire pour lui prouver le contraire et insistant sur ma respectueuse distance, pour ne pas l’effrayer ou la voir fuir aussitôt. Des milliers de questions s’égarent en moi sur le quotidien de ce visage, un homme ? Une vie de famille ? D’où vient-elle ? Qui est-elle ? Mais mon égoïsme a pris les devants pour prendre contact et laisser parler sans retenue les mots que je ne dis jamais.
Ce n’est pas une bouteille à la mer suppliant de l’aide pour un désespéré au bord de la noyade, il n’en est rien, c’est le regard d’un artiste qui vient de découvrir une œuvre d’art, que dis-je ? un chef d’œuvre ! une femme à la beauté naturelle qui pourrait me rendre fou, et l’envie de sombrer dans cette folie, me noyer d’elle.
L’étique aurait voulu sans doute que je lui parle de choses et d’autres sans véritable importance, juste pour engendrer une conversation tout aussi banale, je reteins ma folie en laisse, car elle voudrait lui écrire tant de mots, mais je ne la connais pas, je ne peux en aucun cas lui en dire plus, les hypothèses fusent sur ses réactions, comment pourrait-elle réagir ?…
Lun 13 Mars 2006, 12:46 par
Kaléïdoscope sur L'amour en vrac
L'Amour tarifé...
Au docteur qui me disait que l’abstinence sexuelle était préjudiciable à la santé, quel que soit notre âge, j’ai répondu vertement et sans réfléchir :
-Vous ne voulez pas que j’aille aux ‘putes’…
Terme si péjoratif qu’avec un peu de réflexion, j’aurais employé : « avoir recours à la prostitution ! »
En remontant le temps, péripatéticiennes, hétaïres, ribaudes, prostituées et…’putains’ s’est appliqué aux professionnelles de l’amour tarifié…et courtisanes, demi-mondaines, femmes entretenues à celles qui gravitent dans des zones moins franches et plus troubles. Celles qui font ‘semblant’ d’aimer mais utilisent en fait, un ou plusieurs hommes, en fonction de ce que cela leur rapporte, à elles !
Moi, cela n’a jamais été ma tasse de thé, cet amour tarifié chez les pros du sexe. J’ai entendu mille et une histoires à leur sujet, mais : « qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son… »
Elles, je ne les ai jamais entendu réellement plaider leur cause où expliquer ce qui les a amené à faire ce métier. Car pour elles, c’est un métier, contrairement aux autres qui vendent leur ‘cul’ au plus offrant en se la jouant à la grande dame !
Mais « d’aventure, en aventure… » comme l’a chanté S. Lama, j’ai utilisé les services (sic) de trois de ces Dames que je ne sais trop où classer !
La première fois : Renée, pour sauver sa famille…
Ouargla en 19... : une ville de garnison du Sahara Français de l’époque. Nous étions plusieurs radiotélégraphistes civils envoyés en renfort pour cause de rupture des contrats de radios militaires. D’entrée j’ai été remplacer le chef de station émission pour le remplacer provisoirement avant l’arrivée d’un titulaire. Un caporal chef, chef de quart régleur avec qui j’ai sympathisé m’a dit que l’épouse d’un adjudant chef du génie militaire, un ivrogne invétéré, en était réduite à recevoir des messieurs, contre 150 fr l’heure passée chez elle, sur rendez-vous. Uniquement sur recommandation d’un habitué…
Elle avait deux enfants scolarisés à Batna dans le nord. Et une belle-mère à sa charge, pauvre vieille complice de sa belle fille. Elle avait commencé par se faire ‘dépanner’ par des copains de son mari, sous officiers comme lui. Puis le bouche à oreille avait élargi le cercle de ce qu’il fallait bien nommer ses ‘clients’ ! J’avais dix huit ans et en état d’abstinence provisoire, je l’espérais ! J’étais curieux aussi et un peu sceptique…Il m’a procuré un rendez-vous !
En début d’après midi, il m’a donc accompagné à cette maison sise à l’orée de la ville.
Une dame est venue nous ouvrir la porte de derrière qui donnait dans une ruelle déserte. Une grande femme mince, on peut dire ‘maigre’ . Son visage régulier aurait pu être beau sans les plis amers de la bouche et son air sombre. Les yeux par contre, noirs, brillants étaient la partie vivante de ce visage, sous des cheveux noirs avec une demi frange sur le front.
Le copain m’a présenté et est reparti illico. Sans un mot, elle m’a fait signe de la suivre, et derrière elle je suis arrivé dans la grande chambre du bas où elle officiait. Elle s’est retournée vers moi, main ouverte, j’y ai mis les billets que j’avais préparés. Dans un coin de la pièce, il y avait une tringle et un rideau qu’elle a tiré, révélant ce qui était censé représenter une salle de bains. Un robinet et un évier… à côté une table basse de sous laquelle elle a tiré un bidet amovible en plastique qu’elle a rempli d’eau. En même temps, elle a enfin parlé :
-Déshabilles-toi et poses tes affaires là… tu peux te faire une ‘petite toilette’ directement à l’évier…
[ Donc elle tutoyait… mais sa voix était monocorde et aussi triste que tout ce qui se dégageait d’elle ]
Elle a enlevé sa jupe sous laquelle… elle n’avait pas de culotte ! Et elle s’est accroupie sur son bidet. Plus que gêné, j’ai enlevé le short et le slip, puis au robinet je me suis savonné et rincé le sexe…me disant que d’après tout ce qu’on m’avait raconté sur les ‘bordels’ européens, c’était la dame qui procédait à la toilette du monsieur ?
Séché, toujours mal à l’aise, je me suis retourné et avancé vers le lit où elle était déjà installée ! Elle avait conservé son chemisier. Allongée à plat dos, les yeux fermés, visage crispé. Elle avait les genoux élevés, mais écartés… Face à moi, j’ai vu son pubis orné de poils noirs frisés, et au dessous la fente du sexe, grandes lèvres un peu apparentes !
Quelque chose s’est passé en moi, et je n’ai même pas réfléchi pour dire :
-Madame, j’ai honte. Je sais que vous êtes obligée par la vie d’en arriver
là, mais moi comme ça, je ne peux pas ! Gardez les billets et
excusez-moi… je m’en vais !
Elle a rouvert les yeux et je me souviens de sa voix froide, furieuse :
-Il te faut quoi ? mes ‘figues sèches’ ( seins ) à caresser ? où te ‘sucer’ …
( fellation ) d’abord comme les vieux ‘cons’ ? alors c’est cinquante francs de plus…
Sans répondre, j’ai commencé à me rhabiller, mais soudain, pétrifié, je l’ai entendu pleurer… et bredouiller :
-Toi, au moins tu m’as parlé comme à une dame, pas comme à une ‘pute’… viens !
allez viens prés de moi, on va s’arranger…
Elle a enlevé son chemisier, et moi, allongé à ses côtés, nous avons d’abord parlé… Elle m’a raconté ce que je savais déjà. Les enfants en pension qui coûtaient cher. L’annexe du génie qui ne faisait rien pour obliger son mari à lui donner plus que le minimum imposé chaque mois. Et pourquoi on ne les avait pas virés du territoire ni cherché d’histoires malgré que … leur histoire soit connue ! Ses rencontres extra conjugales qui avaient commencé avec des collègues de son mari, mais le cercle s’était élargi ( si je puis dire ! ) avec des militaires seulement. Elle m’a précisé :
-Ces vieux ‘cochons’ d’officiers, même de très haut gradés viennent ici pour faire ce qu’ils ne font pas avec leur ‘bobonne’… cinquante francs de plus pour se faire ‘sucer’, et trois cent francs au lieu de cent cinquante pour tu devines quoi…
Naïvement, j’ai demandé :
-Oui, pourquoi ?
-Pour… l’autre ‘trou’ pardi ! Ils aiment la merde ces ‘fumiers’ qui ensuite se la jouent au grand seigneur dans leur société fermée !
Pendant ce temps, comme j’étais jeune, et mes mains pas inactives pendant tous ces monologues, qu’elle était ‘réceptive’ et détendue, les yeux ouverts cette fois : il y a eu… deux assauts !
Ce qui lui a fait dire :
-Eh ! ben, pour quelqu’un qui disait ne pas pouvoir… Mais tu as des égards, toi. Et tu as les mains douces, tiens, ça n’a pas été une corvée avec toi !
Quelques jours après, un remplaçant militaire étant arrivé à la station d’émission, j’ai rejoint le Centre. J’ai raconté à mes ‘potes’ : Dédé et Guy…
Il y avait un numéro à appeler, à certaines heures, un code pour prendre rendez-vous…
L’excuse de la curiosité pour eux aussi, ils y sont allés tour à tour ! A ma connaissance, d’autres encore on fini par utiliser la… filière : Les ‘gonades’ ça nous travaille tous !
Moi, je n’y suis retourné qu’une fois avant de faire ami-ami avec Lydia, puis plus encore car affinités !
Exit Renée, ‘pute’ de par la vie…
Et de par son ‘homme’ !!
-Vous ne voulez pas que j’aille aux ‘putes’…
Terme si péjoratif qu’avec un peu de réflexion, j’aurais employé : « avoir recours à la prostitution ! »
En remontant le temps, péripatéticiennes, hétaïres, ribaudes, prostituées et…’putains’ s’est appliqué aux professionnelles de l’amour tarifié…et courtisanes, demi-mondaines, femmes entretenues à celles qui gravitent dans des zones moins franches et plus troubles. Celles qui font ‘semblant’ d’aimer mais utilisent en fait, un ou plusieurs hommes, en fonction de ce que cela leur rapporte, à elles !
Moi, cela n’a jamais été ma tasse de thé, cet amour tarifié chez les pros du sexe. J’ai entendu mille et une histoires à leur sujet, mais : « qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son… »
Elles, je ne les ai jamais entendu réellement plaider leur cause où expliquer ce qui les a amené à faire ce métier. Car pour elles, c’est un métier, contrairement aux autres qui vendent leur ‘cul’ au plus offrant en se la jouant à la grande dame !
Mais « d’aventure, en aventure… » comme l’a chanté S. Lama, j’ai utilisé les services (sic) de trois de ces Dames que je ne sais trop où classer !
La première fois : Renée, pour sauver sa famille…
Ouargla en 19... : une ville de garnison du Sahara Français de l’époque. Nous étions plusieurs radiotélégraphistes civils envoyés en renfort pour cause de rupture des contrats de radios militaires. D’entrée j’ai été remplacer le chef de station émission pour le remplacer provisoirement avant l’arrivée d’un titulaire. Un caporal chef, chef de quart régleur avec qui j’ai sympathisé m’a dit que l’épouse d’un adjudant chef du génie militaire, un ivrogne invétéré, en était réduite à recevoir des messieurs, contre 150 fr l’heure passée chez elle, sur rendez-vous. Uniquement sur recommandation d’un habitué…
Elle avait deux enfants scolarisés à Batna dans le nord. Et une belle-mère à sa charge, pauvre vieille complice de sa belle fille. Elle avait commencé par se faire ‘dépanner’ par des copains de son mari, sous officiers comme lui. Puis le bouche à oreille avait élargi le cercle de ce qu’il fallait bien nommer ses ‘clients’ ! J’avais dix huit ans et en état d’abstinence provisoire, je l’espérais ! J’étais curieux aussi et un peu sceptique…Il m’a procuré un rendez-vous !
En début d’après midi, il m’a donc accompagné à cette maison sise à l’orée de la ville.
Une dame est venue nous ouvrir la porte de derrière qui donnait dans une ruelle déserte. Une grande femme mince, on peut dire ‘maigre’ . Son visage régulier aurait pu être beau sans les plis amers de la bouche et son air sombre. Les yeux par contre, noirs, brillants étaient la partie vivante de ce visage, sous des cheveux noirs avec une demi frange sur le front.
Le copain m’a présenté et est reparti illico. Sans un mot, elle m’a fait signe de la suivre, et derrière elle je suis arrivé dans la grande chambre du bas où elle officiait. Elle s’est retournée vers moi, main ouverte, j’y ai mis les billets que j’avais préparés. Dans un coin de la pièce, il y avait une tringle et un rideau qu’elle a tiré, révélant ce qui était censé représenter une salle de bains. Un robinet et un évier… à côté une table basse de sous laquelle elle a tiré un bidet amovible en plastique qu’elle a rempli d’eau. En même temps, elle a enfin parlé :
-Déshabilles-toi et poses tes affaires là… tu peux te faire une ‘petite toilette’ directement à l’évier…
[ Donc elle tutoyait… mais sa voix était monocorde et aussi triste que tout ce qui se dégageait d’elle ]
Elle a enlevé sa jupe sous laquelle… elle n’avait pas de culotte ! Et elle s’est accroupie sur son bidet. Plus que gêné, j’ai enlevé le short et le slip, puis au robinet je me suis savonné et rincé le sexe…me disant que d’après tout ce qu’on m’avait raconté sur les ‘bordels’ européens, c’était la dame qui procédait à la toilette du monsieur ?
Séché, toujours mal à l’aise, je me suis retourné et avancé vers le lit où elle était déjà installée ! Elle avait conservé son chemisier. Allongée à plat dos, les yeux fermés, visage crispé. Elle avait les genoux élevés, mais écartés… Face à moi, j’ai vu son pubis orné de poils noirs frisés, et au dessous la fente du sexe, grandes lèvres un peu apparentes !
Quelque chose s’est passé en moi, et je n’ai même pas réfléchi pour dire :
-Madame, j’ai honte. Je sais que vous êtes obligée par la vie d’en arriver
là, mais moi comme ça, je ne peux pas ! Gardez les billets et
excusez-moi… je m’en vais !
Elle a rouvert les yeux et je me souviens de sa voix froide, furieuse :
-Il te faut quoi ? mes ‘figues sèches’ ( seins ) à caresser ? où te ‘sucer’ …
( fellation ) d’abord comme les vieux ‘cons’ ? alors c’est cinquante francs de plus…
Sans répondre, j’ai commencé à me rhabiller, mais soudain, pétrifié, je l’ai entendu pleurer… et bredouiller :
-Toi, au moins tu m’as parlé comme à une dame, pas comme à une ‘pute’… viens !
allez viens prés de moi, on va s’arranger…
Elle a enlevé son chemisier, et moi, allongé à ses côtés, nous avons d’abord parlé… Elle m’a raconté ce que je savais déjà. Les enfants en pension qui coûtaient cher. L’annexe du génie qui ne faisait rien pour obliger son mari à lui donner plus que le minimum imposé chaque mois. Et pourquoi on ne les avait pas virés du territoire ni cherché d’histoires malgré que … leur histoire soit connue ! Ses rencontres extra conjugales qui avaient commencé avec des collègues de son mari, mais le cercle s’était élargi ( si je puis dire ! ) avec des militaires seulement. Elle m’a précisé :
-Ces vieux ‘cochons’ d’officiers, même de très haut gradés viennent ici pour faire ce qu’ils ne font pas avec leur ‘bobonne’… cinquante francs de plus pour se faire ‘sucer’, et trois cent francs au lieu de cent cinquante pour tu devines quoi…
Naïvement, j’ai demandé :
-Oui, pourquoi ?
-Pour… l’autre ‘trou’ pardi ! Ils aiment la merde ces ‘fumiers’ qui ensuite se la jouent au grand seigneur dans leur société fermée !
Pendant ce temps, comme j’étais jeune, et mes mains pas inactives pendant tous ces monologues, qu’elle était ‘réceptive’ et détendue, les yeux ouverts cette fois : il y a eu… deux assauts !
Ce qui lui a fait dire :
-Eh ! ben, pour quelqu’un qui disait ne pas pouvoir… Mais tu as des égards, toi. Et tu as les mains douces, tiens, ça n’a pas été une corvée avec toi !
Quelques jours après, un remplaçant militaire étant arrivé à la station d’émission, j’ai rejoint le Centre. J’ai raconté à mes ‘potes’ : Dédé et Guy…
Il y avait un numéro à appeler, à certaines heures, un code pour prendre rendez-vous…
L’excuse de la curiosité pour eux aussi, ils y sont allés tour à tour ! A ma connaissance, d’autres encore on fini par utiliser la… filière : Les ‘gonades’ ça nous travaille tous !
Moi, je n’y suis retourné qu’une fois avant de faire ami-ami avec Lydia, puis plus encore car affinités !
Exit Renée, ‘pute’ de par la vie…
Et de par son ‘homme’ !!
Sam 04 Mars 2006, 14:34 par
jan goure sur Les liaisons sulfureuses
Les poupées russes
Une histoire d’amour, ca commence d’abord par une histoire.
Les poupées russes
Les poupées russes
Dim 19 Fév 2006, 20:36 par
PetitPrince sur Citations
Sentiments...
L’Amour…
Rime-t-il avec toujours ?
C’était une jolie Demoiselle
Et notre histoire fut très belle
Tant de souvenirs présents
De ma Princesse d’Ispahan.
L’amour ?
Il s’arrête un jour !
Quand ma mort sera réelle
Je serai beau...pour elle
Je lui tendrai les bras
Elle qui fut tout à moi…
L’Amour…
En ai- je fait le tour?
D’autres ont été aimées,
Comblées et honorées,
Mais au fond de mon cœur,
Elle seule fut vrai bonheur.
L’Amour …
Espéré au fil des jours !
Mon cœur fut troubadour
Ce furent des aventures
Sans que jamais ça ne dure
Je pensais trop à elle, toujours…
Jean Goure
Rime-t-il avec toujours ?
C’était une jolie Demoiselle
Et notre histoire fut très belle
Tant de souvenirs présents
De ma Princesse d’Ispahan.
L’amour ?
Il s’arrête un jour !
Quand ma mort sera réelle
Je serai beau...pour elle
Je lui tendrai les bras
Elle qui fut tout à moi…
L’Amour…
En ai- je fait le tour?
D’autres ont été aimées,
Comblées et honorées,
Mais au fond de mon cœur,
Elle seule fut vrai bonheur.
L’Amour …
Espéré au fil des jours !
Mon cœur fut troubadour
Ce furent des aventures
Sans que jamais ça ne dure
Je pensais trop à elle, toujours…
Jean Goure
Lun 13 Fév 2006, 15:53 par
jan goure sur Histoires d'amour
Egarement
J’ai peur par mes actions de peu à peu m’enduire
De cette chappe de plomb qu’est mon geste de fuir
Dans ce mouvement sans fin celui de te séduire
Mouvement né du coeur qui pourtant peut détruire
J’agis sans y penser pour notre seul bien être
Sans rien y croire gagner envers moi je suis traître
Je n’aspire que le bon tant pour toi que pour nous
Même si par mes actes alors je donne tout
Un tout que tu reçois bien trop facilement
Là où je cherche histoire et quelques sentiments
Ne m’utilise pas malgré ce que je sème
Car je n’attends de toi qu’entendre un jour je t’aime.
De cette chappe de plomb qu’est mon geste de fuir
Dans ce mouvement sans fin celui de te séduire
Mouvement né du coeur qui pourtant peut détruire
J’agis sans y penser pour notre seul bien être
Sans rien y croire gagner envers moi je suis traître
Je n’aspire que le bon tant pour toi que pour nous
Même si par mes actes alors je donne tout
Un tout que tu reçois bien trop facilement
Là où je cherche histoire et quelques sentiments
Ne m’utilise pas malgré ce que je sème
Car je n’attends de toi qu’entendre un jour je t’aime.
Mer 08 Fév 2006, 18:23 par
l'homme de sable sur La vie à deux
La vie n'est qu'un jeu
La Vie est comme une pièce de théatre ,
voire une comédie dramatique puisque nous en
connaissons tous l’inorexable fin...
Nous sommes les acteurs de la Vie,
nous y jouons notre propre rôle,
voire parfois nous devenons comédiens de notre Vie
quand celle ci ne nous permet pas d’être nous mêmes.
La Vie est comme une partition de musique
dont nous pourrions être les musiciens.
On y joue chacun notre mélodie,
parfois nous faisons des fausses notes.
Nous sommes les écrivains de notre Vie,
nous écrivons notre histoire,
chaque étape de notre Vie
est un chapitre.
Mais nous savons tous que
dans le grand livre de la Vie
le mot " Fin " y est Toujours écrit...
" Ce que nous jouons, c’est la vie. "
Louis Armstrong
voire une comédie dramatique puisque nous en
connaissons tous l’inorexable fin...
Nous sommes les acteurs de la Vie,
nous y jouons notre propre rôle,
voire parfois nous devenons comédiens de notre Vie
quand celle ci ne nous permet pas d’être nous mêmes.
La Vie est comme une partition de musique
dont nous pourrions être les musiciens.
On y joue chacun notre mélodie,
parfois nous faisons des fausses notes.
Nous sommes les écrivains de notre Vie,
nous écrivons notre histoire,
chaque étape de notre Vie
est un chapitre.
Mais nous savons tous que
dans le grand livre de la Vie
le mot " Fin " y est Toujours écrit...
" Ce que nous jouons, c’est la vie. "
Louis Armstrong
Dim 08 Jan 2006, 14:35 par
Satine sur Mille choses
Autour de l'Amour
A Anne, ma muse.
De tout ce que j’ai écrit sur les âmes tendres, ce texte sera peut être la conclusion d’un long cheminement à la fois sentimental et philosophique. Ce n’est ni une recette, ni un petit manuel à l’usage des gens qui aiment, même si je le range dans la rubrique du grimoire d’Amour.
Après des années d’errance, j’ai revécu la révélation amoureuse. Quelque chose de grand, de beau avec une personne que je désirais vraiment. Cette histoire, pour des raisons complètement inexplicables s’est terminée de la même façon qu’elle avait commencer : passionnément et d’un commun accord. Les chaudes larmes et les sanglots étouffés n’ont pas eu ce goût amer et triste qui les accompagne d’ordinaire et je fus surpris de constater que ma petite boule d’amour était toujours là, malgré la séparation avec cette personne. J’ai aimé, dans ce sens absolu que nous recherchons tous. Certains éprouvent leur foi en interrogeant Dieu, imaginez ce qui leur arrivent quand ils ont cette conviction intime et inaliénable de l’avoir rencontré …
Cette révélation me conduit à désirer vous entretenir de choses que j’estime importantes sur l’Amour. Je désire ardemment que mon expérience permettent à d’autres de trouver la félicité amoureuse, à tout le moins d’avoir des éléments de recherche. Non pas que je détienne la vérité, elle est propre à chacun, mais j’aime à croire que des observations que l’on sent comme justes et profondes doivent être offertes de bon cœur. Je souhaite vraiment que ces observations pourront être utilisées à bon escient pour qui cherche aussi sa Voie dans celle du cœur.
Je voudrais vous assurer de ma bonne foi et du plaisir sincère que je prend à vous donner simplement ce que j’ai de plus précieux. Acceptez ces lignes comme vous accepteriez le sourire de quelqu’un qui ne vous déplait pas. Je crois que pour puiser une inspiration, il faut être ouvert et souriant, et mettre de coté du moins pendant la lecture, ce naturel fermé qui nous conduit au désaccord et à l’obturation de l’esprit.
C’est ce matin lors d’une pause café, que me vint l’envie de tout vous dire en répondant à ma mesure par ces lignes : on nous apprend depuis le plus jeune age, des tas de choses utiles à la vie, mais on ne nous apprend pas à aimer. On ne nous explique pas comment comprendre ce que l’on ressent, ni ou chercher, ni pourquoi. Les sciences, l’économie, l’histoire, les lettres sont certes utiles à notre évolution dans la société, mais contribuent elles à notre épanouissement amoureux : non, enfin, pas directement appliquées. En cherchant à la source supposée de l’amour, peut on aussi considérer que notre modèle est celui de nos parents que l’on cherche à reproduire ? Oui, en partie. Je pense qu’il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Il en va de même pour les autres lieux communs amoureux classiques : l’homme cherche l’image de sa mère en sa compagne, et la femme cherche l’image de son père dans son compagnon, etc. Ca ne coûte rien d’accepter ces assertions, aussi sûrement que les refuser ne peut qu’apporter une lutte intérieure stérile, nuisant de façon certaine à l’épanouissement amoureux. Je le répète : il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Pourtant, cela ne suffit pas pour naviguer assurément dans les tourments des sens, je veux dire par là vivre l’amour et se voir le vivre jusque dans son paroxysme : le comprendre.
Ne pas chercher une personne, mais chercher l’Amour est une nuance fondamentale dont il faut être intimement imprégné. Par là, il faudra peut être multiplier les aventures, du moment qu’elles sont vécues avec sincérité et en pleine connaissance de cause de leur objet : est ce toi ? La quête commence alors, tel le vol erratique d’une guêpe qui cherche la source dégageant ces effluves qui l’attire. Mais alors, comment voler juste, comment voler droit ?
Ce n’est que bon sens que de lire des ouvrages nous permettant d’acquérir la connaissance sur un sujet précis qui nous intéresse et l’Amour n’échappe pas non plus à ce conseil. Ici, je distinguerai les ouvrages dans lesquels il faut se pencher, et ceux qu’il vaut mieux éviter, de la même façon qu’ une mauvaise fréquentation peut laisser de mauvaises habitudes, et que la rencontre d’une grande âme nous communique de la lumière. Parmi les livres que j’estime intéressant pour la réalisation de l’Amour il en est pour nourrir l’âme et la polir tel que Le tao te king de lao tseu ou Le Petit Prince de Saint Exupery. Ces livres révèlent des choses qui ont cet immense avantage d’être à la fois justes et jolies. Je considère pour ma part le Petit Prince comme la Bible du cœur, et le tao te king comme la Bible de la sagesse.
« Mon individualisme » de Soseki, m’a séduit pour son approche saine de l’épanouissement personnel, résumé en ces propos : « il faut s’essayer, n’avoir de cesse de vivre les situations. Lorsqu’on aura trouvé quelque chose qui nous convient, on s’arrêtera naturellement. » Vous voyez déjà en ces lignes comment un tel ouvrage peut contribuer à l’équilibre personnel dans la Voie de l’Amour.
Le choc amoureux de Francesco Alberoni, révèle des chose intéressantes, mais je ne suis pas certains que la systématisation apportée soit la bonne approche pour quelqu’un qui cherche à faire ses pas par soit même. Je ne l’ai d’ailleurs pas fini, m’étant arrêté au point de vue intéressant qu’un couple était une société qui se construit à deux.
Eloge de la fuite de Henri Laborit, possède l’immense faculté de bien remettre les choses à leur place. L’homme, cette machine chimique, voilà quelque chose qui fait froid, qui peut même emplir de profonde tristesse. Et pourtant. Lorsqu’on connaît la vérité nue on peut alors choisir de rêver, ce qui est nettement moins dommageable que de se bercer d’illusions par simple manque de connaissances.
Je finis ici la liste des livres dans lesquels chercher des bons repères pour son âme. Je ne les vois pas comme des manuels de bonne conduite, mais des outils de mesure. Il me semble que ce qui sera le plus important pour une relation de qualité, c’est une bonne connaissance de soi dépassant les simples faits de savoir ce qu’on aime ou qu’on aime pas. Comment réagissons nous, quelles sont nos faiblesses, nos peurs, nos envies, nos valeurs. Alors même sans avoir la prétention de pouvoir déceler tout ça avec précision, la seule démarche de se poser ces questions est déjà un gage de beauté.
« Connais toi toi même » l’un des préceptes des colonnes delphiques trouve aussi son pendant dans les courants de pensés asiatiques, il doit bien y avoir du vrai. Et je suis a peu prés sur , compte tenu sa teneur, que ce principe se retrouve dans d’autres philosophies. Par extension, savoir ce que l’on veut, savoir écouter son ressenti, bien se connaître et s’aimer sont des valeurs à éprouver pour forger son âme.
Ceci pour clore le chapitre des valeurs, je finirais par quelque chose de sacré à mes yeux : ne pas se complaire dans la tristesse, ne pas confondre le beau et le triste. Le sentiment éprouvé par la mélancolie, par la nostalgie est si rapidement et facilement ressenti que cette faiblesse en devient délicieuse, addicitive. Mais qu’apporte-t-elle ? Rien, si ce n’est qu’à ce moment notre ego se sent vivre, peut être parce que éprouver de la joie et du plaisir est moins évident. Les chansons tristes, les drames, les visites dans les histoires passées ne sont pas à éviter, mais ce sont des fleurs dont le parfum enivre et paralyse. Je sais des fleurs dont le parfum vous grise, elles sont simplement plus difficiles à voir.
La formidable histoire que j’ai citée plus haut, et qui je dois bien l’avouer possède tellement de force qu’elle me guide dans ces lignes pose une équation qui arrive bien souvent mais que l’on n’entrevoit pas forcément. Attirance ou sentiments ?
Il est aussi utile de les distinguer sémantiquement que de ne pas confondre émotionnellement. On commence nécessairement par se plaire, quelles que soient les raisons. Si la première raison de se plaire est physique et comportementale, la plus forte, la plus durable, est l’esprit. Sur la base de ce constat là, on comprend aisément le ressort d’Internet dans la concrétisation de relations amoureuses. Je dois dire que ce sont d’ailleurs les plus belles et les plus fortes relations que je n’ai jamais vécu. Mais alors, les sentiments, comment sait on qu’ils sont là ? Quand dépouillé de tout désir tu regardes l’autre et que cela apparaît comme une évidence. Le temps requis pour éprouver les sentiments au delà de l’attirance est dévolu à chacun. Certains aiment intensément et immédiatement, d’autres ont besoin de plus de temps. Là encore, se connaître soi même permet d’éviter bien des erreurs …
Enfin construire à deux, voilà la dernière idée que je veux partager avec vous. Le couple stagne s’il ne se nourrit que du plaisir d’être ensemble, les sensations s’émoussent, la relation est en péril. Que ce soit un enfant, une entreprise, l’aménagement d’un appartement, ou l’organisation de voyage, il me semble important que le fruit de l’alliance amoureuse soit présent. Ce n’est pas tant un objectif à se fixer, mais quelque chose à observer. Je veux dire par là que constater que les deux ont envie de faire des choses, que ces choses sont un plaisir commun et partageable et que ces choses se font concrètement, alors on doit être sur le bon chemin.
Voilà pour les fondations les plus importantes de l’Amour qui me viennent à l’esprit. Je ne pense pas qu’il me faille rajouter grand chose en plus de ces lignes dans un désir vain et prétentieux d’exhaustivité. Je souhaite que mes réflexions nourrissent les votres aussi sûrement que les personnes que j’ai aimé, les livres dans lesquels je me suis plongé, et les discussions que j’ai pu partager, dont certaines avec vous qui me lisez, ont pu nourrir les miennes.
PetitPrince.
De tout ce que j’ai écrit sur les âmes tendres, ce texte sera peut être la conclusion d’un long cheminement à la fois sentimental et philosophique. Ce n’est ni une recette, ni un petit manuel à l’usage des gens qui aiment, même si je le range dans la rubrique du grimoire d’Amour.
Après des années d’errance, j’ai revécu la révélation amoureuse. Quelque chose de grand, de beau avec une personne que je désirais vraiment. Cette histoire, pour des raisons complètement inexplicables s’est terminée de la même façon qu’elle avait commencer : passionnément et d’un commun accord. Les chaudes larmes et les sanglots étouffés n’ont pas eu ce goût amer et triste qui les accompagne d’ordinaire et je fus surpris de constater que ma petite boule d’amour était toujours là, malgré la séparation avec cette personne. J’ai aimé, dans ce sens absolu que nous recherchons tous. Certains éprouvent leur foi en interrogeant Dieu, imaginez ce qui leur arrivent quand ils ont cette conviction intime et inaliénable de l’avoir rencontré …
Cette révélation me conduit à désirer vous entretenir de choses que j’estime importantes sur l’Amour. Je désire ardemment que mon expérience permettent à d’autres de trouver la félicité amoureuse, à tout le moins d’avoir des éléments de recherche. Non pas que je détienne la vérité, elle est propre à chacun, mais j’aime à croire que des observations que l’on sent comme justes et profondes doivent être offertes de bon cœur. Je souhaite vraiment que ces observations pourront être utilisées à bon escient pour qui cherche aussi sa Voie dans celle du cœur.
Je voudrais vous assurer de ma bonne foi et du plaisir sincère que je prend à vous donner simplement ce que j’ai de plus précieux. Acceptez ces lignes comme vous accepteriez le sourire de quelqu’un qui ne vous déplait pas. Je crois que pour puiser une inspiration, il faut être ouvert et souriant, et mettre de coté du moins pendant la lecture, ce naturel fermé qui nous conduit au désaccord et à l’obturation de l’esprit.
C’est ce matin lors d’une pause café, que me vint l’envie de tout vous dire en répondant à ma mesure par ces lignes : on nous apprend depuis le plus jeune age, des tas de choses utiles à la vie, mais on ne nous apprend pas à aimer. On ne nous explique pas comment comprendre ce que l’on ressent, ni ou chercher, ni pourquoi. Les sciences, l’économie, l’histoire, les lettres sont certes utiles à notre évolution dans la société, mais contribuent elles à notre épanouissement amoureux : non, enfin, pas directement appliquées. En cherchant à la source supposée de l’amour, peut on aussi considérer que notre modèle est celui de nos parents que l’on cherche à reproduire ? Oui, en partie. Je pense qu’il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Il en va de même pour les autres lieux communs amoureux classiques : l’homme cherche l’image de sa mère en sa compagne, et la femme cherche l’image de son père dans son compagnon, etc. Ca ne coûte rien d’accepter ces assertions, aussi sûrement que les refuser ne peut qu’apporter une lutte intérieure stérile, nuisant de façon certaine à l’épanouissement amoureux. Je le répète : il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Pourtant, cela ne suffit pas pour naviguer assurément dans les tourments des sens, je veux dire par là vivre l’amour et se voir le vivre jusque dans son paroxysme : le comprendre.
Ne pas chercher une personne, mais chercher l’Amour est une nuance fondamentale dont il faut être intimement imprégné. Par là, il faudra peut être multiplier les aventures, du moment qu’elles sont vécues avec sincérité et en pleine connaissance de cause de leur objet : est ce toi ? La quête commence alors, tel le vol erratique d’une guêpe qui cherche la source dégageant ces effluves qui l’attire. Mais alors, comment voler juste, comment voler droit ?
Ce n’est que bon sens que de lire des ouvrages nous permettant d’acquérir la connaissance sur un sujet précis qui nous intéresse et l’Amour n’échappe pas non plus à ce conseil. Ici, je distinguerai les ouvrages dans lesquels il faut se pencher, et ceux qu’il vaut mieux éviter, de la même façon qu’ une mauvaise fréquentation peut laisser de mauvaises habitudes, et que la rencontre d’une grande âme nous communique de la lumière. Parmi les livres que j’estime intéressant pour la réalisation de l’Amour il en est pour nourrir l’âme et la polir tel que Le tao te king de lao tseu ou Le Petit Prince de Saint Exupery. Ces livres révèlent des choses qui ont cet immense avantage d’être à la fois justes et jolies. Je considère pour ma part le Petit Prince comme la Bible du cœur, et le tao te king comme la Bible de la sagesse.
« Mon individualisme » de Soseki, m’a séduit pour son approche saine de l’épanouissement personnel, résumé en ces propos : « il faut s’essayer, n’avoir de cesse de vivre les situations. Lorsqu’on aura trouvé quelque chose qui nous convient, on s’arrêtera naturellement. » Vous voyez déjà en ces lignes comment un tel ouvrage peut contribuer à l’équilibre personnel dans la Voie de l’Amour.
Le choc amoureux de Francesco Alberoni, révèle des chose intéressantes, mais je ne suis pas certains que la systématisation apportée soit la bonne approche pour quelqu’un qui cherche à faire ses pas par soit même. Je ne l’ai d’ailleurs pas fini, m’étant arrêté au point de vue intéressant qu’un couple était une société qui se construit à deux.
Eloge de la fuite de Henri Laborit, possède l’immense faculté de bien remettre les choses à leur place. L’homme, cette machine chimique, voilà quelque chose qui fait froid, qui peut même emplir de profonde tristesse. Et pourtant. Lorsqu’on connaît la vérité nue on peut alors choisir de rêver, ce qui est nettement moins dommageable que de se bercer d’illusions par simple manque de connaissances.
Je finis ici la liste des livres dans lesquels chercher des bons repères pour son âme. Je ne les vois pas comme des manuels de bonne conduite, mais des outils de mesure. Il me semble que ce qui sera le plus important pour une relation de qualité, c’est une bonne connaissance de soi dépassant les simples faits de savoir ce qu’on aime ou qu’on aime pas. Comment réagissons nous, quelles sont nos faiblesses, nos peurs, nos envies, nos valeurs. Alors même sans avoir la prétention de pouvoir déceler tout ça avec précision, la seule démarche de se poser ces questions est déjà un gage de beauté.
« Connais toi toi même » l’un des préceptes des colonnes delphiques trouve aussi son pendant dans les courants de pensés asiatiques, il doit bien y avoir du vrai. Et je suis a peu prés sur , compte tenu sa teneur, que ce principe se retrouve dans d’autres philosophies. Par extension, savoir ce que l’on veut, savoir écouter son ressenti, bien se connaître et s’aimer sont des valeurs à éprouver pour forger son âme.
Ceci pour clore le chapitre des valeurs, je finirais par quelque chose de sacré à mes yeux : ne pas se complaire dans la tristesse, ne pas confondre le beau et le triste. Le sentiment éprouvé par la mélancolie, par la nostalgie est si rapidement et facilement ressenti que cette faiblesse en devient délicieuse, addicitive. Mais qu’apporte-t-elle ? Rien, si ce n’est qu’à ce moment notre ego se sent vivre, peut être parce que éprouver de la joie et du plaisir est moins évident. Les chansons tristes, les drames, les visites dans les histoires passées ne sont pas à éviter, mais ce sont des fleurs dont le parfum enivre et paralyse. Je sais des fleurs dont le parfum vous grise, elles sont simplement plus difficiles à voir.
La formidable histoire que j’ai citée plus haut, et qui je dois bien l’avouer possède tellement de force qu’elle me guide dans ces lignes pose une équation qui arrive bien souvent mais que l’on n’entrevoit pas forcément. Attirance ou sentiments ?
Il est aussi utile de les distinguer sémantiquement que de ne pas confondre émotionnellement. On commence nécessairement par se plaire, quelles que soient les raisons. Si la première raison de se plaire est physique et comportementale, la plus forte, la plus durable, est l’esprit. Sur la base de ce constat là, on comprend aisément le ressort d’Internet dans la concrétisation de relations amoureuses. Je dois dire que ce sont d’ailleurs les plus belles et les plus fortes relations que je n’ai jamais vécu. Mais alors, les sentiments, comment sait on qu’ils sont là ? Quand dépouillé de tout désir tu regardes l’autre et que cela apparaît comme une évidence. Le temps requis pour éprouver les sentiments au delà de l’attirance est dévolu à chacun. Certains aiment intensément et immédiatement, d’autres ont besoin de plus de temps. Là encore, se connaître soi même permet d’éviter bien des erreurs …
Enfin construire à deux, voilà la dernière idée que je veux partager avec vous. Le couple stagne s’il ne se nourrit que du plaisir d’être ensemble, les sensations s’émoussent, la relation est en péril. Que ce soit un enfant, une entreprise, l’aménagement d’un appartement, ou l’organisation de voyage, il me semble important que le fruit de l’alliance amoureuse soit présent. Ce n’est pas tant un objectif à se fixer, mais quelque chose à observer. Je veux dire par là que constater que les deux ont envie de faire des choses, que ces choses sont un plaisir commun et partageable et que ces choses se font concrètement, alors on doit être sur le bon chemin.
Voilà pour les fondations les plus importantes de l’Amour qui me viennent à l’esprit. Je ne pense pas qu’il me faille rajouter grand chose en plus de ces lignes dans un désir vain et prétentieux d’exhaustivité. Je souhaite que mes réflexions nourrissent les votres aussi sûrement que les personnes que j’ai aimé, les livres dans lesquels je me suis plongé, et les discussions que j’ai pu partager, dont certaines avec vous qui me lisez, ont pu nourrir les miennes.
PetitPrince.
Jeu 05 Jan 2006, 14:23 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
De l’amour et de l’Amour
Peut-on aimer sans Amour ?
Sans l’essentielle étincelle qui fait qu’une histoire débute ?
Cette majuscule qui réchauffe à la fois le cœur et le ventre n’est elle pas juste ce que l’on nomme Passion ?
Si tel est le cas ne faut-il pas échanger la typographie ?
Le vrai Amour serait donc l’autre… celui que l’on néglige par erreur, celui qui ne chauffe plus autant, car nettement divisé :
Raison, Désir, Douceur et Durée.
Celui-ci fait peur, tant le précédent mélange était aimé.
La Raison vient apaiser ces incendies qui consumaient délicieusement nos cœurs et nos corps.
Apaiser, pas éteindre.
On est juste… bien. A sa place.
[A tes côtés mon Amour]
Car bien que morcelé cet Amour n’en est pas moins présent.
Doux mais intense, il embrasse tant de vœux, tant de possibles.
Le Désir n’est plus le même, mais il est là, aux aguets… et lorsqu’il sort ses griffes il est fort de connaissance et de complicité.
Les surprises et les ravissements ne surgissent plus par magie, il faut savoir les cultiver, les chercher, les travailler…
Mais dès lors tout peut continuer, tout peut commencer.
Sans l’essentielle étincelle qui fait qu’une histoire débute ?
Cette majuscule qui réchauffe à la fois le cœur et le ventre n’est elle pas juste ce que l’on nomme Passion ?
Si tel est le cas ne faut-il pas échanger la typographie ?
Le vrai Amour serait donc l’autre… celui que l’on néglige par erreur, celui qui ne chauffe plus autant, car nettement divisé :
Raison, Désir, Douceur et Durée.
Celui-ci fait peur, tant le précédent mélange était aimé.
La Raison vient apaiser ces incendies qui consumaient délicieusement nos cœurs et nos corps.
Apaiser, pas éteindre.
On est juste… bien. A sa place.
[A tes côtés mon Amour]
Car bien que morcelé cet Amour n’en est pas moins présent.
Doux mais intense, il embrasse tant de vœux, tant de possibles.
Le Désir n’est plus le même, mais il est là, aux aguets… et lorsqu’il sort ses griffes il est fort de connaissance et de complicité.
Les surprises et les ravissements ne surgissent plus par magie, il faut savoir les cultiver, les chercher, les travailler…
Mais dès lors tout peut continuer, tout peut commencer.
Lun 02 Jan 2006, 15:21 par
l'homme de sable sur Parler d'amour
Je t'ai croisé...
La vie et très curieuse quand on aime la vie. Elle vous réserve des tours de sa fantaisie. D’abord tout ébloui on reconnaît en l’autre au détour d’un chemin, un fidèle, un ami, celui qui constamment marchait auprès de soi, mais silencieux et seul, on ne le voyait pas. D’abord, on se dit : "tiens !", et petit à petit, on reconnaît le lien qui nous avait surpris ; comme deux âmes soeurs s’étant longtemps cherchées, toutes deux reconnues, se contemplent, extasiées. Si tu savais le temps m’avait paru si long ! Je croyais que jamais je n’entendrais ton nom ! Mais enfin tu es là, mon coeur est plein de toi. Je le devine à peine sans trop savoir pourquoi. Qu’importe si la vie à nouveau nous sépare et que dès jourd’hui s’achève notre histoire... Nos âmes se connaissent, elles ne s’oublieront pas. Au plus doux au plus tendre de mon coeur tu es là et si la vie te frappe, ne crains pas : tu ne seras plus seul je marche sur ta route et quelles que soient tes peurs et quels que soient tes doutes tu sauras bien qu’ailleurs une âme prie pour toi...
Lun 12 Déc 2005, 14:11 par
dolce vita sur La première fois
Lettre à une enfant
Je ne t’ai pas choisie et encore moins faite,
Mais ton absence est là, douloureuse pourtant.
Toi qui m’as fait grandir du haut de tes six ans,
Je ne serai pas là pour te fêter les sept.
Et j’en pleure crois moi en tapant cette lettre.
Je pleure de ce silence qui m’entoure à présent,
De n’avoir joué assez à tous tes jeux d’enfants
Qu’en toute joie et rire j’apprenais à connaître.
Ne m’attends pas jeudi, je ne serai pas là.
Une histoire de grands me pousse à disparaître.
Tu comprendras plus tard te souvenant de moi,
Que j’aurais préféré descendre pour y être.
Je te vois du balcon, courir et t’amuser,
Je sais je n’y suis pas, mais je t’entends crier,
Rire et parfois pleurer, mais jamais t’arrêter.
A écouter ces rêves mon cœur devient amer,
Car il désirait tant au côté de ta mère,
Te voir grandir longtemps, se sentir cœur de père.
Prends soin de toi enfant, avant que tu ne glisses
Dans des histoires de grands, petite Marie au Lys.
Joyeux anniversaire…
Mais ton absence est là, douloureuse pourtant.
Toi qui m’as fait grandir du haut de tes six ans,
Je ne serai pas là pour te fêter les sept.
Et j’en pleure crois moi en tapant cette lettre.
Je pleure de ce silence qui m’entoure à présent,
De n’avoir joué assez à tous tes jeux d’enfants
Qu’en toute joie et rire j’apprenais à connaître.
Ne m’attends pas jeudi, je ne serai pas là.
Une histoire de grands me pousse à disparaître.
Tu comprendras plus tard te souvenant de moi,
Que j’aurais préféré descendre pour y être.
Je te vois du balcon, courir et t’amuser,
Je sais je n’y suis pas, mais je t’entends crier,
Rire et parfois pleurer, mais jamais t’arrêter.
A écouter ces rêves mon cœur devient amer,
Car il désirait tant au côté de ta mère,
Te voir grandir longtemps, se sentir cœur de père.
Prends soin de toi enfant, avant que tu ne glisses
Dans des histoires de grands, petite Marie au Lys.
Joyeux anniversaire…
Dim 11 Déc 2005, 17:59 par
l'homme de sable sur L'amour en vrac
Histoire
Jamais je n’ai vécu une telle aventure,
Une histoire si forte, aussi belle que dure,
D’en vouloir encore plus, même après la rupture.
Incorrigiblement je pardonne et j’excuse
Trouvant en tous mes maux la plus riche des muses.
Hante moi, et longtemps ! Et n’en sois pas confuse.
Une histoire si forte, aussi belle que dure,
D’en vouloir encore plus, même après la rupture.
Incorrigiblement je pardonne et j’excuse
Trouvant en tous mes maux la plus riche des muses.
Hante moi, et longtemps ! Et n’en sois pas confuse.
Mer 07 Déc 2005, 17:12 par
l'homme de sable sur Histoires d'amour
En amour
Lors d’une histoire d’amour, on ne dort pas.
Ni avant, ni pendant, ni aprés.
Ni avant, ni pendant, ni aprés.
Lun 05 Déc 2005, 23:28 par
PetitPrince sur Edito
Je crois à la réincarnation
Je crois à la réincarnation
Celle de l’âme j’avoue je ne sais pas...
Mais celle du coeur, je vous promets j’y crois !
Mon coeur et mon esprit renaissent à chaque histoire,
Différents mais semblables ils sont refaçonnés
Par le regard de l’autre, par sa façon d’aimer.
Tour à tour je suis loup, tourterelle et puis chien
Toujours le même pourtant, voulant faire le bien.
Mais aveugle sous mes masques je me perds souvent
Inconsciente victime de ce moi qui me ment.
Tu es mon océan et j’étais tes falaises,
Tu m’as battu d’amour car je savais pouvoir
Supporter tes malheurs te guider dans tes peines.
Mais tu as changé d’arme sans même le savoir
Et tes coups ont sonné la fin de ma scène.
Je suis ce tas de sable par tes vagues léché,
Ce qu’il reste de moi tu peux tout emporter.
Bientôt je renaîtrai je le sais c’est ma voie
En être différent, je l’espère, avec toi.
Celle de l’âme j’avoue je ne sais pas...
Mais celle du coeur, je vous promets j’y crois !
Mon coeur et mon esprit renaissent à chaque histoire,
Différents mais semblables ils sont refaçonnés
Par le regard de l’autre, par sa façon d’aimer.
Tour à tour je suis loup, tourterelle et puis chien
Toujours le même pourtant, voulant faire le bien.
Mais aveugle sous mes masques je me perds souvent
Inconsciente victime de ce moi qui me ment.
Tu es mon océan et j’étais tes falaises,
Tu m’as battu d’amour car je savais pouvoir
Supporter tes malheurs te guider dans tes peines.
Mais tu as changé d’arme sans même le savoir
Et tes coups ont sonné la fin de ma scène.
Je suis ce tas de sable par tes vagues léché,
Ce qu’il reste de moi tu peux tout emporter.
Bientôt je renaîtrai je le sais c’est ma voie
En être différent, je l’espère, avec toi.
Lun 05 Déc 2005, 21:24 par
l'homme de sable sur L'amour en vrac
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Il y a 239 textes utilisant le mot histoire. Ces pages présentent les textes correspondant.
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