Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur homme - Page 18 sur 23
Histoire d'un soir
Elle était seule ce soir-là, si seule et si triste...Celui qu’elle aimait allait en épouser une autre, il n’y avait rien à dire, rien à faire. Elle se connecta comme chaque soir et un message apparut :"Bonsoir, puis-je te raconter une histoire?" Elle ne connaissait absolument pas l’expéditeur du message, mais elle n’avait rien à perdre, elle accepta. Ce fut l’une des histoires les plus érotiques de sa vie. Ce jeune homme éveilla son imagination comme personne auparavant ne l’avait fait. Ce soir-là, la tristesse disparut remplacée par une curiosité extrême...Qui était-il? Elle accepta une rencontre...espérant secrètement que l’histoire qu’il lui avait racontée deviendrait réalité...Ce qui se produisit...Sauf qu’elle n’avait pas envisagé que le jeune homme à ce point lui plairait...et que ce ne serait pas réciproque...Elle voulait vivre un conte de fée, lui, de bons moments sur l’oreiller...Elle le quitta non sans mélancolie et quelques fois le soir, elle repense encore à lui et le remercie...Il lui a permis d’oublier un amour impossible et l’a éveillé à la sensualité.
Sam 02 Oct 2004, 06:55 par
Lbubble sur Amour internet
Pulsions basiques. Episode 2
Le retour vers la maison ne fut pas de tout repos! Tom avait beaucoup de mal à garder les mains sur le volant et à se concentrer sur la route. Ils étaient à peine entrés chez lui, qu’il souleva Cécile dans ses bras et la conduisit ainsi dans le salon en mezzanine. Il recommença à explorer son corps, le débarrassant progressivement de ses vêtements. Cécile se laissait faire avec délices, et rendit chaque caresse, chaque baisers avec fougue. Elle ondulait lascivement sous les mains fortes et carrées de cet homme réputé dangereux. Il était capable de tout, les doigts qui couraient sur son corps s’étaient peut-être refermés un jour sur la gorge de quelqu’un, ou avaient pressé la détente d’une arme! Vu le milieu dans lequel il évoluait, Cécile pouvait tout imaginer. Cette idée, paradoxalement, l’excitait énormément. Dans les mains de Tom naissait l’amour ou la mort, finalement, ils n’étaient pas si différents pensa-t-elle...
Pour l’heure, elle décida de le laisser diriger leur étreinte, elle avait tellement peu de fois l’occasion de s’abandonner! De toute façon, elle savait qu’elle pouvait reprendre le contrôle si le besoin s’en faisait sentir. Et son seul besoin à présent, était d’être caressée, embrassée, désirée, sublimée!
Cécile sentit sur son corps couler une huile parfumée. Tom la massait doucement, il effleurait ses épaules, son dos, s’attardait sur sa taille fine. Il la fit pivoter et répandit le liquide onctueux sur son ventre. Tom aimait faire frémir la peau de Cécile et se régalait des frissons de plaisir qu’il lui provoquait. Il caressait ses longues jambes, inlassablement ses doigts s’activaient : montant et descendant de ses cuisses à ses pieds! Cécile ferma les yeux et tressaillit lorsque Tom se coucha sur elle soudainement. Elle sentait son ventre palpiter et, Tom ne voulut plus attendre pour s’introduire en elle. Il se glissa à l’intérieur de son corps avec force et se servant de sa sensualité brute et ardente, il lui fit l’amour sauvagement. Cécile se sentait provocatrice et presqu’agressive, elle savourait cet échange original et tout à fait "charmant" selon ses critères de...prédatrice! Leur jouissance fut foudroyante. Ils étaient épuisés! Tom s’endormit aussitôt, la tête sur la poitrine de Cécile.
Elle reprenait ses esprits quand son regard fut attiré par la nuque de Tom...offerte. Cécile sentait la faim la tenailler mais elle ne devait surtout pas penser à ça, surtout pas! Pour échapper à cette pulsion entêtante, elle se leva du canapé avec précaution pour ne pas réveiller Tom. Il lui restait à se plonger dans le travail "pour se changer les idées". L’inspection de la maison allait peut-être lui révéler les secrets de son propriétaire.
A suivre
Syolann
Pour l’heure, elle décida de le laisser diriger leur étreinte, elle avait tellement peu de fois l’occasion de s’abandonner! De toute façon, elle savait qu’elle pouvait reprendre le contrôle si le besoin s’en faisait sentir. Et son seul besoin à présent, était d’être caressée, embrassée, désirée, sublimée!
Cécile sentit sur son corps couler une huile parfumée. Tom la massait doucement, il effleurait ses épaules, son dos, s’attardait sur sa taille fine. Il la fit pivoter et répandit le liquide onctueux sur son ventre. Tom aimait faire frémir la peau de Cécile et se régalait des frissons de plaisir qu’il lui provoquait. Il caressait ses longues jambes, inlassablement ses doigts s’activaient : montant et descendant de ses cuisses à ses pieds! Cécile ferma les yeux et tressaillit lorsque Tom se coucha sur elle soudainement. Elle sentait son ventre palpiter et, Tom ne voulut plus attendre pour s’introduire en elle. Il se glissa à l’intérieur de son corps avec force et se servant de sa sensualité brute et ardente, il lui fit l’amour sauvagement. Cécile se sentait provocatrice et presqu’agressive, elle savourait cet échange original et tout à fait "charmant" selon ses critères de...prédatrice! Leur jouissance fut foudroyante. Ils étaient épuisés! Tom s’endormit aussitôt, la tête sur la poitrine de Cécile.
Elle reprenait ses esprits quand son regard fut attiré par la nuque de Tom...offerte. Cécile sentait la faim la tenailler mais elle ne devait surtout pas penser à ça, surtout pas! Pour échapper à cette pulsion entêtante, elle se leva du canapé avec précaution pour ne pas réveiller Tom. Il lui restait à se plonger dans le travail "pour se changer les idées". L’inspection de la maison allait peut-être lui révéler les secrets de son propriétaire.
A suivre
Syolann
Ven 24 Sep 2004, 23:56 par
syolann sur Les liaisons sulfureuses
Pulsions basiques. Episode 1.
Cela faisait un an maintenant que Cécile travaillait comme agent secret. Cette mission-ci ne s’annonçait pas de tout repos et elle espérait bien prendre des vacances après. Il s’agissait de coffrer Tom, un super beau gars, qui avait eu la très mauvaise idée d’être trafiquant de drogue. Cécile avait réussi à l’approcher en jouant de son charme. Tom y avait été très sensible et Cécile devait bien admettre que sortir avec ce bel homme était la partie agréable de son travail d’autant plus qu’il était bon amant! Il était grand et élancé, ses cheveux blonds cendrés toujours impeccablement coiffés faisaient ressortir ses yeux noisettes. Sa bouche attirante incitait au baiser. Le plus drôle, c’est que peu de gens savaient réellement ce qu’il valait. Il avait tellement l’apparence d’un type bien : gentil, galant, cultivé! Cécile commençait à cerner ses travers et ses faiblesses, les femmes étaient l’une d’entre elles.
Ce soir là, ils avaient rendez-vous : Tom avait proposé un resto mais Cécile avait dû trouver un prétexte pour décliner. Ils ne mangeaient vraisemblablement pas la même chose pensait-elle, moqueuse! Donc, ils avaient opté pour le cinéma. Cécile finissait de se préparer et jeta un coup d’oeil dans le miroir. Sa mini jupe noire et ses escarpins à talons hauts mettaient en valeur ses longues jambes au galbe parfait. Son T-shirt très moulant révélait ses formes généreuse. Elle avait rassemblé ses longs cheveux auburns en un chignon souple d’où s’échappaient négligemment quelques mèches soyeuses. Elle était ravissante et espérait boulverser Tom au point de le pousser à quelques confidences.
L’heure de leur rencontre approchait. Cécile avait tout juste le temps de prendre un petit en-cas. Elle ouvrit son réfrigérateur et s’empara d’un berlingot dont elle bu le contenu avec délice jusqu’à la dernière goutte.
Tom et Cécile étaient assis côte à côte dans la salle obscure. Le film était plutôt bon mais ils en perdaient le cours lorsqu’ils échangeaient des baisers de plus en plus torrides. Cécile sentait qu’elle marquait des points. Tom la désirait ardemment, peut-être tombait-il amoureux, restait à gagner sa confiance... Dans la pénombre, Tom s’enhardissait, ses mains s’égaraient sur la poitrine de Cécile, glissaient jusqu’à sa taille fine et tentaient de s’insinuer sous sa jupe courte. Bien qu’elle fut là "pour le boulot", Cécile décida de profiter de cette récréation qui s’annonçait. La nuit promettait d’être charnelle...
A suivre
Syolann
Ce soir là, ils avaient rendez-vous : Tom avait proposé un resto mais Cécile avait dû trouver un prétexte pour décliner. Ils ne mangeaient vraisemblablement pas la même chose pensait-elle, moqueuse! Donc, ils avaient opté pour le cinéma. Cécile finissait de se préparer et jeta un coup d’oeil dans le miroir. Sa mini jupe noire et ses escarpins à talons hauts mettaient en valeur ses longues jambes au galbe parfait. Son T-shirt très moulant révélait ses formes généreuse. Elle avait rassemblé ses longs cheveux auburns en un chignon souple d’où s’échappaient négligemment quelques mèches soyeuses. Elle était ravissante et espérait boulverser Tom au point de le pousser à quelques confidences.
L’heure de leur rencontre approchait. Cécile avait tout juste le temps de prendre un petit en-cas. Elle ouvrit son réfrigérateur et s’empara d’un berlingot dont elle bu le contenu avec délice jusqu’à la dernière goutte.
Tom et Cécile étaient assis côte à côte dans la salle obscure. Le film était plutôt bon mais ils en perdaient le cours lorsqu’ils échangeaient des baisers de plus en plus torrides. Cécile sentait qu’elle marquait des points. Tom la désirait ardemment, peut-être tombait-il amoureux, restait à gagner sa confiance... Dans la pénombre, Tom s’enhardissait, ses mains s’égaraient sur la poitrine de Cécile, glissaient jusqu’à sa taille fine et tentaient de s’insinuer sous sa jupe courte. Bien qu’elle fut là "pour le boulot", Cécile décida de profiter de cette récréation qui s’annonçait. La nuit promettait d’être charnelle...
A suivre
Syolann
Sam 04 Sep 2004, 00:52 par
syolann sur Les liaisons sulfureuses
Comprendre
Comprendre ? Oh que oui, malhereusement, et ce depuis un moment!
Tes propos me déçoivent, mais ne me surprennent pas.
Effectivement, ton effronterie habituelle, ta volonté de briller, ton indifférence aux conséquences de ces agissements, se traduit une fois de plus par un conflit sur le site des âmes tendres. Comment veux tu persister à dire que ce tu fais est beau devant une telle démonstration ?
Je souris aux mots « Faire de moi ton amant ». J’aurais été alors un autre homme objet qui tombe entre tes mains, c’est ça ? Cette façon de parler ne traduit elle pas ce qui sous tendait la façon de séduire que je critiquais, et dont tu as choisi arbitrairement de m’affubler ? Finalement, tu viens de nous prouver en deux mots gorgés d’orgueil que c’est la tienne.
L’acte ne vaut que par l’intention. Tes actes sont jolis d’apparence, mais je n’aime pas ce qui les anime. Et effectivement, je ne suis pas le seul. Peut être devrais tu songer qu’il y a un vent de vérité dans les critiques qui te sont formulées.
Je combattrai toujours ardemment les femmes dans ton genre. Celles-ci qui croyant bien faire parce que centrées sur elles même. Celles-ci qui n’imaginent pas une seule seconde les conséquences réelles de leurs actes dans le cœur de leurs amants. Celles qui avec le temps dévoilent le visage de l’horreur derrière un regard manipulateur. Celles qui prétextent la beauté en servant la laideur. Pour certain, c’est peu de choses que ces travers là, pour moi c’est énorme.
Rien ne dure, et notre belle histoire se meurt dans ces lignes.
Tes propos me déçoivent, mais ne me surprennent pas.
Effectivement, ton effronterie habituelle, ta volonté de briller, ton indifférence aux conséquences de ces agissements, se traduit une fois de plus par un conflit sur le site des âmes tendres. Comment veux tu persister à dire que ce tu fais est beau devant une telle démonstration ?
Je souris aux mots « Faire de moi ton amant ». J’aurais été alors un autre homme objet qui tombe entre tes mains, c’est ça ? Cette façon de parler ne traduit elle pas ce qui sous tendait la façon de séduire que je critiquais, et dont tu as choisi arbitrairement de m’affubler ? Finalement, tu viens de nous prouver en deux mots gorgés d’orgueil que c’est la tienne.
L’acte ne vaut que par l’intention. Tes actes sont jolis d’apparence, mais je n’aime pas ce qui les anime. Et effectivement, je ne suis pas le seul. Peut être devrais tu songer qu’il y a un vent de vérité dans les critiques qui te sont formulées.
Je combattrai toujours ardemment les femmes dans ton genre. Celles-ci qui croyant bien faire parce que centrées sur elles même. Celles-ci qui n’imaginent pas une seule seconde les conséquences réelles de leurs actes dans le cœur de leurs amants. Celles qui avec le temps dévoilent le visage de l’horreur derrière un regard manipulateur. Celles qui prétextent la beauté en servant la laideur. Pour certain, c’est peu de choses que ces travers là, pour moi c’est énorme.
Rien ne dure, et notre belle histoire se meurt dans ces lignes.
Mar 31 Août 2004, 12:45 par
PetitPrince sur La séduction
L'unique
Une fois de plus nous entrons en conflit joli prince...
Mes propos ne traduisaient pas de l’amertume, qui suggéreraient que je garde une certaine colère. Or, point de colère, juste une déception, un regret. Le regret que l’écoute qu’il pouvait montrer, il ait fini par ne plus se l’accorder qu’à lui, que les soins qu’il pouvait prodiguer, il se les prodigua finalement à lui, et ainsi de suite. Je n’ai aucune rencoeur contre lui, à la limite je pourrais le plaindre. Le plaindre de passer à côté de tant de choses, et bien souvent à côté de lui même quand la carte du paraître prend la place du soi profond. De tels comportements, chez un homme, une femme, moi, et peut-être toi aussi, sont souvent liés à l’impression que l’on veut donner de soi aux autres. Non pas réellement à celui que l’on veut séduire, mais au "monde". Il est bien, MAIS ce n’est pas moi qui suis séduite, c’est lui. Je me sens bien avec lui, MAIS il ne peut se passer de moi. Tentant de cacher toutes nos faiblesses, de garder des remparts, de prévenir toutes souffrances avant même qu’elles ne se présentent.
Bien evidemment, et je te soupçonne de me provoquer, je ne pouvais pas ne pas réagir sur la séduction chasse... c’est cela la qui laisse cette amertume dont tu parles. Celle où il y a forcément un perdant et un gagnant, comme dans tout jeu, un gibier qui sera mis à mort, comme dans toute chasse, un trophée accroché quelque part. Je te laisse ce type de séduction, et espère que tu ne seras jamais la proie d’un de tes semblables alors. La séduction est un art, parce qu’elle ne doit comporter que des choses jolies, parce que chaque nouvelle séduction débouche sur une nouveauté, une nouvelle découverte. Elle ne doit laisser personne étendu sur le sol après son passage, juste quelques belles images, quelques tendres souvenirs qui embellissent deux vies. Aucun de mes amants, aucun de mes amours ne pourra me reprocher d’avoir joué un jeu avec lui. Je les ai tous aimés, passionément, pour 1h seulement pour 10 ans parfois. Je les aime encore d’une certaine façon, même celui qui ne sait plus écouter, qui ne sait plus m’émouvoir, qui ne sait plus me faire rêver.
Cette séduction que tu décris, tout le monde peut effectivement la pratiquer, des plus stupides aux plus intelligents, même si je doute de l’intelligence réelle de ses adeptes. Tu ne comprends pas plus comment j’aime que d’autres devant qui tu as un jour pris ma défense. Il aurait fallu que je fasse de toi mon amant, que tu vois qu’en quelques heures, on peut donner plus de douceur qu’en une vie entière, parfois même uniquement à travers un seul baiser, un seul regard.
Si je les avais "chasser" comme tu sembles faire, sans doute que lorsque nous nous rencontrons, je ne pourrais pas lire en eux tous ces instants uniques qui n’appartiennent qu’à nous, que je ne reproduirai sur aucun autre tableau, que je ne regarderai jamais avec ces mêmes yeux.
Me comprends-tu maintenant?
Mes propos ne traduisaient pas de l’amertume, qui suggéreraient que je garde une certaine colère. Or, point de colère, juste une déception, un regret. Le regret que l’écoute qu’il pouvait montrer, il ait fini par ne plus se l’accorder qu’à lui, que les soins qu’il pouvait prodiguer, il se les prodigua finalement à lui, et ainsi de suite. Je n’ai aucune rencoeur contre lui, à la limite je pourrais le plaindre. Le plaindre de passer à côté de tant de choses, et bien souvent à côté de lui même quand la carte du paraître prend la place du soi profond. De tels comportements, chez un homme, une femme, moi, et peut-être toi aussi, sont souvent liés à l’impression que l’on veut donner de soi aux autres. Non pas réellement à celui que l’on veut séduire, mais au "monde". Il est bien, MAIS ce n’est pas moi qui suis séduite, c’est lui. Je me sens bien avec lui, MAIS il ne peut se passer de moi. Tentant de cacher toutes nos faiblesses, de garder des remparts, de prévenir toutes souffrances avant même qu’elles ne se présentent.
Bien evidemment, et je te soupçonne de me provoquer, je ne pouvais pas ne pas réagir sur la séduction chasse... c’est cela la qui laisse cette amertume dont tu parles. Celle où il y a forcément un perdant et un gagnant, comme dans tout jeu, un gibier qui sera mis à mort, comme dans toute chasse, un trophée accroché quelque part. Je te laisse ce type de séduction, et espère que tu ne seras jamais la proie d’un de tes semblables alors. La séduction est un art, parce qu’elle ne doit comporter que des choses jolies, parce que chaque nouvelle séduction débouche sur une nouveauté, une nouvelle découverte. Elle ne doit laisser personne étendu sur le sol après son passage, juste quelques belles images, quelques tendres souvenirs qui embellissent deux vies. Aucun de mes amants, aucun de mes amours ne pourra me reprocher d’avoir joué un jeu avec lui. Je les ai tous aimés, passionément, pour 1h seulement pour 10 ans parfois. Je les aime encore d’une certaine façon, même celui qui ne sait plus écouter, qui ne sait plus m’émouvoir, qui ne sait plus me faire rêver.
Cette séduction que tu décris, tout le monde peut effectivement la pratiquer, des plus stupides aux plus intelligents, même si je doute de l’intelligence réelle de ses adeptes. Tu ne comprends pas plus comment j’aime que d’autres devant qui tu as un jour pris ma défense. Il aurait fallu que je fasse de toi mon amant, que tu vois qu’en quelques heures, on peut donner plus de douceur qu’en une vie entière, parfois même uniquement à travers un seul baiser, un seul regard.
Si je les avais "chasser" comme tu sembles faire, sans doute que lorsque nous nous rencontrons, je ne pourrais pas lire en eux tous ces instants uniques qui n’appartiennent qu’à nous, que je ne reproduirai sur aucun autre tableau, que je ne regarderai jamais avec ces mêmes yeux.
Me comprends-tu maintenant?
Mar 31 Août 2004, 11:45 par
la marquise de sade sur La séduction
Petit rappel ...
Cet homme qui a eu l’heur de vous plaire, vous a conquise par son charme, son corps, sa voiture, son argent, son sourire ou que sais-je encore. Vous avez succombé, et êtes alors tombé dans le joli piège de ses bras. Bien.
Autre version, vous vous êtes faites bellle, avez déployé vos plus beaux regards, montré juste ce qu’il fallait de quelques morceaux de chairs, flatté l’inenarrable fierté des hommes, rassuré leur non moins innénarable peur . Et il est tombé dans le joli piège de vos bras.
Le jeu de la séduction a ceci de particulier qu’il demande au séducteur de se fausser pour faire tomber l’autre, et à la proie soit d’être naive, soit d’accepter le jeu de bon coeur. Il est donc logique qu’à cet instant, nous planquions nos travers, et montrions tout ce qui est susceptible de plaire chez l’autre.
Vous avez transformé un crapaud en prince charmant, mais vous pleurez devant votre déconvennue lorsque minuit sonne, et que le beau costume le crapaud abandonne. Vous ne devez vous en prendre qu’à vous même, soyez raisonnable. Pauvre crapaud.
Plaire, tout simplement, et aimer tout simplement. Ca guerrira pas vos angoisses, puisqu’il faudra attendre de plaire plutôt que d’aller plaire, mais vous n’aurez plus cette amertume que je devines dans vos lignes. Si vous ne plaisez pas, tant pis, faites vous une raison, ou changez de pays, mais ne vous faussez plus.
Autre version, vous vous êtes faites bellle, avez déployé vos plus beaux regards, montré juste ce qu’il fallait de quelques morceaux de chairs, flatté l’inenarrable fierté des hommes, rassuré leur non moins innénarable peur . Et il est tombé dans le joli piège de vos bras.
Le jeu de la séduction a ceci de particulier qu’il demande au séducteur de se fausser pour faire tomber l’autre, et à la proie soit d’être naive, soit d’accepter le jeu de bon coeur. Il est donc logique qu’à cet instant, nous planquions nos travers, et montrions tout ce qui est susceptible de plaire chez l’autre.
Vous avez transformé un crapaud en prince charmant, mais vous pleurez devant votre déconvennue lorsque minuit sonne, et que le beau costume le crapaud abandonne. Vous ne devez vous en prendre qu’à vous même, soyez raisonnable. Pauvre crapaud.
Plaire, tout simplement, et aimer tout simplement. Ca guerrira pas vos angoisses, puisqu’il faudra attendre de plaire plutôt que d’aller plaire, mais vous n’aurez plus cette amertume que je devines dans vos lignes. Si vous ne plaisez pas, tant pis, faites vous une raison, ou changez de pays, mais ne vous faussez plus.
Mar 31 Août 2004, 08:36 par
PetitPrince sur La séduction
Tgv
Fabrice somnolait, doucement bercé par l’ambiance feutré du TGV qui le ramenait de la capitale. Le vague colloque, auquel il avait du participer, fut ennuyeuse au possible. Cela ne lui convenait pas d’être obligé de sourire sur commande. Il n’avait jamais apprécié la foule et la promiscuité qu’elle engendre. Il avait hâte de rentrer et de retrouver Cécile et sa mère. Surtout sa chère maman. Il se sentait coupable de l’avoir laissée. Il était mal à l’aise loin d’elle. Cécile avait du mal à comprendre cet attachement.
Cela faisait de longues années qu’il était seul. Il avait bien eu une liaison, il y a une dizaine d’années. Mais elle l’avait finalement abandonné, lui conseillant de retourner chez sa mère.
Comme un soleil
Comme une éclaircie
Comme une fleur que l’on cueille entre les orties
Elle doit venir, comme vient le beau temps
Elle doit venir, comme vient le printemps
La chanson de Fugain le percuta violemment, le prenant à dépourvu. Il ne comprit pas, sur le coup, pourquoi elle surgissait ainsi. Il croyait l’avoir bien enfoui au fond de lui. Florence disait que c’était leur chanson. Il y avait tellement cru.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Et sans regret je vous le donne
Après toutes ces années, il avait perdu espoir de trouver une âme sœur. Désespéré, vivant sa quarantaine comme une croix.
Mais dites moi où je la trouverais
Celle qui comprendra
Celle qui me dira :
Où que tu aille, je vais avec toi,
Quelque soit le chemin, je te suis pas à pas
Mais s’il m’arrivait de tomber
C’est elle qui me relèverait
Cécile représentait cet espoir. Ils se connaissaient depuis des années. Petit à petit ses sentiments pour elle s’étaient développés. Il mis trois ans à devenir profondément amoureux.
Il avait fallu ce soir de retour de vacances. Il avait traversé la moitié du pays en voiture. Il était fatigué. Il voulait à tout pris la voir. Un homme était en train de surgir dans sa vie. Il l’avait déjà invitée au restaurant. Quand il s’en était inquiété, Cécile lui avait répondu en riant que ce n’était qu’un copain. Mais il n’avait pas confiance.
Il réussit à la voir, sa fatigue aidant, elle l’avait d’abord consolé gentiment, puis….
Demandez moi tout ce que vous voulez
De ne plus jamais voir personne.
De renoncer aux parfums de l’été.
Aux accords de guitares
Aux fumées de la gloire.
Mais l’avenir était sombre. Cécile refusait de rencontrer sa mère. Lui reprochant d’être trop casanier. Pourtant il menait une vie tout à fait normale. Ce n’est pas de sa faute, s’il a besoin d’une bonne nuit de sommeil, et d’une vie régulière. Il était prêt à faire des efforts, et il avait commencé. Il n’allait plus manger trois fois par semaine chez sa mère. Ce n’était pas facile, et de plus sa mère s’en inquiétait. Il ne pouvait pas lui parler de Cécile, car elle aurait aussitôt voulu la rencontrer.
Demandez moi de ne plus croire en rien
Pourvu que je la vois au bout de mon chemin.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Mais dites moi où la trouver.
Il avait demandé à Cécile de lui accorder un peu de temps. Il avait du mal à changer ses habitudes. Mais elle l’aimait, il en était sur. Il ne fallait pas qu’il la brusque. Ne plus lui faire de remarque, qu’elle s’habillait trop court, que les hommes lui tournaient trop autour.
L’arrêt vigoureux du train le réveilla. Il se senti nauséeux, troublé. Sa relation avec Cécile n’en était quand même pas encore arrivé à ce point.
Le train reparti. Dans une demi-heure il sera arrivé. Il sorti son téléphone.
Il sauta du train le premier, plongea dans le passage souterrain, émergea et se précipita dans les bras de la femme qui avait répondu à son appel.
Cela faisait de longues années qu’il était seul. Il avait bien eu une liaison, il y a une dizaine d’années. Mais elle l’avait finalement abandonné, lui conseillant de retourner chez sa mère.
Comme un soleil
Comme une éclaircie
Comme une fleur que l’on cueille entre les orties
Elle doit venir, comme vient le beau temps
Elle doit venir, comme vient le printemps
La chanson de Fugain le percuta violemment, le prenant à dépourvu. Il ne comprit pas, sur le coup, pourquoi elle surgissait ainsi. Il croyait l’avoir bien enfoui au fond de lui. Florence disait que c’était leur chanson. Il y avait tellement cru.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Et sans regret je vous le donne
Après toutes ces années, il avait perdu espoir de trouver une âme sœur. Désespéré, vivant sa quarantaine comme une croix.
Mais dites moi où je la trouverais
Celle qui comprendra
Celle qui me dira :
Où que tu aille, je vais avec toi,
Quelque soit le chemin, je te suis pas à pas
Mais s’il m’arrivait de tomber
C’est elle qui me relèverait
Cécile représentait cet espoir. Ils se connaissaient depuis des années. Petit à petit ses sentiments pour elle s’étaient développés. Il mis trois ans à devenir profondément amoureux.
Il avait fallu ce soir de retour de vacances. Il avait traversé la moitié du pays en voiture. Il était fatigué. Il voulait à tout pris la voir. Un homme était en train de surgir dans sa vie. Il l’avait déjà invitée au restaurant. Quand il s’en était inquiété, Cécile lui avait répondu en riant que ce n’était qu’un copain. Mais il n’avait pas confiance.
Il réussit à la voir, sa fatigue aidant, elle l’avait d’abord consolé gentiment, puis….
Demandez moi tout ce que vous voulez
De ne plus jamais voir personne.
De renoncer aux parfums de l’été.
Aux accords de guitares
Aux fumées de la gloire.
Mais l’avenir était sombre. Cécile refusait de rencontrer sa mère. Lui reprochant d’être trop casanier. Pourtant il menait une vie tout à fait normale. Ce n’est pas de sa faute, s’il a besoin d’une bonne nuit de sommeil, et d’une vie régulière. Il était prêt à faire des efforts, et il avait commencé. Il n’allait plus manger trois fois par semaine chez sa mère. Ce n’était pas facile, et de plus sa mère s’en inquiétait. Il ne pouvait pas lui parler de Cécile, car elle aurait aussitôt voulu la rencontrer.
Demandez moi de ne plus croire en rien
Pourvu que je la vois au bout de mon chemin.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Mais dites moi où la trouver.
Il avait demandé à Cécile de lui accorder un peu de temps. Il avait du mal à changer ses habitudes. Mais elle l’aimait, il en était sur. Il ne fallait pas qu’il la brusque. Ne plus lui faire de remarque, qu’elle s’habillait trop court, que les hommes lui tournaient trop autour.
L’arrêt vigoureux du train le réveilla. Il se senti nauséeux, troublé. Sa relation avec Cécile n’en était quand même pas encore arrivé à ce point.
Le train reparti. Dans une demi-heure il sera arrivé. Il sorti son téléphone.
Il sauta du train le premier, plongea dans le passage souterrain, émergea et se précipita dans les bras de la femme qui avait répondu à son appel.
Lun 30 Août 2004, 22:34 par
Zub sur La vie à deux
Cage dorée.
la marquise de sade a écrit: |
Ce qui me fait fuir sans exception, ce sont les cages... et plus elles sont dorées, plus c’est loin que je m’envole. |
Ce qui est sûr en tous cas, c’est qu’à défaut d’avoir peut-être eu un homme commun dans nos vies, c’est que nous partageons le même point de vue, chère Marquise!
Quoi de plus précieux que l’indépendance? Et qu’ont-ils tous ces "anti-séducteurs" à vouloir nous la prendre? Sous leurs dehors très tolérant et libéré se cache bien souvent un affreux misogyne qui s’octroie des permissivités qu’il nous refuse. Plus d’un a failli s’étrangler parce que je désirais aller boire un verre avec un copain!!! Qu’allais-je donc faire avec "celui-là" puisque j’étais "en couple", comme si cela était incompatible. Il paraîtrait que ça ne se fait pas, tiens donc! Et pour me garder à la maison, que d’énergie déployée : cadeaux, sorties,...tout pour tenter de gagner l’exclusivité de ma présence. On pourrait presque en rire! "Presque" seulement car dorée ou pas, une cage reste une cage... et n’est pas encore né celui qui m’enfermera!
Syolann
Lun 30 Août 2004, 22:33 par
syolann sur La séduction
L'anti-séducteur bis
Aurions-nous un jour partagé le même amant syolann?
Ce jeune homme aux premières abords tendre et romantique. Celui qui nous a fait sourire, même rigoler par sa spiritualité? Celui qui par un seul regard nous faisait fondre ? Et qui de rencontre en rencontre, de diner en sortie, de tête à tête en soirée entre amis, c’est montré peu à peu à la clarté du jour?
Il sait écouter... surtout lorsqu’il parle
Il sait consoler... surtout quand il a mal
Il sait rigoler... toujours aux dépens des autres
Il aime vous embrasser... si vous aimez vous agenouiller
Il peut s’émouvoir... devant ses exploits
Il aime se confier... pour raconter ses anciennes conquêtes
Il a le sens critique... mais il est parfait
Il a plein de rêves... principalement celui d’être le premier
Ce qui me fait fuir sans exception, ce sont les cages... et plus elles sont dorées, plus c’est loin que je rêve de m’envoler.

Ce jeune homme aux premières abords tendre et romantique. Celui qui nous a fait sourire, même rigoler par sa spiritualité? Celui qui par un seul regard nous faisait fondre ? Et qui de rencontre en rencontre, de diner en sortie, de tête à tête en soirée entre amis, c’est montré peu à peu à la clarté du jour?
Il sait écouter... surtout lorsqu’il parle
Il sait consoler... surtout quand il a mal
Il sait rigoler... toujours aux dépens des autres
Il aime vous embrasser... si vous aimez vous agenouiller
Il peut s’émouvoir... devant ses exploits
Il aime se confier... pour raconter ses anciennes conquêtes
Il a le sens critique... mais il est parfait
Il a plein de rêves... principalement celui d’être le premier
Ce qui me fait fuir sans exception, ce sont les cages... et plus elles sont dorées, plus c’est loin que je rêve de m’envoler.
Lun 30 Août 2004, 21:01 par
la marquise de sade sur La séduction
Tant que
A toi, qui ne me connais pas et qui me construiras.
Tant que je ne t’aurai pas pris la main,
Je ne serai pas homme.
Tant que tu m’auras pas dis reviens,
Je ne serai pas homme.
Tant que je ne t’aurai pas étreinte,
Je ne serai pas homme
Tant que je n’aurai pas goûté au sel de tes larmes
Je ne serai pas homme.
Tant que je verrai ma vie comme un drame,
Je ne serai pas homme.
Tant que sur ta nuque un baiser je n’aurai posé
Je ne serai pas homme.
Tant que dans tes bras je ne me serai pas bercé,
Je ne serai pas homme
Tant que des enfants de toi je n’aurai,
Je ne serai pas homme
Tant qu’a coté de toi, pour un moment d’éternité, je ne dormirai
Je ne serai pas un homme
A toi, qui ne me connais pas et qui me construiras.
Tant que je ne t’aurai pas pris la main,
Je ne serai pas homme.
Tant que tu m’auras pas dis reviens,
Je ne serai pas homme.
Tant que je ne t’aurai pas étreinte,
Je ne serai pas homme
Tant que je n’aurai pas goûté au sel de tes larmes
Je ne serai pas homme.
Tant que je verrai ma vie comme un drame,
Je ne serai pas homme.
Tant que sur ta nuque un baiser je n’aurai posé
Je ne serai pas homme.
Tant que dans tes bras je ne me serai pas bercé,
Je ne serai pas homme
Tant que des enfants de toi je n’aurai,
Je ne serai pas homme
Tant qu’a coté de toi, pour un moment d’éternité, je ne dormirai
Je ne serai pas un homme
A toi, qui ne me connais pas et qui me construiras.
Dim 29 Août 2004, 20:28 par
Beren sur La vie à deux
Le barbare
Dehors, les femmes hurlaient et les enfants pleuraient. Le village était en proie aux flammes et au pillage. Les barbares avaient frappé peu avant l’aube, à ce moment particulier où le sommeil est si fort qu’il forme comme une coquille étanche. Les chiens avaient aboyé, mais c’était trop tard. La horde était là.
La jeune Lucigen, terrorisée, était recroquevillée derrière sa tenture d’où elle n’osait plus sortir. Les mains sur son visage, elle étouffait ses sanglots entre deux silences dans lesquels elle scrutait la nuit et ses bruits terrifiants.
C’est ainsi qu’il la trouva. Arrachant la tenture avec la facilité que lui autorisait sa musculature de guerrier, il resta un instant interdit à la vue de Lucigen. La tenture tomba par terre, en même temps que les yeux de Lucigen se baissèrent devant le regard de cet homme. Il fit demi tour et resta un instant dans l’embrasure de la porte. Il parlait à un autre homme. Puis il revint à l’intérieur et ferma la porte derrière lui.
Il marcha vers elle en retirant son heaume. Elle se releva, fière et digne comme ceux et celles de sa race, les yeux plein de détermination, de mépris et de provocation. Tandis qu’il se rapprochait d’elle, il dégrafa la ceinture qui lui permettait de porter son épée et la jeta derrière lui. Si son regard était braqué sur la jeune femme, il n’en portait pas les signes de la violence. Ce barbare avait la grâce du félin dans sa démarche, la puissance du buffle dans son corps et … des lèvres incroyablement fraîches.
Les petits doigts de Lucigen s’étaient plaqués contre les pectoraux puissants de l’homme des plaines tandis que leur bouches se fouillaient avec la fougue d’un jeune chien. Elle sentait ses lourdes mains sur sa taille, elle sentait aussi son sexe dressé contre son ventre, elle sentait la tête lui tourner, elle ne sentait plus rien que l’odeur de la peau et la peur de l’instant. L’ivresse prit possession d’elle quand d’un geste sans effort il la souleva et l’empala avec passion sur son sexe fort de désir. Les jambes de Lucigen crochetèrent le dos de son amant et ses mollets rencontrèrent la fermeté des fesses musclées. Où qu’elle posa ses mains, ce n’était que puissance et volume. Même dans son ventre, elle sentait la puissance de l’étreinte du barbare. Elle cria une première fois, puis une seconde, ne contrôlant plus le flot d’orgasme qu’elle sentait monter. L’homme la manipulait comme un pantin, la maintenant par la taille et la faisant évoluer le long de son viril instrument. Il était empli de fougue sensuelle, essayant d’être délicat avec cette jeune femme, mais empoté par le manque de précision d’une musculature faite pour la guerre, pas pour l’étreinte. Il la souleva avec encore tant d’aisance qu’elle se retrouva son ventre contre son visage. D’en haut, elle le regarda, d’en bas, il la contemplait. Lentement il la redescendit contre lui, leurs bouches se marièrent à nouveau, comme un autre début à de nouvelles étreintes.
Lorsque des heures après le soldat qui était resté en faction osa pénétrer dans la pièce malgré les ordres de son supérieur, il ne trouva qu’un fichu et un heaume posé sur la table. Le mur au fond de la masure était défoncé, le trou béant témoignant que cet obstacle fut facilement brisé. Et c’est ainsi que la plus grande histoire d’amour de cette époque trouble naquit.
Le barbare devint roi, sa femme devint reine, la guerre cessa.
La jeune Lucigen, terrorisée, était recroquevillée derrière sa tenture d’où elle n’osait plus sortir. Les mains sur son visage, elle étouffait ses sanglots entre deux silences dans lesquels elle scrutait la nuit et ses bruits terrifiants.
C’est ainsi qu’il la trouva. Arrachant la tenture avec la facilité que lui autorisait sa musculature de guerrier, il resta un instant interdit à la vue de Lucigen. La tenture tomba par terre, en même temps que les yeux de Lucigen se baissèrent devant le regard de cet homme. Il fit demi tour et resta un instant dans l’embrasure de la porte. Il parlait à un autre homme. Puis il revint à l’intérieur et ferma la porte derrière lui.
Il marcha vers elle en retirant son heaume. Elle se releva, fière et digne comme ceux et celles de sa race, les yeux plein de détermination, de mépris et de provocation. Tandis qu’il se rapprochait d’elle, il dégrafa la ceinture qui lui permettait de porter son épée et la jeta derrière lui. Si son regard était braqué sur la jeune femme, il n’en portait pas les signes de la violence. Ce barbare avait la grâce du félin dans sa démarche, la puissance du buffle dans son corps et … des lèvres incroyablement fraîches.
Les petits doigts de Lucigen s’étaient plaqués contre les pectoraux puissants de l’homme des plaines tandis que leur bouches se fouillaient avec la fougue d’un jeune chien. Elle sentait ses lourdes mains sur sa taille, elle sentait aussi son sexe dressé contre son ventre, elle sentait la tête lui tourner, elle ne sentait plus rien que l’odeur de la peau et la peur de l’instant. L’ivresse prit possession d’elle quand d’un geste sans effort il la souleva et l’empala avec passion sur son sexe fort de désir. Les jambes de Lucigen crochetèrent le dos de son amant et ses mollets rencontrèrent la fermeté des fesses musclées. Où qu’elle posa ses mains, ce n’était que puissance et volume. Même dans son ventre, elle sentait la puissance de l’étreinte du barbare. Elle cria une première fois, puis une seconde, ne contrôlant plus le flot d’orgasme qu’elle sentait monter. L’homme la manipulait comme un pantin, la maintenant par la taille et la faisant évoluer le long de son viril instrument. Il était empli de fougue sensuelle, essayant d’être délicat avec cette jeune femme, mais empoté par le manque de précision d’une musculature faite pour la guerre, pas pour l’étreinte. Il la souleva avec encore tant d’aisance qu’elle se retrouva son ventre contre son visage. D’en haut, elle le regarda, d’en bas, il la contemplait. Lentement il la redescendit contre lui, leurs bouches se marièrent à nouveau, comme un autre début à de nouvelles étreintes.
Lorsque des heures après le soldat qui était resté en faction osa pénétrer dans la pièce malgré les ordres de son supérieur, il ne trouva qu’un fichu et un heaume posé sur la table. Le mur au fond de la masure était défoncé, le trou béant témoignant que cet obstacle fut facilement brisé. Et c’est ainsi que la plus grande histoire d’amour de cette époque trouble naquit.
Le barbare devint roi, sa femme devint reine, la guerre cessa.
Ven 27 Août 2004, 13:55 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Oeillades.
Carol est installée dans le bus qui la conduit chez une amie. En face d’elle, un homme lit son journal. Intriguée par un gros titre à la une, Carol s’incline spontanément vers l’avant, l’inconnu la remarque alors. Carole se sent un peu honteuse de son comportement et lui esquisse un sourire d’excuse...auquel il répond timidement. Carol l’observe à la dérobée, elle le trouve plutôt agréable à regarder, elle ne semble pas avoir conscience que, de ce fait, ses yeux s’attardent un peu trop longtemps sur lui! Il s’en aperçoit et sourit à Carol beaucoup plus franchement cette fois! Sachant que son manège est découvert, elle affiche une petite moue charmante saluée instantanément par un rire contenu qui s’échappe de derrière le journal. C’est ouvertement maintenant qu’ils s’amusent, laissant de temps en temps un clin d’oeil discret souligner leur complicité naissante.
Mais le bus s’arrête et voyant son voisin se lever, Carol sait que le charme va se rompre. Elle n’a besoin que d’une seule seconde pour s’élancer à sa suite.
Ils sont à nouveau face à face mais sur le trottoir cette fois, immobiles comme verrouillés par leurs regards. Il rompt enfin le silence pour proposer "On va prendre un café?". Carol accepte et le suit sans plus ajouter un mot jusqu’au bar le plus proche. Ils s’installent, commandent et savent qu’ils ont des choses à se dire. Alors, il se lance et tente un "Dis-moi pourquoi tu m’as suivi" un peu hésitant. Et c’est avec son sourire le plus coquin que Carol répond "Je n’avais pas terminé de lire l’article dans ton journal"...
Syolann
Mais le bus s’arrête et voyant son voisin se lever, Carol sait que le charme va se rompre. Elle n’a besoin que d’une seule seconde pour s’élancer à sa suite.
Ils sont à nouveau face à face mais sur le trottoir cette fois, immobiles comme verrouillés par leurs regards. Il rompt enfin le silence pour proposer "On va prendre un café?". Carol accepte et le suit sans plus ajouter un mot jusqu’au bar le plus proche. Ils s’installent, commandent et savent qu’ils ont des choses à se dire. Alors, il se lance et tente un "Dis-moi pourquoi tu m’as suivi" un peu hésitant. Et c’est avec son sourire le plus coquin que Carol répond "Je n’avais pas terminé de lire l’article dans ton journal"...
Syolann
Ven 27 Août 2004, 11:14 par
syolann sur Exercices de style
Le bus
Dans la série des Exercices de style je vous propose le scénario suivant.
Dans un bus, un homme et une femme sont assis l’un en face de l’autre, ils ne se connaissent pas. De coups d’oeil dérobés en sourire de connivence, la complicité s’installe. Le bus s’arrête, et l’homme se lève pour en descendre...
Idée : Vous pouvez écrire cette histoire, mais aussi sa suite.
A vos plumes !
Dans un bus, un homme et une femme sont assis l’un en face de l’autre, ils ne se connaissent pas. De coups d’oeil dérobés en sourire de connivence, la complicité s’installe. Le bus s’arrête, et l’homme se lève pour en descendre...
Idée : Vous pouvez écrire cette histoire, mais aussi sa suite.
A vos plumes !
Jeu 26 Août 2004, 13:41 par
PetitPrince sur Exercices de style
Pile et face.
Ballade dominicale dans le Vieux Nice en vrai "tableau de famille": Maud, son inséparable yorkshire "Kira" et moi. Il fait très chaud, ma douce est courtement vêtue, dévoilant suggestivement son corps attirant. Nous déambulons paresseusement dans les rues bordées de terrasses très peuplées.
Soudain Maud se fige. Devant nous, un homme s’avance avec à ses côtés un majestueux Saint-Bernard! Promptement, elle se penche pour s’emparer de Kira tandis que je continue à observer rêveusement les alentours, et, je me rends compte que de part et d’autre de la rue, tous les regards, surtout masculins, j’en conviens, sont braqués sur nous! Sur "nous"??...Et bien non, sur Maud! Les hommes à notre droite sont béats devant la rondeur de son décolleté qu’elle a négligemment affiché, ils semblent tous hypnotisés. Les gars à notre gauche, eux, sont sous l’emprise de ses longues jambes fuselées, musclées que ne cache presque plus du tout sa jupe, déjà minuscule et rendue quasiment inexistante par son geste! Si je m’attendais à voir ma chérie ainsi convoitée... Je souris et c’est avec un geste de propriétaire que j’enlace Maud à peine redressée.
Tandis que nous nous éloignons main dans le main, je ne peux m’empêcher de penser qu’eux ne peuvent que l’admirer tandis que j’ai la chance de la toucher, de l’embrasser...et je soupire d’aise et de fierté!
Soudain Maud se fige. Devant nous, un homme s’avance avec à ses côtés un majestueux Saint-Bernard! Promptement, elle se penche pour s’emparer de Kira tandis que je continue à observer rêveusement les alentours, et, je me rends compte que de part et d’autre de la rue, tous les regards, surtout masculins, j’en conviens, sont braqués sur nous! Sur "nous"??...Et bien non, sur Maud! Les hommes à notre droite sont béats devant la rondeur de son décolleté qu’elle a négligemment affiché, ils semblent tous hypnotisés. Les gars à notre gauche, eux, sont sous l’emprise de ses longues jambes fuselées, musclées que ne cache presque plus du tout sa jupe, déjà minuscule et rendue quasiment inexistante par son geste! Si je m’attendais à voir ma chérie ainsi convoitée... Je souris et c’est avec un geste de propriétaire que j’enlace Maud à peine redressée.
Tandis que nous nous éloignons main dans le main, je ne peux m’empêcher de penser qu’eux ne peuvent que l’admirer tandis que j’ai la chance de la toucher, de l’embrasser...et je soupire d’aise et de fierté!
Jeu 26 Août 2004, 12:34 par
syolann sur Exercices de style
Je rêve
Je rêve de ton corps chaud qui se cambre. Poser mes mains, ma bouche sur ton ventre. Mes mains remontent, douces et fortes. Ma bouche descend, avide, gourmande. La fièvre monte en toi. Hâte de me sentir là où tes sensations sont si fortes. Ton corps se cabre en un lancinant désir. Voilà j’arrive ... Le bout de mes doigts découvrent la rondeur de tes seins dressés. Mes lèvres effleurent ton pubis, devinent le nec-tar né de ton sexe. Ton cœur palpite, tes tétons durcissent, tes cuisses s’écartent. Tu poses tes mains sur mes épaules et de toutes tes forces tu me pousses vers le sanctuaire de nos plaisirs partagés ... Je plonge! Mes mains prennent tes seins, les recouvrent de caresses. Ma bouche sur tes lèvres qui s’ouvrent, ferme tes yeux. Tu gémis doucement, le bonheur monte, irradie, envahit ton corps entier. Tu es un feu impatient de me dévorer quand je serai en toi, éperdu, fou, abandonné. Ma langue s’insinue, tes lèvres s’écartent sous elle. Ton clito durcit sous la pointe de ma langue. Je te savoure, c’est si bon! Je te dévore à pleine bouche, c’est si enivrant! Tu sens un premier orgasme s’approcher, tes reins se creusent, ton bassin ondule, tu te mords la main pour ne pas hurler, de l’autre tu t’agrippes où tu peux, tu te sens em-portée par une telle violence que tes jambes cherchent à s’accrocher à moi. Soudain, cela explose en toi, c’est trop, le plaisir te transperce de part en part en une éternité de jouissance qui s’apaise trop vite pour t’épuiser, alors je remonte sans que ma bouche t’abandonne. Quand elle rejoint enfin la tienne, tu sens mon sexe te pénétrer lentement, écarter les parois de ton vagin en une promesse de bonheur plus fort. Je le remplis à fond, longuement, à grands coups de reins. Tu m’excites de ta bouche, de ta langue, de tes soupirs, de ton bassin lascif, de tes mouvements frénétiques, de tes ongles dans mon dos, de tes cris enfin. Plus vite, plus fort, toujours plus vite, toujours fort, je ne résiste plus, tu m’as imposé ton rythme effréné. J’éclate, j’explose tout au fond de toi, je m’écoule en un long jet chaud, je m’écroule sur toi ma dévorant.
Un bien-être à demi-oublié par des années de tristesse m’emporte loin dans un sommeil de rêve qui ne me sépare pas totalement de toi. Le temps se suspend, se fait silencieux et discret. Je le perds de vue …
Je sens ton corps se lever du lit, ton absence me réveille déjà! Tu te rends à la salle de bain te laver, le faire belle et pure.
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Je m’éveille au bord de l’étouffement, trop enfoncé dans mon oreiller dont j’ai cru la chaleur merveilleuse et qui n’était que la mienne. Cette main qui ... n’est aussi que la mienne, comme mes songes, qui un jour seront le limon d’une création qui engendrera des rêveries, si possible féminines. Elles ne seront cependant aussi lointaines que la rumeur d’une clameur qui s’élève, indistincte, vers le gardien du phare. Cet homme perce la nuit de sa lu-mière et rêve de la mêler à celle du soleil, qui peint de morsures ses persiennes fermées et de barreaux noirs sa couche abandonnée de toi.
Un bien-être à demi-oublié par des années de tristesse m’emporte loin dans un sommeil de rêve qui ne me sépare pas totalement de toi. Le temps se suspend, se fait silencieux et discret. Je le perds de vue …
Je sens ton corps se lever du lit, ton absence me réveille déjà! Tu te rends à la salle de bain te laver, le faire belle et pure.
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L’administrateur a écrit: |
Cette partie du texte malgré sa relative beauté, est trop heurtante pour être autorisée en diffusion sur le site des âmes tendres. La laisser serait releguer le forum des âmes tendres au rang de site pornographique, ce qui n’est pas sa vocation.
Comme quoi, il est trés difficile de controler sa création littéraire et de naviguer sur les mots en tenant comptes des limites imposées. |
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Je m’éveille au bord de l’étouffement, trop enfoncé dans mon oreiller dont j’ai cru la chaleur merveilleuse et qui n’était que la mienne. Cette main qui ... n’est aussi que la mienne, comme mes songes, qui un jour seront le limon d’une création qui engendrera des rêveries, si possible féminines. Elles ne seront cependant aussi lointaines que la rumeur d’une clameur qui s’élève, indistincte, vers le gardien du phare. Cet homme perce la nuit de sa lu-mière et rêve de la mêler à celle du soleil, qui peint de morsures ses persiennes fermées et de barreaux noirs sa couche abandonnée de toi.
Jeu 26 Août 2004, 07:27 par
Franck d'Yseult sur Les liaisons sulfureuses
Ecrire sur homme

Il y a 338 textes utilisant le mot homme. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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Dans les nuages
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- aimer
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- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
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- tête
- visage
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La citation d'amour
En amour, on plaît plutôt par d'agréables défauts que par des qualités essentielles ; les grandes vertus sont des pièces d'or, dont on fait moins usage que de la monnaie.
Ninon de Lenclos.
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