Sensation forte

rien que des mots, réels pourtant
c’est le délice à chaque instant
je ferme les yeux, tu
tu me découvres, je te devine

petits mots doux, idées tendresse
petits mots crus pour la caresse
tu oses dire et c’est divin
quand ton désir attends ma main

nuit de folie ou matin doux
câlins osés, baisers partout
nos corps tendus, sublime attente
je deviens loup, tu me contentes

cœur en éclat, c’est la jouissance
on s’est donné, belle confiance
tout apaisés, repos bonheur
un corps à corps pour cœur à cœur
Lun 16 Avril 2012, 07:48 par cocoeur sur Les liaisons sulfureuses

Je t'aime

Comment laisseras-tu un autre, un autre homme que toi me toucher ?
Toi, maintenant, tu es un autre que je ne connais
Toi, avant, tu ne supportais pas un autre me regarder
Sais-tu que c’est un autre qui prendra ta place, autour de ma taille et m’enlacer
Est-ce que tu l’ entrain de m’embrasser ?
Toi qui devenais fou de jalousie en voyant un homme me parler
Tu connaitrais l’envie, tu vas pécher…
Songes tu à ceci, en me faisant tes faux adieux, en me citant tes excuses, tes raisons banales et me dire que de MOI tu t’es lassé et de chaque soir m’enlacer ?
Je ne m’adresse pas à toi stupide c’est de la rhétorique…
Si tu prenais le temps de réfléchir, si tu prenais le temps de penser, tu verras par toi-même que tu ne pourras me quitter
Toi qui m’adorais à qui j’appartenais
Mon amour tu m’as baisé
Pendant si longtemps je ne dormais que dans tes bras, tu as fait de moi ta femme, ton enfant et ta maitresse
Rappelle-toi que j’étais dans tout ta partenaire, on s’envoyait en l’air
Et j’étais surtout ta partenaire dans tes dessins diabolique
Je suis ton élève
Pourtant je n’ai rien voulu, je n’ai rien demandé
Tu t’es cru fils de Satan tu as voulu me posséder
C’est toi qui m’avais obligé
Je me suis restreint à toi, tu es jaloux, tu ne supportais pas voir heureuse avec un autre que toi
Tu pensais que toi seul tu avais le don de me combler
Quelque temps, de bonne foi, j’ai cru de même
Maintenant je me sens épuisée de ce cinéma, j’en ai assez
Ce cinéma qui tourne en drame, qui me fait couler ces stupides larmes
De quoi ai-je pitié ?
Je suis partie me défoncer…attends laisse moi tirer, je suis découragée
J’ai besoin de me doper pour continuer à jouer
Créateur de scènes à travers tes idées malsaines
Tu veux combler ton égo, ta petite personne frustrée
Tu es si truqué, tu ne sais pas jouer
Petit voleur, tu es vite grillé
J’étais complice avec moi-même, et moi je suis une éloquente actrice
Tu m’as appris à œuvré
Le jeu n’est pas encor terminé, tant que je n’ai pas ainsi décidé
Reprends ta place, marionnette…
Ou tu sais quoi sois un spectateur et regarde moi réalisatrice, je t’aiderai à comprendre les choses et réaliser…ta défaite et regarde moi aussi actrice
Admire-moi, entrain de tout faire et toi bras croisés
J’ai succombée….tu ne comprends pas tu ne peux faire la différence entre le jeu et la réalité
Le jeu est ma drogue et je suis partie me doper
Cette scène, coup de théâtre, je vois ton cœur s’abattre
Pour quoi tu es étonné de me voir me venger
J’étais innocente, tu m’as fait pleuré tu l’autre
Pendant que tu croyais que je t’appartenais m’avait enlacé
Au tour de ma taille il a pris ta place
Il a posé ses yeux, ses mains, ses lèvres partout sur mon corps et m’a embrasser
Veux tu que je te continue à te décrire ou ces mots là vont suffire pour te laisser imaginer et souffrir le martyr
Si ça ne te fera pas mal ça te fera chier
Hélas, tu croyais être maitre, moi ton élève
Et que tu faisais naitre en moi la douleur
Sache que je prenais mon pied, je me procurai des sensations de bien être
Même quand avec toi je simulais, j’adorais te tromper
Moi, en voyant une autre, une autre que moi t’embrasser
J’adorerai te voir la baiser
Je prendrais beaucoup de plaisir à te voir ainsi souffrir
Tu vois tu te croyais sadique
Moi je suis plus sadique que toi
C’est moi qui t’ai fait mal à la fin
Tu m’as appris que le vainqueur c’est celui qui cause le malheur
Avec ce coup de théâtre je vois ton cœur s’abattre
Je suis toujours aussi renversante, comme un volcan brulante
Je t’ai ruiné puis je t’ai brulé
Sans aucune pitié
Tu l’a bien mérité
D’avoir fait de moi une actrice, tu voulais que je sois ta complice
Tu me mentais
Voulant m’infliger les supplices, tu m’as contaminé de ta malice
Tu n’es pas un martyr, tu voulais prendre ton pied en voyant souffrir
Ça n’a ta pas suffit de me baiser
Tu n’es pas un martyr et je n’ai pas exagéré
J’avoue que sur ça j’avais longtemps fantasmé
C’est ma griffe
La petite gifle
De ma part
Avec tant d’amour et beaucoup de passion
Je t’embrasse et je signe
La reine des damnés à toi roi des mal baisés
Ven 12 Nov 2010, 00:49 par assouma23 sur La vie à deux

Essaye moi...

Moi pauvre fou
Moi qui ne suis même pas digne te regarder
Je suis fou de toi
Ma has echizado...

Tu m’as apporté la joie de vivre
Tu m’as donné l’envie
Ton sourire est comme la vie
Et je vois l’amour...

Mais je ne veux point te faire peur
Je ne suis qu’un homme
Pauvre et fou
Amoureux et passionné
Qui souhaiterait tout te donner
Juste pour un regard amoureux
Ou au moins un regard tendre
Qui me laisse l’espoir de former ta moitie...

Ne le prends pas à la première lettre
Si cela te fait peur
Mais sache que je suis honnête
Comme je ne l’ai été depuis longtemps
Essaye moi...

Juste pour une heure
Juste pour te faire une idée
Et je te le redonnerai cela au centuple
Si cela ne marche pas tannt pis
Il n y aura alors plus de regrets
Car moi je suis pour toi
Comme je ne l’ai pas été depuis
Jamais...
Este amor es el verdadero...

Trop encore je m’élance
Ne le prends pas tel quel
Si ce n’est pas ce que tu souhaites
Si cela te fait peur
Imagines moi comme un de plus
Et laisse moi te donner le peu que je suis
Alors tu te feras ton idée
Et consciente tu pourras faire ton choix
Essaye moi...

Du fait de notre envionnement
Je sais le danger que cela peut être
Mais oublions le futur
Pour nous concentrer en notre présent
Notre vie ne dépend pas d’eux
Mais de nous
Je ne veux certes pas les molester
Mais qu’il ait une possibilité
Qu’il existe une chance
Tant minuscule soit elle
Essaye moi...

Enfin si ton idée est claire
Si ton choix est fait
Et que celui ci est sans moi
Alors ainsi soit il
Je me rangerais à ce choix
Sache que je le respecterai
Comme à une femme
Et comme à une amie
Que je ne pourrai oublier...

J’aurai voulu te le dire de face
Devant ce coucher de soleil
Que nous avons partagé
Une nuit d’été
Mais je n’ai point voulu gâcher
Cette nuit exceptionnelle
Qui dans mon coeur réveille
Des sentiments troublés
Où j’aurais dû tout avouer....

Car sans toi
Je ne sais où cette vie
Va....
Ven 17 Août 2007, 01:36 par Loyd sur Parler d'amour

Je m'envole

Tu as déchiré mon " moi "...
Tu m’as lachée en plein chemin...
Tu as brisé ma foi...
Tu as brisé mes espoirs
Tu as fait mon malheur...
Je n’ai plus confiance,
Puisque tu en as fait ma méfiance...
Je ne veux plus de ton " je t’aime ",
Il ne me fournit que dégoût et amertume,
Tu te dis différent de Don Juan,
Mais c’est faux, la preuve....

En quelques minutes, tu t’es tourné vers elle...

Te rends-tu compte de ce que tu m’a fait ?
Toi qui crois tout connaître.
Mais tu ne sais rien du tout...
Tu que je suis parfaite...
Tu ne cesses de douter de moi.
Sous prétexte que mon passé me hante,
Facile de juger, facile de condamner...
Regarde toi, ouvre ton coeur et tes yeux ...
Tu y verras non pas mes peurs mais les tiens.
Tu oublies l’essentiel, le plus important.
Tu m’as fait mal... Tu fais en sorte que je me sente coupable....
Coupable d’avoir des défauts...
Coupable d’avoir vécu des choses moches
Coupable d’avoir des doutes ?
Mais finalement n’avais-je pas raison ?
Tu m’as trahie.
Tu ne vois pas mes qualités.
Tu juges, mais tu ne veux pas être condamné
Réveille-toi, regarde-toi...
Chaque personne a dans son coeur un jardin secret...
Ouvre donc ton jardin secret,
Et les autres portes s’ouvriront
Comment les ouvrir les portes ?
Ouvre ton coeur et soit honnête, ce sont les meilleures clés.
Tu m’a fait mal, tu te fais du mal.
Je suis tombée, je me suis relevée...
Ne l’as tu jamais fait toi?
Tu le sais pourtant... Ouvre les yeux
Regarde qui je suis.
Et non ce que toi tu voudrais que je sois...
Tu verras que de comprendre
Le mot... aimer.... C’est bien plus,
Que ce que tu prétends savoir
Et écrire avec tes belles paroles sur ce forum.

L’amour est indissociable de fidélité d’âme et de corps

Moi je m’envole ...
Car je voulais que toi et moi nous bâtissions
Un " je t’aime " éternel ...
Pour faire revivre nos anges,
Pour faire naître d’autres anges,
Mais cet amour m’a été cruel...
Comme deux anges me manquent
Je m’envole.
Dim 13 Août 2006, 00:05 par joullia sur Amour internet

Polychromes (3)

Elle s’était laissée aller à plonger délibérément dans le monde des rêves comme Sophie et BFG (Big Friendly Giant), comme eux à capturer les rêves joyeux des enfants sages, lorsqu’un coup de téléphone la sortit de sa torpeur et d’un bond elle fut hors du lit, la main sur le combiné.
- « Qui est en ligne ? » demanda-t-elle.
- « Je te réveille ? supposa la voix à l’autre bout du fil.
- « Non, non, j’étais en train de faire un jogging, plaisanta Alma qui avait reconnu la voix de son amie, Lindsey. « Qu’y a-t-il, Lindsey, rien de grave ? »..
- « Non, rassure-toi, juste un petit coup de déprime. Un coup de blues... »
- « C’est Jim ? »
- « Oui, c’est Jim, il a été odieux aujourd’hui encore, il m’a dit qu’il ferait ses bagages, chuchota-t-elle, mais au lieu de ça, il tourne en rond, il bougonne »... « Il est jaloux, il me surveille et quand je suis auprès de lui, on dirait que je n‘existe plus, ou au contraire il semble que ma présence le contrarie... Il ne cesse de montrer sa mauvaise humeur. D’être odieux. Je t’assure j’envie ta solitude. »
- « Pourquoi ne part-il pas ? Il devrait prendre un peu de temps pour lui, pour faire le point, savoir où il en est... A moins qu’il n’ait peur de reconnaître qu’il s’est trompé, que le courant ne passe plus ? Peur de l’échec ? Et puis, tu sais il y a des gens qui ne savent pas rire, il en fait peut-être partie... Je ne sais pas si c’est acquis ou génétique mais il y a des familles de ch... »
- « Vraiment, j’en ai assez, arrête de rire et de prendre tout à la légère... »
- « Ne crois pas ça, moi c’est ma solitude qui me pèse et je me demande parfois si je en suis pas une espèce extraterrestre, un E.T. qui n’existe qu’à un seul exemplaire... J’attire les hommes qui ne sont pas libres. Ils me tournent autour, m’appâtent, fantasment 5mn et pof, soudain se souviennent qu’ils ont des obligations ou que leur cœur ne bat pas pour moi et s’en vont... Je voudrais être sans cœur, sans cœur on ne souffre pas. Qu’en dis-tu ? »
- « Sans cœur ? Toi ? Autant demander à un four de fabriquer des glaçons ! »
- « Ah, je vois que tu vas mieux ! Ton sens de l’humour revient... »
- « A propos et John ? »
- « Quoi, « John » ? »
- « Tu l’as revu ? »
- « Je ne parlerais qu’en présence de mon avocat. »
- « Ce soir, tu as mangé avec lui ? Il... Il est là ? »
- « S’il était là tu crois que je t’aurais répondu ? Qu’est-ce que tu , Lindsey, que l’amour va s’arrêter chez moi ? Tu rêves ! Pour cela il faut savoir séduire, se faire désirer, etc. Je ne sais pas faire. Tu le sais bien. Non, moi je ne sais qu’aimer et cela ça n’intéresse pas les hommes. Enfin, il y en a peut-être un quelque part qui me correspond, promis, acheva-t-elle en un bâillement, si je le rencontre, je te laisse le scoop. »
- « Bon, je vois que ma conversation te passionne, je vais te laisser, de plus, mon cerf est en train de bramer et le bois n’est pas assez lointain pour que je ne l’entende... Bye. Buena notte ».
- « Buena notte, ragazza ».
Elle tituba jusqu’à son lit qu’elle chercha à tâtons dans le noir, elle ressentit le désir d’être dans les bras de John mais elle chassa ce désir importun et sombra derechef dans ceux de Morphée.
Mer 17 Mai 2006, 19:39 par dolce vita sur Histoires d'amour

Je, Tue... Nous

De Moi à Toi,

Tu me sais imprévisible,
Je te dis imperceptible.
Tu me vois enmprunte de contradictions,
Je te connais pour ta consternation.
Tu me ris, amuses, chahutes,
Je te vole, caresse, culbute.
Tu me penses inconsciente,
Je t’admire, vague déferlante.
Tu captives ma vie,
Je te la laisse, c’est ainsi...
Tu m’as contrainte à t’aimer,
Je n’ai pas cherché.
Tu t’étonnes de nos rires complices,
Je te découvre Mille et un délices.
Tu as peur, te protège, hésite,
Je te pousse, la main te tire, te récite.
Tu es prudent, ne parle qu’au présent,
Je te soupire : Regarde droit devant !
Tu exploses de nos mots synchrones,
Je t’annonce : en phase sont nos neurones...
Tu avances, recules, fais un timide pas,
Je t’accompagne, j’attends, j’ai besoin de toi.
Tu cherches, inventes, poussières d’excuses futiles,
Je m’adapte, déguste tes paroles douces et subtiles.
Tu réfléchis ? Perdu au loin, dans ton monde de pensées,
Je t’observe, respecte, puis, désinvolte, te laisse imaginer....

Tu me dis qu’à notre histoire tu y vois une fin,
Je te demande quelle est la raison, ensemble on n’est pas bien ?
Tu m’avances, qu’au loin, un autre, un meilleur, un mieux,
Je hurle de douleur : quel est ce discours insidieux....?
Tu refuses la conclusion toute vérifiée,
Je te tends la lame des mots, bourreau, tu dois m’achever.
Tu t’égares, tu t’agites... pas maintenant,
Je te supplie, rapide, c’est le moment...
Tu balbuties, paniques, perds tes moyens,
Je te regarde t’enfoncer dans les méandres du commun....
Tu reviens à moi, tu reviens à toi,
Je te connais plus que tu le le crois,
Tu rêves, tu , tu espères,
Je virevolte, j’hallucine, qu’est-ce que je peux faire ?

Tu m’attires dans ta toile, lentement,
Je me laisse guider, en toi j’ai confiance, évidemment...
Tu vas prendre le temps de m’émietter,
J’en suis consciente, encore à m’émerveiller,
Tu me dissèques, prudemment,
Je t’offre mon étincelle sagement.
Tu choisis de cacher,
Je préfère abandonner.
Tu ignores quels sont tes désirs,
Je fixe un point : la mire.
Tu ne souhaites pas arrêter,
Je t’encourage à faire cesser.
Tu es triste, saigne ton coeur,
Je me laisse, mais qu’est-ce que j’ai peur...
Tu suffoques, n’arrives plus à respirer,
Je cesse de vivre cette anxiété.
Tu me prends la main,
Je m’en veux, on a l’air malin,
Tu me pleures ta peur, gros sanglots,
Je laisse passer, ces mots, ces flots.
Tu implores, me supplie une chance,
J’accepte malgré tout cette danse...
Tu as peur de me perdre à jamais
J’en suis persuadée, je le sais...
Tu me demandes, exprimes un souhait,
Je t’écoute ? Vas-y, je me remets...

Tue, bouscule d’âme cet état attristé,
Tue, bouge, ronge ces idées galvaudées,
Tuons le silence,
Tuez l’inconstance.....
Jeu 29 Juil 2004, 11:54 par à mon étoile sur L'amour en vrac

tic tac

Tic tac, tic tac, le manège incessant des aiguilles du réveil, ne fait que me rappeler qu’une nuit de plus je ne dors encore pas. Que fait-il ?
Dort-il ?
Pense-t-il à moi ?
J‘ai beau me dire que toutes ces insomnies sont de la plus grande inutilité je ne peux m’en empêcher. J’analyse dans tous les sens possibles, ses dernières réactions, les dernières phrases qu’il m’a dites.
J’oscille de charybde en scylla. Je revois tous les défauts qui me faisaient horreur chez lui et je suis envahie par la rage de ne pas l’avoir abandonné la première. Puis je me dis que tous ces détails faisaient partie intégrante de cette personnalité à part que j’aimais tant, et là c’est le désespoir de ne plus sentir ses bras autour de mon corps qui noie mon âme.
Je finirai par m’endormir, par lassitude de ne trouver aucune réponse à mes questions ou simplement par épuisement. Car « IL » m’épuise.
Mon corps souffre plus depuis que je passe chaque nuit seule, que lors de nos fougueuses nuits d’amour, où je ne parvenais à dormir que quelques minutes avant l’aube. Son absence me ronge.
Non, pas son absence. L’absence de raison à cette absence me ronge. Comment peut-on changer ainsi en une nuit ! On ne le peut pas. Les raisons les plus farfelues me viennent à l’esprit. Cette séparation est un test. Il attend, pétrifié chez lui, que je me précipite, afin de lui prouver mon amour. Stupide n’est-ce pas ? Pourquoi mettre en péril notre histoire pour une chose qu’il avait déjà entièrement ?
Autre possibilité, il a traversé un miroir magique et, prisonnier d’un monde glacial, il regarde impuissant, son double maléfique me broyer le cœur ! Le peu de raison qui me reste encore, me pousse à me ressaisir. Pourquoi chercher moult raisons insensées à cette rupture, alors que la véritable cause est déjà la pire. Si je me borne à ne pas comprendre c’est que je nie de toute mon âme la vérité. Non, on ne change pas en une nuit. Je le sais et j’en suis consciente, mais c’est ce qui en découle qui me détruit.
Depuis combien de temps déjà, me trahissait-il. Quand il me serrait dans ses bras, en me murmurant tout ce que je voulais entendre, à quoi pensait-il ? A qui d’autre rêvait-il ? Pendant que je m’ouvrais de tout cœur à lui, que ma nudité était bien plus spirituelle que physique, avait-il déjà pitié de moi ? Se répétait-il les phrases assassines qu’il m’assénerait bientôt.
Non, on ne change pas en une nuit. Ce n’est pas la fin de notre histoire qu’il a brisé, c’est toute ma confiance et mes illusions dans l’amour. Je ne suis pourtant pas plus bête ou moins jolie qu’une autre. Au contraire, je suis plutôt mignonne et futée. Comment peut-on me laisser à cause de moi et même pas pour une autre que moi ! Non réflexion stupide. On ne me quitte pas, c’est tout. La raison est accessoire. La raison ne doit pas être, simplement. Le jeu est terminé. Désormais, je mènerai la danse. On ne me quitte pas.
Les dernières phrases que nous avons échangées étaient celles-ci :

- Tu ne sais pas ce que tu perds !
- Et toi tu ne sais pas à quoi tu échappes !


Et bien décidément, tu avais tort jusqu’au bout mon pauvre. Car si effectivement tu ne sais pas ce que tu as perdu, tu encore moins ce à quoi « tu » as finalement échappé.
Et encore, méfie-toi, je ne suis pas prête de t’avoir oublié !
Lun 07 Juin 2004, 13:03 par alhana sur L'amour en vrac
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La citation d'amour

Les rides sont le tombeau de l'amour.

Proverbe espagnol.

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