Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur j’aime - Page 10 sur 14
Te dire...
Que je n’attends plus rien. Des hommes j’en ai connus comme un quai de gare ou un sourire entr’aperçu au hasard d’une rue. Dans un chemin où l’autre ne suis plus, où l’on s’est éloigné, peu à peu, pas à pas et où l’on se salue d’un signe de la main... Ces mots que l’on vous lance comme un bouquet de fleurs, au passage, furtifs et discrets saluant la beauté que l’on a goûtée en vous ; cet émoi que l’on sent dans les yeux des passants... Ces sourires appuyés, ces paroles fragiles, ces gestes esquissés... Ces rendez-vous donnés, ces serments échangés et puis ces mots d’amour quelques fois contrefaits, quelques fois si profonds et que l’on sent si vrais... Et puis, au cœur, grandissant le désir de rien, le désir de toi. De toi dont je ne sais rien et ne veux rien savoir jusqu’au jour où tu viendras près de moi. Où nos routes se rejoindront. Le jour où ce sera. De reproche à faire ? Aucun et à nul être. De remords ? Nullement. Que des éclats de rire ! Ah ! Que de beauté j’ai vue ! Que de beaux sentiments ! Que d’êtres fascinants et tout aussi charmants, autres, tout autres et en cela troublants. De pauvreté aussi qui porte à compassion ou parfois, au pardon. Que de beaux souvenirs ! Et puis, notre rencontre à laquelle chaque escale m’a préparée et me prépare encore. Rien ne presse, j’ai le temps. Je coupe les amarres qui me lient au passé, je ressens dans sa gloire, un souffle, l’immensité : l’océan ! ! ! Allons, je veux aller au large et ne plus musarder ; les fleurs de mes larmes se sont toutes fanées, il ne reste que l’amour dans son éclat si doux, il reste chaque jour à inventer pour nous... Que j’aime le soleil et que j’aime le vent et chacune des merveilles qui peuplent chaque instant ! Oh, ami ! Toi aussi je te vois déposer un fardeau lourd je crois et te voilà léger... Tu me prends par la main et nous voilà marchant, et nous voilà courant et nous voilà riant comme deux innocents, comme deux compagnons, comme deux fiancés, profitant de l’instant, ce qui nous est donné. Je sais en toi l’amour. Tu es beau simplement et je te reconnais.
Dim 21 Mai 2006, 14:40 par
dolce vita sur Parler d'amour
On va s'aimer
On va s’aimer, à toucher le ciel
Se séparer, à brûler nos ailes
Se retrouver comme les hirondelles
On va s’aimer, tellement tu es belle
On va jeter les clés d’la maison
On va rêver à d’autres saisons
On va quitter ces murs de prison
On va s’aimer
Sur une étoile, ou sur un oreiller
Au fond d’un train, ou dans un vieux grenier
Je veux découvrir ton visage où l’amour est né
On va s’aimer
Dans un avion, sur le pont d’un bateau
On va s’aimer, à se brûler la peau
Et s’envoler, toujours, toujours plus haut
Où l’amour est beau oh oh oh oh oh
On va s’aimer, aux marches des églises
Se réchauffer au coeur des banquises
Se murmurer toutes ces bêtises
On va s’aimer, j’aime que tu dises
On va partir au bout d’une île
Pour découvrir l’habit fragile
Se découvrir, amoureux encore
On va s’aimer
Sur une étoile, ou sur un oreiller
Au fond d’un train, ou dans un vieux grenier
Je veux découvrir ton visage où l’amour est né
On va s’aimer
Dans un avion, sur le pont d’un bateau
On va s’aimer, à se brûler la peau
Et s’envoler, toujours, toujours plus haut
Où l’amour est beau
On va s’aimer
Sur une étoile, ou sur un oreiller
Au fond d’un train, ou dans un vieux grenier
Je veux découvrir ton visage où l’amour est né
On va s’aimer
Dans un avion, sur le pont d’un bateau
On va s’aimer, à se brûler la peau Et s’envoler, toujours, toujours plus haut Où l’amour est beau
On va s’aimer
Je veux découvrir ton visage où l’amour est né
On va s’aimer
Dans un avion, sur le pont d’un bateau
On va s’aimer, à se brûler la peau
Et s’envoler, toujours, toujours plus haut
Où l’amour est beau, oui
On va s’aimer
On va s’aimer
On va s’aimer...
Didier Barbelivien
Se séparer, à brûler nos ailes
Se retrouver comme les hirondelles
On va s’aimer, tellement tu es belle
On va jeter les clés d’la maison
On va rêver à d’autres saisons
On va quitter ces murs de prison
On va s’aimer
Sur une étoile, ou sur un oreiller
Au fond d’un train, ou dans un vieux grenier
Je veux découvrir ton visage où l’amour est né
On va s’aimer
Dans un avion, sur le pont d’un bateau
On va s’aimer, à se brûler la peau
Et s’envoler, toujours, toujours plus haut
Où l’amour est beau oh oh oh oh oh
On va s’aimer, aux marches des églises
Se réchauffer au coeur des banquises
Se murmurer toutes ces bêtises
On va s’aimer, j’aime que tu dises
On va partir au bout d’une île
Pour découvrir l’habit fragile
Se découvrir, amoureux encore
On va s’aimer
Sur une étoile, ou sur un oreiller
Au fond d’un train, ou dans un vieux grenier
Je veux découvrir ton visage où l’amour est né
On va s’aimer
Dans un avion, sur le pont d’un bateau
On va s’aimer, à se brûler la peau
Et s’envoler, toujours, toujours plus haut
Où l’amour est beau
On va s’aimer
Sur une étoile, ou sur un oreiller
Au fond d’un train, ou dans un vieux grenier
Je veux découvrir ton visage où l’amour est né
On va s’aimer
Dans un avion, sur le pont d’un bateau
On va s’aimer, à se brûler la peau Et s’envoler, toujours, toujours plus haut Où l’amour est beau
On va s’aimer
Je veux découvrir ton visage où l’amour est né
On va s’aimer
Dans un avion, sur le pont d’un bateau
On va s’aimer, à se brûler la peau
Et s’envoler, toujours, toujours plus haut
Où l’amour est beau, oui
On va s’aimer
On va s’aimer
On va s’aimer...
Didier Barbelivien
Jeu 11 Mai 2006, 20:31 par
dolce vita sur Citations
J’aime t’écrire
Peut être parce que tu ne réponds pas
Ainsi pas de risque de nous blesser
Peut-être parce que tu n’es pas là
Ainsi pas de risque de nous tromper.
J’aime t’écrire et te lire aussi
J’aime t’imaginer
Imaginer ces gestes de tendresse
Dont tu peux me combler
Ces gestes et ces caresses
Dont mon corps a manqué
Comme si tous les deux
Nous nous étions trouvés.
Peut-être parce que cela te fait rêver
J’aime t’écrire
Peut-être pour te séduire
J’aime t’écrire
Surtout pour que tu n’oublies pas
Que toi aussi tu sais aimer.
Ainsi pas de risque de nous blesser
Peut-être parce que tu n’es pas là
Ainsi pas de risque de nous tromper.
J’aime t’écrire et te lire aussi
J’aime t’imaginer
Imaginer ces gestes de tendresse
Dont tu peux me combler
Ces gestes et ces caresses
Dont mon corps a manqué
Comme si tous les deux
Nous nous étions trouvés.
Peut-être parce que cela te fait rêver
J’aime t’écrire
Peut-être pour te séduire
J’aime t’écrire
Surtout pour que tu n’oublies pas
Que toi aussi tu sais aimer.
Ven 28 Avril 2006, 16:59 par
dolce vita sur Amour internet
Aimer d'amour
Un ami, un frère, un jour m’a posé la question qu’il se posait lui-même : « je ne sais si je l’aime ou si c’est l’amour que j’aime »... Cette question je me la suis posée sincèrement à mon tour sans pouvoir vraiment y répondre jusqu’à ce jour, tant tu étais confondu à l’amour dans mon cœur, l’amour avait ton nom, il avait ton visage. Mais aujourd’hui, je me rends bien compte que c’est l’amour que j’aime, tu en étais l’incarnation. Et puis, tu n’as plus représenté que le silence et une image jaunie du passé, de mon passé. Tu n’as plus représenté que la fuite du temps de ce qui est passé. Je t’ai aimé dans ta pauvreté, je t’ai aimé tel que tu t’es donné à connaître, je t’ai connu du plus profond de toi-même, dans ta beauté aussi. Aujourd’hui c’est l’Amour que je veux continuer d’aimer et pas son reflet plus ou moins fidèle, plus ou moins contrefait. L’Amour ne fait pas souffrir, l’amour élève l’âme. Je t’ai attendu, je t’ai espéré ; aujourd’hui, j’ai ouvert la porte sur ta liberté : pars mon amour, va, retourne à l’immensité d’où tu es né... Et cependant, en mon cœur l’amour croît à volonté.
Jeu 30 Mars 2006, 14:12 par
dolce vita sur Parler d'amour
A dieu, la fleur
Petite fleur sauvage
Sais-tu ce que tu as fait dans mon cœur
Ô oui tu peux le deviner
Tu es fine sensible n’est-ce pas ô oui
De loin tu m’as aperçu
Je t’ai bien vue venir
Et j’avais juste le temps de m’éloigner.
Ta timidité n’a d’égale que la mienne
Devant tant de fragilité.
Si tu savais petite fleur
Comment ce que j’aime de toi
M’étreint encore
Je ne te voulais presque rien
Mais c’est toi qui as raison
Que faire de ce garçon
En trop dans ma vie
Et qui n’en est plus un
Si tu savais petite fleur
Comme tu me touches encore
Même de loin
Ô oui
Ne crois pas que je t’invente
Telle que tu es
Et tout ce que ta silhouette dessine
Dans ma mémoire
Sais-tu ce que je te voulais
Ô oui tu le sais
J’avais des mots pour toi
Des mots nés en moi à cause de toi
Et toute ma vie retournée
Ce ne sont pas des mots
En une heure tu aurais compris
Et ton sourire m’aurait suffi
Petite fleur
Tu ne pourras jamais faner en moi
Si j’étais fille
Je serais toi
Sais-tu ce que tu as fait dans mon cœur
Ô oui tu peux le deviner
Tu es fine sensible n’est-ce pas ô oui
De loin tu m’as aperçu
Je t’ai bien vue venir
Et j’avais juste le temps de m’éloigner.
Ta timidité n’a d’égale que la mienne
Devant tant de fragilité.
Si tu savais petite fleur
Comment ce que j’aime de toi
M’étreint encore
Je ne te voulais presque rien
Mais c’est toi qui as raison
Que faire de ce garçon
En trop dans ma vie
Et qui n’en est plus un
Si tu savais petite fleur
Comme tu me touches encore
Même de loin
Ô oui
Ne crois pas que je t’invente
Telle que tu es
Et tout ce que ta silhouette dessine
Dans ma mémoire
Sais-tu ce que je te voulais
Ô oui tu le sais
J’avais des mots pour toi
Des mots nés en moi à cause de toi
Et toute ma vie retournée
Ce ne sont pas des mots
En une heure tu aurais compris
Et ton sourire m’aurait suffi
Petite fleur
Tu ne pourras jamais faner en moi
Si j’étais fille
Je serais toi
Mar 28 Fév 2006, 11:48 par
Iris sur Parler d'amour
Ma vie comme prière
Aimerai-je à nouveau
Serai-je aimé
Et pourquoi ça
Si la nuit vient
je la veux bien
Y déposer mon cœur
Sera plus doux que de la fleur
Le parfum d’hier
L’une me dit que j’aime trop
L’autre m’envie
Celle que j’ai vue si proche
A vite fui
Mais n’arrache pas ton cœur
Me disait-elle
Entre deux pleurs
Que faisons-nous sur Terre
Courant à perdre haleine
Au milieu de l’horreur
Dans le sang de nos frères
Pour un instant meilleur
Quelle vie devons-nous vivre
Qui toujours meurt
Les merveilleux instants
D’envol sont envolés
A peine parcourue
La plaine vierge
L’amour s’est dérobé
Encore
Le corps est déjà pierre
Pauvre
Pauvre race abandonnée
Combien de temps et d’ossements
Pour retrouver ta dignité
Et que cessent enfin
Les cris
La faim
Entre nos mains
Ma voix depuis longtemps se sera tue
Perdue dans le lointain
Ça ne fait rien
J’aurai aimé
Comme l’on chante le matin
Du premier jour
Quand triomphe l’amour
A mon tour j’ai porté
A mon tour j’ai donné
Aux enfants de demain
Ma vie comme prière
Serai-je aimé
Et pourquoi ça
Si la nuit vient
je la veux bien
Y déposer mon cœur
Sera plus doux que de la fleur
Le parfum d’hier
L’une me dit que j’aime trop
L’autre m’envie
Celle que j’ai vue si proche
A vite fui
Mais n’arrache pas ton cœur
Me disait-elle
Entre deux pleurs
Que faisons-nous sur Terre
Courant à perdre haleine
Au milieu de l’horreur
Dans le sang de nos frères
Pour un instant meilleur
Quelle vie devons-nous vivre
Qui toujours meurt
Les merveilleux instants
D’envol sont envolés
A peine parcourue
La plaine vierge
L’amour s’est dérobé
Encore
Le corps est déjà pierre
Pauvre
Pauvre race abandonnée
Combien de temps et d’ossements
Pour retrouver ta dignité
Et que cessent enfin
Les cris
La faim
Entre nos mains
Ma voix depuis longtemps se sera tue
Perdue dans le lointain
Ça ne fait rien
J’aurai aimé
Comme l’on chante le matin
Du premier jour
Quand triomphe l’amour
A mon tour j’ai porté
A mon tour j’ai donné
Aux enfants de demain
Ma vie comme prière
Lun 20 Fév 2006, 01:02 par
Iris sur L'amour en vrac
Le coeur et son muet ..
Il était une fois un coeur et un muet
Qui à chaque souffle de leur vie
Se perdaient à bondir et à aimer
Sans autre témoin que le silence.
Un jour, le coeur exposa son souci
Au muet, à l’écoute de sa souffrance.
Celui-ci s’inquiéta de ses forts battements:
-" Petit coeur toi qui est ma voix,
Qu’est ce qui perturbe ton présent?"
Le coeur :
-" Je voudrai exprimer mes sentiments
Mais tu ne m’aides pas avec ta voix
Qui ne dit ni ne crie aucun son
Pour éviter que je me fourvoie"
Le muet :
-" Je veux reconnaître mes torts
Mais ta chamade bloque quelque peu
L’elan de mon souffle courageux
Crois-moi, je fais quelques efforts !"
Le coeur :
-" Excuse moi, mais je ne vois pas toujours le jour
De ces luttes qui barrent le chemin de l’amour."
Le muet :
-"Je sais, je sais... je sais...
C’est...il s’est...je ne sais plus !"
Le coeur :
-" Et que puis je faire pour me montrer,
Pour entrevoir la lueur de mes espoirs ?"
Le muet :
-"Alors pour commencer,
Tes peurs tu dois évacuer,
Et totalement t’abandonner
En ne gardant en toi,
Que la source du plus bel émoi."
Le coeur :
-"Tu ne sais plus ? tu sais,
Je ne sais pas si je pourrais
Tout seul réussir cet ouvrage si secret...."
Le muet :
-"Je retrouverai alors les pensées, les mots,
Les gestes, nous ne ressentirons plus aucun maux...
Toi, moi, lui et son coeur, nous pourrons alors rêver,
vivre la vie et tout ce que l’on peut y désirer."
Le coeur :
-" J’aime de l’ancre ce que tu me décris,
Que ton silence fasse que tu aies raison
Que je ne sois plus baillonnée dans ma prison
Que je sois raison..."
Le muet :
-" Scellons donc ce pacte par écrit.."
Qui à chaque souffle de leur vie
Se perdaient à bondir et à aimer
Sans autre témoin que le silence.
Un jour, le coeur exposa son souci
Au muet, à l’écoute de sa souffrance.
Celui-ci s’inquiéta de ses forts battements:
-" Petit coeur toi qui est ma voix,
Qu’est ce qui perturbe ton présent?"
Le coeur :
-" Je voudrai exprimer mes sentiments
Mais tu ne m’aides pas avec ta voix
Qui ne dit ni ne crie aucun son
Pour éviter que je me fourvoie"
Le muet :
-" Je veux reconnaître mes torts
Mais ta chamade bloque quelque peu
L’elan de mon souffle courageux
Crois-moi, je fais quelques efforts !"
Le coeur :
-" Excuse moi, mais je ne vois pas toujours le jour
De ces luttes qui barrent le chemin de l’amour."
Le muet :
-"Je sais, je sais... je sais...
C’est...il s’est...je ne sais plus !"
Le coeur :
-" Et que puis je faire pour me montrer,
Pour entrevoir la lueur de mes espoirs ?"
Le muet :
-"Alors pour commencer,
Tes peurs tu dois évacuer,
Et totalement t’abandonner
En ne gardant en toi,
Que la source du plus bel émoi."
Le coeur :
-"Tu ne sais plus ? tu sais,
Je ne sais pas si je pourrais
Tout seul réussir cet ouvrage si secret...."
Le muet :
-"Je retrouverai alors les pensées, les mots,
Les gestes, nous ne ressentirons plus aucun maux...
Toi, moi, lui et son coeur, nous pourrons alors rêver,
vivre la vie et tout ce que l’on peut y désirer."
Le coeur :
-" J’aime de l’ancre ce que tu me décris,
Que ton silence fasse que tu aies raison
Que je ne sois plus baillonnée dans ma prison
Que je sois raison..."
Le muet :
-" Scellons donc ce pacte par écrit.."
Mer 15 Fév 2006, 22:23 par
Luna_Lou sur Histoires d'amour
Rue du Regard
Rue du regard
Couleurs de rêves et couleurs de féeries,
La rue de Rennes , la rue du cherche midi,
Croisent prés de Saint –Sulpice la rue du regard,
C’est là que j’aime déambuler au hasard.
Perdue dans mes pensées, à l’ombre des platanes
Alors que la lumière du jour décroît, je flâne
Les coins de rues se succèdent à l’infini
Guidant mes pas, rue du regard, sans un bruit
Ma vue est flattée par une silhouette,
Le visage couvert d’une fine voilette.
La ligne est élégante, féline, racée,
Emu, troublé, mes yeux ne peuvent s’en détacher
Dans le reflet des vitrines encore éclairées
J’entr’aperçois derrière ma voilette abaissée
Celui qui, timidement m’adresse un sourire,
Son regard rivé au mien… à m’en faire rougir
Tout me revient en désordre dans ma mémoire,
Cette élégance, ce galbe et ce regard !
Intact en moi j’ai gardé , telle une empreinte,
Nos rires, nos complicités,et nos étreintes
Sans l’ombre d’un doute, les souvenirs m’assaillent
C’est bien lui qui m’enlaçait tendrement par la taille
Des années en arrière, le temps des jours heureux
Me couvrant des pieds à la tête de baisers fougueux
Elle me couve du regard, ses yeux pétillent,
Là dans cette rue les souvenirs défilent.
Les frissons de son corps exalté et éperdu,
Sa peau perlée de sueur, sa bouche ingénue.
Le parfum de sa peau, je n’ai pas oublié
Alors qu’il s’approche de moi de plus en près
Son regard de braise, son souffle dans mon cou
Réveillent en moi la flamme du désir, je l’avoue
J’effleure sa main, une lueur traverse ses yeux bleus,
Je le perçois très bien, l’occurrence l’émeu !
J’ai toujours su et m’en suis douté du reste,
Elle m’a encore dans la peau c’est manifeste…
Tout mon corps en appelle aux douces caresses
Que ses mains me prodiguaient avec tendresse
Il sait très bien que je n’ai jamais pu résister
A ce feu que dans mes veines il savait distiller
Les prunelles chargées de désirs et d’audaces,
Elle dépose sur mes lèvres un baiser fugace.
Puis prends ma main dans un geste de connivence,
Sourit et me conduit vers de nouvelles outrances.
De murmures en soupirs, nos corps enlacés
S’étreignent d’une passion à peine dissimulée
Là, sous le porche, dans la rue du regard
A l’encre de feu renaissent nos espoirs.
Gemma et Vers à soi
Couleurs de rêves et couleurs de féeries,
La rue de Rennes , la rue du cherche midi,
Croisent prés de Saint –Sulpice la rue du regard,
C’est là que j’aime déambuler au hasard.
Perdue dans mes pensées, à l’ombre des platanes
Alors que la lumière du jour décroît, je flâne
Les coins de rues se succèdent à l’infini
Guidant mes pas, rue du regard, sans un bruit
Ma vue est flattée par une silhouette,
Le visage couvert d’une fine voilette.
La ligne est élégante, féline, racée,
Emu, troublé, mes yeux ne peuvent s’en détacher
Dans le reflet des vitrines encore éclairées
J’entr’aperçois derrière ma voilette abaissée
Celui qui, timidement m’adresse un sourire,
Son regard rivé au mien… à m’en faire rougir
Tout me revient en désordre dans ma mémoire,
Cette élégance, ce galbe et ce regard !
Intact en moi j’ai gardé , telle une empreinte,
Nos rires, nos complicités,et nos étreintes
Sans l’ombre d’un doute, les souvenirs m’assaillent
C’est bien lui qui m’enlaçait tendrement par la taille
Des années en arrière, le temps des jours heureux
Me couvrant des pieds à la tête de baisers fougueux
Elle me couve du regard, ses yeux pétillent,
Là dans cette rue les souvenirs défilent.
Les frissons de son corps exalté et éperdu,
Sa peau perlée de sueur, sa bouche ingénue.
Le parfum de sa peau, je n’ai pas oublié
Alors qu’il s’approche de moi de plus en près
Son regard de braise, son souffle dans mon cou
Réveillent en moi la flamme du désir, je l’avoue
J’effleure sa main, une lueur traverse ses yeux bleus,
Je le perçois très bien, l’occurrence l’émeu !
J’ai toujours su et m’en suis douté du reste,
Elle m’a encore dans la peau c’est manifeste…
Tout mon corps en appelle aux douces caresses
Que ses mains me prodiguaient avec tendresse
Il sait très bien que je n’ai jamais pu résister
A ce feu que dans mes veines il savait distiller
Les prunelles chargées de désirs et d’audaces,
Elle dépose sur mes lèvres un baiser fugace.
Puis prends ma main dans un geste de connivence,
Sourit et me conduit vers de nouvelles outrances.
De murmures en soupirs, nos corps enlacés
S’étreignent d’une passion à peine dissimulée
Là, sous le porche, dans la rue du regard
A l’encre de feu renaissent nos espoirs.
Gemma et Vers à soi
Ven 10 Fév 2006, 17:18 par
vers à soi sur Histoires d'amour
Premier rendez-vous
Je vis la préparation pour un premier rendez-vous en amoureux, comme un rituel, telles les geishas attendant la visite de leur époux. L’avant fait partie intégrante de la rencontre en elle-même, la conditionne. J’aime avoir mon esprit concentré pendant quelques heures sur lui, sur la réussite de ces premiers instants pour qu’ils soient magiques.
Quels bijoux ? Quelle coiffure ? Et le soin du corps pour que je sois soyeuse sous ses mains, l’épilation, totale pour être lisse sous sa bouche, et toute à lui. Quel repas ? Quelle ambiance ? Quelle tenue pour m’offrir à lui, pour le surprendre, pour qu’il m’effeuille facilement ? Quelle lingerie ?
Ce moment de préparation est une délectation. Je me sens sereine, légèrement excitée, joyeuse. Ses quelques mots m’avaient déjà mise en transe. Je le sens, je le sais : cela va très bien fonctionner entre nous.
L’interphone sonne. Il est là.
Je sors le champagne rosé.
Je lui ouvre ma porte. Il entre. Il pénètre dans une ambiance feutrée. Chandelles, encens, lumière tamisée, musique douce. Un ou deux baisers légers. Tout dans la juste mesure. Il ne me saute pas dessus.
Une coupe de champagne et un baiser un peu plus appuyé.
Et son émerveillement, tel un regard d’enfant qui me fait craquer...J’aime sa lenteur, sa délectation à me découvrir, centimètre carré par centimètre carré. Il s’intéresse à mon décolleté assez profond. Pose son visage dessus, l’embrasse délicatement, ses doigts parcourant doucement mes seins. Comme s’il prenait maintes précautions à ne pas abîmer l’amante qu’il désire, et qu’il découvre dans la sublimité. Il veut savourer chaque moment pleinement. Il est totalement présent, là dans l’instant. Il a toujours ce regard émerveillé, tout en vérifiant où j’en suis, si j’apprécie ce qu’il me fait, si je m’abandonne à lui…
Il dégage légèrement mes seins opulents emprisonnés, pour embrasser mes tétons. Là encore il est comme subjugué comme s’il découvrait des merveilles.
Ses mains se baladent sous ma jupe, découvrent mes jarretelles sur mes cuisses, mes bas noirs en nylon, qui crissent. Je porte une culotte en dentelle fine noire. Une culotte coquine, fendue. Ses doigts parcourent légèrement et caressent mes lèvres lisses qui apparaissent parmi les dentelles. Ce tableau, cette sensation le ravit. Moi aussi. Avec toute cette douceur, ma tête part en arrière. Il ne résiste pas à venir embrasser mon sexe offert à lui tel une fleur épanouie, doucement, puis plus vigoureusement, puis doucement, de surprise en surprise…
Il est complètement en empathie, s’adapte totalement à moi, en fonction de mes réactions, de mes désirs. Il se donne entièrement à moi. Seul mon plaisir semble compter pour lui. Il me suce divinement. Je ressens qu’il adore le faire.
Je ne l’ai pas encore touché. Nous nous embrassons profondément.
La banquette n’était pas très confortable, nous poursuivons dans ma chambre, je me débarrasse de quelques vêtements et lui aussi. Je viens sur lui en masturbant mon sexe lisse avec son gland si doux. Puis l’inévitable se produit : il me pénètre, sa queue est idéale pour moi, je la ressens bien en moi sans qu’elle ne me fasse mal.
Il aime scruter mon plaisir dans mes yeux, me voir chavirer, et me demande, quand je pars : « regarde-moi », pendant qu’il me fait jouir amoureusement. Il m’envahi alors de son regard plein, brillant, d’aimant-amant…
Alors mon amant, jusqu’alors très féminin reprend sa virilité, sa puissance. Je n’ai de cesse d’embrasser de goûter ce beau sexe, mélangé à mes propres saveurs, et de m’amuser avec, jusqu’à ce qu’il jouisse au bord de ma bouche.
Nous nous embrassons tendrement, ravis. Il me caresse le visage. Il a toujours ses yeux plongés dans les miens, nous nous entendons si bien.
Nous nous restaurons un peu, discutons. Puis nous reprenons nos ébats cette fois un peu plus sauvages : il prend la place de mon rosebud rouge (le bijou anal que je porte spécialement pour lui, pour qu’il en découvre les délices), et me possède ainsi longuement, délicieusement et dans plusieurs positions. J’aime alors être sienne, chienne, à lui.
Nous nous endormons ensuite affectueusement.
Dans la nuit, ses mains douces et câlines me cherchent, comme pour vérifier que je suis bien là. Parfois, il s’emboîte derrière moi, tout contre moi, son sexe entre mes fesses, et il me fait un bisou dans le dos, croyant que je dors.
Je n’ai presque pas dormi. A chaque première rencontre, je n’arrive pas à dormir, malgré la fatigue. Je suis toute excitée de ces nouveautés partagées avec l’élu. Je récapitule ce qu’on s’est dit, ce qu’on a fait. J’ai rarement connu un homme aussi sensuel, aussi câlin et autant dans le don de soi. Tant d’hommes craignent de montrer leur affection, par peur de s’engager ensuite. Il m’a honorée comme si j’étais une reine. Je plane un peu et savoure mon bonheur.
Au petit matin, un dernier moment de plaisir avant de se dire au revoir. Cela réveille et met en forme. Je prépare le petit-déjeuner pendant qu’il se douche.
Il est temps de se quitter, baisers doux d’au revoir.
Il est à peine sorti que j’ai déjà hâte de me retrouver ses bras…
Lorely
Quels bijoux ? Quelle coiffure ? Et le soin du corps pour que je sois soyeuse sous ses mains, l’épilation, totale pour être lisse sous sa bouche, et toute à lui. Quel repas ? Quelle ambiance ? Quelle tenue pour m’offrir à lui, pour le surprendre, pour qu’il m’effeuille facilement ? Quelle lingerie ?
Ce moment de préparation est une délectation. Je me sens sereine, légèrement excitée, joyeuse. Ses quelques mots m’avaient déjà mise en transe. Je le sens, je le sais : cela va très bien fonctionner entre nous.
L’interphone sonne. Il est là.
Je sors le champagne rosé.
Je lui ouvre ma porte. Il entre. Il pénètre dans une ambiance feutrée. Chandelles, encens, lumière tamisée, musique douce. Un ou deux baisers légers. Tout dans la juste mesure. Il ne me saute pas dessus.
Une coupe de champagne et un baiser un peu plus appuyé.
Et son émerveillement, tel un regard d’enfant qui me fait craquer...J’aime sa lenteur, sa délectation à me découvrir, centimètre carré par centimètre carré. Il s’intéresse à mon décolleté assez profond. Pose son visage dessus, l’embrasse délicatement, ses doigts parcourant doucement mes seins. Comme s’il prenait maintes précautions à ne pas abîmer l’amante qu’il désire, et qu’il découvre dans la sublimité. Il veut savourer chaque moment pleinement. Il est totalement présent, là dans l’instant. Il a toujours ce regard émerveillé, tout en vérifiant où j’en suis, si j’apprécie ce qu’il me fait, si je m’abandonne à lui…
Il dégage légèrement mes seins opulents emprisonnés, pour embrasser mes tétons. Là encore il est comme subjugué comme s’il découvrait des merveilles.
Ses mains se baladent sous ma jupe, découvrent mes jarretelles sur mes cuisses, mes bas noirs en nylon, qui crissent. Je porte une culotte en dentelle fine noire. Une culotte coquine, fendue. Ses doigts parcourent légèrement et caressent mes lèvres lisses qui apparaissent parmi les dentelles. Ce tableau, cette sensation le ravit. Moi aussi. Avec toute cette douceur, ma tête part en arrière. Il ne résiste pas à venir embrasser mon sexe offert à lui tel une fleur épanouie, doucement, puis plus vigoureusement, puis doucement, de surprise en surprise…
Il est complètement en empathie, s’adapte totalement à moi, en fonction de mes réactions, de mes désirs. Il se donne entièrement à moi. Seul mon plaisir semble compter pour lui. Il me suce divinement. Je ressens qu’il adore le faire.
Je ne l’ai pas encore touché. Nous nous embrassons profondément.
La banquette n’était pas très confortable, nous poursuivons dans ma chambre, je me débarrasse de quelques vêtements et lui aussi. Je viens sur lui en masturbant mon sexe lisse avec son gland si doux. Puis l’inévitable se produit : il me pénètre, sa queue est idéale pour moi, je la ressens bien en moi sans qu’elle ne me fasse mal.
Il aime scruter mon plaisir dans mes yeux, me voir chavirer, et me demande, quand je pars : « regarde-moi », pendant qu’il me fait jouir amoureusement. Il m’envahi alors de son regard plein, brillant, d’aimant-amant…
Alors mon amant, jusqu’alors très féminin reprend sa virilité, sa puissance. Je n’ai de cesse d’embrasser de goûter ce beau sexe, mélangé à mes propres saveurs, et de m’amuser avec, jusqu’à ce qu’il jouisse au bord de ma bouche.
Nous nous embrassons tendrement, ravis. Il me caresse le visage. Il a toujours ses yeux plongés dans les miens, nous nous entendons si bien.
Nous nous restaurons un peu, discutons. Puis nous reprenons nos ébats cette fois un peu plus sauvages : il prend la place de mon rosebud rouge (le bijou anal que je porte spécialement pour lui, pour qu’il en découvre les délices), et me possède ainsi longuement, délicieusement et dans plusieurs positions. J’aime alors être sienne, chienne, à lui.
Nous nous endormons ensuite affectueusement.
Dans la nuit, ses mains douces et câlines me cherchent, comme pour vérifier que je suis bien là. Parfois, il s’emboîte derrière moi, tout contre moi, son sexe entre mes fesses, et il me fait un bisou dans le dos, croyant que je dors.
Je n’ai presque pas dormi. A chaque première rencontre, je n’arrive pas à dormir, malgré la fatigue. Je suis toute excitée de ces nouveautés partagées avec l’élu. Je récapitule ce qu’on s’est dit, ce qu’on a fait. J’ai rarement connu un homme aussi sensuel, aussi câlin et autant dans le don de soi. Tant d’hommes craignent de montrer leur affection, par peur de s’engager ensuite. Il m’a honorée comme si j’étais une reine. Je plane un peu et savoure mon bonheur.
Au petit matin, un dernier moment de plaisir avant de se dire au revoir. Cela réveille et met en forme. Je prépare le petit-déjeuner pendant qu’il se douche.
Il est temps de se quitter, baisers doux d’au revoir.
Il est à peine sorti que j’ai déjà hâte de me retrouver ses bras…
Lorely
Lun 06 Fév 2006, 00:15 par
Lorely sur Les liaisons sulfureuses
Autour de l'Amour
A Anne, ma muse.
De tout ce que j’ai écrit sur les âmes tendres, ce texte sera peut être la conclusion d’un long cheminement à la fois sentimental et philosophique. Ce n’est ni une recette, ni un petit manuel à l’usage des gens qui aiment, même si je le range dans la rubrique du grimoire d’Amour.
Après des années d’errance, j’ai revécu la révélation amoureuse. Quelque chose de grand, de beau avec une personne que je désirais vraiment. Cette histoire, pour des raisons complètement inexplicables s’est terminée de la même façon qu’elle avait commencer : passionnément et d’un commun accord. Les chaudes larmes et les sanglots étouffés n’ont pas eu ce goût amer et triste qui les accompagne d’ordinaire et je fus surpris de constater que ma petite boule d’amour était toujours là, malgré la séparation avec cette personne. J’ai aimé, dans ce sens absolu que nous recherchons tous. Certains éprouvent leur foi en interrogeant Dieu, imaginez ce qui leur arrivent quand ils ont cette conviction intime et inaliénable de l’avoir rencontré …
Cette révélation me conduit à désirer vous entretenir de choses que j’estime importantes sur l’Amour. Je désire ardemment que mon expérience permettent à d’autres de trouver la félicité amoureuse, à tout le moins d’avoir des éléments de recherche. Non pas que je détienne la vérité, elle est propre à chacun, mais j’aime à croire que des observations que l’on sent comme justes et profondes doivent être offertes de bon cœur. Je souhaite vraiment que ces observations pourront être utilisées à bon escient pour qui cherche aussi sa Voie dans celle du cœur.
Je voudrais vous assurer de ma bonne foi et du plaisir sincère que je prend à vous donner simplement ce que j’ai de plus précieux. Acceptez ces lignes comme vous accepteriez le sourire de quelqu’un qui ne vous déplait pas. Je crois que pour puiser une inspiration, il faut être ouvert et souriant, et mettre de coté du moins pendant la lecture, ce naturel fermé qui nous conduit au désaccord et à l’obturation de l’esprit.
C’est ce matin lors d’une pause café, que me vint l’envie de tout vous dire en répondant à ma mesure par ces lignes : on nous apprend depuis le plus jeune age, des tas de choses utiles à la vie, mais on ne nous apprend pas à aimer. On ne nous explique pas comment comprendre ce que l’on ressent, ni ou chercher, ni pourquoi. Les sciences, l’économie, l’histoire, les lettres sont certes utiles à notre évolution dans la société, mais contribuent elles à notre épanouissement amoureux : non, enfin, pas directement appliquées. En cherchant à la source supposée de l’amour, peut on aussi considérer que notre modèle est celui de nos parents que l’on cherche à reproduire ? Oui, en partie. Je pense qu’il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Il en va de même pour les autres lieux communs amoureux classiques : l’homme cherche l’image de sa mère en sa compagne, et la femme cherche l’image de son père dans son compagnon, etc. Ca ne coûte rien d’accepter ces assertions, aussi sûrement que les refuser ne peut qu’apporter une lutte intérieure stérile, nuisant de façon certaine à l’épanouissement amoureux. Je le répète : il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Pourtant, cela ne suffit pas pour naviguer assurément dans les tourments des sens, je veux dire par là vivre l’amour et se voir le vivre jusque dans son paroxysme : le comprendre.
Ne pas chercher une personne, mais chercher l’Amour est une nuance fondamentale dont il faut être intimement imprégné. Par là, il faudra peut être multiplier les aventures, du moment qu’elles sont vécues avec sincérité et en pleine connaissance de cause de leur objet : est ce toi ? La quête commence alors, tel le vol erratique d’une guêpe qui cherche la source dégageant ces effluves qui l’attire. Mais alors, comment voler juste, comment voler droit ?
Ce n’est que bon sens que de lire des ouvrages nous permettant d’acquérir la connaissance sur un sujet précis qui nous intéresse et l’Amour n’échappe pas non plus à ce conseil. Ici, je distinguerai les ouvrages dans lesquels il faut se pencher, et ceux qu’il vaut mieux éviter, de la même façon qu’ une mauvaise fréquentation peut laisser de mauvaises habitudes, et que la rencontre d’une grande âme nous communique de la lumière. Parmi les livres que j’estime intéressant pour la réalisation de l’Amour il en est pour nourrir l’âme et la polir tel que Le tao te king de lao tseu ou Le Petit Prince de Saint Exupery. Ces livres révèlent des choses qui ont cet immense avantage d’être à la fois justes et jolies. Je considère pour ma part le Petit Prince comme la Bible du cœur, et le tao te king comme la Bible de la sagesse.
« Mon individualisme » de Soseki, m’a séduit pour son approche saine de l’épanouissement personnel, résumé en ces propos : « il faut s’essayer, n’avoir de cesse de vivre les situations. Lorsqu’on aura trouvé quelque chose qui nous convient, on s’arrêtera naturellement. » Vous voyez déjà en ces lignes comment un tel ouvrage peut contribuer à l’équilibre personnel dans la Voie de l’Amour.
Le choc amoureux de Francesco Alberoni, révèle des chose intéressantes, mais je ne suis pas certains que la systématisation apportée soit la bonne approche pour quelqu’un qui cherche à faire ses pas par soit même. Je ne l’ai d’ailleurs pas fini, m’étant arrêté au point de vue intéressant qu’un couple était une société qui se construit à deux.
Eloge de la fuite de Henri Laborit, possède l’immense faculté de bien remettre les choses à leur place. L’homme, cette machine chimique, voilà quelque chose qui fait froid, qui peut même emplir de profonde tristesse. Et pourtant. Lorsqu’on connaît la vérité nue on peut alors choisir de rêver, ce qui est nettement moins dommageable que de se bercer d’illusions par simple manque de connaissances.
Je finis ici la liste des livres dans lesquels chercher des bons repères pour son âme. Je ne les vois pas comme des manuels de bonne conduite, mais des outils de mesure. Il me semble que ce qui sera le plus important pour une relation de qualité, c’est une bonne connaissance de soi dépassant les simples faits de savoir ce qu’on aime ou qu’on aime pas. Comment réagissons nous, quelles sont nos faiblesses, nos peurs, nos envies, nos valeurs. Alors même sans avoir la prétention de pouvoir déceler tout ça avec précision, la seule démarche de se poser ces questions est déjà un gage de beauté.
« Connais toi toi même » l’un des préceptes des colonnes delphiques trouve aussi son pendant dans les courants de pensés asiatiques, il doit bien y avoir du vrai. Et je suis a peu prés sur , compte tenu sa teneur, que ce principe se retrouve dans d’autres philosophies. Par extension, savoir ce que l’on veut, savoir écouter son ressenti, bien se connaître et s’aimer sont des valeurs à éprouver pour forger son âme.
Ceci pour clore le chapitre des valeurs, je finirais par quelque chose de sacré à mes yeux : ne pas se complaire dans la tristesse, ne pas confondre le beau et le triste. Le sentiment éprouvé par la mélancolie, par la nostalgie est si rapidement et facilement ressenti que cette faiblesse en devient délicieuse, addicitive. Mais qu’apporte-t-elle ? Rien, si ce n’est qu’à ce moment notre ego se sent vivre, peut être parce que éprouver de la joie et du plaisir est moins évident. Les chansons tristes, les drames, les visites dans les histoires passées ne sont pas à éviter, mais ce sont des fleurs dont le parfum enivre et paralyse. Je sais des fleurs dont le parfum vous grise, elles sont simplement plus difficiles à voir.
La formidable histoire que j’ai citée plus haut, et qui je dois bien l’avouer possède tellement de force qu’elle me guide dans ces lignes pose une équation qui arrive bien souvent mais que l’on n’entrevoit pas forcément. Attirance ou sentiments ?
Il est aussi utile de les distinguer sémantiquement que de ne pas confondre émotionnellement. On commence nécessairement par se plaire, quelles que soient les raisons. Si la première raison de se plaire est physique et comportementale, la plus forte, la plus durable, est l’esprit. Sur la base de ce constat là, on comprend aisément le ressort d’Internet dans la concrétisation de relations amoureuses. Je dois dire que ce sont d’ailleurs les plus belles et les plus fortes relations que je n’ai jamais vécu. Mais alors, les sentiments, comment sait on qu’ils sont là ? Quand dépouillé de tout désir tu regardes l’autre et que cela apparaît comme une évidence. Le temps requis pour éprouver les sentiments au delà de l’attirance est dévolu à chacun. Certains aiment intensément et immédiatement, d’autres ont besoin de plus de temps. Là encore, se connaître soi même permet d’éviter bien des erreurs …
Enfin construire à deux, voilà la dernière idée que je veux partager avec vous. Le couple stagne s’il ne se nourrit que du plaisir d’être ensemble, les sensations s’émoussent, la relation est en péril. Que ce soit un enfant, une entreprise, l’aménagement d’un appartement, ou l’organisation de voyage, il me semble important que le fruit de l’alliance amoureuse soit présent. Ce n’est pas tant un objectif à se fixer, mais quelque chose à observer. Je veux dire par là que constater que les deux ont envie de faire des choses, que ces choses sont un plaisir commun et partageable et que ces choses se font concrètement, alors on doit être sur le bon chemin.
Voilà pour les fondations les plus importantes de l’Amour qui me viennent à l’esprit. Je ne pense pas qu’il me faille rajouter grand chose en plus de ces lignes dans un désir vain et prétentieux d’exhaustivité. Je souhaite que mes réflexions nourrissent les votres aussi sûrement que les personnes que j’ai aimé, les livres dans lesquels je me suis plongé, et les discussions que j’ai pu partager, dont certaines avec vous qui me lisez, ont pu nourrir les miennes.
PetitPrince.
De tout ce que j’ai écrit sur les âmes tendres, ce texte sera peut être la conclusion d’un long cheminement à la fois sentimental et philosophique. Ce n’est ni une recette, ni un petit manuel à l’usage des gens qui aiment, même si je le range dans la rubrique du grimoire d’Amour.
Après des années d’errance, j’ai revécu la révélation amoureuse. Quelque chose de grand, de beau avec une personne que je désirais vraiment. Cette histoire, pour des raisons complètement inexplicables s’est terminée de la même façon qu’elle avait commencer : passionnément et d’un commun accord. Les chaudes larmes et les sanglots étouffés n’ont pas eu ce goût amer et triste qui les accompagne d’ordinaire et je fus surpris de constater que ma petite boule d’amour était toujours là, malgré la séparation avec cette personne. J’ai aimé, dans ce sens absolu que nous recherchons tous. Certains éprouvent leur foi en interrogeant Dieu, imaginez ce qui leur arrivent quand ils ont cette conviction intime et inaliénable de l’avoir rencontré …
Cette révélation me conduit à désirer vous entretenir de choses que j’estime importantes sur l’Amour. Je désire ardemment que mon expérience permettent à d’autres de trouver la félicité amoureuse, à tout le moins d’avoir des éléments de recherche. Non pas que je détienne la vérité, elle est propre à chacun, mais j’aime à croire que des observations que l’on sent comme justes et profondes doivent être offertes de bon cœur. Je souhaite vraiment que ces observations pourront être utilisées à bon escient pour qui cherche aussi sa Voie dans celle du cœur.
Je voudrais vous assurer de ma bonne foi et du plaisir sincère que je prend à vous donner simplement ce que j’ai de plus précieux. Acceptez ces lignes comme vous accepteriez le sourire de quelqu’un qui ne vous déplait pas. Je crois que pour puiser une inspiration, il faut être ouvert et souriant, et mettre de coté du moins pendant la lecture, ce naturel fermé qui nous conduit au désaccord et à l’obturation de l’esprit.
C’est ce matin lors d’une pause café, que me vint l’envie de tout vous dire en répondant à ma mesure par ces lignes : on nous apprend depuis le plus jeune age, des tas de choses utiles à la vie, mais on ne nous apprend pas à aimer. On ne nous explique pas comment comprendre ce que l’on ressent, ni ou chercher, ni pourquoi. Les sciences, l’économie, l’histoire, les lettres sont certes utiles à notre évolution dans la société, mais contribuent elles à notre épanouissement amoureux : non, enfin, pas directement appliquées. En cherchant à la source supposée de l’amour, peut on aussi considérer que notre modèle est celui de nos parents que l’on cherche à reproduire ? Oui, en partie. Je pense qu’il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Il en va de même pour les autres lieux communs amoureux classiques : l’homme cherche l’image de sa mère en sa compagne, et la femme cherche l’image de son père dans son compagnon, etc. Ca ne coûte rien d’accepter ces assertions, aussi sûrement que les refuser ne peut qu’apporter une lutte intérieure stérile, nuisant de façon certaine à l’épanouissement amoureux. Je le répète : il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Pourtant, cela ne suffit pas pour naviguer assurément dans les tourments des sens, je veux dire par là vivre l’amour et se voir le vivre jusque dans son paroxysme : le comprendre.
Ne pas chercher une personne, mais chercher l’Amour est une nuance fondamentale dont il faut être intimement imprégné. Par là, il faudra peut être multiplier les aventures, du moment qu’elles sont vécues avec sincérité et en pleine connaissance de cause de leur objet : est ce toi ? La quête commence alors, tel le vol erratique d’une guêpe qui cherche la source dégageant ces effluves qui l’attire. Mais alors, comment voler juste, comment voler droit ?
Ce n’est que bon sens que de lire des ouvrages nous permettant d’acquérir la connaissance sur un sujet précis qui nous intéresse et l’Amour n’échappe pas non plus à ce conseil. Ici, je distinguerai les ouvrages dans lesquels il faut se pencher, et ceux qu’il vaut mieux éviter, de la même façon qu’ une mauvaise fréquentation peut laisser de mauvaises habitudes, et que la rencontre d’une grande âme nous communique de la lumière. Parmi les livres que j’estime intéressant pour la réalisation de l’Amour il en est pour nourrir l’âme et la polir tel que Le tao te king de lao tseu ou Le Petit Prince de Saint Exupery. Ces livres révèlent des choses qui ont cet immense avantage d’être à la fois justes et jolies. Je considère pour ma part le Petit Prince comme la Bible du cœur, et le tao te king comme la Bible de la sagesse.
« Mon individualisme » de Soseki, m’a séduit pour son approche saine de l’épanouissement personnel, résumé en ces propos : « il faut s’essayer, n’avoir de cesse de vivre les situations. Lorsqu’on aura trouvé quelque chose qui nous convient, on s’arrêtera naturellement. » Vous voyez déjà en ces lignes comment un tel ouvrage peut contribuer à l’équilibre personnel dans la Voie de l’Amour.
Le choc amoureux de Francesco Alberoni, révèle des chose intéressantes, mais je ne suis pas certains que la systématisation apportée soit la bonne approche pour quelqu’un qui cherche à faire ses pas par soit même. Je ne l’ai d’ailleurs pas fini, m’étant arrêté au point de vue intéressant qu’un couple était une société qui se construit à deux.
Eloge de la fuite de Henri Laborit, possède l’immense faculté de bien remettre les choses à leur place. L’homme, cette machine chimique, voilà quelque chose qui fait froid, qui peut même emplir de profonde tristesse. Et pourtant. Lorsqu’on connaît la vérité nue on peut alors choisir de rêver, ce qui est nettement moins dommageable que de se bercer d’illusions par simple manque de connaissances.
Je finis ici la liste des livres dans lesquels chercher des bons repères pour son âme. Je ne les vois pas comme des manuels de bonne conduite, mais des outils de mesure. Il me semble que ce qui sera le plus important pour une relation de qualité, c’est une bonne connaissance de soi dépassant les simples faits de savoir ce qu’on aime ou qu’on aime pas. Comment réagissons nous, quelles sont nos faiblesses, nos peurs, nos envies, nos valeurs. Alors même sans avoir la prétention de pouvoir déceler tout ça avec précision, la seule démarche de se poser ces questions est déjà un gage de beauté.
« Connais toi toi même » l’un des préceptes des colonnes delphiques trouve aussi son pendant dans les courants de pensés asiatiques, il doit bien y avoir du vrai. Et je suis a peu prés sur , compte tenu sa teneur, que ce principe se retrouve dans d’autres philosophies. Par extension, savoir ce que l’on veut, savoir écouter son ressenti, bien se connaître et s’aimer sont des valeurs à éprouver pour forger son âme.
Ceci pour clore le chapitre des valeurs, je finirais par quelque chose de sacré à mes yeux : ne pas se complaire dans la tristesse, ne pas confondre le beau et le triste. Le sentiment éprouvé par la mélancolie, par la nostalgie est si rapidement et facilement ressenti que cette faiblesse en devient délicieuse, addicitive. Mais qu’apporte-t-elle ? Rien, si ce n’est qu’à ce moment notre ego se sent vivre, peut être parce que éprouver de la joie et du plaisir est moins évident. Les chansons tristes, les drames, les visites dans les histoires passées ne sont pas à éviter, mais ce sont des fleurs dont le parfum enivre et paralyse. Je sais des fleurs dont le parfum vous grise, elles sont simplement plus difficiles à voir.
La formidable histoire que j’ai citée plus haut, et qui je dois bien l’avouer possède tellement de force qu’elle me guide dans ces lignes pose une équation qui arrive bien souvent mais que l’on n’entrevoit pas forcément. Attirance ou sentiments ?
Il est aussi utile de les distinguer sémantiquement que de ne pas confondre émotionnellement. On commence nécessairement par se plaire, quelles que soient les raisons. Si la première raison de se plaire est physique et comportementale, la plus forte, la plus durable, est l’esprit. Sur la base de ce constat là, on comprend aisément le ressort d’Internet dans la concrétisation de relations amoureuses. Je dois dire que ce sont d’ailleurs les plus belles et les plus fortes relations que je n’ai jamais vécu. Mais alors, les sentiments, comment sait on qu’ils sont là ? Quand dépouillé de tout désir tu regardes l’autre et que cela apparaît comme une évidence. Le temps requis pour éprouver les sentiments au delà de l’attirance est dévolu à chacun. Certains aiment intensément et immédiatement, d’autres ont besoin de plus de temps. Là encore, se connaître soi même permet d’éviter bien des erreurs …
Enfin construire à deux, voilà la dernière idée que je veux partager avec vous. Le couple stagne s’il ne se nourrit que du plaisir d’être ensemble, les sensations s’émoussent, la relation est en péril. Que ce soit un enfant, une entreprise, l’aménagement d’un appartement, ou l’organisation de voyage, il me semble important que le fruit de l’alliance amoureuse soit présent. Ce n’est pas tant un objectif à se fixer, mais quelque chose à observer. Je veux dire par là que constater que les deux ont envie de faire des choses, que ces choses sont un plaisir commun et partageable et que ces choses se font concrètement, alors on doit être sur le bon chemin.
Voilà pour les fondations les plus importantes de l’Amour qui me viennent à l’esprit. Je ne pense pas qu’il me faille rajouter grand chose en plus de ces lignes dans un désir vain et prétentieux d’exhaustivité. Je souhaite que mes réflexions nourrissent les votres aussi sûrement que les personnes que j’ai aimé, les livres dans lesquels je me suis plongé, et les discussions que j’ai pu partager, dont certaines avec vous qui me lisez, ont pu nourrir les miennes.
PetitPrince.
Jeu 05 Jan 2006, 14:23 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Barbara
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t’ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N’oublie pas
Un homme sous un porche s’abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t’es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m’en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j’aime
Même si je ne les ai vus qu’une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s’aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N’oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l’arsenal
Sur le bateau d’Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu’es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d’acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil et tout est abîmé
C’est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n’est même plus l’orage
De fer d’acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l’eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien
Jacques Prévert
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t’ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N’oublie pas
Un homme sous un porche s’abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t’es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m’en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j’aime
Même si je ne les ai vus qu’une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s’aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N’oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l’arsenal
Sur le bateau d’Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu’es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d’acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil et tout est abîmé
C’est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n’est même plus l’orage
De fer d’acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l’eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien
Jacques Prévert
Sam 24 Déc 2005, 13:55 par
dolce vita sur Citations
Coeur de frimas
Cœur de frimas
L’automne s’affirme, s’installe sans fracas.
Le brouillard a laissé une parure de glace,
Les arbres meurtris de gravures rêvassent.
Je me plais à parcourir ta rue à grand pas.
Certains le cœur refroidis par ce froid vif,
Emmitouflés se hâtent absents et pensifs.
L’air claque sur mon visage, mes yeux larmoient.
Sous ce ciel gris les apparences sont irréelles,
Et une complainte s’empare des ruelles.
Le froid sec et pénétrant me pousse vers toi.
Dans le frimas givrant les ombres s’enlacent,
La lumière blanche des réverbères agace.
Mes narines se figent, toi seule sauras.
Dans cette brume qui a envahi la ville,
Je me sens terriblement vivant, je pétille.
Dans ce cocon de moiteur en apparat,
Mon cœur enflammé, ardent n’en a cure,
J’aime sentir sur mes joues cette froidure.
Tous les sens déployés, je frisonne déjà.
Je te sais délicate comme une fleur de neige,
Patience, attends moi, des pensées m’assiègent…
Vers à soi
L’automne s’affirme, s’installe sans fracas.
Le brouillard a laissé une parure de glace,
Les arbres meurtris de gravures rêvassent.
Je me plais à parcourir ta rue à grand pas.
Certains le cœur refroidis par ce froid vif,
Emmitouflés se hâtent absents et pensifs.
L’air claque sur mon visage, mes yeux larmoient.
Sous ce ciel gris les apparences sont irréelles,
Et une complainte s’empare des ruelles.
Le froid sec et pénétrant me pousse vers toi.
Dans le frimas givrant les ombres s’enlacent,
La lumière blanche des réverbères agace.
Mes narines se figent, toi seule sauras.
Dans cette brume qui a envahi la ville,
Je me sens terriblement vivant, je pétille.
Dans ce cocon de moiteur en apparat,
Mon cœur enflammé, ardent n’en a cure,
J’aime sentir sur mes joues cette froidure.
Tous les sens déployés, je frisonne déjà.
Je te sais délicate comme une fleur de neige,
Patience, attends moi, des pensées m’assiègent…
Vers à soi
Dim 11 Déc 2005, 10:53 par
vers à soi sur La première fois
Lettres du désert
Le désert, à l’aube du premier jour.
Mon ami,
« C’est quitter Dieu pour Dieu... ». En ce dimanche d’automne, j’ai rendez-vous avec la vie. Je quitte la maison de mon Père pour m’incarner en cette petite fille qui voit le jour en un clair matin de la cité phocéenne. Tu vois, tout ce que j’ai vécu je l’ai choisi m’a-t-on dit. En attendant, ce qui est certain, c’est que j’ai commencé par accueillir ce cadeau, voilà bientôt quarante ans : naître aux pieds de Notre Dame de la Garde ! Oui, oui, déjà, elle est là, toute douce et belle à me protéger, à ne pas me quitter des yeux, petite mère du ciel silencieuse et agissant sans tambour ni trompette, mais plus sûrement qu’aucune louve ne le ferait. Dans une petite maternité, le souvenir de st François est entretenu, rue Pupa. Là, je pousse mon premier cri de vivante : j’ai mal, j’ai faim, je suis... C’est dimanche, la messe a lieu à deux pas, j’ai soif. Déjà.
De Marseille, je ne connais tout d’abord que les promenades venteuses des bords de mer. Un goût salé que j’aime à retrouver sur mes lèvres. Le sel et la lumière du monde sont contenus dans ma mémoire. Le cri des mouettes. Les falaises blanches sous un ciel de craie. Une lumière qui ne triche pas, une lumière impudique et joyeuse. Le sable qui vole, vole et nous ferme les yeux. Le vent, c’est aussi mon bon ami. Le coquin, il se glisse partout : il connaît tous nos parcours secrets et vient se blottir au plus tendre, jusque entre nos lèvres. Un chien aboie. Le désert. Une mouette vient fendre le mistral comme par jeu, comme pour s’en moquer et disparaître. De Marseille, j’apprends la tendresse, Mamie, Angèle, ma grand-mère. Certains, tu sais, naissent avec des grands-parents à ne plus savoir qu’en faire. Moi, je n’en avais qu’une et si petite, 1m45, la seule à être assez discrète pour avoir survécu à la guerre. La mort a décidé de l’oublier jusqu’à ce qu’elle ait 74 ans et puis, à son tour, discrètement, ma rescapée a quitté la terre pour aller dans un lieu où les hommes ne se limitent plus, où ils peuvent enfin s’étendre à l’infini.
De Marseille, avec Angèle, je garde un parfum d’amour, de liberté et de gourmandise. Un parfum de vie. Papa me ramène à mes souvenirs de premier âge en me confiant pour les vacances d’été à ma Mamie cadeau, Mamie tendresse, Mamie prière. Les roses blanches de Berthe Sylva nous font pleurer sans même avoir à les effeuiller. Ces roses de la spiritualité, je les retrouverai plus tard, sans savoir ni pourquoi ni comment elles s’imposent à moi, et dans un désir d’inspirer aux petits enfants l’envie de se jeter dans les bras de Marie, je la dessine aux crayons et pastels secs, les bras ouverts et son sein virginal recouvert des roses délicates. Bien sûr, ses fleurs admirables tu les connais, puisque c’est toi qui a décidé du lieu où déposer le sourire accueillant de Marie. Mais je reviens à l’enfance. Lorsque nous étions livrées à nous-mêmes, toutes les deux, Angèle, avait pour sa petite-fille un programme d’été bien rempli dans le but de la faire grossir avec autant de glaces et autres repas de noce qu’il se peut imaginer ! Comme je l’aime, ma Mamie, que ne ferais-je pour l’amour d’elle ?! Même me laisser gaver ! Moi qui ne suis pas matérialiste pour deux sous, je vais m’ancrer au sol de tout mon cœur. Chère Angèle, quelle joie lorsque la balance affichait le résultat tant attendu : victoire provisoire remportée avec force silence, paix et douceur. Les roses blanches, encore et toujours, mais pas seulement, toutes les musiques de sa jeunesse et de la mienne nous accompagnaient : de Maurice Chevalier à Claude François, en passant par la môme Piaf et le grand Jacques pour faire bonne mesure. Oui, et puis, « Mamie, est-ce que je peux faire de la couture pour mes poupées ? » - « Viens donc t’installer à côté de moi, sur la table de jardin, sous la tonnelle couverte de gros raisins blancs ». De gros grains blonds qui recouvraient la pâte de la tarte préparée pour le dessert du soir et dont l’arôme emplissait l’air gorgé de soleil. Mon cher ami, t’ai-je déjà parlé de nos escapades en ville ? Nous partions toutes deux, vite, vite, avec nos petites affaires : moi, un grand chapeau de paille, une capeline couverte de fleurs et de quelques cerises artificielles. Une robe en vichy rose, des petites sandalettes blanches au pied avec des socquettes à fleurs. Heureuse, joyeuses, insouciantes, nous partions. Angèle, toujours impeccable dans ses tailleurs et ses robes bleu marine et blanc. Ses beaux yeux bleus un peu tristes derrière les gros verres de myope envoyaient tant et tant d’amour que je ne me lassais pas de les chercher. Nos conversations bien sages. Les regards approbateurs des usagers de l’autobus. La joie mêlée de fierté de ma grand-mère aux compliments dont on m’abreuvait et qui me lassaient parfois, mais jamais pour l’amour d’elle.
Angèle, que j’aime regarder les deux colombes derrière les lourds verres, je suis trop petite pour comprendre qu’un jour elles prendront leur envol pour ne plus jamais revenir au nid. Il est tôt encore, laissons à l’enfant le soin de se réjouir. Les larmes viennent en leur temps et en mettent tant et tant pour sécher. Angèle, aujourd’hui, pour toujours, je t’aime. Laisse-moi toujours être ta toute petite-fille. J’aurais tant besoin de ta tendresse et de tes prières, ma petite Mamie. J’ai tant de larmes sur mon cœur et que personne ne viendra bercer...
Mon ami,
« C’est quitter Dieu pour Dieu... ». En ce dimanche d’automne, j’ai rendez-vous avec la vie. Je quitte la maison de mon Père pour m’incarner en cette petite fille qui voit le jour en un clair matin de la cité phocéenne. Tu vois, tout ce que j’ai vécu je l’ai choisi m’a-t-on dit. En attendant, ce qui est certain, c’est que j’ai commencé par accueillir ce cadeau, voilà bientôt quarante ans : naître aux pieds de Notre Dame de la Garde ! Oui, oui, déjà, elle est là, toute douce et belle à me protéger, à ne pas me quitter des yeux, petite mère du ciel silencieuse et agissant sans tambour ni trompette, mais plus sûrement qu’aucune louve ne le ferait. Dans une petite maternité, le souvenir de st François est entretenu, rue Pupa. Là, je pousse mon premier cri de vivante : j’ai mal, j’ai faim, je suis... C’est dimanche, la messe a lieu à deux pas, j’ai soif. Déjà.
De Marseille, je ne connais tout d’abord que les promenades venteuses des bords de mer. Un goût salé que j’aime à retrouver sur mes lèvres. Le sel et la lumière du monde sont contenus dans ma mémoire. Le cri des mouettes. Les falaises blanches sous un ciel de craie. Une lumière qui ne triche pas, une lumière impudique et joyeuse. Le sable qui vole, vole et nous ferme les yeux. Le vent, c’est aussi mon bon ami. Le coquin, il se glisse partout : il connaît tous nos parcours secrets et vient se blottir au plus tendre, jusque entre nos lèvres. Un chien aboie. Le désert. Une mouette vient fendre le mistral comme par jeu, comme pour s’en moquer et disparaître. De Marseille, j’apprends la tendresse, Mamie, Angèle, ma grand-mère. Certains, tu sais, naissent avec des grands-parents à ne plus savoir qu’en faire. Moi, je n’en avais qu’une et si petite, 1m45, la seule à être assez discrète pour avoir survécu à la guerre. La mort a décidé de l’oublier jusqu’à ce qu’elle ait 74 ans et puis, à son tour, discrètement, ma rescapée a quitté la terre pour aller dans un lieu où les hommes ne se limitent plus, où ils peuvent enfin s’étendre à l’infini.
De Marseille, avec Angèle, je garde un parfum d’amour, de liberté et de gourmandise. Un parfum de vie. Papa me ramène à mes souvenirs de premier âge en me confiant pour les vacances d’été à ma Mamie cadeau, Mamie tendresse, Mamie prière. Les roses blanches de Berthe Sylva nous font pleurer sans même avoir à les effeuiller. Ces roses de la spiritualité, je les retrouverai plus tard, sans savoir ni pourquoi ni comment elles s’imposent à moi, et dans un désir d’inspirer aux petits enfants l’envie de se jeter dans les bras de Marie, je la dessine aux crayons et pastels secs, les bras ouverts et son sein virginal recouvert des roses délicates. Bien sûr, ses fleurs admirables tu les connais, puisque c’est toi qui a décidé du lieu où déposer le sourire accueillant de Marie. Mais je reviens à l’enfance. Lorsque nous étions livrées à nous-mêmes, toutes les deux, Angèle, avait pour sa petite-fille un programme d’été bien rempli dans le but de la faire grossir avec autant de glaces et autres repas de noce qu’il se peut imaginer ! Comme je l’aime, ma Mamie, que ne ferais-je pour l’amour d’elle ?! Même me laisser gaver ! Moi qui ne suis pas matérialiste pour deux sous, je vais m’ancrer au sol de tout mon cœur. Chère Angèle, quelle joie lorsque la balance affichait le résultat tant attendu : victoire provisoire remportée avec force silence, paix et douceur. Les roses blanches, encore et toujours, mais pas seulement, toutes les musiques de sa jeunesse et de la mienne nous accompagnaient : de Maurice Chevalier à Claude François, en passant par la môme Piaf et le grand Jacques pour faire bonne mesure. Oui, et puis, « Mamie, est-ce que je peux faire de la couture pour mes poupées ? » - « Viens donc t’installer à côté de moi, sur la table de jardin, sous la tonnelle couverte de gros raisins blancs ». De gros grains blonds qui recouvraient la pâte de la tarte préparée pour le dessert du soir et dont l’arôme emplissait l’air gorgé de soleil. Mon cher ami, t’ai-je déjà parlé de nos escapades en ville ? Nous partions toutes deux, vite, vite, avec nos petites affaires : moi, un grand chapeau de paille, une capeline couverte de fleurs et de quelques cerises artificielles. Une robe en vichy rose, des petites sandalettes blanches au pied avec des socquettes à fleurs. Heureuse, joyeuses, insouciantes, nous partions. Angèle, toujours impeccable dans ses tailleurs et ses robes bleu marine et blanc. Ses beaux yeux bleus un peu tristes derrière les gros verres de myope envoyaient tant et tant d’amour que je ne me lassais pas de les chercher. Nos conversations bien sages. Les regards approbateurs des usagers de l’autobus. La joie mêlée de fierté de ma grand-mère aux compliments dont on m’abreuvait et qui me lassaient parfois, mais jamais pour l’amour d’elle.
Angèle, que j’aime regarder les deux colombes derrière les lourds verres, je suis trop petite pour comprendre qu’un jour elles prendront leur envol pour ne plus jamais revenir au nid. Il est tôt encore, laissons à l’enfant le soin de se réjouir. Les larmes viennent en leur temps et en mettent tant et tant pour sécher. Angèle, aujourd’hui, pour toujours, je t’aime. Laisse-moi toujours être ta toute petite-fille. J’aurais tant besoin de ta tendresse et de tes prières, ma petite Mamie. J’ai tant de larmes sur mon cœur et que personne ne viendra bercer...
Dim 11 Déc 2005, 08:52 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Silence.
Je voudrais pouvoir dire,
Tout l’amour que tu m’inspires,
Mais notre situation clandestine,
Laisse mes mots en sourdine.
Ils n’en sont pas moins profonds
Comme tout l’amour que nous taisons.
Sans cesse, en attente,
De tes caresses insolentes
Je deviens source qui ne peut se tarir,
Tu es l’affluent de mon désir.
Etre avec toi ne suffit pas,
Je me sens si petite dans tes bras.
Toujours plus fort, toujours plus haut,
Nos délires vont crescendo,
Et nos désirs, et nos promesses,
Sont synonyme de tant d’ivresse,
Que du plus profond de ma passion,
Je devine nos veines en ébullition.
Que l’on se fasse l’amour ou la tendresse,
J’aime que s’en suive une douce paresse,
Peuplée d’autant de mots doux,
Ou de nos silences qui avouent tout...
Tout l’amour que tu m’inspires,
Mais notre situation clandestine,
Laisse mes mots en sourdine.
Ils n’en sont pas moins profonds
Comme tout l’amour que nous taisons.
Sans cesse, en attente,
De tes caresses insolentes
Je deviens source qui ne peut se tarir,
Tu es l’affluent de mon désir.
Etre avec toi ne suffit pas,
Je me sens si petite dans tes bras.
Toujours plus fort, toujours plus haut,
Nos délires vont crescendo,
Et nos désirs, et nos promesses,
Sont synonyme de tant d’ivresse,
Que du plus profond de ma passion,
Je devine nos veines en ébullition.
Que l’on se fasse l’amour ou la tendresse,
J’aime que s’en suive une douce paresse,
Peuplée d’autant de mots doux,
Ou de nos silences qui avouent tout...
Sam 03 Déc 2005, 18:59 par
syolann sur L'amour en vrac
ces mots là....
C’est bon de t’écrire, à défaut de te dire...et même si tu étais à portée de voix, je t’écrirais...mais tu n’échapperas pas à mes mots au creux de ton oreille.
J’ai envie, besoin de me livrer à toi mais j’ai aussi besoin de savoir que toi, tu te livreras, que tu oseras laisser venir tes mots, tous tes mots sans peur et sans retenue...j’aime tant ta voix...alors, parle-moi de tout, de rien aussi, de toi surtout...écris-moi, tu sais si bien lorsque tu oses les mots, les vrais, ceux qui osent sans métaphores, tes mots qui me laissent les yeux brillants, tes mots tellement remplis de tes sentiments et qui n’en peuvent plus de se retenir...ce sont ces mots-là qui nourrissent notre amour, laisse les s’échapper de ta bouche, de toi...laisse-moi les attraper...j’ai besoin d’eux, vraiment…écris-moi tous ces mots que, de mon côté et pour toi…parce que c’est toi…j’ose sans retenue…
Alors lis mon amour, lis mes mots qui osent, mes mots qui te disent le manque que j’ai de toi...
et dans ce manque il y a...
ces moments d’infime tendresse, quand je saisis au vol ton regard qui ne fait que m’effleurer et que je ressens si fort pourtant...
ces instants si ténus, rien que le temps d’un battement de paupières savoir...éprouver ce regard qui se veut presque "banal", qui ne fait que me frôler...et mes yeux qui se ferment l’espace d’une seconde pour mieux goûter ce bonheur...
dans ce manque il y a
tous nos sourires, tous nos regards, tous nos mots, tous nos gestes...
ta main qui m’attrape au passage...
ta nuque sous mes lèvres doucement avides...
ta nuque qui n’attend que ma caresse...
ta nuque...ce passage obligatoire: "prends mon baiser comme octroi, et celui-ci aussi, et cet autre encore...laisse mes lèvres y faire étape, et entre deux baisers laisse mes mots couler en toi...écoutes mon amour...
écoutes mon manque de toi...ressens le...
il est là dans mes caresses, au bout de mes doigts, au creux de ma paume...une pression, un frôlement...et mes lèvres qui effleurent ta peau, glissent sur tes courbes, ton corps qui m’apaise...
il est caché dans mes silences...il est dans chacun de mes mots, je le laisse filer au bout de mes soupirs...
il sort parfois, m’échappe...quelquefois si gros alors j’ai du mal à le retenir...pourtant il revient...
il est là, il ne me quitte pas, le manque que j’ai de toi...."
J’ai envie, besoin de me livrer à toi mais j’ai aussi besoin de savoir que toi, tu te livreras, que tu oseras laisser venir tes mots, tous tes mots sans peur et sans retenue...j’aime tant ta voix...alors, parle-moi de tout, de rien aussi, de toi surtout...écris-moi, tu sais si bien lorsque tu oses les mots, les vrais, ceux qui osent sans métaphores, tes mots qui me laissent les yeux brillants, tes mots tellement remplis de tes sentiments et qui n’en peuvent plus de se retenir...ce sont ces mots-là qui nourrissent notre amour, laisse les s’échapper de ta bouche, de toi...laisse-moi les attraper...j’ai besoin d’eux, vraiment…écris-moi tous ces mots que, de mon côté et pour toi…parce que c’est toi…j’ose sans retenue…
Alors lis mon amour, lis mes mots qui osent, mes mots qui te disent le manque que j’ai de toi...
et dans ce manque il y a...
ces moments d’infime tendresse, quand je saisis au vol ton regard qui ne fait que m’effleurer et que je ressens si fort pourtant...
ces instants si ténus, rien que le temps d’un battement de paupières savoir...éprouver ce regard qui se veut presque "banal", qui ne fait que me frôler...et mes yeux qui se ferment l’espace d’une seconde pour mieux goûter ce bonheur...
dans ce manque il y a
tous nos sourires, tous nos regards, tous nos mots, tous nos gestes...
ta main qui m’attrape au passage...
ta nuque sous mes lèvres doucement avides...
ta nuque qui n’attend que ma caresse...
ta nuque...ce passage obligatoire: "prends mon baiser comme octroi, et celui-ci aussi, et cet autre encore...laisse mes lèvres y faire étape, et entre deux baisers laisse mes mots couler en toi...écoutes mon amour...
écoutes mon manque de toi...ressens le...
il est là dans mes caresses, au bout de mes doigts, au creux de ma paume...une pression, un frôlement...et mes lèvres qui effleurent ta peau, glissent sur tes courbes, ton corps qui m’apaise...
il est caché dans mes silences...il est dans chacun de mes mots, je le laisse filer au bout de mes soupirs...
il sort parfois, m’échappe...quelquefois si gros alors j’ai du mal à le retenir...pourtant il revient...
il est là, il ne me quitte pas, le manque que j’ai de toi...."
Mer 30 Nov 2005, 09:04 par
danslalune sur La vie à deux
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