Glace, chocolat et autres compensations...

Je suis femme
Dans mon corps et dans mon âme.
Je suis feu et flamme.
Je peux te décrire toute une gamme
De ce que je te ferais pour que tu te pâmes.
Je peux t’écrire toute une trame
Des coins sombres de Paname
Je suis à la fois bohème et glam’
Je suis à la fois une sauvage et une dame.
J’aimerais tellement te dire mes pensées quand je te regarde... Miam !
Je pourrais. Mais j’ai trop peur que tu me blames.
Alors, je me tais et ouvre une nouvelle plaquette de chocolat aux noix de macadam...
Mar 17 Nov 2009, 20:10 par Asma sur L'amour en vrac

Il suffit d'un mot

Il suffit d’une fleur ou d’un regard, d’un sourire ou d’une larme, il suffit d’un rien ou peut être d’une chose ou tout simplement d’un mot que te dire, ici et ailleurs, aujourd’hui encore plus qu’hier, je t’aime.
Jeu 12 Nov 2009, 08:52 par Radski sur La déclaration d'amour

Pas de retour.

Chapitre 1

En sueur et essoufflé, Arthur n’en avait pas moins le sourire.

Un sourire franc et lumineux, qui ne manquait jamais d’étonner. Si Patrick Brun le connaissait bien, ce sourire, jamais il ne s’en lassait. « Décidément - pensait-il en regardant son élève - ce gosse a tout pour lui : talentueux, intelligent, gentil comme tout, beau gosse et jamais la grosse tête. Comme qu’ils soient tous comme lui… »

Patrick Brun était instructeur de taekwondo depuis une quinzaine d’années, déjà. Il avait la chance d’exercer son métier par passion et non pas, uniquement, pour recevoir son chèque en fin de mois. A l’âge de 20 ans, désœuvré comme la plupart de ses acolytes de la cité, il a découvert le taekwondo par pur hasard, dans un minuscule dojang (nom donné aux centres d’entraînement dédiés) de sa ville, Bagnolet. Le maître des lieux était un Coréen, ne payant pas de mine, sachant au plus 10 mots de français mais qui excellait pour communiquer la technique et la philosophie de cet art martial. Dès sa première session, Patrick sut que le taekwondo ferait partie intégrante de sa vie, comme la drogue, l’alcool ou la violence gratuite formaient le lot quotidien d’une grande majorité des jeunes de son âge. Il avait trouvé sa voie et avait investi sa vie dans la pratique de cet art qui commençait a peine à se développer, à l’époque. Il participait aux tournois organisés en France et en Europe et gagnait très souvent. Il a même eu l’occasion de séjourner en Corée du Sud pendant un mois et de se mesurer aux champions du coin. Il avait été loin d’être ridicule et son Maître - qui l’avait accompagné pour le voyage - même s’il ne disait rien était fier de son disciple et du fait d’avoir reçu les félicitations des grands pontes de la World Taekwondo Federation pour le travail accompli hors des frontières. A 25 ans, Patrick Brun a décidé d’arrêter la compétition pour se consacrer à l’instruction. Il avait repris le dojang de son Maître - reparti dans son pays - et l’avait développé, avec le succès grandissant du taekwondo en Occident.

Par le biais de son Club, Patrick avait éduqué des centaines d’enfants, leur évitant ainsi de tomber dans les dérives trop faciles des cites ouvrières, et sorti certains d’entre eux pour alimenter son département « Elites », dédié spécifiquement à la compétition. Le nombre de médailles gagnées dans les différentes catégories de jeunes l’avait définitivement aidé à recruter de plus en plus d’élèves. A 40 ans, il vivait plutôt bien de son activité et pouvait dédier 80% de son temps au suivi des « Elites », laissant la formation de base aux mains expertes de ses différents instructeurs.

Arthur était la vedette de ce groupe d’élites, composé d’une vingtaine de pratiquants de haut niveau, âgés de 10 à 20 ans. Il pratiquait depuis l’âge de 5 ans, poussé par ses parents qui croyaient dans les vertus des arts martiaux. Très tôt, Arthur avait montré des dispositions physiques exceptionnelles pour le Taekwondo : souplesse, puissance, rapidité et coordination. A cela s’ajoutait un mental très fort, malgré son très jeune âge. Fait exceptionnel, il n’avait jamais perdu un tournoi auquel il avait participé, aussi bien en France que dans les autres pays d’Europe. Depuis l’âge de 10 ans, il avait récolté 50 médailles d’or !

Bien entendu, ce parcours ne s’est pas réalisé sans sacrifices. Encore aujourd’hui, à 15 ans, il s’entraîne deux heures, après l’école ; sans compter sa participation à l’instruction des plus jeunes que Patrick impose a toutes les ceintures noires. « Les arts martiaux vous ont apporté, entre autres, une philosophie de la vie. Maintenant, c’est à vous de redonner un peu au taekwondo. Et cela passe par l’instruction », aimait-il à répéter. Mais Arthur ne se plaignait pas de cette discipline. Il adorait les compétitions et découvrait, depuis 2 ans, les joies et bienfaits personnels de l’instruction.

La salle d’entraînement était lumineuse et spacieuse. Quatre tatamis bleus de 9mètres carrés divisaient l’espace. Des punching bags pendaient à différents endroits et l’on pouvait entendre le bruit mat de chaque coup de pied lancé par les autres élites, en plein effort. Des appareils de musculation tout neufs trônaient dans le fond, à gauche, à côté du bureau de Patrick. Les murs blancs recevaient des cadres montrant toute une série de personnages, dont le créateur coréen des lieux, Grand Maître Park Chung-hee et certains jeunes champions du Club – dont Arthur. A droite de l’espace, vers la zone de sparring, les murs présentaient 5 cadres rapprochés, chacun définissant (en hangul – alphabet coréen – et en français) une des 5 vertus du taekwondo : respect, maîtrise de soi, esprit indomptable, humilité et persévérance. Patrick insistait énormément sur ces concepts, à chacune de ses sessions d’entraînement. « Je ne veux pas donner des armes à un futur criminel », répétait-il. « Si vous ne respectez pas et n’implémentez pas ces vertus, ici et dans la vie en général, vous pouvez partir » clamait-il à tous ses étudiants et il soulignait plus particulièrement la notion de « respect », qu’il estimait comme étant la base d’un homme honnête. La salle bénéficiait de plafonds très hauts, amplifiant cette impression de grandeur.

- Alors, c’est bien vrai, coach ? Je pars pour Singapour ?
Patrick sourit, content de son effet.
- Oui, mon petit gars. Tu pars avec trois autres combattants et, bien sûr, moi. Et, je te l’ai déjà dit : arrête de m’appeler « Coach ».
- Oui, co… Euh… Patrick… C’est vraiment génial !
- Le tournoi débute dans quinze jours. Comme d’habitude, j’ai concocté un programme spécifique pour vous quatre. On commence demain.
- Pas de problème. Je serai prêt ! Au fait, qui sont les trois autres ?
- La Fédération a retenu notre club pour ce tournoi international et j’ai choisi Victor, Ali et… Mathilde…
Patrick avait fait exprès de temporiser avant d’annoncer la participation de Mathilde. Il savait bien qu’Arthur avait plus qu’un faible pour cette jeune fille qui, de son côté, ne semblait pas indifférente. Mais, à 15 ans, on ne sait pas trop comment exprimer ce genre de sentiments, tellement nouveaux…

Le visage d’Arthur s’était illuminé à l’évocation du nom de Mathilde, ce qui ne faisait que confirmer l’observation de Patrick.

Chapitre 2

Michael Ong observait l’effervescence qui régnait au siège de la STF (Fédération Singapourienne de Taekwondo). Il savait que le tournoi international débuterait dans quinze jours mais, en tant que membre de la commission d’organisation chargé de la sécurité, il n’avait aucune inquiétude à avoir : son pays était l’un des plus sûrs du monde et tout était déjà mis en place. Cela n’avait présenté aucune difficulté. En effet, sa qualité d’inspecteur du département des investigations criminelles lui permettait de faire bouger ses relations internes plus vite que n’importe qui d’autre…

Michael faisait aussi partie de la fédération en tant que détenteur d’une ceinture noire 4eme dan et instructeur au sein des forces de police. A l’occasion, plus jeune, il avait représenté son pays dans quelques tournois militaires et intra forces de police mais cela ne l’avait jamais vraiment intéressé. Ce qui le passionnait, dans le taekwondo, c’était l’aspect art martial plutôt que le côté sportif. Et, à bientôt 40 ans, il était toujours aussi engagé dans sa quête perpétuelle.

Il vit arriver vers lui Lee Boon Tat, le responsable des inscriptions. Michael perçut tout de suite son anxiété.

- Michael, je peux te parler un instant ?
- Bien sûr. Tu m’as l’air soucieux… Des problèmes avec les participations ?
Boon Tat avait le regard fuyant et Michael n’aimait décidément pas ça…
- Oui, il y a quelque chose qui me perturbe avec les inscrits…
- Quoi ? Un pays indésirable a fait une demande de participation ?
- Non, le problème vient plutôt d’ici…
Michael ne manqua pas de marquer son étonnement.
- Ici ? Dis m’en plus... Je ne vois pas, là…
- 3 athlètes du club de Geylang se sont inscrits.
- Comment ? Mais qui a permis à ces voyous de participer au tournoi ?, s’emporta Michael.
- Ils sont affiliés à la fédération et les combattants sont licenciés. Personne ne peut leur interdire de participer.
Pendant que Boon Tat parlait, Michael repensa au Geylang Fighting Team. Il se remémora les différents problèmes occasionnés par la plupart des membres de ce club, non seulement lors de tournois locaux mais, aussi et surtout, dans la rue. Le Geylang Fighting Team était notoire pour les activités illégales de ses membres : racket, prêts usuriers, contrôle de la prostitution (Geylang est LE quartier abritant la prostitution, à Singapour), trafic de cigarettes, etc… En clair, il s’agissait d’un gang bien connu des services de police. Michael les a connus lorsqu’ils ont participé à leurs premiers tournois, démontrant leur mépris des règles de fair play et n’hésitant pas à s’en prendre aux arbitres, juges ou adversaires quand les décisions ou l’issue des combats leur étaient défavorables.

Bien entendu, très vite, la fédération avait pris la décision officieuse de bannir le club mais la police lui avait demandé de n’en rien faire, arguant du fait que tant qu’ils participaient aux divers tournois organisés à Singapour, il serait plus facile de les observer. A partir de cette intervention du gouvernement, la fédération n’avait plus son mot à dire sur le sujet… De leur côté, les policiers, dont Michael Ong, avaient pris le problème à bras le corps et avaient opéré un nombre impressionnant d’arrestations mais cette activité n’avait jamais eu pour effet de désorganiser le gang qui continuait à sévir grâce au recrutement permanent de nouveaux membres, tous adeptes de taekwondo.
- Bon ! fit Michael. Je vais en parler au président de la fédération.
Boon Tat ne put réprimer un sourire de dépit.
- Je l’ai déjà vu, Michael. Il ne peut rien faire. C’est lui qui m’a demandé de voir ça avec toi… Apres tout, c’est bien vous qui avez refusé de les bannir, non ?
Boon Tat avait raison et Michael ne pouvait que l’admettre, même s’il avait été contre cette intervention de ses supérieurs.
- OK, Boon Tat. Je vais en référer à mes chefs. Je vais voir si on peut faire quelque chose. Entre-temps, as-tu la possibilité de retarder leur inscription ?
- Tu plaisantes ? La clôture a lieu ce soir !
Michael pestait intérieurement. Il pensait pouvoir regarder tranquillement le tournoi et le voilà, maintenant, à devoir gérer une situation potentiellement dangereuse…
- Qui sont les athlètes inscrits ? demanda-t-il.
Boon Tat se décida, finalement, à regarder Michael droit dans les yeux.
- Min Yi Er, Gopal Sanchin et… Azhar…
« Ben, voyons ! » réagit Michael en entendant le dernier nom. Azhar était le bras droit du chef de gang, l’exécuteur des basses œuvres. Il n’avait que 19 ans ! Un fou furieux, violent et, qui plus est, champion national de taekwondo. Ni Michael, ni ses collègues n’avaient encore réussi à l’appréhender. Il était assez malin pour faire porter le chapeau par un de ses hommes, à chaque intervention de la police. Cela ne les empêchait pas de savoir à qui ils avaient à faire… Mais, le pire pour Michael et beaucoup d’autres membres de la fédération, était qu’à cause de lui, Singapour détenait un triste record ; celui du premier pays au monde - depuis que le taekwondo est devenu sport olympique - à déplorer un mort pendant un tournoi dûment encadré par les règles de sécurité édictées par la WTF. Un incident qui a fait le tour du monde, au grand dam du gouvernement singapourien. « Un meurtre » corrigea Michael. Il y était. Il a vu Azhar s’acharner sur son adversaire pendant que l’arbitre, stupéfait devant tant de violence concentrée, ne savait comment réagir. Il a senti, avant qu’il ne se produise, le coup de pied circulaire qui visait la tempe de sa pauvre cible, tenant à peine sur ses jambes. Il a prévu l’issue fatale de ce dernier coup porté avec une énergie surnaturelle, avant que l’arbitre n’intervienne. Un frisson d’horreur l’a secoué avant que l’adversaire d’Azhar ne se relève pour s’écrouler, deux secondes plus tard, et ne jamais sortir d’un coma stade 4… Un sentiment de haine, fulgurant, est apparu lorsqu’il a regardé Azhar lever les bras en signe de victoire et faire un clin d’œil vers les membres de son gang qui applaudissaient à tout rompre et criaient son nom… Six mois ! Six mois que cet « assassinat » a eu lieu ! Personne n’a pu faire quoi que ce soit. Ni la fédération, ni le gouvernement. Après tout, le cadre du combat était tout ce qu’il y avait de plus légal ; les fameux formulaires de dégagement de responsabilité étaient proprement remplis et signés ; et, surtout, les associés d’Azhar avaient été très clairs auprès de la famille du défunt âgé d’à peine 17 ans… « Et, maintenant, le revoilà… », gambergea Michael. « Dans un tournoi international ! Et sil tue un adversaire étranger ? Qu’est ce qui va se passer ? Il faut que je trouve un moyen d’empêcher sa participation ! »

(A suivre...)
Lun 09 Nov 2009, 09:32 par Arthis sur Mille choses

Elles sont rares les journées normales ...

Elles sont rares les journées normales dans la vie d’un homme. Les jours où il sort de sa cage d’humanité… pour devenir un oiseau.

Une journée… ou une demi-journée… peut-être… dans toute sa vie où il sort de sa rivière étroite, pour pratiquer sa liberté, pour dire ce qu’il veut… pour faire ce qu’il veut… pour aimer qui il veut quand il le veut.

Il est rare qu’un homme arrive au top de sa liberté, qu’il sorte du coffre fermé à clef qui représente, en réalité, la monotonie de sa vie régulière combinée aux relations sociétaires qu’il entretient pour… pour aimer tout simplement.

L’homme est plein de liberté, mais il n’est pas aussi libre qu’il le pense. Il n’est même pas libre dans sa prière avec ses mains, ses lèvres, ses vêtements, ses paroles et ses discussions régulières.

Si je t’écris à propos de ce jour anormal c’est que je ne sens pas que je me suis libéré, en ce jour, de mon encre et de mon sang… que je me suis évadé du coffre de la société et de la tanière du passé pour vivre ma liberté comme la vit n’importe quel oiseau sauvage dans la nature.

J’aimerais monter avec toi, même pour une seule fois, le train de la folie… Un train qui oublie ses quais, ses rails et les noms de ses passagers.

Quand je t’écris je me sens libre… je me sens léger comme un oiseau mythique qui n’aurait pas de poids… Quand je t’écris je me sépare du temps… je me sépare de l’attraction terrestre et je m’envole… je m’envole et je gravite comme un astre dans la galaxie, dans l’univers de tes yeux.

De l’espace, l’homme perçoit ses sentiments d’une autre manière. Les sentiments se libèrent de la poussière de la terre, de sa gravité, de ses lois… L’amour devient une balle de coton sans masse.

Ah ! L’amour, quel sentiment étrange. Ce papillon incroyablement beau qui s’installe sur nos épaules, ce poisson doré qui sort de la mer, cette étoile toute bleue qui nous tend les bras.

Avant de te parler j’étais daltonien, mais maintenant je commence à distinguer les couleurs de la vie. Mes sentiments sont arrivés à un point de non retour. Je suis en train de brûler vif, tu m’as crucifié avec ton regard, tu m’as pendu avec ton sourire...

Excuse ma franchise mais je ne peux plus garder ces mots à l’intérieur de mon cœur, mon pauvre cœur qui n’arrête pas de battre exclusivement pour toi.

Tu me demandes ce que j’ai fais dans ton absence, mais tu n’as jamais été absente, tu n’as jamais quitter mon esprit et mon cœur.

Te téléphoner est devenu le seul plaisir que je m’accorde dans ma vie si monotone et si pleine de tristesse, mais te voir, alors là, c’est l’orgasme total.

Je suis parti parler de toi, de mon amour pour toi, à la mer qui, pour la première fois de ma vie, est restée muette comme si elle était jalouse de toi.

J’aimerais avoir des pouvoirs magiques pour figer les courts instants pendant lesquels on se rencontre, pendant lesquels on discute, pendant lesquels je me sens vivant…

Les anges doivent se prosterner devant toi, même l’ange de la mort a peur de croiser ton regard brûlant, ce regard qui a brûlé les veines de mon corps sur le bûché de l’amour.

Je sais qu’on ne se connaît que depuis peu mais cette complicité m’étonne. On dirait que le destin nous a réservé cette rencontre pour rappeler, à chacun de nous que la vie vaut la peine d’être vécue.

Pour moi t’es un ange du destin qui a croisé ma route pour sauver mon âme.
Lun 18 Mai 2009, 12:16 par AsmodeE sur Parler d'amour

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

(by Jane Birkin)



Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
que le ciel azuré ne vire au mauve
penser ou passer à autre chose
vaudrait mieux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu

fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
comme une petite souris dans un coin d’alcôve
apercevoir le bout de sa queue rose
ses yeux fiévreux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu

fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
avoir parfois envie de crier sauve
qui peut savoir jusqu’au fond des choses
est malheureux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu

fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
dis-moi que tu m’aimes encore si tu l’oses
que tu te trouves autre chose
de mieux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
Sam 16 Mai 2009, 22:31 par dolce vita sur Citations

Maîtresse

Je ne vous rencontre que par les nuits blafardes,
je me cache des regards et je rase les murs,
j’ai peur de nos secrets, je cache mon cafard,
de ne vous avoir pour moi, femme de nuit et d’azur.

Votre parfum m’envahit, votre image m’obsède,
la courbe de vos hanches me fait mettre à genoux.
Je mourrais ce matin pour un baiser de vous,
une bouche de satin, des lèvres de bohème.

J’attends nos rendez-vous, malheureux mais en fièvre
d’un contact, un sourire, une caresse en harpège.
Mais vous ne viendrez pas : je vous ai vue en rêve,
je reviendrai demain, aurez-vous une trève?

Maîtresses entr’aperçues, maîtresses imaginaires,
femmes de l’inconnu, femmes qui me désespèrent.
J’aimerais, une fois, vous tenir dans mes bras,
femmes maîtresses, femmes beauté, toutes "femme", ici-bas.
Mar 30 Déc 2008, 21:31 par jeanmarc sur Parler d'amour

Mon coeur est triste

Mon cœur est triste
Et pourtant j’existe,
Quand tu t’éloignes de moi,
tant être auprès de toi?
Mon cœur est triste,
Mon cœur saigne jusqu’à l’âme,
J en n’oublie pas que tu es une dame,
Et je voudrai vivre auprès de toi,
Mais un méchant je ne sais quoi.
T’attires loin de ma détresse;
Tu ne pourras point être ma maîtresse, Aimer et être aimé il faut choisir,
Dans tes bras pour mer enchérir.
Je t’aime et c’est déjà beaucoup,
Sentir ton parfum dans le cou.
Mon cœur est triste sans toi
Il ne le sera pas si tu es près de moi.

poème de doriane duval alias titine12
Ven 24 Oct 2008, 16:53 par titine12 sur La déclaration d'amour

Dommage...

« Je t’écris d’un baiser, de ce banc de Paris où deux amants s’enlacent dans leur éternité et que rien ni personne ne pourrait déranger »
Cela pourrait être nous. Cela devrait l’être. Mais j’ai peur que la situation se transforme en « cela aurait dû être nous ».

Dis moi que se ne sera pas le cas,
Dis moi que ce voyage à Paris on le fera,
Dis moi que toi et moi c’est encore pour longtemps,
Dis moi que tout le bonheur nous attend,
Dis moi que je ne te perdrai jamais,
Dis moi que « nous » ne se conjuguera jamais à l’imparfait,
Dis moi que notre histoire sera sauvée,
Dis moi que ça ne va pas tarder.

« Je t’écris d’un baiser, de ce banc de Paris où deux amants s’enlacent dans leur éternité et que rien ni personne ne pourrait déranger »
Cela aurait pu être nous. J’ai eu raison de mes craintes.

Tu m’as dit que c’était fini,
Tu m’as dit avoir compris,
Tu m’as dit, qu’en fait, il n’y avait rien à comprendre,
Tu m’as dit de ne plus rien attendre,
Tu m’as dit de t’oublier,
Tu m’as dit de ne pas pleurer,
Tu m’as dit que c’était comme ça.

« Je t’écris d’un baiser, de ce banc de Paris où deux amants s’enlacent dans leur éternité et que rien ni personne ne pourrait déranger »
J’aimerais que tu changes d’avis et que ce soit nous sur le banc. Mais à ton comportement, je me demande si c’est une bonne chose.

Alors c’est ça que l’on appelle l’adolescence ? Si c’est le cas, en quoi est-ce une des plus belles périodes ? Ou alors je loupe quelque chose… ?
Mer 16 Avril 2008, 19:30 par amesauvage sur L'amour en vrac

Le temps qui passe...

A vingt ans
L’audace des corps nus
Ainsi dévêtus
Offerts comme un présent
Pour des corps à corps
D’accord, d’accord....


A trente ans tout est permis
La candeur des corps
Permet encore comme seul habits
La nudité comme décor...
Pour des corps à corps
Encore et encore....

A quarante ans le temps a passé
La fraîcheur des corps a trépassé
Mais on ose
Et plus aisément on propose
La pudeur étant dépassée
Des corps à corps endiablés...

A cinquante ans je ne sais pas...
Encore...

Mais l’amour n’a pas d’âge
Alors que ceci soit un adage...
Que durent le plus longtemps
Pendant qu’il est encore temps
Des corps à corps
Encore et encore...


Marie
Mer 20 Fév 2008, 16:14 par Satine sur L'amour en vrac

Desirs

J’aimerais deviner
Tes ultimes secrets
Libérer ton esprit
De tous tes interdits

Un à un chercher
Tes envies, tes pensées
Doucement t’effeuiller
Te sentir frissonner...

Lentement te couvrir
De milliers de baisers
De milliers de caresses
Et trouver tes désirs
Les plus insatisfaits.

Je veux les réveiller
Je veux les amplifier
Et te sentir durcir
Et t’entendre gémir.

Puis, quand tu me retiens,
D’un geste de la main
Pour ne pas succomber,
Moi, je veux te combler,

Oublier mon plaisir
Assouvir les désirs
Que personne jamais,
Ne saura te donner...
Sam 27 Oct 2007, 00:28 par joullia sur Les liaisons sulfureuses

Parfum de rose

J’aimerais que tu me goûtes, que tu m’embouches comme jamais aucun autre ne l’a fait.

Que mon corps devienne instrument de plaisirs dont toi seul pourras découvrir les sons et parfums.

Pour toi je deviendrais pétales de rose et je jetterais mes épines a tout jamais...


tu me manque a tout jamais.
Ven 26 Oct 2007, 22:46 par joullia sur Les liaisons sulfureuses

Peur d'aimer

14 octobre 2007 .



Peur d’aimer


Toi le beau latin, pourquoi tentes-tu mon immense faim
Faim d’amour, faim de passion, faim sans fin
Bien sûr que ma peau sur la tienne, ma bouche sur ta bouche et mes seins sur ton torse bombé.
Mais j’ai peur d’encore aimer.
Un jour je t’ai avoué mon désir pour toi et tu m’as gentiment repoussée sous un prétexte tout à fait erroné.
Pourquoi aujourd’hui viens-tu me tenter ?
Qui a t-il de changé dans notre destinée ?
J’ai toujours cette peur d’être rejetée, niée.
Ma souffrance a été telle pendant tant et tant d’années que je crains être piétinée.
Tu me trouves fermée, sans doute réservée et timide à la fois
Comme pouvoir m’ouvrir à toi, m’abandonner dans tes bras
Faire ce saut quantique avec toi et oublier les stress d’autrefois.
Quand viendras-tu m’ouvrir les bras que je puisse m’abandonner à toi ? rose
Lun 15 Oct 2007, 22:36 par Hécate sur Les liaisons sulfureuses

Le lever du soleil

Avant l’aurore je m’éveille
Pour voir le lever du soleil
Instant d’une rare beauté
Il ne faut jamais le manquer

Dissimulé sous l’horizon
Le soleil décide de sortir
La clarté l’éclat des rayons
Nous illuminent et nous attirent

Mais c’est vraiment un grand mystère
Qui plane autour de cette terre
Qu’est-ce qui rend ce moment magique
Et qu’est-ce qui le rend magnifique

Très simple pour les scientifiques
Mais pour moi il est très complexe
Il restera énigmatique
Tant qu’il existera a Aix

Là-bas j’y emmène mon fils
Pour qu’il puisse goûter ce délice
Subjugués par tant de couleurs
Nous pouvons connaître le bonheur

Des larmes ruissellent de nos yeux
La joie de vivre coule à flot
Nous pouvons rejoindre les cieux
Jamais spectacle ne fut si beau

Rouge orangé jaune brillant
Avec un peu de rose perçant
Une couleur mauve harmonieuse
Donne une recette merveilleuse

Ce moment paraît éphémère
Mais il se grave dans nos mémoires
Et au fil du jour il nous sert
A mieux aborder le soir

Je n’arrive pas à m’expliquer
Ce que fait le soleil caché
Comment d’un coup on peut le voir
Alors qu’avant il faisait noir

La nature est mystérieuse
Toujours présente autour de nous
Elle sait rester silencieuse
Elle a donc de nombreux atouts

Ô que j’aime ce beau soleil
Cette nature vraiment vivante
Qui au fil de l’année m’éveille
Et rend ma vie très rayonnante

Si le soleil devait mourir
J’aimerais autant l’être avant
Je ne pourrais pas le voir en sang
L’aurore n’existerait plus
Et donc le monde serait perdu
Je serais obligé de fuir

Jérôme
Mar 08 Mai 2007, 20:39 par jejefofo sur Mille choses

L'éternité

J’aimerais voir l’infini dans la paume de ma main
le paradis dans une fleur sauvage
et l’éternité durait une heure.
Lun 09 Avril 2007, 13:33 par asami sur Parler d'amour

Trouble

Ce sentiment tremblant, certitude qui se perd
Cette émotion troublante qui s’imprime et perdure
J’aimerais les maîtriser, les inscrire au futur
Ils sont miens, vrais et purs, en perte de repères.

Aujourd’hui je suis bien mais en manque de toi
Ton indolence me gène, me heurte et me secoue
Tu m’attires me retiens, viens t’inscrire dans mon flou
Je cherche à m’éloigner, peut-être loin de toi

Je te donne rendez-vous dans un prochain poème
Où je te raconterai de quelle façon je t’aime
Comment je te désire, te cherche et t’entrevois

C’est une litanie, un ouvrage en naissance
Un poème décati, érodé par l’absence
Qui se veut symbolique et cherche ton émoi.
Ven 06 Avril 2007, 16:58 par jatea sur L'amour en vrac
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