Au son du violon( texte modifié)



La musique emplit harmonieusement la salle silencieuse,
Courtoisement attentive au son mélodieux du violon
Dont la dernière note vient s’accrocher au plafond
Puis un silence ému retombe sur la foule respectueuse
L’instant est suspendu, une révérence, le public applaudit
Des bouquets d’odorantes fleurs à même le plateau
Une ovation pour l’artiste qui salue;et se baisse le rideau.
Tu regagnes dignement ta loge:le spectacle est fini.

Je te rejoins,impatiente de partager cette émotion
Désireuse de me retrouver enfin dans le creux de tes bras
Pour que tu puisses, sur mon corps jouer cette partition
Dont je perçois,encore, l’odeur du bois sur tes doigts
Sentir tes mains me parcourir comme ce bel instrument,
Et m’imprégner de ces magiques sensations; à jamais.
Tes nombreux fans viennent, enthousiastes, te féliciter
Il s’en suit la distribution des inévitables autographes
Et je reste, dans un coin sage, en attendant,
Que la foule de tes admirateurs soit partie.

Tu prendras alors ma main dans la tienne,
Et nous nous éclipserons discrètement.....
Cote à cote, nous jouerons une mélodie
Qui résonnera à toute la nuit gaiement
En totale parfaite harmonie
Quand nos corps enfiévrés se rapprocheront

Nos doigts, danseront sur la même cadence

Nos regards brulants d’un désir sans pareil
Nos bouches ardentes souffleront, dans ce silence,
Des tendres "je t’aime" au creux de nos oreilles.
Mar 31 Déc 2013, 21:19 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Les mots

Les mots, mes amis, mes maîtres, pourtant glissants et traîtres, semblent mus d’une volonté propre et s’échappent de mes doigts.
Vers qui ? Pas même vers toi... Vers moi je pense. Ils sont mon coeur qui crie, mes larmes qui coulent, mon esprit qui s’envole...
Ils sont autant de pensées triées, filtrées, interdites et rejetées. Ils sont leur dernière chance de s’exprimer.
Je les vois, les lis, les crains... mais ne les efface pas... Trop furent dans un coupable oubli.
Je mets ceux-là de côté, avant un jour de les retrouver, et peut-être alors aurai-je le courage de les laisser à leur destin, celui de courir vers toi, plonger dans tes yeux, devenir tiens, redevenir pensée...
Jeu 02 Fév 2012, 21:59 par Epiméthée sur Mille choses

Marilyn

MARILYN
S’avance et s’assied à son pupitre
Elle va écrire un nouveau chapitre
Dès que le show a commencé
Marilyn change d’identité.
Elle entre dans la peau de son personnage
S’exhibe et montre son plus beau plumage
Se faisant effrontée libertine et habile racoleuse
Sa voix douce et langoureuse se fera amoureuse.

Son déhanchement en troublera quelques uns
Dont les yeux colleront à la courbe des seins
D’autres seront accros à sa robe moulante
Son dos nu et ses dessous chics.
D’autres la trouveront bien attrayante
Très sûre d’elle, un brin sexy
En porte-jarretelle, gambettes gainées d’un bas noir
Affolant la libido de ces messieurs au comptoir.

Coiffure bien ordonnée d’un noir lumineux
Rehaussant le soyeux de ses cheveux
Bouche voluptueuse, de rouge, laquée
Démarche lascive à l’allure appuyée
Parfum aux flagrances d’un nuage parfumé
Madame Chanel n’aura qu’à bien se tenir
Le parterre en sera entièrement subjugué
Car elle sait comment susciter le désir.

Ce soir la salle sera encore pleine
Elle les tiendra suspendus, en haleine
Tous ces beaux messieurs aux costumes hors de prix
Elle croulera sous leurs applaudissements, leurs cris.
Et les bouquets de fleurs à ses pieds
La musique ralentit, le rideau va bientôt se refermer..
Le public applaudit, le spectacle est terminé
Elle sort doucement de scène et va se démaquiller

Loin de l’effervescence, elle passera un peignoir
Se regardera tristement dans le grand miroir
Constatera les dégâts de ces mirages
Et mettant brusquement ses mains sur son visage.
Laissant tomber son masque d’invincibilité
Nous montrera sa grande vulnérabilité
Dans le secret feutré de sa cabine
Quelques perles d’eau roulent sur sa pommette.

Marilyn, si fragile, si douce et si câline
Femme bien seule jouant la starlette
Dans le silence de son petit logement
Rêve qu’on l’aime encore longtemps
Mar 22 Nov 2011, 20:25 par caressedesyeux sur Mille choses

Un jour peut-être...

Mon Amour, mon Amour, mon tendre Amour,
Je pense à toi, encore, toujours,
Tu ne quittes pas mon âme
Et je reste, le vague à l’âme
Dans ton silence
Dans ton absence

A quoi ça sert tout ça
A quoi ça sert d’être là

Que fais-tu ?
Où es tu ?
C’est si banal
Mais ça fait mal

Ca fait si mal
Ca fait si mal !

Je voudrais te dire mon amour
Je voudrais te dire des toujours
Mais je suis comme prisonnière

Je voudrais regarder tes yeux
Me noyer au fonds de ce bleu
Dont je suis restée prisonnière

Mon Amour, mais que vaut la vie
Si je ne suis même pas ton amie
Tu m’as fermé toutes tes portes
Comme autrefois, toutes tes portes

Je ne sais plus par quel chemin
Trouver ton âme, par quel chemin
Je ne sais plus par quel chemin
Trouver ton coeur, par quel chemin

T’aies -je fait mal
Comme j’ai mal
Tu te protèges
J’ai tout donné
J’ai tout laissé
Tu te protèges

De tes frontières
J’ai fait le tour
Je n’ai plus d’air
Je suis à court

A court de toi
A court de moi
Je reste là
Si près de toi
Si loin de toi
Je reste là

Pourquoi ces mots
Du sang qui coule ?
Des larmes perdues ?
Pourquoi ces mots
Bateau qui coule ?
Cause perdue ?

A quoi ça sert tout ça
Si les dès sont
A quoi ça rime tout ça
Moi aussi j’ai pleuré pour toi
Et j’ai pleuré sur le passé
Mais on ne le change pas

Cette vie n’était pas pour Toi ?
Alors pourquoi as-tu croisé ma route
Ta vie n’était pas pour moi ?
Alors pourquoi restent les doutes...

Je voudrais un jour te revoir
Te revoir, mais pas hasard...
C’est tout ce qui reste de la chanson
C’est tout, et des questions...

Je t’aime mon Amour !
Je n’ai jamais aimé que Toi
Pourquoi

Je t’aime mon Amour !
Comme je voudrais te le dire
Te le dire

Un jour, peut-être, un jour...
Sam 15 Déc 2007, 01:05 par encredelune sur L'amour en vrac

Zazou et Lui

Un jour de neige voici déjà deux ans, je surfais pour la première fois sur Internet, découvrant toute la magie de ce fabuleux outil de... recherche dans un premier temps...
On se promet tous en prenant un fournisseur d’accès, de n’utiliser le Web qu’à bon escient, culturel il va de soi.
Et puis, un jour, en créant une adresse email, un petit mot s’affiche sur la page : "quizz" ..
Curieuse invétérée, je suis donc les informations données pour arriver sur un salon de quizz, où je fus accueillie de mille kisssssssss et bisouuus ... En bonne newbie que j’étais, j’ai mis un certain temps avant de comprendre les arcanes des salons de quizz_tchat...
Et quel bonheur chaque soir en rentrant du travail, de se connecter pour retrouver tous ces gens cultivés, de jouer avec eux..
Et puis, inévitablement, on finit par ressentir des affinités un peu plus poussées avec certains. On passe des heures à se raconter nos vies, à rire, à se séduire aussi, à se raisonner lorsqu’il faut se quitter.
Et moi, si sceptique auparavant lorsque les médias relataient les histoires d’amour Internet, moi qui étais persuadée qu’il était impossible de tomber amoureux de quelqu’un sans le voir, le toucher, l’entendre.. Moi surtout, qui me refusais à l’amour pour rester aussi libre que le vent ..
Tout de suite, j’ai eu envie de passer énormément de temps avec lui, de plus en plus de temps, au point de rogner sur le sommeil, les amis "réels", les sorties ..
Le premier "tu me manques" m’a bouleversée, lui aussi ..
Il est si difficile d’avouer et de s’avouer que oui, on est bel et bien amoureux, intensément... c’est difficile et ça effraie aussi... L’amour cérébral est si puissant, plus de barrières (physique, âge).
En prenant conscience de cet amour naissant, nous avons décidé tous les deux de le "zapper" quelques temps, de ne plus s’écrire, nous ne nous sommes pas communiqués nos numéros de téléphone pour ne pas passer du côté du réel, nous avons voulu nous persuader que nous avions simplement créé une habitude, qu’il nous suffisait de nous déconnecter pour nous oublier et ainsi ne jamais nous blesser ..
Alors, nous sommes partis en vacances, tous les deux en même temps.
Et ces semaines de vacances ont été un calvaire, j’avais le coeur gros de lui, il avait perdu le sommeil. Et chaque seconde sans lui me paraissait une éternité.
Quand nous sommes rentrés, nous nous sommes virtuellement l’un sur l’autre, nous jurant de ne jamais retenter l’expérience, de prendre l’amour comme il venait, au jour le jour.
Et puis, les mois ont passé, renforçant nos sentiments, nous imposant des tortures terribles, la jalousie à distance est épouvantable. Nous nous sommes téléphonés enfin, l’entendre est pour moi un pur bonheur.
A la communion des esprits est venue s’ajouter la passion des corps, des désirs physiques comme ni lui ni moi ne croyait cela possible.
Et nous voilà condamnés à se faire un amour virtuel, intense, violent et si doux à la fois.
Nous ne nous sommes toujours pas rencontrés, il est à mille kilomètres de moi, plus jeune aussi. Nous en mourons d’envie, mais nous repoussons toujours l’échéance de peur de briser la magie de cet amour... Et puis, au fil des mois, nous avons osé nous avouer tous nos défauts, puis nous avons quand même échangé nos photos, avec la peur au ventre, peur que l’autre découvrant enfin un visage ne se dise : "j’ai fait une erreur, désolé". Et puis non, l’amour est toujours là, la douceur et la douleur se mêlent, l’envie, l’angoisse, le manque, la joie de se retrouver, le chagrin de se quitter, le désir qui atteint son paroxysme quelques fois au point de s’évanouir...
J’ai envie de lui, à en mourir, de le respirer, de le sentir, de le toucher, le regarder, de manger boire et dormir avec lui. J’ai mal de tout ça...
C’est peut-être le plus grand paradoxe de la vie, la douceur et le bonheur de l’amour et ses affres aussi.
La rencontre est plus que jamais d’actualité... quand ??
Mar 21 Fév 2006, 23:45 par Luna_Lou sur Amour internet

Lui

Lui
Écrire sur lui… Le coucher sur le papier
Comme si Comme si… Il est le pied
Sur lequel s’érige les strophes et les versets
Indélébiles de notre poème.. IL est
Lui
Tout simplement

Un sentiment Une vague Un sourire Un regard
Qui doucement divague et envole le hasard
Quand tout s’écroule Ivre de bruits et d’odeurs
La violence repue de coups et de sueurs

Mais lui
Tout doucement
Endort les plaies et ravale les larmes amères
Des souvenirs laids pareils à des galets vulgaires
Jetés sur la grève du passé si loin, si loin, si là
Il caresse les épines traversées par le doute, si las

Lui
Oui

Me protège dans la vallée de l’ombre
Abat les falaises emballées qui font la nuit sombre
Etend un manteau de velours noir dans les catacombes
Pour y coucher nos peurs jumelles pétries d’absence
Sème des oasis luxuriantes dans les déserts de l’indifférence
Fait jaillir des cascades verdoyantes où gît l’ignorance
Allume des feux de joie sur les neiges éternelles
Réécrit les textes de la loi en un seul et même poème fraternel
Qui chante sur des mélodies universelles

Lui
Le connaître c’est me connaître
Le voir dans tout ce que l’univers crée
Jour après jour au fond de chaque être
Et appréhender l’Infini qui est sacré
Le savoir c’est me savoir
Quand tout s’obscurcit…
Que les enfants n’ont qu’un bavoir
Désespérément vide et aux lèvres un cri
Aussi muet que la mort
Triste agonie d’un bonheur à peine éclos
Qui garde jalousement ses trésors
Pour d’autres… car le sort choisit ses maux
À l’aveuglette… Clown du destin grotesque et torve

Mais lui
Certainement
Il survole les sept océans indomptables
Il foule l’écume des jours Il est capable
De tout ça et de tant d’autres choses
Quand son cœur bat à l’unisson des roses
Et qu’il arrache le mien de sa cage doré
Pour en faire un Eden de douceur sucrée

Lui

L’encre qui parle de lui coule de mes veines
Les mots qui le décrivent me font sienne
à travers les lignes lactées des antiennes
Que l’écriture murmure comme un divin amen…

Lui…
Jeu 25 Nov 2004, 19:05 par doody sur Parler d'amour
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