Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur jeu - Page 8 sur 12
Le journal d'une séductrice
Le numéro d’envoi n’était pas le sien.
Il ne l’avait pas fait, mais j’avais reçu un courrier.
Déboussolée, j’ai enlevé le message, supprimé, effacé.
Le jeu avait été compris, les règles étaient établies, mais pas avec le bon partenaire. Je me faisais piéger.
Il avait lu le journal d’une séductrice et trouvé le jeu à son goût.
Je le regarde encore, j’essaye de reconnaître.
Le gland est découvert, brillant, rond, tentant. Son sexe droit, sans courbe, légèrement veiné.
J’essaye de me souvenir de cette description entre ma bouche, les images se reflètent sur ma langue.
Brillant, rond, tentant
Droit, sans courbe, légèrement veiné
Je le laisse descendre entre mes lèvres au fil de mes pensées.
Je zoome sur l’image
Un goût sucré, une légère amertume, il s’est parfumé.
Le pouce, l’index et le majeur tiennent l’ordre envoyé. Les ongles manucurés, la peau cuivrée, des mains jeunes encore, larges, des doigts moyens, pas très fins.
Les mains qui passent sur mes hanches, les frissons de l’image passent sur ma peau.
Des ongles manucurés, une peau cuivrée, jeune, une paume large. Quelques centimètres de chaleur qui caressent mon corps, lentement, j’hésite. Les mains sont trop grandes ou trop petites, trop longues ou trop courtes.
Son bracelet montre griffe mes seins quand il les palpe, je me contracte sous le métal froid, j’entends le tic tac à côté de mes tempes quand il se redresse en moi. 17h34 selon l’heure que je vois sur la photo.
A 17h34, un inconnu a bandé pour moi.
Je fouille dans ma mémoire, je retourne le passé, je laboure mon esprit, je pénètre mes souvenirs
Comme ce sexe qui s’offre à mes yeux, ce sexe passé qui revient entre mes reins me retourner.
Me faire trembler.
M’obéir. Par surprise.
Il ne l’avait pas fait, mais j’avais reçu un courrier.
Déboussolée, j’ai enlevé le message, supprimé, effacé.
Le jeu avait été compris, les règles étaient établies, mais pas avec le bon partenaire. Je me faisais piéger.
Il avait lu le journal d’une séductrice et trouvé le jeu à son goût.
Je le regarde encore, j’essaye de reconnaître.
Le gland est découvert, brillant, rond, tentant. Son sexe droit, sans courbe, légèrement veiné.
J’essaye de me souvenir de cette description entre ma bouche, les images se reflètent sur ma langue.
Brillant, rond, tentant
Droit, sans courbe, légèrement veiné
Je le laisse descendre entre mes lèvres au fil de mes pensées.
Je zoome sur l’image
Un goût sucré, une légère amertume, il s’est parfumé.
Le pouce, l’index et le majeur tiennent l’ordre envoyé. Les ongles manucurés, la peau cuivrée, des mains jeunes encore, larges, des doigts moyens, pas très fins.
Les mains qui passent sur mes hanches, les frissons de l’image passent sur ma peau.
Des ongles manucurés, une peau cuivrée, jeune, une paume large. Quelques centimètres de chaleur qui caressent mon corps, lentement, j’hésite. Les mains sont trop grandes ou trop petites, trop longues ou trop courtes.
Son bracelet montre griffe mes seins quand il les palpe, je me contracte sous le métal froid, j’entends le tic tac à côté de mes tempes quand il se redresse en moi. 17h34 selon l’heure que je vois sur la photo.
A 17h34, un inconnu a bandé pour moi.
Je fouille dans ma mémoire, je retourne le passé, je laboure mon esprit, je pénètre mes souvenirs
Comme ce sexe qui s’offre à mes yeux, ce sexe passé qui revient entre mes reins me retourner.
Me faire trembler.
M’obéir. Par surprise.
Dim 25 Sep 2005, 12:47 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Le journal d'une séductrice
Il avait du recevoir la missive ce jour.
L’ordre premier, l’ordre à exécuter pour continuer.
Le jeu était lancé. Une petite angoisse me traversait ; l’accepterait-il? Oserait-il transgressé la morale pour s’exécuter. Jusqu’où irait-il pour me plaire. La missive attendait patiemment dans la boîte qu’il la lise. Mon ordre était clair, je voulais le voir en érection. Le connaître par le détail, caché dans une toilette à l’affut des bruits qui le feraient débander.
J’ai imaginé son hésitation en écrivant, entre colère et excitation peut-être.
Je ne pouvais pas faire les choses simplement.
Le laisser tranquille,
l’oublier,
nous oublier.
Je ne pouvais pas être comme toutes.
Demander des choses possibles
normales.
Je veux...
Que tu te glisses jusqu’aux toilettes
Que tu te caresses
Et m’envois ton sexe en érection par MMS
Fais-le.
Fais-le, sinon... qu’est-ce que je ferais sinon?
J’hésitais. Jusqu’où pousser le vice? Jusqu’à quel danger le mener? Aux bords de quel précipice le conduire...
Je voulais frôler les limites de la séduction, le conduire à des souvenirs qui ne s’éteignent jamais, dans ces histoires dont on savoure chaque minute le plaisir qu’elles aient un jour existées. Dans les passions qui brûlent, dans les passions qui rendent vivant
au-delà de la mort.
L’ordre premier, l’ordre à exécuter pour continuer.
Le jeu était lancé. Une petite angoisse me traversait ; l’accepterait-il? Oserait-il transgressé la morale pour s’exécuter. Jusqu’où irait-il pour me plaire. La missive attendait patiemment dans la boîte qu’il la lise. Mon ordre était clair, je voulais le voir en érection. Le connaître par le détail, caché dans une toilette à l’affut des bruits qui le feraient débander.
J’ai imaginé son hésitation en écrivant, entre colère et excitation peut-être.
Je ne pouvais pas faire les choses simplement.
Le laisser tranquille,
l’oublier,
nous oublier.
Je ne pouvais pas être comme toutes.
Demander des choses possibles
normales.
Je veux...
Que tu te glisses jusqu’aux toilettes
Que tu te caresses
Et m’envois ton sexe en érection par MMS
Fais-le.
Fais-le, sinon... qu’est-ce que je ferais sinon?
J’hésitais. Jusqu’où pousser le vice? Jusqu’à quel danger le mener? Aux bords de quel précipice le conduire...
Je voulais frôler les limites de la séduction, le conduire à des souvenirs qui ne s’éteignent jamais, dans ces histoires dont on savoure chaque minute le plaisir qu’elles aient un jour existées. Dans les passions qui brûlent, dans les passions qui rendent vivant
au-delà de la mort.
Jeu 22 Sep 2005, 12:40 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Et c'est arrivé...
Notre relation n’était pas donnée gagnante dès le départ... Toi là-bas, moi ici et comme tu l’as rapidement écrit : "entre nous il ne pourra jamais rien se passer... La distance!" C’est peut-être ça qui, paradoxalement nous a rapprochées, nous a permis d’envisager une relation purement épistolaire sans réelles contraintes : tout était clair, il n’y avait rien d’ambigu... Juste des mots.
Je dois te l’avouer, tu m’es longtemps apparue comme une douce rêveuse, un peu décalée. Il ne m’a fallu que peu de temps pour me prendre au jeu de tes réparties ; elles avaient de la consistance, ça ne sonnait pas creux et tu as commencé à m’intéresser... Je ne parle pas du petit faible, c’est arrivé plus tard, un peu sans prévenir, progressivement... Non, là c’est ton style, ta franchise, ta façon de jeter les mots qui m’ont bluffée.
Nos styles étaient à l’opposé l’un de l’autre et comme j’ai eu du mal à te convaincre lorsque je mettais en avant ton naturel, ton aisance à aligner les mots justes, à les agencer simplement.
Il m’en aura fallu des mails et des textos pour te persuader que tout le monde ne savait pas manier les mots aussi heureusement que toi.
Toi, tu écris d’un jet et il n’y a rien à corriger... Certains peuvent parvenir au même résultat mais après avoir raturé, gommé... Bref après avoir ramé.
Alors, ne change rien... Ecris avec fantaisie, spontanément, comme cela te vient... Continue...
Je dois te l’avouer, tu m’es longtemps apparue comme une douce rêveuse, un peu décalée. Il ne m’a fallu que peu de temps pour me prendre au jeu de tes réparties ; elles avaient de la consistance, ça ne sonnait pas creux et tu as commencé à m’intéresser... Je ne parle pas du petit faible, c’est arrivé plus tard, un peu sans prévenir, progressivement... Non, là c’est ton style, ta franchise, ta façon de jeter les mots qui m’ont bluffée.
Nos styles étaient à l’opposé l’un de l’autre et comme j’ai eu du mal à te convaincre lorsque je mettais en avant ton naturel, ton aisance à aligner les mots justes, à les agencer simplement.
Il m’en aura fallu des mails et des textos pour te persuader que tout le monde ne savait pas manier les mots aussi heureusement que toi.
Toi, tu écris d’un jet et il n’y a rien à corriger... Certains peuvent parvenir au même résultat mais après avoir raturé, gommé... Bref après avoir ramé.
Alors, ne change rien... Ecris avec fantaisie, spontanément, comme cela te vient... Continue...
Mar 13 Sep 2005, 09:02 par
danslalune sur Amour internet
Silence.
Instant parfait que celui qui suit l’étreinte… Quand on se retrouve à bout de souffle, à bout de mots, à bout de sensations et tout au creux de l’émotion. Absorbés par le sentiment du moment qui sera « plénitude » ou « harmonie » ou parfois même « sécurité ». Lorsque le tourbillon passionnant s’estompe et que l’on prolonge cet état second en de légères caresses, en un tendre massage, destinés à effacer les tensions, diluer les questions, calmer le jeu. Quand on se sent englouti dans un silence, lourd de sens mais pas pesant, qui s’impose… car il est des instants où on n’est plus obligé de « dire »… Précieuses minutes que celles où après avoir fait l’amour, on se fait la paix…
Dim 24 Juil 2005, 17:17 par
syolann sur L'amour en vrac
La conquête.
Contemplant quelques jolis dos nus dans ma cité estivale et examinant le sentiment qui naissait alors en moi, je trouvais par hasard les chemins de l’évidence : l’homme, le mâle, est un conquérant, il convoite et s’accapare l’objet de son désir.
La séduction est communément perçue comme un ensemble de jeux et de techniques pour attirer l’autre dans ses bras. Les conseils sur le dialogue, l’attitude, les contextes gagnants foisonnent, mais il est rare de trouver une analyse des phénomènes qui enclenchent l’action de séduction. Un peu comme en médecine, on soignerait le mal plutôt que les blessures, nous pourrions examiner la séduction non plus sous l’angle de ses recettes, mais sous celui de ce qui la motive. Je vais donc flâner dans les idées qui gravitent autour de cet esprit de conquête qui habite chaque homme.
L’idée est que si l’homme est un conquérant, une femme pourra créer un jeu de séduction en se considérant comme le territoire à conquérir de son courtisan. L’idée est que toute femme peut, et d’ailleurs doit, jouer sur cette corde sensible qu’est l’esprit de conquête masculin.
Bien entendu, à chaque homme sa façon de conquérir. Les femmes, l’argent, les terres, la notoriété seront autant de pôles de convoitise qu’une femme pourra déceler chez son futur partenaire. Ce renseignement est utile, car sa façon naturelle de conquérir vous sera alors plus perceptible. Tout le monde imagine différentes méthodes, même simpliste, pour gagner de sous, acquérir un terrain, devenir fameux. Ne vous inquiétez pas sur la pertinence ou la qualité de ce que vous aurait alors imaginé : seul le principe compte.
La valeur que ce fait l’homme de sa future conquête est très importante. Il est sage de ne pas se sous-évaluer ni de se surestimer. Non pas en fonction de votre propre regard, mais en fonction du sien. Ne vous inquiétez pas, plus vous avancerez dans la conquête, plus votre valeur à ses yeux augmentera.
Conquérir implique une stratégie de la part du conquérant, le jeu pour vous mesdemoiselles consiste alors à s’inscrire sciemment dans cette stratégie. Accepter de jouer le rôle du « gibier » n’est pas de la soumission, bien au contraire. Lorsque les rôles sont définis, la complicité du jeu s’installe, tout est dit mais rien n’est fait. Une conquête sous-tend des efforts, il va en quelque sorte vous mériter : il vous tient presque, vous vous échappez et l’incitez à vous suivre.
L’avantage pour vous est que vous êtes constamment maître du jeu. Vous en connaissez les règles, n’avez qu’à observer les actions de rapprochement et en jouer. Maintenant ainsi une tension adéquate constante, vous comprimez un ressort qui ne se détendra qu’au moment que vous jugerez bon pour vous deux. Ce dénouement est à sentir avec beaucoup d’attention, sa qualité étant primordiale. A quel moment vous abandonnerez vous ?
L’avantage pour votre futur partenaire, c’est que durant cette partie complice que vous jouez, il va se sentir renaître, transporté par votre aisance à provoquer chez lui des bouffées de désir. En effet, le plaisir de se voir faire réveiller notre désir de conquête quelques fois endormi dans ce monde ou tout est facile est très agréable, surtout lorsqu’il est mené avec finesse et doigté.
Jouer ensemble à la conquête, s’est déjà un très bon signe sur son dénouement. Le positionnement de chacun est une richesse pour l’avenir éventuel du couple, car sous le biais du jeu vous pourrez sentir une quantité impressionnante de choses concernant l’autre, et découvrir des aspects cachés de sa personnalité. Ce jeu active l’imagination, terreau essentiel d’une relation amoureuse. Sans imagination, point de salut. Si la sienne ou la votre s’était un peu ramollie ces temps ci, ce petit jeu va la faire pétiller.
Il existe plusieurs façons pour une demoiselle de devenir l’objet de la conquête d’un jeune homme qui lui plait. Cette recherche d’adaptation au cas présent sera probablement le moment de regarder au fond de vous-mêmes et de vos ressources pour en extraire ce qui est le plus adapté. Et une demoiselle capable de cela, est une demoiselle à conquérir …
Pour conclure, je dirais que cette façon de voir la séduction n’est en aucun cas à appliquer systématiquement. Certains cas s’y prêtent, d’autres non. Il y aura des hommes qui ne veulent pas jouer avec vous à la conquête, parce qu’il vous aiment déjà, vous désirent déjà, ou ont peur de ses femmes qui les rendent ainsi nerveux par des jeux qu’ils ne connaissent pas. A vous de sentir alors ce qu’il convient simplement de faire en fonction de votre futur partenaire.
La séduction est communément perçue comme un ensemble de jeux et de techniques pour attirer l’autre dans ses bras. Les conseils sur le dialogue, l’attitude, les contextes gagnants foisonnent, mais il est rare de trouver une analyse des phénomènes qui enclenchent l’action de séduction. Un peu comme en médecine, on soignerait le mal plutôt que les blessures, nous pourrions examiner la séduction non plus sous l’angle de ses recettes, mais sous celui de ce qui la motive. Je vais donc flâner dans les idées qui gravitent autour de cet esprit de conquête qui habite chaque homme.
L’idée est que si l’homme est un conquérant, une femme pourra créer un jeu de séduction en se considérant comme le territoire à conquérir de son courtisan. L’idée est que toute femme peut, et d’ailleurs doit, jouer sur cette corde sensible qu’est l’esprit de conquête masculin.
Bien entendu, à chaque homme sa façon de conquérir. Les femmes, l’argent, les terres, la notoriété seront autant de pôles de convoitise qu’une femme pourra déceler chez son futur partenaire. Ce renseignement est utile, car sa façon naturelle de conquérir vous sera alors plus perceptible. Tout le monde imagine différentes méthodes, même simpliste, pour gagner de sous, acquérir un terrain, devenir fameux. Ne vous inquiétez pas sur la pertinence ou la qualité de ce que vous aurait alors imaginé : seul le principe compte.
La valeur que ce fait l’homme de sa future conquête est très importante. Il est sage de ne pas se sous-évaluer ni de se surestimer. Non pas en fonction de votre propre regard, mais en fonction du sien. Ne vous inquiétez pas, plus vous avancerez dans la conquête, plus votre valeur à ses yeux augmentera.
Conquérir implique une stratégie de la part du conquérant, le jeu pour vous mesdemoiselles consiste alors à s’inscrire sciemment dans cette stratégie. Accepter de jouer le rôle du « gibier » n’est pas de la soumission, bien au contraire. Lorsque les rôles sont définis, la complicité du jeu s’installe, tout est dit mais rien n’est fait. Une conquête sous-tend des efforts, il va en quelque sorte vous mériter : il vous tient presque, vous vous échappez et l’incitez à vous suivre.
L’avantage pour vous est que vous êtes constamment maître du jeu. Vous en connaissez les règles, n’avez qu’à observer les actions de rapprochement et en jouer. Maintenant ainsi une tension adéquate constante, vous comprimez un ressort qui ne se détendra qu’au moment que vous jugerez bon pour vous deux. Ce dénouement est à sentir avec beaucoup d’attention, sa qualité étant primordiale. A quel moment vous abandonnerez vous ?
L’avantage pour votre futur partenaire, c’est que durant cette partie complice que vous jouez, il va se sentir renaître, transporté par votre aisance à provoquer chez lui des bouffées de désir. En effet, le plaisir de se voir faire réveiller notre désir de conquête quelques fois endormi dans ce monde ou tout est facile est très agréable, surtout lorsqu’il est mené avec finesse et doigté.
Jouer ensemble à la conquête, s’est déjà un très bon signe sur son dénouement. Le positionnement de chacun est une richesse pour l’avenir éventuel du couple, car sous le biais du jeu vous pourrez sentir une quantité impressionnante de choses concernant l’autre, et découvrir des aspects cachés de sa personnalité. Ce jeu active l’imagination, terreau essentiel d’une relation amoureuse. Sans imagination, point de salut. Si la sienne ou la votre s’était un peu ramollie ces temps ci, ce petit jeu va la faire pétiller.
Il existe plusieurs façons pour une demoiselle de devenir l’objet de la conquête d’un jeune homme qui lui plait. Cette recherche d’adaptation au cas présent sera probablement le moment de regarder au fond de vous-mêmes et de vos ressources pour en extraire ce qui est le plus adapté. Et une demoiselle capable de cela, est une demoiselle à conquérir …
Pour conclure, je dirais que cette façon de voir la séduction n’est en aucun cas à appliquer systématiquement. Certains cas s’y prêtent, d’autres non. Il y aura des hommes qui ne veulent pas jouer avec vous à la conquête, parce qu’il vous aiment déjà, vous désirent déjà, ou ont peur de ses femmes qui les rendent ainsi nerveux par des jeux qu’ils ne connaissent pas. A vous de sentir alors ce qu’il convient simplement de faire en fonction de votre futur partenaire.
Jeu 09 Juin 2005, 12:14 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Le baiser du sel.
L’eau fraîche les réveilla avec ce petit frisson qui prend naissance dans le creux du dos et hérisse les poils de la nuque. Délaissant la petite plage de sable fin Katy et Luc se tenaient les pieds dans l’eau face à la mer et prenaient le temps de s’accoutumer au changement de température. Katy s’avança la première et pénétra dans l’eau jusqu’en haut des cuisses, ce qui lui arracha un cri amusé et un nouveau frisson la secoua. Dans le creux de ses mains, elle pris de l’eau qu’elle étala sur ses bras, sa nuque et les épaules. Virevoltant sur elle-même, elle se retourna vers son homme occupé par les mêmes ablutions, puis le regarda en faisant une grimace comique alors qu’elle se laissait tomber doucement dans le bain d’eau fraîche. Il rejoignit dans un plongeon courageux.
Ces deux là n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Ils étaient contents de leur sort, prenant les choses comme elles viennent, s’aimant simplement. La déclinaison douce du sable leur permis d’avancer loin du bord jusqu’à ce que l’eau atteigne le haut du corps de Katy. Alanguis par le soleil qui les avait léché toute l’après-midi, fatigués de leurs jeux dans les vagues ils ne prirent pas la peine de nager vers la petite bouée comme ils aimaient le faire, mais s’allongèrent sur l’eau et firent la planche. Le nez dans les nuages, et les yeux fermés, ils se laissèrent ainsi ballotter légèrement par les vagues, s’échangeant de brèves paroles pour décrire ce qu’ils éprouvaient dans cette expérience commune. Qu’il est bon d’être insouciant, loin des tracas des hommes, des bêtises du monde se disait Luc.
- Je voudrais t’aimer ici, Katy dit-il soudain, toujours sur le dos.
Elle tourna la tête vers lui, amusée par les mots toujours inattendus de celui avec qui elle partageait sa vie depuis plusieurs mois.
- Je n’y vois pas d’inconvénient répondit-elle espiègle, sans changer de position.
Luc se rétablit dans l’eau et alla vers sa compagne, toujours allongée, les yeux grands ouverts, dardant avec excitation celui qui savait lui arracher des cris de plaisir. Il se tint debout un moment prés d’elle, puis posa doucement sa main sur son ventre. Il voulait la caresser sans qu’elle ne s’enfonce dans l’eau, que le poids de sa main soit suffisamment fort pour qu’elle le goûte sans briser l’ équilibre de la flottaison. C’était un jeu qui demandait une délicatesse infinie, une complicité sans faille. Elle comprit la manœuvre et se détendit pour ne goûter que les mains agiles de Luc sur sa peau. Elle sentit l’index de celui-ci glisser sous la lisière de son petit slip orange, se promener sur la lisière de son ventre, glisser vers une hanche, revenir vers le centre pour partir conquérir l’autre hanche. La caresse était aux frontières de l’érotisme, s’en approchant si prés, mais sans jamais la franchir. C’était bon, doux, simple.
Elle sentit le doigt se retirer de sous l’élastique, aussitôt remplacé par la main entière posée sur son maillot. Un petit frisson naquit au fond de son ventre tandis que les doigts de Luc survolaient au travers de son maillot la petite toison taillée pour l’été. La main descendit vers l’aine en l’effleurant, quitta la surface lisse du maillot pour se plaquer doucement sur l’intérieur de sa cuisse. Inconsciemment, ses jambes s’étaient entrouvertes, invitant ainsi son homme à continuer sa progression. La main descendit dans l’intérieur de la cuisse jusque sous le genou, puis remonta en passant sous la cuisse. Dans un frôlement les doigts remontèrent de la base des fesses vers l’entrejambe, insistant imperceptiblement sur l’entrée de son temple sacré.
Le petit séisme chaud qui la tarauda fit battre son cœur plus vite, créant un flot de désir venu du fond de son être. Elle se redressa vivement et se jeta au cou de Luc, la bouche avide de ses lèvres. Le goût du sel l’électrisa un instant, la chaleur et le goût plus sucré de la langue accueillante provoqua une autre bouffé intense de désir. Son ventre vide réclamait avec insistance qu’il fut comblé par de la chair dure et puissante. Elle se colla contre le torse de Luc, écrasant ses seins lourds et durs avec insistance. Leurs bouches tourbillonnaient avec fièvre, prises dans une valse folle et gourmande. Elle sentit une main s’emparer avidement d’un sein, passer sous le soutien-gorge pour coller sa paume contre le téton et pétrir à pleine main la forme compacte et généreuse. Autre frisson, ses yeux se voilèrent. Elle glissa prestement une main dans le maillot du jeune homme et s’empara vivement de l’objet de son désir. La chaleur de la main vint contraster avec le milieu liquide et augmenta l’intensité de l’érection. Les cœurs tambourinaient.
Un instant, ils s’arrêtèrent. La main de Katy entourait le sexe rigide de Luc, le flattant avec respect dans une caresse douce, lente, experte. Les yeux fermés, Luc goûtait ce moment de tout son corps. Il ouvrit les yeux et les planta dans ceux de Katy. Sans la quitter du regard, il posa les mains sur ses hanches et les fit descendre avec une lenteur calculée dans ses reins, et continua de la sorte jusque dans le maillot. Elles quittèrent la rondeur de ses fesses pour glisser sur les hanches, et, l’élastique du slip bloqué par ses poignets, il descendit les mains sur ses cuisses pour la libérer de cette ultime entrave à leur étreinte. Katy se plaqua contre lui, la main toujours nichée dans le caleçon qu’elle écarta. Elle se laissa glisser, et guidant le sexe du jeune homme, se planta doucement sur lui.
Elle sentit d’abord le froid envahir son ventre, et lui sentir le chaud envelopper son membre. Ce contraste de température les projeta tout les deux aux frontières du plaisir. Dans un râle il résista, et dans un cri elle se cambra pour elle aussi repousser l’issue. Lentement, au rythme des vagues, ils entamèrent ce va et vient magique. Luc sortait presque entièrement du ventre, marquant un petit temps d’arrêt pour sentir le contact froid de la mer sur son sexe, puis rentrait lentement pour renouer avec la chaleur brûlante du ventre en émoi. Ils renouvelèrent cette sensation sans se presser, leurs mains fébriles courant sur le corps de l’autre. Au paroxysme, les jambes de Katy enlacèrent la taille du Luc, ses bras enserrant fermement le torse de Luc. Les bras puissants de celui-ci s’étaient noués dans les reins de sa partenaire, l’écrasant contre lui avec force. Ils se figèrent au plus profond de l’étreinte, chacun cherchant à s’enfoncer encore plus loin dans le corps de l’autre, chaque infime petit mouvement dans les chairs les rapprochant de l’explosion.
Elle fut fulgurante. Katy sentit le flot chaud de la semence de Luc se déverser en spasmes puissant dans son ventre tandis qu’un point chaud et intense grossissait et se propageait au plus profond de son être. L’intensité augmenta sans répit, parcouru ses jambes, son dos, ses bras pour se planter avec force dans sa nuque. Elle se cambra, transpercée par ces pieux de jouvence, inondée par cette vague de plaisir chaud, terrassée par l’effort.
De cette union, la mer complice s’en souvient encore.
Ces deux là n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Ils étaient contents de leur sort, prenant les choses comme elles viennent, s’aimant simplement. La déclinaison douce du sable leur permis d’avancer loin du bord jusqu’à ce que l’eau atteigne le haut du corps de Katy. Alanguis par le soleil qui les avait léché toute l’après-midi, fatigués de leurs jeux dans les vagues ils ne prirent pas la peine de nager vers la petite bouée comme ils aimaient le faire, mais s’allongèrent sur l’eau et firent la planche. Le nez dans les nuages, et les yeux fermés, ils se laissèrent ainsi ballotter légèrement par les vagues, s’échangeant de brèves paroles pour décrire ce qu’ils éprouvaient dans cette expérience commune. Qu’il est bon d’être insouciant, loin des tracas des hommes, des bêtises du monde se disait Luc.
- Je voudrais t’aimer ici, Katy dit-il soudain, toujours sur le dos.
Elle tourna la tête vers lui, amusée par les mots toujours inattendus de celui avec qui elle partageait sa vie depuis plusieurs mois.
- Je n’y vois pas d’inconvénient répondit-elle espiègle, sans changer de position.
Luc se rétablit dans l’eau et alla vers sa compagne, toujours allongée, les yeux grands ouverts, dardant avec excitation celui qui savait lui arracher des cris de plaisir. Il se tint debout un moment prés d’elle, puis posa doucement sa main sur son ventre. Il voulait la caresser sans qu’elle ne s’enfonce dans l’eau, que le poids de sa main soit suffisamment fort pour qu’elle le goûte sans briser l’ équilibre de la flottaison. C’était un jeu qui demandait une délicatesse infinie, une complicité sans faille. Elle comprit la manœuvre et se détendit pour ne goûter que les mains agiles de Luc sur sa peau. Elle sentit l’index de celui-ci glisser sous la lisière de son petit slip orange, se promener sur la lisière de son ventre, glisser vers une hanche, revenir vers le centre pour partir conquérir l’autre hanche. La caresse était aux frontières de l’érotisme, s’en approchant si prés, mais sans jamais la franchir. C’était bon, doux, simple.
Elle sentit le doigt se retirer de sous l’élastique, aussitôt remplacé par la main entière posée sur son maillot. Un petit frisson naquit au fond de son ventre tandis que les doigts de Luc survolaient au travers de son maillot la petite toison taillée pour l’été. La main descendit vers l’aine en l’effleurant, quitta la surface lisse du maillot pour se plaquer doucement sur l’intérieur de sa cuisse. Inconsciemment, ses jambes s’étaient entrouvertes, invitant ainsi son homme à continuer sa progression. La main descendit dans l’intérieur de la cuisse jusque sous le genou, puis remonta en passant sous la cuisse. Dans un frôlement les doigts remontèrent de la base des fesses vers l’entrejambe, insistant imperceptiblement sur l’entrée de son temple sacré.
Le petit séisme chaud qui la tarauda fit battre son cœur plus vite, créant un flot de désir venu du fond de son être. Elle se redressa vivement et se jeta au cou de Luc, la bouche avide de ses lèvres. Le goût du sel l’électrisa un instant, la chaleur et le goût plus sucré de la langue accueillante provoqua une autre bouffé intense de désir. Son ventre vide réclamait avec insistance qu’il fut comblé par de la chair dure et puissante. Elle se colla contre le torse de Luc, écrasant ses seins lourds et durs avec insistance. Leurs bouches tourbillonnaient avec fièvre, prises dans une valse folle et gourmande. Elle sentit une main s’emparer avidement d’un sein, passer sous le soutien-gorge pour coller sa paume contre le téton et pétrir à pleine main la forme compacte et généreuse. Autre frisson, ses yeux se voilèrent. Elle glissa prestement une main dans le maillot du jeune homme et s’empara vivement de l’objet de son désir. La chaleur de la main vint contraster avec le milieu liquide et augmenta l’intensité de l’érection. Les cœurs tambourinaient.
Un instant, ils s’arrêtèrent. La main de Katy entourait le sexe rigide de Luc, le flattant avec respect dans une caresse douce, lente, experte. Les yeux fermés, Luc goûtait ce moment de tout son corps. Il ouvrit les yeux et les planta dans ceux de Katy. Sans la quitter du regard, il posa les mains sur ses hanches et les fit descendre avec une lenteur calculée dans ses reins, et continua de la sorte jusque dans le maillot. Elles quittèrent la rondeur de ses fesses pour glisser sur les hanches, et, l’élastique du slip bloqué par ses poignets, il descendit les mains sur ses cuisses pour la libérer de cette ultime entrave à leur étreinte. Katy se plaqua contre lui, la main toujours nichée dans le caleçon qu’elle écarta. Elle se laissa glisser, et guidant le sexe du jeune homme, se planta doucement sur lui.
Elle sentit d’abord le froid envahir son ventre, et lui sentir le chaud envelopper son membre. Ce contraste de température les projeta tout les deux aux frontières du plaisir. Dans un râle il résista, et dans un cri elle se cambra pour elle aussi repousser l’issue. Lentement, au rythme des vagues, ils entamèrent ce va et vient magique. Luc sortait presque entièrement du ventre, marquant un petit temps d’arrêt pour sentir le contact froid de la mer sur son sexe, puis rentrait lentement pour renouer avec la chaleur brûlante du ventre en émoi. Ils renouvelèrent cette sensation sans se presser, leurs mains fébriles courant sur le corps de l’autre. Au paroxysme, les jambes de Katy enlacèrent la taille du Luc, ses bras enserrant fermement le torse de Luc. Les bras puissants de celui-ci s’étaient noués dans les reins de sa partenaire, l’écrasant contre lui avec force. Ils se figèrent au plus profond de l’étreinte, chacun cherchant à s’enfoncer encore plus loin dans le corps de l’autre, chaque infime petit mouvement dans les chairs les rapprochant de l’explosion.
Elle fut fulgurante. Katy sentit le flot chaud de la semence de Luc se déverser en spasmes puissant dans son ventre tandis qu’un point chaud et intense grossissait et se propageait au plus profond de son être. L’intensité augmenta sans répit, parcouru ses jambes, son dos, ses bras pour se planter avec force dans sa nuque. Elle se cambra, transpercée par ces pieux de jouvence, inondée par cette vague de plaisir chaud, terrassée par l’effort.
De cette union, la mer complice s’en souvient encore.
Sam 04 Juin 2005, 17:25 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Texte à jalons, mode d'emploi
Un texte à jalons propose un série de moments d’une histoire entre lesquels vous devez écrire vous même des paragraphes rendant l’ensemble cohérent et interressant.
Afin d’exercer notre plume, je vous propose de faire pareil sur les âmes tendres.
Quelques règles de fonctionnement :
Pour lancer un scénario, il suffit de créer un nouveau sujet dans la Rubrique Jeux d’écriture. Le titre du scénario, doit être précédé de la mention TJ, car nous aurons d’autres jeux que l’exercice de style dans cette rubrique.
Pour rédiger une version du scénario, il suffit de faire « Répondre ». Toutes les réponses au sujet, les textes donc, doivent avoir un titre explicite sur la façon dont il est écrit. Le titre est la clef de lecture. La version que vous rédigerez ne doit pas être trop longue.
Le scénario comporte certes l’explication de la situation, mais aussi d’éventuelles contraintes d’écriture, et d’éventuelles pistes pour démarrer. Une piste n’est restrictive, par exemple on peut vous suggerer que le narrateur est un curé, mais il existe bien entendu mille façon de faire parler un curé! Les idées et les contraintes sont juste là pour vous aider à démarrer.
Vous pouvez poster autant de versions qu’il vous plait.
Dans un premier temps, seuls les modérateurs, les fameux "Maitres du jeu" créeront les scenarii.
Afin d’exercer notre plume, je vous propose de faire pareil sur les âmes tendres.
Quelques règles de fonctionnement :
Pour lancer un scénario, il suffit de créer un nouveau sujet dans la Rubrique Jeux d’écriture. Le titre du scénario, doit être précédé de la mention TJ, car nous aurons d’autres jeux que l’exercice de style dans cette rubrique.
Pour rédiger une version du scénario, il suffit de faire « Répondre ». Toutes les réponses au sujet, les textes donc, doivent avoir un titre explicite sur la façon dont il est écrit. Le titre est la clef de lecture. La version que vous rédigerez ne doit pas être trop longue.
Le scénario comporte certes l’explication de la situation, mais aussi d’éventuelles contraintes d’écriture, et d’éventuelles pistes pour démarrer. Une piste n’est restrictive, par exemple on peut vous suggerer que le narrateur est un curé, mais il existe bien entendu mille façon de faire parler un curé! Les idées et les contraintes sont juste là pour vous aider à démarrer.
Vous pouvez poster autant de versions qu’il vous plait.
Dans un premier temps, seuls les modérateurs, les fameux "Maitres du jeu" créeront les scenarii.
Mer 13 Avril 2005, 22:40 par
PetitPrince sur Textes à jalons
L'animal
Je ne sais rien de ce garçon, sauf que je sens encore sa chair au fond de mon ventre et que ça me brûle de la sentir encore. Aimer, aimer, ils ont que ce mot là ça à la bouche, mais quand il s’agit de vraiment aimer, je me suis toujours sentie seule, sauf avec lui.
Avec ce mec, je suis devenue animale. Envolés mes principes de petite fille sage, moi qui ne voulait sentir que de l’eau de rose, j’ai reniflé son corps avec l’impudeur et l’indécence d’une fille des rues. Elles en ont de la chance en fait. Séduite par sa prestance, et forte de mon charme, j’ai choisi le plus sage dans le pub. Debout au comptoir, à siroter sa Guiness perdu dans des pensées insondables, je l’ai pris pour une proie facile. Il m’a dévorée toute crue. Sans sel ni poivre, sans rien d’autre que son piquant torride.
Dans une histoire faite pour durer un tantinet, il faut du temps pour se lâcher, se libérer. Pour voir le vrai visage de l’autre, sans les artifices de la séduction, pour l’aimer ce visage, et donner à son corps qui vous étreint la bonne réplique, celle qui est sincère, il faut du temps . D’habitude, ca fonctionne plutôt comme ça, mais pas toujours.
Au jeu de la séduction, il a joué. J’ai voulu surenchérir, il a joué plus fort, j’ai voulu provoquer, il m’a piégée. Tout en sourire joueur. Et ce fut chez lui que je pris vraiment ma leçon, à la place du dernier verre.
Je sens ses mains fouiller mon pantalon, non pas curieuses ni timides, mais insolentes. Sa bouche carnassière et sensuelle a pris le relais, pour m’emmener sans pudeur sur la table à manger et au septième ciel. Premier round. Je n’ai pas le temps de reprendre mon souffle dans le coin que je me retrouve les seins écrasés contre le bois froid pour subir avec délectation un assaut à revers. J’aime sentir le ventre d’un homme taper en rythme contre mes fesses. Dans son élan, il fouilla intégralement mon anatomie présentée ainsi, m’arrachant des cris que je ne me savais pas capables d’émettre tandis qu’il pilonnait à loisir et au gré de son humeur joueuse tantôt mon sexe, tantôt l’entrée des artites. Sauf que lui, c’était pas un artiste, c’était un virtuose !
La table ne lui plaisant plus, il s’assit sur une chaise et me vissa sur lui. Nous etions face à face, mes yeux le regardant presque sans vie.Sans ménage, il me projeta alors en arrière et mes bras, pour contrer la chute, s’appuyèrent naturellement sur la table. Je le sentais me fouiller avec langueur et acharnement. Cambrée comme je l’étais, je sentais son gland taper au fond de mon ventre avant de se retirer pour prendre un nouvel élan dévastateur. Ses mains orchestraient le rythme sur mes hanches, prenant de temps en temps le loisir de pétrir ou claquer mes fesses, de caresser mes seins, ou de s’introduire provocantes entre mes lèvres consentantes.
Je visitai telle une poupée aux yeux qui roule sa salle de bain, son lit, son balcon, sa cuisine. Chaque pièce me laissant ruisselante de plaisir, au bord de l’apoplexie. Mes cheveux en prirent pour leur grade sur le balcon, alors qu’il me les tenait comme un cow boy tentant d’apprivoiser une monture sauvage, et ça aussi j’ai aimé. Jamais un homme ne m’avait aimée ainsi. Violement. Comme une bête.
Je n’étais plus moi, je n’étais plus à moi. J’étais à lui. Et je l’ai aimé pour ça. Je me suis endormie dans ses bras, brisée, usée, irritée, déchirée, et heureuse.
Avec ce mec, je suis devenue animale. Envolés mes principes de petite fille sage, moi qui ne voulait sentir que de l’eau de rose, j’ai reniflé son corps avec l’impudeur et l’indécence d’une fille des rues. Elles en ont de la chance en fait. Séduite par sa prestance, et forte de mon charme, j’ai choisi le plus sage dans le pub. Debout au comptoir, à siroter sa Guiness perdu dans des pensées insondables, je l’ai pris pour une proie facile. Il m’a dévorée toute crue. Sans sel ni poivre, sans rien d’autre que son piquant torride.
Dans une histoire faite pour durer un tantinet, il faut du temps pour se lâcher, se libérer. Pour voir le vrai visage de l’autre, sans les artifices de la séduction, pour l’aimer ce visage, et donner à son corps qui vous étreint la bonne réplique, celle qui est sincère, il faut du temps . D’habitude, ca fonctionne plutôt comme ça, mais pas toujours.
Au jeu de la séduction, il a joué. J’ai voulu surenchérir, il a joué plus fort, j’ai voulu provoquer, il m’a piégée. Tout en sourire joueur. Et ce fut chez lui que je pris vraiment ma leçon, à la place du dernier verre.
Je sens ses mains fouiller mon pantalon, non pas curieuses ni timides, mais insolentes. Sa bouche carnassière et sensuelle a pris le relais, pour m’emmener sans pudeur sur la table à manger et au septième ciel. Premier round. Je n’ai pas le temps de reprendre mon souffle dans le coin que je me retrouve les seins écrasés contre le bois froid pour subir avec délectation un assaut à revers. J’aime sentir le ventre d’un homme taper en rythme contre mes fesses. Dans son élan, il fouilla intégralement mon anatomie présentée ainsi, m’arrachant des cris que je ne me savais pas capables d’émettre tandis qu’il pilonnait à loisir et au gré de son humeur joueuse tantôt mon sexe, tantôt l’entrée des artites. Sauf que lui, c’était pas un artiste, c’était un virtuose !
La table ne lui plaisant plus, il s’assit sur une chaise et me vissa sur lui. Nous etions face à face, mes yeux le regardant presque sans vie.Sans ménage, il me projeta alors en arrière et mes bras, pour contrer la chute, s’appuyèrent naturellement sur la table. Je le sentais me fouiller avec langueur et acharnement. Cambrée comme je l’étais, je sentais son gland taper au fond de mon ventre avant de se retirer pour prendre un nouvel élan dévastateur. Ses mains orchestraient le rythme sur mes hanches, prenant de temps en temps le loisir de pétrir ou claquer mes fesses, de caresser mes seins, ou de s’introduire provocantes entre mes lèvres consentantes.
Je visitai telle une poupée aux yeux qui roule sa salle de bain, son lit, son balcon, sa cuisine. Chaque pièce me laissant ruisselante de plaisir, au bord de l’apoplexie. Mes cheveux en prirent pour leur grade sur le balcon, alors qu’il me les tenait comme un cow boy tentant d’apprivoiser une monture sauvage, et ça aussi j’ai aimé. Jamais un homme ne m’avait aimée ainsi. Violement. Comme une bête.
Je n’étais plus moi, je n’étais plus à moi. J’étais à lui. Et je l’ai aimé pour ça. Je me suis endormie dans ses bras, brisée, usée, irritée, déchirée, et heureuse.
Mer 13 Avril 2005, 20:49 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Le titre d'un texte
La qualité d’un texte est ressentie de plusieurs façon. L’idée de base qui definit le texte, la narration, la structure, l’epaisseur des eventuels personnages, la pertinence des descriptions, le ton employé, etc. Ces aspects là requierent une réelle recherche de la part de l’auteur, et sont bien souvent le résultat par effet de bord d’une volonté plus impérieuse de bien faire : les critères cités ci-avant sont surtout à utiliser une fois le texte ecrit, rarement en cours de rédaction.
Il y a un autre facteur clef à prendre en compte dans la qualité d’un texte, et c’est là le sujet de mon article : son titre. Apparement ca n’a l’air de rien, juste quelques mots pour la forme, parce que il faut le faire: en raisonnant ainsi, l’auteur néglige un des phénomènes les plus important de son texte. Ses lecteurs n’apprecieront pas le texte de la même façon que si le choix du titre avait procédé d’une reflexion, exercice suprême de pertinence.
Le titre est souvent la clef du texte. Il représente en deux trois mots une association avec le reste, et met le lecteur dans un état de lecture en général par curiosité. Ceci est trés important.
Chacun a sa façon de proceder, mais voici des petites pistes pour ceux qui sont malades du titre. En régle générale, je travaille mon titre une fois mon texte ecrit. Si mon texte posséde une intrigue, le titre ne devra pas la devoiler, mais la preparer. Si le texte reflete un etat d’âme, le titre sera dans le même ton que le texte et sera trés probablement "poetique". Si je n’ai pas d’idées, parce que mon texte ne se prete pas à un titrage fabuleux, je choisirai un titre refletant un élément mineur du texte, un passage, ou qualifiant un trait majeur d’un personnage par exemple.
J’ai parlé du travail du titre, mais dans l’action il s’agit bien plus d’un jeu que d’une corvée.
A vos titres !
Il y a un autre facteur clef à prendre en compte dans la qualité d’un texte, et c’est là le sujet de mon article : son titre. Apparement ca n’a l’air de rien, juste quelques mots pour la forme, parce que il faut le faire: en raisonnant ainsi, l’auteur néglige un des phénomènes les plus important de son texte. Ses lecteurs n’apprecieront pas le texte de la même façon que si le choix du titre avait procédé d’une reflexion, exercice suprême de pertinence.
Le titre est souvent la clef du texte. Il représente en deux trois mots une association avec le reste, et met le lecteur dans un état de lecture en général par curiosité. Ceci est trés important.
Chacun a sa façon de proceder, mais voici des petites pistes pour ceux qui sont malades du titre. En régle générale, je travaille mon titre une fois mon texte ecrit. Si mon texte posséde une intrigue, le titre ne devra pas la devoiler, mais la preparer. Si le texte reflete un etat d’âme, le titre sera dans le même ton que le texte et sera trés probablement "poetique". Si je n’ai pas d’idées, parce que mon texte ne se prete pas à un titrage fabuleux, je choisirai un titre refletant un élément mineur du texte, un passage, ou qualifiant un trait majeur d’un personnage par exemple.
J’ai parlé du travail du titre, mais dans l’action il s’agit bien plus d’un jeu que d’une corvée.
A vos titres !
Mar 01 Mars 2005, 11:59 par
PetitPrince sur Articles
Erkipi
Elle me croise souvent, je la voie depuis longtemps. Le contact parait furtif et éphémère mais les temps changent comme le jeu de la vie. Mes rêves l’imaginent et ma conscience l’aperçoit.
Depuis trop longtemps je suis à l’abandon mais c’est elle qui vient tirer le noir qui demeure en moi. Cette proximité de plus en plus pressante réchauffe mon corps encore figé.
Les mots me manquent pour exprimer cette révélation qui envahi mon esprit confus.
Je suis bien auprès d’elle : elle qui me redonne l’espoir de vivre et de suivre les Parques. J’aimerai qu’elle m’aime et je veux bien évidemment lui rendre ce plaisir…
Depuis trop longtemps je suis à l’abandon mais c’est elle qui vient tirer le noir qui demeure en moi. Cette proximité de plus en plus pressante réchauffe mon corps encore figé.
Les mots me manquent pour exprimer cette révélation qui envahi mon esprit confus.
Je suis bien auprès d’elle : elle qui me redonne l’espoir de vivre et de suivre les Parques. J’aimerai qu’elle m’aime et je veux bien évidemment lui rendre ce plaisir…
Lun 24 Jan 2005, 12:25 par
Ady sur L'amour en vrac
L'amour, encore.
J’aimerais vous parler du tout autre cette essence dont j’ai parlé au départ, l’élan vers cette inaccessible étoile qui se trouve en chacun de nous, au coeur de chacun de nous, et vers laquelle, de façon consciente ou inconsciente, tout notre être aspire. Je mets l’accent sur l’inaccessibilité, sur la distance, sur le tout autre, parce que dans cette relation-là, la véritable unité ne peut se réaliser que dans la conscience d’une transcendance. Ecoutons, par exemple Rûmi, le saint de Konya, parler de ce passage de la dualité à l’unité. L’Amour s’exprime vraiment lorsque l’Amant, l’Aimé et l’Amour lui-même ne font plus qu’un : « Quand l’homme et la femme deviennent un, tu es cet un. Quand les unités sont effacées, tu es cette unité. Tu as façonné ce "je" et ce "nous" afin de pouvoir jouer au jeu de l’adoration avec toi-même, afin que tous les "je", les "tu" deviennent une seule âme, et soient à la fin submergés dans le Bien-Aimé ». Cet amour-là est déraison, cet amour-là est folie, cet amour-là va à l’encontre de tous les critères habituels par lesquels notre être individuel reconstitue autour de lui un univers, un environnement. Il s’inscrit en opposition ou en contrepoint, ou à contre-courant de ce qu’on appelle habituellement amour - et ce qui n’est en fait que l’une des multiples façons de s’aimer soi-même. On aime ceux qu’on aime parce que généralement, ils nous renvoient une image de notre propre amour pour nous-mêmes. C’est par exemple l’amour pour les proches, pour les enfants qui nous perpétuent, tout ce qui nous renvoie à cet univers que nous avons tissé et qui nous fait exister. C’est là un amour raisonnable. Quant à l’amour de déraison, c’est un amour pour quelque chose qui ne renvoie plus à nous-mêmes, mais qui, de plus, nous révèle dans le miroir des autres, le miroir de l’altérité, une présence, une essence spirituelle.
Ecoutons cet autre poème de Rûmi : « Si je cherche mon coeur, je le trouve dans ton quartier. Si je cherche mon âme, je la trouve dans tes cheveux. Lorsque, assoiffé, je bois de l’eau, dans l’eau je vois l’image de ton visage ». Pour ne plus retrouver dans l’amour de l’autre le reflet de sa propre image, mais retrouver l’image de son essence spirituelle, il faut qu’il y ait cette distance, cette inaccessibilité. Il faut qu’il y ait cette soif, cette nostalgie. Il faut qu’il y ait cette maladie d’amour, cette douleur d’amour, ce désir intense qui devient ce qui nous nourrit. Il faut qu’il y ait ce que dans toutes les poésies amoureuses du monde, on appelle le chagrin d’amour. Ce chagrin dont aucun amoureux ne souhaiterait, pour tout l’or du monde, être délivré. Dans le Cantique des Cantiques, j’ai relevé ces quelques vers : « Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui déclarerez-vous ? Que je suis malade d’amour. » Il faut que s’allume dans notre coeur cette flamme sacrée. Il faut s’embraser, comme d’ailleurs Rûmi le dit lui-même de son cheminement, de toute sa vie. Il dit que cela se résume en trois choses : « J’ai été vert, j’ai été ensuite cuit, et maintenant je suis consumé »
C’est l’asservissement à cet amour, l’asservissement à ce mystère qui s’est exprimé dans des multiples poésies sur cet esclavage, sur ces malheurs de l’amour. Un poète dit : « Si le malheur doit être le prix de mon amour, je suis prêt à l’accepter. Eprouve-moi, éprouve-moi de toutes façons, que tu saches que je t’aime de toutes les façons ».
Voici cet homme, au faîte de sa réalisation, considéré de son vivant comme l’un des plus grands maîtres du soufisme pour certains, qui parle de cette femme en des termes absolument extraordinaires et brûlants d’amour. Il écrira d’ailleurs à son propos un recueil de poèmes magnifique, intitulé « L’interprète des désirs », où il parle de Nizhâm en des termes qui font à la fois l’éloge de sa beauté et de sa spiritualité. Ibn ’Arabi, devant le scandale suscité par ces textes, dut commenter ces poèmes, ce qui d’ailleurs ne résolut rien, le commentaire portant l’ambiguïté à son _expression ultime.
Il faut dire cependant que l’inaccessibilité, en l’occurrence, ne signifie pas irréalité, car ce qui est en jeu, ce qui s’exprime à travers cette dimension de l’amour, c’est le fait que même si nos relations sont les plus proches possible, même s’il s’agit de relations de proximité directe, il y a en chaque être avec lequel nous sommes en relation dans cette dimension-là, une dimension du mystère, une dimension de l’inaccessible divin qui constitue le secret qui nous lie à lui. La proximité extérieure la plus grande possible ne doit en aucune façon épuiser cette part d’inaccessibilité, cette part de secret divin qu’il y a en l’autre. D’où cette tradition qui s’est traduite par l’amour de la "dame de la tour", dans la culture occidentale, et par toutes les formes de la poésie courtoise spirituelle, dans la culture orientale. Dans cette tradition, l’Amant est soumis à des épreuves qui établissent clairement que ce qu’il aime chez l’autre, ce n’est pas simplement un reflet de lui-même, mais son essence spirituelle qui l’attire au-delà de lui-même. Ecoutons ce poème de ricko:«
J’ai atteint l’ivresse et nul de mes amis n’a perçu par quel vin je les ai distancés ? Mon ivresse n’était fruit d’aucun nectar Seules les vertus de l’Aimé m’enivrent le saviez-vous ? S’il en est qui au soir s’abreuvent de vin vieux, Je m’abreuve moi de vos attraits radieux. Ainsi les voyez-vous s’émouvoir un instant, Là où je m’émeus moi à longueur de temps. Lorsque le cri de l’âme, exprime en vers, rythmé et accordé, la poésie se fait chant. Et lorsque ce cri, élan nostalgique de l’âme, est accompagné par des instruments, on parle alors de musique. Vous êtes une invitation à cette écoute. C’est à travers le cœur que l’audition intérieure s’opère et c’est par la pratique du " Toi " et du " Moi " afin que tous les "Je", les "Tu" deviennent une seule âme, et que mon moi-même réalise que tout dans l’univers n’est que vous. Car n’est-il pas dit dans vos mots, que votre beauté d’âme chante les louanges du Bien Aimée ? »
Lorsque l’Amour s’adresse d’une façon spécifique, profonde, à celui qui la reçoit. Et il ne peut pas y avoir là de subterfuge. Tout se sait, tout se sent. Qu’importent les actes extérieurs, ce qui importe se sont les actes intérieurs et leur signification. Et c’est cette signification-là qui guide comme un souffle de sincérité nos pensées, nos sentiments et nos actes.
Ecoutons cet autre poème de Rûmi : « Si je cherche mon coeur, je le trouve dans ton quartier. Si je cherche mon âme, je la trouve dans tes cheveux. Lorsque, assoiffé, je bois de l’eau, dans l’eau je vois l’image de ton visage ». Pour ne plus retrouver dans l’amour de l’autre le reflet de sa propre image, mais retrouver l’image de son essence spirituelle, il faut qu’il y ait cette distance, cette inaccessibilité. Il faut qu’il y ait cette soif, cette nostalgie. Il faut qu’il y ait cette maladie d’amour, cette douleur d’amour, ce désir intense qui devient ce qui nous nourrit. Il faut qu’il y ait ce que dans toutes les poésies amoureuses du monde, on appelle le chagrin d’amour. Ce chagrin dont aucun amoureux ne souhaiterait, pour tout l’or du monde, être délivré. Dans le Cantique des Cantiques, j’ai relevé ces quelques vers : « Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui déclarerez-vous ? Que je suis malade d’amour. » Il faut que s’allume dans notre coeur cette flamme sacrée. Il faut s’embraser, comme d’ailleurs Rûmi le dit lui-même de son cheminement, de toute sa vie. Il dit que cela se résume en trois choses : « J’ai été vert, j’ai été ensuite cuit, et maintenant je suis consumé »
C’est l’asservissement à cet amour, l’asservissement à ce mystère qui s’est exprimé dans des multiples poésies sur cet esclavage, sur ces malheurs de l’amour. Un poète dit : « Si le malheur doit être le prix de mon amour, je suis prêt à l’accepter. Eprouve-moi, éprouve-moi de toutes façons, que tu saches que je t’aime de toutes les façons ».
Voici cet homme, au faîte de sa réalisation, considéré de son vivant comme l’un des plus grands maîtres du soufisme pour certains, qui parle de cette femme en des termes absolument extraordinaires et brûlants d’amour. Il écrira d’ailleurs à son propos un recueil de poèmes magnifique, intitulé « L’interprète des désirs », où il parle de Nizhâm en des termes qui font à la fois l’éloge de sa beauté et de sa spiritualité. Ibn ’Arabi, devant le scandale suscité par ces textes, dut commenter ces poèmes, ce qui d’ailleurs ne résolut rien, le commentaire portant l’ambiguïté à son _expression ultime.
Il faut dire cependant que l’inaccessibilité, en l’occurrence, ne signifie pas irréalité, car ce qui est en jeu, ce qui s’exprime à travers cette dimension de l’amour, c’est le fait que même si nos relations sont les plus proches possible, même s’il s’agit de relations de proximité directe, il y a en chaque être avec lequel nous sommes en relation dans cette dimension-là, une dimension du mystère, une dimension de l’inaccessible divin qui constitue le secret qui nous lie à lui. La proximité extérieure la plus grande possible ne doit en aucune façon épuiser cette part d’inaccessibilité, cette part de secret divin qu’il y a en l’autre. D’où cette tradition qui s’est traduite par l’amour de la "dame de la tour", dans la culture occidentale, et par toutes les formes de la poésie courtoise spirituelle, dans la culture orientale. Dans cette tradition, l’Amant est soumis à des épreuves qui établissent clairement que ce qu’il aime chez l’autre, ce n’est pas simplement un reflet de lui-même, mais son essence spirituelle qui l’attire au-delà de lui-même. Ecoutons ce poème de ricko:«
J’ai atteint l’ivresse et nul de mes amis n’a perçu par quel vin je les ai distancés ? Mon ivresse n’était fruit d’aucun nectar Seules les vertus de l’Aimé m’enivrent le saviez-vous ? S’il en est qui au soir s’abreuvent de vin vieux, Je m’abreuve moi de vos attraits radieux. Ainsi les voyez-vous s’émouvoir un instant, Là où je m’émeus moi à longueur de temps. Lorsque le cri de l’âme, exprime en vers, rythmé et accordé, la poésie se fait chant. Et lorsque ce cri, élan nostalgique de l’âme, est accompagné par des instruments, on parle alors de musique. Vous êtes une invitation à cette écoute. C’est à travers le cœur que l’audition intérieure s’opère et c’est par la pratique du " Toi " et du " Moi " afin que tous les "Je", les "Tu" deviennent une seule âme, et que mon moi-même réalise que tout dans l’univers n’est que vous. Car n’est-il pas dit dans vos mots, que votre beauté d’âme chante les louanges du Bien Aimée ? »
Lorsque l’Amour s’adresse d’une façon spécifique, profonde, à celui qui la reçoit. Et il ne peut pas y avoir là de subterfuge. Tout se sait, tout se sent. Qu’importent les actes extérieurs, ce qui importe se sont les actes intérieurs et leur signification. Et c’est cette signification-là qui guide comme un souffle de sincérité nos pensées, nos sentiments et nos actes.
Mer 19 Jan 2005, 10:05 par
ricko sur Parler d'amour
La sorcellerie dans le mot
Il y a, dans le mot, dans le verbe, quelque chose de sacré qui nous défend d’en faire un jeu de hasard. Manier savamment une langue, c’est pratiquer une espèce de sorcellerie évocatoire.
Charles Baudelaire, L’Art romantique, XVII, Théophile Gautier
Charles Baudelaire, L’Art romantique, XVII, Théophile Gautier
Ven 03 Sep 2004, 22:05 par
PetitPrince sur Citations
Abracadabra
Bonjour toi ! Je suis là parce que j’ai entendu ton cœur, il avait envie d’impossible. Regarde. De mon chapeau je peux sortir un lapin, mais si tu veux autre chose, un tigre, un éléphant, ou une babouche, alors je ferais sortir un tigre, un éléphant ou une babouche. Tu souris. Tu sais, ma colombe à moi, elle ne vaut rien si ce n’est pas la colombe dont tu rêves, et moi, je veux que tu rêves.
Tu n’aimes pas le tour où on sort des foulards de notre bouche ? D’accord. Si tu veux, je peux le faire avec des fleurs, des nuages, et mêmes avec des mots. Oui, oui, même avec des mots. Tu veux savoir comment ils font pour couper des gens en deux ? D’accord, viens avec moi, on va jouer avec la boite.
On va piquer le portefeuille du gros monsieur, et le mettre dans la poche de la dame avec le nez pas beau. Et puis on va rien dire au monsieur, et on va faire rendre la dame toute rouge en lui faisant sortir tout ce qu’elle a dans ses poches.
Alors, on lui demandera de choisir une carte dans le jeu, elle choisira l’as de coeur. Et quand elle le reposera je transformerai pour toi tout le jeu, il n’y aura plus que des as de cœur et je les jetterai en l’air, et on sautera au milieu des cartes qui tombent.
Oui, je suis un magicien, c’est vrai. Tu voudrais l’être un peu toi aussi, et faire plaisir a quelqu’un, comme ça, sans raison ? C’est chouette hein.
Abracadabra. Ca y est. Tu l’es.
Tu n’aimes pas le tour où on sort des foulards de notre bouche ? D’accord. Si tu veux, je peux le faire avec des fleurs, des nuages, et mêmes avec des mots. Oui, oui, même avec des mots. Tu veux savoir comment ils font pour couper des gens en deux ? D’accord, viens avec moi, on va jouer avec la boite.
On va piquer le portefeuille du gros monsieur, et le mettre dans la poche de la dame avec le nez pas beau. Et puis on va rien dire au monsieur, et on va faire rendre la dame toute rouge en lui faisant sortir tout ce qu’elle a dans ses poches.
Alors, on lui demandera de choisir une carte dans le jeu, elle choisira l’as de coeur. Et quand elle le reposera je transformerai pour toi tout le jeu, il n’y aura plus que des as de cœur et je les jetterai en l’air, et on sautera au milieu des cartes qui tombent.
Oui, je suis un magicien, c’est vrai. Tu voudrais l’être un peu toi aussi, et faire plaisir a quelqu’un, comme ça, sans raison ? C’est chouette hein.
Abracadabra. Ca y est. Tu l’es.
Jeu 02 Sep 2004, 11:41 par
PetitPrince sur Un monde parfait
Mon grain de S..el.
Si l’amertume transparaît dans mon texte, j’en suis vraiment désolée. Ce n’était franchement pas le but et ce ne serait pas justifié en regard des belles histoires sentimentales que j’ai eu la chance de vivre.
Mon portrait d’anti-séducteur ne décrivait fort heureusement aucun de mes ex-compagnons, c’était plutôt un condensé de tout ce qui me ferait fuir puisque telle était la question initiale.
Par contre et c’est là, où je rejoignais Madame la Marquise, toute idée de "cage", d’enfermement ou d’atteinte à ma liberté me rend vraiment folle. C’est pour moi l’essence même de l’anti-séduction! Mais si je revendique cette indépendance, je l’accorde tout autant à l’autre. Si cette idée ne plaît pas, si je ne plaîs pas, je l’accepte sans problème, je m’en fais en effet une raison (mais de là à changer de pays, non quand même
). Car justement renoncer à ce principe ou plutôt "faire croire" que j’y renonce serait duperie pure et simple! Et s’il est vrai que l’on veut "paraître" durant le jeu de la séduction, il ne faut pas mentir effrontément car tôt ou tard, la vérité nous rattrapera et fera voler notre histoire en éclats! Ne dit-on pas que le naturel revient au galop lorsque l’on tente de le chasser? Etre soi-même et plaire dans ses conditions est beaucoup plus constructif et justement cela évite bien des déconvenues car il ne faudra pas rectifier le tir, si l’amour venait à s’installer. Je suis encore de celles qui pensent que l’honnêteté paie... en matière de séduction, en amour et comme dans tout autre domaine. Tant pis si je suis naïve!
Pour finir, un petit mot pour PetitPrince et la Marquise : Sans vouloir m’immiscer dans un débat qui n’est pas le mien, le fait que vos opinions divergent ne vous empêche pas de formidablement bien écrire l’amour. Comme quoi, qui que nous soyons amoureusement parlant, quelles que soient nos expériences, les traces qu’elles ont laissé et comment on les a géré, il reste souvent de jolies choses...et autant ne garder que cela!
Syolann... pour la paix "des ménages"
Mon portrait d’anti-séducteur ne décrivait fort heureusement aucun de mes ex-compagnons, c’était plutôt un condensé de tout ce qui me ferait fuir puisque telle était la question initiale.
Par contre et c’est là, où je rejoignais Madame la Marquise, toute idée de "cage", d’enfermement ou d’atteinte à ma liberté me rend vraiment folle. C’est pour moi l’essence même de l’anti-séduction! Mais si je revendique cette indépendance, je l’accorde tout autant à l’autre. Si cette idée ne plaît pas, si je ne plaîs pas, je l’accepte sans problème, je m’en fais en effet une raison (mais de là à changer de pays, non quand même

Pour finir, un petit mot pour PetitPrince et la Marquise : Sans vouloir m’immiscer dans un débat qui n’est pas le mien, le fait que vos opinions divergent ne vous empêche pas de formidablement bien écrire l’amour. Comme quoi, qui que nous soyons amoureusement parlant, quelles que soient nos expériences, les traces qu’elles ont laissé et comment on les a géré, il reste souvent de jolies choses...et autant ne garder que cela!
Syolann... pour la paix "des ménages"
Mar 31 Août 2004, 19:13 par
syolann sur La séduction
Ecrire sur jeu

Il y a 171 textes utilisant le mot jeu. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
Les thèmes
- La séduction
- Amour internet
- La ballade amoureuse
- La première fois
- Un monde parfait
- Citations
- Le grimoire d'amour
- Les liaisons sulfureuses
- L'amour en vrac
- Parutions
- La vie à deux
- Histoires d'amour
- Articles
- Parler d'amour
- Mille choses
- Annonces
- La déclaration d'amour
- L’amour fantastique
- Textes à jalons
- Exercices de style
Derniers textes
Le Dim 08 Août 2021, 15:15 par martin
Le Jeu 05 Août 2021, 14:40 par martin- A la poursuite de milou
Le Dim 01 Août 2021, 14:52 par martin - Noel
Le Sam 31 Juil 2021, 23:34 par martin - Sentir les printemps
Le Mar 17 Mars 2020, 13:45 par caressedesyeux - Haiku
Le Sam 08 Fév 2020, 15:10 par caressedesyeux - Délivrance( suite du texte je m'en vais)
Le Mer 11 Déc 2019, 14:29 par caressedesyeux - Les roseaux
Le Ven 05 Avril 2019, 18:24 par caressedesyeux
Le Jeu 24 Jan 2019, 15:48 par FB- Sexcape game
Le Dim 03 Juin 2018, 20:57 par Bridget - Sade's girls
Le Mer 30 Mai 2018, 21:45 par Bridget - Tendrement
Le Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore - Se froler du regard
Le Dim 25 Déc 2016, 19:42 par caressedesyeux - Ses cheveux longs
Le Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
Livres recommandables
![]() | J'ai renoncé à vous séduire Desclée de Brouwer |
![]() | Écrire - un plaisir à la portée de tous: 350 techniques d'écriture créative Eyrolles |
![]() | Les Principes d'Erthy Editions le Cercle |
![]() | Des désirs et des hommes |
![]() | ITINERAIRE D UNE SCANDALEUSE |
![]() | Cinquante nuances de Grey (Fifty Shades, Tome 1) JC Lattès |
![]() | Infidèles : Nouvelles érotiques J'ai lu |
![]() | Le Parfum Le Livre de Poche |
![]() | LE JOYAU Blanche |
![]() | Journal intime de mon sexe |
Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres
La citation d'amour
L'amant sans fortune peut être aimable, mais il ne peut être heureux.
Florian.
Florian.
Qui est en ligne ?
- Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
- La date/heure actuelle est Jeu 17 Juil 2025, 07:04
- Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
Nous avons 1234 membres enregistrés
L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher - Il y a en tout 43 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 43 Invités et 0 Bots [ Administrateur ] [ Modérateur ]
- Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 483 le Mar 25 Fév 2025, 16:25
- Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
Bots : Aucun - Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes