Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur jeu - Page 9 sur 12
L'unique
Une fois de plus nous entrons en conflit joli prince...
Mes propos ne traduisaient pas de l’amertume, qui suggéreraient que je garde une certaine colère. Or, point de colère, juste une déception, un regret. Le regret que l’écoute qu’il pouvait montrer, il ait fini par ne plus se l’accorder qu’à lui, que les soins qu’il pouvait prodiguer, il se les prodigua finalement à lui, et ainsi de suite. Je n’ai aucune rencoeur contre lui, à la limite je pourrais le plaindre. Le plaindre de passer à côté de tant de choses, et bien souvent à côté de lui même quand la carte du paraître prend la place du soi profond. De tels comportements, chez un homme, une femme, moi, et peut-être toi aussi, sont souvent liés à l’impression que l’on veut donner de soi aux autres. Non pas réellement à celui que l’on veut séduire, mais au "monde". Il est bien, MAIS ce n’est pas moi qui suis séduite, c’est lui. Je me sens bien avec lui, MAIS il ne peut se passer de moi. Tentant de cacher toutes nos faiblesses, de garder des remparts, de prévenir toutes souffrances avant même qu’elles ne se présentent.
Bien evidemment, et je te soupçonne de me provoquer, je ne pouvais pas ne pas réagir sur la séduction chasse... c’est cela la qui laisse cette amertume dont tu parles. Celle où il y a forcément un perdant et un gagnant, comme dans tout jeu, un gibier qui sera mis à mort, comme dans toute chasse, un trophée accroché quelque part. Je te laisse ce type de séduction, et espère que tu ne seras jamais la proie d’un de tes semblables alors. La séduction est un art, parce qu’elle ne doit comporter que des choses jolies, parce que chaque nouvelle séduction débouche sur une nouveauté, une nouvelle découverte. Elle ne doit laisser personne étendu sur le sol après son passage, juste quelques belles images, quelques tendres souvenirs qui embellissent deux vies. Aucun de mes amants, aucun de mes amours ne pourra me reprocher d’avoir joué un jeu avec lui. Je les ai tous aimés, passionément, pour 1h seulement pour 10 ans parfois. Je les aime encore d’une certaine façon, même celui qui ne sait plus écouter, qui ne sait plus m’émouvoir, qui ne sait plus me faire rêver.
Cette séduction que tu décris, tout le monde peut effectivement la pratiquer, des plus stupides aux plus intelligents, même si je doute de l’intelligence réelle de ses adeptes. Tu ne comprends pas plus comment j’aime que d’autres devant qui tu as un jour pris ma défense. Il aurait fallu que je fasse de toi mon amant, que tu vois qu’en quelques heures, on peut donner plus de douceur qu’en une vie entière, parfois même uniquement à travers un seul baiser, un seul regard.
Si je les avais "chasser" comme tu sembles faire, sans doute que lorsque nous nous rencontrons, je ne pourrais pas lire en eux tous ces instants uniques qui n’appartiennent qu’à nous, que je ne reproduirai sur aucun autre tableau, que je ne regarderai jamais avec ces mêmes yeux.
Me comprends-tu maintenant?
Mes propos ne traduisaient pas de l’amertume, qui suggéreraient que je garde une certaine colère. Or, point de colère, juste une déception, un regret. Le regret que l’écoute qu’il pouvait montrer, il ait fini par ne plus se l’accorder qu’à lui, que les soins qu’il pouvait prodiguer, il se les prodigua finalement à lui, et ainsi de suite. Je n’ai aucune rencoeur contre lui, à la limite je pourrais le plaindre. Le plaindre de passer à côté de tant de choses, et bien souvent à côté de lui même quand la carte du paraître prend la place du soi profond. De tels comportements, chez un homme, une femme, moi, et peut-être toi aussi, sont souvent liés à l’impression que l’on veut donner de soi aux autres. Non pas réellement à celui que l’on veut séduire, mais au "monde". Il est bien, MAIS ce n’est pas moi qui suis séduite, c’est lui. Je me sens bien avec lui, MAIS il ne peut se passer de moi. Tentant de cacher toutes nos faiblesses, de garder des remparts, de prévenir toutes souffrances avant même qu’elles ne se présentent.
Bien evidemment, et je te soupçonne de me provoquer, je ne pouvais pas ne pas réagir sur la séduction chasse... c’est cela la qui laisse cette amertume dont tu parles. Celle où il y a forcément un perdant et un gagnant, comme dans tout jeu, un gibier qui sera mis à mort, comme dans toute chasse, un trophée accroché quelque part. Je te laisse ce type de séduction, et espère que tu ne seras jamais la proie d’un de tes semblables alors. La séduction est un art, parce qu’elle ne doit comporter que des choses jolies, parce que chaque nouvelle séduction débouche sur une nouveauté, une nouvelle découverte. Elle ne doit laisser personne étendu sur le sol après son passage, juste quelques belles images, quelques tendres souvenirs qui embellissent deux vies. Aucun de mes amants, aucun de mes amours ne pourra me reprocher d’avoir joué un jeu avec lui. Je les ai tous aimés, passionément, pour 1h seulement pour 10 ans parfois. Je les aime encore d’une certaine façon, même celui qui ne sait plus écouter, qui ne sait plus m’émouvoir, qui ne sait plus me faire rêver.
Cette séduction que tu décris, tout le monde peut effectivement la pratiquer, des plus stupides aux plus intelligents, même si je doute de l’intelligence réelle de ses adeptes. Tu ne comprends pas plus comment j’aime que d’autres devant qui tu as un jour pris ma défense. Il aurait fallu que je fasse de toi mon amant, que tu vois qu’en quelques heures, on peut donner plus de douceur qu’en une vie entière, parfois même uniquement à travers un seul baiser, un seul regard.
Si je les avais "chasser" comme tu sembles faire, sans doute que lorsque nous nous rencontrons, je ne pourrais pas lire en eux tous ces instants uniques qui n’appartiennent qu’à nous, que je ne reproduirai sur aucun autre tableau, que je ne regarderai jamais avec ces mêmes yeux.
Me comprends-tu maintenant?
Mar 31 Août 2004, 11:45 par
la marquise de sade sur La séduction
La conquéte
Il y a deux choses que je souhaite mettre en lumière, la première, concernant l’amertume que j’interpretais en tes lignes :
Je ne vois aucune equivoque quant au sens à donner à ces lignes.
Le deuxième point que je souhaite éclaircir, c’est le rapport entre la séduction et l’amour qui semble encore confus dans tes propos.
Milles mondes bondiront d’éffroi, en lisant la première phrase, mais c’est sur la suite que je souhaite intervenir. Dans mon discours, la séduction est un acte intentionnel, c’est une chasse, c’est un jeu. Agréable, flatteur mais qui n’a rien de fondamentalement beau. Juste une comédie amusante que font des don juan ou des messalines avec plus ou moins de talent. Ce n’est pas du tout ce que tu décris dans la fin de ce paragraphe, qui s’apparente plus à une relation saine et normale . Les moments ou les murs tombent, et les émotions naissent, ne sont pas du ressort de la séduction, mais rejoignent les façons naturelles de fusionner avec un être cher. En d’autres termes, il n’est pas nécessaire de passer par un savant jeu de séduction pour vivre ces moments beaux et fragiles que tu evoque.
Séduire, ca rime avec conquérir, ca sent l’artifice, et ca utilise la finesse. Un seducteur est par essence même, un menteur, qu’il en soit conscient ou non. Ses mensonges et tromperies lui permettront de conclure peut-être avec l’être convoité. Mais si par la suite amour il doit y avoir, alors les masques chaussés devront tomber. D’ou la difficulté et les déconvennues. Me comprends-tu maintenant ?
Peut-être que mes propos déplaisent aux seductrices et aux seducteurs. Il faut malgré tout être juste et faire la part des choses entre le jeu de la séduction , que j’apprecie beaucoup, et l’amour qui me semble infiniment plus subtil et nettement moins facilement definissable. Séduire, tout le monde sait faire, aimer ...
Une marquise a écrit: |
Il sait écouter... surtout lorsqu’il parle
Il sait consoler... surtout quand il a mal Il sait rigoler... toujours aux dépens des autres Il aime vous embrasser... si vous aimez vous agenouiller Il peut s’émouvoir... devant ses exploits Il aime se confier... pour raconter ses anciennes conquêtes Il a le sens critique... mais il est parfait Il a plein de rêves... principalement celui d’être le premier |
Je ne vois aucune equivoque quant au sens à donner à ces lignes.
Le deuxième point que je souhaite éclaircir, c’est le rapport entre la séduction et l’amour qui semble encore confus dans tes propos.
Ma même marquise a écrit: |
Dans l’amour, le plus beau moment est celui de la séduction.Non pas celui où nous nous fardons, cachés derrière de jolies voitures, de gros salaires, des dessous affriolants ou des séances d’esthéticienne, mais celui où peu à peu, nous nous effeuillons, laissant apparaitre l’émotion qui nous envahit, la douceur qui nous habite, la fragilité qui nous possède, la passion qui nous obsède (..).. |
Milles mondes bondiront d’éffroi, en lisant la première phrase, mais c’est sur la suite que je souhaite intervenir. Dans mon discours, la séduction est un acte intentionnel, c’est une chasse, c’est un jeu. Agréable, flatteur mais qui n’a rien de fondamentalement beau. Juste une comédie amusante que font des don juan ou des messalines avec plus ou moins de talent. Ce n’est pas du tout ce que tu décris dans la fin de ce paragraphe, qui s’apparente plus à une relation saine et normale . Les moments ou les murs tombent, et les émotions naissent, ne sont pas du ressort de la séduction, mais rejoignent les façons naturelles de fusionner avec un être cher. En d’autres termes, il n’est pas nécessaire de passer par un savant jeu de séduction pour vivre ces moments beaux et fragiles que tu evoque.
Séduire, ca rime avec conquérir, ca sent l’artifice, et ca utilise la finesse. Un seducteur est par essence même, un menteur, qu’il en soit conscient ou non. Ses mensonges et tromperies lui permettront de conclure peut-être avec l’être convoité. Mais si par la suite amour il doit y avoir, alors les masques chaussés devront tomber. D’ou la difficulté et les déconvennues. Me comprends-tu maintenant ?
Peut-être que mes propos déplaisent aux seductrices et aux seducteurs. Il faut malgré tout être juste et faire la part des choses entre le jeu de la séduction , que j’apprecie beaucoup, et l’amour qui me semble infiniment plus subtil et nettement moins facilement definissable. Séduire, tout le monde sait faire, aimer ...
Mar 31 Août 2004, 11:17 par
PetitPrince sur La séduction
Séduire
Quelle amertume? Je n’ai aucune amertume sur les hommes que j’ai aimés ou qui m’ont aimée. Parfois un regard attendri, d’autres fois amusé, à certains moments quelques regrets. Mais jamais d’amertume. Si un jour ils m’ont plus, si un jour ils m’ont fait vibrer, c’est que quelque part il y avait quelque chose en eux... quelque chose qu’il avait inventé pour l’occasion, pour me séduire, pour se plaire à eux aussi sans doute. Je regrette qu’ils n’aient pas entretenu ce quelque chose, qu’ils n’aient pas su le préserver, ou peut-être moi le faire durer.
Ils se fardent de qualités comme nous nous fardons de poudre. A la différence qu’au réveil notre maquillage a disparu, et que parfois certains gardent encore leur masque. Peut-être que ce qui est en dessous est trop laid à montrer, peut-être qu’ils manquent de confiance en eux, sans doute nous connaissent-ils mal et nous inventent des exigences que nous n’avions pas...
Dans l’amour, le plus beau moment est celui de la séduction. Non pas celui où nous nous fardons, cachés derrière de jolies voitures, de gros salaires, des dessous affriolants ou des séances d’esthéticienne, mais celui où peu à peu, nous nous effeuillons, laissant apparaitre l’émotion qui nous envahit, la douceur qui nous habite, la fragilité qui nous possède, la passion qui nous obsède. Quand tout cela disparait, il reste la possession, l’appartenance, la jalousie, les revendications, les attentes, les devoirs, les obligations. Tout ce qui fait qu’on devient laid, qu’on oublie que rien n’est jamais acquis, qu’aimer c’est bien plus dur qu’on ne le pense...
La première séduction est la plus simple, séduire au-delà du temps est un véritable art. Une oeuvre d’une vie entière, séduire une seule personne ou en séduire tant de différentes, peu importe, la beauté du tableau se verra sur les années où vous aurez séduits. Sur les amants qui deviennent des amis, les amis qui deviennent des amants, les amants-amis qui restent des amours.
Et s’il reste de l’amertume... c’est que vous n’avez pas été séduit, ou que vous-même n’avez jamais plu... c’est que pour vous, ce n’est qu’un jeu, et que vous êtes mauvais joueur.
Ils se fardent de qualités comme nous nous fardons de poudre. A la différence qu’au réveil notre maquillage a disparu, et que parfois certains gardent encore leur masque. Peut-être que ce qui est en dessous est trop laid à montrer, peut-être qu’ils manquent de confiance en eux, sans doute nous connaissent-ils mal et nous inventent des exigences que nous n’avions pas...
Dans l’amour, le plus beau moment est celui de la séduction. Non pas celui où nous nous fardons, cachés derrière de jolies voitures, de gros salaires, des dessous affriolants ou des séances d’esthéticienne, mais celui où peu à peu, nous nous effeuillons, laissant apparaitre l’émotion qui nous envahit, la douceur qui nous habite, la fragilité qui nous possède, la passion qui nous obsède. Quand tout cela disparait, il reste la possession, l’appartenance, la jalousie, les revendications, les attentes, les devoirs, les obligations. Tout ce qui fait qu’on devient laid, qu’on oublie que rien n’est jamais acquis, qu’aimer c’est bien plus dur qu’on ne le pense...
La première séduction est la plus simple, séduire au-delà du temps est un véritable art. Une oeuvre d’une vie entière, séduire une seule personne ou en séduire tant de différentes, peu importe, la beauté du tableau se verra sur les années où vous aurez séduits. Sur les amants qui deviennent des amis, les amis qui deviennent des amants, les amants-amis qui restent des amours.
Et s’il reste de l’amertume... c’est que vous n’avez pas été séduit, ou que vous-même n’avez jamais plu... c’est que pour vous, ce n’est qu’un jeu, et que vous êtes mauvais joueur.
Mar 31 Août 2004, 09:51 par
la marquise de sade sur La séduction
Petit rappel ...
Cet homme qui a eu l’heur de vous plaire, vous a conquise par son charme, son corps, sa voiture, son argent, son sourire ou que sais-je encore. Vous avez succombé, et êtes alors tombé dans le joli piège de ses bras. Bien.
Autre version, vous vous êtes faites bellle, avez déployé vos plus beaux regards, montré juste ce qu’il fallait de quelques morceaux de chairs, flatté l’inenarrable fierté des hommes, rassuré leur non moins innénarable peur . Et il est tombé dans le joli piège de vos bras.
Le jeu de la séduction a ceci de particulier qu’il demande au séducteur de se fausser pour faire tomber l’autre, et à la proie soit d’être naive, soit d’accepter le jeu de bon coeur. Il est donc logique qu’à cet instant, nous planquions nos travers, et montrions tout ce qui est susceptible de plaire chez l’autre.
Vous avez transformé un crapaud en prince charmant, mais vous pleurez devant votre déconvennue lorsque minuit sonne, et que le beau costume le crapaud abandonne. Vous ne devez vous en prendre qu’à vous même, soyez raisonnable. Pauvre crapaud.
Plaire, tout simplement, et aimer tout simplement. Ca guerrira pas vos angoisses, puisqu’il faudra attendre de plaire plutôt que d’aller plaire, mais vous n’aurez plus cette amertume que je devines dans vos lignes. Si vous ne plaisez pas, tant pis, faites vous une raison, ou changez de pays, mais ne vous faussez plus.
Autre version, vous vous êtes faites bellle, avez déployé vos plus beaux regards, montré juste ce qu’il fallait de quelques morceaux de chairs, flatté l’inenarrable fierté des hommes, rassuré leur non moins innénarable peur . Et il est tombé dans le joli piège de vos bras.
Le jeu de la séduction a ceci de particulier qu’il demande au séducteur de se fausser pour faire tomber l’autre, et à la proie soit d’être naive, soit d’accepter le jeu de bon coeur. Il est donc logique qu’à cet instant, nous planquions nos travers, et montrions tout ce qui est susceptible de plaire chez l’autre.
Vous avez transformé un crapaud en prince charmant, mais vous pleurez devant votre déconvennue lorsque minuit sonne, et que le beau costume le crapaud abandonne. Vous ne devez vous en prendre qu’à vous même, soyez raisonnable. Pauvre crapaud.
Plaire, tout simplement, et aimer tout simplement. Ca guerrira pas vos angoisses, puisqu’il faudra attendre de plaire plutôt que d’aller plaire, mais vous n’aurez plus cette amertume que je devines dans vos lignes. Si vous ne plaisez pas, tant pis, faites vous une raison, ou changez de pays, mais ne vous faussez plus.
Mar 31 Août 2004, 08:36 par
PetitPrince sur La séduction
Exercices de styles, mode d'emploi !
Dans "Exercices de style", Raymond Queneau décide d’écrire la même histoire de 99 façons différentes : rêve, noms propres, botanique, injurieux, télégraphique, litotes... L’histoire est fort simple, pour ainsi dire banale.
Afin d’exercer notre plume, je vous propose de faire pareil sur les âmes tendres.
Quelques règles de fonctionnement :
Dans un premier temps, seuls les modérateurs, les fameux "Maitres du jeu" créeront les scenarii.
Afin d’exercer notre plume, je vous propose de faire pareil sur les âmes tendres.
Quelques règles de fonctionnement :
- Pour lancer un scénario, il suffit de créer un nouveau sujet dans la Rubrique Jeux d’écriture. Le titre du scénario, doit être précédé de la mention ES, car nous aurons d’autres jeux que l’exercice de style dans cette rubrique.
Pour rédiger une version du scénario, il suffit de faire « Répondre ». Toutes les réponses au sujet, les textes donc, doivent avoir un titre explicite sur la façon dont il est écrit. Le titre est la clef de lecture. La version que vous rédigerez ne doit pas être trop longue.
Le scénario comporte certes l’explication de la situation, mais aussi d’éventuelles contraintes d’écriture, et d’éventuelles pistes pour démarrer. Une piste n’est restrictive, par exemple on peut vous suggerer que le narrateur est un curé, mais il existe bien entendu mille façon de faire parler un curé! Les idées et les contraintes sont juste là pour vous aider à démarrer.
Vous pouvez poster autant de versions qu’il vous plait.
Dans un premier temps, seuls les modérateurs, les fameux "Maitres du jeu" créeront les scenarii.
Mar 24 Août 2004, 15:13 par
PetitPrince sur Exercices de style
Emotions en S...quisse.
Je te guette depuis quelques instants déjà. Le calme ambiant me permet de te rêver, de t’espérer. Quel doux moment que cette attente.
Enfin tu es là, tendre et amoureux. Le simple contact de ta main sur ma joue m’électrise. Je prends ton pouce entre mes lèvres, le caressant de ma langue en noyant mon regard dans le tien...J’en veux plus et tu le comprends. Le baiser que tu me donnes est brûlant, ta main experte s’égare dans mon décolleté. Je te désire comme jamais et t’attire contre moi. Mais tu te sauves de mes bras, tu me soumets à ton jeu. C’est toi qui décide aujourd’hui dirait-on.
Je suis allongée sur le banc, sa rudesse tranche avec la douceur de tes mains qui me taquinent. Allant et venant sous ma robe, de mon ventre à mes cuisses, en un affolant ballet, qui me rend demandeuse d’une caresse plus intime. Comme une réponse, tes doigts glissent sous mon string. Je suis ruisselante et mon coeur bat à se rompre. Les soubresauts de mon corps s’accentuent lorsque je sens tes lèvres sur mes seins tendus, offerts. Tu les inondes de baisers. Je te sais avide et je suis insatiable. Rapidement, tu te déshabilles, j’en profite pour détailler ce corps qui m’attire tant, et là, enfin, tu t’allonges sur moi. Mon impatience est telle que je me glisse, sans attendre, sur ton sexe dur et gonflé de plaisir. Ce simple geste déclenche en moi une vague de sensations intenses qui me submerge presqu’instantanément. Attentif à mes réactions, tu sais que je suis au bord de l’abîme orgasmique et jaillissant en moi, tu nous y propulse...ensemble.
Le vent tiède court sur nos corps encore enlacés, et je me souviens alors de l’endroit où nous sommes. Dans ce square, resté désert, fort heureusement, le temps semble s’être arrêté. Dans cette torpeur qui nous envahit, j’ imagine notre prochaine rencontre en caressant tes cheveux. Qui de nous deux fixera le prochain rendez-vous?
S.
Enfin tu es là, tendre et amoureux. Le simple contact de ta main sur ma joue m’électrise. Je prends ton pouce entre mes lèvres, le caressant de ma langue en noyant mon regard dans le tien...J’en veux plus et tu le comprends. Le baiser que tu me donnes est brûlant, ta main experte s’égare dans mon décolleté. Je te désire comme jamais et t’attire contre moi. Mais tu te sauves de mes bras, tu me soumets à ton jeu. C’est toi qui décide aujourd’hui dirait-on.
Je suis allongée sur le banc, sa rudesse tranche avec la douceur de tes mains qui me taquinent. Allant et venant sous ma robe, de mon ventre à mes cuisses, en un affolant ballet, qui me rend demandeuse d’une caresse plus intime. Comme une réponse, tes doigts glissent sous mon string. Je suis ruisselante et mon coeur bat à se rompre. Les soubresauts de mon corps s’accentuent lorsque je sens tes lèvres sur mes seins tendus, offerts. Tu les inondes de baisers. Je te sais avide et je suis insatiable. Rapidement, tu te déshabilles, j’en profite pour détailler ce corps qui m’attire tant, et là, enfin, tu t’allonges sur moi. Mon impatience est telle que je me glisse, sans attendre, sur ton sexe dur et gonflé de plaisir. Ce simple geste déclenche en moi une vague de sensations intenses qui me submerge presqu’instantanément. Attentif à mes réactions, tu sais que je suis au bord de l’abîme orgasmique et jaillissant en moi, tu nous y propulse...ensemble.
Le vent tiède court sur nos corps encore enlacés, et je me souviens alors de l’endroit où nous sommes. Dans ce square, resté désert, fort heureusement, le temps semble s’être arrêté. Dans cette torpeur qui nous envahit, j’ imagine notre prochaine rencontre en caressant tes cheveux. Qui de nous deux fixera le prochain rendez-vous?
S.
Mar 24 Août 2004, 08:45 par
syolann sur Les liaisons sulfureuses
Au marché !
Ce matin là les avait trouvé tous les deux dans la cuisine à avaler une tasse de café avant de partir. Il était cinq heures. Comme d’habitude Fanny mettait un temps infini à émerger, cherchant on ne sait quelle solution dans son bol de café. Camille, frais et dispo lavait la vaisselle en sifflotant. Il avait déjà pris sa douche, ses cheveux étaient légèrement gominés, et portaient les traces ostentatoires du peigne. Il sentait bon l’eau de cologne.
-On y va ? demanda-t-il en se retournant avec un grand sourire.
Le sourire de Camille, il était magique. Chaque fois que Fanny regardait sourire Camille, son cœur retrouvait son l’allégresse de naguère. Elle resta un instant figé dans ses yeux, et sourit avec bonté devant ce véritable reveil-bonheur.
-C’est parti, dit-elle en se levant.
Elle alla vers l’évier et rinça soigneusement son bol de café. Lorsque elle l’eut posé sur l’égouttoir, elle fila en courrant vers le garage, ou Camille l’attendait dans la camionnette. Il avait pris la place passager, alors Fanny prit le volant. Selon les matins, des fois elle conduisait, des fois c’était Camille. Il n’y avait pas vraiment de règle, mais une souplesse complice.
-Chauffeur, au marché lança Camille en singeant un homme précieux.
-Comme il vous plaira, Monsieur, répondit Fanny en jouant le jeu.
La camionette petarada au démarrage, puis s’engagea cahin caha sur le sentier de terre de la maison de Camille, direction la place du village.
-On y va ? demanda-t-il en se retournant avec un grand sourire.
Le sourire de Camille, il était magique. Chaque fois que Fanny regardait sourire Camille, son cœur retrouvait son l’allégresse de naguère. Elle resta un instant figé dans ses yeux, et sourit avec bonté devant ce véritable reveil-bonheur.
-C’est parti, dit-elle en se levant.
Elle alla vers l’évier et rinça soigneusement son bol de café. Lorsque elle l’eut posé sur l’égouttoir, elle fila en courrant vers le garage, ou Camille l’attendait dans la camionnette. Il avait pris la place passager, alors Fanny prit le volant. Selon les matins, des fois elle conduisait, des fois c’était Camille. Il n’y avait pas vraiment de règle, mais une souplesse complice.
-Chauffeur, au marché lança Camille en singeant un homme précieux.
-Comme il vous plaira, Monsieur, répondit Fanny en jouant le jeu.
La camionette petarada au démarrage, puis s’engagea cahin caha sur le sentier de terre de la maison de Camille, direction la place du village.
Sam 14 Août 2004, 20:15 par
PetitPrince sur Histoires d'amour
En toutes lettres
Recentrons le débat, recommencons nos ébats
Enlève le haut, arrache le bas
Abats ton jeu, restons beats
Entamons le sabbat, laisse-moi baba.
Dans nos détresses, nos déserts
Je deviens ta déesse quand tes bras m’enserrent
Quand tes mots me caressent
Quand nos corps se redressent.
Si mes bras se baissent
Si ton brasier m’apaise
Eteins mes braises
Il faut que l’on baise!
Amour morte contre amour mûr
Passion passée pour saison osée
Chaleur alléchée, cruelle heure recherchée
Rencontre concoctée, ne pas renoncer
Si tes lèvres, tu me réserves
Si mes rêves, tu élèves
Dans mes vers je verse
Un peu de ma verve lésée
Enlève le haut, arrache le bas
Abats ton jeu, restons beats
Entamons le sabbat, laisse-moi baba.
Dans nos détresses, nos déserts
Je deviens ta déesse quand tes bras m’enserrent
Quand tes mots me caressent
Quand nos corps se redressent.
Si mes bras se baissent
Si ton brasier m’apaise
Eteins mes braises
Il faut que l’on baise!
Amour morte contre amour mûr
Passion passée pour saison osée
Chaleur alléchée, cruelle heure recherchée
Rencontre concoctée, ne pas renoncer
Si tes lèvres, tu me réserves
Si mes rêves, tu élèves
Dans mes vers je verse
Un peu de ma verve lésée
Jeu 05 Août 2004, 14:22 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Quand...
Quand d’un tour de magie, tu enlèves les nuages noirs qui hantent ma nuit...
Quand d’un coup de sourire, tu éclaires mes journées peuplées par l’ennui...
Quand d’un jeu de mots, tu allumes mon visage éteints par les soucis...
Quand d’un coup de super héros, tu me fais espérer que toujours cela sera notre vie...
... Je t’aime.
Tu me veux ton égérie
Je ne suis qu’un rêve
Tu me dis que je suis jolie
La beauté est brève
De moi, tu as très envie
Je n’espère que ta sève
Nous voudrions que ce ne soit pas que folie
Eloignons les glaives
Tu voudrais que je sois ta vie
J’en crève...
Quand d’un coup de sourire, tu éclaires mes journées peuplées par l’ennui...
Quand d’un jeu de mots, tu allumes mon visage éteints par les soucis...
Quand d’un coup de super héros, tu me fais espérer que toujours cela sera notre vie...
... Je t’aime.
Tu me veux ton égérie
Je ne suis qu’un rêve
Tu me dis que je suis jolie
La beauté est brève
De moi, tu as très envie
Je n’espère que ta sève
Nous voudrions que ce ne soit pas que folie
Eloignons les glaives
Tu voudrais que je sois ta vie
J’en crève...
Ven 23 Juil 2004, 20:10 par
la marquise de sade sur L'amour en vrac
Incidence des échanges virtuels sur les rapports humains
Les études scientifiques récentes tendent à montrer que les rapports amoureux seraient basés, en grande partie, sur des échanges chimiques (phéronomes). Il apparaît au contraire, pour qui utilise internet, qu’il est possible de tomber amoureux d’une personne située à une distance telle qu’elle exclut la proximité physique comme rapport causal.
En soi, c’est plutôt une bonne nouvelle en cela qu’elle différencie définitivement l’homme du reste du règne animal. S’il reste d’actualité le fait qu’une jeune fille, par exemple de type bimbo, se trémoussant devant un de ses congénères mâle, suscitera invariablement chez celui-ci le désir sexuel, à l’instar de la parade amoureuse chez des espèces plus primitives, observable chez la plupart des mammifères mais aussi des insectes ou des oiseaux, il n’en est pas moins vrai que l’homme reste le seul être de la création dont le siège du désir se situe au niveau de l’intellect, et pas seulement de l’affect.
Cette théorie, que rien, a priori, n’empêchait de voir le jour lors des siècles passés, est mise en lumière par l’essor récent des échanges cybernétiques. Le projet Arpanet, développé par le département de la défense américain à la fin des années soixante, et son rejeton civil, internet, mais surtout son appropriation par le grand public au milieu des années quatre-vingt-dix (nonante) dû à la conjonction du développement du langage HTML (web) et de la réduction des coûts de production des puces de silicium (PC à mille euros), a permis à nombre d’utilisateurs (internautes) aux motivations diverses et variées (hasard, comportements inadaptés en société traditionnelle, goût du jeu, vie familiale morne, perversité) de devenir des consommateurs assidus de rencontres virtuelles.
Le principe, simple, consiste à se connecter à un serveur, lequel y trouve son compte en recettes publicitaires et analyse de méta-données comportementales recueillies à faible coût, et de choisir un(e) partenaire afin d’établir un dialogue virtuel. De ce dialogue virtuel s’ensuit parfois, et, chose curieuse, plus souvent que dans les rapports issus de contacts réels, une relation amoureuse.
Cette relation diffère toutefois de la relation classique en cela qu’elle est basée à l’exclusive de tout rapport physique. Du fait de cette orientation purement intellectuelle, il serait aisé de penser que les rapports engendrés sont plus profonds, puisque installés sur des bases plus nobles, tendant à s’approcher de l’idéal de l’amour platonique. Las, la chair étant ce qu’elle est, bien souvent la réalité reprend ses droits, et ce qui aurait pu être une fin idéale devient souvent un moyen comme un autre d’atteindre le rapprochement physique. Chez l’homme comme chez tout animal, le mâle ressent le besoin irrépréssible de pénétrer, et, bien que la femelle se satisfasse souvent de la seule certitude qu’on désire la pénétrer [MH-1991], le coït apparaît in fine comme l’objectif commun.
Passée l’étape de la séduction virtuelle, pour peu que les protagonistes se soient mis d’accord, vient le moment de la rencontre réelle. Des théories [MqS-2004] avancent que cette rencontre ne peut être que source de désillusion, due, pour l’essentiel, à un malentendu lors de la phase précédente (séduction cybernétique), malentendu né de l’idéalisation excessive de l’autre, le virtuel gommant les aspects rédhibitoires du réel.
Certes, les progrès récents en matière de compression de données, d’amélioration technique des réseaux (ADSL et autres hauts débits) permettent de s’approcher tant que faire se peut du contact réel (webcams, cyber sex). Force est de constater cependant qu’aucune solution n’est à ce jour réellement satisfaisante. La rencontre est souvent un échec. La question reste de savoir si la proportion d’échecs pour ce type de rencontres issues du web est comparable à celui de rencontres amoureuses traditionnelles (chez des amis, sur le lieu de travail, au monoprix, en discothèque, ou, pour les ruraux, lors du bal du 14 juillet).
Tout laisse à penser que le dialogue virtuel préalable a déblayé le terrain, et que les sujets de fâcherie évidents (opinions politiques divergentes, avis diamétralements opposés sur Céline Dion ou Johnny) ont été évoqués et ne constitueront pas d’obstacle imprévu. De même, l’échange de photos a atténué l’inattendu potentiel, et, si une mauvaise surprise reste toujours possible (photos truquées, dévoilement de tatouages imprévus et rigolos), l’inverse est aussi vrai (pénis plus grand en vrai que sur la webcam pour les mâles, goût pour le port du string pour les femmes). En ce qui concerne les problèmes apparaissant sur le plus long terme (belle famille envahissante, ronflements, flatulences nocturnes), leur apparition peut être également facteur d’échec, mais il en va de même pour les rencontres classiques: à ce niveau, pas d’élément discriminant de différenciation.
L’ensemble de ces éléments devraient donc donner aux rencontres physiques issues de virtuel un taux de chance de réussite sinon largement supérieur, tout au moins significatif sur les rencontres traditionnelles. L’analyse sociologique de nombreux cas comparés montre pourtant qu’il n’en est rien, car, et c’est là le paradoxe, cet avantage concurrentiel est totalement gommé par l’effet "retour au réel". La concrétisation d’une rencontre virtuelle est en fait le pendant moderne de l’assouvissement d’un fantasme : un fantasme assouvi n’est plus un fantasme. Cet effet "retour au réel" peut être vécu avec fatalisme pour les plus aguerris, ou avec violence et dépression (à l’instar de candidats de télé-réalité à leur sortie du château) pour les plus faibles.
[MH-1991]: Michel Houllebecq Rester Vivant, éditions La Différence, 1991.
[MqS-2004]: Marquise de Sade, correspondance avec l’auteur, 2004
Gavroche.
En soi, c’est plutôt une bonne nouvelle en cela qu’elle différencie définitivement l’homme du reste du règne animal. S’il reste d’actualité le fait qu’une jeune fille, par exemple de type bimbo, se trémoussant devant un de ses congénères mâle, suscitera invariablement chez celui-ci le désir sexuel, à l’instar de la parade amoureuse chez des espèces plus primitives, observable chez la plupart des mammifères mais aussi des insectes ou des oiseaux, il n’en est pas moins vrai que l’homme reste le seul être de la création dont le siège du désir se situe au niveau de l’intellect, et pas seulement de l’affect.
Cette théorie, que rien, a priori, n’empêchait de voir le jour lors des siècles passés, est mise en lumière par l’essor récent des échanges cybernétiques. Le projet Arpanet, développé par le département de la défense américain à la fin des années soixante, et son rejeton civil, internet, mais surtout son appropriation par le grand public au milieu des années quatre-vingt-dix (nonante) dû à la conjonction du développement du langage HTML (web) et de la réduction des coûts de production des puces de silicium (PC à mille euros), a permis à nombre d’utilisateurs (internautes) aux motivations diverses et variées (hasard, comportements inadaptés en société traditionnelle, goût du jeu, vie familiale morne, perversité) de devenir des consommateurs assidus de rencontres virtuelles.
Le principe, simple, consiste à se connecter à un serveur, lequel y trouve son compte en recettes publicitaires et analyse de méta-données comportementales recueillies à faible coût, et de choisir un(e) partenaire afin d’établir un dialogue virtuel. De ce dialogue virtuel s’ensuit parfois, et, chose curieuse, plus souvent que dans les rapports issus de contacts réels, une relation amoureuse.
Cette relation diffère toutefois de la relation classique en cela qu’elle est basée à l’exclusive de tout rapport physique. Du fait de cette orientation purement intellectuelle, il serait aisé de penser que les rapports engendrés sont plus profonds, puisque installés sur des bases plus nobles, tendant à s’approcher de l’idéal de l’amour platonique. Las, la chair étant ce qu’elle est, bien souvent la réalité reprend ses droits, et ce qui aurait pu être une fin idéale devient souvent un moyen comme un autre d’atteindre le rapprochement physique. Chez l’homme comme chez tout animal, le mâle ressent le besoin irrépréssible de pénétrer, et, bien que la femelle se satisfasse souvent de la seule certitude qu’on désire la pénétrer [MH-1991], le coït apparaît in fine comme l’objectif commun.
Passée l’étape de la séduction virtuelle, pour peu que les protagonistes se soient mis d’accord, vient le moment de la rencontre réelle. Des théories [MqS-2004] avancent que cette rencontre ne peut être que source de désillusion, due, pour l’essentiel, à un malentendu lors de la phase précédente (séduction cybernétique), malentendu né de l’idéalisation excessive de l’autre, le virtuel gommant les aspects rédhibitoires du réel.
Certes, les progrès récents en matière de compression de données, d’amélioration technique des réseaux (ADSL et autres hauts débits) permettent de s’approcher tant que faire se peut du contact réel (webcams, cyber sex). Force est de constater cependant qu’aucune solution n’est à ce jour réellement satisfaisante. La rencontre est souvent un échec. La question reste de savoir si la proportion d’échecs pour ce type de rencontres issues du web est comparable à celui de rencontres amoureuses traditionnelles (chez des amis, sur le lieu de travail, au monoprix, en discothèque, ou, pour les ruraux, lors du bal du 14 juillet).
Tout laisse à penser que le dialogue virtuel préalable a déblayé le terrain, et que les sujets de fâcherie évidents (opinions politiques divergentes, avis diamétralements opposés sur Céline Dion ou Johnny) ont été évoqués et ne constitueront pas d’obstacle imprévu. De même, l’échange de photos a atténué l’inattendu potentiel, et, si une mauvaise surprise reste toujours possible (photos truquées, dévoilement de tatouages imprévus et rigolos), l’inverse est aussi vrai (pénis plus grand en vrai que sur la webcam pour les mâles, goût pour le port du string pour les femmes). En ce qui concerne les problèmes apparaissant sur le plus long terme (belle famille envahissante, ronflements, flatulences nocturnes), leur apparition peut être également facteur d’échec, mais il en va de même pour les rencontres classiques: à ce niveau, pas d’élément discriminant de différenciation.
L’ensemble de ces éléments devraient donc donner aux rencontres physiques issues de virtuel un taux de chance de réussite sinon largement supérieur, tout au moins significatif sur les rencontres traditionnelles. L’analyse sociologique de nombreux cas comparés montre pourtant qu’il n’en est rien, car, et c’est là le paradoxe, cet avantage concurrentiel est totalement gommé par l’effet "retour au réel". La concrétisation d’une rencontre virtuelle est en fait le pendant moderne de l’assouvissement d’un fantasme : un fantasme assouvi n’est plus un fantasme. Cet effet "retour au réel" peut être vécu avec fatalisme pour les plus aguerris, ou avec violence et dépression (à l’instar de candidats de télé-réalité à leur sortie du château) pour les plus faibles.
[MH-1991]: Michel Houllebecq Rester Vivant, éditions La Différence, 1991.
[MqS-2004]: Marquise de Sade, correspondance avec l’auteur, 2004
Gavroche.

Mar 13 Juil 2004, 20:58 par
gavroche sur Amour internet
Appetitanesque...
Puisque d’institutriste vous m’avez transformée en gourmandine
Dandydote de mes nuits semainambules,
Poursuivons sans faim ce jeu de satiété.
Les âmes tendres, mailington de nos experditions,
Nous explobservent fleurter et nous ambrehumer l’esprit.
Mon dictionnerf de rimes, chérurbain vous malmenez,
Mais ces exercices orgasismiques me rejouissent.
Attentation, si le kharma-sutra nous piège,
notre rendons-nous sera plus que de la solhilarité
Mais bel et bien une rencontre virtréelle...
Dandydote de mes nuits semainambules,
Poursuivons sans faim ce jeu de satiété.
Les âmes tendres, mailington de nos experditions,
Nous explobservent fleurter et nous ambrehumer l’esprit.
Mon dictionnerf de rimes, chérurbain vous malmenez,
Mais ces exercices orgasismiques me rejouissent.
Attentation, si le kharma-sutra nous piège,
notre rendons-nous sera plus que de la solhilarité
Mais bel et bien une rencontre virtréelle...
Mar 22 Juin 2004, 17:47 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
De longues victoires en dures convalescences...
Il y a de minuscules choses qui font les grandes faiblesses…
Elle n’avait un caractère facile, loin de là, elle le savait depuis longtemps. Depuis le commencement elle avait réussi à l’en préserver, cachant derrière un visage radieux des peurs naissantes, une trouillarde sur patte, voilà comment elle aurait du se qualifier.
Elle attendait depuis quelques jours… Il avait du travail, des amis à voir… Elle attendra encore, se disait-elle… Elle dormait toujours calmement, elle avait simplement un peu plus froid… Elle rêvait encore, les nuits étaient juste un peu plus sombres…
Elle ne comprit pas pourquoi il décida de la protéger ainsi… Les choses étaient claires entre eux, il n’y avait rien pour que puisse naître une relation. Mais, elle se vexa facilement quand il lui expliqua : comment put-il avouer qu’il la protégeait en ne lui disant rien ! Elle vit s’effondrer en elle une confiance naissante, elle lui en voulu, elle lui pardonna en quelques secondes. Il avait peut être raison mais il avait, aussi, forcément tort. Elle lui avait fait promettre de ne plus recommencer ce jeu, elle en souffrirait peut être, et alors…
Ce n’était pas la première fois que le temps lui jouait ce tour. Il l’avait déjà dépecé plus d’une fois, la laissant nue sur le béton de la vie. Mais là, il n’y avait de raisons puisqu’il n’y avait de règles dans ce jeu, du moins pour l’instant… Elle était bien décider à prendre en mains la voiture qui la guiderait sur la route de sa vie…
Bien sur qu’elle lui faisait quelques promesses, bien sur qu’elle se tenait à carreaux devant son assemblée «d’amis», bien sur qu’elle ne jouait pas – encore – avec le feu. Face à cela, il répondait par des sourires, des mots doux, des pensées, des amitiés. Elle était persuadée qu’il avait peur, malgré son grand âge, de sa vision, de ses attentes, de ses envies. Elle serait le rassurer, le bercer chaques nuits, l’attendrir pour une gâterie, et le punir. Elle ne comptait pas changer son caractère, elle pouvait s’adapter mais non se métamorphoser.
Il la faisait sortir de ses gonds quand il ne comprenait pourquoi elle n’exprimait pas sa jalousie. Fallait-il qu’elle le dise clairement pour qu’il le ressente, lui qui pouvait lire dans ses mots comme dans un livre ouvert. Elle en jouerait donc, un peu, juste un peu… vraiment très peu… Juste comme lui, déjà, osait !
Pire faiblesse, son âme timide… Elle s’en doutait et non elle ne s’amusait pas de cela… Au contraire, il la charmait à la confiner dans son rôle de petite fille. Les gestes ne pouvaient s’avérer indécents et, comme un grand frère, il la remettait en place quand elle «dépassait les bornes des limites ».
Souvent elle rêvait d’île déserte et de sable chaud, parfois elle tombait sur la grille, inerte après un mot de trop. Parfois elle sentait monter en elle un désir incalculable, souvent elle prenait sur elle pour ne pas en finir de son air insupportable…
Elle n’osait l’avouer en public mais je le su à son regard, à son sourire, à ses mains qui tremblaient, qu’elle venait de rechuter… Qu’elle venait de s’agenouiller devant le temple aux merveilles… A ce jour, je peux avouer qu’elle est amoureuse…
Elle n’avait un caractère facile, loin de là, elle le savait depuis longtemps. Depuis le commencement elle avait réussi à l’en préserver, cachant derrière un visage radieux des peurs naissantes, une trouillarde sur patte, voilà comment elle aurait du se qualifier.
Elle attendait depuis quelques jours… Il avait du travail, des amis à voir… Elle attendra encore, se disait-elle… Elle dormait toujours calmement, elle avait simplement un peu plus froid… Elle rêvait encore, les nuits étaient juste un peu plus sombres…
Elle ne comprit pas pourquoi il décida de la protéger ainsi… Les choses étaient claires entre eux, il n’y avait rien pour que puisse naître une relation. Mais, elle se vexa facilement quand il lui expliqua : comment put-il avouer qu’il la protégeait en ne lui disant rien ! Elle vit s’effondrer en elle une confiance naissante, elle lui en voulu, elle lui pardonna en quelques secondes. Il avait peut être raison mais il avait, aussi, forcément tort. Elle lui avait fait promettre de ne plus recommencer ce jeu, elle en souffrirait peut être, et alors…
Ce n’était pas la première fois que le temps lui jouait ce tour. Il l’avait déjà dépecé plus d’une fois, la laissant nue sur le béton de la vie. Mais là, il n’y avait de raisons puisqu’il n’y avait de règles dans ce jeu, du moins pour l’instant… Elle était bien décider à prendre en mains la voiture qui la guiderait sur la route de sa vie…
Bien sur qu’elle lui faisait quelques promesses, bien sur qu’elle se tenait à carreaux devant son assemblée «d’amis», bien sur qu’elle ne jouait pas – encore – avec le feu. Face à cela, il répondait par des sourires, des mots doux, des pensées, des amitiés. Elle était persuadée qu’il avait peur, malgré son grand âge, de sa vision, de ses attentes, de ses envies. Elle serait le rassurer, le bercer chaques nuits, l’attendrir pour une gâterie, et le punir. Elle ne comptait pas changer son caractère, elle pouvait s’adapter mais non se métamorphoser.
Il la faisait sortir de ses gonds quand il ne comprenait pourquoi elle n’exprimait pas sa jalousie. Fallait-il qu’elle le dise clairement pour qu’il le ressente, lui qui pouvait lire dans ses mots comme dans un livre ouvert. Elle en jouerait donc, un peu, juste un peu… vraiment très peu… Juste comme lui, déjà, osait !
Pire faiblesse, son âme timide… Elle s’en doutait et non elle ne s’amusait pas de cela… Au contraire, il la charmait à la confiner dans son rôle de petite fille. Les gestes ne pouvaient s’avérer indécents et, comme un grand frère, il la remettait en place quand elle «dépassait les bornes des limites ».
Souvent elle rêvait d’île déserte et de sable chaud, parfois elle tombait sur la grille, inerte après un mot de trop. Parfois elle sentait monter en elle un désir incalculable, souvent elle prenait sur elle pour ne pas en finir de son air insupportable…
Elle n’osait l’avouer en public mais je le su à son regard, à son sourire, à ses mains qui tremblaient, qu’elle venait de rechuter… Qu’elle venait de s’agenouiller devant le temple aux merveilles… A ce jour, je peux avouer qu’elle est amoureuse…
Mar 15 Juin 2004, 23:38 par
Rose sur Amour internet
Chronique d'un Sinagot annoncé...
A ma grande soeur d’écriture....
Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.
Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.
Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.
Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.
La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?
Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.
Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.
Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.
Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.
Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.
Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.
La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?
Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.
Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.
Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Ven 11 Juin 2004, 13:14 par
Imaginative sur Le grimoire d'amour
Le bal des muses
Pour nos silences... fd
Le bal des muses
Clic… clic, brasse camarades
Les mains dans les poches
La musica partout joueuse
File sur les murs en écho
L’envoûtement dans les cheveux
Pépites de couleurs dans les yeux
Magie Magie pour habits
Mignonneries à chaque nuit
Au ciel des lampes taffetas
Vivat le monde ! Vivat !!!
La fortuna les mains pleines
Je roule ma vie
Mille et une nuits dans la soie
C’est la caverne d’Alice Baba
Musiques de baisers Aznavour
Tables de rois à rendre
Emotions fortes garanties
Mise sur toi mon amour
Le casino de mon âme
It’s wontherfull
Tsssutut tututsssz
En haut d’une foule Gypsy
Guirlandes multicolores
Les codes qui cliquent
Honey Honey
Une joie d’homme tambourine
Mise tous ses gages en orbites
Brouhaha dans les poches
Le vent Black Jack dans le dos
En mode bonus organza
Des coeurs clignotent
Double diamond
Langues séduisantes
Sourires sur des fleurs
Je t’aime mon coeur
Sur le vert des enchères
Clans de papiers en flamme
Des bouches pleines de feux
C’est la chance de jouer
Son grain de soleil
Au jeu des amoureux
Un doigt pointé
Un éclair blues affairé
Mon coeur je suis touchée
Nœud papillon dans le cou
Des lèvres comme du velours
La caverne d’Ali Baba
Trésors en musiques
Avant-scènes de charmes
Abusent de vœux exquis
Belly danseuse divine
L’or soleille sur les ventres
C’est trop charmant
Des bras qui ondulent
Comme une fée dans le vent
Tourne dans le sens du bonheur
Souche de bras baisés
Tourne Tourne la jolie
Le sourire sur ses reins
Les hanches joueuses
Claquements de mains
Croise les doigts
Dandine les pieds
Saute les épaules
Couche la musique
La belle est sensuelle
Gracieux serpent femelle
Qui fait gl’amour
Aux anges dans ce tempo
Des sirènes sex-symbol
Shaktis rouges endiablés
Aux aurores de lumières
Dessins de broderie
L’homme sourit au signe
En kimonos tendresses
Les têtes qui tournent
Tiens moi la main
Sommes nous-demain
Un souffle dans mon cou
Je te reviens
Papyrus mon sourcier
Les gestes mauves
L’or qui coule
Des lèvres qui te boivent
Au petit jour
Un autre vent
Un grand frisson
C’est la saison
Des grandes amours.
mOTSaRT
Le bal des muses
Clic… clic, brasse camarades
Les mains dans les poches
La musica partout joueuse
File sur les murs en écho
L’envoûtement dans les cheveux
Pépites de couleurs dans les yeux
Magie Magie pour habits
Mignonneries à chaque nuit
Au ciel des lampes taffetas
Vivat le monde ! Vivat !!!
La fortuna les mains pleines
Je roule ma vie
Mille et une nuits dans la soie
C’est la caverne d’Alice Baba
Musiques de baisers Aznavour
Tables de rois à rendre
Emotions fortes garanties
Mise sur toi mon amour
Le casino de mon âme
It’s wontherfull
Tsssutut tututsssz
En haut d’une foule Gypsy
Guirlandes multicolores
Les codes qui cliquent
Honey Honey
Une joie d’homme tambourine
Mise tous ses gages en orbites
Brouhaha dans les poches
Le vent Black Jack dans le dos
En mode bonus organza
Des coeurs clignotent
Double diamond
Langues séduisantes
Sourires sur des fleurs
Je t’aime mon coeur
Sur le vert des enchères
Clans de papiers en flamme
Des bouches pleines de feux
C’est la chance de jouer
Son grain de soleil
Au jeu des amoureux
Un doigt pointé
Un éclair blues affairé
Mon coeur je suis touchée
Nœud papillon dans le cou
Des lèvres comme du velours
La caverne d’Ali Baba
Trésors en musiques
Avant-scènes de charmes
Abusent de vœux exquis
Belly danseuse divine
L’or soleille sur les ventres
C’est trop charmant
Des bras qui ondulent
Comme une fée dans le vent
Tourne dans le sens du bonheur
Souche de bras baisés
Tourne Tourne la jolie
Le sourire sur ses reins
Les hanches joueuses
Claquements de mains
Croise les doigts
Dandine les pieds
Saute les épaules
Couche la musique
La belle est sensuelle
Gracieux serpent femelle
Qui fait gl’amour
Aux anges dans ce tempo
Des sirènes sex-symbol
Shaktis rouges endiablés
Aux aurores de lumières
Dessins de broderie
L’homme sourit au signe
En kimonos tendresses
Les têtes qui tournent
Tiens moi la main
Sommes nous-demain
Un souffle dans mon cou
Je te reviens
Papyrus mon sourcier
Les gestes mauves
L’or qui coule
Des lèvres qui te boivent
Au petit jour
Un autre vent
Un grand frisson
C’est la saison
Des grandes amours.
mOTSaRT
Mar 08 Juin 2004, 11:37 par
mOTSaRT sur L'amour en vrac
tic tac
Tic tac, tic tac, le manège incessant des aiguilles du réveil, ne fait que me rappeler qu’une nuit de plus je ne dors encore pas. Que fait-il ?
Dort-il ?
Pense-t-il à moi ?
J‘ai beau me dire que toutes ces insomnies sont de la plus grande inutilité je ne peux m’en empêcher. J’analyse dans tous les sens possibles, ses dernières réactions, les dernières phrases qu’il m’a dites.
J’oscille de charybde en scylla. Je revois tous les défauts qui me faisaient horreur chez lui et je suis envahie par la rage de ne pas l’avoir abandonné la première. Puis je me dis que tous ces détails faisaient partie intégrante de cette personnalité à part que j’aimais tant, et là c’est le désespoir de ne plus sentir ses bras autour de mon corps qui noie mon âme.
Je finirai par m’endormir, par lassitude de ne trouver aucune réponse à mes questions ou simplement par épuisement. Car « IL » m’épuise.
Mon corps souffre plus depuis que je passe chaque nuit seule, que lors de nos fougueuses nuits d’amour, où je ne parvenais à dormir que quelques minutes avant l’aube. Son absence me ronge.
Non, pas son absence. L’absence de raison à cette absence me ronge. Comment peut-on changer ainsi en une nuit ! On ne le peut pas. Les raisons les plus farfelues me viennent à l’esprit. Cette séparation est un test. Il attend, pétrifié chez lui, que je me précipite, afin de lui prouver mon amour. Stupide n’est-ce pas ? Pourquoi mettre en péril notre histoire pour une chose qu’il avait déjà entièrement ?
Autre possibilité, il a traversé un miroir magique et, prisonnier d’un monde glacial, il regarde impuissant, son double maléfique me broyer le cœur ! Le peu de raison qui me reste encore, me pousse à me ressaisir. Pourquoi chercher moult raisons insensées à cette rupture, alors que la véritable cause est déjà la pire. Si je me borne à ne pas comprendre c’est que je nie de toute mon âme la vérité. Non, on ne change pas en une nuit. Je le sais et j’en suis consciente, mais c’est ce qui en découle qui me détruit.
Depuis combien de temps déjà, me trahissait-il. Quand il me serrait dans ses bras, en me murmurant tout ce que je voulais entendre, à quoi pensait-il ? A qui d’autre rêvait-il ? Pendant que je m’ouvrais de tout cœur à lui, que ma nudité était bien plus spirituelle que physique, avait-il déjà pitié de moi ? Se répétait-il les phrases assassines qu’il m’assénerait bientôt.
Non, on ne change pas en une nuit. Ce n’est pas la fin de notre histoire qu’il a brisé, c’est toute ma confiance et mes illusions dans l’amour. Je ne suis pourtant pas plus bête ou moins jolie qu’une autre. Au contraire, je suis plutôt mignonne et futée. Comment peut-on me laisser à cause de moi et même pas pour une autre que moi ! Non réflexion stupide. On ne me quitte pas, c’est tout. La raison est accessoire. La raison ne doit pas être, simplement. Le jeu est terminé. Désormais, je mènerai la danse. On ne me quitte pas.
Les dernières phrases que nous avons échangées étaient celles-ci :
- Tu ne sais pas ce que tu perds !
- Et toi tu ne sais pas à quoi tu échappes !
Et bien décidément, tu avais tort jusqu’au bout mon pauvre. Car si effectivement tu ne sais pas ce que tu as perdu, tu imagines encore moins ce à quoi « tu » as finalement échappé.
Et encore, méfie-toi, je ne suis pas prête de t’avoir oublié !
Dort-il ?
Pense-t-il à moi ?
J‘ai beau me dire que toutes ces insomnies sont de la plus grande inutilité je ne peux m’en empêcher. J’analyse dans tous les sens possibles, ses dernières réactions, les dernières phrases qu’il m’a dites.
J’oscille de charybde en scylla. Je revois tous les défauts qui me faisaient horreur chez lui et je suis envahie par la rage de ne pas l’avoir abandonné la première. Puis je me dis que tous ces détails faisaient partie intégrante de cette personnalité à part que j’aimais tant, et là c’est le désespoir de ne plus sentir ses bras autour de mon corps qui noie mon âme.
Je finirai par m’endormir, par lassitude de ne trouver aucune réponse à mes questions ou simplement par épuisement. Car « IL » m’épuise.
Mon corps souffre plus depuis que je passe chaque nuit seule, que lors de nos fougueuses nuits d’amour, où je ne parvenais à dormir que quelques minutes avant l’aube. Son absence me ronge.
Non, pas son absence. L’absence de raison à cette absence me ronge. Comment peut-on changer ainsi en une nuit ! On ne le peut pas. Les raisons les plus farfelues me viennent à l’esprit. Cette séparation est un test. Il attend, pétrifié chez lui, que je me précipite, afin de lui prouver mon amour. Stupide n’est-ce pas ? Pourquoi mettre en péril notre histoire pour une chose qu’il avait déjà entièrement ?
Autre possibilité, il a traversé un miroir magique et, prisonnier d’un monde glacial, il regarde impuissant, son double maléfique me broyer le cœur ! Le peu de raison qui me reste encore, me pousse à me ressaisir. Pourquoi chercher moult raisons insensées à cette rupture, alors que la véritable cause est déjà la pire. Si je me borne à ne pas comprendre c’est que je nie de toute mon âme la vérité. Non, on ne change pas en une nuit. Je le sais et j’en suis consciente, mais c’est ce qui en découle qui me détruit.
Depuis combien de temps déjà, me trahissait-il. Quand il me serrait dans ses bras, en me murmurant tout ce que je voulais entendre, à quoi pensait-il ? A qui d’autre rêvait-il ? Pendant que je m’ouvrais de tout cœur à lui, que ma nudité était bien plus spirituelle que physique, avait-il déjà pitié de moi ? Se répétait-il les phrases assassines qu’il m’assénerait bientôt.
Non, on ne change pas en une nuit. Ce n’est pas la fin de notre histoire qu’il a brisé, c’est toute ma confiance et mes illusions dans l’amour. Je ne suis pourtant pas plus bête ou moins jolie qu’une autre. Au contraire, je suis plutôt mignonne et futée. Comment peut-on me laisser à cause de moi et même pas pour une autre que moi ! Non réflexion stupide. On ne me quitte pas, c’est tout. La raison est accessoire. La raison ne doit pas être, simplement. Le jeu est terminé. Désormais, je mènerai la danse. On ne me quitte pas.
Les dernières phrases que nous avons échangées étaient celles-ci :
- Tu ne sais pas ce que tu perds !
- Et toi tu ne sais pas à quoi tu échappes !
Et bien décidément, tu avais tort jusqu’au bout mon pauvre. Car si effectivement tu ne sais pas ce que tu as perdu, tu imagines encore moins ce à quoi « tu » as finalement échappé.
Et encore, méfie-toi, je ne suis pas prête de t’avoir oublié !
Lun 07 Juin 2004, 13:03 par
alhana sur L'amour en vrac
Ecrire sur jeu

Il y a 171 textes utilisant le mot jeu. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
Les thèmes
- La séduction
- Amour internet
- La ballade amoureuse
- La première fois
- Un monde parfait
- Citations
- Le grimoire d'amour
- Les liaisons sulfureuses
- L'amour en vrac
- Parutions
- La vie à deux
- Histoires d'amour
- Articles
- Parler d'amour
- Mille choses
- Annonces
- La déclaration d'amour
- L’amour fantastique
- Textes à jalons
- Exercices de style
Derniers textes
Le Dim 08 Août 2021, 15:15 par martin
Le Jeu 05 Août 2021, 14:40 par martin- A la poursuite de milou
Le Dim 01 Août 2021, 14:52 par martin - Noel
Le Sam 31 Juil 2021, 23:34 par martin - Sentir les printemps
Le Mar 17 Mars 2020, 13:45 par caressedesyeux - Haiku
Le Sam 08 Fév 2020, 15:10 par caressedesyeux - Délivrance( suite du texte je m'en vais)
Le Mer 11 Déc 2019, 14:29 par caressedesyeux - Les roseaux
Le Ven 05 Avril 2019, 18:24 par caressedesyeux
Le Jeu 24 Jan 2019, 15:48 par FB- Sexcape game
Le Dim 03 Juin 2018, 20:57 par Bridget - Sade's girls
Le Mer 30 Mai 2018, 21:45 par Bridget - Tendrement
Le Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore - Se froler du regard
Le Dim 25 Déc 2016, 19:42 par caressedesyeux - Ses cheveux longs
Le Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
Livres recommandables
![]() | Les Principes d'Erthy Editions le Cercle |
![]() | Cinquante nuances de Grey (Fifty Shades, Tome 1) JC Lattès |
![]() | Journal intime de mon sexe |
![]() | LE JOYAU Blanche |
![]() | Le Parfum Le Livre de Poche |
![]() | Grammaire érotique La Musardine |
![]() | Des désirs et des hommes |
![]() | ITINERAIRE D UNE SCANDALEUSE |
![]() | J'ai renoncé à vous séduire Desclée de Brouwer |
![]() | Infidèles : Nouvelles érotiques J'ai lu |
Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres
La citation d'amour
La prospérité est le lien de l'amour.
Shakespeare.
Shakespeare.
Qui est en ligne ?
- Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
- La date/heure actuelle est Mer 16 Juil 2025, 16:33
- Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
Nous avons 1234 membres enregistrés
L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher - Il y a en tout 38 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 38 Invités et 0 Bots [ Administrateur ] [ Modérateur ]
- Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 483 le Mar 25 Fév 2025, 16:25
- Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
Bots : Aucun - Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes