Libertin

Ariel a écrit:
Faut-il donc penser, selon les Fables, qu’une relation libertine et vivante a plus de chance de vivre qu’une relation bétonnée par sa structure ?

Voila, un point bien ambigu...

    et
Bertrand Vac, avec Ariel a écrit:

On a beau blâmer les libertins, ils restent quand même les seuls à avoir employé les moyens de retenir celles qui leur plaisent.


Le libertinage. La folie de la chasse, la de plaire, vivre pour le plaisir, rien que pour le plaisir ... De mémoire , dans le film "Le libertin", Vincent Perez disait que le libertin "c’est celui qui les aime toutes, sans appartenir à aucune". Voilà une bien jolie définition qui redore le blason aux coeurs jugés légers par l’autre camp !

Quand on est libertin, on est peut être aussi amoureux ... de l’amour.
Ven 09 Avril 2004, 19:08 par PetitPrince sur Citations

Tout au fond

Petite citation bidon pour dépressif: triste
Tout au fond de mon coeur
je ne puis y voir
car il y fait si noir
et cela me fait tellement peur...

Plus sérieusement... hmpf
Pourquoi chercher un fond au coeur si celui ci est un gouffre dit sans limite.
Pourquoi chercher un fond au coeur si on peut dans l assurance de la remercier du fond du coeur.
Pourquoi chercher un fond au coeur si on sait que dans le fond on n est pas si mauvais.
Pourquoi chercher un fond au coeur si l on se le represente physiquement comme une grosse boule rouge qui se gonfle et se degongle.
Pourquoi chercher un fond au coeur si toucher le fond est nefaste.
Pourquoi chercher un fond au coeur si l on peut vivre à fond.
Pourquoi chercher un fond au coeur si la douce folie de la passion s empare de nous.
Pourquoi ne pas chercher à vivre à fond avec le coeur? coeur

Loyd... au fond de ses pensées
Jeu 08 Avril 2004, 13:57 par Loyd sur Citations

Et si c'était...

Tout comme... L’écriture

Quand on comprend, c’est ainsi pour toujours, du moins le temps que dure le jour...

Tout comme... La confiture

Quand on s’y colle on s’en décolle, non s’en laisser des morceaux de peau...

Tout comme... Un nuage

Plus on s’envole moins on rigole, de peur d’y laisser son coeur...

Tout comme... Un humain

Moins on le comprend plus il nous prend, plus on le connaît moins il nous plaît...


Andrei Stoiciu a écrit:
L’amour, c’est l’ennui d’être seul, la d’être à deux, la peur d’être à trois.
Jeu 08 Avril 2004, 00:35 par Rose sur Citations

si loin, si près

Tu es une femme au coeur charmant
Tu vis loin au-delà les océans
Malgré la distance, malgré le temps
Pour toi, je ne puis contrôler mes sentiments

J’aimerais tant ...
Adoucir les regrets que pleure le passé
Combler les vides de ta solitude
Etre dans tes pensées des plaisirs nocturnes
Souffler les murmures de ton âme

Dis moi pourquoi es-tu si loin de moi
Quand nous pourrions dans le même émoi
Nous mélanger dans des draps de soie ?

J’aimerais tant...
Deviner les secrets de tes soupirs
Entendre les berceuses à ton bébé
Résonner les échos de ton amour
Parcourir le chemin à ton soleil

Dis moi pourquoi es-tu si loin de moi
Quand nous pourrions sous le même toi
Vivre et partager des moments de ?

Je ne pourrais jamais te toucher
Sans penser que je fais une erreur
Je ne pourrais jamais t’aimer
Sans que mon coeur ne périsse de douleur

Je suis amoureux de moi
Je suis amoureux de moi avec toi
Souffre mon désir
Souffre mon désir pour toi
Lun 05 Avril 2004, 22:26 par la_tulipe_noire sur La vie à deux

un 14 juillet à Paris (3)

Passage devant le Panthéon. Court arrêt. Quelle est la dernière personne introduite en ce haut lieu ? Bof …passons.

Le jardin du Luxembourg. Un peu de temps devant nous, une chaleur qui s’affirme et les jambes un peu lourdes nous conseillent de profiter de la beauté de l’endroit et de ses recoins ombragés. Une fanfare joue sous le kiosque, devant une foule attentive. Quatre chaises libres et nous nous posons là, sous la protection de platanes bienfaiteurs. Quelques instants de répit après une matinée de marche. Douce somnolence musicale. Mes yeux se ferment, mes pensées s’envolent. Je nous imagine ici-même, mon rêve t’ayant déposé sur mes genoux. Mes bras encerclent ta taille, les tiens s’enroulent autour de mon cou. Tu as laissé reposé ta tête sur mon épaule. Nous profitons nonchalamment des notes mélodieuses qui se perdent dans l’air.
Réveil …il est temps de reprendre notre chemin. Nous flânons à travers le Jardin. Sous ce soleil lumineux, l’herbe apparaît plus verte que jamais. Les gens semblent plus heureux les uns que les autres. Des amoureux enlacés, des vieux couples attendrissants, des enfants qui s’essoufflent dans de folles chevauchés. Les silences succèdent aux éclats de rire qui s’envolent avec les pigeons. Contrefaçon de paradis. Nous nous sommes d’ailleurs arrêté de nouveau pour nous imprégner de cette atmosphère apaisante.
Accoudés à cette rambarde en pierre blanche qui surplombe les parties les plus basses du jardin, nous avalons la douceur ambiante, nous respirons la de vivre éparpillée dans chaque recoin. Tu joues avec tes lunettes de soleil. Tu nous dit qu’elle t’ont coûté assez cher, que ce sont les mêmes que celles portées par je ne sais qui , sans doute très célèbre. Tu les replaces sur ton nez et prends cette expression mutine qui m’anéantit. Une vraie star, ma star. Je t’aimais aussi comme ça.
Passage au milieu des terrains de boules et nous quittons les lieux, non sans avoir jeté un œil au Palais.

Nous approchons maintenant de notre but mais, Chronos, généreux en ce dimanche, nous accorde le droit de prendre un verre dans un café proche de la gare. Le soleil, toujours, inonde la terrasse. Je me suis assis en face de toi. Je profite des derniers instants, je n’ai pas envie de te quitter. Je voudrais tes yeux en carte postale souvenir de ces dernières heures. Tu as commandé un Perrier menthe mais des particules étrangères s’ébrouent au milieu des bulles. Nous en profitons pour te taquiner gentiment. Dans un sourire gêné tu demandes au serveur de te le changer. Je t’observe du coin de l’œil …ce sourire ! je t’aimais aussi comme ça.

Nous voici enfin à la gare Montparnasse. Calme comme un dimanche d’été en fin d’après-midi. Je ne l’avais jamais connu aussi peu fréquentée. Elle me semble déserte. Les voyageurs qui déambulent m’apparaissent comme des spectres. Usé par cette journée, magnifique et horrible à la fois, un voile blanc affaiblit ma vue. J’ai les yeux embués de tristesse. Montée vers les quais Grandes Lignes. Je rêve à un adieu de cinéma. Film en noir et blanc, baiser langoureux et séparation déchirante. Un « je t’aime » dans un soupir de départ. Je n’aurais que deux bises sur la joue que je recevrais comme une paire de claques, un « au-revoir-à-bientôt » comme une lame plantée dans l’estomac.
Je monte dans le train, départ pour l’amertume…

Ce 14 juillet un extrémiste de la politique a voulu tuer le président. Il l’a raté. Il est en prison.
Ce 14 juillet un extrémiste de l’amour a voulu tuer ses souffrances. Il s’est raté. Son cœur est en prison.
Dim 21 Mars 2004, 23:08 par la_tulipe_noire sur La vie à deux

L'éternité n'est pas de trop

J’aimerais essayer de vous convaincre que l’Amour existe car si je ne suis pas celle qui vous ouvrira les yeux sur ce sentiment terrible, je me meurs si je n’en parle, ne l’écris ni ne le chante pour vous.
Pour moi il est source de et de terrible souffrance, il est passion et oubli de soi.
Je suis accro à l’Amour, j’y ai perdu mon corps et mon âme.
Ne me dites pas que je risque ma vie, j’ai le courage et le besoin d’absolu des grands sportifs, des artistes...
Mon Homme est mon Everest, il est mon chef d’œuvre et je n’aurai pas assez de temps sur cette terre pour réaliser mon rêve, ma conquête.
Mais comme l’écrit si bien François Cheng, j’ai l’éternité devant moi.
Je vous espère que une Mona Lisa...
Bisous
Isabel

aime
Lun 16 Fév 2004, 13:54 par Isabel sur L'amour en vrac

Tempête d'amour

Quand la pluie commence à tomber...
Dans le ciel gris les bourrasques tournoient,
Pourtant au milieu des nuages sournois,
Ce n’est que ton visage que je vois.

Quand l’orage commence à gronder...
Un éclair de tendresse dans ta voix,
Suffit à mettre mes sens en émoi,
Electrisé, je me rapproche de toi.

Quand en plein jour la nuit se fait...
Enroulés ensemble dans la soie,
Ma peau devient feu sous tes doigts,
Quand soudain au paradis tu m’envois.

Quand le ciel a cessé de hurler...
tu t’es endormie, blottie contre moi,
Arc en ciel de ma vie , quelle !
Quand je me réveille face à ton joli minois.

Je préfère la pluie au soleil...parfois


qui a dit que j’étais fleur bleue ? furax
Dim 25 Jan 2004, 23:18 par la_tulipe_noire sur L'amour en vrac

Petit dictionnaire des expressions imagées

Pour l’instant sur ma caisse de chevet, vous trouverez un ouvrage intitulé « La puce à l’oreille - les expressions imagées et leur histoire » de Claude Duneton… Je ne résiste pas au plaisir de vous donner l’explication d’une expression bien de chez nous … debile

« Avoir la gaule »
C’est avoir une érection naturelle de la verge comme dit Furetière pour bander… L’expression paraît dater de la fin du XIXè siècle :

Nibé, Môme ! … Alorss.. t’es ma neuve ?
Ben j’en r’viens pas… j’en suis comm’ saoul,
J’peux pus cracher … j’ai l’sang qui m’bout ;
Tu parl’s si pour toi j’ai la gaule !
(Jehan Rictus, Le cœur populaire, vers 1900)


Au-delà de l’idée de simple bandaison, toutefois, avoir la gaule semble exprimer à la fois une effusion générale de tout le corps, de désir éperdu, comme dans l’exemple de Rictus, mais aussi une bonne santé, une satisfaction proche de la de vivre. La gaule est un outil agreste et léger, qui est au cueille-fruits ce qu’une partie de jambes en l’air est au planning familial. C’est vrai qu’il fait avoir le moral…
Voici une utilisation récente du mot qui permet de rapprocher le poète Jehan Rictus et le poète Renaud Séchan :

T’as ptete raison, j’te parle comme un vieux con,
Mais j’suis un vieux con vivant,
J’ai la gaule, suis content.
(Renaud Séchan, La blanche, 1981)


La marquise … petite Roberte illustrée cool
Mar 13 Jan 2004, 11:27 par la marquise de sade sur Articles

L'orchestre du coeur

François de Chateaubriand a écrit:
[...]Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la sur le ton consacré aux soupirs.[...]


Coeur batterie,
De toi j’ai envie

Coeur trompette,
Ton souffle sous la couette

Coeur violon,
Sur la corde raide marchons

Coeur guitare,
Partageons ces instants rares

Coeur tambour,
Voilà l’amour

.....
Je vous laisse continuer, l’amour a tellement d’instruments confiant
Ven 09 Jan 2004, 11:29 par la_tulipe_noire sur Citations

Chateaubriand - Du coeur ...

[...]Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la sur le ton consacré aux soupirs.[...]

François de Chateaubriand - René, extrait
Jeu 08 Jan 2004, 22:58 par PetitPrince sur Citations

in "Aurore" de Jean Paul Enthoven (grasset)

J’aurais pu mettre ce post dans la catégorie "citations"
--> ben voilà c’est fait grin

Mais la dernière perle de Hugo offerte par Petitprince mérite à mon avis de rester plus longtemps en première page clin
--> ben ça aussi c’est fait amuse

Victor Hugo a écrit:
"Il faut s’aimer, et puis il faut se le dire, et puis il faut se l’écrire, et puis il faut se baiser sur la bouche, sur les yeux et ailleurs"


Alors comme ici nous sommes dans le "monde parfait", (ben non on n’y est plus andouille va ! debile ) où l’on doit évoquer des gens croisés au hasard de notre vie, je voudrais remercier un écrivain pour des mots qui m’ont permis de comprendre que l’amour est chose compliquée.
Rien de nouveau là dedans me direz vous ...sauf que l’on a parfois l’impression d’être seul sur Terre à ressentir des sentiments que l’on juge inacessible au commun des mortels. A travers cette lecture, je me suis rendu compte que ce que j’avais pu ressentir n’était en fait que de l’amour (ou devrais je dire de la passion), et en tout cas, quelque chose d’apparemment bassement universel. Alors, grâce aux mots de cet auteur, qui décortique avec talent les tourments de l’esprit, je me sens moins seul ... et surtout moins fou passur2

Désolé enfin d’être toujours un peu sombre alors que certains s’évertuent ici à distiller de la bonne humeur. Mais j’espère que ceux qui manient avec habileté l’introspection trouveront là matière à cogiter. Désolé aussi d’être un peu long ....

Avant de rencontrer Aurore, je ne savais pas que l’amour était un long processus d’anéantissement. Et je ne savais pas davantage, avant qu’elle ne me l’apprît, qu’il y avait, au terme de ce processus, un miroir dans lequel le hasard impose de s’observer, puis de découvrir avec dépit qui l’on est. Ce fut, dans mon cas, une intoxication méticuleuse. Une noyade. Un enchevêtrement de chaînes mentales, de causes et d’effets, dont l’ensemble précipita des évènements où je me suis cru subjugué par un ennemi habile alors que j’y étais mon seul tyran.
Certains prétendent que, dans cette expérience, on meurt utilement, et afin d’accéder à un destin mieux accompli. Ils se trompent. Ou ils mentent. Car j’ai pu vérifier, à la faveur d’une histoire singulière, que l’amour n’impose que la compagnie d’une part inutile de soi-même. Et que l’on s’y mesure à une déchéance qui aurait pu, aussi bien, en choisir un autre.
Cette déchéance, que j’ai d’abord accueillie sans déplaisir, ne mérite aucun égard. Elle est cruelle, orgueilleuse, détestable. Elle trouve sa source dans des arrière-mondes où il vaut mieux ne pas s’attarder. C’est un mauvais maître dont le pouvoir tient à l’avidité de celui qui lui réclame sa dose d’humiliation. Est-il même indispensable, après tout, de découvrir qui l’on est ? Et n’y a-t-il pas plus de à se méconnaître, et à se perdre de vue ?
Avant de rencontrer Aurore, je n’avais de moi-même, qu’une perception vague mais heureuse. J’avançais à mon rythme. Je posais sur les êtres et les choses un regard indifférent. J’étais inachevé, mais une vie m’attendait dans cet inachèvement. Je ne savais pas, à cette époque, que l’amour dévore par prédilection ceux qui exigent chacun des supplices qu’il promet.


Bouquin à lire absolument pour ceux qui aiment ... l’amour aime
Sam 13 Déc 2003, 12:33 par la_tulipe_noire sur Citations
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Dans l'amour et dans les foulures, la rechute est fréquente.

Proverbe espagnol.

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