Et si...

Je ne trouve plus les mots qui dépeignent le vide que je ressens
Mais ce n’est pas ça dont j’ai rêvé pour nous ce n’est pas ce sentiment oppressé
Ces maux de cœur qui font me retourner dans un lit sans repos
Ces cauchemars et la peur de regarder vers toi
Pour trouver quoi ?

Si je suis seule à rechercher la
A chanter la tendresse, à vouloir conquérir la douceur le désir
Se battre contre ce qui oppresse nos vies
Si tu te recroquevilles sur toi
Ca sert à quoi ?

Si l’amour n’est pour toi qu’une infinie contrainte
Un sacrifice une peur et des chaînes
Et qu’en ton cœur tu sens rugir la haine
Et le besoin d’éloigner tous tes pas
N’appelle pas...
Ven 05 Jan 2007, 10:20 par dolce vita sur La vie à deux

Soir de porcelaine

J’ai trop fréquenté les bars à putes. Par plaisir du vice sans , mais avec des rires gras, des rires cassés. Des rires de bêtes imondes. J’ai trop bu de leur breuvage, fumé des ronds qui empestaient l’euphorie. Trop entendu cette musique mielleuse qui résonnait au milieu des verres qui se cognent les uns aux autres pour se féliciter d’être un homme, d’être là. Ce bar reflétait ce qu’il y avait en moi. Un désordre. Un chaos.

J’ôtais rarement mon imperméable. Je me sentais à l’abri de cet endroit, que je sollicitais au plus profond de moi. C’est moi qui était la négresse blanche, celle que l’on insulte. J’étais la honte de cet endroit. J’épiais les autres, libertins. Je jubilais de les voir se vautrer dans cette ambiance de fumée, sexe, parjure. Je m’incrustais dans les mains des hommes lorsque saouls ils devenaient bestial sur la poitrine des putains. Je devenais leurs bouches. Je ressentais l’émoi de dégoût de ces femmes lorsque la main indélicate saisissait un sein lourd de non promesse. La bouche des hommes vomissait à mon visage des insultes grossières, mais je jubilais de leurs faiblesses. Je transpirais de leurs désirs. Je me tenais bien souvent sur la petite table qui traînait au fond de ce bar de jouissance d’un soir. Mon imperméable, mes bas, mon chignon et mes talons aiguilles me donnaient l’air d’une pute vierge. Tous leurs mots pleins d’indélicatesse me promettaient un dépucelage inavouable. Je les toisais l’air de les inviter à me prendre sur cette petite table. Mais si mon sourire les invitait à l’immorale, mon regard glacé retenait de bouger seulement une main. Je buvais mi-pucelle mi-putain mon verre de whisky d’un trait pour provoquer ces hommes. Je les incitais à venir poser une main dans l’encolure de mon imperméable. Je les bravais de mon regard. Je les jaugeais. Entre les dessous vulgaires des femmes, la couleur des murs violet et rose sale, je devenais la négresse blanche. Négresse blanche, capable d’ajuster une robe longue comme Scarlette O’ Hara, de dentelle et de soie et capable d’être Fleur de Marie. Le mélange des deux était explosif de sueur. J’aspirais par ma peau, mes cheveux de grande bouffée de la fumée de cigarette et mon parfum de bas étage épongeait cette odeur de puanteur. Je répugnais à me sentir, mais je caressais l’envie d’assouvir mes fantasmes de négresse blanche. Le mauvais whisky bavait sur le coin de ma bouche devant tant de débauche dont je raffolais. Ce mauvais jus roulait dans mon corps pour le réchauffer. Le vocabulaire de cet endroit était une crasse épaisse qui se collait à mon imperméable. Les femmes riaient bouches grandes ouvertes, pleines d’ appétit. Les hommes éteignaient leurs rires par des baisers écumants de bave. Tandis que leurs mains plus avides sous ce couvert cherchaient à fouiller la pute ivre de ce débordement charnel. Glauque pour celui qui se trompe d’endroit. Les yeux des hommes et des femmes à demi fermés par l’ivresse d’un soir brillent de façon pitoyables mais cette attente de luxure annonce une fin éminente et libératrice… La négresse blanche fait outrage à ses désirs et part retrouver la petite bourgeoise qu’elle est...

Fille du peuple.
Jeu 04 Jan 2007, 14:33 par Fille du peuple sur L'amour en vrac

Antonymes

Vie longue laborieuse orageuse ou heureuse
Tu marches pèlerin récoltant des yeuses
Les piquants de ce chêne encore vert en chemin
Sur les joues sur les mains ou encore sur ton sein
Tu connais bien les leurres mais veux donner sa chance
A celui qui a froid comme un espoir immense
Mais il ne sait pas faire il t’attend il espère
Se saisir de sa proie jusque en son repère
Il fait le souffreteux, il s’approche et s’éloigne
D’un pas et puis de deux dédaignant sa compagne
Je n’ai guère de temps pour tes jeux amoureux
Mais tu ne dis plus rien, obéis à mes voeux
Je suis froid c’est mon choix je n’ai rien pour te plaire
Et les paroles douces sont devenues amères
Quel étrange discours et quel amant est-il
Celui qui ne dit rien qui ne fasse frémir
Quel abîme fatal abrite-t-il enfin
Dieu qu’en lui on sent l’ombre de la mort le venin

Et puis, sur le chemin, un compagnon de choix
Un ami, un copain, un frère ou bien un roi
Qui distille l’amour qui inonde la
Et dans son regard clair on peut lire sans fin
Que son bonheur suprême est de faire du bien
Il s’acharne il s’échine à faire sourire celle
Qu’il a vu malheureuse et efface d’une aile
Le plus gros des sanglots : il se donne sans compter
Je veux te voir sourire j’aimerais te combler
Non pas pour t’attirer à moi dans mes filets
Mais pour bannir au loin ce qui te fait pleurer
Et il se fait tout proche par la voix par le geste
Il ne la quitte pas aussi loin qu’il s’inquiète
Il invente un amour tout doux et tout velours
Où elle peut plonger sans redouter un tour
Sa prétention à lui c’est d’aimer son amie
Simplement sans détour comme il aime la vie.
Jeu 04 Jan 2007, 11:53 par dolce vita sur Un monde parfait

L M

L M comme on respire
L M l’amour
L M la vie
L M l’autre
Certains collectionnent les honneurs,
Les rangs, les titres, les savoirs
Qu’ils engrangent et font fructifier
Ils sont jaloux de leurs richesses
D’autres se donnent, partagent, s’oublient au profit de l’autre
Elle ? Elle se désencombre, se dépouille, se simplifie,
A l’extrême et au delà
L M
Elle y met son coeur sa vie
L M la beauté,
L M les rires
L M les partages
L M la
L M l’amour
L M la tendresse
L M la différence
L M comme une vague comme un envol comme un soupir
Comme un oiseau de mer épousant l’océan
Mer 03 Jan 2007, 20:47 par dolce vita sur Parler d'amour

Bohémienne

Danse danse sur les flammes d’un feu de camp
Feu de
Brille brille dans la nuit sans effroi
Brûlent tes yeux de braise
Demain le soleil encore se lèvera
Danse danse et conjure le mal
Qui a peur de ta
Qui veut te briser les reins
Et t’étreint
Enroule-toi et tourne tourne
Frappe le sol de ton talon lève les bras vers le Ciel
Danse danse
Il tourne sur lui-même et s’étend foudroyé

Le feu crépite et chante pour toi
Danse danse et puis, délivrée,
Endors-toi dans les bras de l’aurore
Mer 03 Jan 2007, 19:33 par dolce vita sur La séduction

Aguichante opale brune

Un miroir sibylin m’a présenté l’existence d’un chaleureux regard doré, bordé de rivages lointains, au centre de l’éblouissement d’une nuit qui irradiait parmi les astéries.
Je n’ose qu’effleurer d’envies, ce consept,
cette réalité subliminale, cette aphorisme idyllique,
pour préserver cette incandescence moirée à l’endroit de mon horizon.
Ses yeux inondent le ciel de mes facultés,
m’enferment dans le désir d’une union insécable.
Aucune image ne saurait décrire la déchirure que provoque
l’étincelle du firmament au paysage de ses pensés.
Je ferai en sorte que le souffle de mes mots vienne troubler ses idées.
Chaque passage de lune est un poème qui n’a d’autre raison d’exister
que d’être, le matin, déposé à ses pieds.
Mon humble existence est caressée par les moments, troublants, de ta présence.
Je voudrais te confier mon âme cachée dans l’étendue de ce miroir langoureux
Mais serai-je suffisamment forte pour rendre heureux, ce prince, cet homme qui en demande tant ?
Mes émois s’illuminent au contact de son sourire.
La raison n’est plus en moi, je ne dors plus du tout, il est mon rêve éveillé...
L’insondable puit de la mélancolie est rempli de ,
depuis qu’il a croisé mes pas.
Il incarne le mot " amour" pour toujours.
Il est l’essence de la vie,
il n’est que pour moi.
Et maintenant, je l’ai perdu, pour toujours



joullia
Sam 30 Déc 2006, 22:29 par joullia sur Parler d'amour

Lettre ouverte au Père Noël

Cher Père Noël,

Tu sais - comme moi - que je ne suis plus une petite fille et ce depuis bien des années. Néanmoins, j’entends tellement dire que je suis restée enfant que je t’écris cette lettre... Oh, tu peux te moquer de moi, ce ne seront pas les premiers sarcasmes et puis, je suis comme je suis, n’est-ce pas, si cela te fait rire alors tant mieux, c’est un peu de que je t’aurais donnée.
L’amour ? C’est l’amour qui est au coeur de ma demande. Car tu l’as bien compris je viens vers toi avec un coeur implorant. Père Noël, voilà bien des années que je regarde l’amour et ne le vis pas, je le contemple le nez collé contre la vitre du bonheur. Enfant on m’avait appris que l’amour se méritait, mais non, non, je sais aujourd’hui qu’il est gratuit et que, de surcroît, on en a tous besoin pour vivre. Et oui, tous autant que nous sommes. Certains le ressentent mais il reste sans objet... D’autres ont perdu le chemin de leur coeur à force d’enfermement.
Ma vie m’est presque à charge : à quoi sert de vivre si l’on ne peut remplir sa vocation, à quoi sert de ressentir l’amour lorsqu’il demeure unilatéral et qu’en fin de compte on ne ressent sa morçure que pour savoir que l’on est privé de ses s ? Ma vocation propre est dans l’amour. L’amour, je l’espère, j’y crois naïvement à chaque instant. Cependant, il ne me reste entre les doigts - sitôt mon coeur enflammé - que des cendres : l’être aimé/aimant où est-il ? Un petit génie m’avait demandé de faire un voeu, je l’ai fait mais hélas, le génie s’est enfui avec mon voeu sous le bras et mon coeur saigne... Je suis fatiguée.
J’ai besoin d’aimer et d’être aimée Père Noël, c’est le moteur de ma vie, c’est l’amour qui me donne la force de me battre, la force d’avancer, la force de me relever.
Nous sommes nombreux à connaître la solitude du coeur, alors je t’en prie pour Noël, puisses-tu apporter à toutes ces âmes la de l’amour partagé. Pas des tas d’amour de surconsommation à prendre et à jeter après usage, non, l’amour, tendre et vrai, l’amour propre à chacun, à chacune.
Je t’embrasse bien doucement de tout mon coeur d’enfant puisqu’enfant il y a.
Avec une pluie de tendresse,

Dolce
Mar 19 Déc 2006, 13:27 par dolce vita sur Mille choses

Il faudra

Il faudra du temps, il faudra....
Mais je sens que mon coeur se détache peu à peu
Il faudra de l’espoir il faudra
Mais si je résiste au besoin de ta voix le soir
Je sortirai du cauchemar
Il faudra de la il faudra
Pour vaincre tous les désespoirs
Mais ce jour viendra tôt ou tard
L’envie de toi ne sera plus qu’un souvenir
Le manque de toi ne sera plus qu’un doux sourire...
Je t’oublierai mon amour je t’oublierai
Mar 19 Déc 2006, 10:25 par dolce vita sur Mille choses

Petite histoire

J’étais appuyée contre la porte du bahut. Il avait plus d’une demi-heure de retard. Je soupirai. C’était habituel… Puis je le vis arriver. Toujours l’air décontracté, comme avant… Les larmes me montèrent aux yeux. Mon cœur se noua. Ma gorge se noua. Je me sentis oppressée. Je voulus lui sourire, je grimaçao. Je voulus lui faire signe mais mon bras ne bougea pas, comme si une force extérieure lui avait interdit. Que m’arrivait-il ? Je baissai la tête. Il s’avança vers moi et voulut me faire la bise. Je me laissai embrasser sans rien faire et lui demandai où il comptait m’emmener.. « Où ? Eh bien, où tu veux… ». Comment lui expliquer ? Comment lui dire que tous les endroits me conviendrait, s’il m’aimait comme je l’aimait ? Il souriait. Il avait l’air heureux… Comme s’il avait oublié ce qui s’était passé. Il me prit par la main, me souria et me demanda si j’allais bien, comme deux amoureux… Que nous étions. Je fis un petit sourire et lui parlai. Il m’emmena au jardin du sacré cœur. Comme la première fois. On s’assit au même endroit… Je retrouva le A+J entouré d’un cœur que j’avais tracé pendant qu’il était allé me chercher une glace. Il me demanda si j’avais rencontré quelqu’un. Je mis du temps à répondre. Il aurait rencontré quelqu’un ? Non… Je ne le croyais pas. Et puis… Pourquoi n’aurait-il pas d’autres aventures désormais ? J’avais l’insouciance d’une gamine… Et le cœur donné à un garçon qui ne s’en rendait pas compte. Je lui répondis par la négative et lui retournai la question. J’avais peur de la réponse. Il me répondit tranquillement, comme s’il m’eut raconté son dernier rêve… « Eh bien… Oui. » Il rougit légèrement et poursuivit. « Une fille… ». Comme si je ne m’en doutais pas ! Eh puis quoi encore ? Un dinosaure ? « Elle est dans ma classe et… ça va plutôt bien. ». Je n’en peux plus. Les larmes montèrent aux yeux. Je baissai la tête en signe de désespoir. Des larmes coulèrent sur mes yeux. Je les laissai couler. Je ne cherchai plus à les essuyer. C’était inutile. Il mit sa main sur mon épaule. Il me demanda gentiment quel était le problème. Je le regardais et émis un faible sourire. Il ne comprenait pas que c’était lui le problème… Il voulait comprendre. Je lui expliquai… « Je t’aime. ». Ce n’était pas bien long comme explication. Trois mots… Mais ces trois mots sont les plus difficiles à prononcer. Il fit une drôle de tête. Son visage devint blême. Il s’écarta un peu et me regarda bizarrement.
- Vraiment ? demanda-t-il.
Je ne répondis même pas. Il comprit.
-désolée, Alicia…
Il rouvrit la bouche pour parler mais je lui mit la main devant. « Inutile. Vas–t-en. ».
Il ne contesta pas comme à son habitude et s’en alla. Je le regardais partir, ses cheveux bruns au vent… Il se retourna. Ses yeux noisettes croisèrent les miens. J’eu l’impression que mon âme était reliée à la sienne, l’espace d’un instant. J’eu l’impression qu’un jet de lumières invisibles reliait nos regards. Puis il cligna des yeux et tout s’arrêta. Je baissais la tête. Je ne pouvais continuer à le voir. Il partit du jardin… Et de mon cœur en même temps. Mon amour pour lui partit au fur et à mesure qu’il s’éloignait... Ce fut comme s’il avait prit tout ce que j’avais de lui en moi…
Il m’avait dit qu’il m’aimait. Je lui avait dit que je l’aimais. Et puis un jour il m‘a quittée…Je n’ai pas compris pourquoi. Et je ne comprendrai sans soute jamais. Il m’avait dit qu’on resterait amis. J’avais approuvé. Mais j’espérais au fond de moi que tout redevienne comme avant. Puis il est parti du collège… Il était revenu me voir. Et maintenant il est parti de ma vie. Pour toujours.
Quelle est cette force que l’on appelle l’amour ? Quelle est cette chose mystérieuse qu’aucun de nos cinq sens ne peut interpréter ? Elle nous remplit de aussi vite qu’elle nous remplit de haine. Elle nous trouve… Et ne nous quitte plus. Elle nous harcèle jusqu’à qu’on perde tout ce qui nous faisait vivre. Elle peut nous démoraliser lors de nos jours les plus heureux comme nous faire vivre les jours où on pense que tout est fini.
Mer 29 Nov 2006, 17:11 par Gabouloo sur Mille choses

I won't give up

Je trouve l’espoir dans la vie même qui ne veut pas se rendre sans combattre
Dans le désir et dans l’amour
En cette volonté farouche de ne pas baisser les bras

Oh, ami, comme je veux me laisser aimer
Mais les paroles mentent si souvent
Néanmoins, ne plus avoir peur d’avoir un coeur
qui bat

Ivresse de l’amour
Force du partage
Joie d’être

Amour, jusqu’à ne plus avoir de force, je te chercherai...
I wont give up.
Mer 08 Nov 2006, 19:40 par dolce vita sur Mille choses

Je l'aimais

Bon ben c’est mon premier texte enjoy it or not.


C’est en marchant sur les quais de Seine que je l’ai rencontrée. La chevelure brune dans le vent, la peau matte, les yeux verts, elle était belle. Le soleil couchant teintait l’eau d’un reflet doré, un léger vent faisait voler les feuilles d’automne. Je me décide à lui parler, je demande une cigarette mais elle ne fume pas. Je ne sais pas pourquoi je perds mes moyens, je souris bêtement, je bafouille, je regarde mes pieds n’osant affronter son regard. Elle se demande ce que j’attends mais elle sourit finalement. Ce sourire, ô ce sourire, cette sorte de sourire que sont parfois les fleurs au milieu d’herbes graves, cette sorte de sourire qui font que le temps s’arrête, cette sorte de sourire qui vous fait perdre la tête. Je m’assoie timidement à ses côtés et nous parlons. Nous parlons encore et encore, de tout et de rien, du beau temps de la pluie, des amours, des ennemis, suis je lucide ou atteint de folie, je tombe amoureux, ô funeste ennemie !Comment pourrais-je la quitter, celle que j’aime, ma destinnée ? J’ose alors lui demander un numéro où je peux la rappeler. Elle accepte, je suis heureux, je pourrais peut-être la revoir, et ce tout petit espoir, rend ce monde merveilleux.

Arrive, plus tard, la concrétisation de mes espoirs, enfin je vais la revoir. Le premier rendez-vous, celui qui te fait à la fois si peur et si plaisir, celui qui fait battre ton coeur si fort, si fort. Celui qui accélère ta respiration et rend tes mains moites, celui que tu attends et redoutes à la fois. La place St michel - où veille l’ange Gabriel, où le bruit de la fontaine berce les artistes - est le lieu où je la reverrai. Je la vois, elle me voit, elle sourit, je flamboie, elle s’avance, mon coeur bat, je l’aime et je ne sais pas. Je ne sais pas si c’est réciproque, je ne sais pas si elle m’aime ou pas, ô amour tu me tueras, ô toi comble de l’union de la folie et de la sagesse. Je lui fais la bise, sa peau est si douce, son parfum ô son parfum, les parfums sont les sentiments des fleurs et le sien fait battre mon coeur, mais comment décrire le monde des odeurs? Je ne le sais pas. Je suis amoureux, étrange bonheur malheureux. Nous marchons, nous parlons, nous dînons et nous remarchons. Je sens des goutes de pluie sur mon visage, elle ouvre son parapluie, je me rapproche. Je me perds dans l’océan de ses yeux, elle les ferme, je me rapproche encore, j’ai mal aux côtes à cause de mon coeur, je sens son souffle chaud puis doucement nos lèvres se touchent, humides et douces nos langues se frolent puis s’unissent, unissant de même les deux êtres, les deux coeurs, les deux âmes que nous sommes. Je l’aime. Le sablier s’est arrêté, la terre ne tourne plus, les étoiles ne brillent plus il n’y a qu’elle. Je la regarde, les moindres petits défauts de son visage ou de ce qu’elle représente sont devenus des qualités. Je dois la quitter ce soir mais j’ai hâte de la revoir. Sentiment de bonheur indescriptible, inextinguibe, je l’aime, je l’aime, je l’aime.


Je la revois souvent maintenant, je lui consacre mon temps, ce que je suis, ma vie. Je l’acceuille ce soir dans mon humble demeure. De jour en jour, sa beauté grandit, elle est belle, elle m’éblouit. Nous buvons, nous parlons, je l’embrasse, je l’aime. Elle me prend par la main et m’enmène vers le lit. La lumière d’un lampadaire tamise la pièce, je tremble comme une feuille, elle s’allonge. Je me sens mal, je vais exploser. Je m’allonge à ses cotés, elle passe sa main dans mes cheveux, je sens le désir brulant dans mes veines. Mes tempes boudonnent, je brule.Nos langues s’unissent, je passe ma main sur son corps, j’ai des frissons.Je passe ma main sous son chemisier, elle gémit. Elle me caresse le ventre puis descend lentement. Son souffle chaud sur ma nuque, son parfum m’ennivrent. J’ai du mal à respirer. J’ai chaud et poutant je frisonne. Je déboutonne son jean, et doucement, doucement je glisse ma main vers son bas ventre. Je la caresse, elle gémit encore. Je sens son sexe humide et chaud. Je l’embrasse encore et encore. J’embrasse sa nuque, ses seins, son sexe, je l’aime, je l’aime, je l’aime. Nous sommes nus à présent, je sens ses seins contre mon torse. Mon sexe contre le sien, je la pénétre lentement. Mes bras tremblent, je tremble, elle me sert contre elle si fort. Je vais et reviens en elle au rythme lent d’une mélodie depuis longtemps oubliée. Je l’embrasse. Je respire vite, très vite, le plaisir monte, monte, encore et encore, et c’est l’explosion, le loup hurle, la mélodie culmine, moment si bref et si fort pourtant, union sacrée à son paroxisme. Union ultime de nos êtres, de nos âmes, de nos vies. Je m’allonge à ses côtés, je la regarde, elle me sourit. On ne dit rien les mots sont inutiles. Après un long moment, elle s’endort. Je la regarde toujours, je l’aimerais toujours. Merci.

Un mois passe, puis deux, arriva alors ce jour maudit par les dieux. Hermes m’apporta le message malheureux : elle me quitte. Son coeur bat pour un autre ; le mien s’est arrêté. Ah douleur non encore éprouvée, poignardé de l’intérieur, je meurs. Je souffre, je hurle à la mort pourquoi, pourquoi? Pourquoi elle, source de tant d’amour me cause tant de souffrance? Tourments indescriptibles, rage innexprimable, désespoir insurmontable. Je revois son visage, son souvenir me hante : comment vivre après une telle souffrance et cette soufrance est sans partage. Je noie mon malheur dans l’alcool dans une pièce autrefois joyeuse et aujourd’hui si triste. J’allume la radio et entends "What a wonderful world" de Louis Amstrong. Ironie du sort, les dieux me maudissent et je les maudis. Une lame de rasoir entre les mains je pense à elle. Une gorgée d’absynthe pour ne pas souffrir.
I see trees of green, red roses too
I see them bloom for me and you
And I think to myself what a wonderful world.
Une autre gorgée, ma trachée brule, je fais un essai, la lame pénétre la chair de mon poignet. Le sang coule, j’hurle, je pleure. Une autre gorgée encore une.

I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself what a wonderful world.
Ma vision se brouille à cause des larmes et de l’alcool. Je réenfonce l’acier dans ma chair, j’ai coupé une veine cette fois, le sang gicle sur ma chemise. Je contemple mon poignet posé sur la table au milieu de mon sang. Une autre gorgée encore une.
The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people going by
I see friends shaking hands saying how do you do
They’re really saying I love you.
Je n’ai plus de force, je ne vois presque plus. J’ai perdu trop de sang, je crois. Ma tête devenue trop lourde commence à pencher, puis tombe sur la table dans le sang, je pleure. Un dernier effort, je reprends la lame mais cette fois je coupe un tandon puis je rencontre l’os. J’ai du sang dans la bouche. Un dernier effort pour une dernière gorgée je meurs. Adieu je t’aimais.

I hear babies crying, I watch them grow
They’ll learn much more than I’ll never know
And I think to myself what a wonderful world
Yes I think to myself what a wonderful world.
Mar 10 Oct 2006, 20:50 par Evidance sur Histoires d'amour

Pas d'équivalence

Je n’oublierai jamais
Cette soirée de juin,
Lorsque tu m’as émerveiller
Par ton doux sourire enjôleur et ton regard enchanteur.

Depuis ce jour béni
Mon coeur est emballé,
Tu hantes mon esprit
Et troubles mes pensées.

L’amour que j’ai pour toi
N’a pas d’équivalence,
Je vibre à chaque fois
Que je sens ta présence.

Tes yeux bruns pénétrants
Ébranlent tout mon être,
Et dans mon corps je sens
La chaleur du bien être.

Avec toi rien n’existe
Que la et l’amour,
Et mon coeur ne résiste
A espérer qu’un jour,

Nuit et jour tu me donnes
Jusqu’à l’éternité,
Un amour que personne
Ne pourra égaler.

joullia aime
Sam 07 Oct 2006, 09:05 par joullia sur Parler d'amour

C'est divin ! C'est magique ! ça s'appelle l'Amour !

L’Amour c’est un magifique feu d’artifice qui explose dans le fond des yeux,
Comme mille étincelles de couleurs sur la voûte céleste.
C’est ce sourire si radieux, quand vous vous regardez droit dans les yeux.
C’est la tendre complicité de ces moments à deux, que l’on ne peut comprendre qu’en étant intimement amoureux.
Ce sont ces petits riens qui font le quotidien, mais qui hissent pour vous une écharpe de liens.
C’est la d’ être ensemble, chaque jour, chaque instant.
C’est d’aimer, recevoir, partager sans mélange, et se sentir touchés par la grace des anges.
C’est construire son nid, pour s’y mettre à l’abri.
C’est vivre à deux les s, autant que les soucis.
C’est d’avoir un rocher ou pouvoir s’appuyer, si un vent ennemi vous faisait trébucher.
C’est trouvé chaque soir le chemin de ses bras, pour pouvoir ronronner comme un chat.
C’est divin ! C’est magique ! ça s’appelle l’Amour !
Pour vous comme pour moi, ça rime avec toujours ....


(poème inspiré par un prince) ;-)
Sam 23 Sep 2006, 03:43 par joullia sur Parler d'amour

Ton coeur est si beau

Ton coeur est si beau,
Que j’ai peur de lui faire du mal,
Des que je le vois de son velours ardant,
Il me rend éperdument folle de toi,
Car en lui je perçois des milliers d’étoiles,
Des sentiments, pleins de , d’espoirs,
Mais bientôt je vais voir,
Ton corps prés de moi,
Je lui donnerais se qu’il attend de moi,
Depuis un bon moment déjà,
Car se sera pour nous tu vois,
Le moment le plus doux crois moi,
Et puis qui sait après neuf mois,
Nous serons tous les deux des parents,
Et grasse à ce petit bout de choux,
Nous tous nous formerons un tout,
Nous les aimerons tous tendrement,
C’est se qui attendent de nous,
Ils seront heureux parmie nous,
La tu vois c’est un rêve parfait,
On verra avec la réalité,
Pour toi mon amour adoré.
Sam 23 Sep 2006, 03:37 par joullia sur Parler d'amour

Les ailes d'une colombe

Si j’avais les ailes d’une colombe,
Je volerais du haut du ciel,
Au fin fond de la vallée,
Je causerais avec le vent,
Je trouverais un moment de ,
Si j’avais la clé de la porte de ma prison,
Je ne sais pas, si j’osais...
Ou bien si je resterais dedans,
Les yeux fermer en priant,
Pour ma douce délivrance,
Tu n’aurais jamais dur revenir,
Tu n’aurais jamais du oser,
Du mal que tu m’as fait, de ce que tu m’as fait,
Ose tu regretter ?
Si j’avais la chance,
Pour te faire comprendre,
Prendrais-tu mon amour,
Comme tu as porté ma souffrance,
Nos deux coeurs ensemble,
Dans notre bonne jouissance.
Mar 12 Sep 2006, 00:46 par joullia sur Mille choses
Page 7 sur 16 Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 6, 7, 8 ... 14, 15, 16  Suivante

Ecrire sur joie

Ecrire sur joie Et si..., Soir de porcelaine, Antonymes, L M, Bohémienne, Aguichante opale brune, Lettre ouverte au Père Noël, Il faudra, Petite histoire, I won't give up, Je l'aimais, Pas d'équivalence, C'est divin ! C'est magique ! ça s'appelle l'Amour !, Ton coeur est si beau, Les ailes d'une colombe,
Il y a 238 textes utilisant le mot joie. Ces pages présentent les textes correspondant.

Bonne lecture !

Derniers textes

Livres recommandables

EAU A LA BOUCHE
ANNE BERT
Pocket
Celle qui couche avec les autres
Catsig
J'ai lu
Les fables de l'Humpur
Pierre Bordage
J'AI LU
L'Ile des Gauchers
Alexandre Jardin
Gallimard
CARNET DE RROSE
ALINA REYES
Pocket
La Reine des lectrices
Alan Bennett
Folio
Écrire - un plaisir à la portée de tous: 350 techniques d'écriture créative
Faly Stachak
Eyrolles
Extases de femmes
COLLECTIF
Pocket
On ne badine pas avec l'amour à 1,55 euros
Alfred de MUSSET
Pocket
La Pharmacienne
Esparbec
La Musardine


Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres

La citation d'amour

Celui qui fait un long chemin pour courtiser une femme, il veut tromper, ou bien il est trompé.

Proverbe anglais.

Qui est en ligne ?

  • Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
  • La date/heure actuelle est Sam 05 Juil 2025, 12:35
  • Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
    Nous avons 1234 membres enregistrés
    L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher
  • Il y a en tout 25 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 25 Invités et 0 Bots   [ Administrateur ]   [ Modérateur ]
  • Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 483 le Mar 25 Fév 2025, 16:25
  • Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
    Bots : Aucun
  • Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes
  Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Se connecter automatiquement à chaque visite