J'ai encore rêvé d'elle...

Obsession de mes
Elles s’imicie jusque dans mon lit
Pour n’être là que dans mes rêves
Malheureusement...
Et pourtant qu’elle pure extase
De pouvoir vivre l’espace d’une nuit
Une vie en sa compagnie.
Les restes de ces moments de bonheur
Ne restent que flous dans ma mémoire
Mais tellement vifs dans mon coeur
Comme si amnesique de quelques heures
Tous mes sens cherchaient à me souvenir
Du toucher de sa main sur ma peau
Et du goût de ses lévres sur les miennes...
Ven 22 Juin 2007, 22:59 par Loyd sur Parler d'amour

Le vent nous portera

Je n’ai pas peur de la route
Faudrait voir, faut qu’on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien

Le vent l’emportera

Ton message à la grande ourse
Et la trajectoire de la course
A l’instantané de velours
Même s’il ne sert à rien

Le vent l’emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres
D’hier et demain

Le vent les portera

Génétique en bandoulière
Des chromosomes dans l’atmosphère
Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant lui

Le vent l’emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destin
On en pose un, qu’est-ce qu’on en retient?

Le vent l’emportera

Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J’emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi

Le vent les portera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera


Paroles: B.Cantat.
Musique: Noir Désir
"Des visages Des figures"
Jeu 07 Juin 2007, 18:24 par Satine sur Mille choses

Secret

BONjour,

Elle est belle la vie quand on s’y mèle,
Elle est douce quand on l’accepte,
Elle est surprenante quand on attend plus.
La peur, le doute, la méfiance passe, pas l’envie d’aimer et d’être aimer.
Alors laissons les coulés sans oublier d’apprécier tous les petits moments qui passent presque inaperçus et qui pourtant tricotent notre bonheur, l’amour est ainsi, doux, tranquille secret, inattendu,
tellement beau que chacun de nous en fait son secret.

Pour faire suivre ton beau message, effectivement chacun d’entre nous pourrons reconnaitre notre prochain amour, il est tout prêt et c’est vrai au moment où nous le vivrons nous penserons "Tiens je ne pensais pas que ce serait ainsi" et c’est tant mieux.

A nos amours!! chut
Ven 18 Mai 2007, 10:23 par CLAUDE sur Le grimoire d'amour

Qu'il dorme!!

Quand la nuit tombe, je voudrais que mes murs tremblent
Que le jour se lève, je voudrais que mon lit grince
Tu es partie

Je voudrais que la lune m’apporte de tes nouvelles
Je voudrais que les nuages pleurent une pluie belle
Tu es partie

Je voudrais être meilleur quand aux abris on se ressemble
Je voudrais être ailleurs quand tu m’as laissé en province
Tu es partie

Les nuits tombent, les se lèvent
Il pleut à verse, les rues sont vides
Tu es partie

Mes nuits se vident, mes s’achèvent
Sur ma rue, il pleut des vides
Tu m’oublies

Rouler de mon tombeau ouvert
M’embellir de fleurs poussées
Tu m’oublies

Parterre
Pensées
Tu es heureuse

Il viendra t’en cueillir une
Je resterai sans rancune
Puisque tu es berceuse

Dort, dort, l’amant dort
L’amant mourra bien fort
Ven 18 Mai 2007, 07:30 par René Cendre sur Les liaisons sulfureuses

La nature

La nature est mystérieuse
Elle est présente autour de nous
Elle sait rester silencieuse
Et possède de nombreux attouts

Ô soleil envoie ta lumière
Qu’elle vienne nous illuminer
Et de toi nous rendre plus fier
Nous voulons tous les t’aimer
Jeu 26 Avril 2007, 20:33 par jejefofo sur Mille choses

Le hasard d'une rencontre

Quatre
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi

Quatre
Magnifiques
Qui bouleversent une vie
Et vous marquent à jamais

Quatre
La rencontre de deux âmes
La découverte du désir
A l’état absolu

Quatre
Dont l’intensité émotionnelle
Valent plus que tous les
D’une vie

Quatre
La naissance d’un amour pur
Que l’on éprouve
Qu’une fois dans sa vie

Quatre
Malgré des chemins qui se séparent
Un amour inaltérable
Pour le reste de leur vie...

Le hasard d’une rencontre
Non, ce n’est pas le hasard
Mais leur destinée, cette rencontre
Sur la route de Madison


A propos du film " Sur la route de Madison "

Il est de certains films que l’on regarde et que l’on oublie rapidement,
d’autres qui vous touchent tant,
que l’on n’en sort pas indemne...
Dans ma vie de cinéphile, jamais un film ne m’aura autant bouleversée...
Tout simplement, magnifique


Marie
Mer 25 Avril 2007, 14:52 par Satine sur Parler d'amour

Amour sans retour

Il est là, comme tout les . Ponctuel. L’instant d’un rêve, d’une trêve dans sa vie de paumé. Un arc en ciel à sa solitude. Une parenthèse. Sylvain, attend dans sa voiture. Garé sur le parking il piaffe d’impatience, comme un adolescent qui va découvrir sa première expérience silencieuse mais tapageuse. L’heure passe et elle n’est pas là. Vide absolu. Il rue de doute et de colère.

Chaque jour de la semaine il se lève, déjeune seul et vite. Un brin de toilette et un rasage minutieux vient accentuer les traits radieux d’un matin plein de déclaration. Il accourt plein d’entrain sur ce lieu de rendez vous clandestin, pour parfaire son matin. Pour donner à ces nuits la tiédeur d’un souvenir. Pour nourrir ses nuits de parfum, de couleur de femme. D’une femme.

Mais aujourd’hui elle n’est pas là.

Pas de camionnette blanche aux rideaux à fleurs garée à la vue des hommes à la dérive du temps. . Pas de porte qui s’ouvre avec un sourire d’ailleurs, pour inviter ce dernier à monter dans l’Estafette du plaisir fardé. Ce matin, il sent une certaine moiteur rouler le long de son dos. Ce matin, il sent son visage rougir d’agacement sous cette attente mal venue, pas prévue. Pas envisageable. Raison désordonnée. Pensée instable. Débâcle des sentiments mielleux.

Où est-elle ? L’a-t-elle oublié ? N’a-t-il pas son importance dans sa vie ?

Elle sait combien ce moment charnel a sa place dans ces matins , dans ses mains, dans ses pas, dans ses lectures, dans ses humeurs. Elle doit s’en douter, depuis six mois il est là lorsque les rayons du soleil balayent la camionnette pour chasser la rosée qui se pose sur les vitres. Il n’a jamais manqué un matin. Pour lui c’est un rendez-vous timide pour chasser la solitude de sa chair. Il n’est pas un client comme les autres, il est lui.
Cette fille de rien, cette putain, le fait attendre. Celle qui lui appartient a l’audace de ne pas être sur le parking, à sa place. Pourtant il sait tout d’elle. Les premiers mots, les premières phrases. Les premiers gestes pour glorifier son attelage. Il sait la moue qu’elle fera lorsque sa bouche saisit son édifice. Il sait aussi la couleur de son vernis sur ces doigts experts quand ceux-ci habillent son désir pour jouer la finale d’un moment fugace mais monnayable. Tout a un rythme, une perfection dans ses gestes. Il la voit remettre à la hâte ses bas, il connaît ses manies pour les dérouler sur ces cuisses. Il en connaît la matière, le nylon, le goût, l’odeur pour les avoir serré contre lui dans un instant égarement. Elle est son histoire d’amour. Hier encore il lui a dit à demain. C’était une promesse, un soupir. Une majuscule où chaque mot prend un élan. Un élan, un soupir. Elle est lui, il est elle.
La rosée s’agglutine sur les vitres pour faire suffoquer la chaleur des rayons de soleil.

Son cœur vibre, ronfle, respire de façon décousue, saccadée. Une panique s’installe dans ses gestes, dans ses pensées.
Une odeur de transpiration aigre se dégage de tout son corps, Sylvain perdu dans ces horaires est en sueur. Sueur d’impatience, aiguë.
Le soleil depuis longtemps a bu la rosée de ce matin de velours usé, passé.

Demain matin, Sylvain déjeunera lentement et seul parce que personne ne l’attendra.
La rosée aura pris son temps pour disparaître ce matin-là.

Fille du peuple
Ven 30 Mars 2007, 10:43 par Fille du peuple sur L'amour en vrac

Invitation

Cet amour que tu es
qui ne s’exprime pas
qui vibre et se complaît
dans ce "je ne franchis pas"

Je le sens, le perçois
le respecte et le sers
j’entretiens cet émoi
parce qu’il m’est nécessaire

C’est toi dont j’ai besoin
quelque soit l’avenir
je ne crains pas demain
reste le souvenir

De ton être éclairé
peut-être par l’amour
par l’envie supposée
de se garder tou

Je te désire encore
je te rêve près de moi
j’attends ce corps à corps
pour me sentir à toi

Tu peux rêver, dormir
ou partir peut-être
je ne vais pas mourir
je ne fais que renaître

Depuis que tu es là
je suis vivante enfin
à chaque jour, chaque pas
c’est la vie qui revient

J’aimerais t’accompagner
dans tes troubles et tes doutes
ou bien te seconder
si tu quittes ta route

Siimplement je suis là
et vibre tous les
par amour et pour toi
peut-être pour tou

Je te vis important
essentiel, destiné
qu’importe le moment
ou la pérennité

Ce que tu es me plaît
me comble et me ravit
éveille mon intérêt
donne un sens à ma vie

Cet amour qui me prend
me transcende et m’emmène
je te l’exprime en grand
et souhaiterais qu’il te mène

Vers les rivages joyeux
angéliques et rebelles
d’un avenir heureux
et d’un amour réel.
Sam 17 Mars 2007, 18:07 par jatea sur Parler d'amour

Caresses à partager

Assis devant mon ordi, des chaussettes au pied, les pied dans mes sandales, un slip noir avec une bordure grise descendu à mi-cuisses, je me laisse aller à ma vue et mon ressenti.
Mes boules rasées, le pourtour de mon sexe rasé également depuis quelques , je regarde les premiers poils courts qui viennent colorer ma peau d’un léger noir. Mes boules reposant sur mes cuisses serrées, mon pénis au repos avec mon gland décaloté attend qu’une main vienne le réveiller. Je le prends dans mes mains, le secoue doucement et le sort de son sommeil. Quelques caresses et le voilà fièrement dressé vers un désir, vers ce bien être d’être touché et carssé. Douceur de mon prépuce et chaleur en même temps qui voudrait rencontrer une langue ou une bouche pour se faire engloutir
J’écarte un peu les jambes et lentement je laisse glisser ma main le long de mon sexe dans un mouvement de va et vient. Nageant dans le bien être de cette félicitée, je reste à la frontière de la jouissance.

Plaisir d’une caresse
Lun 19 Fév 2007, 15:52 par cinq sur Amour internet

Mon coeur est plein de vous

Oh, mes amis, mes amis,
Dire qu’il existe l’enfermement
De ceux qui, non contents
De fermer leur porte à double tour,
Se calfeutrent le cœur en redoutant l’amour !
Oh, mes amis,
Ma maison est ouverte
Comme est ouvert mon cœur :
Je ne crains pas les pertes
Pas plus que les erreurs !
On en fait tous et c’est la vie !
Oh, mes amis, mes amis,
Et quand on se retrouve
La lumière dans nos yeux
Exprime notre joie
Nous nous sentons heureux
Nous oublions nos poids
Et s’écoulent les heures
Oh, mes amis,
Qui savez être là dans les de tristesse
Que j’aime à partager avec vous l’allégresse !
C’est vous qui donnez un sens à mes sourires
A ma gaieté, mes jeux et mes éclats de rire !
Et toi qui a envie de partager l’instant,
Tu es le bienvenu, mon ami, mon amant.
Et je regarde ceux qui bientôt ne sont plus
Mais auront-ils aimé et qu’auront-ils connu ?
Ven 26 Jan 2007, 11:58 par dolce vita sur Un monde parfait

Prime enfance aux teintes toujours vives

Que de doux souvenirs images à partager
Et que tu nous fais vivre en hommage au passé
Et la force tranquille de ces lieux adorés
Où tu coulais ami des plein de gaieté

Raconte-nous encore ces moments d’autrefois
Non Jan n’hésite pas à faire naître la joie
S’allument bien des vies autrement éphémères
Qui sont dans l’aujourd’hui plus que l’ombre d’hier

Et revivant par toi deviennent atemporels
Ces instants et ces voix issus de ton enfance
Allume ton pinceau au feu de l’innocence

Pour que tous tes tableaux se parent du réel
Qui a bâti tes mots et fais de toi un homme
Qui porte le flambeau de toute vie en somme.
Jeu 25 Jan 2007, 09:56 par dolce vita sur Mille choses

Prime enfance

C’est d’abord la campagne que jouxtait la forêt
Une vieille bâtisse, jardin et poulailler
Animaux familiers mais aussi des sauvages
Enfermés ou bien libres, ce qui les départage

De la vigne alentour, on y voit du raisin
Nécessité de soins avant que cuves au plein
Et plein d’arbres fruitiers, dessert toute l’année
Le jardin potager autarcie assurée

Du haut des grands sapins au loin c’était la mer
Un miroir argenté contraste avec le vert
Une eau tirée du puits avec parcimonie
Le temps des lampes à huile c’était ça notre vie !

Baignant dans la nature dans la clarté des
Dans les nuits étoilées ou noires comme un four
Là mes yeux étonnés s’ouvraient grands sur ce monde
Pour moi illimité, mon entrée dans la ronde…

Jan
Mer 24 Jan 2007, 12:01 par jan goure sur Mille choses

Prime enfance

C’est d’abord la campagne que jouxtait la forêt
Une vieille bâtisse, jardin et poulailler
Animaux familiers mais aussi des sauvages
Enfermés ou bien libres, ce qui les départage

De la vigne alentour, on y voit du raisin
Nécessité de soins avant que cuves au plein
Et plein d’arbres fruitiers, dessert toute l’année
Le jardin potager autarcie assurée

Du haut des grands sapins au loin c’était la mer
Un miroir argenté contraste avec le vert
Une eau tirée du puits avec parcimonie
Le temps des lampes à huile c’était ça notre vie !

Baignant dans la nature dans la clarté des
Dans les nuits étoilées ou noires comme un four
Là mes yeux étonnés s’ouvraient grands sur ce monde
Pour moi illimité, mon entrée dans la ronde…

Jan
Mer 24 Jan 2007, 12:00 par jan goure sur Mille choses

Tableau

Les flocons surfent sur les vagues d’air froid.
Mon jardin tout doucement s’endort dans un concert de lumière, de blanc ouateux à blanc poudreux, de blanc cotonneux à blanc étincelant... Mon jardin s’endort prudemment.
Le soleil, frileux, s’enveloppe de nuages doux, si doux... Et rêve au coeur d’un sourire tendre. Ses bras ce sont faits duveteux.
Les oiseaux qui gouaillaient ces derniers : « avez-vous vu le prunier en fleur, avez-vous vu ? » ce sont tus. Ils sont invisibles dans l’univers blanc.... On les voyait, tournoyant, inquiets, par bandes éparses dans le ciel serein :

« Part-on au Sud cette année ?
Ne craignez-vous pas que le froid nous surprenne ?
Par mes ailes, que fait-on ?! »

Qui aura eu le dernier mot ? Le ciel est vide de leur présence.
Le vent chante à son tour et son refrain devient rengaine :

« Place, je suis le vent,
Je glace l’imprudent,
Qui fait face sans prendre de gants.
Place je suis le vent... »

Les voitures avancent, avec peine, n’osant troubler ce décor lourd de toute une féerie aérienne, de l’hiver, fêtant les amours.
Sa semence, blanche, si fine et légère, il dépose au creux de celle qu’il aime de parfaite amour. La terre, qui retient son souffle, soupire sous ses caresses de glace et jouit du jour...
Mer 24 Jan 2007, 09:16 par dolce vita sur Mille choses

Petite histoire

J’étais appuyée contre la porte du bahut. Il avait plus d’une demi-heure de retard. Je soupirai. C’était habituel… Puis je le vis arriver. Tou l’air décontracté, comme avant… Les larmes me montèrent aux yeux. Mon cœur se noua. Ma gorge se noua. Je me sentis oppressée. Je voulus lui sourire, je grimaçao. Je voulus lui faire signe mais mon bras ne bougea pas, comme si une force extérieure lui avait interdit. Que m’arrivait-il ? Je baissai la tête. Il s’avança vers moi et voulut me faire la bise. Je me laissai embrasser sans rien faire et lui demandai où il comptait m’emmener.. « Où ? Eh bien, où tu veux… ». Comment lui expliquer ? Comment lui dire que tous les endroits me conviendrait, s’il m’aimait comme je l’aimait ? Il souriait. Il avait l’air heureux… Comme s’il avait oublié ce qui s’était passé. Il me prit par la main, me souria et me demanda si j’allais bien, comme deux amoureux… Que nous étions. Je fis un petit sourire et lui parlai. Il m’emmena au jardin du sacré cœur. Comme la première fois. On s’assit au même endroit… Je retrouva le A+J entouré d’un cœur que j’avais tracé pendant qu’il était allé me chercher une glace. Il me demanda si j’avais rencontré quelqu’un. Je mis du temps à répondre. Il aurait rencontré quelqu’un ? Non… Je ne le croyais pas. Et puis… Pourquoi n’aurait-il pas d’autres aventures désormais ? J’avais l’insouciance d’une gamine… Et le cœur donné à un garçon qui ne s’en rendait pas compte. Je lui répondis par la négative et lui retournai la question. J’avais peur de la réponse. Il me répondit tranquillement, comme s’il m’eut raconté son dernier rêve… « Eh bien… Oui. » Il rougit légèrement et poursuivit. « Une fille… ». Comme si je ne m’en doutais pas ! Eh puis quoi encore ? Un dinosaure ? « Elle est dans ma classe et… ça va plutôt bien. ». Je n’en peux plus. Les larmes montèrent aux yeux. Je baissai la tête en signe de désespoir. Des larmes coulèrent sur mes yeux. Je les laissai couler. Je ne cherchai plus à les essuyer. C’était inutile. Il mit sa main sur mon épaule. Il me demanda gentiment quel était le problème. Je le regardais et émis un faible sourire. Il ne comprenait pas que c’était lui le problème… Il voulait comprendre. Je lui expliquai… « Je t’aime. ». Ce n’était pas bien long comme explication. Trois mots… Mais ces trois mots sont les plus difficiles à prononcer. Il fit une drôle de tête. Son visage devint blême. Il s’écarta un peu et me regarda bizarrement.
- Vraiment ? demanda-t-il.
Je ne répondis même pas. Il comprit.
-désolée, Alicia…
Il rouvrit la bouche pour parler mais je lui mit la main devant. « Inutile. Vas–t-en. ».
Il ne contesta pas comme à son habitude et s’en alla. Je le regardais partir, ses cheveux bruns au vent… Il se retourna. Ses yeux noisettes croisèrent les miens. J’eu l’impression que mon âme était reliée à la sienne, l’espace d’un instant. J’eu l’impression qu’un jet de lumières invisibles reliait nos regards. Puis il cligna des yeux et tout s’arrêta. Je baissais la tête. Je ne pouvais continuer à le voir. Il partit du jardin… Et de mon cœur en même temps. Mon amour pour lui partit au fur et à mesure qu’il s’éloignait... Ce fut comme s’il avait prit tout ce que j’avais de lui en moi…
Il m’avait dit qu’il m’aimait. Je lui avait dit que je l’aimais. Et puis un jour il m‘a quittée…Je n’ai pas compris pourquoi. Et je ne comprendrai sans soute jamais. Il m’avait dit qu’on resterait amis. J’avais approuvé. Mais j’espérais au fond de moi que tout redevienne comme avant. Puis il est parti du collège… Il était revenu me voir. Et maintenant il est parti de ma vie. Pour tou.
Quelle est cette force que l’on appelle l’amour ? Quelle est cette chose mystérieuse qu’aucun de nos cinq sens ne peut interpréter ? Elle nous remplit de joie aussi vite qu’elle nous remplit de haine. Elle nous trouve… Et ne nous quitte plus. Elle nous harcèle jusqu’à qu’on perde tout ce qui nous faisait vivre. Elle peut nous démoraliser lors de nos les plus heureux comme nous faire vivre les où on pense que tout est fini.
Mer 29 Nov 2006, 17:11 par Gabouloo sur Mille choses
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Ce n'est jamais quand on croit être en état de séduction qu'on séduit.

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