Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur jours - Page 21 sur 24
Toute, toute première fois...
Elle a hurlé pendant des heures, elle n’était plus couverte que de sueur... Elle était là à me regarder, sourire béat sur ses lèvres fatiguées…
J’avais pourtant mis du temps à me décider. Déjà depuis quelques jours je doutais. Je n’avais pas envie de sortir, j’étais bien au chaud dans mon lit. Elle m’avait forcé la main comme si je n’avais plus de choix.
J’étais un peu déçue de sa tenue, j’avais attendu mieux, en fait, je n’avais pas espéré qu’elle serait au rendez vous. Il y avait tellement de monde ce matin sur notre chemin. J’étais fatiguée de n’être pas que pour elle.
Pour en revenir à cette nuit, voilà quelques heures qu’elle haletait, je ne sais toujours pas comment j’avais pu l’emmener là ! Je me rappelle de cette chaleur qui l’envahissait, de ses cris qui l’embrumaient, de sa peau qui se déchirait, de son corps qui se soulevait.
J’essayais de faire au mieux, je n’étais pas experte dans cet art. Je n’avais pris aucun cours avant ce jour, et j’aurais eu du mal à trouver bon professeur. Elle m’a dit, après, que je m’en étais bien sortie. Même si je doute un peu, je sais qu’elle doit avoir raison…
On avait glissé toutes deux sur un petit nuage, voilà son dernier sourire avant de s’effondrer sur l’oreiller.
Petit retour en arrière pour retrouver les bribes de ces moments. J’avais bien trop bu pour me la rappeler sans son aide. Toutes ses lettres, tous ses mots, qu’elle avait rêvé en m’attendant. Je m’étais faîte désirer avant de poser mes lèvres sur son corps…
Merci Maman, de m’avoir fait redécouvrir le premier jour de ma vie.
J’avais pourtant mis du temps à me décider. Déjà depuis quelques jours je doutais. Je n’avais pas envie de sortir, j’étais bien au chaud dans mon lit. Elle m’avait forcé la main comme si je n’avais plus de choix.
J’étais un peu déçue de sa tenue, j’avais attendu mieux, en fait, je n’avais pas espéré qu’elle serait au rendez vous. Il y avait tellement de monde ce matin sur notre chemin. J’étais fatiguée de n’être pas que pour elle.
Pour en revenir à cette nuit, voilà quelques heures qu’elle haletait, je ne sais toujours pas comment j’avais pu l’emmener là ! Je me rappelle de cette chaleur qui l’envahissait, de ses cris qui l’embrumaient, de sa peau qui se déchirait, de son corps qui se soulevait.
J’essayais de faire au mieux, je n’étais pas experte dans cet art. Je n’avais pris aucun cours avant ce jour, et j’aurais eu du mal à trouver bon professeur. Elle m’a dit, après, que je m’en étais bien sortie. Même si je doute un peu, je sais qu’elle doit avoir raison…
On avait glissé toutes deux sur un petit nuage, voilà son dernier sourire avant de s’effondrer sur l’oreiller.
Petit retour en arrière pour retrouver les bribes de ces moments. J’avais bien trop bu pour me la rappeler sans son aide. Toutes ses lettres, tous ses mots, qu’elle avait rêvé en m’attendant. Je m’étais faîte désirer avant de poser mes lèvres sur son corps…
Merci Maman, de m’avoir fait redécouvrir le premier jour de ma vie.
Jeu 08 Avril 2004, 17:52 par
Rose sur La première fois
Quand nous ne serons plus peut-être....
QUAND LES HOMMES VIVRONT D’AMOUR
Quand les hommes vivront d’amour,
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts, mon frère
Quand les hommes vivront d’amour,
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours,
Mais nous nous serons morts, mon frère
Dans la grande chaîne de la vie,
Où il fallait que nous passions,
Où il fallait que nous soyons,
Nous aurons eu la mauvaise partie
Quand les hommes vivront d’amour,
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours,
Mais nous nous serons morts, mon frère
Mais quand les hommes vivront d’amour,
Qu’il n’y aura plus de misère
Peut-être songeront-ils un jour
À nous qui serons morts, mon frère
Nous qui aurons aux mauvais jours,
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix, cherché l’amour,
Qu’ils connaîtront alors mon frère
Dans la grande chaîne de la vie,
Pour qu’il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants,
De la sagesse ici-bas c’est le prix
Quand les hommes vivront d’amour,
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours,
Mais nous serons morts, mon frère.
paroles et musique de Raymond Lévesque
Quand les hommes vivront d’amour,
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts, mon frère
Quand les hommes vivront d’amour,
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours,
Mais nous nous serons morts, mon frère
Dans la grande chaîne de la vie,
Où il fallait que nous passions,
Où il fallait que nous soyons,
Nous aurons eu la mauvaise partie
Quand les hommes vivront d’amour,
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours,
Mais nous nous serons morts, mon frère
Mais quand les hommes vivront d’amour,
Qu’il n’y aura plus de misère
Peut-être songeront-ils un jour
À nous qui serons morts, mon frère
Nous qui aurons aux mauvais jours,
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix, cherché l’amour,
Qu’ils connaîtront alors mon frère
Dans la grande chaîne de la vie,
Pour qu’il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants,
De la sagesse ici-bas c’est le prix
Quand les hommes vivront d’amour,
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours,
Mais nous serons morts, mon frère.
paroles et musique de Raymond Lévesque
Sam 03 Avril 2004, 15:49 par
Ri1kedesBêtises sur Un monde parfait
Un monde parfait disait-il ... laissez moi rire
Il est 3h30, les murs blancs qui m’entourent me glacent.
Mes vieux fantômes sont réveillés, m’envahissent, prennent toute la place.
J’ai ressorti mon vieux cd des jours noirs
Je me laisse aller, j’arrête le combat, c’est sans espoir.
L’incompréhension s’est emparée de moi,
J’ai réfléchi, cherché où j’avais fait le mauvais choix.
Vivre libre est interdit
Une condamnation à la solitude, au mépris.
Un cafard s’est installé, il m’aura quitté demain
Tout cela sera oublié au petit matin
A moins que... quelque part, dans une plaie béante
Camouflé sous les rires et la partie insouciante.
La douceur est une denrée rare
A ne pas exposer sous un avatar
Soyez vos mots, souffrez leurs maux
Eteigniez vous si vous brillez trop haut
Ne pas faire d’ombre, rêver petit
Taisez-vous, c’est le succès garantit
Effacer celle que vous êtes, jouer le rôle
Offusquez-vous, contenez-vous, même si c’est moins drôle
Ne jamais se dévoiler, mentir, se cacher
Jouer, respecter, suivre les règles imposées
Ne jamais être soi, au risque d’être condamnée
Rentrer dans le rang, remercier, ... et s’étouffer...
La marquise... qui suffoque...
Mes vieux fantômes sont réveillés, m’envahissent, prennent toute la place.
J’ai ressorti mon vieux cd des jours noirs
Je me laisse aller, j’arrête le combat, c’est sans espoir.
L’incompréhension s’est emparée de moi,
J’ai réfléchi, cherché où j’avais fait le mauvais choix.
Vivre libre est interdit
Une condamnation à la solitude, au mépris.
Un cafard s’est installé, il m’aura quitté demain
Tout cela sera oublié au petit matin
A moins que... quelque part, dans une plaie béante
Camouflé sous les rires et la partie insouciante.
La douceur est une denrée rare
A ne pas exposer sous un avatar
Soyez vos mots, souffrez leurs maux
Eteigniez vous si vous brillez trop haut
Ne pas faire d’ombre, rêver petit
Taisez-vous, c’est le succès garantit
Effacer celle que vous êtes, jouer le rôle
Offusquez-vous, contenez-vous, même si c’est moins drôle
Ne jamais se dévoiler, mentir, se cacher
Jouer, respecter, suivre les règles imposées
Ne jamais être soi, au risque d’être condamnée
Rentrer dans le rang, remercier, ... et s’étouffer...
La marquise... qui suffoque...
Sam 03 Avril 2004, 02:50 par
la marquise de sade sur Un monde parfait
Quand l'amour nous attend ...
Je me lance à mon tour.....
Depuis le temps que je tchat sur le net, jamais je n’avais encore rencontré quelqu’un à qui j’aurais pu m’attacher amoureusement... Je trouvais même ça complètement idiot moi aussi
Et puis vlan ! Ca m’est tombé dessus sans prévenir !... Ca fait deux mois que ça dure. Oh! c’est pas bien vieux, mais j’ai vraiment le sentiment d’avoir enfin rencontré "l’âme soeur"...
Oui , je sais qu’il faut être prudent, ne pas se lier trop vite. Prudents, nous le sommes et liés aussi
Notre première rencontre se fera dans 15 jours. Nous sommes nous aussi passés par le doute, la peur du lendemain, la peur de se tromper encore une fois et souffrir pour une énième fois. Maintenant, la peur nous tenaille un peu moins et l’impatience de se voir enfin se fait de plus en plus sentir...
L’amour, je dois le vivre à fond ou pas du tout, donc ces quelques jours de bonheur seront très intenses...
Le lendemain ? L’éloignement géographique ?
J’ai envie de dire que ce n’est rien tout ça ! Si nous sommes faits l’un pour l’autre, les choses se feront sans précipitation et tout naturellement... De toute façon, je ne crois pas aux coïncidences ni au hasard...
Et Odyyyy, ton histoire ressemble tant à la mienne que ça m’encourage !!! Merci
Je viendrai vous dire si vraiment "Il" est l’homme de la suite de ma vie bientôt...
Bises à toutes et tous, ce forum est merveilleux, thanks Petit Prince !
Depuis le temps que je tchat sur le net, jamais je n’avais encore rencontré quelqu’un à qui j’aurais pu m’attacher amoureusement... Je trouvais même ça complètement idiot moi aussi
Et puis vlan ! Ca m’est tombé dessus sans prévenir !... Ca fait deux mois que ça dure. Oh! c’est pas bien vieux, mais j’ai vraiment le sentiment d’avoir enfin rencontré "l’âme soeur"...
Oui , je sais qu’il faut être prudent, ne pas se lier trop vite. Prudents, nous le sommes et liés aussi
Notre première rencontre se fera dans 15 jours. Nous sommes nous aussi passés par le doute, la peur du lendemain, la peur de se tromper encore une fois et souffrir pour une énième fois. Maintenant, la peur nous tenaille un peu moins et l’impatience de se voir enfin se fait de plus en plus sentir...
L’amour, je dois le vivre à fond ou pas du tout, donc ces quelques jours de bonheur seront très intenses...
Le lendemain ? L’éloignement géographique ?
J’ai envie de dire que ce n’est rien tout ça ! Si nous sommes faits l’un pour l’autre, les choses se feront sans précipitation et tout naturellement... De toute façon, je ne crois pas aux coïncidences ni au hasard...
Et Odyyyy, ton histoire ressemble tant à la mienne que ça m’encourage !!! Merci
Je viendrai vous dire si vraiment "Il" est l’homme de la suite de ma vie bientôt...
Bises à toutes et tous, ce forum est merveilleux, thanks Petit Prince !
Mer 24 Mars 2004, 02:05 par
Mout sur Amour internet
la langue de l'amour
lundi 15 mars - 22h06
De longues heures de frustration en prévision de cette semaine
Le téléphone, les messages et nos pensées seul remède à ce problème
Moi, pour faire passer mon impatience, j’aurai recours à ce poème
Chaque jour en quelques mots, j’écrirai sur un même thème
Cinq jours pour te dire dans toutes les langues que je t’aime...
mardi 16 mars - 19h45
Tes yeux posés sur mes genoux
Tes lèvres flirtant dans mon cou
Embrasse-moi. Encore, partout.
Surprends-moi, emmène-moi, loin de tout
Quand je m’endors, réveille-moi, comme ça, d’un coup
Pour me dire dans un souffle, I love you
mercredi 17 mars - 18h21
Les caresses, les baisers, les regards que je te prodigue
Quand sur ton esprit se dépose un voile de fatigue
Pas d’habitude, pas de barrière, franchissons les digues
Tes soupirs, tes silences, tes envies m’intriguent
Au pays des glaciers et des volcans écoute ... èg elska big
jeudi 18 mars - 23h49
La semaine touche à sa fin presque
Mes mots pour autant ne sont jamais à sec
Laisse moi une dernière fois te dépeindre la fresque
Encore une fois jouer avec ces arabesques
Pour te répéter ...te iubesc
vendredi 19 mars - 18h23
Dans quelques heures, ce sera la fin de ces maux
Dans quelques heures, l’échange de nouveaux mots
Ils diront sans aucun doute que nous ne sommes que deux sots
Que nous avons oublié nos âges, ne sommes plus des ados
Pourtant une nouvelle fois .. ti amo
La marquise... multilangue
De longues heures de frustration en prévision de cette semaine
Le téléphone, les messages et nos pensées seul remède à ce problème
Moi, pour faire passer mon impatience, j’aurai recours à ce poème
Chaque jour en quelques mots, j’écrirai sur un même thème
Cinq jours pour te dire dans toutes les langues que je t’aime...
mardi 16 mars - 19h45
Tes yeux posés sur mes genoux
Tes lèvres flirtant dans mon cou
Embrasse-moi. Encore, partout.
Surprends-moi, emmène-moi, loin de tout
Quand je m’endors, réveille-moi, comme ça, d’un coup
Pour me dire dans un souffle, I love you
mercredi 17 mars - 18h21
Les caresses, les baisers, les regards que je te prodigue
Quand sur ton esprit se dépose un voile de fatigue
Pas d’habitude, pas de barrière, franchissons les digues
Tes soupirs, tes silences, tes envies m’intriguent
Au pays des glaciers et des volcans écoute ... èg elska big
jeudi 18 mars - 23h49
La semaine touche à sa fin presque
Mes mots pour autant ne sont jamais à sec
Laisse moi une dernière fois te dépeindre la fresque
Encore une fois jouer avec ces arabesques
Pour te répéter ...te iubesc
vendredi 19 mars - 18h23
Dans quelques heures, ce sera la fin de ces maux
Dans quelques heures, l’échange de nouveaux mots
Ils diront sans aucun doute que nous ne sommes que deux sots
Que nous avons oublié nos âges, ne sommes plus des ados
Pourtant une nouvelle fois .. ti amo
La marquise... multilangue
Ven 19 Mars 2004, 18:37 par
la marquise de sade sur L'amour en vrac
Stare piu viccino...
Ferme tes yeux, écoute...
Tu entends? Ce temps qui passe coûte que coûte
Les jours qui s’égrènent goutte à goutte
Les kilomètres qui déjà nous déroutent
Ferme tes yeux, rappelle-toi…
Tu te souviens ? Ces mots, ce premier émoi
Une piscine et un maillot à pois
Un soupir, un sourire, on se noie
Ferme les yeux, envole-toi…
Tu vois ? Ce monde dont tu es le roi
Tous ces pays montre-les moi
Ton univers au bout de mes doigts
Ferme les yeux, respire…
Tu sens ? Cette peur que je veux bannir
Mon passé qui me fait fuir
Mon âme qui ne cesse de souffrir
Ouvre tes yeux, regarde-moi…
Tu comprends maintenant ? Je ne veux plus que toi
Mon passé, ma peur, mes excès, je les oublierai dans tes bras
Ma joue, mes lèvres, mon ventre, prends-moi
Entends, retiens, regarde, respire
Que tous tes sens deviennent mon empire…
La marquise .... CTOG ....
Tu entends? Ce temps qui passe coûte que coûte
Les jours qui s’égrènent goutte à goutte
Les kilomètres qui déjà nous déroutent
Ferme tes yeux, rappelle-toi…
Tu te souviens ? Ces mots, ce premier émoi
Une piscine et un maillot à pois
Un soupir, un sourire, on se noie
Ferme les yeux, envole-toi…
Tu vois ? Ce monde dont tu es le roi
Tous ces pays montre-les moi
Ton univers au bout de mes doigts
Ferme les yeux, respire…
Tu sens ? Cette peur que je veux bannir
Mon passé qui me fait fuir
Mon âme qui ne cesse de souffrir
Ouvre tes yeux, regarde-moi…
Tu comprends maintenant ? Je ne veux plus que toi
Mon passé, ma peur, mes excès, je les oublierai dans tes bras
Ma joue, mes lèvres, mon ventre, prends-moi
Entends, retiens, regarde, respire
Que tous tes sens deviennent mon empire…
La marquise .... CTOG ....
Lun 08 Mars 2004, 20:03 par
la marquise de sade sur L'amour en vrac
La solitude
Cette nuit là je dormais chez toi …
Tu avais tout éteint dans l’appartement. Tu t’es couché près de moi, je faisais semblant de dormir. Timidement tu passas ta main sur mon dos avant de te retourner.
Ta présence me manque parfois (je soupire). Ton silence me fait souffrir mais surtout ton passé me fait souffrir, le manque de confiance que tu portes aux femmes te rend méfiant.
A l’intérieur de toi, il y a quelque chose qui est mort et que je ne peux pas réanimer. Tu ne veux plus aimer, tu ne veux pas m’aimer ! De peur d’avoir mal.
Je ne peux pas t’aider, parce que la porte est fermée. Le passé compte-t-il pour toi tellement plus que le présent et le futur ? C’est si facile de renoncer par nostalgie, quelle formidable douleur passive, quelle admirable mort lente.
Aux premiers jours de notre rencontre tu me racontais tes rêves, tes envies, j’ai cru que tu m’appelais, je suis venue et toi tu es resté prisonnier de ta peur, de l’amour que tu appelles solitude.
Que faire pour que tu m’aimes, te dire que mon amour pour toi est infini, que je t’aimerai pour la vie, que tu es l’homme avec qui je veux avoir des enfants…
Je te fais de la peine à ce point là ?
Beaucoup plus. Il n’est de pire solitude que celle que l’on éprouve quand on est deux. J’ai voulu te quitter alors que je t’aime, quelle incroyable incohérence!
…
Que faut-il faire ? Laisser faire les choses ? Je ne sais pas, je ne sais même plus si j’en ai envie.
Seul Dieu le sait !!!!
muse
Tu avais tout éteint dans l’appartement. Tu t’es couché près de moi, je faisais semblant de dormir. Timidement tu passas ta main sur mon dos avant de te retourner.
Ta présence me manque parfois (je soupire). Ton silence me fait souffrir mais surtout ton passé me fait souffrir, le manque de confiance que tu portes aux femmes te rend méfiant.
A l’intérieur de toi, il y a quelque chose qui est mort et que je ne peux pas réanimer. Tu ne veux plus aimer, tu ne veux pas m’aimer ! De peur d’avoir mal.
Je ne peux pas t’aider, parce que la porte est fermée. Le passé compte-t-il pour toi tellement plus que le présent et le futur ? C’est si facile de renoncer par nostalgie, quelle formidable douleur passive, quelle admirable mort lente.
Aux premiers jours de notre rencontre tu me racontais tes rêves, tes envies, j’ai cru que tu m’appelais, je suis venue et toi tu es resté prisonnier de ta peur, de l’amour que tu appelles solitude.
Que faire pour que tu m’aimes, te dire que mon amour pour toi est infini, que je t’aimerai pour la vie, que tu es l’homme avec qui je veux avoir des enfants…
Je te fais de la peine à ce point là ?
Beaucoup plus. Il n’est de pire solitude que celle que l’on éprouve quand on est deux. J’ai voulu te quitter alors que je t’aime, quelle incroyable incohérence!
…
Que faut-il faire ? Laisser faire les choses ? Je ne sais pas, je ne sais même plus si j’en ai envie.
Seul Dieu le sait !!!!
muse
Sam 06 Mars 2004, 10:23 par
Muse sur L'amour en vrac
Le plaisir de la marquise
| soleye a écrit: |
Ma Chère Marquise, je ne vous connais pas et je ne suis pas sûr de vous comprendre tout le temps , tant vous avez l’air de vouloir brouiller les pistes ![]() |
Je brouille les pistes?C’est bizarre que vous me disiez cela petit Soleye de mes jours, car justement je pense être quelqu’un on ne peut plus facile à comprendre
Une seule règle d’or avec moi, le plaisir....Plaisir de vivre chaque seconde comme si c’était la dernière
Plaisir de découvrir ce que le monde cache derrière
Plaisir d’ecouter les silences de mes congénères
Plaisir de lire les récits parcourant les mers
Plaisir d’apaiser les plus violentes colère
De dévoiler de somptueux mystères
De tout envoyer en l’air
Juste pour un rêve, une chimère...
Ne plus se prendre au sérieux,
Par tous les bouts grignoter la vie
Seule ou à deux
Quand tout cela vous aurez compris
Peut-être la marquise se dévoilera à vos yeux...
Et deviendrez-vous le Soleye... de mes nuits...
La marquise .. épicurienne
Mar 17 Fév 2004, 10:35 par
la marquise de sade sur Citations
Aimer et connaître...
| la marquise de sade a écrit: |
| Est-ce vraiment indispensable de comprendre et de connaître l’autre totalement pour pouvoir l’aimer? |
Sabine Azéma ferait écho à ta question avec une réplique dans "Huit jours en juin", quand elle lance le fameux "L’important c’est pas de se connaître, c’est de se rencontrer"
D’un coté je trouve cet aphorisme d’une telle beauté, d’une telle vérité que je serai tenté de m’y vouer tout entier
, et d’un autre côté, vous aurez senti comme moi le danger d’une telle doctrine.Dans une autre approche, je me suis rendu compte que c’est bien souvent en voulant approfondir sa connaissance de l’autre, que l’amour s’estompait. Et en mon for intérieur, la maxime "Pour aimer les gens, il vaut mieux ne pas les connaître" s’est lentement sédimentée, et se révèle raisonnable.
Entretenir le mystère, et par là même le désir ne reste-il pas un moteur de la relation
? Si on s’était tout dit, on aurait peut être plus rien à se dire
, alors il faudrait peut-être que je me taise pour laisser parler les autres !D’accord, mais avant, pour te répondre marquise, je te dirais "Non, il n’est pas du tout nécessaire de connaître quelqu’un pour l’aimer". En fait, je ne pense pas que ce soit nécessairement lié : tu peux tout d’un coup aimer quelqu’un que tu croises dans la rue, et par là même l’aimer sans le connaître. Et d’un autre coté, tu peux au fur et à mesure que tu connais et comprends quelqu’un d’anodin sentir un sentiment d’amour qui monte, qui monte, qui monte ...
Lun 16 Fév 2004, 12:39 par
PetitPrince sur Citations
Mes premieres fois
Premier bisou: pendant les vacances d’été (quand j’y repense
), jeune, enfin 15 ans, bon j’avoue j’avais déjà un peu de retard dans ce domaine. Donc pendant les vacances d’été aux sables d Olonne sous un lampadaire dans une petite rue mal éclairée, ce superbe blond aux yeux bleus m’a complètement fait chavirer. Il m a pris dans ses bras, mon coeur allait à 250, j’ai cru qu’il allait lâcher au moment crucial! Sa tête s’est rapprochée, ses yeux se sont fermés (pour ne pas faire trop novice j’ai fermé les miens, mais j’avoue que j’étais curieuse, et ne pas voir ce qui allait se passer me stressait un peu) et j’ai senti ses lèvres se poser sur les miennes (c’était beau
), quand la bande de copain qu’on avait distancée a crié "Tony?!" (prénom de mon beau blond). Enfin... ce fut court mais intense et comme je partais chez moi le lendemain… bah notre belle histoire s’est arrêtée là
Premier kissing sérieux
: bon il m a bien fallu un an pour me remettre de mon premier bisou
Donc à 17 ans, j ai rencontre Stéphane hummm Stéphane, Stéphane, Stéphane, un brun aux yeux bleus une bombeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!! On était à la patinoire avec tout un groupe d’amis et Stéphane m’a prise par la main et nous sommes sortis de la patinoire. Là, il m’a regardé et m’a embrassé. Ce fut un moment trop agréable. Si je pouvais le revivre tous les jours ça serait un vrai bonheur. Mais malheureusement, c’était le cousin d’une copine qui vivait à 500km. (Stéphane si tu lis le message, j attend ton mail
)
Le premier câlin poussé : avec un petit copain vers 17 ans et demi. Bah en fait je ne l’aimais pas vraiment donc je ne voulais pas aller plus loin. En plus je l’ai trompé avec son meilleur ami donc j’étais pas très fière.
Premiere grand calin : là, quand j’y repense, je suis morte de rire! J’avais 18 ans et quelques mois, ça faisait 2 mois qu’on était ensemble et un soir j’ai décidé de me lancer! Pétée de rire, 3 minutes chrono
Bah oui, je suis curieuse, donc j’avais regardé l’heure avant que ce jeune homme s’invite en moi et quand ce fut terminé, il était ravi depuis le temps qu’il attendait et moi je me disais :" si c’est ça l amour j’ai rien senti... c’est pas aussi génial qu’on le dit
"
Donc j’en garde pas un mauvais souvenir ni un bon mais quand j’y repense maintenant, je suis morte de rire.
Et pour finir je voudrais quand même remercier ma maman pour avoir essuyé les larmes, pour avoir endurer mes coups de gueule, pour m’avoir attendu jusqu’à 4 heures dans ma chambre quand je faisais le mur, mais surtout pour m’avoir expliqué que la personne de mon premier grand câlin était un éjaculateur précoce et que le problème ne venait pas de moi
), jeune, enfin 15 ans, bon j’avoue j’avais déjà un peu de retard dans ce domaine. Donc pendant les vacances d’été aux sables d Olonne sous un lampadaire dans une petite rue mal éclairée, ce superbe blond aux yeux bleus m’a complètement fait chavirer. Il m a pris dans ses bras, mon coeur allait à 250, j’ai cru qu’il allait lâcher au moment crucial! Sa tête s’est rapprochée, ses yeux se sont fermés (pour ne pas faire trop novice j’ai fermé les miens, mais j’avoue que j’étais curieuse, et ne pas voir ce qui allait se passer me stressait un peu) et j’ai senti ses lèvres se poser sur les miennes (c’était beau
), quand la bande de copain qu’on avait distancée a crié "Tony?!" (prénom de mon beau blond). Enfin... ce fut court mais intense et comme je partais chez moi le lendemain… bah notre belle histoire s’est arrêtée là
Premier kissing sérieux
: bon il m a bien fallu un an pour me remettre de mon premier bisou
Donc à 17 ans, j ai rencontre Stéphane hummm Stéphane, Stéphane, Stéphane, un brun aux yeux bleus une bombeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!! On était à la patinoire avec tout un groupe d’amis et Stéphane m’a prise par la main et nous sommes sortis de la patinoire. Là, il m’a regardé et m’a embrassé. Ce fut un moment trop agréable. Si je pouvais le revivre tous les jours ça serait un vrai bonheur. Mais malheureusement, c’était le cousin d’une copine qui vivait à 500km. (Stéphane si tu lis le message, j attend ton mail
)Le premier câlin poussé : avec un petit copain vers 17 ans et demi. Bah en fait je ne l’aimais pas vraiment donc je ne voulais pas aller plus loin. En plus je l’ai trompé avec son meilleur ami donc j’étais pas très fière.
Premiere grand calin : là, quand j’y repense, je suis morte de rire! J’avais 18 ans et quelques mois, ça faisait 2 mois qu’on était ensemble et un soir j’ai décidé de me lancer! Pétée de rire, 3 minutes chrono
Bah oui, je suis curieuse, donc j’avais regardé l’heure avant que ce jeune homme s’invite en moi et quand ce fut terminé, il était ravi depuis le temps qu’il attendait et moi je me disais :" si c’est ça l amour j’ai rien senti... c’est pas aussi génial qu’on le dit
" Donc j’en garde pas un mauvais souvenir ni un bon mais quand j’y repense maintenant, je suis morte de rire.
Et pour finir je voudrais quand même remercier ma maman pour avoir essuyé les larmes, pour avoir endurer mes coups de gueule, pour m’avoir attendu jusqu’à 4 heures dans ma chambre quand je faisais le mur, mais surtout pour m’avoir expliqué que la personne de mon premier grand câlin était un éjaculateur précoce et que le problème ne venait pas de moi
Mar 10 Fév 2004, 21:48 par
pyjama sur La première fois
Re: Et ?
| lune inspirée a écrit: |
Nous sommes le 8 Février 2004. Aujourd’hui, il fait froid gris dehors. Qu’en est-il de ton amour ? Cette rencontre fut-elle la seule et unique ou, au contraire, le début d’une relation véritable et durable ? ![]() |
Et .. la suite je l’ai racontée dans un post précédent...
Il est reparti comme il est venu, sur son cheval blanc ( ici il s’agit d’un bleu métalisé ...) cheveux au vent me laissant avec des étoiles plein les yeux et quelques mots qui raisonnaient ...
Le conte s’est prolongé une nuit encore pour moi, le temps qu’il me dise le lendemain qu’il n’était pas prêt à vivre cette distance entre nous, qu’il ne voulait pas que ces semaines deviennent des comptes à rebours entre nos rencontres, qu’il ne se sentait pas prêt à subir de nouveau des douleurs amoureuses, qu’il n’était pas fait pour vivre avec quelqu’un et qu’il voulait qu’on reste ensemble... dans le virtuel...
A ce jour, nous nous parlons peu, un malaise tacite s’est installé, nous n’osons plus aborder certains sujets de peur de frustrer l’autre ou de le culpabiliser. Nos mp se font plus rares, plus superficiels. Nos confidences n’existent plus, nos peurs et nos joies ne sont plus partagées. Le telephone a encore marché les quelques jours qui ont suivi la rencontre, sans doute plus pour m’apaiser moi que lui, les sms se sont éteints.
Et ce soir, pour la première fois depuis la rencontre, il est en mp avec moi, un soir, juste en tête à tête... Ca fait bizarre...
Peut-être ressent-il ce meme manque de l’autre finalement...
La marquise... eternelle fleur bleue malgré les apparences
Lun 09 Fév 2004, 21:56 par
la marquise de sade sur Amour internet
C'est magique
A mon tour de vous raconter mon aventure...
Je venais de me connecter depuis peu sur la toile. M’ennuyant, je fais des salons AOL. J’apprends les rudiments du chat les abréviations et tout ce qui va avec. je rencontre des contacts fort sympas qui sont devenus par la suite des amis sincères et fidèles.
J’avais de la répartie et je m’éclatais. certains m’ ont fais des propositions mais étant mariée et pas si malheureuse( il y avait pire que moi juste délaissée et l’ impression de ne servir à rien
)je trouvais ça flatteur mais je me refusais à ça, je ne suis pas volage.
Un jour sur un salon, je rencontre un homme avec qui la rigolade était de mise, un joyeux drille comme je les aime
. Au fil du temps je me suis confiée, il a su me mettre en confiance. Il m’a déclaré sa flamme, me disait être belle, gentille, douce... Tous ces compliments que mon mari ne me faisait pas... Et un jour, j’ai dû me rendre à l’évidence : je l’ aimais aussi. J’existais en tant que femme et il m’ aimait d’une force que je ne croyais pas possible.
Mais comment tout quitter pour lui. Et ma fille, comment ne pas la blesser... Et ces 750 km entre nous... Que de questions ! Et si comme quelques contacts la rencontre physique cassait la magie ???
Mais le désir charnel de s’unir, le désir de passer nos jours et nos nuits ensemble, un manque qui nous faisait souffrir
. Il fallut se rendre à l’ évidence que le net ne nous suffisait plus. Après avoir couché ma puce, j’allais sur le net jusqu’ à des points d’heure. Apres avoir fait des cams
chaque soir on devait encore se téléphoner. France telecom et itineris nous aimaient bien je pense aïe aïe aïe les notes
Et un jour nous avons mûri notre rencontre. Pour lui comme pour moi, ça ne se passerait pas comme nos contacts, la magie ne cesserait pas... Nous nous étions donnés RDV sur le parking d’un charmant petit hotel où nous devions passer 5 jours et 5 nuits. J’avais préparé mon absence. Je suis arrivée sur le parking, il venait juste de sortir de sa voiture et il fumait une clope pour se détendre. Ma vitre etait ouverte, il s’est baissé, et nous nous sommes embrassés
. Apres m’être garé, je suis sortie de ma voiture et il m’ a enserré, son coeur battait à tout rompre. Il lui a fallut deux jours pour que son coeur se calme. Je lui ai fait de l’ effet
.
Rien ne s’est cassé, je vis avec lui, ma fille l’adore, il l’adore aussi comme si c’était la sienne. J’ai divorcé, mon ex mari est devenu un ami sincère, il a une amie. Il connait mon cher et tendre et vois sa fille le plus possible malgrès les kms.
Avec mon internaute préféré, nous essayons d’avoir un enfant. Nos amis internautes, qui cherchent toujours plus moins l’âme soeur, sont ravis pour nous. Et moi je vis un conte de fée. Je sais la chance que j’ai d’avoir rencontré un ange
il a éclairé ma vie et grâce a lui je me sens femme, belle, et j’existe enfin dans les yeux de ma moitié.
Voici mon histoire je suis sur que l’ amour existe pour les âmes seules, et souvent il arrive la ou on s’y attends le moins.
Je vous embrasse
Je venais de me connecter depuis peu sur la toile. M’ennuyant, je fais des salons AOL. J’apprends les rudiments du chat les abréviations et tout ce qui va avec. je rencontre des contacts fort sympas qui sont devenus par la suite des amis sincères et fidèles.
J’avais de la répartie et je m’éclatais. certains m’ ont fais des propositions mais étant mariée et pas si malheureuse( il y avait pire que moi juste délaissée et l’ impression de ne servir à rien
)je trouvais ça flatteur mais je me refusais à ça, je ne suis pas volage.Un jour sur un salon, je rencontre un homme avec qui la rigolade était de mise, un joyeux drille comme je les aime
. Au fil du temps je me suis confiée, il a su me mettre en confiance. Il m’a déclaré sa flamme, me disait être belle, gentille, douce... Tous ces compliments que mon mari ne me faisait pas... Et un jour, j’ai dû me rendre à l’évidence : je l’ aimais aussi. J’existais en tant que femme et il m’ aimait d’une force que je ne croyais pas possible.Mais comment tout quitter pour lui. Et ma fille, comment ne pas la blesser... Et ces 750 km entre nous... Que de questions ! Et si comme quelques contacts la rencontre physique cassait la magie ???
Mais le désir charnel de s’unir, le désir de passer nos jours et nos nuits ensemble, un manque qui nous faisait souffrir
. Il fallut se rendre à l’ évidence que le net ne nous suffisait plus. Après avoir couché ma puce, j’allais sur le net jusqu’ à des points d’heure. Apres avoir fait des cams
chaque soir on devait encore se téléphoner. France telecom et itineris nous aimaient bien je pense aïe aïe aïe les notes
Et un jour nous avons mûri notre rencontre. Pour lui comme pour moi, ça ne se passerait pas comme nos contacts, la magie ne cesserait pas... Nous nous étions donnés RDV sur le parking d’un charmant petit hotel où nous devions passer 5 jours et 5 nuits. J’avais préparé mon absence. Je suis arrivée sur le parking, il venait juste de sortir de sa voiture et il fumait une clope pour se détendre. Ma vitre etait ouverte, il s’est baissé, et nous nous sommes embrassés
. Apres m’être garé, je suis sortie de ma voiture et il m’ a enserré, son coeur battait à tout rompre. Il lui a fallut deux jours pour que son coeur se calme. Je lui ai fait de l’ effet
. Rien ne s’est cassé, je vis avec lui, ma fille l’adore, il l’adore aussi comme si c’était la sienne. J’ai divorcé, mon ex mari est devenu un ami sincère, il a une amie. Il connait mon cher et tendre et vois sa fille le plus possible malgrès les kms.
Avec mon internaute préféré, nous essayons d’avoir un enfant. Nos amis internautes, qui cherchent toujours plus moins l’âme soeur, sont ravis pour nous. Et moi je vis un conte de fée. Je sais la chance que j’ai d’avoir rencontré un ange
il a éclairé ma vie et grâce a lui je me sens femme, belle, et j’existe enfin dans les yeux de ma moitié.
Voici mon histoire je suis sur que l’ amour existe pour les âmes seules, et souvent il arrive la ou on s’y attends le moins.
Je vous embrasse
Dim 08 Fév 2004, 15:50 par
lune inspirée sur Amour internet
Amer est l'amour
Qu’il est douloureux d’aimer sans retour.
Cela fait trois mois que je fréquente une douce compagne, dont je suis vraisemblablement tombé amoureux. Bien que notre démarrage dans cette histoire fut d’une indélicatesse presque violente, il me semblait possible et espiègle de reporter l’étape de séduction après confirmation de notre attirance. Nos rapports avaient d’ailleurs l’ air de progresser dans ce sens durant les premières semaines de notre union. Jusqu’à un samedi matin, où pour ma part résolu à laisser le temps s’écouler selon nos désirs, elle s’est brusquement braquée, a repris ses clics et ses clacs pour retrouver le confort douillet de son petit appartement. Il était question dans la journée même de se faire un cinéma en compagnie d’une de ses copines, à qui je dois finalement le plaisir de notre rencontre, pour ensuite prendre notre dîner dans un fameux petit restaurant. Et bien entendu, il était question de dormir dans mon lit et l’idée d’une folle nuit d’amour me semblait tout-à-fait à propos après ce petit restaurant. J’ai dormi tout seul, savourant les larmes de ma déception jusqu’alors contenues sur les lignes de métro.
Il est légitime, je pense, de rester interrogatif sur ce comportement, qui s’il caractérise un manque de respect peut néanmoins trouver une explication dans une raison sensée. Il est tout aussi légitime d’envisager que la raison sensée a de fortes chances d’être laide à mon cœur, en se caractérisant par un manque de sentiment, voire la présence d’un rival…
La simple idée d’une duperie ne me rend pas agressif, mais simplement plus méfiant qu’un troupeau de lionnes protégeant leurs lionceaux. L’observation attentive de tout ce qui est dit, ou non dit d’ailleurs, fait ou non fait est mis en regard de ma suspicion. L’objectif étant bien entendu de trouver l’incohérence réfutant toute l’abracadabrante théorie, sâchant que ce qui ne réfute pas alimente.
Et aujourd’hui, je ne suis pas plus avancé. Suite à ce regrettable incident, son travail la solicita intensément. Durant cette période nos échanges furent purement téléphoniques, ayant décidé d’un commun accord qu’il était préférable de la laisser tranquille durant cette phase délicate. J’espérais en silence que cette douloureuse concession se verrait récompensée dans de tendres et chaleureuses retrouvailles. Peut-être n’a-t-elle jamais compris à quel point sa présence me manquait en ce début d’aventure. Néanmoins, son attitude était des plus sympathique, car malgré une difficulté certaine à exprimer ses sentiments, elle me gratifiait souvent d’un coup de téléphone en fin de journée. Etant moi même sollicité dans la soirée, je retrouvai ses messages maladroits et notai ce que je supposai être un effort constructif avec un optimisme grandissant. Je reconnais ici une erreur probable de ma part, en ayant volontairement omis de la rappeler à la suite d’un message complètement désinvolte, prononcé avec une lassitude extrême, et en mâchant un bonbon ! Ce deuxième manque de respect devait être désapprouvé sur le champs. Mon absence de réponse fut bien entendu expliqué le lendemain même.
Fuyant une soirée à laquelle je n’étais pas autorisé à prendre son bras et à laquelle elle ne désirait pas aller non plus, je pris quelques jours de vacances à Rennes, chez mes amis qui m’ont donné l’affection dont j’avais tant besoin. Je concoctai cependant des retrouvailles à la gare, romantique moment s’il en est, quand on désire le vivre. Quand arrivé au bout du quai, je ne la vis pas, je pensais avec tristesse que cette histoire partait complètement a vollo. Elle était juste en retard et semblait complètement contrariée d’être là. Bon. Elle me confirma que la soirée était nulle, mais qu’elle s’était quand même bien amusée, et qu’elle avait dansé. Pour quelqu’un qui n’avait pas envie d’y aller, je trouvais ce revirement d’opinion des plus suspects. Etait-ce de la manipulation, de l’inconscience, du mensonge ? Le doute en amour est plus cruel qu’un enfant.
Sur la fin de cette période, alors que nous ne nous étions toujours pas revu, je me pris de lui donner mon point de vue sur une affaire qui la préoccupait, empiétant en fait sur la zone ô combien sacrée de son expérience et de sa compétence. Ce désir d’aide de ma part, associé à ce profond paternalisme qui me caractérise, se vit rejeté avec une violence inouïe lors d’une conversation téléphonique. Il s’en suivit une semaine de silence radio. D’un coté, j’en avais assez d’attendre et de me faire toujours envoyer paître, et d’un autre je me disais qu’il valait mieux laisser couler un peu d’eau sur cette histoire. Et depuis les rapports se dégradent, l’incompréhension s’est installée, le doute grossit, fait mal.
Cela fait trois mois que je fréquente une douce compagne, dont je suis vraisemblablement tombé amoureux. Bien que notre démarrage dans cette histoire fut d’une indélicatesse presque violente, il me semblait possible et espiègle de reporter l’étape de séduction après confirmation de notre attirance. Nos rapports avaient d’ailleurs l’ air de progresser dans ce sens durant les premières semaines de notre union. Jusqu’à un samedi matin, où pour ma part résolu à laisser le temps s’écouler selon nos désirs, elle s’est brusquement braquée, a repris ses clics et ses clacs pour retrouver le confort douillet de son petit appartement. Il était question dans la journée même de se faire un cinéma en compagnie d’une de ses copines, à qui je dois finalement le plaisir de notre rencontre, pour ensuite prendre notre dîner dans un fameux petit restaurant. Et bien entendu, il était question de dormir dans mon lit et l’idée d’une folle nuit d’amour me semblait tout-à-fait à propos après ce petit restaurant. J’ai dormi tout seul, savourant les larmes de ma déception jusqu’alors contenues sur les lignes de métro.
Il est légitime, je pense, de rester interrogatif sur ce comportement, qui s’il caractérise un manque de respect peut néanmoins trouver une explication dans une raison sensée. Il est tout aussi légitime d’envisager que la raison sensée a de fortes chances d’être laide à mon cœur, en se caractérisant par un manque de sentiment, voire la présence d’un rival…
La simple idée d’une duperie ne me rend pas agressif, mais simplement plus méfiant qu’un troupeau de lionnes protégeant leurs lionceaux. L’observation attentive de tout ce qui est dit, ou non dit d’ailleurs, fait ou non fait est mis en regard de ma suspicion. L’objectif étant bien entendu de trouver l’incohérence réfutant toute l’abracadabrante théorie, sâchant que ce qui ne réfute pas alimente.
Et aujourd’hui, je ne suis pas plus avancé. Suite à ce regrettable incident, son travail la solicita intensément. Durant cette période nos échanges furent purement téléphoniques, ayant décidé d’un commun accord qu’il était préférable de la laisser tranquille durant cette phase délicate. J’espérais en silence que cette douloureuse concession se verrait récompensée dans de tendres et chaleureuses retrouvailles. Peut-être n’a-t-elle jamais compris à quel point sa présence me manquait en ce début d’aventure. Néanmoins, son attitude était des plus sympathique, car malgré une difficulté certaine à exprimer ses sentiments, elle me gratifiait souvent d’un coup de téléphone en fin de journée. Etant moi même sollicité dans la soirée, je retrouvai ses messages maladroits et notai ce que je supposai être un effort constructif avec un optimisme grandissant. Je reconnais ici une erreur probable de ma part, en ayant volontairement omis de la rappeler à la suite d’un message complètement désinvolte, prononcé avec une lassitude extrême, et en mâchant un bonbon ! Ce deuxième manque de respect devait être désapprouvé sur le champs. Mon absence de réponse fut bien entendu expliqué le lendemain même.
Fuyant une soirée à laquelle je n’étais pas autorisé à prendre son bras et à laquelle elle ne désirait pas aller non plus, je pris quelques jours de vacances à Rennes, chez mes amis qui m’ont donné l’affection dont j’avais tant besoin. Je concoctai cependant des retrouvailles à la gare, romantique moment s’il en est, quand on désire le vivre. Quand arrivé au bout du quai, je ne la vis pas, je pensais avec tristesse que cette histoire partait complètement a vollo. Elle était juste en retard et semblait complètement contrariée d’être là. Bon. Elle me confirma que la soirée était nulle, mais qu’elle s’était quand même bien amusée, et qu’elle avait dansé. Pour quelqu’un qui n’avait pas envie d’y aller, je trouvais ce revirement d’opinion des plus suspects. Etait-ce de la manipulation, de l’inconscience, du mensonge ? Le doute en amour est plus cruel qu’un enfant.
Sur la fin de cette période, alors que nous ne nous étions toujours pas revu, je me pris de lui donner mon point de vue sur une affaire qui la préoccupait, empiétant en fait sur la zone ô combien sacrée de son expérience et de sa compétence. Ce désir d’aide de ma part, associé à ce profond paternalisme qui me caractérise, se vit rejeté avec une violence inouïe lors d’une conversation téléphonique. Il s’en suivit une semaine de silence radio. D’un coté, j’en avais assez d’attendre et de me faire toujours envoyer paître, et d’un autre je me disais qu’il valait mieux laisser couler un peu d’eau sur cette histoire. Et depuis les rapports se dégradent, l’incompréhension s’est installée, le doute grossit, fait mal.
Mer 04 Fév 2004, 13:06 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
On ne se rend compte de ce que l'on a que lorsqu'on le perd
16 ans...
Cela fait 4 ans que je souffre en silence pour cette charmante blonde que j’ai connue dans un centre aéré...
J’ai reussi à discuter avec elle, on plaisante on s’amuse et on est insouciant.
Au fil du temps passé avec elle je me suis rendu compte qu’elle m’obsedait de plus en plus.
Mais c’est trop tard, elle est partie de son coté et moi du mien.
Malgré tout je ne pense qu’a elle.... jours... et nuits...
Et puis un jour, je change de lycee et surprise,
elle est la... Au detour d’un couloir, je reste tetanisé....
Elle a grandi, elle a muri... mMis elle est toujours aussi resplendissante... Sans doute même plus encore, ses formes se sont devoilées depuis le temps où je l’avais laissée.
On discute du bon vieux temps et on decide de se revoir.
Je retourne en classe l esprit tourmenté...
Et si...
Et si c etait possible?
Si enfin tous ces reves longtemps enfouis pouvaient se reveler realité?
Mon amie, qui n’ignore rien de mes sentiments sais que c’est fini, que je l ai retrouvée et que toutes mes pensées sont tournées vers elle.
C’est fini....
je retourne en cours. Que m’importent Charlemagne et consorts, je gribouille sur mes livres, sur mon agenda au lieu d’ecouter les cours... je laisse mon stylo s’exprimer à ma place et je me rend compte que c’est son prenom que j’ecrit un peu partout... Anne...
Quelques jours plus tard, je la croise au hasard de la bibliotheque on discute et finalement je me lance... Je lui fais des avances....
Mon dieu que j’eu l’air niais lorsqu elle refusa. J’en ai honte encore aujourdhui alors que 10 ans ont passé...
A trop idealiser un amour on ne se rend pas compte de ce que l’ on a...j’ai tout perdu...Mes reves, mon amie, l’amour sans bornes qu’elle me prodiguait.
Aujourd’hui celle que je regrette ce n’est pas celle que je n’ai pas eue, mais celle que j’ai quitté. Celle que j’ai fait souffrir en voulant ecouter mes rêves...
Oui elle etait moins resplendissante... mais quelle beauté interieure!!!
A ceux qui veulent trop ecouter leur rêves : ne regardez pas trop loin. Ce que vous cherchez est probablement prés de vous.. tout prés...sachez oter les voiles qui vous les masquent.
Cela fait 4 ans que je souffre en silence pour cette charmante blonde que j’ai connue dans un centre aéré...
J’ai reussi à discuter avec elle, on plaisante on s’amuse et on est insouciant.
Au fil du temps passé avec elle je me suis rendu compte qu’elle m’obsedait de plus en plus.
Mais c’est trop tard, elle est partie de son coté et moi du mien.
Malgré tout je ne pense qu’a elle.... jours... et nuits...
Et puis un jour, je change de lycee et surprise,
elle est la... Au detour d’un couloir, je reste tetanisé....
Elle a grandi, elle a muri... mMis elle est toujours aussi resplendissante... Sans doute même plus encore, ses formes se sont devoilées depuis le temps où je l’avais laissée.
On discute du bon vieux temps et on decide de se revoir.
Je retourne en classe l esprit tourmenté...
Et si...
Et si c etait possible?
Si enfin tous ces reves longtemps enfouis pouvaient se reveler realité?
Mon amie, qui n’ignore rien de mes sentiments sais que c’est fini, que je l ai retrouvée et que toutes mes pensées sont tournées vers elle.
C’est fini....
je retourne en cours. Que m’importent Charlemagne et consorts, je gribouille sur mes livres, sur mon agenda au lieu d’ecouter les cours... je laisse mon stylo s’exprimer à ma place et je me rend compte que c’est son prenom que j’ecrit un peu partout... Anne...
Quelques jours plus tard, je la croise au hasard de la bibliotheque on discute et finalement je me lance... Je lui fais des avances....
Mon dieu que j’eu l’air niais lorsqu elle refusa. J’en ai honte encore aujourdhui alors que 10 ans ont passé...
A trop idealiser un amour on ne se rend pas compte de ce que l’ on a...j’ai tout perdu...Mes reves, mon amie, l’amour sans bornes qu’elle me prodiguait.
Aujourd’hui celle que je regrette ce n’est pas celle que je n’ai pas eue, mais celle que j’ai quitté. Celle que j’ai fait souffrir en voulant ecouter mes rêves...
Oui elle etait moins resplendissante... mais quelle beauté interieure!!!
A ceux qui veulent trop ecouter leur rêves : ne regardez pas trop loin. Ce que vous cherchez est probablement prés de vous.. tout prés...sachez oter les voiles qui vous les masquent.
Mer 04 Fév 2004, 12:26 par
MaStErGrAhAm sur L'amour en vrac
Retour au bureau
Si je la vois le matin, c’est irrémédiable: la journée est foutue.
C’est idiot, je pourrais faire semblant, utiliser un ton social impersonnel, lui demander comment ça va sans en avoir rien à faire, et tout ça et tout ça. Mais non ça ne passe pas.
Je lui dit bonjour et son éclat me brûle, mon cœur s’emballe et il faut que je donne le change, si possible en essayant de faire progresser les choses où d’en prendre la mesure. Je suis à peine capable de lui dire bonjour…
Ce sentiment d’échec me mine, non pas parce que je ne gagne pas, mais parce que je suis peut-être en train de perdre. Je me dis qu’au moins je fais passer un message bien malgré moi. Ma gène ne doit pas être invisible surtout aux yeux d’une femme, qui, à mon sens, doit savoir repérer ça. C’est amusant, je me doutais qu’après cette soirée, où finalement on s’est un peu rencontré, nos bonjours seraient emprunts de cette même gène qui se dégageait quand on se rencontrait dans les couloirs. Comme j’aurais préféré avoir tort. Comme j’aurais préféré. Je me dis que si à ce stade, il fallait se dévoiler, ce serait quasi impossible. Trop violent. Il manque cette multitude de petits repères qui permettent de prendre la mesure de l’autre, de savoir où il en est dans ses émotions et de faire ou dire ce qu’il faut pour rester dans son sillage. Je veux quand même croire qu’il n’est nul besoin de petits repères pour savoir que chacun de nous à localisé l’autre sur son petit radar affectif. Je ne dis pas ici que nous convergeons vers une hypothétique liaison, mais plutôt que je sais qu’elle sait. Ce que je ne sais pas, c’est si elle veut.
Et c’est ça qui m’empêche de dormir et c’est ça qui est bon. Ce doute, que finalement je ne veux pas lever violemment que je veux supposer stupide comme tous ces doutes d’amoureux, ce doute je veux que nous le dissipions ensemble. Que main dans la main, nous nous attelions à cette tâche, de la façon la plus belle qu’il soit. En somme, c’est mon impatience qui me rend malheureux, pas elle. Sera-t-elle s’en servir, mais surtout voudra-t-elle le voir ? Fasse que si elle le veuille, elle comprenne les milliards d’erreurs que je vais faire. Et pour comprendre il faut connaître. Mais pourquoi est ce qu’on ne prend pas des jours de vacances qu’on se concocte un petit programme en tout bien tout honneur. Juste pour se connaître. Ca serait doux. Si ça colle pas on s’en rendrait compte doucement et ça ne ferait pas mal. Et si ça colle, on éclairerait tout doucement les zones d’ombre à la flamme de notre désir.
Ca, c’est un rêve. La réalité est toute autre. Se connaître sera possible par le biais de rencontres informellements organisées. Ce genre de soirée ou on vient pour un motif qui est totalement différent de celui qui nous anime. Un motif derrière lequel on peut se cacher, se protéger. A ce moment il faut peut-être utiliser un vocabulaire ambigu, au milieu de gens dont on veut cacher notre réelle motivation. Quel paradoxe ! Etre obligé de cacher ce que l’on voudrait voir éclater au grand jour. Et vu comment je suis volubile quand je l’ai devant moi, c’est pas gagné du tout. Je me suis rendu compte que mes extrapolations me menaient sur des sentiers hasardeux, où l’illusion se jouait de moi, me prenait dans ses bras, pour me rendre à cette réalité trop froide ensuite. Alors je ne veux plus espérer, ça fait mal. Je veux juste rêver. Juste imaginer ce que pourrait générer la satisfaction du besoin qui me ronge.
Si auparavant mes erreurs me la faisaient percevoir comme promise, mon recalage me la fait voir comme possible.
Et mon cœur s’emballe de la même façon.
C’est idiot, je pourrais faire semblant, utiliser un ton social impersonnel, lui demander comment ça va sans en avoir rien à faire, et tout ça et tout ça. Mais non ça ne passe pas.
Je lui dit bonjour et son éclat me brûle, mon cœur s’emballe et il faut que je donne le change, si possible en essayant de faire progresser les choses où d’en prendre la mesure. Je suis à peine capable de lui dire bonjour…
Ce sentiment d’échec me mine, non pas parce que je ne gagne pas, mais parce que je suis peut-être en train de perdre. Je me dis qu’au moins je fais passer un message bien malgré moi. Ma gène ne doit pas être invisible surtout aux yeux d’une femme, qui, à mon sens, doit savoir repérer ça. C’est amusant, je me doutais qu’après cette soirée, où finalement on s’est un peu rencontré, nos bonjours seraient emprunts de cette même gène qui se dégageait quand on se rencontrait dans les couloirs. Comme j’aurais préféré avoir tort. Comme j’aurais préféré. Je me dis que si à ce stade, il fallait se dévoiler, ce serait quasi impossible. Trop violent. Il manque cette multitude de petits repères qui permettent de prendre la mesure de l’autre, de savoir où il en est dans ses émotions et de faire ou dire ce qu’il faut pour rester dans son sillage. Je veux quand même croire qu’il n’est nul besoin de petits repères pour savoir que chacun de nous à localisé l’autre sur son petit radar affectif. Je ne dis pas ici que nous convergeons vers une hypothétique liaison, mais plutôt que je sais qu’elle sait. Ce que je ne sais pas, c’est si elle veut.
Et c’est ça qui m’empêche de dormir et c’est ça qui est bon. Ce doute, que finalement je ne veux pas lever violemment que je veux supposer stupide comme tous ces doutes d’amoureux, ce doute je veux que nous le dissipions ensemble. Que main dans la main, nous nous attelions à cette tâche, de la façon la plus belle qu’il soit. En somme, c’est mon impatience qui me rend malheureux, pas elle. Sera-t-elle s’en servir, mais surtout voudra-t-elle le voir ? Fasse que si elle le veuille, elle comprenne les milliards d’erreurs que je vais faire. Et pour comprendre il faut connaître. Mais pourquoi est ce qu’on ne prend pas des jours de vacances qu’on se concocte un petit programme en tout bien tout honneur. Juste pour se connaître. Ca serait doux. Si ça colle pas on s’en rendrait compte doucement et ça ne ferait pas mal. Et si ça colle, on éclairerait tout doucement les zones d’ombre à la flamme de notre désir.
Ca, c’est un rêve. La réalité est toute autre. Se connaître sera possible par le biais de rencontres informellements organisées. Ce genre de soirée ou on vient pour un motif qui est totalement différent de celui qui nous anime. Un motif derrière lequel on peut se cacher, se protéger. A ce moment il faut peut-être utiliser un vocabulaire ambigu, au milieu de gens dont on veut cacher notre réelle motivation. Quel paradoxe ! Etre obligé de cacher ce que l’on voudrait voir éclater au grand jour. Et vu comment je suis volubile quand je l’ai devant moi, c’est pas gagné du tout. Je me suis rendu compte que mes extrapolations me menaient sur des sentiers hasardeux, où l’illusion se jouait de moi, me prenait dans ses bras, pour me rendre à cette réalité trop froide ensuite. Alors je ne veux plus espérer, ça fait mal. Je veux juste rêver. Juste imaginer ce que pourrait générer la satisfaction du besoin qui me ronge.
Si auparavant mes erreurs me la faisaient percevoir comme promise, mon recalage me la fait voir comme possible.
Et mon cœur s’emballe de la même façon.
Mer 04 Fév 2004, 10:57 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Ecrire sur jours
Toute, toute première fois..., Quand nous ne serons plus peut-être...., Un monde parfait disait-il ... laissez moi rire, Quand l'amour nous attend ..., la langue de l'amour, Stare piu viccino..., La solitude, Le plaisir de la marquise, Aimer et connaître..., Mes premieres fois, Re: Et ?, C'est magique, Amer est l'amour, On ne se rend compte de ce que l'on a que lorsqu'on le perd, Retour au bureau, Il y a 350 textes utilisant le mot jours. Ces pages présentent les textes correspondant.
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- femme
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- plaisir
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- regard
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La citation d'amour
Pour se plaire il faut se ressembler beaucoup afin de s'entendre, et différer un peu afin d'avoir à se comprendre.
Diane de Beausacq.
Diane de Beausacq.
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, tant vous avez l’air de vouloir brouiller les pistes
Qu’en est-il de ton amour ? Cette rencontre fut-elle la seule et unique ou, au contraire, le début d’une relation véritable et durable ? 








