Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur l’autre - Page 24 sur 30
Trop belle pour être aimée.
Il paraît que je suis une bombe. Moi, je ne sais pas très bien ce que les hommes veulent dire par « bombe ». Ils m’offrent un verre, un restaurant, une soirée, des fois une semaine en vacances. Ils me racontent toutes sortes de choses sur la vie et je ne les comprends pas très bien en fait. Mais à un moment, ils arrivent toujours à m’attendrir, je me fais avoir et je me retrouve au lit avec eux.
Et là, c’est toujours pareil, à peine ai-je eu le temps d’enlever ma robe, ou ma jupe, qu’ils restent sans voix en me regardant nue. Ca me gêne un peu d’ailleurs. Ce sont soit mes seins, « énormes et bien faits », soit mon ventre « très plat et délicieux », soit mes jambes qui « vont jusqu’à terre ». Ils trouvent toujours une explication à leur hébétude. Et puis, ils me sautent dessus, comme des hystériques. Ils me possèdent soudainement et soudainement ils jouissent. Après un regard plein d’amour, qui me fait penser à celui de mon cocker, ils s’affalent, et ils ronflent.
Le sexe, moi, ça me fait pas grand-chose. Et dire que j’ai des amies, leur copain leur font l’amour pendant au moins une heure. C’est peut être qu’elles sont pas aussi jolies que moi et que leur copain a besoin de plus de temps pour s’exciter. Je sais pas. Moi les hommes, ils me roulent dessus à grande vitesse. Tous.
L’autre fois, alors que mon amant d’un soir venait de me faire le coup de « Ah que c’était bon » je téléphonais et racontais ça à David, un vieux copain. Il s’est proposé de venir me faire l’amour, me montrer ce que c’était que d’avoir du plaisir. En tout bien tout honneur. J’étais toute contente, lui il me connaissait depuis longtemps, il serait peut être moins excité que les autres en me voyant.
Quand j’ai enlevé mon haut, il a joui dans son pantalon …
Et là, c’est toujours pareil, à peine ai-je eu le temps d’enlever ma robe, ou ma jupe, qu’ils restent sans voix en me regardant nue. Ca me gêne un peu d’ailleurs. Ce sont soit mes seins, « énormes et bien faits », soit mon ventre « très plat et délicieux », soit mes jambes qui « vont jusqu’à terre ». Ils trouvent toujours une explication à leur hébétude. Et puis, ils me sautent dessus, comme des hystériques. Ils me possèdent soudainement et soudainement ils jouissent. Après un regard plein d’amour, qui me fait penser à celui de mon cocker, ils s’affalent, et ils ronflent.
Le sexe, moi, ça me fait pas grand-chose. Et dire que j’ai des amies, leur copain leur font l’amour pendant au moins une heure. C’est peut être qu’elles sont pas aussi jolies que moi et que leur copain a besoin de plus de temps pour s’exciter. Je sais pas. Moi les hommes, ils me roulent dessus à grande vitesse. Tous.
L’autre fois, alors que mon amant d’un soir venait de me faire le coup de « Ah que c’était bon » je téléphonais et racontais ça à David, un vieux copain. Il s’est proposé de venir me faire l’amour, me montrer ce que c’était que d’avoir du plaisir. En tout bien tout honneur. J’étais toute contente, lui il me connaissait depuis longtemps, il serait peut être moins excité que les autres en me voyant.
Quand j’ai enlevé mon haut, il a joui dans son pantalon …
Jeu 26 Août 2004, 13:15 par
PetitPrince sur Exercices de style
Je rêve
Je rêve de ton corps chaud qui se cambre. Poser mes mains, ma bouche sur ton ventre. Mes mains remontent, douces et fortes. Ma bouche descend, avide, gourmande. La fièvre monte en toi. Hâte de me sentir là où tes sensations sont si fortes. Ton corps se cabre en un lancinant désir. Voilà j’arrive ... Le bout de mes doigts découvrent la rondeur de tes seins dressés. Mes lèvres effleurent ton pubis, devinent le nec-tar né de ton sexe. Ton cœur palpite, tes tétons durcissent, tes cuisses s’écartent. Tu poses tes mains sur mes épaules et de toutes tes forces tu me pousses vers le sanctuaire de nos plaisirs partagés ... Je plonge! Mes mains prennent tes seins, les recouvrent de caresses. Ma bouche sur tes lèvres qui s’ouvrent, ferme tes yeux. Tu gémis doucement, le bonheur monte, irradie, envahit ton corps entier. Tu es un feu impatient de me dévorer quand je serai en toi, éperdu, fou, abandonné. Ma langue s’insinue, tes lèvres s’écartent sous elle. Ton clito durcit sous la pointe de ma langue. Je te savoure, c’est si bon! Je te dévore à pleine bouche, c’est si enivrant! Tu sens un premier orgasme s’approcher, tes reins se creusent, ton bassin ondule, tu te mords la main pour ne pas hurler, de l’autre tu t’agrippes où tu peux, tu te sens em-portée par une telle violence que tes jambes cherchent à s’accrocher à moi. Soudain, cela explose en toi, c’est trop, le plaisir te transperce de part en part en une éternité de jouissance qui s’apaise trop vite pour t’épuiser, alors je remonte sans que ma bouche t’abandonne. Quand elle rejoint enfin la tienne, tu sens mon sexe te pénétrer lentement, écarter les parois de ton vagin en une promesse de bonheur plus fort. Je le remplis à fond, longuement, à grands coups de reins. Tu m’excites de ta bouche, de ta langue, de tes soupirs, de ton bassin lascif, de tes mouvements frénétiques, de tes ongles dans mon dos, de tes cris enfin. Plus vite, plus fort, toujours plus vite, toujours fort, je ne résiste plus, tu m’as imposé ton rythme effréné. J’éclate, j’explose tout au fond de toi, je m’écoule en un long jet chaud, je m’écroule sur toi ma dévorant.
Un bien-être à demi-oublié par des années de tristesse m’emporte loin dans un sommeil de rêve qui ne me sépare pas totalement de toi. Le temps se suspend, se fait silencieux et discret. Je le perds de vue …
Je sens ton corps se lever du lit, ton absence me réveille déjà! Tu te rends à la salle de bain te laver, le faire belle et pure.
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Je m’éveille au bord de l’étouffement, trop enfoncé dans mon oreiller dont j’ai cru la chaleur merveilleuse et qui n’était que la mienne. Cette main qui ... n’est aussi que la mienne, comme mes songes, qui un jour seront le limon d’une création qui engendrera des rêveries, si possible féminines. Elles ne seront cependant aussi lointaines que la rumeur d’une clameur qui s’élève, indistincte, vers le gardien du phare. Cet homme perce la nuit de sa lu-mière et rêve de la mêler à celle du soleil, qui peint de morsures ses persiennes fermées et de barreaux noirs sa couche abandonnée de toi.
Un bien-être à demi-oublié par des années de tristesse m’emporte loin dans un sommeil de rêve qui ne me sépare pas totalement de toi. Le temps se suspend, se fait silencieux et discret. Je le perds de vue …
Je sens ton corps se lever du lit, ton absence me réveille déjà! Tu te rends à la salle de bain te laver, le faire belle et pure.
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| L’administrateur a écrit: |
| Cette partie du texte malgré sa relative beauté, est trop heurtante pour être autorisée en diffusion sur le site des âmes tendres. La laisser serait releguer le forum des âmes tendres au rang de site pornographique, ce qui n’est pas sa vocation.
Comme quoi, il est trés difficile de controler sa création littéraire et de naviguer sur les mots en tenant comptes des limites imposées. |
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Je m’éveille au bord de l’étouffement, trop enfoncé dans mon oreiller dont j’ai cru la chaleur merveilleuse et qui n’était que la mienne. Cette main qui ... n’est aussi que la mienne, comme mes songes, qui un jour seront le limon d’une création qui engendrera des rêveries, si possible féminines. Elles ne seront cependant aussi lointaines que la rumeur d’une clameur qui s’élève, indistincte, vers le gardien du phare. Cet homme perce la nuit de sa lu-mière et rêve de la mêler à celle du soleil, qui peint de morsures ses persiennes fermées et de barreaux noirs sa couche abandonnée de toi.
Jeu 26 Août 2004, 07:27 par
Franck d'Yseult sur Les liaisons sulfureuses
Aimer, oui !
Aimer oui, avoir peur d’être seul, non.
Désirer, oui, confondre avec aimer, non
S’aimer soi-même, oui, aimer l’autre en le voulant à notre image, non.
Texte écrit initialement pour mOTSaRT sur son joli blog http://motsart.skynetblogs.be/
- L’honnêteté de ses sentiments dépend de sa faculté à aussi aimer être seul.
Désirer, oui, confondre avec aimer, non
- Le deuxième piège, dans lequel nous tombons facilement, nous les hommes.
S’aimer soi-même, oui, aimer l’autre en le voulant à notre image, non.
- Tout est dit.
Texte écrit initialement pour mOTSaRT sur son joli blog http://motsart.skynetblogs.be/
Mar 24 Août 2004, 09:08 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Se promener en amour
Certains pourraient s’en vanter, mais je préfère pour ma part constater que je ne suis qu’un baroudeur de l’amour. Je ne m’en vante pas parce que initialement j’étais absolument persuadé qu’on ne pouvait vivre qu’une seule histoire d’amour et que la vie m’a finalement déconfit au terme de ce qui s’avéra être la première. Depuis "cette" histoire, il y en eut d’autres, toutes aussi intenses finalement et bien évidemment, toutes différentes.
Mais depuis la première douleur, je n’ai toujours fait que continuer dans mon erreur, à croire qu’il n’y a qu’une seule histoire. Si ce n’est la première, alors ça doit en être une autre et il me faut la trouver. Commença alors cette baroude, où je m’entêtais dans les bras de créatures qui avaient eu l’heur de me plaire, ou à qui j’avais plu.
Un jour, un ami me raconta qu’il avait vu un psy, juste une fois. Celui -ci mériterait à être connu, car il prodigua ce conseil à mon ami : "Promenez vous en amour !". Mon ami s’est finalement marié six mois après. Bon. La promenade fut plutôt courte pour lui. Mais le conseil n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd et trouvant cette philosophie très jolie, je décidai de le prendre pour moi et de "me promener en amour".
Hou là, gourgandines de mauvaise vie et piètres salopards briseurs de coeur, je vous arrête tout de suite ! Il ne s’agit pas d’aller copuler où bon vous semble sous prétexte que vous vous promenez ! Diantre. Bon, soyons franc tout de même, le désir reste le meilleur déclic pour commencer la ballade.
Se promener en amour, consiste à rencontrer une personne qui ne vous déplaît pas et décider de faire un peu de route sentimentale avec elle, sans penser à plus loin. Donc exit de savoir si vous êtes amoureux, si cette personne est bien, si c’est celle qui vous faut etc, etc. Cette personne est là ? Elle ne vous déplaît pas ? Et bien alors, je crois bien que c’est le début d’une bien jolie promenade.
Je précise aussi, parce que ne pas le dire serait vous faire passer à côté de quelque chose de précieux, qu’il faut se conduire avec sérieux et légèreté. Le sérieux, c’est toute l’importance et le respect que vous accorderez à l’autre. La légèreté, c’est de n’accorder aucune importance à cette histoire… Du moins jusqu’à ce qu’elle le devienne, peut-être.
Si je vous parle de ce secret c’est que je me suis promené il n’y pas si longtemps que ca. Avec le recul, je pris conscience que c’était l’histoire la plus agréable qu’il me fut donné de vivre. Ca n’a malheureusement « pas pris », malgré de nombreuses et joyeuses péripéties. Les promeneurs se sont alors dit au revoir, non sans difficulté.
Mais depuis la première douleur, je n’ai toujours fait que continuer dans mon erreur, à croire qu’il n’y a qu’une seule histoire. Si ce n’est la première, alors ça doit en être une autre et il me faut la trouver. Commença alors cette baroude, où je m’entêtais dans les bras de créatures qui avaient eu l’heur de me plaire, ou à qui j’avais plu.
Un jour, un ami me raconta qu’il avait vu un psy, juste une fois. Celui -ci mériterait à être connu, car il prodigua ce conseil à mon ami : "Promenez vous en amour !". Mon ami s’est finalement marié six mois après. Bon. La promenade fut plutôt courte pour lui. Mais le conseil n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd et trouvant cette philosophie très jolie, je décidai de le prendre pour moi et de "me promener en amour".
Hou là, gourgandines de mauvaise vie et piètres salopards briseurs de coeur, je vous arrête tout de suite ! Il ne s’agit pas d’aller copuler où bon vous semble sous prétexte que vous vous promenez ! Diantre. Bon, soyons franc tout de même, le désir reste le meilleur déclic pour commencer la ballade.
Se promener en amour, consiste à rencontrer une personne qui ne vous déplaît pas et décider de faire un peu de route sentimentale avec elle, sans penser à plus loin. Donc exit de savoir si vous êtes amoureux, si cette personne est bien, si c’est celle qui vous faut etc, etc. Cette personne est là ? Elle ne vous déplaît pas ? Et bien alors, je crois bien que c’est le début d’une bien jolie promenade.
Je précise aussi, parce que ne pas le dire serait vous faire passer à côté de quelque chose de précieux, qu’il faut se conduire avec sérieux et légèreté. Le sérieux, c’est toute l’importance et le respect que vous accorderez à l’autre. La légèreté, c’est de n’accorder aucune importance à cette histoire… Du moins jusqu’à ce qu’elle le devienne, peut-être.
Si je vous parle de ce secret c’est que je me suis promené il n’y pas si longtemps que ca. Avec le recul, je pris conscience que c’était l’histoire la plus agréable qu’il me fut donné de vivre. Ca n’a malheureusement « pas pris », malgré de nombreuses et joyeuses péripéties. Les promeneurs se sont alors dit au revoir, non sans difficulté.
Dim 22 Août 2004, 12:53 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
L'anti-séduction
| la marquise de sade a écrit: |
| Il y a quelques mois, nous avions entamé l’effeuillage de nos élans amoureux. Je le dépoussière, le frotte un peu, l’astique pour qu’il brille et vous propose d’oter un nouveau voile qui nous couvre.
Si nous avons cherché déjà nos rendez-vous inhabituels, ce qui peut nous séduire chez l’autre ainsi que ce qui nous faisait totalement fondre, nous ne savons pas encore ce qui peut provoquer des sentiments inverses. Qu’est-ce qui nous fait fuir? La Marquise... plumeau ![]() |
L’anti-séducteur.
Il a l’air charmant et sympa mais fondamentalement il est dénué de savoir-vivre et de classe. Il m’invite à prendre un verre dans une très jolie taverne mais il appelle le serveur....en claquant des doigts!
Il tente de me faire rire avec des histoires que lui seul qualifie de drôles, il manque de subtilité et de finesse, quant à la discrétion, son rire tonitruant révèle qu’elle lui est parfaitement étrangère.
Sa conversation est banale, il n’a pas vraiment de passions dans la vie, ceci expliquant peut-être cela!
Nous quittons l’établissement, il règle l’addition mais omet le pourboire.
Nous nous dirigeons vers la voiture, nous nous y installons sans qu’il ait pensé à m’ouvrir la portière sous prétexte que "les femmes ont voulu l’égalité des sexes"!!!
Arrivés devant chez moi, mes au-revoirs sont brefs et assez froids mais je perçois pourtant dans son regard une petite lueur de "propriété" comme si le fait d’avoir bu un cocktail en sa compagnie faisait de moi une femme "acquise".
Au moment de s’éloigner, il fait "crier" les pneus de sa voiture.
Et lorsque vingt minutes après, je reçois un sms de sa part, me demandant si j’ai passé une bonne soirée et surtout si je pense à lui, j’efface son nom de mon répertoire!
Syolann
Jeu 19 Août 2004, 21:19 par
syolann sur La séduction
Jeu d'antan
Il y a quelques mois, nous avions entamé l’effeuillage de nos élans amoureux. Je le dépoussière, le frotte un peu, l’astique pour qu’il brille et vous propose d’oter un nouveau voile qui nous couvre.
Si nous avons cherché déjà nos rendez-vous inhabituels, ce qui peut nous séduire chez l’autre ainsi que ce qui nous faisait totalement fondre, nous ne savons pas encore ce qui peut provoquer des sentiments inverses.
Qu’est-ce qui nous fait fuir?
La Marquise... plumeau
Si nous avons cherché déjà nos rendez-vous inhabituels, ce qui peut nous séduire chez l’autre ainsi que ce qui nous faisait totalement fondre, nous ne savons pas encore ce qui peut provoquer des sentiments inverses.
Qu’est-ce qui nous fait fuir?
La Marquise... plumeau
Jeu 19 Août 2004, 03:00 par
la marquise de sade sur La séduction
L'homme qui s'endort
Le quotidien fournit aux couples un lot impressionnant de questions concernant l’autre. Essayons de ne pas rentrer dans ce qui pourrait être interprété comme du sexisme en comparant les travers de l’un et ceux de l’autre (les travers du porc
), et examinons les raisons du pourquoi que l’homme il s’endort
après avoir honoré sa compagne
Cette étude s’adresse à toi, femme perplexe
devant cet étrange comportement de ton homme
La petite mort, puisque ce phénomène biologique connu porte ce nom ci, est bien entendu variable (en longueur comme plein d’autres choses
) selon les individus observés. Un conseil que tu pourras donner à ton homme s’il s’endort trop souvent c’est de ne pas rester dans le lit une fois son affaire faite. Etre actif, allumer la chaîne, prendre une douche, faire des pompes, bref laisser passer un petit quart d’heure et paf, remettre le couvert
.
S’endormir peut être aussi le signe que l’on est lassé par sa partenaire et qu’elle ne nous surprend plus, qu’on ne la désire plus. Dans ce cas là, s’endormir, c’est un peu la fuir. A chacun de prendre les décisions qui s’imposent alors
.
S’endormir peut être le signe que le mâle est très heureux auprès de sa compagne. Et je pense que si attraper un homme est une chose terriblement facile pour une femme, le garder s’avère nettement moins évident. L’homme ayant dans ses gènes le besoin de donner sa semence à un maximum de partenaires et la femme ayant dans ses gènes le calcul de prendre de tous les mâles le plus fort, ceci explique la terrible farce que le Ciel nous envoie: seuls les hommes célibataires sont heureux et seules les femmes mariées sont heureuses. Bon. Alors si ton homme reste, même en s’endormant, tu n’as pas tout perdu en somme.
Enfin, dernier cas de figure dans cette analyse en règle : l’homme ne s’endort pas. Alors là c’est très très simple:
Et nous, nous sommes perdus, noyés, tout seuls et impuissants dans notre petite mort et nous entendons au loin notre compagne qui réclame encore et encore.
), et examinons les raisons du pourquoi que l’homme il s’endort
après avoir honoré sa compagne
Cette étude s’adresse à toi, femme perplexe
devant cet étrange comportement de ton homme
La petite mort, puisque ce phénomène biologique connu porte ce nom ci, est bien entendu variable (en longueur comme plein d’autres choses
) selon les individus observés. Un conseil que tu pourras donner à ton homme s’il s’endort trop souvent c’est de ne pas rester dans le lit une fois son affaire faite. Etre actif, allumer la chaîne, prendre une douche, faire des pompes, bref laisser passer un petit quart d’heure et paf, remettre le couvert
.
S’endormir peut être aussi le signe que l’on est lassé par sa partenaire et qu’elle ne nous surprend plus, qu’on ne la désire plus. Dans ce cas là, s’endormir, c’est un peu la fuir. A chacun de prendre les décisions qui s’imposent alors
.
S’endormir peut être le signe que le mâle est très heureux auprès de sa compagne. Et je pense que si attraper un homme est une chose terriblement facile pour une femme, le garder s’avère nettement moins évident. L’homme ayant dans ses gènes le besoin de donner sa semence à un maximum de partenaires et la femme ayant dans ses gènes le calcul de prendre de tous les mâles le plus fort, ceci explique la terrible farce que le Ciel nous envoie: seuls les hommes célibataires sont heureux et seules les femmes mariées sont heureuses. Bon. Alors si ton homme reste, même en s’endormant, tu n’as pas tout perdu en somme.
Enfin, dernier cas de figure dans cette analyse en règle : l’homme ne s’endort pas. Alors là c’est très très simple:
- - La partenaire est une conquête toute fraîche, c’est à dire de moins de 6 mois. Ben , on étrenne, on étrenne hein
.
- La partenaire est une véritable bombe, genre bien foutue, soigneuse de sa personne et très participative aux ébats. Ben, on ne va pas se plaindre hein
.
- L’homme est jeune, c’est à dire autour de sa maturité sexuelle. Je rappelle que la maturité sexuelle chez un jeune mâle est autour de 18 ans et que chez une jeune femme c’est autour de 32 ans. A cette époque, on n’est pas un homme, on est une véritable machine
.Et nous, nous sommes perdus, noyés, tout seuls et impuissants dans notre petite mort et nous entendons au loin notre compagne qui réclame encore et encore.
Lun 02 Août 2004, 09:33 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Non...
Comment avait-elle fait ça. Alors qu’elle rêvait d’îles paradisiaques, alors qu’elle n’aspirait qu’à la tendresse, alors qu’elle n’était que douceur, elle avait joué ce rôle de pute, cette salope sans nom, et elle avait aimé. Oh oui, elle avait aimé. Elle avait joui comme jamais. Ses mains en tremblaient encore. Son coeur battait à tout rompre. Un sourire était figé sur ses lèvres. Son esprit était à mille lieux. Le goût de son sperme lui restait sur la langue. Il avait déjà remonté son pantalon, lui disait quelques banalités qu’elle ne comprenait pas, ça le faisait rire. Comment avait-elle pu dire oui! Elle ne l’avait pas dit d’ailleurs. Elle avait dit non. Non. Il n’avait pas entendu, ou n’avait pas obéi du moins. Il lui avait baissé sa jupe, arraché son slip, plaquée contre le mur et l’avait prise de force. Du moins au début.
Il était arrivé depuis peu dans l’agence. Sûr de lui, pas très grand, brun, les cheveux un peu longs, une mèche qui semblait se rebeller constamment et glisser devant ses yeux. Ses yeux foncés. Presque noirs. Pas presque... ils étaient noirs quand il la regardait avaler son sexe, le regard du démon. Il avait séduit toutes les femmes les unes après les autres dans la boite. Angèle, la première qui était sortie de son bureau, les joues empourprées en reboutonnant son chemisier. Puis Corine qu’il avait invité à déjeuner... le déjeuner avait duré 3h, elle était revenue au bureau avec un grand sourire, vantant ses mérites, combien il était beau. Ensuite, ce fut Morgane. Là, c’est elle qui l’a invité, un soir au ciné. Elle n’a pas pu nous raconter le film, ils ne sont jamais descendus de sa voiture. Sarah, Bénédicte, Valérie, même Mireille, la secrétaire du patron. Elle a 52 ans. Mariée, 3 enfants, une femme exemplaire. Elle aussi, il l’a rabaissée au rang de pute. Et puis elle aujourd’hui. Elle qui le haissait déjà le premier jour où elle l’a vu.
Il a frappé à sa porte, il est entré avec un nouveau projet qu’ils devaient étudier ensemble. Bien sur qu’elle a refusé de le faire ce week-end chez lui pour être plus tranquille. Elle n’est pas stupide! Elle ne voulait pas travailler avec lui, mais si elle s’y mettait de suite, ça limiterait le temps à passer en sa compagnie. Il fallait se dépêcher, régler ça de façon méthodique, claire, propre et vite. Ils travaillèrent jusqu’à 21h sans s’arrêter. Même pas une pause pour le diner. Ils avaient bien avancé. Deux ou trois jours comme cela, et tout serait bouclé, elle n’aurait plus à partager son bureau avec lui. Elle le détestait, mais elle devait avouer qu’il était compétent. Très. Même plus qu’elle. Il sentait la suffisance, il se savait le meilleur et se donnait le droit de mettre tout le monde à ses pieds.
Quand il referma bruyamment le dossier et lui dit "A toi maintenant, un autre dossier brulant à conclure rapidement ", elle prit peur. Il s’avança vers elle. Elle tenait la carafe d’eau dans une main, un verre à moitié plein dans l’autre. Il passa ses mains autour de sa taille en souriant, son exécrable air de vainqueur sur le visage. Elle lui jeta son verre à la figure. Il la gifla instantanément. Elle l’a sentie celle-là! Il lui prit soigneusement le verre et la carafe des mains. Elle aurait pu s’enfuir, crier, mais non, elle ne bougea pas. Paralysée.
Il lui ota son pull, et palpa ses seins. Les soupesant, les jaugeant. Comme si déjà ils étaient à lui. " Non, arrêtez." Il n’arrêta pas bien sur, avait-il seulement entendu. Il posa ses lèvres sur sa peau. Elles étaient chaudes, moelleuses. Il lui mordit les tétons à travers la dentelle de son soutien-gorge. Fort. Elle sentit la douleur jusque dans son ventre. Ses mains prirent sa tête, pour l’enlever, mais il les saisit et les écarta. Il la colla contre le mur, la retourna, emprisonnant ses mains dans son dos. Elle entendait son souffle sur son oreille, sa langue qui en léchait le lobe, son torse contre son dos nu, son sexe en érection contre ses fesses. "Non, ne faites pas ça..." Il lacha ses mains, fit descendre sa jupe le long de ses jambes. Sa main glissa sur son dos, puis sur ses fesses. De nouveau, il tata, jugeant la marchandise, comme à la foire agricole. Il lui fit écarter les cuisses, passa sa main entre, frola son sexe.
Elle ne savait que faire. Hurler? Se débattre? Se réjouir? Etait-elle encore là, ou n’était-ce que son enveloppe corporelle? Ses doigts à présent la fouillaient. Sa langue passait sur ses fesses, il s’en délectait. Elle aurait voulu retenir ce soupir, ne pas lui montrer qu’elle y prenait un certain plaisir. Il se redressa, et là où ses doigts s’étaient frayés un chemin, il y glissa son sexe. Lentement. Il avait au moins cette délicatesse. Du moins elle le croyait. Il ne tarda pas à se montrer plus violent. Ses coups de reins la déchiraient. Poussait-elle des cris de douleurs? ... ou de plaisir. Ses doigts pétrissaient à tour de rôle ses hanches et puis ses seins. De larges marques rouges restaient imprimées sur sa peau blanche. Elles se transformeraient sans doute en hématomes dans quelques heures. Son sexe lui pilait le bas du ventre. Il lui faisait mal, elle ne le désirait pas, elle le haïssait même, et pourtant il allait la faire jouir. Elle se détestait de pousser ainsi des râles de plaisir, s’accordant aux siens. Il la sentait prête à s’effondrer, prête à tout lui concéder, prête à se donner entièrement à lui. Il se retira, la retourna et la fit mettre à genoux. Il lui présenta son sexe qu’elle engloutit avidement. Elle l’aspirait, le léchait, le suçait comme si on lui avait présenté une fontaine de jouvence. Elle en voulait l’élixir et l’aurait. Et elle l’eut.
Comment avait-elle pu ? Il venait de sortir du bureau sans un mot. Le visage satisfait. Son air vainqueur qu’elle lui avait vu tant de fois. Elle se rhabilla, prit son sac à main, éteignit toutes les lampes et sortit à son tour. Demain il faudrait recommencer, encore... oui...
Encore...
Il était arrivé depuis peu dans l’agence. Sûr de lui, pas très grand, brun, les cheveux un peu longs, une mèche qui semblait se rebeller constamment et glisser devant ses yeux. Ses yeux foncés. Presque noirs. Pas presque... ils étaient noirs quand il la regardait avaler son sexe, le regard du démon. Il avait séduit toutes les femmes les unes après les autres dans la boite. Angèle, la première qui était sortie de son bureau, les joues empourprées en reboutonnant son chemisier. Puis Corine qu’il avait invité à déjeuner... le déjeuner avait duré 3h, elle était revenue au bureau avec un grand sourire, vantant ses mérites, combien il était beau. Ensuite, ce fut Morgane. Là, c’est elle qui l’a invité, un soir au ciné. Elle n’a pas pu nous raconter le film, ils ne sont jamais descendus de sa voiture. Sarah, Bénédicte, Valérie, même Mireille, la secrétaire du patron. Elle a 52 ans. Mariée, 3 enfants, une femme exemplaire. Elle aussi, il l’a rabaissée au rang de pute. Et puis elle aujourd’hui. Elle qui le haissait déjà le premier jour où elle l’a vu.
Il a frappé à sa porte, il est entré avec un nouveau projet qu’ils devaient étudier ensemble. Bien sur qu’elle a refusé de le faire ce week-end chez lui pour être plus tranquille. Elle n’est pas stupide! Elle ne voulait pas travailler avec lui, mais si elle s’y mettait de suite, ça limiterait le temps à passer en sa compagnie. Il fallait se dépêcher, régler ça de façon méthodique, claire, propre et vite. Ils travaillèrent jusqu’à 21h sans s’arrêter. Même pas une pause pour le diner. Ils avaient bien avancé. Deux ou trois jours comme cela, et tout serait bouclé, elle n’aurait plus à partager son bureau avec lui. Elle le détestait, mais elle devait avouer qu’il était compétent. Très. Même plus qu’elle. Il sentait la suffisance, il se savait le meilleur et se donnait le droit de mettre tout le monde à ses pieds.
Quand il referma bruyamment le dossier et lui dit "A toi maintenant, un autre dossier brulant à conclure rapidement ", elle prit peur. Il s’avança vers elle. Elle tenait la carafe d’eau dans une main, un verre à moitié plein dans l’autre. Il passa ses mains autour de sa taille en souriant, son exécrable air de vainqueur sur le visage. Elle lui jeta son verre à la figure. Il la gifla instantanément. Elle l’a sentie celle-là! Il lui prit soigneusement le verre et la carafe des mains. Elle aurait pu s’enfuir, crier, mais non, elle ne bougea pas. Paralysée.
Il lui ota son pull, et palpa ses seins. Les soupesant, les jaugeant. Comme si déjà ils étaient à lui. " Non, arrêtez." Il n’arrêta pas bien sur, avait-il seulement entendu. Il posa ses lèvres sur sa peau. Elles étaient chaudes, moelleuses. Il lui mordit les tétons à travers la dentelle de son soutien-gorge. Fort. Elle sentit la douleur jusque dans son ventre. Ses mains prirent sa tête, pour l’enlever, mais il les saisit et les écarta. Il la colla contre le mur, la retourna, emprisonnant ses mains dans son dos. Elle entendait son souffle sur son oreille, sa langue qui en léchait le lobe, son torse contre son dos nu, son sexe en érection contre ses fesses. "Non, ne faites pas ça..." Il lacha ses mains, fit descendre sa jupe le long de ses jambes. Sa main glissa sur son dos, puis sur ses fesses. De nouveau, il tata, jugeant la marchandise, comme à la foire agricole. Il lui fit écarter les cuisses, passa sa main entre, frola son sexe.
Elle ne savait que faire. Hurler? Se débattre? Se réjouir? Etait-elle encore là, ou n’était-ce que son enveloppe corporelle? Ses doigts à présent la fouillaient. Sa langue passait sur ses fesses, il s’en délectait. Elle aurait voulu retenir ce soupir, ne pas lui montrer qu’elle y prenait un certain plaisir. Il se redressa, et là où ses doigts s’étaient frayés un chemin, il y glissa son sexe. Lentement. Il avait au moins cette délicatesse. Du moins elle le croyait. Il ne tarda pas à se montrer plus violent. Ses coups de reins la déchiraient. Poussait-elle des cris de douleurs? ... ou de plaisir. Ses doigts pétrissaient à tour de rôle ses hanches et puis ses seins. De larges marques rouges restaient imprimées sur sa peau blanche. Elles se transformeraient sans doute en hématomes dans quelques heures. Son sexe lui pilait le bas du ventre. Il lui faisait mal, elle ne le désirait pas, elle le haïssait même, et pourtant il allait la faire jouir. Elle se détestait de pousser ainsi des râles de plaisir, s’accordant aux siens. Il la sentait prête à s’effondrer, prête à tout lui concéder, prête à se donner entièrement à lui. Il se retira, la retourna et la fit mettre à genoux. Il lui présenta son sexe qu’elle engloutit avidement. Elle l’aspirait, le léchait, le suçait comme si on lui avait présenté une fontaine de jouvence. Elle en voulait l’élixir et l’aurait. Et elle l’eut.
Comment avait-elle pu ? Il venait de sortir du bureau sans un mot. Le visage satisfait. Son air vainqueur qu’elle lui avait vu tant de fois. Elle se rhabilla, prit son sac à main, éteignit toutes les lampes et sortit à son tour. Demain il faudrait recommencer, encore... oui...
Encore...
Ven 30 Juil 2004, 02:02 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Messagers
L’une face à l’autre, coincées dans cette cabine
Séparée pas ce bout de verre, cet écran, cette vitrine
Deux bêtes à bon dieu, deux amants pointillés
Chacun de leur côté prisonniés, éloignés.
L’un face à l’autre, coincés dans ce carcan
Séparés par ce bout de verre, cet écran
Deux enfants de dieu, deux amants frustrés
Chacun de leur côté, éloignés.
Dame Coccinelle peu farouche
Couvrait la vitrine, de sa bouche
Sieur Coccinelle sous le charme
Du bout des pattes, dessinait la dame.
La belle dame derrière son clavier
Envoyait par écran ses baisers
Son bel amant en pleine nuit
Frôlait les contours de son envie.
"Viens ici petite coccinelle que je te délivre de ta prison de verre,
Viens ici porter mon message, sois mon trouvère
Va lui dire combien je l’aime, va lui porter mes baisers
Frôle sa joue pour moi qui resterai enfermé de ce côté"
Dame et sieur Coccinelle ont déployé leurs ailes
Se sont envolés tout là-haut dans le ciel
Pour se poser beaucoup plus loin dans un autre pôle
Sur sa peau en manque, sur son épaule.
" Nous sommes ses trouvères, ses messagers
Nous venons te donner ses soupirs, ses baisers
Te dire ses je t’aime, ses j’ai envie
Sécher tes joues, dissiper ton ennui"
L’un à côté de l’autre, dans son ciel
Réunis pour vivre tant de merveilles
Deux bêtes à bon dieu, deux amants pointillés
S’envolent pour le soleil, à jamais
L’un face à l’autre, coincés dans ce carcan
Séparés par ce bout de verre, cet écran
Deux enfants de dieu, deux amants frustrés
Chacun de leur côté, à jamais...
Séparée pas ce bout de verre, cet écran, cette vitrine
Deux bêtes à bon dieu, deux amants pointillés
Chacun de leur côté prisonniés, éloignés.
L’un face à l’autre, coincés dans ce carcan
Séparés par ce bout de verre, cet écran
Deux enfants de dieu, deux amants frustrés
Chacun de leur côté, éloignés.
Dame Coccinelle peu farouche
Couvrait la vitrine, de sa bouche
Sieur Coccinelle sous le charme
Du bout des pattes, dessinait la dame.
La belle dame derrière son clavier
Envoyait par écran ses baisers
Son bel amant en pleine nuit
Frôlait les contours de son envie.
"Viens ici petite coccinelle que je te délivre de ta prison de verre,
Viens ici porter mon message, sois mon trouvère
Va lui dire combien je l’aime, va lui porter mes baisers
Frôle sa joue pour moi qui resterai enfermé de ce côté"
Dame et sieur Coccinelle ont déployé leurs ailes
Se sont envolés tout là-haut dans le ciel
Pour se poser beaucoup plus loin dans un autre pôle
Sur sa peau en manque, sur son épaule.
" Nous sommes ses trouvères, ses messagers
Nous venons te donner ses soupirs, ses baisers
Te dire ses je t’aime, ses j’ai envie
Sécher tes joues, dissiper ton ennui"
L’un à côté de l’autre, dans son ciel
Réunis pour vivre tant de merveilles
Deux bêtes à bon dieu, deux amants pointillés
S’envolent pour le soleil, à jamais
L’un face à l’autre, coincés dans ce carcan
Séparés par ce bout de verre, cet écran
Deux enfants de dieu, deux amants frustrés
Chacun de leur côté, à jamais...
Sam 24 Juil 2004, 15:11 par
la marquise de sade sur Amour internet
Pour S.
Tu es assise là sur un banc de ce square désert caché dans un recoin de cette petite ville. Je te reconnais immédiatement. Nos regards ne se trompent pas. Je m’approche de toi en souriant. L’ardeur est déjà dans mes yeux. Je m’assieds à côté de toi et sans un mot, ma main se pose délicatement sur ta joue. Ta figure se fait chatte contre elle et s’y frotte avec une langueur qui me transperce. Je passe mes doigts sur ton visage. Je le dessine tout doucement. Mon pouce s’attarde sur tes lèvres, qui l’emprisonnent un bref moment. Je ne peux résister à un tel appel! Ma bouche rejoint la tienne, nos lèvres se touchent et, brûlantes d’envie, s’ouvrent les unes aux autres. Nos langues s’attirent si vivement, nos bouches s’accordent si parfaitement que nos corps en veulent autant et bien plus! Ma main se glisse dans l’échancrure de ta robe et trouve un sein doux et palpitant dont elle effleure le bout de sa paume tendue. Il s’épanouit instantanément et ta respiration s’accélère. Tu t’allonges sur le banc. Ton bras dans mon cou m’attire sur toi. Je me dégage de ton étreinte et m’agenouille à tes côtés. Tu as laissé pendre une de tes cuisses et l’autre s’est largement dénudée sous le léger tissu de ta robe. Je te regarde en la remontant délicatement jusqu’au bas de ton ventre. Déjà je devine la fleur qui m’ensorcelle de son nectar! Mes doigts, mes mains, mes paumes rodent autour d’elle, s’en approchent, puis s’en éloignent à plusieurs reprises mais ne tardent jamais trop à revenir, chaque fois plus près. Douce torture qui entraîne ton bassin dans de profondes ondulations.
Un de mes doigts s’insinue sous l’élastique de ton string jusqu’au rebord charnu de ton pubis. Douce et obsédante tentation, effleure, caresse, s’insinue, épanouit tes pétales secrets, corolle avide au petit coeur gonflé. Tes mains s’agrippent où elles peuvent. Eperdues, en toi, les sensations mêlent un plaisir et un désir croissants que tu ne peux plus contrôler. Je maîtrise ma hâte en te dénudant langoureusement les seins que je couvre de baisers de plus en plus gourmands, de plus en plus friands. Je les sens se soulever vers moi pour s’écraser contre ma bouche avide. Je n’y tiens plus! D’un geste rapide, je fais glisser ton string entre tes jambes, que tu replies souplement pour me faciliter la tâche. Tu m’attends maintenant, apparemment calme mais apparemment seulement. Je me déshabille rapidement avant de coucher mon corps sur le tien. Nos bouches se retrouvent, toujours aussi parfaitement accordées. Je sens la belle rondeur de tes seins sous ma poitrine. Mon sexe gonflé et doux rencontre le tien, accueillant, désirant. Je l’enfonce à peine, je te découvre mais toi, tu en as tellement envie que d’un seul coup de rein, tu le prends en toi de toute sa longueur, de toute ta profondeur. Une première extase nous emporte : inat-tendue, violente. Nos reins, nos bassins s’emballent rapidement en un rythme commun, exaltant, fou, débridé. Le plaisir monte en toi, le plaisir monte en moi. Le désir de t’en donner plus toujours m’anime comme jamais. Je sens ton orgasme monter, monter pendant de longues minutes. Il rayonne de ton sexe à ton corps tout enflammé de sensations merveilleuses. Quand enfin, il ouvre ta bouche en un long gémissement, j’explose au plus profond de toi et te propulse dans une jouissance fabuleuse, ma récompense!
Un de mes doigts s’insinue sous l’élastique de ton string jusqu’au rebord charnu de ton pubis. Douce et obsédante tentation, effleure, caresse, s’insinue, épanouit tes pétales secrets, corolle avide au petit coeur gonflé. Tes mains s’agrippent où elles peuvent. Eperdues, en toi, les sensations mêlent un plaisir et un désir croissants que tu ne peux plus contrôler. Je maîtrise ma hâte en te dénudant langoureusement les seins que je couvre de baisers de plus en plus gourmands, de plus en plus friands. Je les sens se soulever vers moi pour s’écraser contre ma bouche avide. Je n’y tiens plus! D’un geste rapide, je fais glisser ton string entre tes jambes, que tu replies souplement pour me faciliter la tâche. Tu m’attends maintenant, apparemment calme mais apparemment seulement. Je me déshabille rapidement avant de coucher mon corps sur le tien. Nos bouches se retrouvent, toujours aussi parfaitement accordées. Je sens la belle rondeur de tes seins sous ma poitrine. Mon sexe gonflé et doux rencontre le tien, accueillant, désirant. Je l’enfonce à peine, je te découvre mais toi, tu en as tellement envie que d’un seul coup de rein, tu le prends en toi de toute sa longueur, de toute ta profondeur. Une première extase nous emporte : inat-tendue, violente. Nos reins, nos bassins s’emballent rapidement en un rythme commun, exaltant, fou, débridé. Le plaisir monte en toi, le plaisir monte en moi. Le désir de t’en donner plus toujours m’anime comme jamais. Je sens ton orgasme monter, monter pendant de longues minutes. Il rayonne de ton sexe à ton corps tout enflammé de sensations merveilleuses. Quand enfin, il ouvre ta bouche en un long gémissement, j’explose au plus profond de toi et te propulse dans une jouissance fabuleuse, ma récompense!
Dim 18 Juil 2004, 11:58 par
Franck d'Yseult sur Les liaisons sulfureuses
Incidence des échanges virtuels sur les rapports humains
Les études scientifiques récentes tendent à montrer que les rapports amoureux seraient basés, en grande partie, sur des échanges chimiques (phéronomes). Il apparaît au contraire, pour qui utilise internet, qu’il est possible de tomber amoureux d’une personne située à une distance telle qu’elle exclut la proximité physique comme rapport causal.
En soi, c’est plutôt une bonne nouvelle en cela qu’elle différencie définitivement l’homme du reste du règne animal. S’il reste d’actualité le fait qu’une jeune fille, par exemple de type bimbo, se trémoussant devant un de ses congénères mâle, suscitera invariablement chez celui-ci le désir sexuel, à l’instar de la parade amoureuse chez des espèces plus primitives, observable chez la plupart des mammifères mais aussi des insectes ou des oiseaux, il n’en est pas moins vrai que l’homme reste le seul être de la création dont le siège du désir se situe au niveau de l’intellect, et pas seulement de l’affect.
Cette théorie, que rien, a priori, n’empêchait de voir le jour lors des siècles passés, est mise en lumière par l’essor récent des échanges cybernétiques. Le projet Arpanet, développé par le département de la défense américain à la fin des années soixante, et son rejeton civil, internet, mais surtout son appropriation par le grand public au milieu des années quatre-vingt-dix (nonante) dû à la conjonction du développement du langage HTML (web) et de la réduction des coûts de production des puces de silicium (PC à mille euros), a permis à nombre d’utilisateurs (internautes) aux motivations diverses et variées (hasard, comportements inadaptés en société traditionnelle, goût du jeu, vie familiale morne, perversité) de devenir des consommateurs assidus de rencontres virtuelles.
Le principe, simple, consiste à se connecter à un serveur, lequel y trouve son compte en recettes publicitaires et analyse de méta-données comportementales recueillies à faible coût, et de choisir un(e) partenaire afin d’établir un dialogue virtuel. De ce dialogue virtuel s’ensuit parfois, et, chose curieuse, plus souvent que dans les rapports issus de contacts réels, une relation amoureuse.
Cette relation diffère toutefois de la relation classique en cela qu’elle est basée à l’exclusive de tout rapport physique. Du fait de cette orientation purement intellectuelle, il serait aisé de penser que les rapports engendrés sont plus profonds, puisque installés sur des bases plus nobles, tendant à s’approcher de l’idéal de l’amour platonique. Las, la chair étant ce qu’elle est, bien souvent la réalité reprend ses droits, et ce qui aurait pu être une fin idéale devient souvent un moyen comme un autre d’atteindre le rapprochement physique. Chez l’homme comme chez tout animal, le mâle ressent le besoin irrépréssible de pénétrer, et, bien que la femelle se satisfasse souvent de la seule certitude qu’on désire la pénétrer [MH-1991], le coït apparaît in fine comme l’objectif commun.
Passée l’étape de la séduction virtuelle, pour peu que les protagonistes se soient mis d’accord, vient le moment de la rencontre réelle. Des théories [MqS-2004] avancent que cette rencontre ne peut être que source de désillusion, due, pour l’essentiel, à un malentendu lors de la phase précédente (séduction cybernétique), malentendu né de l’idéalisation excessive de l’autre, le virtuel gommant les aspects rédhibitoires du réel.
Certes, les progrès récents en matière de compression de données, d’amélioration technique des réseaux (ADSL et autres hauts débits) permettent de s’approcher tant que faire se peut du contact réel (webcams, cyber sex). Force est de constater cependant qu’aucune solution n’est à ce jour réellement satisfaisante. La rencontre est souvent un échec. La question reste de savoir si la proportion d’échecs pour ce type de rencontres issues du web est comparable à celui de rencontres amoureuses traditionnelles (chez des amis, sur le lieu de travail, au monoprix, en discothèque, ou, pour les ruraux, lors du bal du 14 juillet).
Tout laisse à penser que le dialogue virtuel préalable a déblayé le terrain, et que les sujets de fâcherie évidents (opinions politiques divergentes, avis diamétralements opposés sur Céline Dion ou Johnny) ont été évoqués et ne constitueront pas d’obstacle imprévu. De même, l’échange de photos a atténué l’inattendu potentiel, et, si une mauvaise surprise reste toujours possible (photos truquées, dévoilement de tatouages imprévus et rigolos), l’inverse est aussi vrai (pénis plus grand en vrai que sur la webcam pour les mâles, goût pour le port du string pour les femmes). En ce qui concerne les problèmes apparaissant sur le plus long terme (belle famille envahissante, ronflements, flatulences nocturnes), leur apparition peut être également facteur d’échec, mais il en va de même pour les rencontres classiques: à ce niveau, pas d’élément discriminant de différenciation.
L’ensemble de ces éléments devraient donc donner aux rencontres physiques issues de virtuel un taux de chance de réussite sinon largement supérieur, tout au moins significatif sur les rencontres traditionnelles. L’analyse sociologique de nombreux cas comparés montre pourtant qu’il n’en est rien, car, et c’est là le paradoxe, cet avantage concurrentiel est totalement gommé par l’effet "retour au réel". La concrétisation d’une rencontre virtuelle est en fait le pendant moderne de l’assouvissement d’un fantasme : un fantasme assouvi n’est plus un fantasme. Cet effet "retour au réel" peut être vécu avec fatalisme pour les plus aguerris, ou avec violence et dépression (à l’instar de candidats de télé-réalité à leur sortie du château) pour les plus faibles.
[MH-1991]: Michel Houllebecq Rester Vivant, éditions La Différence, 1991.
[MqS-2004]: Marquise de Sade, correspondance avec l’auteur, 2004
Gavroche.
En soi, c’est plutôt une bonne nouvelle en cela qu’elle différencie définitivement l’homme du reste du règne animal. S’il reste d’actualité le fait qu’une jeune fille, par exemple de type bimbo, se trémoussant devant un de ses congénères mâle, suscitera invariablement chez celui-ci le désir sexuel, à l’instar de la parade amoureuse chez des espèces plus primitives, observable chez la plupart des mammifères mais aussi des insectes ou des oiseaux, il n’en est pas moins vrai que l’homme reste le seul être de la création dont le siège du désir se situe au niveau de l’intellect, et pas seulement de l’affect.
Cette théorie, que rien, a priori, n’empêchait de voir le jour lors des siècles passés, est mise en lumière par l’essor récent des échanges cybernétiques. Le projet Arpanet, développé par le département de la défense américain à la fin des années soixante, et son rejeton civil, internet, mais surtout son appropriation par le grand public au milieu des années quatre-vingt-dix (nonante) dû à la conjonction du développement du langage HTML (web) et de la réduction des coûts de production des puces de silicium (PC à mille euros), a permis à nombre d’utilisateurs (internautes) aux motivations diverses et variées (hasard, comportements inadaptés en société traditionnelle, goût du jeu, vie familiale morne, perversité) de devenir des consommateurs assidus de rencontres virtuelles.
Le principe, simple, consiste à se connecter à un serveur, lequel y trouve son compte en recettes publicitaires et analyse de méta-données comportementales recueillies à faible coût, et de choisir un(e) partenaire afin d’établir un dialogue virtuel. De ce dialogue virtuel s’ensuit parfois, et, chose curieuse, plus souvent que dans les rapports issus de contacts réels, une relation amoureuse.
Cette relation diffère toutefois de la relation classique en cela qu’elle est basée à l’exclusive de tout rapport physique. Du fait de cette orientation purement intellectuelle, il serait aisé de penser que les rapports engendrés sont plus profonds, puisque installés sur des bases plus nobles, tendant à s’approcher de l’idéal de l’amour platonique. Las, la chair étant ce qu’elle est, bien souvent la réalité reprend ses droits, et ce qui aurait pu être une fin idéale devient souvent un moyen comme un autre d’atteindre le rapprochement physique. Chez l’homme comme chez tout animal, le mâle ressent le besoin irrépréssible de pénétrer, et, bien que la femelle se satisfasse souvent de la seule certitude qu’on désire la pénétrer [MH-1991], le coït apparaît in fine comme l’objectif commun.
Passée l’étape de la séduction virtuelle, pour peu que les protagonistes se soient mis d’accord, vient le moment de la rencontre réelle. Des théories [MqS-2004] avancent que cette rencontre ne peut être que source de désillusion, due, pour l’essentiel, à un malentendu lors de la phase précédente (séduction cybernétique), malentendu né de l’idéalisation excessive de l’autre, le virtuel gommant les aspects rédhibitoires du réel.
Certes, les progrès récents en matière de compression de données, d’amélioration technique des réseaux (ADSL et autres hauts débits) permettent de s’approcher tant que faire se peut du contact réel (webcams, cyber sex). Force est de constater cependant qu’aucune solution n’est à ce jour réellement satisfaisante. La rencontre est souvent un échec. La question reste de savoir si la proportion d’échecs pour ce type de rencontres issues du web est comparable à celui de rencontres amoureuses traditionnelles (chez des amis, sur le lieu de travail, au monoprix, en discothèque, ou, pour les ruraux, lors du bal du 14 juillet).
Tout laisse à penser que le dialogue virtuel préalable a déblayé le terrain, et que les sujets de fâcherie évidents (opinions politiques divergentes, avis diamétralements opposés sur Céline Dion ou Johnny) ont été évoqués et ne constitueront pas d’obstacle imprévu. De même, l’échange de photos a atténué l’inattendu potentiel, et, si une mauvaise surprise reste toujours possible (photos truquées, dévoilement de tatouages imprévus et rigolos), l’inverse est aussi vrai (pénis plus grand en vrai que sur la webcam pour les mâles, goût pour le port du string pour les femmes). En ce qui concerne les problèmes apparaissant sur le plus long terme (belle famille envahissante, ronflements, flatulences nocturnes), leur apparition peut être également facteur d’échec, mais il en va de même pour les rencontres classiques: à ce niveau, pas d’élément discriminant de différenciation.
L’ensemble de ces éléments devraient donc donner aux rencontres physiques issues de virtuel un taux de chance de réussite sinon largement supérieur, tout au moins significatif sur les rencontres traditionnelles. L’analyse sociologique de nombreux cas comparés montre pourtant qu’il n’en est rien, car, et c’est là le paradoxe, cet avantage concurrentiel est totalement gommé par l’effet "retour au réel". La concrétisation d’une rencontre virtuelle est en fait le pendant moderne de l’assouvissement d’un fantasme : un fantasme assouvi n’est plus un fantasme. Cet effet "retour au réel" peut être vécu avec fatalisme pour les plus aguerris, ou avec violence et dépression (à l’instar de candidats de télé-réalité à leur sortie du château) pour les plus faibles.
[MH-1991]: Michel Houllebecq Rester Vivant, éditions La Différence, 1991.
[MqS-2004]: Marquise de Sade, correspondance avec l’auteur, 2004
Gavroche.
Mar 13 Juil 2004, 20:58 par
gavroche sur Amour internet
Le petit paradis
Lorsque Nina arriva au petit paradis, elle perdit ce qu’elle croyait être le plus solide chez elle. Ainsi, son assurance et sa verve s’envolèrent spontanément au contact de ce monde qui paraissait aussi tentant qu’agréable. Nina n’avait pas encore vu le petit paradis, si ce n’est en photo sur des cartes postales à peu près très grossières.
Elle fut éblouie, et décontenancée aussi, ce qui ne lui permit pas de traverser les terres du petit paradis avec autant d’assurance et de fierté qu’elle en avait eu à regarder ces cartes postales enchanteresses.
Mais Nina ne croyait pas, ne savait pas.
A l’office du tourisme du petit paradis, on peut découvrir quels sont les endroits pour dormir, les meilleures places pour manger, les promenades à ne pas rater. On y devine au travers des descriptions, et avec un peu d’intuition aussi, une richesse historique certaine: comment un tel lieu aurait-il pu être construit en un seul jour. Il est des capitales qui assurément ne le furent pas aussi vite, alors le petit paradis, vous pensez bien.
Le petit paradis, c’est une destination que nulle agence de voyage ne peut proposer: on y bronze trop fort là-bas, ça ferait de l’ombre aux destinations terrestres les plus prisées du la monde servile. Par ailleurs, aucune compagnie aérienne ne possède d’avion assez beau ni assez puissant pour vous y transporter. Et comme l’océan tout entier ne saurait être à la mesure des distances de ce monde fabuleux, les faiseurs de croisières et voyages maritimes baissent le nez devant l’impossibilité de la conquête.
Et pourtant Nina y pénétra sans effort.
Elle arriva sans visa, et goûta la douceur d’un soleil de parme. Alangui, son corps s’assouplit et devint plus leste et gourmand de jour en jour. Elle prit des couleurs, et malgré son appétit tout d’un coup redoublé, son corps prit les formes que celui ci souhaitait. Elle se redécouvrit des talents oubliés, et connut ses désirs enfouis et cachés.
Elle fut transportée.
Le monde est ainsi fait, que lorsque l’on commence quelque chose, un jour ou l’autre, on arrête. Partir pour Venise, ou partir pour le petit paradis, un jour ou l’autre il faut revenir !
Et Nina de pleurer les instants de rêve ainsi goûtés.
Et sourire de ce que nulle autre ne sait.
Elle fut éblouie, et décontenancée aussi, ce qui ne lui permit pas de traverser les terres du petit paradis avec autant d’assurance et de fierté qu’elle en avait eu à regarder ces cartes postales enchanteresses.
Mais Nina ne croyait pas, ne savait pas.
A l’office du tourisme du petit paradis, on peut découvrir quels sont les endroits pour dormir, les meilleures places pour manger, les promenades à ne pas rater. On y devine au travers des descriptions, et avec un peu d’intuition aussi, une richesse historique certaine: comment un tel lieu aurait-il pu être construit en un seul jour. Il est des capitales qui assurément ne le furent pas aussi vite, alors le petit paradis, vous pensez bien.
Le petit paradis, c’est une destination que nulle agence de voyage ne peut proposer: on y bronze trop fort là-bas, ça ferait de l’ombre aux destinations terrestres les plus prisées du la monde servile. Par ailleurs, aucune compagnie aérienne ne possède d’avion assez beau ni assez puissant pour vous y transporter. Et comme l’océan tout entier ne saurait être à la mesure des distances de ce monde fabuleux, les faiseurs de croisières et voyages maritimes baissent le nez devant l’impossibilité de la conquête.
Et pourtant Nina y pénétra sans effort.
Elle arriva sans visa, et goûta la douceur d’un soleil de parme. Alangui, son corps s’assouplit et devint plus leste et gourmand de jour en jour. Elle prit des couleurs, et malgré son appétit tout d’un coup redoublé, son corps prit les formes que celui ci souhaitait. Elle se redécouvrit des talents oubliés, et connut ses désirs enfouis et cachés.
Elle fut transportée.
Le monde est ainsi fait, que lorsque l’on commence quelque chose, un jour ou l’autre, on arrête. Partir pour Venise, ou partir pour le petit paradis, un jour ou l’autre il faut revenir !
Et Nina de pleurer les instants de rêve ainsi goûtés.
Et sourire de ce que nulle autre ne sait.
Ven 09 Juil 2004, 16:33 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Manon
Manon se tenait devant moi, et nous étions aussi surpris l’un que l’autre. Parti me promener sur les collines du Mont Struc, je marchais depuis le début de l’après-midi a me repaître des saveurs et des paysages enchanteurs de ces vieilles terres. Tantôt longeant des collines ou se rangeait des pieds de vigne soigneusement entretenu, tantôt gravissant les sentiers de pierres grises et plates, je m’étais finalement retrouvé dans l’ancienne foret domaniale.
Les odeurs de feuillus se succédaient aux quelques pins épars, et au milieu de ses fragrances, celles d’un buisson de mures vers lequel je me dirigeais pour faire bombance de ces délices.
Manon, c’est un peu l’enfant sauvage de notre pays. Elle ne dit jamais rien, mais elle fait énormément parler d’elle. Il court beaucoup de légendes sur elles, des plus tristes aux plus fantaisistes. Certains prétendent que Manon a toujours vécu dans cette foret depuis des temps immémoriaux, que son immortalité a pour prix son silence. Personne n’a jamais entendu parler Manon, ni entendu quelqu’un dire avoir entendu parler Manon. C’est peut être ce mystère qui façonna toutes ces légendes. Il est dit aussi que Manon est d’une beauté sauvage a rendre fou les hommes qui la regarde. Ceci, maintenant, je peux en attester. J’avais devant moi la plus belle, la plus affolante, la plus divine de toutes les femmes que je n’ai jamais eu l’occasion de voir.
Sa chevelure noire en bataille encadrait un visage mat, peut être un peu sale, duquel perçait une paire de grands yeux noirs.
Sa bouche bien que large, était dessinée avec finesse, s’entrouvrant légèrement en son centre. Vêtue d’une robe de chiffon, elle dégageait quelque chose d’animal et de gracieux. Je devinais la naissance de ses seins dans l’échancrure de sa robe, comme elle se tenait de biais. Mon regard descendit malgré moi le long de ses reins, puis de ses hanches, tandis que ma bouche s’ouvrait tellement j’étais ébahi et stupéfait devant la perfection de ce corps. Ses jambes, musclées avec élégance étaient le socle de cette vestale vivante.
Je déglutis tant je n’arrivais pas à me faire un raison de ce que j’avais sous les yeux. Et là, j’entendis un rire cristallin percer l’air chargé de senteur. Manon visiblement se moquait de moi et de ma surprise à la vue de son corps. Elle s’arrêta, me regarda d’un air mutin et reprit de rire de plus belle. Conscient de l’absurdité de mon comportement, je me mis a rire aussi de bon coeur, sortant en même temps un mouchoir pour m’éponger le front.
Nous nous observâmes un long moment. Je devais l’intriguer, j’imagine. Peut être que tout les hommes qu’elle avait rencontré par hasard dans les bois lui avait couru après dans le but de l’étreindre, et que mon comportement l’intriguait. Célibataire, je n’étais pas spécialement porté sur les femmes en ce moment. Je savourais cette solitude intense, cette liberté sans nom que de na pas être à l’emprise ni de ses sens ni de ceux d’une ravissante compagne. Mais je pense que même sans cette période de calme, je ne me serai jamais jeté sur une femme comme un animal, fut elle aussi jolie que Manon. Finalement, nous ceuillâmes des mures en silence sans cesser de nous observer à la dérobée. Je passais ainsi une bonne heure en compagnie de notre légende locale, dans le ravissement le plus absolu. De temps en temps, Manon me regardait m’escrimer à ramasser les mures et faisait sonner son rire enfantin pour se moquer de ma gaucherie dans les mûriers. Elle, elle avait l’air d’éviter les ronces. Ses mains courraient avec agilité dans les branchages et ramenaient les baies par poignées entières. Son panier d’osier fut bientôt rempli à ras bords, tandis que j’avais a peine de quoi remplir mon chapeau.
Elle m’invita avec forces gestes de la main à venir manger ses mures sur un coin d’herbe a l’ombre d’un arbre. Je m’assis a coté d’elle et me servit doucement dans son panier. Elle était a quelques centimètre de moi, et ne semblait pas avoir peur. C’est un situation particulière, que d’être a coté d’une femme aussi belle, sans lui échanger un seul mot. Communiquer se fait alors autrement, par le regard, par l’attitude.
Décidément heureux de cette après-midi merveilleuse, je me mis à contempler la colline de vigne qui faisait fasse a celle que nous occupions avec Manon.
Ma contemplation s’arrêta comme j’entendais un léger bruit a coté de moi. La robe de Manon, venait de tomber doucement sur l’herbe souple, et le corps halé de soleil comme aucun sculpteur n’eut jamais contemplé s’offrait fièrement à ma vue. Manon me regardait intensément, une sorte de fièvre semblant la gagner comme ses mains caressaient avec insistance le devant de ses cuisses. Ses seins semblaient gorgés d’un nectar lourd et épais. Sa beauté me paralysait littéralement.
Puis je sentis le désir sourdre. Ca me prit en bas du dos et me transperça le ventre. Une boule de feu descendit au plus profond de mon corps, reveillant avec fureur une érection dont je ne me croyais pas capable. Manon se rendit compte de ce changement, et voyant la turgescence orner mon pantalon, me regarda avec tant d’amour que j’en fut paralysé. Elle se jeta sur moi, et m’embrassa a pleine bouche.
Je ne me souviens que de très peu de choses ensuite. Nous arrachâmes ensemble ma chemise,tandis qu’elle se tenait a califourchon sur moi, ses seins durcis d’envie frôlant et caressant ma poitrine. Elle me couvrit le haut du corps de baisers frénétiques, frottant son bassin sur mon pantalon bossu, et attrapant mes épaules et mon dos de ses mains fiévreuses.
Manon avait le diable au corps. Et elle me le communiqua. Je me cambrai pour enlever mon pantalon ainsi que mes sous vêtements, et nous roulâmes nus tout les deux sur ce coin d’herbes ensoleillé. Sa peau était plus douce que celle d’une pêche, et ma bouche en butinait chaque parcelle. Mon sexe frottant contre le sien, je devinais qu’elle était prête a m’accueillir, sans qu’une quelconque stimulation ne fut nécessaire. Ma main sur un de ces seins chaud et doux, je tempèrais un instant mon agitation pour regarder dans les yeux de Manon.Il y brillait une supplication, un besoin d’absolu, quelque chose de déraisonnable. Manon m’implorai de l’aimer. Je reculais, tout en la regardant, et la pénétrai doucement, lentement. Elle ferma les yeux devant cette intrusion et plaqua ses mains sur mes fesses comme pour me confirmer qu’elle désirait impérativement cet instant. Nos corps s’harmonisèrent dans une douce cadence, elle devinant mes limites, moi forçant les siennes. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ce fut pour les planter dans les miens, alors que notre plaisir commençait à s’approcher de l’insupportable.
Nous basculâmes sur l’herbe, Manon me chevaucha d’abord avec douceur et profondeur, puis avec un acharnement non pas mu par sa volonté, mais plutôt par le plaisir qui prenait entièrement possession d’elle. Elle cria tout en imprimant de violent et sensuels coups de bassin, tandis qu’elle restait droite et fière. Ses seins bien que de taille généreuse, ne s’agitaient pas dans tout les sens, et restaient dans le mouvement de son corps. Sa tête était penchées sur la droite et ses yeux clos devaient vraisemblablement regarder cet intérieur que je pouvais deviner. Elle jouit, ses petits cris résonnèrent dans la foret, comme la musique d’un matin qui se lève.
Par miracle, j’avais reussi à me retenir. Doucement, je la soulevais. Alors que nous nous desemboitames, elle me regarda avec un petit sourire coquin, puis s’avança à genou face à l’arbre qui abritai nos ébats. Tout doucement elle se cambra, m’invitant à étreindre le plus beau derrière féminin que je n’ai jamais vu. Tandis que je m’approchais, elle me jeta un regard lascif, comme si le simple fait de deviner ce qui allait se passer lui procurait déjà un plaisir fiévreux. J’attrapai le haut de ses hanches comme pour m’aggriper et prendre un appui solide, et me réintroduisît en elle. Je vis ses mains agripper le tronc avec un force telle que ses articulations en devenait blanches. Sa croupe se mit a onduler sous mon regard émerveillé, caressant mon sexe qui était en elle avec ferveur. J’imprimais quelques coups de reins pour ne pas la perdre dans sa danse, mais ce fut là ma seule contribution à cette etreinte contre l’arbre.
Ma déesse me rendait le plaisir que je lui avais donné auparavant, et m’arracha un orgasme suffoquant d’intensité. Je m’écroulais sur l’herbe. Ma compagne se rapprocha de moi et m’enlaça avec tendresse, posant sa joue sur ma poitrine essoufflée.
Je me réveillais au petit matin, seul. J’étais habillé, bien que plutôt débraillé. Je m’étais endormi contre l’arbre sous lequel j’avais aimé Manon. Mais de Manon aucune trace, a part peut être mon chapeau qui contenait plus de mures que je ne me rappelai en avoir mis la veille.
Les odeurs de feuillus se succédaient aux quelques pins épars, et au milieu de ses fragrances, celles d’un buisson de mures vers lequel je me dirigeais pour faire bombance de ces délices.
Manon, c’est un peu l’enfant sauvage de notre pays. Elle ne dit jamais rien, mais elle fait énormément parler d’elle. Il court beaucoup de légendes sur elles, des plus tristes aux plus fantaisistes. Certains prétendent que Manon a toujours vécu dans cette foret depuis des temps immémoriaux, que son immortalité a pour prix son silence. Personne n’a jamais entendu parler Manon, ni entendu quelqu’un dire avoir entendu parler Manon. C’est peut être ce mystère qui façonna toutes ces légendes. Il est dit aussi que Manon est d’une beauté sauvage a rendre fou les hommes qui la regarde. Ceci, maintenant, je peux en attester. J’avais devant moi la plus belle, la plus affolante, la plus divine de toutes les femmes que je n’ai jamais eu l’occasion de voir.
Sa chevelure noire en bataille encadrait un visage mat, peut être un peu sale, duquel perçait une paire de grands yeux noirs.
Sa bouche bien que large, était dessinée avec finesse, s’entrouvrant légèrement en son centre. Vêtue d’une robe de chiffon, elle dégageait quelque chose d’animal et de gracieux. Je devinais la naissance de ses seins dans l’échancrure de sa robe, comme elle se tenait de biais. Mon regard descendit malgré moi le long de ses reins, puis de ses hanches, tandis que ma bouche s’ouvrait tellement j’étais ébahi et stupéfait devant la perfection de ce corps. Ses jambes, musclées avec élégance étaient le socle de cette vestale vivante.
Je déglutis tant je n’arrivais pas à me faire un raison de ce que j’avais sous les yeux. Et là, j’entendis un rire cristallin percer l’air chargé de senteur. Manon visiblement se moquait de moi et de ma surprise à la vue de son corps. Elle s’arrêta, me regarda d’un air mutin et reprit de rire de plus belle. Conscient de l’absurdité de mon comportement, je me mis a rire aussi de bon coeur, sortant en même temps un mouchoir pour m’éponger le front.
Nous nous observâmes un long moment. Je devais l’intriguer, j’imagine. Peut être que tout les hommes qu’elle avait rencontré par hasard dans les bois lui avait couru après dans le but de l’étreindre, et que mon comportement l’intriguait. Célibataire, je n’étais pas spécialement porté sur les femmes en ce moment. Je savourais cette solitude intense, cette liberté sans nom que de na pas être à l’emprise ni de ses sens ni de ceux d’une ravissante compagne. Mais je pense que même sans cette période de calme, je ne me serai jamais jeté sur une femme comme un animal, fut elle aussi jolie que Manon. Finalement, nous ceuillâmes des mures en silence sans cesser de nous observer à la dérobée. Je passais ainsi une bonne heure en compagnie de notre légende locale, dans le ravissement le plus absolu. De temps en temps, Manon me regardait m’escrimer à ramasser les mures et faisait sonner son rire enfantin pour se moquer de ma gaucherie dans les mûriers. Elle, elle avait l’air d’éviter les ronces. Ses mains courraient avec agilité dans les branchages et ramenaient les baies par poignées entières. Son panier d’osier fut bientôt rempli à ras bords, tandis que j’avais a peine de quoi remplir mon chapeau.
Elle m’invita avec forces gestes de la main à venir manger ses mures sur un coin d’herbe a l’ombre d’un arbre. Je m’assis a coté d’elle et me servit doucement dans son panier. Elle était a quelques centimètre de moi, et ne semblait pas avoir peur. C’est un situation particulière, que d’être a coté d’une femme aussi belle, sans lui échanger un seul mot. Communiquer se fait alors autrement, par le regard, par l’attitude.
Décidément heureux de cette après-midi merveilleuse, je me mis à contempler la colline de vigne qui faisait fasse a celle que nous occupions avec Manon.
Ma contemplation s’arrêta comme j’entendais un léger bruit a coté de moi. La robe de Manon, venait de tomber doucement sur l’herbe souple, et le corps halé de soleil comme aucun sculpteur n’eut jamais contemplé s’offrait fièrement à ma vue. Manon me regardait intensément, une sorte de fièvre semblant la gagner comme ses mains caressaient avec insistance le devant de ses cuisses. Ses seins semblaient gorgés d’un nectar lourd et épais. Sa beauté me paralysait littéralement.
Puis je sentis le désir sourdre. Ca me prit en bas du dos et me transperça le ventre. Une boule de feu descendit au plus profond de mon corps, reveillant avec fureur une érection dont je ne me croyais pas capable. Manon se rendit compte de ce changement, et voyant la turgescence orner mon pantalon, me regarda avec tant d’amour que j’en fut paralysé. Elle se jeta sur moi, et m’embrassa a pleine bouche.
Je ne me souviens que de très peu de choses ensuite. Nous arrachâmes ensemble ma chemise,tandis qu’elle se tenait a califourchon sur moi, ses seins durcis d’envie frôlant et caressant ma poitrine. Elle me couvrit le haut du corps de baisers frénétiques, frottant son bassin sur mon pantalon bossu, et attrapant mes épaules et mon dos de ses mains fiévreuses.
Manon avait le diable au corps. Et elle me le communiqua. Je me cambrai pour enlever mon pantalon ainsi que mes sous vêtements, et nous roulâmes nus tout les deux sur ce coin d’herbes ensoleillé. Sa peau était plus douce que celle d’une pêche, et ma bouche en butinait chaque parcelle. Mon sexe frottant contre le sien, je devinais qu’elle était prête a m’accueillir, sans qu’une quelconque stimulation ne fut nécessaire. Ma main sur un de ces seins chaud et doux, je tempèrais un instant mon agitation pour regarder dans les yeux de Manon.Il y brillait une supplication, un besoin d’absolu, quelque chose de déraisonnable. Manon m’implorai de l’aimer. Je reculais, tout en la regardant, et la pénétrai doucement, lentement. Elle ferma les yeux devant cette intrusion et plaqua ses mains sur mes fesses comme pour me confirmer qu’elle désirait impérativement cet instant. Nos corps s’harmonisèrent dans une douce cadence, elle devinant mes limites, moi forçant les siennes. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ce fut pour les planter dans les miens, alors que notre plaisir commençait à s’approcher de l’insupportable.
Nous basculâmes sur l’herbe, Manon me chevaucha d’abord avec douceur et profondeur, puis avec un acharnement non pas mu par sa volonté, mais plutôt par le plaisir qui prenait entièrement possession d’elle. Elle cria tout en imprimant de violent et sensuels coups de bassin, tandis qu’elle restait droite et fière. Ses seins bien que de taille généreuse, ne s’agitaient pas dans tout les sens, et restaient dans le mouvement de son corps. Sa tête était penchées sur la droite et ses yeux clos devaient vraisemblablement regarder cet intérieur que je pouvais deviner. Elle jouit, ses petits cris résonnèrent dans la foret, comme la musique d’un matin qui se lève.
Par miracle, j’avais reussi à me retenir. Doucement, je la soulevais. Alors que nous nous desemboitames, elle me regarda avec un petit sourire coquin, puis s’avança à genou face à l’arbre qui abritai nos ébats. Tout doucement elle se cambra, m’invitant à étreindre le plus beau derrière féminin que je n’ai jamais vu. Tandis que je m’approchais, elle me jeta un regard lascif, comme si le simple fait de deviner ce qui allait se passer lui procurait déjà un plaisir fiévreux. J’attrapai le haut de ses hanches comme pour m’aggriper et prendre un appui solide, et me réintroduisît en elle. Je vis ses mains agripper le tronc avec un force telle que ses articulations en devenait blanches. Sa croupe se mit a onduler sous mon regard émerveillé, caressant mon sexe qui était en elle avec ferveur. J’imprimais quelques coups de reins pour ne pas la perdre dans sa danse, mais ce fut là ma seule contribution à cette etreinte contre l’arbre.
Ma déesse me rendait le plaisir que je lui avais donné auparavant, et m’arracha un orgasme suffoquant d’intensité. Je m’écroulais sur l’herbe. Ma compagne se rapprocha de moi et m’enlaça avec tendresse, posant sa joue sur ma poitrine essoufflée.
Je me réveillais au petit matin, seul. J’étais habillé, bien que plutôt débraillé. Je m’étais endormi contre l’arbre sous lequel j’avais aimé Manon. Mais de Manon aucune trace, a part peut être mon chapeau qui contenait plus de mures que je ne me rappelai en avoir mis la veille.
Jeu 08 Juil 2004, 18:20 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
L'inconnue à la robe verte
Des grands yeux en amande, noisettes. Mon regard courts sur les traits de ton visage, alors que tu t’es assoupie. Nous nous faisons face, et quelques rangées de voyageurs nous séparent dans ce train qui va de Beziers à Paris.
Je continue mon voyage impudique tandis que tu somnoles. Ta bouche s’est entrouverte sous la caresse du sommeil, dévoilant légérement tes jolies dents. Je sais qu’elles sont jolies car je les ai vues avant que tu ne te décides à faire ta sieste.
Je reve quelques instant sur la ligne de ton cou bronzé qui se termine sur des épaules rondes et droites.
Les brettelles de ta petite robe verte te donnent un air d’indienne. Tu me plait.
Je reviens vers tes yeux qui me fascinent. Qui s’ouvrent. Me regardent puis se referment. Par politesse j’ai souri et baissé les miens.
Je continue alors ma tendre visite. Je te regarde comme on regarde une toile dans un musée. Avec admiration, et aussi delicatesse. Comme si les yeux pouvaient abimer l’oeuvre qu’ils contemplent.
Ton corps doit être agréable. Une poitrine plutot petite se cache sous ta robe, tandis que des hanches que je soupconne musclées donnent naissances à des jambes lisses et bronzées. Ta beauté me fait vaguement penser à celle de Gwen, la petite heronine de la bande dessinée "Le grand pouvoir du chninkel".
J’aimerais beaucoup te connaitre je crois. Tu me regardes encore une fois. Cette fois tu restes dans mes yeux. Je ne decilles pas, t’envoyant un petit sourire du regard, à la fois rassurant et heureux.
De temps en temps tu consultes ton téléphone portable, écoutant les messages. De ton ami, peut-être. Ou d’une copine qui viendra te chercher dans cette ville de lobotomisé. L’un comme l’autre, ca me fait croire que tu n’es pas de cette ville. Et c’est peut être bien pour ca que tu parais si belle et si désirable. Les filles de la ville n’ont plus rien à offir que leur inquietude ou leur apathie. Rien a voir avec tes douces questions. Je voudrais être un peu à toi.
Si en sortant du train, l’opportunité se présentait d’échanger quelques mots, je serai vraimment heureux. D’autant que durant tout ce voyage, j’ai l’impression que nous nous sommes peu à peu acceptés. Sans aucun autre mot que nos oeillades de moins en moins craintives, nous nous sommes un peu dit que nous nous plaisions.
Le train s’arrete, les voyageurs impatients s’emparent de leurs sacs et de leurs valises. Je t’apercois dans la coursive, tu es loin. Je souris et me fait une raison : ca ne sera pas pour cette fois. Je descend peu aprés moi aussi du train, renifalnt la sufffocante odeur de la ville poubelle, refusant de laisser
entrer le stress ambiant dans ma bulle de paix. Je te vois marcher un peu devant moi. J’aime beaucoup cette partie de ton corps que je ne pouvais contempler lorsque tu étais assise...
Tu t’arretes pour chercher, ou faire semblant, je ne sais. Je continues, je ma’arretes aussi, a trois ou quatre pas devant toi, histoire de provoquer la chance. Je fais aussi semblant de chercher, regardant les panneaux de metro. Non, décidément, le hasard ne veut pas de nous. Et je ne veux pas non plus briser l’intant si beau en allant à ta rencontre, avec un pretexte que nous devinerions tout les deux comme absurde.
Alors, je repars, te gardant en mèmoire comme un souvenir précieux, auquel je rendrais hommage, plus tard...
Je continue mon voyage impudique tandis que tu somnoles. Ta bouche s’est entrouverte sous la caresse du sommeil, dévoilant légérement tes jolies dents. Je sais qu’elles sont jolies car je les ai vues avant que tu ne te décides à faire ta sieste.
Je reve quelques instant sur la ligne de ton cou bronzé qui se termine sur des épaules rondes et droites.
Les brettelles de ta petite robe verte te donnent un air d’indienne. Tu me plait.
Je reviens vers tes yeux qui me fascinent. Qui s’ouvrent. Me regardent puis se referment. Par politesse j’ai souri et baissé les miens.
Je continue alors ma tendre visite. Je te regarde comme on regarde une toile dans un musée. Avec admiration, et aussi delicatesse. Comme si les yeux pouvaient abimer l’oeuvre qu’ils contemplent.
Ton corps doit être agréable. Une poitrine plutot petite se cache sous ta robe, tandis que des hanches que je soupconne musclées donnent naissances à des jambes lisses et bronzées. Ta beauté me fait vaguement penser à celle de Gwen, la petite heronine de la bande dessinée "Le grand pouvoir du chninkel".
J’aimerais beaucoup te connaitre je crois. Tu me regardes encore une fois. Cette fois tu restes dans mes yeux. Je ne decilles pas, t’envoyant un petit sourire du regard, à la fois rassurant et heureux.
De temps en temps tu consultes ton téléphone portable, écoutant les messages. De ton ami, peut-être. Ou d’une copine qui viendra te chercher dans cette ville de lobotomisé. L’un comme l’autre, ca me fait croire que tu n’es pas de cette ville. Et c’est peut être bien pour ca que tu parais si belle et si désirable. Les filles de la ville n’ont plus rien à offir que leur inquietude ou leur apathie. Rien a voir avec tes douces questions. Je voudrais être un peu à toi.
Si en sortant du train, l’opportunité se présentait d’échanger quelques mots, je serai vraimment heureux. D’autant que durant tout ce voyage, j’ai l’impression que nous nous sommes peu à peu acceptés. Sans aucun autre mot que nos oeillades de moins en moins craintives, nous nous sommes un peu dit que nous nous plaisions.
Le train s’arrete, les voyageurs impatients s’emparent de leurs sacs et de leurs valises. Je t’apercois dans la coursive, tu es loin. Je souris et me fait une raison : ca ne sera pas pour cette fois. Je descend peu aprés moi aussi du train, renifalnt la sufffocante odeur de la ville poubelle, refusant de laisser
entrer le stress ambiant dans ma bulle de paix. Je te vois marcher un peu devant moi. J’aime beaucoup cette partie de ton corps que je ne pouvais contempler lorsque tu étais assise...
Tu t’arretes pour chercher, ou faire semblant, je ne sais. Je continues, je ma’arretes aussi, a trois ou quatre pas devant toi, histoire de provoquer la chance. Je fais aussi semblant de chercher, regardant les panneaux de metro. Non, décidément, le hasard ne veut pas de nous. Et je ne veux pas non plus briser l’intant si beau en allant à ta rencontre, avec un pretexte que nous devinerions tout les deux comme absurde.
Alors, je repars, te gardant en mèmoire comme un souvenir précieux, auquel je rendrais hommage, plus tard...
Mer 07 Juil 2004, 12:44 par
PetitPrince sur La séduction
Une complicité me fait craquer.
Ce qui me fait craquer?
Un sourire entendu qui se passe de mots...
Comme si chacun comprenait l’autre l’espace d’une seconde.
On sait alors que tout peut arriver!
Nul besoin de l’évoquer davantage...
Cela ne signifie pas pour autant que la "partie" est "gagnée" ou "perdue".
Juste un sourire pour dire que l’on s’est compris.
Un sourire entendu qui se passe de mots...
Comme si chacun comprenait l’autre l’espace d’une seconde.
On sait alors que tout peut arriver!

Nul besoin de l’évoquer davantage...
Cela ne signifie pas pour autant que la "partie" est "gagnée" ou "perdue".
Juste un sourire pour dire que l’on s’est compris.
Sam 03 Juil 2004, 02:11 par
Llewelyn sur La séduction
Ecrire sur l’autre
Trop belle pour être aimée., Je rêve, Aimer, oui !, Se promener en amour, L'anti-séduction, Jeu d'antan, L'homme qui s'endort, Non..., Messagers, Pour S., Incidence des échanges virtuels sur les rapports humains, Le petit paradis, Manon, L'inconnue à la robe verte, Une complicité me fait craquer., Il y a 439 textes utilisant le mot l’autre. Ces pages présentent les textes correspondant.
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Diane de Beausacq.
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