Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur l’autre - Page 27 sur 30
un 14 juillet à Paris
Nous sommes descendus à Louvre-Rivoli. Le soleil qui inondait Paris nous avait décidé à flâner au gré de nos envies. Face à toutes les merveilles qui s’offraient à nous, nous avons hésité. Puis opté pour les bords de Seine tout proches pour démarrer notre ballade. Le lieu d’arrivée était connu : la gare Montparnasse. Un train m’y attendait en fin d’après midi. Le parcours jusqu’à ce point n’avait qu’un guide : notre curiosité.
Nous voilà donc tous les quatre à déambuler sur les bords du fleuve. Le soleil qui reflète à sa surface lui donne un aspect lisse et brillant, inhabituel pour ces eaux saumâtres. Il y a là un couple d’amis, toi … et moi. On s’est connu à l’université. La vie nous a séparé mais les liens sont restés. Nous essayons de nous revoir aussi souvent que possible, malgré la distance et le temps qui passe. Autant le dire tout de suite, il y a longtemps que tu ne me laisses pas indifférent, même si je n’ai jamais osé te l’avouer.
Nous progressons sur les berges. Nos deux amis main dans la main et nous deux, l’un à coté de l’autre, si proches et si éloignés pourtant. Je me dis que la vie est nulle en géométrie, que notre petit groupe serait plus symétrique si mon bras entourait tes épaules dévêtues. De temps à autre nous nous éparpillons pour laisser passer un jogger du dimanche matin ou un roller man trop pressé. Dans ces moments là j’ai l’impression qu’on me bouscule, qu’on m’agrippe pour me séparer de toi. Je voudrais tellement sentir ta peau contre la mienne. A ce moment là je ne sais pas que quelques mois plus tard cette peau du désir ne prendra pas à la greffe amoureuse. Le rejet sera brutal et froid. Chirurgical. Ce jour là je ne savais pas que le début de ce récit serait la fin de notre histoire…
Déjà le Pont Royal et une envie de passer de l’autre côté (nous avions la veille fait honneur de notre présence aux jardins des Tuileries). Sur les hauteurs du pont, l’horizon dégagé nous impose un arrêt. L’impression de flotter au dessus du fleuve et de pouvoir ainsi glisser de monuments majestueux en merveilles architecturales, est grisante. Nous ne parlons plus, nos huit yeux regardent loin devant eux. Quelle chance d’être là ! … là et ensemble. Au bout de quelques minutes d’irréalité nous étions prêts à reprendre notre chemin. Mais, après quelques pas, nous nous sommes aperçus, tous les trois, que tu ne nous suivais pas. Tu étais restée là, accoudée à la rambarde, le regard lointain …tu semblais tellement perdue dans tes pensées que tu ne t’étais même pas rendue compte que nous partions. Je me disais alors – j’espérais – que tes tourments étaient proches des miens, que tu fustigeais la vie de sa maladresse, que tu maugréais contre moi de ne pas te prendre dans mes bras, là, maintenant, tout de suite ! que tu me haïssais de ne pas te dire que je t’aimais …mais vas y, bon sang ! Qu’attend tu pauvre fou ? Je ne savais pas à ce moment là que l’amour pouvait faire rêver à des choses impossibles, faire croire accessible l’inaccessible, transformer un geste ou un mot insignifiant en un soupçon de passion enflammée. L’amour rend aveugle dit-on. Il peut aussi améliorer la vue, en vous faisant voir des choses qui n’existent même pas en réalité
Nous voilà donc tous les quatre à déambuler sur les bords du fleuve. Le soleil qui reflète à sa surface lui donne un aspect lisse et brillant, inhabituel pour ces eaux saumâtres. Il y a là un couple d’amis, toi … et moi. On s’est connu à l’université. La vie nous a séparé mais les liens sont restés. Nous essayons de nous revoir aussi souvent que possible, malgré la distance et le temps qui passe. Autant le dire tout de suite, il y a longtemps que tu ne me laisses pas indifférent, même si je n’ai jamais osé te l’avouer.
Nous progressons sur les berges. Nos deux amis main dans la main et nous deux, l’un à coté de l’autre, si proches et si éloignés pourtant. Je me dis que la vie est nulle en géométrie, que notre petit groupe serait plus symétrique si mon bras entourait tes épaules dévêtues. De temps à autre nous nous éparpillons pour laisser passer un jogger du dimanche matin ou un roller man trop pressé. Dans ces moments là j’ai l’impression qu’on me bouscule, qu’on m’agrippe pour me séparer de toi. Je voudrais tellement sentir ta peau contre la mienne. A ce moment là je ne sais pas que quelques mois plus tard cette peau du désir ne prendra pas à la greffe amoureuse. Le rejet sera brutal et froid. Chirurgical. Ce jour là je ne savais pas que le début de ce récit serait la fin de notre histoire…
Déjà le Pont Royal et une envie de passer de l’autre côté (nous avions la veille fait honneur de notre présence aux jardins des Tuileries). Sur les hauteurs du pont, l’horizon dégagé nous impose un arrêt. L’impression de flotter au dessus du fleuve et de pouvoir ainsi glisser de monuments majestueux en merveilles architecturales, est grisante. Nous ne parlons plus, nos huit yeux regardent loin devant eux. Quelle chance d’être là ! … là et ensemble. Au bout de quelques minutes d’irréalité nous étions prêts à reprendre notre chemin. Mais, après quelques pas, nous nous sommes aperçus, tous les trois, que tu ne nous suivais pas. Tu étais restée là, accoudée à la rambarde, le regard lointain …tu semblais tellement perdue dans tes pensées que tu ne t’étais même pas rendue compte que nous partions. Je me disais alors – j’espérais – que tes tourments étaient proches des miens, que tu fustigeais la vie de sa maladresse, que tu maugréais contre moi de ne pas te prendre dans mes bras, là, maintenant, tout de suite ! que tu me haïssais de ne pas te dire que je t’aimais …mais vas y, bon sang ! Qu’attend tu pauvre fou ? Je ne savais pas à ce moment là que l’amour pouvait faire rêver à des choses impossibles, faire croire accessible l’inaccessible, transformer un geste ou un mot insignifiant en un soupçon de passion enflammée. L’amour rend aveugle dit-on. Il peut aussi améliorer la vue, en vous faisant voir des choses qui n’existent même pas en réalité
Dim 21 Mars 2004, 23:02 par
la_tulipe_noire sur La vie à deux
Elles ...
Certaines voudront de la terre,
et si possible se mettre au vert,
parce que le béton c’est trop cher!
D’autres ne jurent que par la chair
les faisant devenir mère,
et malgré toi devenir père!
Et celles qui s’envoient en l’air,
celles là qui ne manquent pas d’air,
te tapent parfois sur les nerfs!
Quant à celles qui veulent ton fer,
qui ne feront rien pour te déplaire,
prends garde, ne les laisse pas faire.
Femmes qui dans une muette prière,
angoissent d’être air, terre, chair ou fer,
vous êtes un mélange de toutes ces manières.
Parfois, dans un vent de mystère,
il en est une qui semble plus sincère,
et devient l’autre moitié de la paire.
Et face à cette horde guerrière,
je m’obstine à ne rien faire,
j’écris mes petits vers.
et si possible se mettre au vert,
parce que le béton c’est trop cher!
D’autres ne jurent que par la chair
les faisant devenir mère,
et malgré toi devenir père!
Et celles qui s’envoient en l’air,
celles là qui ne manquent pas d’air,
te tapent parfois sur les nerfs!
Quant à celles qui veulent ton fer,
qui ne feront rien pour te déplaire,
prends garde, ne les laisse pas faire.
Femmes qui dans une muette prière,
angoissent d’être air, terre, chair ou fer,
vous êtes un mélange de toutes ces manières.
Parfois, dans un vent de mystère,
il en est une qui semble plus sincère,
et devient l’autre moitié de la paire.
Et face à cette horde guerrière,
je m’obstine à ne rien faire,
j’écris mes petits vers.
Ven 05 Mars 2004, 20:54 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
La lettre d'au revoir
Patatra, je viens de te tromper, toi ma compagne, la plus aimée d’entre toutes !
Toi à qui j’aurais juré une fidélité absolue, un amour indefectible, quelque chose de spécial, de beau, de grand.
Quel ingrat je fais. Je sais, je suis un salaud de te faire ça, un sale con... Avec tous ces moments que l’on passe ensemble, c’est comme autant de promesses de ne jamais se quitter...
Je m’endors avec toi, je me reveille avec toi, quand je ris tu es là, et quand je suis triste, tu es là aussi. A tout le temps me coller comme ca, j’aurais du te quitter dés les premières semaines, une fois mon désir rassasié, en bon goujat. Mais non. Tu es tellement discrète, que tu ne m’as jamais entravé. Au contraire, avec toi, mes ailes ont poussé, ma curiosité s’est aiguisée, et même mon corps aussi s’est transformé.
Et mon âme, mon âme... Je te dois mon âme, ce que tu en as fait vaut plus que tous les diamants, tu sais ! Tu me disais toujours "Pense pas à demain, demain ca existe pas !" J’oublierai jamais ca, c’est clair. Je l’ai gravé au couteau, ca fait une vilaine cicatrice sur mon avant bras, mais ce qui compte c’est que ca reflechit ton eclat !
Et puis, tu te rappelles comme on a voyagé toi et moi ? Dans mes pensées, et dans tout un tas de contrées. Tu posais tes pas là ou je posais les miens, des fois l’inverse, selon celui de nous deux qui avait envie de guider l’autre.
Je t’ai souvent critiquée, parfois maudite, et toi, magnifique, je n’ai jamais entendu un seul reproche, jamais.
Ce que je voudrais te proposer, c’est de ne pas vraimment se quitter toi et moi. Je crois que j’y arriverai pas. Tu pourrrais être celle que je vais rejoindre de temps en temps.... Pour que je puisse t’aimer, encore une fois.
Je voulais te dire, juste avant de partir, que tu es belle à mourir, Solitude...
Toi à qui j’aurais juré une fidélité absolue, un amour indefectible, quelque chose de spécial, de beau, de grand.
Quel ingrat je fais. Je sais, je suis un salaud de te faire ça, un sale con... Avec tous ces moments que l’on passe ensemble, c’est comme autant de promesses de ne jamais se quitter...
Je m’endors avec toi, je me reveille avec toi, quand je ris tu es là, et quand je suis triste, tu es là aussi. A tout le temps me coller comme ca, j’aurais du te quitter dés les premières semaines, une fois mon désir rassasié, en bon goujat. Mais non. Tu es tellement discrète, que tu ne m’as jamais entravé. Au contraire, avec toi, mes ailes ont poussé, ma curiosité s’est aiguisée, et même mon corps aussi s’est transformé.
Et mon âme, mon âme... Je te dois mon âme, ce que tu en as fait vaut plus que tous les diamants, tu sais ! Tu me disais toujours "Pense pas à demain, demain ca existe pas !" J’oublierai jamais ca, c’est clair. Je l’ai gravé au couteau, ca fait une vilaine cicatrice sur mon avant bras, mais ce qui compte c’est que ca reflechit ton eclat !
Et puis, tu te rappelles comme on a voyagé toi et moi ? Dans mes pensées, et dans tout un tas de contrées. Tu posais tes pas là ou je posais les miens, des fois l’inverse, selon celui de nous deux qui avait envie de guider l’autre.
Je t’ai souvent critiquée, parfois maudite, et toi, magnifique, je n’ai jamais entendu un seul reproche, jamais.
Ce que je voudrais te proposer, c’est de ne pas vraimment se quitter toi et moi. Je crois que j’y arriverai pas. Tu pourrrais être celle que je vais rejoindre de temps en temps.... Pour que je puisse t’aimer, encore une fois.
Je voulais te dire, juste avant de partir, que tu es belle à mourir, Solitude...
Ven 27 Fév 2004, 19:20 par
PetitPrince sur La vie à deux
Sagesse lorsque je t'apprends...
Tahar Ben Jelloun a écrit: |
Quand il y a des certitudes, il n’y a plus d’amour. |
Après avoir débattu bien longtemps sur le sujet du doute, j’ai révisé ma copie. Le doute n’est pas le pire ennemi de l’homme, il faut juste savoir faire la difference et
Roger MERLE a écrit: |
Douter, ce n’est pas s’installer dans l’incertitude; c’est nourrir, l’une après l’autre, deux certitudes contradictoires. |
être ou paraitre?
tel est ma question...
Jeu 26 Fév 2004, 18:40 par
Ri1kedesBêtises sur Citations
Re: ... en retrait...
Loyd, tout à fait d’accord avec toi : les hommes et les femmes ne peuvent vivre ensemble, mais ils ne peuvent pas non plus vivre l’un sans l’autre... quoique je pense que ce soit plus facile de vivre avec l’autre que sans
La marquise.. s’il n’en reste qu’une je serai celle là (persiste et signe)
La marquise.. s’il n’en reste qu’une je serai celle là (persiste et signe)
Jeu 26 Fév 2004, 16:36 par
la marquise de sade sur Citations
L'un sans l'autre
Une guerre qui n’a rien d’une guerre et c’est mieux ainsi! On pourrait conclure sur cette fameuse citation qui serait une sorte de réconciliation:
Tourbillons positifs qui nous ménent vers la douce folie de la passion, ou tourbillons négatifs nous menant à grand pas vers la haine. Ne dit on pas qu’il n’y qu’un pas entre l’un et l’autre. On va finir par revenir à cet équilibre que cherche le couple, a la fois cherchant les opposés pour la découverte et les similitudes pour la facilité et le calme.
Une réalité incroyable. Nous sommes tellement différents mais aussi tellement proches...
Enfin je me permettrais de faire une proposition sortant de notre guerre pour arriver au point inverse: La Passion! Sa beauté, son exagération, sa folie... Tout ce qui fait par Amour... Jusqu’au point d’en perdre la tête...
Loyd Passionement vôtre
Citation: |
Les femmes (i.e. les hommes), on ne peut pas vivre avec mais on ne peut pas vivre sans |
Tourbillons positifs qui nous ménent vers la douce folie de la passion, ou tourbillons négatifs nous menant à grand pas vers la haine. Ne dit on pas qu’il n’y qu’un pas entre l’un et l’autre. On va finir par revenir à cet équilibre que cherche le couple, a la fois cherchant les opposés pour la découverte et les similitudes pour la facilité et le calme.
Une réalité incroyable. Nous sommes tellement différents mais aussi tellement proches...
Enfin je me permettrais de faire une proposition sortant de notre guerre pour arriver au point inverse: La Passion! Sa beauté, son exagération, sa folie... Tout ce qui fait par Amour... Jusqu’au point d’en perdre la tête...
Loyd Passionement vôtre
pour rétablir l'égalité peut-être...
Jean de la Bruyère a écrit: |
Il arrive quelquefois qu’une femme cache à un homme toute la passion qu’elle sent pour lui, pendant que de son côté il feint pour elle toute celle qu’il ne sent pas.
|
Ne soyons pas dupes, l’un vaut-il mieux que l’autre?
Mais s’il le faut, pour le cas où ces Messieurs n’auraient pas la courtoisie de reconnaître qu’il en est effectivement ainsi, j’userai peut-être alors d’armes identiques...
Une pétale de rose dans ma cagnotte
Mar 24 Fév 2004, 18:51 par
Ri1kedesBêtises sur Citations
helen rowland
La Marquise a écrit: |
est-ce vraiment indispensable de comprendre et de connaitre l’autre totalement pour pouvoir l’aimer? |
Est-ce que comprendre quelqu’un va aider à le connaître?
Est ce que connaître quelqu’un va aider à le comprendre?
Ma Chère Marquise, je ne vous connais pas et je ne suis pas sûr de vous comprendre tout le temps , tant vous avez l’air de vouloir brouiller les pistes,
mais est ce que cela m’enpêche de vous aimer?
Aimer et connaître...
la marquise de sade a écrit: |
Est-ce vraiment indispensable de comprendre et de connaître l’autre totalement pour pouvoir l’aimer? |
Sabine Azéma ferait écho à ta question avec une réplique dans "Huit jours en juin", quand elle lance le fameux "L’important c’est pas de se connaître, c’est de se rencontrer"
D’un coté je trouve cet aphorisme d’une telle beauté, d’une telle vérité que je serai tenté de m’y vouer tout entier , et d’un autre côté, vous aurez senti comme moi le danger d’une telle doctrine.
Dans une autre approche, je me suis rendu compte que c’est bien souvent en voulant approfondir sa connaissance de l’autre, que l’amour s’estompait. Et en mon for intérieur, la maxime "Pour aimer les gens, il vaut mieux ne pas les connaître" s’est lentement sédimentée, et se révèle raisonnable.
Entretenir le mystère, et par là même le désir ne reste-il pas un moteur de la relation ?
Si on s’était tout dit, on aurait peut être plus rien à se dire , alors il faudrait peut-être que je me taise pour laisser parler les autres !
D’accord, mais avant, pour te répondre marquise, je te dirais "Non, il n’est pas du tout nécessaire de connaître quelqu’un pour l’aimer". En fait, je ne pense pas que ce soit nécessairement lié : tu peux tout d’un coup aimer quelqu’un que tu croises dans la rue, et par là même l’aimer sans le connaître. Et d’un autre coté, tu peux au fur et à mesure que tu connais et comprends quelqu’un d’anodin sentir un sentiment d’amour qui monte, qui monte, qui monte ...
Lun 16 Fév 2004, 12:39 par
PetitPrince sur Citations
Re: helen rowland
soleye a écrit: | ||
On pourra pas me traiter de macho J’aimerais connaitre l’avis de ma marquise preferée à ce sujet |
Etant la seule sur ce forum à signer mes messages sous le nom de la marquise, je présume que c’est de moi dont il est question dans ta derniere phrase petit soleye de ma journée
Que dire de celà ...
Si j’étais Isabelle Alonso, je te répondrais qu’effectivement, les hommes n’ont jamais rien compris aux femmes, que vous êtes tous les mêmes , irrémediables adolescents ingrats et immatures !
Si j’étais Pierre Desproges, je dirais que la femme est assez proche de l’Homme comme l’épagneul breton. A ce détail près qu’il ne manque à l’epagneul breton que la parole alors qu’il ne manque à la femme que de se taire. Dépourvue d’âme, la femme est dans l’incapacité de s’élever vers dieu. En revanche, elle est en general pourvue d’un escabeau qui lui permet de s’elever vers le plafond pour faire les carreaux ...
Hélas, (ou heureusement ) je ne suis ni l’une ni l’autre, donc je te dirai que ....
" Une femme n’a besoin de connaitre qu’un seul homme pour les comprendre tous..."
Grand dieu , non!! Sinon, j’aurais cesser d’aimer les hommes à ma première mauvaise expérience !! Les hommes sont tous différents entre eux... (et pas toujours si eloignés de nous )
"un homme peut connaitre toutes les femmes sans en comprendre une seule"
Beaucoup pensent en effet que les hommes sont incapables de nous comprendre, je le pense même moi-même régulièrement mais au final, je crois qu’ils arrivent à nous comprendre partiellement, en tout cas, ils essayent et on peut déjà les en remercier pour ça !!
Mais est-ce vraiment indispensable de comprendre et de connaitre l’autre totalement pour pouvoir l’aimer?
je te retourne ma question Soleye... ainsi qu’aux autres
La marquise ... à la recherche de cobayes pour ses etudes sur le fonctionnement de l’homme...
PS : mais je savais déjà que tu n’étais pas un macho
Lun 16 Fév 2004, 11:05 par
la marquise de sade sur Citations
Le vie à deux
Un nouveau thème d’écriture sur les sentiments est ouvert à présent sur le forum : la vie à deux. On a tous quelque chose à raconter de tendre ou de drôle au sujet des moments que l’on a partagé avec l’autre, ou que l’on réve de partager d’ailleurs.
Saluons l’arrivée de lamama,Zeus ainsi que de stella et souhaitons leur de bons moments de lecture et d’écriture sur le forum des âmes tendres.
Saluons l’arrivée de lamama,Zeus ainsi que de stella et souhaitons leur de bons moments de lecture et d’écriture sur le forum des âmes tendres.
Dim 15 Fév 2004, 12:59 par
PetitPrince sur Edito
Re: Et ?
lune inspirée a écrit: |
Nous sommes le 8 Février 2004. Aujourd’hui, il fait froid gris dehors. Qu’en est-il de ton amour ? Cette rencontre fut-elle la seule et unique ou, au contraire, le début d’une relation véritable et durable ? |
Et .. la suite je l’ai racontée dans un post précédent...
Il est reparti comme il est venu, sur son cheval blanc ( ici il s’agit d’un bleu métalisé ...) cheveux au vent me laissant avec des étoiles plein les yeux et quelques mots qui raisonnaient ...
Le conte s’est prolongé une nuit encore pour moi, le temps qu’il me dise le lendemain qu’il n’était pas prêt à vivre cette distance entre nous, qu’il ne voulait pas que ces semaines deviennent des comptes à rebours entre nos rencontres, qu’il ne se sentait pas prêt à subir de nouveau des douleurs amoureuses, qu’il n’était pas fait pour vivre avec quelqu’un et qu’il voulait qu’on reste ensemble... dans le virtuel...
A ce jour, nous nous parlons peu, un malaise tacite s’est installé, nous n’osons plus aborder certains sujets de peur de frustrer l’autre ou de le culpabiliser. Nos mp se font plus rares, plus superficiels. Nos confidences n’existent plus, nos peurs et nos joies ne sont plus partagées. Le telephone a encore marché les quelques jours qui ont suivi la rencontre, sans doute plus pour m’apaiser moi que lui, les sms se sont éteints.
Et ce soir, pour la première fois depuis la rencontre, il est en mp avec moi, un soir, juste en tête à tête... Ca fait bizarre...
Peut-être ressent-il ce meme manque de l’autre finalement...
La marquise... eternelle fleur bleue malgré les apparences
Lun 09 Fév 2004, 21:56 par
la marquise de sade sur Amour internet
le jeu de la vérité : question 4 ...
Avant de passer à la question 4, peut-être peut-il être interessant de rapeller les 3 premières questions de ce jeu... au cas où certains fainéants ne voudraient pas relire tous les posts pour les retrouver...
Les nouveaux pourront ainsi nous raconter eux aussi :
1 ) Leurs lieux de rendez-vous les plus inhabituels
2) Ce qui les séduit le plus chez l’autre
3) Leur endroit d’ébats amoureux le plus inattendu
et 4) ....
"Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?" (dans un contexte amoureux ou ailleurs! )
La marquise ... Julienne Lepers d’appoint..
Les nouveaux pourront ainsi nous raconter eux aussi :
1 ) Leurs lieux de rendez-vous les plus inhabituels
2) Ce qui les séduit le plus chez l’autre
3) Leur endroit d’ébats amoureux le plus inattendu
et 4) ....
"Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?" (dans un contexte amoureux ou ailleurs! )
La marquise ... Julienne Lepers d’appoint..
Sam 07 Fév 2004, 15:48 par
la marquise de sade sur La séduction
Léo Ferré - Citation sur le bonheur
Une petite citation que j adore.Elle est signée Léo Ferré
A vous de savoir endormir l’un et reveiller l’autre
Citation: |
Le bonheur, c’est pas grand chose
Juste du chagrin qui se repose |
A vous de savoir endormir l’un et reveiller l’autre
Ven 06 Fév 2004, 15:13 par
MaStErGrAhAm sur Citations
Retour au bureau
Si je la vois le matin, c’est irrémédiable: la journée est foutue.
C’est idiot, je pourrais faire semblant, utiliser un ton social impersonnel, lui demander comment ça va sans en avoir rien à faire, et tout ça et tout ça. Mais non ça ne passe pas.
Je lui dit bonjour et son éclat me brûle, mon cœur s’emballe et il faut que je donne le change, si possible en essayant de faire progresser les choses où d’en prendre la mesure. Je suis à peine capable de lui dire bonjour…
Ce sentiment d’échec me mine, non pas parce que je ne gagne pas, mais parce que je suis peut-être en train de perdre. Je me dis qu’au moins je fais passer un message bien malgré moi. Ma gène ne doit pas être invisible surtout aux yeux d’une femme, qui, à mon sens, doit savoir repérer ça. C’est amusant, je me doutais qu’après cette soirée, où finalement on s’est un peu rencontré, nos bonjours seraient emprunts de cette même gène qui se dégageait quand on se rencontrait dans les couloirs. Comme j’aurais préféré avoir tort. Comme j’aurais préféré. Je me dis que si à ce stade, il fallait se dévoiler, ce serait quasi impossible. Trop violent. Il manque cette multitude de petits repères qui permettent de prendre la mesure de l’autre, de savoir où il en est dans ses émotions et de faire ou dire ce qu’il faut pour rester dans son sillage. Je veux quand même croire qu’il n’est nul besoin de petits repères pour savoir que chacun de nous à localisé l’autre sur son petit radar affectif. Je ne dis pas ici que nous convergeons vers une hypothétique liaison, mais plutôt que je sais qu’elle sait. Ce que je ne sais pas, c’est si elle veut.
Et c’est ça qui m’empêche de dormir et c’est ça qui est bon. Ce doute, que finalement je ne veux pas lever violemment que je veux supposer stupide comme tous ces doutes d’amoureux, ce doute je veux que nous le dissipions ensemble. Que main dans la main, nous nous attelions à cette tâche, de la façon la plus belle qu’il soit. En somme, c’est mon impatience qui me rend malheureux, pas elle. Sera-t-elle s’en servir, mais surtout voudra-t-elle le voir ? Fasse que si elle le veuille, elle comprenne les milliards d’erreurs que je vais faire. Et pour comprendre il faut connaître. Mais pourquoi est ce qu’on ne prend pas des jours de vacances qu’on se concocte un petit programme en tout bien tout honneur. Juste pour se connaître. Ca serait doux. Si ça colle pas on s’en rendrait compte doucement et ça ne ferait pas mal. Et si ça colle, on éclairerait tout doucement les zones d’ombre à la flamme de notre désir.
Ca, c’est un rêve. La réalité est toute autre. Se connaître sera possible par le biais de rencontres informellements organisées. Ce genre de soirée ou on vient pour un motif qui est totalement différent de celui qui nous anime. Un motif derrière lequel on peut se cacher, se protéger. A ce moment il faut peut-être utiliser un vocabulaire ambigu, au milieu de gens dont on veut cacher notre réelle motivation. Quel paradoxe ! Etre obligé de cacher ce que l’on voudrait voir éclater au grand jour. Et vu comment je suis volubile quand je l’ai devant moi, c’est pas gagné du tout. Je me suis rendu compte que mes extrapolations me menaient sur des sentiers hasardeux, où l’illusion se jouait de moi, me prenait dans ses bras, pour me rendre à cette réalité trop froide ensuite. Alors je ne veux plus espérer, ça fait mal. Je veux juste rêver. Juste imaginer ce que pourrait générer la satisfaction du besoin qui me ronge.
Si auparavant mes erreurs me la faisaient percevoir comme promise, mon recalage me la fait voir comme possible.
Et mon cœur s’emballe de la même façon.
C’est idiot, je pourrais faire semblant, utiliser un ton social impersonnel, lui demander comment ça va sans en avoir rien à faire, et tout ça et tout ça. Mais non ça ne passe pas.
Je lui dit bonjour et son éclat me brûle, mon cœur s’emballe et il faut que je donne le change, si possible en essayant de faire progresser les choses où d’en prendre la mesure. Je suis à peine capable de lui dire bonjour…
Ce sentiment d’échec me mine, non pas parce que je ne gagne pas, mais parce que je suis peut-être en train de perdre. Je me dis qu’au moins je fais passer un message bien malgré moi. Ma gène ne doit pas être invisible surtout aux yeux d’une femme, qui, à mon sens, doit savoir repérer ça. C’est amusant, je me doutais qu’après cette soirée, où finalement on s’est un peu rencontré, nos bonjours seraient emprunts de cette même gène qui se dégageait quand on se rencontrait dans les couloirs. Comme j’aurais préféré avoir tort. Comme j’aurais préféré. Je me dis que si à ce stade, il fallait se dévoiler, ce serait quasi impossible. Trop violent. Il manque cette multitude de petits repères qui permettent de prendre la mesure de l’autre, de savoir où il en est dans ses émotions et de faire ou dire ce qu’il faut pour rester dans son sillage. Je veux quand même croire qu’il n’est nul besoin de petits repères pour savoir que chacun de nous à localisé l’autre sur son petit radar affectif. Je ne dis pas ici que nous convergeons vers une hypothétique liaison, mais plutôt que je sais qu’elle sait. Ce que je ne sais pas, c’est si elle veut.
Et c’est ça qui m’empêche de dormir et c’est ça qui est bon. Ce doute, que finalement je ne veux pas lever violemment que je veux supposer stupide comme tous ces doutes d’amoureux, ce doute je veux que nous le dissipions ensemble. Que main dans la main, nous nous attelions à cette tâche, de la façon la plus belle qu’il soit. En somme, c’est mon impatience qui me rend malheureux, pas elle. Sera-t-elle s’en servir, mais surtout voudra-t-elle le voir ? Fasse que si elle le veuille, elle comprenne les milliards d’erreurs que je vais faire. Et pour comprendre il faut connaître. Mais pourquoi est ce qu’on ne prend pas des jours de vacances qu’on se concocte un petit programme en tout bien tout honneur. Juste pour se connaître. Ca serait doux. Si ça colle pas on s’en rendrait compte doucement et ça ne ferait pas mal. Et si ça colle, on éclairerait tout doucement les zones d’ombre à la flamme de notre désir.
Ca, c’est un rêve. La réalité est toute autre. Se connaître sera possible par le biais de rencontres informellements organisées. Ce genre de soirée ou on vient pour un motif qui est totalement différent de celui qui nous anime. Un motif derrière lequel on peut se cacher, se protéger. A ce moment il faut peut-être utiliser un vocabulaire ambigu, au milieu de gens dont on veut cacher notre réelle motivation. Quel paradoxe ! Etre obligé de cacher ce que l’on voudrait voir éclater au grand jour. Et vu comment je suis volubile quand je l’ai devant moi, c’est pas gagné du tout. Je me suis rendu compte que mes extrapolations me menaient sur des sentiers hasardeux, où l’illusion se jouait de moi, me prenait dans ses bras, pour me rendre à cette réalité trop froide ensuite. Alors je ne veux plus espérer, ça fait mal. Je veux juste rêver. Juste imaginer ce que pourrait générer la satisfaction du besoin qui me ronge.
Si auparavant mes erreurs me la faisaient percevoir comme promise, mon recalage me la fait voir comme possible.
Et mon cœur s’emballe de la même façon.
Mer 04 Fév 2004, 10:57 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Ecrire sur l’autre
un 14 juillet à Paris, Elles ..., La lettre d'au revoir, Sagesse lorsque je t'apprends..., Re: ... en retrait..., L'un sans l'autre, pour rétablir l'égalité peut-être..., helen rowland, Aimer et connaître..., Re: helen rowland, Le vie à deux, Re: Et ?, le jeu de la vérité : question 4 ..., Léo Ferré - Citation sur le bonheur, Retour au bureau,Il y a 439 textes utilisant le mot l’autre. Ces pages présentent les textes correspondant.
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La citation d'amour
L'amour n'as pas de meilleur ministre que l'occasion.
Cervantès.
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