Je m'incline!

Mon âme est étreinte, car mon corps manque de ce rythme qui me comblerait. Cet acte: celui où tu me prends. Tu poses tes mains sur mes hanches, et me surprends, comme je succombe à cet instant. Je m’incline, au bord du précipice dans lequel je tombe d’amour. Je me penche.
Je me baisse, tu te dresses. Tu m’apprivoises et j’agonise du désir où mon rêve meurt mais tend à se réaliser. Je me soumets à toi, et toi tu enjambes ce qu’il reste de moi. Ce qu’il reste de moi? Un instinct comme animal, une envie de ton sang dans le mien. Il ne reste plus qu’une pulsion: celle où je me sens vivre pleinement, celle où tu donnes vie à l’orgasme. Celle où l’on culmine de plaisir, au cœur de la réalité. Une envie sans artificiel, une envie naturelle, une envie de toi qui me rend folle. Je m’incline car je t’aime et ça me rend folle de sexe avec toi. Faudrait-il une raison? La raison, la Passion. Je revis quand je vois ton sourire, même lorsque ton sourire ne me suffit plus. Je revis, quand je lis entre les lignes, et que je vois ton visage se dessiner sur le sable où tu écris mon nom. Je revis, quand mon téléphone indique un sms venant de toi, et ce avant de le lire. Je revis comme une enfant, qui t’éprouve. J’apprends, à te connaître, il faut du temps, mais au limite du besoin, mon fantasme se fait pressant. Ma patience a atteint ses limites, et je me languis, malgré les précautions. Doucement mais sûrement, je visualise la scène: comme si nous l’avions fait! Bande sans discontinu, film interdit au moins de 16 ans, ma vision est génitale! Et toi, tu es génial, tu es fantasque, tu es distingué et élégant. Tu m’apaises, et me soutiens. Tu m’écoutes et tu me fais rire. Tu es si intelligent, et très intéressant intellectuellement. Moi ça stimule mon cerveau de sucer des neurones de qualité! Tu me portes bienveillant, et je m’envole au septième ciel. Au 69ième étage, tu me conduis, dans les nuages. Mon regard est brûlant comme le soleil, pétillant, comme ton cœur qui pétille, effervescent, lorsque je te vois. Tu es l’air où je respire, des souffles de renouveau, tel un espoir qui vous caresse, une main qui vous frôle et vous tente. Une envie qui vous démange, une pensée qui vous ronge délicatement. Un jour noir de pluie et de froid, dans l’absence. Une nuit blanche, un présent, qui illumine, ensoleillant. Un rêve diurne, une lueur dans mon cœur qui allume les flammes de l’ardeur. Un élan, voilà tout ce que je suis lorsque tu me pénètres profondément. Lorsque tu touches au plus profond de moi, lorsque tu rentres à l’intérieur et que tu pénètres mon intimité. Lorsque tes mains m’entourent et font le tour de ma taille, lorsqu’elles se promènent comme dans un jardin, et que je me fais fleur. Lorsqu’à ma peau, tes doigts glissent, et dérapent au bon endroit, au bon moment. Lorsque je me fais victime volontaire de tes assauts répétés, et de tout ce "va et vient". Tu bouges comme je vibre, tu me chamboules, tu me secoues, sauvage mais avenant. Mon corps accuse réception, il te reçoit cinq sur cinq, il s’ouvre. Mon corps s’écarte, puis c’est le trou noir: mes yeux se ferment. Je m’évanouis de plénitude, et quand j’ouvre les yeux, tu me donnes un baiser. Ma langue goûte à toi, mes mots coulent, je prends le risque: je me mouille. Je me jette à , je me noie dans tes yeux, je m’endors dans ton lit. Voilà, tout ce que je suis, lorsque nos deux corps se confondent en un seul, en fusion. Je ne suis plus qu’un être qui ne contrôle plus rien si ce n’est le cheminement de notre voyage en suivant ta voie lactée. Je ne suis plus qu’un être d’émotions que mon corps verbalise et interprète. Je n’ai plus qu’un langage: le corporel. Je n’ai plus qu’une lubie: faire l’amour avec toi.
Mer 26 Oct 2011, 00:07 par inlove sur Les liaisons sulfureuses

Narcisse...

Il était jeune, il était beau
le jour où il s’est vu dans
Pour lui la plus belle des images
Et de s’aimer son seul adage

Chaque jour il se contemplait
Pourvu que le plan d’eau fut calme
Et fasciné il s’y penchait
Tombé, noyé : paix à son âme

Les libellules, insectes ailés
De belles couleurs, habillés
Survolent les plans d’eau et mares
Rencontres amoureuses assez rares

La femelle couleur terne et grise
Des couleurs du mâle se grise
Mais lui dans , c’est ‘lui’ qu’il voit
Ce qu’il cherchait ! à ce qu’il croit…

En s’y posant est troublée
Grenouilles et carpes peuvent le gober
Expérience chèrement payée
Par son image trop concerné !

Jan

Lun 09 Mai 2011, 10:57 par j.r.garou sur La séduction

Les roseaux

La nature a toujours eu ses hosties
Les roseaux sont du nombre
Souffre-douleur de ces pies
Auxquelles ils font de l’ombre.
Elles sont tellement bavardes
Ces péronnelles qui n’arrêtent de jacasser
Qu’on souhaiterait qu’on les canarde
Pour entendre un silence planer.
Malgré leurs beaux plumages
Du noir ténébreux d’un corbeau
Elles accablent de leurs bavardages
Ces pauvres roseaux ont bon dos.

Voleuses de tout objet qui brille,
Elles survolent constamment le décor
Un éclat, les voilà plongeant en vrille
Récupérer le précieux trésor.
Sous le soleil qui caresse leur ventre
Elles vont , viennent et agacent
Mais jamais ne pensent rendre
Tous les bijoux qu’elles amassent.
Ces pies ramassent tout ce qui leur plaît
Ces petites chipies sont si mauvaises
Que être la plus belle est leur seul sujet
Dont elles se délectent et se plaisent.

Leur vie ne serait que paresse et agrément
S’il n’y avait, pour leur barrer le passage,
Ces grandes tiges se balançant mollement
Et qui font, à leur vol, un véritable barrage
Chargées de tous ces bibelots clinquants.
Des verres colorés aux pièces argentées
Des chaînettes dorées aux cailloux brillants
Ces chapardeuses sont lourdement chargées.
Elles doivent ainsi changer de direction
Plouf ! Voilà les bijoux tombant à
Alors, menteuses, elles vous diront : Que c’est la faute aux roseaux
Ven 18 Mars 2011, 18:06 par caressedesyeux sur Mille choses

Te les dire...

[size=18]
Il pourrait tenir
Dans une petite boîte
D’allumettes
Et pourtant il bat si fort.
Malgré sa petitesse
L’intensité de celui-ci résonne
Jusque dans mon âme,
Et je viens te l’offrir
Sur un plateau d’argent
En gage de mon amour éternel.
Il ne demande qu’à te dire :
Je t’aime
Même si je ne te le dis pas
Tous les jours
Comme tu aimerais l’entendre...
De mes pudeurs refoulées
Je me jette à ,
Pour enfin les prononcer.
Ces mots que tu attends
Depuis des années.
ET si tu savais
Que je n’ai d’yeux que pour toi,
Et seulement pour toi.
Il suffit tout simplement
De te le dire
Tu restes muette,
L’émotion colore tes joues,
Ton regard devient intense
Te voila rassurée
Ma belle Elisée. caressedesyeux[/size]
Mer 02 Mars 2011, 22:08 par caressedesyeux sur Mille choses

Oisillon

Je me sens créatrice si au jeu du plaisir je crée le plaisir.
Je referme doucement mes doigts ils effleurent son coup son duvet ainsi ni , ni l’alizé du capricorne ne sont plus doux, et je m’évade dans mes songes.
A la tendresse que je mets à réchauffer entre mes mains l’oisillon tombé du nid il me récompense à se blottir dans mon nid. Je referme doucement les jambes, il effleure ma peau, mon duvet.
Picore ma chatte, bois à ma source.
Chante heureux dans ton nid, chante à perdre le souffle, chante à faire s’ouvrir le lotus
Chante ma chatte sous mes doigts chante à faire s’ouvrir le lotus que je m’évade dans mes songes.
Mar 04 Jan 2011, 00:17 par antoine sur Les liaisons sulfureuses

Me garder aupres de toi

Je serai petit rat, où tu pourras m’emmener de partout
Me coller, contre toi, à te regarder réfléchir devant ton bureau
Où bien souvent, tu as trop chaud.
Alors je serai ton ventilateur
Pour rafraichir ta sueur
je serai ton doux poison
Où tu en perdras la raison
Déboucher ce flacon, pour en respirer des odeurs qui te séduiront...
Point de gamelle, ou de sandwich
Chandelle, Cerdon,
Cordon bleu je le serai pour toi...
Prends ma main, et allons donc nous promener
De ces jambes fatiguées,
Tu t’allongeras au bord de
Et je te masserai de doux touchers...
Je te dirai, ce que tu aimes entendre
Je serai l’ombre de ton ombre
Je t’aimerai comme tu le mérites.
Je serai la discrètement à" jouir" de ces doux instants
Auprès de toi.

CARESSEDESYEUX
Mer 20 Oct 2010, 11:08 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Ainsi font font font les petits bateaux




Ils naviguent sur ,
A la queue, leu leu
Et regardent avec leurs yeux
De merveilleux paysages
ou on leur apprend à être sage en écoutant les mages
Leur narrer de belles histoires....


L’espoir de croire qu’il existe encore de beaux pays
De l’Italie en Syrie
De Tombouctou à Mandchou ...


Ainsi font font font les petits bateaux qui ne prennent jamais
Qui nous bercent de leur nonchalance, et nous balance de bâbord, à tribord.
Avec nos hauts du cœur.
Ils jettent leur encre,pour quelques temps
Et s’endorment,avec le vent ...


Le chant des sirènes les interpelle
Ces belles qui les ensorcelle,
Et dont ils s’échouent à jamais....


Ainsi font ,font font les petits bateaux, qui naviguent sur
Sans jamais se quitter.

caressedesyeux
Mar 05 Oct 2010, 11:14 par caressedesyeux sur Mille choses

Une jolie rencontre

Cindy lisait son journal comme tous les matins, et se mis à parcourir,la page des rencontres.Elle cherchait, une personne susceptible de l’accompagner pour une randonnée, qu’elle avait déjà préparé depuis très longtemps, et comme elle était en vacances au moins pour trois semaines,elle se réjouissait ,de partir.Mais seule, cela ne l’enthousiasmai pas du tout, alors elle s’était mise idée en tête de trouver une personne qui aimerait l’accompagner dans cette aventure.On lui avait bien dit aussi qu’elle pourrait consulter des sites de rencontre pour ce genre d’activité.
Deux jours plus tard: LUI

Nous marchions, nos sacs pesant lourds, il était temps, de nous arrêter,car de toute façon la nuit n’allait pas tarder,et les étoiles
scintilleraient bientôt.Un peu de bois ramassé, aux alentours ferait l’affaire, car j’avais l’impression que les nuits étaient fraiches.Un bon feu, et nos sacs de couchage, nous étions épuisés, et ravi en même temps.Le temps de nous faire réchauffer une soupe lyophilisée, un morceau de fromage , et hop au lit!.Nous tacherons de faire meilleur repas demain, car j’avais repéré pas très loin d’ici,une rivière.Nos yeux à peine fermés, nous nous endormions...

Elle,je l’ai rencontré sur un site, bien que j’avais mis une petite annonce sur un quotidien,je cherchais une femme qui aimait la randonnée et camping à la sauvage sans "chichi".Alors nous avions décidé de nous rencontrer, et de partir à l’aventure si tous collait... <elle aimait aussi la randonnée, et elle avait déjà beaucoup voyagé.Nous avions finalement la même passion...
La première fois que je l’ai vu,et la première impression,était qu’elle avait cette joie de vivre,des yeux pétillants.A vrai dire, je ne dirai pas qu’elle était belle, mais elle avait ce charme qui me donnait des frissons.Quand à moi, je ne sais pas comment elle me voyait, mais bon on m’avait dis, que j’étais un homme jovial, et après tout, je ne me trouvai pas si moche que cela.Elle se prénommait Cindy.
" Enchanté moi c’est Gérard".
Nous avons tous de suite sympathisé, et nous étions d’accord sur la destination de notre petit voyage.le lendemain, matin je sentais, un petit froid me gagner le dos, et je me réveillais, le feu éteint,Cindy dormait toujours sa tête enfouie dans son duvet.Je décidais de me lever, et d’aller pécher, pour notre repas.La pêche n’avait pas été si mauvaise et Cindy dormait toujours.Un bon feu, la réveillerai peu-être, et l’odeur du café,et des poissons cuisant tout doucement taquinerait sans doute son odorat.
"MORPHÉE"! laisse la donc se réveiller!
Un étirement, un soupir de bien -être, un sourire et mademoiselle si belle avait faim..
.
Elle fit honneur à ce festin, puis elle décida,d’aller se baigner,et je l’a regardais partir, en me disant que je l’a rejoindrai bien,mais étais-ce convenable?je n’ai pas plus tôt dis cela,qu’elle me proposa de la rejoindre.
"Merde!" voila que je me suis mis à rougir comme un collégien;à l’idée de me baigner avec elle.Elle était à l’aise, et me mettait à l’aise aussi sans arrière pensée.Puis elle sortit de sans m’avertir, et je piquais un fard, à la vue de son corps aux courbes parfaites, sans paraitre gênée, comme si je n’étais pas la.C’est a ce moment la, que j’ai su que j’étais tombé amoureux d’elle.Un bon coup sur la tête, mon cœur qui chavirait, mais je me demandais surtout si elle ressentait quelque chose pour moi.Enfin,en tous cas ,elle ne laissait rien apparaitre sur son visage.Dans quelle galère je mettais fourré!Il y a fallut que cela me tombe dessus, et maintenant je me demandais "et si elle n’a pas les même sentiments,? je vais en crever"...
On a beaucoup discuté, et nous avions finalement beaucoup à apprendre l’un de l’autre, c’est comme si nous nous connaissions depuis toujours,et je m’attachais de plus en plus à elle.On a continuer, notre ascension péchant se baignant,parcourant des kilomètres campant par-ci par-la ,et elle m’a donné un espoir chargé d’amour et de promesse.


caressedesyeux
Mar 10 Août 2010, 10:28 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Un heureux hasard








Armand avait un rendez-vous important qui n’était pas dans les proches environs. Se décidant à partir, il prit son" GPS’ , sans oublier ses échantillons, sa mallette, de l’argent et ses papiers car il n’avait pas bien sa tête à lui en ce moment. Il s’était une fois de plus disputé avec Anne- Sophie, son épouse. Elle avait bien changé Anne-Sophie, il ne la reconnaissait plus. Cette jeune femme si douce était devenue si amère, si autoritaire. Elle ne voulait pas du tout d’enfant , afin, comme elle disait, de ne pas voir son corps être déformé par les grossesses, et il avait accepté cette condition uniquement par amour pour elle, car à l’époque, il en était fou....
Ils se croisaient souvent, elle faisait partie d’une association caritative, seule occupation valorisante qui lui restait finalement et elle y consacrait tout son temps. Ne parlons plus de leurs rapports...ils faisaient chambre à part: madame avait souvent la migraine ou alors elle rentrait si tard qu’il ne l’attendait même plus.....
Elle n’avait plus ce charme et cette beauté naturelle qu’il aimait jadis, faute à un excès de liftings et de teintures et à une boulimie excessive de vêtements dernière tendance..Ce n’était plus ’sa’ Sophie, mais une inconnue, une femme qui voulait ressembler à certaines stars qui refusent de vieillir....
Il n’avait pas le temps de s’éterniser sur sa vie et déjà son esprit était à la "mission " qu’il devait accomplir.
Il prit les clefs de sa Polo et partit "illico’".
En route, il décida finalement de modifier son trajet, car les bouchons n’étaient pas trop sa tasse de thé. Après tout, il avait de l’avance et se décida à prendre des petites routes de campagne.
Il était au téléphone, quand surgit soudainement devant lui un troupeau de brebis....Il dût braquer prestement pour éviter la collision. Réagir rapidement !...c’était renverser une chèvre ou risquer de cabosser sa belle voiture contre un arbre.
Il freina et évita de justesse le choc. Un peu secoué, il descendit de sa voiture, regarda s’il n’y avait pas trop de dégâts, puis se mit à pester contre ce troupeau; enfin plutot contre le propriétaire et s’en alla lui dire deux mots...
Il entendit un sifflement au loin et décida d’aller au devant de son auteur afin de lui dire sa façon de penser....
’’Mais où est-il passé bon sang? Je n’ai pas de temps à perdre.’’
Une voie cristalline se fit entendre.
Une" Manon’’devant lui apparut... il n’en croyait pas ses yeux : cheveux noirs, le minois parsemé de taches de rousseur. Elle lui fit un grand sourire et il resta muet comme une carpe.
-"Bonjour" lui dit-elle
Désorienté, il ne sût pas quoi lui répondre. Elle tendit de nouveau sa main et en espéra un retour mais aucun son ne sortit de la bouche d’Armand.
-"Bonjour,; je m’appelle Iris..! ".
Armand était sur un petit nuage et voyait même des bulles de champagne autour de lui, à se demander si ce n’était pas ça le paradis. IL y serait bien resté un peu plus longtemps, mais une chèvre le bouscula légèrement et, vite revenu à la réalité,il vit la main d’Iris et lui tendit la sienne.
Il voulait juste lui faire comprendre qu’il allait manquer un rendez vous important à cause de ses" fichues " brebis mais elle lui parlait, et même s’en excusait. Elle l’invita à l’accompagner chez elle pour lui offrir quelque chose à boire afin de se remettre de ses émotions.
Au point où il en était, il n’avait plus rien à perdre, autant passer du temps avec cette "Ève" dont la bouche gourmande était une invitation à y poser la sienne. Il n’avait pourtant pas l’habitude d’avoir de telles pensées, mais il aimait ce qui était en train de lui arriver.
Elle habitait dans un joli hameau, sur une colline, sans voisin, une petite maison bucolique aux belles pierres apparentes dont l’intérieur semblait très douillet, chaleureux de part sa cheminée et de ses poutres rustiques et avec pour décor, des fauteuils en rotin et des coussins brodés dont le motif représentait un agneau...tout cela pouvait paraitre simpliste mais il s’y sentit bien. Elle lui proposa un petit gouter à sa façon, qu’il accepta, mais ne s’imaginait pas qu’elle sortirait autant de victuailles .
Il fit honneur au festin en finissant par du fromage qu’elle faisait elle-même, avec une lichette de confiture de figues maison, et d’un morceau de pain tout chaud qu’elle cuisait dans son propre four. Elle en vivait, et tous les mardi, elle allait vendre ses fromages, du lait, de la confiture, et même du pain. Cela lui procurait un maigre salaire, certes, mais elle paraissait heureuse et avait l’air de se contenter de ce peu. Elle respirait la joie de vivre et avait cette faculté à aimer les autres, de part sa façon de faire, en partageant ce qu’elle avait: généreuse femme pour laquelle le cœur d’Armand n’était pas insensible. L’heure tournait, la nuit était déjà bien avancée et le téléphone sonnait sans arrêt. Son patron qui l’engueulait, puis Anne -Sophie qui hurlait en lui demandant où il était passé, Armand leur raccrocha au nez.
Iris lui proposa gentiment de rester là. Il se mit à piquer un fard car il ne s’attendait pas à cette proposition, proposition honnête et sans arrière-pensée. Elle le rassura en lui montrant une chambre d’ami.
Il décida finalement de rester, quitte à dormir nu, car il n’était pas du genre à se déplacer avec des sous vêtements de rechange dans le coffre de sa voiture.
Cette chambre était petite mais coquette, possédait une salle de bain et des toilettes. Ce qui le surprit?... il pensait partager une salle de bain où des dessous féminins seraient suspendus. -"Arrêtes Armand de fantasmer !!"
Que lui arrivait-il? Cela faisait bien longtemps qu’il ne voyait plus les dessous de Anne-Sophie et sa libido s’était lentement éteinte, et là, elle ressurgissait. Iris lui proposa serviette et gant et le planta là en refermant la porte derrière elle. Ses yeux furetaient partout et il constatait que personne n’avait utilisé encore les produits sur l’étagère recouverte d’une fine pellicule de poussière. Des flacons portaient des noms de douceur tel que lactée-amande ou bien encore miel-acacia, et celui qui le fit sourire était violette des prés. Avait-il une tête à se plonger dans un bain de violette? Après tout pourquoi pas..?. mais finalement il prit douceur lactée, fit couler et se plongea dedans...
Armand n’avait pas vu l’heure passer car il s’était assoupi. Iris avait frappé la porte assez fortement et son rêve s’était envolé. Un rêve où il imaginait la bouche d’Iris sur la sienne. était froide. Il lui avait répondu que tout allait bien et n’avait pas très envie de remettre ses sous-vêtement...mais il n’avait pas le choix. Elle avait pensé à tout en lui laissant un peignoir pendu derrière la porte. Il attendit qu’elle s’en aille, ouvrit celle -ci et le récupéra. Des effluves de lavande s’en dégageaient et il aimait cette odeur qui lui rappelait tant de souvenirs.
Pieds nus, il regagna le salon. Iris avait mis un vinyl sur son tourne -disque. Elle ne possédait pas de chaine, de cd et de tout appareil d’usage courant chez la plupart des familles, mais cela ne le gênait pas. Au contraire, une plénitude régnait dans cette maison et il se sentait en osmose avec cela, avec cette vie simple car, inconsciemment , c’est ce dont il rêvait depuis toujours. Elle avait fait un bon feu et lui proposa de s’assoir à coté mais il préféra son tapis de laine, bien épais et visiblement plus doux. Il s’essaya en tailleur, perdu encore dans ses pensées, s’imaginant allongé sur Iris, à l’effeuiller doucement, à se délecter de l’odeur de sa peau, à l’embrasser ...
-"Armand!!!"
-"Oui.."
-"Avez vous faim?"
-"Pas très non..."
Elle apporta sur la table un velouté gratiné aux oignons au fumet appétissant et une compote coing-rhubarbe. Finalement il avait faim...Ils parlèrent tout en mangeant et il comprit qu’elle était seule et qu’elle assumait toutes les taches. Fille unique, ses parents décédés, elle avait ce courage que beaucoup finalement n’avaient pas. Il repensait à son travail, à les entendre toujours râler pour un oui pour un non sur leur condition, se plaignant sans arrêt. Il n’en pouvait plus de cette vie là, de sa triste vie privée aussi d’ailleurs! Il s’était jeté à corps perdu dans le travail afin d’enfouir sa douleur de ne jamais être père. A quoi bon cette vie sans avenir? toujours bosser, pour un meilleur train de vie, mais finalement l’argent ne fait pas le bonheur...

LE LENDEMAIN...
- Lui: ’’Une nuit merveilleuse , je n’avais pas dormi aussi bien depuis des lustres et là, je faisais la grasse matinée, écoutant ricocher la pluie sur la fenêtre...pas envie de me lever. Je sentais la bonne odeur du café bien frais se glisser sous la porte. J’allais sortir de mon lit mais un coup sur le battant se mit à retentir, alors je m’enfonçais bien sous la couette et Iris entra. Un petit déjeuner copieux m’attendait dans un plateau, avec jus d’orange, pain frais , beurre salé et confiture de myrtille qu’elle posa sur mes genoux. Je me mis à rougir car son petit sourire me fit comprendre que je ne lui étais pas indifférent et j’arrivais même à me dire que je ressentais quelque chose de très fort pour elle...visiblement, elle le ressentait aussi tout en ne laissant rien paraitre.
Mais l’incident arriva, si vite...le café brûlant se renversa sur la couette. Iris ne chercha pas à comprendre. De peur que je me brûle, elle enleva la couette, et....

-Elle:’’Il était nu...je devais certainement être rouge et il l’avait vu. J’aurais voulu vite sortir de cette pièce mais Armand m’en empêcha, mon cœur s’affola, ma respiration s’accéléra, j’avais si peur, peur qu’il ne se soit brulé, peur de ce que je pourrais ressentir si l’envie lui prenait de m’embrasser. Il me prit par les épaules et me parla doucement, une main apaisante sur mon visage et l ’autre qui me caressait les cheveux .
-"Chut, Iris, tout va bien, ne t’inquiètes pas..."
Je me sentais bien et je serais bien restée là, dans ses bras, mais j’avais peur. Je ne savais même pas embrasser, je me sentais stupide, gauche. Certes je lisais des livres mais ce n’était certainement pas pareil .

-Lui:’’Elle avait l’air apeurée mais j’avais posé ma main sur son visage et de l’autre, je lui caressais ses cheveux longs et soyeux pour la rassurer. J’en profitais pour enfouir discrètement ma tête dans le creux de son cou et sentir les effluves de son eau de toilette citronnée... j’avais tellement envie de gouter à ses lèvres...
Elle leva la tête et je ne pus m’empêcher de poser ma bouche sur la sienne et là, je me sentis transporté dans un autre monde...c’était tellement exaltant!!
Son baiser était hésitant, timide, alors je pris mon temps. Je la sentais trembler contre moi, je ne voulais pas aller trop vite. Je voulais profiter de ces instants mais mon cœur battait très fort et j’avais envie de la posséder... je ne voulais pas gâcher ce merveilleux moment, alors je l’a repoussais gentiment. Elle ne parut pas comprendre et fronça les sourcils...
Je dus lui expliquer que je " crevais" d’amour pour elle, quitte à me tromper et à en perdre la face, mais elle répondit qu’elle voulait, là, maintenant, sur le lit connaitre l’amour, et m’avoua qu’elle était vierge. Je restais stupéfait...J’avais un peu peur car je n’avais encore jamais fait l’amour à une femme innocente et cela m’intimidait.
Alors, fou de joie d’être le premier à l’initier, à l’amener sur le chemin du plaisir, je voulus que cela soit unique pour elle comme pour moi. Je voulus l’ancrer à jamais dans mon cœur, dans mon esprit, au fond de mon âme...
Elle était là, radieuse à côté de moi. Nous nous regardions dans les yeux et j’osais lui dire:’’ je t’aime’’ Impatient, j’attendais sa réponse qui, hésitante d’abord, puis chuchotée tout près de mon oreille, ne tarda pas... elle me dit a son tour: "je t’aime aussi "


CARESSEDESYEUX
Dim 08 Août 2010, 10:37 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Pensées sur l'amour

Que reste-t-il de l’amour dans notre époque marqué moralement par la croissance parfois démesurée de l’individualisme, la guerre des égoïsmes et des intérêts? Reste-t-il cet idéal vers lequel chacun aspire, et à travers qui la réalisation de soi devient légitime et universel?
L’amour comme chaque phénomène humain ancré dans un contexte historique et culturel, subit les changements de l’époque dans laquelle il se réalise.
Sa face actuelle s’exprime par une volonté ardente de se retrouvé à travers l’autre, à travers une altérité qui émancipe le moi et le rend plus subtil et plus élégant. Le moi est ouvert a des possibilités que l’autre seulement peut apporter et créer, des possibilités qui peuvent déséquilibrer la conception qu’on a de soi même, mais qui ont comme but la redéfinition d’un ego cherchant à être plus profond et plus satisfait. Vu de cet angle, l’amour paraît comme une recherche égoïste, suivant les obligations d’un désir de plus en plus assoiffé à de nouvelles expériences, nouvelles satisfactions.
De tels désirs, ne sont pas souvent choisis librement avec un raisonnement indépendant et souvrain, mais plus ou moins imposés dés l’enfance par les valeurs que la société adoptent et protègent. sortir de ces valeurs pour rechercher soi même ses propres valeurs devient plus difficile quand à l’adolescence, les jeunes sont bombardés par une machine médiatique qui impose et décrit certaines formes de l’amour comme étant les seules légitimes et souhaitables. À travers les chansons, les films, les séries, les magazines, la littérature, certains modèles sont érigés en exemples absolus, faisant ainsi une restriction, une marginalisation des autres formes possibles qui existent à travers le monde.
Le jeun, et après l’adulte, suivent ainsi le modèle présupposé être celui de la réussite, un modèle basé sur le calcul continuel des intérêts de l’ego; puisque le modèle économique gouverne le monde depuis l’ère de l’industrialisation, ses valeurs ont été recopiés petit à petit dans des sphères privés pour atteindre enfin le plus intims. Ce système, renforcé par la culture de la consommation d’un coté, et par la recherche du profit de l’autre, objective tous ce qui existe pour lui donner une valeur et objective par la suite l’être humain, l’autre, pour ne voir en lui que des possibilités de profit existentiel et de consommation émotionnelle. On recherche les atouts de l’autre, qui nous manquent nous même : un jolie corps, une beauté attirante, des sensations chaleureuses...etc. L’utilitarisme règne en maitre :» tant que tu correspond à mes attentes, à mes souhaits, à mes désirs, je te désire». commence ainsi le chemin de consommation de l’autre, de ses capacité et ses atouts. Le tout est masqué par les métaphores de l’amour et l’attachement. On est dans l’arène de l’éros grec: le dieu en manque cherche la satisfaction de ses manques, mais quand la satisfaction est là, le manque n’y plus,quand l’objet-ou le sujet- est là, sous le contrôle et disponible à toute demande, il nous manque plus. Il faut d’autre objet, d’autres sujets qui apportent d’autres dimensions. Et c’est remarquable comment ces idées sont abondantes dans la culture de la consommation: on a des choses, mais il nous faut d’autres, car ceux qu’on a sont démodé, dépassé, et il y a tout le temps des nouveautés, tout le temps des choses à découvrir et à exploiter.
Quand la routine s’installe, le démon de la séparation sort sa tète dans les cœurs. Mais de la routine il y en aura toujours, de la répétition aussi. Chose qu’a remarqué le philosophe anglais Bertrand russel, qui a écrit «on peut tomber amoureux et rester pendant plusieurs années à la dévotion d’un seul être, mais tôt ou tard l’habitude émousse la passion et il faut chercher ailleurs le retour des premières voluptés. Il est naturellement possible de dominer cet instinct, mais il est difficile d’en empêcher l’existence».
mais aussi le philosophe français Christophe schaeffer; quand il a écrit: «quand un couple rencontre des difficultés, le remède est le plus souvent recherché dans une logique de rupture, mais ce que sous tend cette logique, c’est ce qui nous pousse à la consommation compulsive de personnes...en vient-on finalement à jeter la relation , donc la personne, comme on jetterait un produit devenu obsolète. On change de partenaire avec le fantasme de trouver mieux, comme si, dans le domaine des rapports humains, il devenait possible d’acquérir le dernier modèle, plus innovant, plus séduisant»
et cette quête se répète indéfinement jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que la conscience se rende compte que la jeunesse est passée, que le champ de possibilités devient nettement étroit avec l’age qui continu son chemin vers la fin. Car comme tout système consumériste, il y a des critères qu’il faut avoir pour pouvoir rivaliser et avoir sa place, des critères sans pitié, excluant les faibles, les malades, les handicapés, les pauvres, les étrangers...etc .ça ne veux pas dire que ces tranches entières de l’humanité n’ont pas de vie sentimentale ou charnelle, mais que leurs choix sont nettement limités et rares, et que même ces choix durent très peu dans le temps face au nombre incalculable de problèmes et d’obstacles.
Dans un système de concurrence généralisé, chacun évalue chacun, et si la comptabilité des être est positive, l’ego s’ouvre pour chercher la réussite tant voulu et convoitée; c’est un symbole de réalisation qui essai de convaincre les autres qu’on arrive mieux qu’eux à se satisfaire.



Mais heureusement, le monde n’est pas si noir que ça, s’il y a des valeurs dominantes, il y a toujours des hommes et des femmes courageux d’esprit qui cherchent leur chemin par eux même, qui construisent leur univers indépendamment de la culture de masse dominante. Des gens qui comprennent qu’éros ne dure pas. Éros s’use au fur et à mesure qu’il est satisfait, éros ne renait que pour mourir de nouveau. Quand «philia» (amour d’amitié), avec le temps, ne cesse de se renforcer, de s’approfondir, de s’épanouir. Au début, on n’aime que ses propres désirs, qu’on assouvis à travers l’autre, c’est l’amour qui prend, l’amour qui consomme. Mais un autre passage est possible, d’autre formes peuvent exister. On apprend à voir l’autre comme il est, de l’aimer pour lui même, de l’amour qui prend à l’amour qui donne, de l’égoïsme à la bienveillance, du manque à la joie de vivre ensemble, d’éros à philia. L’humanité par là assume une ascension; qui sort de l’étroitesse, à la générosité de faire et donner le bien, de se réaliser à travers le bonheur de l’autre qui nous comble aussi, puisqu’il est celui qu’on aime et qu’on veut protéger, même de soi..l’amour est un chemin à faire, si la volonté d’être plus qu’un égoïste est là, un chemin qui commence par le manque, par la passion brulante parfois, par le désir, mais qui ne doit pas finir comme toute flamme sur laquelle on jette froide de la satisfaction, on doit la protéger contre l’hiver pour atteindre le printemps, on doit essayer de penser l’amour autrement qu’en terme de satisfaction et d’intérêt. Il faut que l’amour apporte des vertus, et pas des vices. Qu’il fait renaitre la générosité,l’amitié,la miséricorde, et pas la cupidité, le culte de soi, l’indifférence.
André comte sponville, a très bien résumé ça dans un passage sur l’amour, dans son fameux livre, petite traité des grandes vertus, : « il faut citer la bouleversante formule de pavese, dans son journal intime: tu seras aimé le jour où tu pourra montrer ta faiblesse sans que l’autre s’en serve pour affirmer sa force. Cet amour là est le plus rare, le plus précieux, le plus miraculeux. Vous reculez d’un pas? Il recule de deux. Simplement pour vous laisser plus d’espace, pour ne pas vous bousculer, pour ne pas vous envahir, pour ne pas vous écraser, pour vous laisser un peu plus d’espace, de liberté, d’air, et d’autant plus qu’il vous sent plus faible, pour ne pas vous imposer sa puissance, pas même sa joie ou son amour, pour ne pas occuper tout l’espace disponible.....c’est une idée que Spinoza n’aurait jamais eue, qu’Aristote n’aurait jamais eue, et qui parle pourtant à notre fragilité, à notre fatigue, et même à cette force en nous, me semble-t-il, si légère, si rare, le peu d’amour vraiment désintéressé dont parfois nous sommes capables...non plus le manque, la passion ou la convoitise(éros), non plus la puissance joyeuse et expansive, l’affirmation commune d’une existence réciproquement augmentée, l’amour de soi redoublé par l’amour de l’autre, mais le retrait, mais la douceur, mais la délicatesse d’exister moins, de s’affirmer moins, de s’étendre moins, mais l’auto limitation de son pouvoir, de sa force, de son être...l’amour qui n’augmente pas la puissance mais qui la limite ou la nie, l’amour qui ne redouble pas l’amour de soi mais qui le compense ou le dissout,l’amour qui conforte pas l’ego mais qui en libère»
c’est beau, sublime, mais possible malgré tout. Difficile à appliquer ou à penser, mais réalisable si le bon choix est fait.

NB: mes excuses s’il y a des fautes d’orthographe ou de grammaire.
Ven 30 Juil 2010, 16:23 par youssefy sur Articles

Au bord de l'eau

Je me souviens, de ce fameux jour, il faisait très chaud, et la température était montée, avoisinant les trente degrés; Nous avions trouvé un endroit, reposant et frais. L’herbe haute et bien verte, nous invitait à nous coucher dessus. Il faisait encore très chaud, et l’air en devenait presque étouffant. Je suffoquais, et tu avais décidé de sortir ton mouchoir de la poche de ton bermuda, et de le tremper dans , afin de me rafraichir, le visage, puis les bras. Puis tu avais trempé tes doigts, que tu avais passé dans mes cheveux, je me sentais bien mieux....

Mais cela, ne te suffisait pas, car tu avais décidé de m éclabousser à grandes giclées, et tu en riais si fortement, que je ne pouvais qu’éclater de rire aussi. J’avais bien eu l’idée de te pousser dans , mais tu avais été beaucoup plus rapide que moi, et je me retrouvai la au milieu de , mes vêtements collés à la peau, et la difficulté à les enlever car au point où j’en étais, autant les ôter. Ton regard devenant brûlant subitement, à la vue du spectacle, juste le temps de chasser cette mouche qui te tournait autour...


Dernier sous vêtement, que j’avais enlevé et que je je t’avais jeté à la figure, tu avais hésité à me rejoindre, mais j’’avais insisté.rapidement,et nu comme un ver , tu avais plongé dans cette eau , cette eau bien fraiche.Puis tu disparaissais aussi rapidement , à me demander ou tu était passé.je te cherchais, et je commençais à m’inquiéter , ne te voyant pas remonter à la surface.Mon cœur tapait si fort, l’angoisse montait subitement, mais j’avais senti,quelque chose me frôler les chevilles, et je mettais mise à hurler de peur de m’imaginer que cela pourrait être un serpent.


Tu m’avais entrainé sous , et j’essayai tant bien que mal, de remonter, à la surface mais j’y parvenais difficilement, et toi tu avais encore disparu, sans faire de bruit, tu étais arrivé derrière moi, posant tes mains sur mes yeux, et tu m’avais embrassé dans le cou, me tapissant de petit baiser, qui me donnèrent des frissons.Puis tu avais approché tes lèvres, de ma bouche, et tu avais mis tes jambes autour de ma taille, et nos langues s’étaient entremêlées dans un ballet rappelant la valse. Ultime,extase, de nos sens en éveil...


Je n’étais plus pareille, et toi non plus,On s’émerveillait , de cette parfaite symbiose, de nos corps si proches , et le fait de se sentir si bien , dans un cocon de bien -être ,le temps s’était soudainement arrêté...
Mer 09 Juin 2010, 07:58 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Lyon destination paris (premier chapitre)

Elle avait préparé son baluchon pour le temps d’un week-end. Il avait trouvé une excuse bidon, pour la retrouver à la gare, avait pris toutes ces dispositions afin qu’elle passe un merveilleux séjour avec lui. Un petit hôtel qui ne payait pas de mine, mais dont les proprio étaient très sympathiques.Il y régnait une chaleureuse ambiance, des couleurs chatoyantes, des revêtements muraux jusqu’aux meubles, à l’habillement des chambres. Douillet, comme il aimait, douce comme elle l’était aussi...
Il l’attendait sur le quai, malgré le froid, malgré la pluie rien ne l’empêcherait d’aller la retrouver, car il attendait cela depuis trop longtemps et c’était l’occasion ou jamais.
Elle, assise, ses pensées bien lointaines, se remémorait, ce qu’elle connaissait de lui, un visage, une voix, ces paroles. Cette douce complicité qui s’était installée avec parcimonie, et dont ils en appréciaient chaque instant passé ensemble. Il regardait sa montre, le train était en retard, il s’impatientait, l’adrénaline montait.
Elle arrive enfin! Elle descend, le cherche du regard, lui décoche son plus beau sourire, il s’en extase, va à sa rencontre, lui prend sa main, dépose un doux baiser dont elle en sera bouleversée...
La voiture les attend un peu plus loin. Ils ont tellement de choses à se raconter...
Il l’emmènera à l’hôtel, poser ses affaires et l’a laissera se rafraichir.
Surprise, en l’amenant au bord de , elle sortira une bouteille de Cerdon bien fraiche. Pas de verre, ce qui ne leur posera pas de problème...Boire au goulot, voir couler un peu, dans le cou. Ils en rigoleront comme des adolescents.
Elle a froid, il s’en aperçoit, il quittera son pull, car n’osant pas encore trop se rapprocher d’elle, un brin timide, qu’elle décèlera chez lui, et qui la fera "craquer". Elle en reniflera discrètement ces effluves.
La faim commencera à les" tenailler "
Surprise encore...
Embarquement, chez un ami restaurateur, qui lui laissera sa cuisine pour la journée. Le voila enfilant un tablier par dessus sa chemise noire. Elle sourit, il jettera quelques tortellini dans une casserole, improvisera une sauce à sa façon
Une bouteille d’un bon cru sera débouchée, ils trinqueront ce petit moment particulier; Puis ils iront se balader, il lui fera visiter , avec enjouement ,main dans la main, osant s’aventurer un peu plus loin, en lui caressant l’intérieur de sa paume, et elle ne dira rien.
Ils se serreront un peu plus, auront de petite attention, qui feront que tout cela sera "magique"
Leurs regards pétillants, des paillettes pleins leurs yeux.
Elle s’approchera furtivement, et posera un baiser sur ses lèvres, il en profitera pour lui rendre mais fougueusement.
Il l’a raccompagnera jusqu’à la porte, mais elle l’entrainera, en le poussant doucement sur le lit...
elle prendra tout son temps pour un "effeuillage" en oubliant aucune parcelle de son corps, en le "baisant" de ces petits baisers doux, et dont il frissonnera déjà. Il la comblera aussi de ses caresses, et y prendra goût, en lui faisant comprendre de continuer ce qu’il fera, car de voir le plaisir dans ses yeux, le rendra le plus heureux. Il aime donner, tellement donner, et elle aussi. Comme si leurs corps se connaissaient depuis toujours, parfaite osmose, de deux corps, brulant de passion.
Mer 02 Juin 2010, 15:24 par caressedesyeux sur Parler d'amour

Prendre le temps



Le temps pour moi de penser à moi
Au moins une fois.
Je ferme la porte, et je n’entends plus rien.
Seulement le couinement des robinets que j’ouvre
Et qui s’écoule en un filet
Je jette des sels de bain d’odeur lactée,
J’en respire longuement les effluves dont la vapeur mélangée se forme et me taquine le nez.
Sa mousse onctueuse crépite et m’attire.........
Délicatement je pose un doigt de pied
Et m’y laisse submerger complètement.
Mon corps apprécie cette chaleur
Qui m’entoure dans un cocon de bien-être.
Je pose la tête sur le rebords ,
Et je laisse mon esprit vagabonder......................
Tout en fermant les yeux.

CARESSEDESYEUX








Jeu 01 Avril 2010, 13:37 par caressedesyeux sur Mille choses

Une envie

Au bord de mon amour,
J’aimerai être avec toi
T’ écouter me raconter tant de choses;
Je "boirai" tes paroles si douces,
Aussi douce que du miel
Aussi douce qu’une mélodie
Qui m’engourdirait l’esprit
Qui m’engourdirait le cœur
En posant mes lèvres sur les tiennes
Et en les effleurant,
Juste pour gouter à la saveur de celle -ci.
Te caresser de mes yeux
En plongeant mon regard dans le tien
Nous serions si bien.
Ta main descend doucement à la base de mes reins
Et nous sommes si bien.
Cette façon de vouloir te protéger
En te serrant dans mes bras
Te donner de la tendresse
Malgré ma maladresse
Car je t’apprécie telle que tu es

CARESSEDESYEUX

Sam 27 Mars 2010, 18:13 par caressedesyeux sur Mille choses

La femme au chapeau



Je ne suis qu’une inconnue, pour certain
Mais pas pour d’autre
Je ne suis hélas que de passage
Pour signer encore quelques autographes
Car jadis, j’étais une héroïne
De ces fameux sit-com à de rose
Où l’amour, et la haine étaient toujours présents.
Depuis je suis devenue sage
Car j’ai rencontré le grand amour
Mais je ne vous oublierai jamais
Car vous m’avez été fidèle.
Et je me sens si belle
Il est temps pour moi de vous quitter
Telle une rose éclose et épanouie.............

CARESSEDESYEUX
Mar 23 Mars 2010, 15:32 par caressedesyeux sur Mille choses
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Ecrire sur l’eau

Ecrire sur l’eau Je m'incline!, Narcisse..., Les roseaux, Te les dire..., Oisillon, Me garder aupres de toi, Ainsi font font font les petits bateaux, Une jolie rencontre, Un heureux hasard, Pensées sur l'amour, Au bord de l'eau, Lyon destination paris (premier chapitre), Prendre le temps, Une envie, La femme au chapeau,
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L'amour n'as pas de meilleur ministre que l'occasion.

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