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Votes concours interforum vers à lyre n°8
Bonjour à tous,
Ce concours "arc-en-ciel" a donné lieu à 3 participations. A vous de jouer, lisez ces mots, imprégnez vous de leurs teintes et votez pour ceux qui vous auront le plus touché !
Modalités :
Le règlement est toujours à votre disposition si vous le désirez.
PS :
Texte 1
Texte 2
Texte 3
L’artificier
Ce concours "arc-en-ciel" a donné lieu à 3 participations. A vous de jouer, lisez ces mots, imprégnez vous de leurs teintes et votez pour ceux qui vous auront le plus touché !
Modalités :
- Pour voter, postez à la suite de mon message « je vote pour le texte n° ## ».
- Vous avez jusqu’au 15 avril 2010 pour donner votre avis.
- Si jamais vous souhaitez changer votre vote, cela reste possible jusqu’à cette même date en m’envoyant un MP ou en éditant votre message sur le forum.
Le règlement est toujours à votre disposition si vous le désirez.
PS :
- [size=85]Pour les membres de l’équipe Vers à Lyre pensez que vous ne votez QUE sur le forum du magazine ;)[/size]
- Si vous avez écrit un texte d’un autre genre que la citation sur le thème Couleur, vous pouvez le proposer à notre appel à texte jusqu’au 31 mars (plus que 4 jours !)
- S’il y a aussi des artistes sur le forum, pour les photos, dessins, créations sur le thème Couleur, il n’est pas trop tard non plus (fin de l’appel le 31 mars aussi) et dans ce cas, rendez-vous à l’appel à image
Texte 1
Citation: |
J’écris à l’encre verte, mon envie de nature,
mon envie de m’allonger dans les herbes hautes. Rester allongée,ressentir l’herbe à mes moindres mouvements. Regarder le ciel et comptempler les nuages et leurs voluptes J’écris à l’encre blanche,les hivers enneigés. J’écris le gel, la froideur humaine. Je décris ces couloirs longs et blancs sans fin. J’ecris la maladie incurable, l’écume, la page immaculée J’écris à l’encre bleue,l’été, les calanques. J’écris mes abysses si profondes.Je décris tes yeux et mes bleux de mon ame. J’écris à l’encre jaune, le soleil,l’espoir, le renouveau. J’ecris mon combat. Je décris ma force vive |
Texte 2
Citation: |
J’aime le blanc… Le blanc pur d’un ange déchu, le blanc intouché d’une vierge, le blanc d’une jeune mariée frémissante. J’aime le blanc de ta peau qui se hérisse sous mes caresses.
J’aime le noir… Le noir ténébreux des démons, le noir inquiétant des ruelles désertes, le noir impénétrable de la nuit. J’aime le noir de tes cheveux que j’empoigne violemment. J’aime le vert… Le vert enivrant de l’absinthe, le vert mortel du poison, le vert des espoirs déçus. J’aime le vert de tes yeux effrayés. J’aime le rose… Le rose innocent des petites filles égarées, le rose honteux aux joues des prudes effarouchées, le rose odorant des fleurs du mal. J’aime le rose de tes lèvres tremblantes. Mais par-dessus tout, mon ange, j’aime le rouge de ton sang qui ne coule que pour moi. |
Texte 3
L’artificier
Citation: |
La nuit légende l’or des étoiles mourantes
Dans le bain marine de ses voiles obscurs. Les lunes sont blanches sur les nues qui s’éventent Aux marées stellaires colorant nos futurs. Quand fleurissent soudain des jardins éphémères Éclaboussant les sens de leurs effets visuels. Des fleurs éclatantes s’approprient les jachères Des champs du ciel ravis de ces bouquets pluriels. Des coquelicots s’étalent dans l’explosion Du camaïeu des bleu vociférant l’espace Le temps d’un soupir où s’imprime l’éclosion Des boutons d’or et des violettes fugaces. Et l’on voit jaillir des fontaines d’Arlequin Ruisselant de soleils déclinant les agrumes Dans l’enluminure d’étranges fruits carmins Dévorés par les flammes de dragons à plumes. L’artificier lâche ses salves de pigments Peignant sur la voûte des tableaux si fragiles Qu’ils fardent nos iris de pétales géants Dans la rémanence d’un rêve versatile... |
Oiseaux de feu
Offre-moi ton corps, pour le salut de mon âme, et prends le mien. Rapprochons-nous. Laissons glisser nos mains… Eclatons nos bulles pour n’être qu’un. Que nos bouches fassent ce qu’elles veulent. Mangeons-nous, buvons-nous, laissons s’exhaler les saveurs…
Mélangeons-nous, emboitons-nous, dans tous les sens, pour le bonheur des sens et sans interdit. Soyons beaux. Soyons fous. Soyons libres… Laissons nos cœurs s’emballer.
Regardons-nous... Aimons-nous au rythme du va-et-vient de la chair, compte-à-rebours de l’extase, faisons-nous trembler.
Abandonne-toi, comme moi je m’abandonne, en un subtil équilibre.
Laissons raisonner notre plaisir, tel une vague venant lécher chaque parcelle de nos corps, chauds, rougis, ruisselants et lisses… Que nos fluides apaisent le feu, pour mieux qu’il brûle encore, avec la même intensité. Vivons dans le péché. Enivrons nous l’un de l’autre, sans retenue.
Consumons-nous, pour mieux renaître de nos cendres, tels deux phœnix à la saison des amours… Deux nids, deux cœurs, deux vies, un destin. On m’a dit que, quel que soit l’espace qui les sépare, ils se retrouvent… Si c’est de la magie, alors c’est vrai.
Mélangeons-nous, emboitons-nous, dans tous les sens, pour le bonheur des sens et sans interdit. Soyons beaux. Soyons fous. Soyons libres… Laissons nos cœurs s’emballer.
Regardons-nous... Aimons-nous au rythme du va-et-vient de la chair, compte-à-rebours de l’extase, faisons-nous trembler.
Abandonne-toi, comme moi je m’abandonne, en un subtil équilibre.
Laissons raisonner notre plaisir, tel une vague venant lécher chaque parcelle de nos corps, chauds, rougis, ruisselants et lisses… Que nos fluides apaisent le feu, pour mieux qu’il brûle encore, avec la même intensité. Vivons dans le péché. Enivrons nous l’un de l’autre, sans retenue.
Consumons-nous, pour mieux renaître de nos cendres, tels deux phœnix à la saison des amours… Deux nids, deux cœurs, deux vies, un destin. On m’a dit que, quel que soit l’espace qui les sépare, ils se retrouvent… Si c’est de la magie, alors c’est vrai.
Lun 22 Fév 2010, 01:30 par
Devetu sur Les liaisons sulfureuses
Les nerfs
Les nerfs, les nerfs, les nerfs… Voilà l’état dans lequel se trouvait Léna à cette heure tardive de la nuit. Elle ne comprenait pas pourquoi et comment cela pouvait être aussi difficile de tomber amoureuse. Et puis en même temps, dans sa tête les idées se cognaient… Tomber amoureuse, pourquoi pas ?! Mais est-ce que ce n’était pas mieux de rester seule et d’avancer ?
Et si et si et si… Ce petit air lui trotte dans la tête… Ce soir, elle en a marre, vraiment marre. Elle se demande si elle ne fait pas une "fixette" sur ce Jef, si elle est vraiment amoureuse. Ah, ah, ah, ah… A… quoi déjà ? Ah, oui, Amoureuse… Mais qu’est-ce que ça veut dire, qu’est-ce qu’il faut ressentir ? Ce manque de sensation crée un vide en elle, un trou, un gouffre. Ce sentiment roule sur elle comme l’eau sur les plumes d’un col vert. Elle ne sait plus, ne connaît plus, ne ressent plus. Et si seulement, Lui prenait le risque de perdre son confort pour tenter l’aventure, juste essayer. Et si, pour une fois, ce n’était pas seulement un rêve, un essai loupé… Mais une belle, une vraie, une sincère histoire…
Et puis ce genou qui se casse. Des vacances qui volent en éclat. Un moment de joie qui se transforme en moment de mélancolie. Cette terrible sensation de revivre les années passées alors que l’avenir est devant elle. La tristesse qui l’envahit, la mélancolie qui se cogne contre son corps… Et le sentiment d’abandon et l’ennui qui s’empare d’elle. Tout ça en l’espace d’une seconde. Elle se rappelle avoir gardé le sourire au moment de la chute, mais à l’intérieur elle avait peur. Peur et froid. Angoissée et désolée. Ce n’est pas seulement une chute, c’est le tremblement de terre de ses plus sombres émotions. Ces émotions enfouies depuis quelques mois et qui étaient très bien là où elles étaient…
Et si et si et si… Ce petit air lui trotte dans la tête… Ce soir, elle en a marre, vraiment marre. Elle se demande si elle ne fait pas une "fixette" sur ce Jef, si elle est vraiment amoureuse. Ah, ah, ah, ah… A… quoi déjà ? Ah, oui, Amoureuse… Mais qu’est-ce que ça veut dire, qu’est-ce qu’il faut ressentir ? Ce manque de sensation crée un vide en elle, un trou, un gouffre. Ce sentiment roule sur elle comme l’eau sur les plumes d’un col vert. Elle ne sait plus, ne connaît plus, ne ressent plus. Et si seulement, Lui prenait le risque de perdre son confort pour tenter l’aventure, juste essayer. Et si, pour une fois, ce n’était pas seulement un rêve, un essai loupé… Mais une belle, une vraie, une sincère histoire…
Et puis ce genou qui se casse. Des vacances qui volent en éclat. Un moment de joie qui se transforme en moment de mélancolie. Cette terrible sensation de revivre les années passées alors que l’avenir est devant elle. La tristesse qui l’envahit, la mélancolie qui se cogne contre son corps… Et le sentiment d’abandon et l’ennui qui s’empare d’elle. Tout ça en l’espace d’une seconde. Elle se rappelle avoir gardé le sourire au moment de la chute, mais à l’intérieur elle avait peur. Peur et froid. Angoissée et désolée. Ce n’est pas seulement une chute, c’est le tremblement de terre de ses plus sombres émotions. Ces émotions enfouies depuis quelques mois et qui étaient très bien là où elles étaient…
Mer 17 Fév 2010, 01:11 par
Sylvia sur L'amour en vrac
Vague à l'âme
Quand l’homme seul sent l’immense sentiment de solitude s’emparer de lui, que reste-t-il à part l’espoir fébrile que lui procure la lumière de l’astre?
Le café est amer, les bouffées de tabac sont rares, et les pensées sont espacées, perdues dans l’espace sans place précise où se placer.
Il est presque 17h30. Je l’aime encore.
Le café est amer, les bouffées de tabac sont rares, et les pensées sont espacées, perdues dans l’espace sans place précise où se placer.
Il est presque 17h30. Je l’aime encore.
Dim 07 Fév 2010, 18:28 par
365.2425 sur L'amour en vrac
Décembre
Tombe, balai incessant de gouttelettes glacées, tombe… Tu n’en peux plus de trop chuter.
La nuit, le jour s’en sont allés.
Les couleurs peu à peu s’effacent avec grâce, sans un soupir, sans une plainte.
La sève engourdit sa chaleur sous la toile tissée de fils d’aube entrelacés. Las.
Les danses et les chants se sont tus pour faire place à l’espace. Blanc. Blanc crépuscule d’une lune de carton glace.
La froideur a étouffé la vie.
Le froid a blessé tous les cœurs. Se sont-ils assoupis ou sont-ils morts ?
Les cieux sont lourds et ploient sous la peine.
Le lait de leur haleine fétide macule la chaussée et habille les toits.
Ils éternuent à la face des aveugles leurs crachas qui s’emmêlent engourdissant nos doigts.
Des larmes givrées ont décoré les rues, sont montées jusqu’aux nues dans les bras de leurs mères, la montagne n’est plus qu’ensevelissement suprême et qu’il faudra damer.
Le froid décor a amidonné nos âmes, elles se perdent un peu, raides, dans ces tenues de fête trop apprêtées.
Las, les couleurs ne sont plus.
Et les bougies naîtront au cœur de cette nuit ou, de ce jour, absents de l’astre incandescent pour réveiller les yeux des façades au teint blême d’un espoir de lueur, l’été, dont elles rêvent…
Tombe, balai incessant de gouttelettes glacées, tombe dans le coeur de l’enfant… Tu n’en peux plus de le noyer.
La nuit, le jour s’en sont allés.
Les couleurs peu à peu s’effacent avec grâce, sans un soupir, sans une plainte.
La sève engourdit sa chaleur sous la toile tissée de fils d’aube entrelacés. Las.
Les danses et les chants se sont tus pour faire place à l’espace. Blanc. Blanc crépuscule d’une lune de carton glace.
La froideur a étouffé la vie.
Le froid a blessé tous les cœurs. Se sont-ils assoupis ou sont-ils morts ?
Les cieux sont lourds et ploient sous la peine.
Le lait de leur haleine fétide macule la chaussée et habille les toits.
Ils éternuent à la face des aveugles leurs crachas qui s’emmêlent engourdissant nos doigts.
Des larmes givrées ont décoré les rues, sont montées jusqu’aux nues dans les bras de leurs mères, la montagne n’est plus qu’ensevelissement suprême et qu’il faudra damer.
Le froid décor a amidonné nos âmes, elles se perdent un peu, raides, dans ces tenues de fête trop apprêtées.
Las, les couleurs ne sont plus.
Et les bougies naîtront au cœur de cette nuit ou, de ce jour, absents de l’astre incandescent pour réveiller les yeux des façades au teint blême d’un espoir de lueur, l’été, dont elles rêvent…
Tombe, balai incessant de gouttelettes glacées, tombe dans le coeur de l’enfant… Tu n’en peux plus de le noyer.
Jeu 03 Déc 2009, 14:21 par
dolce vita sur Mille choses
Pas de retour.
Chapitre 1
En sueur et essoufflé, Arthur n’en avait pas moins le sourire.
Un sourire franc et lumineux, qui ne manquait jamais d’étonner. Si Patrick Brun le connaissait bien, ce sourire, jamais il ne s’en lassait. « Décidément - pensait-il en regardant son élève - ce gosse a tout pour lui : talentueux, intelligent, gentil comme tout, beau gosse et jamais la grosse tête. Comme j’aimerais qu’ils soient tous comme lui… »
Patrick Brun était instructeur de taekwondo depuis une quinzaine d’années, déjà. Il avait la chance d’exercer son métier par passion et non pas, uniquement, pour recevoir son chèque en fin de mois. A l’âge de 20 ans, désœuvré comme la plupart de ses acolytes de la cité, il a découvert le taekwondo par pur hasard, dans un minuscule dojang (nom donné aux centres d’entraînement dédiés) de sa ville, Bagnolet. Le maître des lieux était un Coréen, ne payant pas de mine, sachant au plus 10 mots de français mais qui excellait pour communiquer la technique et la philosophie de cet art martial. Dès sa première session, Patrick sut que le taekwondo ferait partie intégrante de sa vie, comme la drogue, l’alcool ou la violence gratuite formaient le lot quotidien d’une grande majorité des jeunes de son âge. Il avait trouvé sa voie et avait investi sa vie dans la pratique de cet art qui commençait a peine à se développer, à l’époque. Il participait aux tournois organisés en France et en Europe et gagnait très souvent. Il a même eu l’occasion de séjourner en Corée du Sud pendant un mois et de se mesurer aux champions du coin. Il avait été loin d’être ridicule et son Maître - qui l’avait accompagné pour le voyage - même s’il ne disait rien était fier de son disciple et du fait d’avoir reçu les félicitations des grands pontes de la World Taekwondo Federation pour le travail accompli hors des frontières. A 25 ans, Patrick Brun a décidé d’arrêter la compétition pour se consacrer à l’instruction. Il avait repris le dojang de son Maître - reparti dans son pays - et l’avait développé, avec le succès grandissant du taekwondo en Occident.
Par le biais de son Club, Patrick avait éduqué des centaines d’enfants, leur évitant ainsi de tomber dans les dérives trop faciles des cites ouvrières, et sorti certains d’entre eux pour alimenter son département « Elites », dédié spécifiquement à la compétition. Le nombre de médailles gagnées dans les différentes catégories de jeunes l’avait définitivement aidé à recruter de plus en plus d’élèves. A 40 ans, il vivait plutôt bien de son activité et pouvait dédier 80% de son temps au suivi des « Elites », laissant la formation de base aux mains expertes de ses différents instructeurs.
Arthur était la vedette de ce groupe d’élites, composé d’une vingtaine de pratiquants de haut niveau, âgés de 10 à 20 ans. Il pratiquait depuis l’âge de 5 ans, poussé par ses parents qui croyaient dans les vertus des arts martiaux. Très tôt, Arthur avait montré des dispositions physiques exceptionnelles pour le Taekwondo : souplesse, puissance, rapidité et coordination. A cela s’ajoutait un mental très fort, malgré son très jeune âge. Fait exceptionnel, il n’avait jamais perdu un tournoi auquel il avait participé, aussi bien en France que dans les autres pays d’Europe. Depuis l’âge de 10 ans, il avait récolté 50 médailles d’or !
Bien entendu, ce parcours ne s’est pas réalisé sans sacrifices. Encore aujourd’hui, à 15 ans, il s’entraîne deux heures, après l’école ; sans compter sa participation à l’instruction des plus jeunes que Patrick impose a toutes les ceintures noires. « Les arts martiaux vous ont apporté, entre autres, une philosophie de la vie. Maintenant, c’est à vous de redonner un peu au taekwondo. Et cela passe par l’instruction », aimait-il à répéter. Mais Arthur ne se plaignait pas de cette discipline. Il adorait les compétitions et découvrait, depuis 2 ans, les joies et bienfaits personnels de l’instruction.
La salle d’entraînement était lumineuse et spacieuse. Quatre tatamis bleus de 9mètres carrés divisaient l’espace. Des punching bags pendaient à différents endroits et l’on pouvait entendre le bruit mat de chaque coup de pied lancé par les autres élites, en plein effort. Des appareils de musculation tout neufs trônaient dans le fond, à gauche, à côté du bureau de Patrick. Les murs blancs recevaient des cadres montrant toute une série de personnages, dont le créateur coréen des lieux, Grand Maître Park Chung-hee et certains jeunes champions du Club – dont Arthur. A droite de l’espace, vers la zone de sparring, les murs présentaient 5 cadres rapprochés, chacun définissant (en hangul – alphabet coréen – et en français) une des 5 vertus du taekwondo : respect, maîtrise de soi, esprit indomptable, humilité et persévérance. Patrick insistait énormément sur ces concepts, à chacune de ses sessions d’entraînement. « Je ne veux pas donner des armes à un futur criminel », répétait-il. « Si vous ne respectez pas et n’implémentez pas ces vertus, ici et dans la vie en général, vous pouvez partir » clamait-il à tous ses étudiants et il soulignait plus particulièrement la notion de « respect », qu’il estimait comme étant la base d’un homme honnête. La salle bénéficiait de plafonds très hauts, amplifiant cette impression de grandeur.
- Alors, c’est bien vrai, coach ? Je pars pour Singapour ?
Patrick sourit, content de son effet.
- Oui, mon petit gars. Tu pars avec trois autres combattants et, bien sûr, moi. Et, je te l’ai déjà dit : arrête de m’appeler « Coach ».
- Oui, co… Euh… Patrick… C’est vraiment génial !
- Le tournoi débute dans quinze jours. Comme d’habitude, j’ai concocté un programme spécifique pour vous quatre. On commence demain.
- Pas de problème. Je serai prêt ! Au fait, qui sont les trois autres ?
- La Fédération a retenu notre club pour ce tournoi international et j’ai choisi Victor, Ali et… Mathilde…
Patrick avait fait exprès de temporiser avant d’annoncer la participation de Mathilde. Il savait bien qu’Arthur avait plus qu’un faible pour cette jeune fille qui, de son côté, ne semblait pas indifférente. Mais, à 15 ans, on ne sait pas trop comment exprimer ce genre de sentiments, tellement nouveaux…
Le visage d’Arthur s’était illuminé à l’évocation du nom de Mathilde, ce qui ne faisait que confirmer l’observation de Patrick.
Chapitre 2
Michael Ong observait l’effervescence qui régnait au siège de la STF (Fédération Singapourienne de Taekwondo). Il savait que le tournoi international débuterait dans quinze jours mais, en tant que membre de la commission d’organisation chargé de la sécurité, il n’avait aucune inquiétude à avoir : son pays était l’un des plus sûrs du monde et tout était déjà mis en place. Cela n’avait présenté aucune difficulté. En effet, sa qualité d’inspecteur du département des investigations criminelles lui permettait de faire bouger ses relations internes plus vite que n’importe qui d’autre…
Michael faisait aussi partie de la fédération en tant que détenteur d’une ceinture noire 4eme dan et instructeur au sein des forces de police. A l’occasion, plus jeune, il avait représenté son pays dans quelques tournois militaires et intra forces de police mais cela ne l’avait jamais vraiment intéressé. Ce qui le passionnait, dans le taekwondo, c’était l’aspect art martial plutôt que le côté sportif. Et, à bientôt 40 ans, il était toujours aussi engagé dans sa quête perpétuelle.
Il vit arriver vers lui Lee Boon Tat, le responsable des inscriptions. Michael perçut tout de suite son anxiété.
- Michael, je peux te parler un instant ?
- Bien sûr. Tu m’as l’air soucieux… Des problèmes avec les participations ?
Boon Tat avait le regard fuyant et Michael n’aimait décidément pas ça…
- Oui, il y a quelque chose qui me perturbe avec les inscrits…
- Quoi ? Un pays indésirable a fait une demande de participation ?
- Non, le problème vient plutôt d’ici…
Michael ne manqua pas de marquer son étonnement.
- Ici ? Dis m’en plus... Je ne vois pas, là…
- 3 athlètes du club de Geylang se sont inscrits.
- Comment ? Mais qui a permis à ces voyous de participer au tournoi ?, s’emporta Michael.
- Ils sont affiliés à la fédération et les combattants sont licenciés. Personne ne peut leur interdire de participer.
Pendant que Boon Tat parlait, Michael repensa au Geylang Fighting Team. Il se remémora les différents problèmes occasionnés par la plupart des membres de ce club, non seulement lors de tournois locaux mais, aussi et surtout, dans la rue. Le Geylang Fighting Team était notoire pour les activités illégales de ses membres : racket, prêts usuriers, contrôle de la prostitution (Geylang est LE quartier abritant la prostitution, à Singapour), trafic de cigarettes, etc… En clair, il s’agissait d’un gang bien connu des services de police. Michael les a connus lorsqu’ils ont participé à leurs premiers tournois, démontrant leur mépris des règles de fair play et n’hésitant pas à s’en prendre aux arbitres, juges ou adversaires quand les décisions ou l’issue des combats leur étaient défavorables.
Bien entendu, très vite, la fédération avait pris la décision officieuse de bannir le club mais la police lui avait demandé de n’en rien faire, arguant du fait que tant qu’ils participaient aux divers tournois organisés à Singapour, il serait plus facile de les observer. A partir de cette intervention du gouvernement, la fédération n’avait plus son mot à dire sur le sujet… De leur côté, les policiers, dont Michael Ong, avaient pris le problème à bras le corps et avaient opéré un nombre impressionnant d’arrestations mais cette activité n’avait jamais eu pour effet de désorganiser le gang qui continuait à sévir grâce au recrutement permanent de nouveaux membres, tous adeptes de taekwondo.
- Bon ! fit Michael. Je vais en parler au président de la fédération.
Boon Tat ne put réprimer un sourire de dépit.
- Je l’ai déjà vu, Michael. Il ne peut rien faire. C’est lui qui m’a demandé de voir ça avec toi… Apres tout, c’est bien vous qui avez refusé de les bannir, non ?
Boon Tat avait raison et Michael ne pouvait que l’admettre, même s’il avait été contre cette intervention de ses supérieurs.
- OK, Boon Tat. Je vais en référer à mes chefs. Je vais voir si on peut faire quelque chose. Entre-temps, as-tu la possibilité de retarder leur inscription ?
- Tu plaisantes ? La clôture a lieu ce soir !
Michael pestait intérieurement. Il pensait pouvoir regarder tranquillement le tournoi et le voilà, maintenant, à devoir gérer une situation potentiellement dangereuse…
- Qui sont les athlètes inscrits ? demanda-t-il.
Boon Tat se décida, finalement, à regarder Michael droit dans les yeux.
- Min Yi Er, Gopal Sanchin et… Azhar…
« Ben, voyons ! » réagit Michael en entendant le dernier nom. Azhar était le bras droit du chef de gang, l’exécuteur des basses œuvres. Il n’avait que 19 ans ! Un fou furieux, violent et, qui plus est, champion national de taekwondo. Ni Michael, ni ses collègues n’avaient encore réussi à l’appréhender. Il était assez malin pour faire porter le chapeau par un de ses hommes, à chaque intervention de la police. Cela ne les empêchait pas de savoir à qui ils avaient à faire… Mais, le pire pour Michael et beaucoup d’autres membres de la fédération, était qu’à cause de lui, Singapour détenait un triste record ; celui du premier pays au monde - depuis que le taekwondo est devenu sport olympique - à déplorer un mort pendant un tournoi dûment encadré par les règles de sécurité édictées par la WTF. Un incident qui a fait le tour du monde, au grand dam du gouvernement singapourien. « Un meurtre » corrigea Michael. Il y était. Il a vu Azhar s’acharner sur son adversaire pendant que l’arbitre, stupéfait devant tant de violence concentrée, ne savait comment réagir. Il a senti, avant qu’il ne se produise, le coup de pied circulaire qui visait la tempe de sa pauvre cible, tenant à peine sur ses jambes. Il a prévu l’issue fatale de ce dernier coup porté avec une énergie surnaturelle, avant que l’arbitre n’intervienne. Un frisson d’horreur l’a secoué avant que l’adversaire d’Azhar ne se relève pour s’écrouler, deux secondes plus tard, et ne jamais sortir d’un coma stade 4… Un sentiment de haine, fulgurant, est apparu lorsqu’il a regardé Azhar lever les bras en signe de victoire et faire un clin d’œil vers les membres de son gang qui applaudissaient à tout rompre et criaient son nom… Six mois ! Six mois que cet « assassinat » a eu lieu ! Personne n’a pu faire quoi que ce soit. Ni la fédération, ni le gouvernement. Après tout, le cadre du combat était tout ce qu’il y avait de plus légal ; les fameux formulaires de dégagement de responsabilité étaient proprement remplis et signés ; et, surtout, les associés d’Azhar avaient été très clairs auprès de la famille du défunt âgé d’à peine 17 ans… « Et, maintenant, le revoilà… », gambergea Michael. « Dans un tournoi international ! Et sil tue un adversaire étranger ? Qu’est ce qui va se passer ? Il faut que je trouve un moyen d’empêcher sa participation ! »
(A suivre...)
En sueur et essoufflé, Arthur n’en avait pas moins le sourire.
Un sourire franc et lumineux, qui ne manquait jamais d’étonner. Si Patrick Brun le connaissait bien, ce sourire, jamais il ne s’en lassait. « Décidément - pensait-il en regardant son élève - ce gosse a tout pour lui : talentueux, intelligent, gentil comme tout, beau gosse et jamais la grosse tête. Comme j’aimerais qu’ils soient tous comme lui… »
Patrick Brun était instructeur de taekwondo depuis une quinzaine d’années, déjà. Il avait la chance d’exercer son métier par passion et non pas, uniquement, pour recevoir son chèque en fin de mois. A l’âge de 20 ans, désœuvré comme la plupart de ses acolytes de la cité, il a découvert le taekwondo par pur hasard, dans un minuscule dojang (nom donné aux centres d’entraînement dédiés) de sa ville, Bagnolet. Le maître des lieux était un Coréen, ne payant pas de mine, sachant au plus 10 mots de français mais qui excellait pour communiquer la technique et la philosophie de cet art martial. Dès sa première session, Patrick sut que le taekwondo ferait partie intégrante de sa vie, comme la drogue, l’alcool ou la violence gratuite formaient le lot quotidien d’une grande majorité des jeunes de son âge. Il avait trouvé sa voie et avait investi sa vie dans la pratique de cet art qui commençait a peine à se développer, à l’époque. Il participait aux tournois organisés en France et en Europe et gagnait très souvent. Il a même eu l’occasion de séjourner en Corée du Sud pendant un mois et de se mesurer aux champions du coin. Il avait été loin d’être ridicule et son Maître - qui l’avait accompagné pour le voyage - même s’il ne disait rien était fier de son disciple et du fait d’avoir reçu les félicitations des grands pontes de la World Taekwondo Federation pour le travail accompli hors des frontières. A 25 ans, Patrick Brun a décidé d’arrêter la compétition pour se consacrer à l’instruction. Il avait repris le dojang de son Maître - reparti dans son pays - et l’avait développé, avec le succès grandissant du taekwondo en Occident.
Par le biais de son Club, Patrick avait éduqué des centaines d’enfants, leur évitant ainsi de tomber dans les dérives trop faciles des cites ouvrières, et sorti certains d’entre eux pour alimenter son département « Elites », dédié spécifiquement à la compétition. Le nombre de médailles gagnées dans les différentes catégories de jeunes l’avait définitivement aidé à recruter de plus en plus d’élèves. A 40 ans, il vivait plutôt bien de son activité et pouvait dédier 80% de son temps au suivi des « Elites », laissant la formation de base aux mains expertes de ses différents instructeurs.
Arthur était la vedette de ce groupe d’élites, composé d’une vingtaine de pratiquants de haut niveau, âgés de 10 à 20 ans. Il pratiquait depuis l’âge de 5 ans, poussé par ses parents qui croyaient dans les vertus des arts martiaux. Très tôt, Arthur avait montré des dispositions physiques exceptionnelles pour le Taekwondo : souplesse, puissance, rapidité et coordination. A cela s’ajoutait un mental très fort, malgré son très jeune âge. Fait exceptionnel, il n’avait jamais perdu un tournoi auquel il avait participé, aussi bien en France que dans les autres pays d’Europe. Depuis l’âge de 10 ans, il avait récolté 50 médailles d’or !
Bien entendu, ce parcours ne s’est pas réalisé sans sacrifices. Encore aujourd’hui, à 15 ans, il s’entraîne deux heures, après l’école ; sans compter sa participation à l’instruction des plus jeunes que Patrick impose a toutes les ceintures noires. « Les arts martiaux vous ont apporté, entre autres, une philosophie de la vie. Maintenant, c’est à vous de redonner un peu au taekwondo. Et cela passe par l’instruction », aimait-il à répéter. Mais Arthur ne se plaignait pas de cette discipline. Il adorait les compétitions et découvrait, depuis 2 ans, les joies et bienfaits personnels de l’instruction.
La salle d’entraînement était lumineuse et spacieuse. Quatre tatamis bleus de 9mètres carrés divisaient l’espace. Des punching bags pendaient à différents endroits et l’on pouvait entendre le bruit mat de chaque coup de pied lancé par les autres élites, en plein effort. Des appareils de musculation tout neufs trônaient dans le fond, à gauche, à côté du bureau de Patrick. Les murs blancs recevaient des cadres montrant toute une série de personnages, dont le créateur coréen des lieux, Grand Maître Park Chung-hee et certains jeunes champions du Club – dont Arthur. A droite de l’espace, vers la zone de sparring, les murs présentaient 5 cadres rapprochés, chacun définissant (en hangul – alphabet coréen – et en français) une des 5 vertus du taekwondo : respect, maîtrise de soi, esprit indomptable, humilité et persévérance. Patrick insistait énormément sur ces concepts, à chacune de ses sessions d’entraînement. « Je ne veux pas donner des armes à un futur criminel », répétait-il. « Si vous ne respectez pas et n’implémentez pas ces vertus, ici et dans la vie en général, vous pouvez partir » clamait-il à tous ses étudiants et il soulignait plus particulièrement la notion de « respect », qu’il estimait comme étant la base d’un homme honnête. La salle bénéficiait de plafonds très hauts, amplifiant cette impression de grandeur.
- Alors, c’est bien vrai, coach ? Je pars pour Singapour ?
Patrick sourit, content de son effet.
- Oui, mon petit gars. Tu pars avec trois autres combattants et, bien sûr, moi. Et, je te l’ai déjà dit : arrête de m’appeler « Coach ».
- Oui, co… Euh… Patrick… C’est vraiment génial !
- Le tournoi débute dans quinze jours. Comme d’habitude, j’ai concocté un programme spécifique pour vous quatre. On commence demain.
- Pas de problème. Je serai prêt ! Au fait, qui sont les trois autres ?
- La Fédération a retenu notre club pour ce tournoi international et j’ai choisi Victor, Ali et… Mathilde…
Patrick avait fait exprès de temporiser avant d’annoncer la participation de Mathilde. Il savait bien qu’Arthur avait plus qu’un faible pour cette jeune fille qui, de son côté, ne semblait pas indifférente. Mais, à 15 ans, on ne sait pas trop comment exprimer ce genre de sentiments, tellement nouveaux…
Le visage d’Arthur s’était illuminé à l’évocation du nom de Mathilde, ce qui ne faisait que confirmer l’observation de Patrick.
Chapitre 2
Michael Ong observait l’effervescence qui régnait au siège de la STF (Fédération Singapourienne de Taekwondo). Il savait que le tournoi international débuterait dans quinze jours mais, en tant que membre de la commission d’organisation chargé de la sécurité, il n’avait aucune inquiétude à avoir : son pays était l’un des plus sûrs du monde et tout était déjà mis en place. Cela n’avait présenté aucune difficulté. En effet, sa qualité d’inspecteur du département des investigations criminelles lui permettait de faire bouger ses relations internes plus vite que n’importe qui d’autre…
Michael faisait aussi partie de la fédération en tant que détenteur d’une ceinture noire 4eme dan et instructeur au sein des forces de police. A l’occasion, plus jeune, il avait représenté son pays dans quelques tournois militaires et intra forces de police mais cela ne l’avait jamais vraiment intéressé. Ce qui le passionnait, dans le taekwondo, c’était l’aspect art martial plutôt que le côté sportif. Et, à bientôt 40 ans, il était toujours aussi engagé dans sa quête perpétuelle.
Il vit arriver vers lui Lee Boon Tat, le responsable des inscriptions. Michael perçut tout de suite son anxiété.
- Michael, je peux te parler un instant ?
- Bien sûr. Tu m’as l’air soucieux… Des problèmes avec les participations ?
Boon Tat avait le regard fuyant et Michael n’aimait décidément pas ça…
- Oui, il y a quelque chose qui me perturbe avec les inscrits…
- Quoi ? Un pays indésirable a fait une demande de participation ?
- Non, le problème vient plutôt d’ici…
Michael ne manqua pas de marquer son étonnement.
- Ici ? Dis m’en plus... Je ne vois pas, là…
- 3 athlètes du club de Geylang se sont inscrits.
- Comment ? Mais qui a permis à ces voyous de participer au tournoi ?, s’emporta Michael.
- Ils sont affiliés à la fédération et les combattants sont licenciés. Personne ne peut leur interdire de participer.
Pendant que Boon Tat parlait, Michael repensa au Geylang Fighting Team. Il se remémora les différents problèmes occasionnés par la plupart des membres de ce club, non seulement lors de tournois locaux mais, aussi et surtout, dans la rue. Le Geylang Fighting Team était notoire pour les activités illégales de ses membres : racket, prêts usuriers, contrôle de la prostitution (Geylang est LE quartier abritant la prostitution, à Singapour), trafic de cigarettes, etc… En clair, il s’agissait d’un gang bien connu des services de police. Michael les a connus lorsqu’ils ont participé à leurs premiers tournois, démontrant leur mépris des règles de fair play et n’hésitant pas à s’en prendre aux arbitres, juges ou adversaires quand les décisions ou l’issue des combats leur étaient défavorables.
Bien entendu, très vite, la fédération avait pris la décision officieuse de bannir le club mais la police lui avait demandé de n’en rien faire, arguant du fait que tant qu’ils participaient aux divers tournois organisés à Singapour, il serait plus facile de les observer. A partir de cette intervention du gouvernement, la fédération n’avait plus son mot à dire sur le sujet… De leur côté, les policiers, dont Michael Ong, avaient pris le problème à bras le corps et avaient opéré un nombre impressionnant d’arrestations mais cette activité n’avait jamais eu pour effet de désorganiser le gang qui continuait à sévir grâce au recrutement permanent de nouveaux membres, tous adeptes de taekwondo.
- Bon ! fit Michael. Je vais en parler au président de la fédération.
Boon Tat ne put réprimer un sourire de dépit.
- Je l’ai déjà vu, Michael. Il ne peut rien faire. C’est lui qui m’a demandé de voir ça avec toi… Apres tout, c’est bien vous qui avez refusé de les bannir, non ?
Boon Tat avait raison et Michael ne pouvait que l’admettre, même s’il avait été contre cette intervention de ses supérieurs.
- OK, Boon Tat. Je vais en référer à mes chefs. Je vais voir si on peut faire quelque chose. Entre-temps, as-tu la possibilité de retarder leur inscription ?
- Tu plaisantes ? La clôture a lieu ce soir !
Michael pestait intérieurement. Il pensait pouvoir regarder tranquillement le tournoi et le voilà, maintenant, à devoir gérer une situation potentiellement dangereuse…
- Qui sont les athlètes inscrits ? demanda-t-il.
Boon Tat se décida, finalement, à regarder Michael droit dans les yeux.
- Min Yi Er, Gopal Sanchin et… Azhar…
« Ben, voyons ! » réagit Michael en entendant le dernier nom. Azhar était le bras droit du chef de gang, l’exécuteur des basses œuvres. Il n’avait que 19 ans ! Un fou furieux, violent et, qui plus est, champion national de taekwondo. Ni Michael, ni ses collègues n’avaient encore réussi à l’appréhender. Il était assez malin pour faire porter le chapeau par un de ses hommes, à chaque intervention de la police. Cela ne les empêchait pas de savoir à qui ils avaient à faire… Mais, le pire pour Michael et beaucoup d’autres membres de la fédération, était qu’à cause de lui, Singapour détenait un triste record ; celui du premier pays au monde - depuis que le taekwondo est devenu sport olympique - à déplorer un mort pendant un tournoi dûment encadré par les règles de sécurité édictées par la WTF. Un incident qui a fait le tour du monde, au grand dam du gouvernement singapourien. « Un meurtre » corrigea Michael. Il y était. Il a vu Azhar s’acharner sur son adversaire pendant que l’arbitre, stupéfait devant tant de violence concentrée, ne savait comment réagir. Il a senti, avant qu’il ne se produise, le coup de pied circulaire qui visait la tempe de sa pauvre cible, tenant à peine sur ses jambes. Il a prévu l’issue fatale de ce dernier coup porté avec une énergie surnaturelle, avant que l’arbitre n’intervienne. Un frisson d’horreur l’a secoué avant que l’adversaire d’Azhar ne se relève pour s’écrouler, deux secondes plus tard, et ne jamais sortir d’un coma stade 4… Un sentiment de haine, fulgurant, est apparu lorsqu’il a regardé Azhar lever les bras en signe de victoire et faire un clin d’œil vers les membres de son gang qui applaudissaient à tout rompre et criaient son nom… Six mois ! Six mois que cet « assassinat » a eu lieu ! Personne n’a pu faire quoi que ce soit. Ni la fédération, ni le gouvernement. Après tout, le cadre du combat était tout ce qu’il y avait de plus légal ; les fameux formulaires de dégagement de responsabilité étaient proprement remplis et signés ; et, surtout, les associés d’Azhar avaient été très clairs auprès de la famille du défunt âgé d’à peine 17 ans… « Et, maintenant, le revoilà… », gambergea Michael. « Dans un tournoi international ! Et sil tue un adversaire étranger ? Qu’est ce qui va se passer ? Il faut que je trouve un moyen d’empêcher sa participation ! »
(A suivre...)
Lun 09 Nov 2009, 09:32 par
Arthis sur Mille choses
Plus je pense à toi - fiori
Merveilleuses paroles pour ceux et celles qu’elles font rêver, pour faire le plein de douceur dans un monde de... bah, la suite vous la connaissez !
Pour les jours silencieux, où j’écoute tomber la pluie,
Et les matins frileux qui me font regretter nos nuits.
Pour toutes ces différences qui créent l’indifférence, depuis,
Pour les heures passées à regarder tourner l’ennui.
Et les trésors cachés qu’on enterre à jamais sans vie,
Pour tous les souvenirs qui s’ennuient à mourir, et puis,
Plus je pense à toi et plus encore je m’aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m’aperçois que tu manques à l’espace.
Pour cacher mes erreurs que je commets par cœur, et si,
Au profit du bonheur, j’échangeais la douleur sans bruit.
Pour ces sommeils qui dansent, comme des récompenses enfuies,
Comme le bleu des nuances devient gris de souffrance, aussi.
Pour les soleils violets que tu dissimulais meurtrie,
Et les rires empruntés qui te raccrochaient à la vie.
Plus je pense à toi et plus encore je m’aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m’aperçois que tu manques à l’espace.
Laisse-moi respirer, juste une heure encore,
Cette fleur fânée, puisque la mort ennemie a pris l’amour d’une vie.
Plus je pense à toi et plus encore je m’aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m’aperçois, que tu manques à l’espace.
Laisse-moi respirer, juste une heure encore
Cette fleur fânée puisque la mort ennemie a pris l’amour d’une vie.
Pour les jours silencieux, où j’écoute tomber la pluie,
Et les matins de Dieu je te regrette chaque nuit.
Pour les jours silencieux, où j’écoute tomber la pluie,
Et les matins frileux qui me font regretter nos nuits.
Pour toutes ces différences qui créent l’indifférence, depuis,
Pour les heures passées à regarder tourner l’ennui.
Et les trésors cachés qu’on enterre à jamais sans vie,
Pour tous les souvenirs qui s’ennuient à mourir, et puis,
Plus je pense à toi et plus encore je m’aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m’aperçois que tu manques à l’espace.
Pour cacher mes erreurs que je commets par cœur, et si,
Au profit du bonheur, j’échangeais la douleur sans bruit.
Pour ces sommeils qui dansent, comme des récompenses enfuies,
Comme le bleu des nuances devient gris de souffrance, aussi.
Pour les soleils violets que tu dissimulais meurtrie,
Et les rires empruntés qui te raccrochaient à la vie.
Plus je pense à toi et plus encore je m’aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m’aperçois que tu manques à l’espace.
Laisse-moi respirer, juste une heure encore,
Cette fleur fânée, puisque la mort ennemie a pris l’amour d’une vie.
Plus je pense à toi et plus encore je m’aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m’aperçois, que tu manques à l’espace.
Laisse-moi respirer, juste une heure encore
Cette fleur fânée puisque la mort ennemie a pris l’amour d’une vie.
Pour les jours silencieux, où j’écoute tomber la pluie,
Et les matins de Dieu je te regrette chaque nuit.
Sam 30 Mai 2009, 18:10 par
dolce vita sur Citations
Elles sont rares les journées normales ...
Elles sont rares les journées normales dans la vie d’un homme. Les jours où il sort de sa cage d’humanité… pour devenir un oiseau.
Une journée… ou une demi-journée… peut-être… dans toute sa vie où il sort de sa rivière étroite, pour pratiquer sa liberté, pour dire ce qu’il veut… pour faire ce qu’il veut… pour aimer qui il veut quand il le veut.
Il est rare qu’un homme arrive au top de sa liberté, qu’il sorte du coffre fermé à clef qui représente, en réalité, la monotonie de sa vie régulière combinée aux relations sociétaires qu’il entretient pour… pour aimer tout simplement.
L’homme est plein de liberté, mais il n’est pas aussi libre qu’il le pense. Il n’est même pas libre dans sa prière avec ses mains, ses lèvres, ses vêtements, ses paroles et ses discussions régulières.
Si je t’écris à propos de ce jour anormal c’est que je ne sens pas que je me suis libéré, en ce jour, de mon encre et de mon sang… que je me suis évadé du coffre de la société et de la tanière du passé pour vivre ma liberté comme la vit n’importe quel oiseau sauvage dans la nature.
J’aimerais monter avec toi, même pour une seule fois, le train de la folie… Un train qui oublie ses quais, ses rails et les noms de ses passagers.
Quand je t’écris je me sens libre… je me sens léger comme un oiseau mythique qui n’aurait pas de poids… Quand je t’écris je me sépare du temps… je me sépare de l’attraction terrestre et je m’envole… je m’envole et je gravite comme un astre dans la galaxie, dans l’univers de tes yeux.
De l’espace, l’homme perçoit ses sentiments d’une autre manière. Les sentiments se libèrent de la poussière de la terre, de sa gravité, de ses lois… L’amour devient une balle de coton sans masse.
Ah ! L’amour, quel sentiment étrange. Ce papillon incroyablement beau qui s’installe sur nos épaules, ce poisson doré qui sort de la mer, cette étoile toute bleue qui nous tend les bras.
Avant de te parler j’étais daltonien, mais maintenant je commence à distinguer les couleurs de la vie. Mes sentiments sont arrivés à un point de non retour. Je suis en train de brûler vif, tu m’as crucifié avec ton regard, tu m’as pendu avec ton sourire...
Excuse ma franchise mais je ne peux plus garder ces mots à l’intérieur de mon cœur, mon pauvre cœur qui n’arrête pas de battre exclusivement pour toi.
Tu me demandes ce que j’ai fais dans ton absence, mais tu n’as jamais été absente, tu n’as jamais quitter mon esprit et mon cœur.
Te téléphoner est devenu le seul plaisir que je m’accorde dans ma vie si monotone et si pleine de tristesse, mais te voir, alors là, c’est l’orgasme total.
Je suis parti parler de toi, de mon amour pour toi, à la mer qui, pour la première fois de ma vie, est restée muette comme si elle était jalouse de toi.
J’aimerais avoir des pouvoirs magiques pour figer les courts instants pendant lesquels on se rencontre, pendant lesquels on discute, pendant lesquels je me sens vivant…
Les anges doivent se prosterner devant toi, même l’ange de la mort a peur de croiser ton regard brûlant, ce regard qui a brûlé les veines de mon corps sur le bûché de l’amour.
Je sais qu’on ne se connaît que depuis peu mais cette complicité m’étonne. On dirait que le destin nous a réservé cette rencontre pour rappeler, à chacun de nous que la vie vaut la peine d’être vécue.
Pour moi t’es un ange du destin qui a croisé ma route pour sauver mon âme.
Une journée… ou une demi-journée… peut-être… dans toute sa vie où il sort de sa rivière étroite, pour pratiquer sa liberté, pour dire ce qu’il veut… pour faire ce qu’il veut… pour aimer qui il veut quand il le veut.
Il est rare qu’un homme arrive au top de sa liberté, qu’il sorte du coffre fermé à clef qui représente, en réalité, la monotonie de sa vie régulière combinée aux relations sociétaires qu’il entretient pour… pour aimer tout simplement.
L’homme est plein de liberté, mais il n’est pas aussi libre qu’il le pense. Il n’est même pas libre dans sa prière avec ses mains, ses lèvres, ses vêtements, ses paroles et ses discussions régulières.
Si je t’écris à propos de ce jour anormal c’est que je ne sens pas que je me suis libéré, en ce jour, de mon encre et de mon sang… que je me suis évadé du coffre de la société et de la tanière du passé pour vivre ma liberté comme la vit n’importe quel oiseau sauvage dans la nature.
J’aimerais monter avec toi, même pour une seule fois, le train de la folie… Un train qui oublie ses quais, ses rails et les noms de ses passagers.
Quand je t’écris je me sens libre… je me sens léger comme un oiseau mythique qui n’aurait pas de poids… Quand je t’écris je me sépare du temps… je me sépare de l’attraction terrestre et je m’envole… je m’envole et je gravite comme un astre dans la galaxie, dans l’univers de tes yeux.
De l’espace, l’homme perçoit ses sentiments d’une autre manière. Les sentiments se libèrent de la poussière de la terre, de sa gravité, de ses lois… L’amour devient une balle de coton sans masse.
Ah ! L’amour, quel sentiment étrange. Ce papillon incroyablement beau qui s’installe sur nos épaules, ce poisson doré qui sort de la mer, cette étoile toute bleue qui nous tend les bras.
Avant de te parler j’étais daltonien, mais maintenant je commence à distinguer les couleurs de la vie. Mes sentiments sont arrivés à un point de non retour. Je suis en train de brûler vif, tu m’as crucifié avec ton regard, tu m’as pendu avec ton sourire...
Excuse ma franchise mais je ne peux plus garder ces mots à l’intérieur de mon cœur, mon pauvre cœur qui n’arrête pas de battre exclusivement pour toi.
Tu me demandes ce que j’ai fais dans ton absence, mais tu n’as jamais été absente, tu n’as jamais quitter mon esprit et mon cœur.
Te téléphoner est devenu le seul plaisir que je m’accorde dans ma vie si monotone et si pleine de tristesse, mais te voir, alors là, c’est l’orgasme total.
Je suis parti parler de toi, de mon amour pour toi, à la mer qui, pour la première fois de ma vie, est restée muette comme si elle était jalouse de toi.
J’aimerais avoir des pouvoirs magiques pour figer les courts instants pendant lesquels on se rencontre, pendant lesquels on discute, pendant lesquels je me sens vivant…
Les anges doivent se prosterner devant toi, même l’ange de la mort a peur de croiser ton regard brûlant, ce regard qui a brûlé les veines de mon corps sur le bûché de l’amour.
Je sais qu’on ne se connaît que depuis peu mais cette complicité m’étonne. On dirait que le destin nous a réservé cette rencontre pour rappeler, à chacun de nous que la vie vaut la peine d’être vécue.
Pour moi t’es un ange du destin qui a croisé ma route pour sauver mon âme.
Lun 18 Mai 2009, 12:16 par
AsmodeE sur Parler d'amour
Amour virtuel
Je ne fais que paresser
Et tu occupes mes pensées
Incapable de rien faire
Je tourne en rond
J’écris ton nom
Et trop sans doute j’espère
Que je te ferai perdre raison
Que s’allumera enfin la passion
Qui au fond de nos cœurs dort
Et qui n’attend que l’étincelle
Qui la fera éclore
D’une ardeur nouvelle
J’en ai marre des corps à corps
Qui me plongent dans le remords
Je veux de l’amour, du vrai, du fort
Puisses-tu me le donner
Et je te le rendrai
Je me livrerai corps et âme
Pour que brûle la flamme
D’une passion sensuelle
Et des plaisirs charnels
Je veux te faire tant d’effet
Que tu seras prêt à exploser
En vivant un tel plaisir
Noyé dans un océan de désirs
Ma chaleur et ma douceur
T’iront droit au cœur
Tu ne voudras que moi
Et l’espace de mes bras...
Vraiment dis-moi
Que ça viendra
Tel qu’on l’a rêvé
Dans nos plus folles pensées
En ne faisant que nous parler
Qu’on va se voir et se plaire
C’est tout ce que j’espère
Que tu me trouveras désirable
Bien au-delà du raisonnable
Qu’on perdra toute mesure
Qu’on cicatrisera nos blessures
Et que dans un torrent
De sentiments on deviendra
De tendres amants
Que rien ne détruira
Et tu occupes mes pensées
Incapable de rien faire
Je tourne en rond
J’écris ton nom
Et trop sans doute j’espère
Que je te ferai perdre raison
Que s’allumera enfin la passion
Qui au fond de nos cœurs dort
Et qui n’attend que l’étincelle
Qui la fera éclore
D’une ardeur nouvelle
J’en ai marre des corps à corps
Qui me plongent dans le remords
Je veux de l’amour, du vrai, du fort
Puisses-tu me le donner
Et je te le rendrai
Je me livrerai corps et âme
Pour que brûle la flamme
D’une passion sensuelle
Et des plaisirs charnels
Je veux te faire tant d’effet
Que tu seras prêt à exploser
En vivant un tel plaisir
Noyé dans un océan de désirs
Ma chaleur et ma douceur
T’iront droit au cœur
Tu ne voudras que moi
Et l’espace de mes bras...
Vraiment dis-moi
Que ça viendra
Tel qu’on l’a rêvé
Dans nos plus folles pensées
En ne faisant que nous parler
Qu’on va se voir et se plaire
C’est tout ce que j’espère
Que tu me trouveras désirable
Bien au-delà du raisonnable
Qu’on perdra toute mesure
Qu’on cicatrisera nos blessures
Et que dans un torrent
De sentiments on deviendra
De tendres amants
Que rien ne détruira
Jeu 11 Sep 2008, 13:26 par
AFDM sur Amour internet
Une fin d'après-midi
« Elle est jolie »
Mon regard s’est arrêté sur elle
son visage en plein mouvement
le sourire accueillant
et ses yeux m’ont happée.
A la recherche des mots pour répondre à son salut
je n’ai vu que ses lèvres
et sa main traînant sur ses cheveux.
« elle est jolie »
Sa voix légèrement rauque
était habitée de rires,
aux coins de son sourire
dansaient deux petits arcs de cercle fins et réguliers
comme deux traits de pinceau adroitement dessinés,
deux petites virgules
que du bout du doigt j’aurais aimé suivre.
« elle est jolie »
Son regard s’est détourné du mien
l’espace d’un instant...
sans le savoir, elle venait de m’offrir
la courbe de sa nuque dégagée
cerclée d’un fil doré
que du bout des lèvres
j’aurais aimé...
Mon regard s’est arrêté sur elle
son visage en plein mouvement
le sourire accueillant
et ses yeux m’ont happée.
A la recherche des mots pour répondre à son salut
je n’ai vu que ses lèvres
et sa main traînant sur ses cheveux.
« elle est jolie »
Sa voix légèrement rauque
était habitée de rires,
aux coins de son sourire
dansaient deux petits arcs de cercle fins et réguliers
comme deux traits de pinceau adroitement dessinés,
deux petites virgules
que du bout du doigt j’aurais aimé suivre.
« elle est jolie »
Son regard s’est détourné du mien
l’espace d’un instant...
sans le savoir, elle venait de m’offrir
la courbe de sa nuque dégagée
cerclée d’un fil doré
que du bout des lèvres
j’aurais aimé...
Mar 15 Juil 2008, 12:55 par
danslalune sur La première fois
Un monde
« Ma bien aimée, je ne cesse de penser a toi, et Dieu sait qu’un homme amoureux peut écrire les plus beaux vers sur la créature qu’il aime.
Je cherche encore ton odeur sur ma peau, je me perds dans mes rêves pour retrouver la douceur de tes lèvres, je m’enfonce dans les enfers pour apercevoir ton regard. Mais je ne trouve rien, je cherche en vain et vain chaque jour, mais je ne trouve plus ton visage. Mon cœur cesse alors de battre quand je ne sens plus ta peau en contact avec la mienne, il me suffit juste d’une réanimation, il me suffit juste de te revoir, de revoir une parcelle de ta peau, de tes cheveux pour qu’il rebatte encore plus fort.
Mon amour, mon cœur se nourrit de cet amour, il a besoin de tes yeux, de ta main, de ton cou, il a besoin de ton nez, de ta jambe et de tes doigts, pour faire fonctionner mon corps afin que je ne tombe pas dans l’éternelle folie. Mon amour pour toi est le carburant et mon cœur est ce moteur qui peut tomber en panne à tout moment. Il ne me suffit que de 3 mots pour qu’il devienne une fusée. Pour qu’il grimpe au sommet des étoiles les plus lointaines, s’en aille dans l’espace a la conquête du satellite rechercher par toutes les femmes, et qu’il te la ramène rien que pour toi cette lune tant désirée.
Ma chère, mon cœur me souffle à l’oreille que tu n’as guère besoin de cette lune, que tu brilles plus sur Terre que n’importent quels astres dans les cieux. Mon cœur susurre qu’il n’a plus besoin du soleil comme lumière, tu réussi a l’illuminer, a l’éclairer chaque secondes, chaque minutes et chaque heures, le jour et la nuit n’existe plus quand tu es la.
Mon souffle, mon éternel désire, mon chant d’espoir, ma passion ininterrompue, mon trésor, ma seule raison de guerre, tu es plus pour moi que tous les êtres existants dans la galaxie. Et je compte les jours où l’on serra enfin réuni, toi et moi a jamais.
Tu as déposé sur mon cœur, une fleur qui ne cesse d’éclore, qui pousse, et devient belle, qui ne fane pas. Tu as déposé sur mon cœur une flamme grandissante, qui ne brûleras pas mon cœur peut importe le destin, qui ne s’éteint pas a l’eau et renaît sans cesse de cette étincelle que tu sais rallumer.
Tu as emporté mon cœur dans ton univers, un endroit ou les oiseaux n’ont plus besoin de chanter, ou la paix n’a pas besoin d’exister, ou la colère peut être présente, tu as emporté mon cœur et tu l’as déposé sur le tien pour que je l’écoute aussi battre. Et même quand mon corps ne serra plus pourvu d’aucune vie, même quand mon esprit l’aura déserté, mon cœur continuera de battre pour toi.
Ma tendre, le sourd bruit du battement de mon cœur provoque dans mon corps des frissonnements terribles qui font bouger ma raison et mon esprit. Mon corps se lasse de ce manque, mon cœur loin, près de toi ne lui donne plus l’énergie nécessaire a son bon fonctionnement, mon corps est lui fatigué de t’attendre, et d’attendre que nos deux cœurs réunis reviennent a lui. Ma chère, quand je m’en irai de ce monde, je déposerais mon âme et ma raison dans un endroit inconnue de mon corps pour que l’on se retrouve enfin.
Mon ange, bientôt je viens te rejoindre au paradis, bientôt mon cœur s’arrêtera sur Terre, mais continueras à battre dans le monde dans lequel tu m’attends maintenant. Le seul monde qui le fait encore vibrer, qui fait secouer mes sentiments et bousculer mes émotions, un monde si vieux, et si nouveau a la fois car il est toujours autant à la mode, un monde ou le temps n’existe plus , le monde de l’amour…
Tu as capturé mon cœur et il est maintenant présent en toi, a toi et pour toi, près du tien à jamais, il mourra la bas… »
Je cherche encore ton odeur sur ma peau, je me perds dans mes rêves pour retrouver la douceur de tes lèvres, je m’enfonce dans les enfers pour apercevoir ton regard. Mais je ne trouve rien, je cherche en vain et vain chaque jour, mais je ne trouve plus ton visage. Mon cœur cesse alors de battre quand je ne sens plus ta peau en contact avec la mienne, il me suffit juste d’une réanimation, il me suffit juste de te revoir, de revoir une parcelle de ta peau, de tes cheveux pour qu’il rebatte encore plus fort.
Mon amour, mon cœur se nourrit de cet amour, il a besoin de tes yeux, de ta main, de ton cou, il a besoin de ton nez, de ta jambe et de tes doigts, pour faire fonctionner mon corps afin que je ne tombe pas dans l’éternelle folie. Mon amour pour toi est le carburant et mon cœur est ce moteur qui peut tomber en panne à tout moment. Il ne me suffit que de 3 mots pour qu’il devienne une fusée. Pour qu’il grimpe au sommet des étoiles les plus lointaines, s’en aille dans l’espace a la conquête du satellite rechercher par toutes les femmes, et qu’il te la ramène rien que pour toi cette lune tant désirée.
Ma chère, mon cœur me souffle à l’oreille que tu n’as guère besoin de cette lune, que tu brilles plus sur Terre que n’importent quels astres dans les cieux. Mon cœur susurre qu’il n’a plus besoin du soleil comme lumière, tu réussi a l’illuminer, a l’éclairer chaque secondes, chaque minutes et chaque heures, le jour et la nuit n’existe plus quand tu es la.
Mon souffle, mon éternel désire, mon chant d’espoir, ma passion ininterrompue, mon trésor, ma seule raison de guerre, tu es plus pour moi que tous les êtres existants dans la galaxie. Et je compte les jours où l’on serra enfin réuni, toi et moi a jamais.
Tu as déposé sur mon cœur, une fleur qui ne cesse d’éclore, qui pousse, et devient belle, qui ne fane pas. Tu as déposé sur mon cœur une flamme grandissante, qui ne brûleras pas mon cœur peut importe le destin, qui ne s’éteint pas a l’eau et renaît sans cesse de cette étincelle que tu sais rallumer.
Tu as emporté mon cœur dans ton univers, un endroit ou les oiseaux n’ont plus besoin de chanter, ou la paix n’a pas besoin d’exister, ou la colère peut être présente, tu as emporté mon cœur et tu l’as déposé sur le tien pour que je l’écoute aussi battre. Et même quand mon corps ne serra plus pourvu d’aucune vie, même quand mon esprit l’aura déserté, mon cœur continuera de battre pour toi.
Ma tendre, le sourd bruit du battement de mon cœur provoque dans mon corps des frissonnements terribles qui font bouger ma raison et mon esprit. Mon corps se lasse de ce manque, mon cœur loin, près de toi ne lui donne plus l’énergie nécessaire a son bon fonctionnement, mon corps est lui fatigué de t’attendre, et d’attendre que nos deux cœurs réunis reviennent a lui. Ma chère, quand je m’en irai de ce monde, je déposerais mon âme et ma raison dans un endroit inconnue de mon corps pour que l’on se retrouve enfin.
Mon ange, bientôt je viens te rejoindre au paradis, bientôt mon cœur s’arrêtera sur Terre, mais continueras à battre dans le monde dans lequel tu m’attends maintenant. Le seul monde qui le fait encore vibrer, qui fait secouer mes sentiments et bousculer mes émotions, un monde si vieux, et si nouveau a la fois car il est toujours autant à la mode, un monde ou le temps n’existe plus , le monde de l’amour…
Tu as capturé mon cœur et il est maintenant présent en toi, a toi et pour toi, près du tien à jamais, il mourra la bas… »
Dim 29 Juin 2008, 22:20 par
Arual sur La déclaration d'amour
L'île du Levant la bien nommée...
L’île du Levant
Comme disait Devos : « J’ai voulu voir la mer… » L’arrivée a eu lieu, en fin septembre au Lavandou. Occupation des lieux de location : Il faisait beau, il faisait chaud…la mer était belle, la vie serait plus belle aussi pendant ces trois semaines ! J’en oubliais ces vers de G. de Nerval qui me taraudent l’esprit trop souvent :
« L’Homme a un pied dans la tombe quand l’Espoir ne le soutient plus… »
En cette fin de samedi, organisation et installation habituelles, mais le dimanche matin, dés sept heures, sortie à la marche : Après quelques centaines de mètres, j’ai atteint le boulevard front de mer. J’ai repris rituellement mon périple habituel en direction du Port du Lavandou. Ce boulevard est plat, vivant car déjà parcouru par les Touristes, et surtout il jouxte les Plages et…la mer !
*
Dans le ‘beau-de-l’air’, j’ai retrouvé mes réminiscences habituelles :
« Homme libre, toujours tu chériras la mer… »
Et le ‘rein-beau’ :
« Elle est retrouvée – Quoi ? – l’Eternité – C’est la mer mêlée au soleil »
Et quand ça chatouille ‘vers-l’aine’ :
« Je ne sais pourquoi – mon esprit amer – d’une aile inquiète vole sur la mer…
mouette à l’essor mélancolique- Qui suit la vague et ma pensée… »
*
Ma promenade habituelle se prolonge après le port vers les rochers de saint Clair la crique d’Aiguebelle et retour. Ma sortie de l’après midi, à l’inverse m’amène vers le Port de Bormes les mimosas, puis la grande Plage, les premiers rochers du Cap Bénat et retour. Deux fois sept kilomètres par jour. Monotone ? Jamais… « La mer toujours renouvelée » les vagues, les bateaux, les touristes, les baigneurs, les…chiens et les oiseaux marins !
Matin et soir, en fin de parcours, je prends un petit bain de 15 à 20 minutes dans une eau à 24° de moyenne, avant de rentrer…
Au large, en direction du sud, il y a les Iles d’Or : l’Ile du Levant et celle de Port Cros paraissant bien prés ( Porquerolles elle, est cachée par le cap Bénat ) Cela m’a donné des idées, d’autant qu’à chacun de mes passages côté Port du Lavandou, sur la jetée, je côtoyais les vedettes qui assurent le service de ces Iles. Par curiosité, j’ai regardé le tableau d’affichage et les horaires des différentes rotations. Cela a conforté mes idées : D’abord l’Ile du Levant, avec un départ à 14h,arrivée à 14h30, et rembarquement à 18h30…4h à passer sur l’Ile que je connaissais déjà, c’était bien suffisant !
*
Et dés le mercredi, j’ai embarqué sur l’une de ces vedettes, chargée à ras bord de moutons bêlants…pardon de touristes bruyants ! Passant à l’avant, j’ai pu heureusement me retrouver assis sur un capot, sous le cockpit face à la proue. Les bancs devant moi étaient pleins et retentissaient de : « Ya, ya, ya » Allemands et peut-être en partie Hollandais ? Sur une mer calme, pailletée d’or, le ronron des gros moteurs diesels était presque une hérésie. Mais nous sommes vite arrivés au port d’Héliopolis quasiment désert à cette heure là…
A peine débarqués, j’ai pris le sentier de gauche qui amène côté nord, face à la côte. J’étais en short, tee-shirt, petit sac dans le dos, chaussures de course à pied et casquette blanche, vissée sur la tête, à cause du grand soleil.
Première rencontre, une grande pancarte : « Partie de l’Ile exclusivement réservée aux Naturistes » et pour mieux illustrer cette injonction, une énorme statue de pierre.
Pas de tête, ni de membres ; un dos normal, mais plus bas, une énorme paire de fesses, plus prés de la Vénus Hottentote que de la Callipyge !
Ce sentier, bien qu’étroit et caillouteux, épousant la forme des rochers, donc montant et descendant dans une garrigue fournie, ne soit pas désagréable à qui est entraîné à la marche à pied. De temps en temps, un petit embranchement donne accès vers la mer : des criques rocheuses uniquement, et allongés ou assis sur ces roches plus ou moins lisses, des grands singes nus…oh ! Pardon, des Naturistes, dont j’ai plaint les ventres et les postérieurs, reposant sur des surfaces aussi peu engageantes et brûlantes en sus !
Moi, j’attendais d’arriver à la grande crique de l’Avis pour me baigner un petit moment avant de reprendre mon périple autour de l’Ile, dans sa partie Civile, les trois quarts de sa surface étant occupée par la Marine Nationale …à un moment, je suis arrivé sur une partie pentue, des pierres plates y tenaient lieu d’escaliers, et…en haut, j’ai vu une paire de fesses en gros ( !) plan, bien réelles, celles-là : Des tongs sous les pieds, les fesses précitées qui tressautaient à chaque pas, un dos brûlé de soleil, et au-dessus du tout, un grand chapeau de paille d’Italie ou d’ailleurs…
Ah ! J’oubliais, elle tenait une grande serviette à la main. Entendant mes pas précipités, elle s’est tournée, fesses côté verdure pour me laisser passer, et…j’ai vu le côté pile : Lourds seins pendants, ventre ptosé, touffe coupée ras, naturisme oblige ! J’étais déjà à sa hauteur, et elle a dit :
- Passez donc Monsieur ! Courez vers votre Destin…
Elle avait de l’humour, cette Dame visiblement sexagénaire ( Comme…moi !) mais avec des rides plus visibles, puisque blanches sur un visage tanné, éclairé par un sourire mi-moqueur, mi-pincé…J’ai dit au passage :
- Pardon ! Je vais un peu vite…je veux me baigner à l’Avis, avant de continuer le sentier jusqu’au Port…
Elle m’a coupé la parole :
- Vous savez que c’est strictement Naturiste dans cette partie de l’Ile ? D’ailleurs vous auriez moins chaud…
A mon tour, déjà loin, j’ai crié :
- ‘A poils’, quand je cours ou quand je nage, çà me les coince !
D’encore plus loin, j’ai entendu nettement :
- ‘Pôvre con’ !
Arrivé à la crique de l’Avis, sur les grandes plaques de ciment lisse, il y avait déjà toute une brochette de Naturistes que j’ai contournés, ignorant de nombreux regards réprobateurs…un peu plus loin, je savais trouver une crique plus petite, et chance : il n’y avait personne. Pierres et rochers, il fallait faire avec. Je me suis ‘dépoilé’, puis j’ai souffert des pieds sur ces petits rochers pointus, avant de trouver une eau assez profonde pour nager. J’étais bien, j’avais eu si chaud…
J’ai nagé longtemps et c’est d’un peu loin que j’ai vu arriver un groupe familial : Grand-Père, Grand-Mère, Fille et Petite Fille, sans doute ?
Tous ‘à poils’ bien sûr, sauf la petite qui n’en avait pas encore ! Grand-Papa, à peu prés de mon âge, mais ventripotent, l’air réjoui, m’a rejoint en nageant, vite disert et bavard :
- ‘Elle’ est bonne, hein ! Depuis vingt cinq ans nous venons ici en famille. Notre petite maisonnette est à peine à cinq cent mètres d’ici…
Et patati, et patata !
Quand je me suis rapproché du bord, ces Dames pas gênées, jouaient avec la Petite, lui cherchant des galets ronds et plats pour lancer en ricochets. J’arrivais en nageant jusqu’au plus prés du bord à cause des pointes de rochers sous l’eau.
Elles me tournaient le dos, se baissant et se relevant, tour à tour. Comment mes yeux ne se seraient pas appesantis sur le spectacle : Grand-Maman, ‘moule’ à l’ancienne…et ma pensée a été
- Bof !
Mais pour ce qui était de la jeune Femme, la quarantaine, peut-être ? Il n’en a pas été de même…Sa ‘fourrure’ bien taillée, laissait visible, une ‘fente’ appétissante, qui m’a fait saliver…
En bon ‘Pied-noir’, j’ai pensé :
- Bon sang ! Dans cette position, je lui en mettrai bien une ‘giclée’…et même deux, sans sortir…depuis le temps que Popaul n’a pas été à pareille fête !
Mais ma pensée suivante a été :
- Arrêtes de fantasmer…ce n’est pas du ‘millet’ pour ton ‘canari’ !
Furtivement, j’ai vu aussi le petit ‘minou’ fendu et dénudé de la gamine. Gêné, mes yeux se sont alors fixés, volontairement, au centre…sur la Maman ! Mains en appui sur le fond, je suis arrivé presque sous son ‘poster’…en me disant :
- ‘Putain’ ! C’est beau quand même…
Elle s’est tournée vers moi : le soleil dorait ses cheveux châtains, et son visage était aussi bronzé que…le ‘reste’ ! Sa bouche pulpeuse s’ouvrait sur des dents très blanches : elle me souriait !
Comme le Papy précédemment, la Mamy m’a dit, elle aussi :
- Elle est bonne, hein !
Et j’ai répondu, faisant un lapsus involontaire :
-Oui, elle est ‘magnifique’ !
J’allais sortir de l’eau, quand j’ai réalisé que j’étais en érection … Que faire ?
Je me suis éloigné un peu, l’air faussement intéressé, par la recherche d’une rive plus accueillante…Assez vite la honte aidant, j’ai retrouvé un appendice caudal, presque normal, et je suis sorti, me rhabillant très vite sous les yeux réprobateurs de ces Dames et de Grand-Papa qui m’avait suivi…Aussi, j’ai vite filé sans demander mon reste !
*
A nouveau le sentier : qui monte et serpente, jouxtant assez vite le grillage de séparation avec la partie militaire de l’Ile. Les arbousiers qui bordaient les côtés regorgeaient de baies bien mûres : Je me suis régalé de fruits, encore plus de souvenirs ( Arbousiers d’Algérie – Et Yoyo, ma tendre amie !) Je suis vite arrivé au village, peu occupé à cette période de l’année. Maisons, hôtels, commerces, tous nichés dans la verdure, mais les volets fermés…
Aux terrasses des deux cafés ouverts, qui se font face, des Touristes. De belles Gretchens reconnues aux classiques : « Ya, ya, ya » le torse nu comme il se doit, et la plupart en strings !
Les serveurs étaient habillés, eux, et çà c’était nouveau ! En tout cas, le spectacle m’a fait adopter un ton égrillard pour l’envoi de mes cartes postales…
Ensuite je suis redescendu vers le Port, et j’ai croisé un ‘Spectre’ : une vieille Dame décatie, flageolante dans la montée, mais bien dans la lignée et l’esprit naturiste … Pitié ! Je n’en dirai pas plus !
Sur le Port, côté sud, il y a une grille ouverte une partie de l’année, et cette pancarte :
« Domaine Maritime. Plage ouverte de juin jusqu’en septembre. Non surveillée. Naturisme toléré » et côté Nord, celui du « Naturisme only »
J’ai repéré une longue jetée non occupée par les bateaux, mais par trois Grâces qui s’y étaient alignées sur leurs serviettes, nez vers la mer et fesses en l’air, côté Port…Je m’y suis bien sûr dirigé !
Il me restait moins d’une heure avant le rembarquement, j’avais chaud et je voulais me retremper…Du Port, il m’a fallu monter quelques marches. J’ai soudain émergé en perspective arrière sur ces grâces qui étaient plutôt des grasses…
Pour celle du milieu dont les fesses n’avaient rien à envier à la statue de pierre, symbole de l’entrée au Zoo, ma pensée a été :
- Oh ! ‘Calcutta’…
Ses jambes étaient très écartées, sans doute à cause des plis et replis entourant une ‘bouche’ édentée, aux lèvres africaines qui ont semblé sourire à ma pensée :
- Berk !
Mais déjà mes yeux, tels ceux des caméléons, biglaient entre les fesses de gauche et celles de droite. Blonde à gauche, Brune à droite : ‘barbus’ bien taillés, ‘tire-lire’ apparentes… Ma pensée vagabondait toujours à pleine vitesse :
- Am-stram-gram, pic et pic, et colle gram…
Et comme disait Nerval : « Sois Brune ou Blonde – le Dieu du Monde –C’est le plaisir … »
Je les dépassais déjà, mais mon ‘Brigadier’, qui lui, aurait bien frappé les trois coups d’une pièce de théâtre, ancienne comme le Monde ou Adam et Eve jouaient les premiers rôles. Ouais ! Ce n’est pas avec une pomme qu’elle l’a séduit l’Adam, mais bien avec ce que je venais de voir !
Mon ‘bâton de feu’, donc, a mis du temps pour reprendre une forme décente. Heureusement que j’étais habillé, moi !
La Blonde de gauche, à mon passage, s’est soulevée sur les avant-bras, redonnant forme à ses grosses ‘doudounes’ et elle m’a jeté un regard furtif, sans aménité. Une fraction de seconde nos yeux se sont croisés : Elle a fixé mon visage buriné, et s’est instantanément détournée, dédaigneusement !
J’ai avancé encore de quelques mètres. J’avais repéré des rochers lisses, propices à un plongeon sans problème dans la mer. J’étais côté Naturiste : Je me suis donc à nouveau dépoilé. Je sentais sur moi, les yeux furtifs et hypocrites de ces trois Gorgones qui devaient penser :
-Encore un ‘Q’…blanc de touriste !
Pour plonger, j’ai du me tourner vers elles, en partie…et comme l’a chanté Brassens :
« La Bandaison, Papa, çà ne se commande pas ! »
Mes idées folles au vu du spectacle précité avaient gonflé un certain corps caverneux, et j’ai vu nettement leurs yeux loucher sur cette flèche aux dimensions surfaites pour un. Vieil ‘Eros déplumé’ ?
L’une des trois, la Blonde je crois, a dit, je ne sais quoi, à voix haute, et elles se sont esclaffées bruyamment toutes les trois !
Vexé, furieux, j’ai plongé et nagé vigoureusement, pensant :
- Pauvres ‘conasses’…il fut un temps ou vous ne m’auriez pas fait tant d’effet !
J’ai pensé ensuite à la chanson de Brel :
« Chez ces gens là, Monsieur – On ne se regarde pas Monsieur… »
Peut-être, mais en tout cas : On s’épie… les anatomies !
Ce second bain, je l’ai apprécié encore plus que le premier. En nageant, je me suis approché des rochers Nord, encore garnis de ‘singes nus’, et… j’ai levé le nez quasiment sous un couple, debout sur un rocher. L’espace blanc des maillots manquants prouvait que c’était des touristes de passage, tout comme moi.
Mes yeux se sont vrillés sur la Dame : une Blonde Walkyrie aux formes harmonieuses, du type Vénus de Milo, auxquelles je suis plus sensible qu’au genre des trois précédentes, du type Odalisques de harems, à posters plantureux, comme ces « Femmes d’Alger » peintes par Delacroix…
J’ai envié le Tristan de cette Iseut, revoyant en fulgurance la Blonde Ophélie de ma jeunesse, et plus récemment, ma ‘Poupée Barbie’ de Pampelone et autres lieux…Me disant que pour ces spectacles là, j’étais désormais bien ‘Mal armé’, en me remémorant Brise Marine :
« La chair est triste, hélas ! »
Même, si moi, je n’ai pas lu tous les livres…
« Fuir ! La bas, fuir… »
Vers ces oiseaux, ivres d’espace et de liberté…
De retour vers le môle de départ ou gisaient ma serviette et mes habits, je me suis hissé sur le quai : Les trois Bronzées, auréolées par le soleil couchant levaient le camp. Les observant à mon tour, je me suis dit à voix basse :
- Quel dommage, Mesdames, que votre ami Phoebus vous donne cette belle couleur sans pour autant fondre votre cellulite, comme le beurre dans une poêle à frire !
Mon regard s’est-il fait par trop insistant sur votre pubis, Madame la Blonde ? Vous avez eu un petit sourire satisfait et moqueur…J’ai deviné votre pensée :
- çà te fait saliver, hein ! Vieux Schnock, mais tu peux toujours aller te rhabiller…
Ce que j’ai d’ailleurs fait, illico !
Un peu plus tard, quand le bateau virant sur son aire a quitté le Port, mes pensées étaient plus à un Adieu qu’à un au revoir pour ce berceau du Naturisme, qui n’est bien sûr pas Cythère, mais est très frustrant pour un vieux mâle solitaire…
Je n’ai rien contre cette pratique, et cette Ile peut être un Paradis pour un Couple en parfaite harmonie !
F I N
Comme disait Devos : « J’ai voulu voir la mer… » L’arrivée a eu lieu, en fin septembre au Lavandou. Occupation des lieux de location : Il faisait beau, il faisait chaud…la mer était belle, la vie serait plus belle aussi pendant ces trois semaines ! J’en oubliais ces vers de G. de Nerval qui me taraudent l’esprit trop souvent :
« L’Homme a un pied dans la tombe quand l’Espoir ne le soutient plus… »
En cette fin de samedi, organisation et installation habituelles, mais le dimanche matin, dés sept heures, sortie à la marche : Après quelques centaines de mètres, j’ai atteint le boulevard front de mer. J’ai repris rituellement mon périple habituel en direction du Port du Lavandou. Ce boulevard est plat, vivant car déjà parcouru par les Touristes, et surtout il jouxte les Plages et…la mer !
*
Dans le ‘beau-de-l’air’, j’ai retrouvé mes réminiscences habituelles :
« Homme libre, toujours tu chériras la mer… »
Et le ‘rein-beau’ :
« Elle est retrouvée – Quoi ? – l’Eternité – C’est la mer mêlée au soleil »
Et quand ça chatouille ‘vers-l’aine’ :
« Je ne sais pourquoi – mon esprit amer – d’une aile inquiète vole sur la mer…
mouette à l’essor mélancolique- Qui suit la vague et ma pensée… »
*
Ma promenade habituelle se prolonge après le port vers les rochers de saint Clair la crique d’Aiguebelle et retour. Ma sortie de l’après midi, à l’inverse m’amène vers le Port de Bormes les mimosas, puis la grande Plage, les premiers rochers du Cap Bénat et retour. Deux fois sept kilomètres par jour. Monotone ? Jamais… « La mer toujours renouvelée » les vagues, les bateaux, les touristes, les baigneurs, les…chiens et les oiseaux marins !
Matin et soir, en fin de parcours, je prends un petit bain de 15 à 20 minutes dans une eau à 24° de moyenne, avant de rentrer…
Au large, en direction du sud, il y a les Iles d’Or : l’Ile du Levant et celle de Port Cros paraissant bien prés ( Porquerolles elle, est cachée par le cap Bénat ) Cela m’a donné des idées, d’autant qu’à chacun de mes passages côté Port du Lavandou, sur la jetée, je côtoyais les vedettes qui assurent le service de ces Iles. Par curiosité, j’ai regardé le tableau d’affichage et les horaires des différentes rotations. Cela a conforté mes idées : D’abord l’Ile du Levant, avec un départ à 14h,arrivée à 14h30, et rembarquement à 18h30…4h à passer sur l’Ile que je connaissais déjà, c’était bien suffisant !
*
Et dés le mercredi, j’ai embarqué sur l’une de ces vedettes, chargée à ras bord de moutons bêlants…pardon de touristes bruyants ! Passant à l’avant, j’ai pu heureusement me retrouver assis sur un capot, sous le cockpit face à la proue. Les bancs devant moi étaient pleins et retentissaient de : « Ya, ya, ya » Allemands et peut-être en partie Hollandais ? Sur une mer calme, pailletée d’or, le ronron des gros moteurs diesels était presque une hérésie. Mais nous sommes vite arrivés au port d’Héliopolis quasiment désert à cette heure là…
A peine débarqués, j’ai pris le sentier de gauche qui amène côté nord, face à la côte. J’étais en short, tee-shirt, petit sac dans le dos, chaussures de course à pied et casquette blanche, vissée sur la tête, à cause du grand soleil.
Première rencontre, une grande pancarte : « Partie de l’Ile exclusivement réservée aux Naturistes » et pour mieux illustrer cette injonction, une énorme statue de pierre.
Pas de tête, ni de membres ; un dos normal, mais plus bas, une énorme paire de fesses, plus prés de la Vénus Hottentote que de la Callipyge !
Ce sentier, bien qu’étroit et caillouteux, épousant la forme des rochers, donc montant et descendant dans une garrigue fournie, ne soit pas désagréable à qui est entraîné à la marche à pied. De temps en temps, un petit embranchement donne accès vers la mer : des criques rocheuses uniquement, et allongés ou assis sur ces roches plus ou moins lisses, des grands singes nus…oh ! Pardon, des Naturistes, dont j’ai plaint les ventres et les postérieurs, reposant sur des surfaces aussi peu engageantes et brûlantes en sus !
Moi, j’attendais d’arriver à la grande crique de l’Avis pour me baigner un petit moment avant de reprendre mon périple autour de l’Ile, dans sa partie Civile, les trois quarts de sa surface étant occupée par la Marine Nationale …à un moment, je suis arrivé sur une partie pentue, des pierres plates y tenaient lieu d’escaliers, et…en haut, j’ai vu une paire de fesses en gros ( !) plan, bien réelles, celles-là : Des tongs sous les pieds, les fesses précitées qui tressautaient à chaque pas, un dos brûlé de soleil, et au-dessus du tout, un grand chapeau de paille d’Italie ou d’ailleurs…
Ah ! J’oubliais, elle tenait une grande serviette à la main. Entendant mes pas précipités, elle s’est tournée, fesses côté verdure pour me laisser passer, et…j’ai vu le côté pile : Lourds seins pendants, ventre ptosé, touffe coupée ras, naturisme oblige ! J’étais déjà à sa hauteur, et elle a dit :
- Passez donc Monsieur ! Courez vers votre Destin…
Elle avait de l’humour, cette Dame visiblement sexagénaire ( Comme…moi !) mais avec des rides plus visibles, puisque blanches sur un visage tanné, éclairé par un sourire mi-moqueur, mi-pincé…J’ai dit au passage :
- Pardon ! Je vais un peu vite…je veux me baigner à l’Avis, avant de continuer le sentier jusqu’au Port…
Elle m’a coupé la parole :
- Vous savez que c’est strictement Naturiste dans cette partie de l’Ile ? D’ailleurs vous auriez moins chaud…
A mon tour, déjà loin, j’ai crié :
- ‘A poils’, quand je cours ou quand je nage, çà me les coince !
D’encore plus loin, j’ai entendu nettement :
- ‘Pôvre con’ !
Arrivé à la crique de l’Avis, sur les grandes plaques de ciment lisse, il y avait déjà toute une brochette de Naturistes que j’ai contournés, ignorant de nombreux regards réprobateurs…un peu plus loin, je savais trouver une crique plus petite, et chance : il n’y avait personne. Pierres et rochers, il fallait faire avec. Je me suis ‘dépoilé’, puis j’ai souffert des pieds sur ces petits rochers pointus, avant de trouver une eau assez profonde pour nager. J’étais bien, j’avais eu si chaud…
J’ai nagé longtemps et c’est d’un peu loin que j’ai vu arriver un groupe familial : Grand-Père, Grand-Mère, Fille et Petite Fille, sans doute ?
Tous ‘à poils’ bien sûr, sauf la petite qui n’en avait pas encore ! Grand-Papa, à peu prés de mon âge, mais ventripotent, l’air réjoui, m’a rejoint en nageant, vite disert et bavard :
- ‘Elle’ est bonne, hein ! Depuis vingt cinq ans nous venons ici en famille. Notre petite maisonnette est à peine à cinq cent mètres d’ici…
Et patati, et patata !
Quand je me suis rapproché du bord, ces Dames pas gênées, jouaient avec la Petite, lui cherchant des galets ronds et plats pour lancer en ricochets. J’arrivais en nageant jusqu’au plus prés du bord à cause des pointes de rochers sous l’eau.
Elles me tournaient le dos, se baissant et se relevant, tour à tour. Comment mes yeux ne se seraient pas appesantis sur le spectacle : Grand-Maman, ‘moule’ à l’ancienne…et ma pensée a été
- Bof !
Mais pour ce qui était de la jeune Femme, la quarantaine, peut-être ? Il n’en a pas été de même…Sa ‘fourrure’ bien taillée, laissait visible, une ‘fente’ appétissante, qui m’a fait saliver…
En bon ‘Pied-noir’, j’ai pensé :
- Bon sang ! Dans cette position, je lui en mettrai bien une ‘giclée’…et même deux, sans sortir…depuis le temps que Popaul n’a pas été à pareille fête !
Mais ma pensée suivante a été :
- Arrêtes de fantasmer…ce n’est pas du ‘millet’ pour ton ‘canari’ !
Furtivement, j’ai vu aussi le petit ‘minou’ fendu et dénudé de la gamine. Gêné, mes yeux se sont alors fixés, volontairement, au centre…sur la Maman ! Mains en appui sur le fond, je suis arrivé presque sous son ‘poster’…en me disant :
- ‘Putain’ ! C’est beau quand même…
Elle s’est tournée vers moi : le soleil dorait ses cheveux châtains, et son visage était aussi bronzé que…le ‘reste’ ! Sa bouche pulpeuse s’ouvrait sur des dents très blanches : elle me souriait !
Comme le Papy précédemment, la Mamy m’a dit, elle aussi :
- Elle est bonne, hein !
Et j’ai répondu, faisant un lapsus involontaire :
-Oui, elle est ‘magnifique’ !
J’allais sortir de l’eau, quand j’ai réalisé que j’étais en érection … Que faire ?
Je me suis éloigné un peu, l’air faussement intéressé, par la recherche d’une rive plus accueillante…Assez vite la honte aidant, j’ai retrouvé un appendice caudal, presque normal, et je suis sorti, me rhabillant très vite sous les yeux réprobateurs de ces Dames et de Grand-Papa qui m’avait suivi…Aussi, j’ai vite filé sans demander mon reste !
*
A nouveau le sentier : qui monte et serpente, jouxtant assez vite le grillage de séparation avec la partie militaire de l’Ile. Les arbousiers qui bordaient les côtés regorgeaient de baies bien mûres : Je me suis régalé de fruits, encore plus de souvenirs ( Arbousiers d’Algérie – Et Yoyo, ma tendre amie !) Je suis vite arrivé au village, peu occupé à cette période de l’année. Maisons, hôtels, commerces, tous nichés dans la verdure, mais les volets fermés…
Aux terrasses des deux cafés ouverts, qui se font face, des Touristes. De belles Gretchens reconnues aux classiques : « Ya, ya, ya » le torse nu comme il se doit, et la plupart en strings !
Les serveurs étaient habillés, eux, et çà c’était nouveau ! En tout cas, le spectacle m’a fait adopter un ton égrillard pour l’envoi de mes cartes postales…
Ensuite je suis redescendu vers le Port, et j’ai croisé un ‘Spectre’ : une vieille Dame décatie, flageolante dans la montée, mais bien dans la lignée et l’esprit naturiste … Pitié ! Je n’en dirai pas plus !
Sur le Port, côté sud, il y a une grille ouverte une partie de l’année, et cette pancarte :
« Domaine Maritime. Plage ouverte de juin jusqu’en septembre. Non surveillée. Naturisme toléré » et côté Nord, celui du « Naturisme only »
J’ai repéré une longue jetée non occupée par les bateaux, mais par trois Grâces qui s’y étaient alignées sur leurs serviettes, nez vers la mer et fesses en l’air, côté Port…Je m’y suis bien sûr dirigé !
Il me restait moins d’une heure avant le rembarquement, j’avais chaud et je voulais me retremper…Du Port, il m’a fallu monter quelques marches. J’ai soudain émergé en perspective arrière sur ces grâces qui étaient plutôt des grasses…
Pour celle du milieu dont les fesses n’avaient rien à envier à la statue de pierre, symbole de l’entrée au Zoo, ma pensée a été :
- Oh ! ‘Calcutta’…
Ses jambes étaient très écartées, sans doute à cause des plis et replis entourant une ‘bouche’ édentée, aux lèvres africaines qui ont semblé sourire à ma pensée :
- Berk !
Mais déjà mes yeux, tels ceux des caméléons, biglaient entre les fesses de gauche et celles de droite. Blonde à gauche, Brune à droite : ‘barbus’ bien taillés, ‘tire-lire’ apparentes… Ma pensée vagabondait toujours à pleine vitesse :
- Am-stram-gram, pic et pic, et colle gram…
Et comme disait Nerval : « Sois Brune ou Blonde – le Dieu du Monde –C’est le plaisir … »
Je les dépassais déjà, mais mon ‘Brigadier’, qui lui, aurait bien frappé les trois coups d’une pièce de théâtre, ancienne comme le Monde ou Adam et Eve jouaient les premiers rôles. Ouais ! Ce n’est pas avec une pomme qu’elle l’a séduit l’Adam, mais bien avec ce que je venais de voir !
Mon ‘bâton de feu’, donc, a mis du temps pour reprendre une forme décente. Heureusement que j’étais habillé, moi !
La Blonde de gauche, à mon passage, s’est soulevée sur les avant-bras, redonnant forme à ses grosses ‘doudounes’ et elle m’a jeté un regard furtif, sans aménité. Une fraction de seconde nos yeux se sont croisés : Elle a fixé mon visage buriné, et s’est instantanément détournée, dédaigneusement !
J’ai avancé encore de quelques mètres. J’avais repéré des rochers lisses, propices à un plongeon sans problème dans la mer. J’étais côté Naturiste : Je me suis donc à nouveau dépoilé. Je sentais sur moi, les yeux furtifs et hypocrites de ces trois Gorgones qui devaient penser :
-Encore un ‘Q’…blanc de touriste !
Pour plonger, j’ai du me tourner vers elles, en partie…et comme l’a chanté Brassens :
« La Bandaison, Papa, çà ne se commande pas ! »
Mes idées folles au vu du spectacle précité avaient gonflé un certain corps caverneux, et j’ai vu nettement leurs yeux loucher sur cette flèche aux dimensions surfaites pour un. Vieil ‘Eros déplumé’ ?
L’une des trois, la Blonde je crois, a dit, je ne sais quoi, à voix haute, et elles se sont esclaffées bruyamment toutes les trois !
Vexé, furieux, j’ai plongé et nagé vigoureusement, pensant :
- Pauvres ‘conasses’…il fut un temps ou vous ne m’auriez pas fait tant d’effet !
J’ai pensé ensuite à la chanson de Brel :
« Chez ces gens là, Monsieur – On ne se regarde pas Monsieur… »
Peut-être, mais en tout cas : On s’épie… les anatomies !
Ce second bain, je l’ai apprécié encore plus que le premier. En nageant, je me suis approché des rochers Nord, encore garnis de ‘singes nus’, et… j’ai levé le nez quasiment sous un couple, debout sur un rocher. L’espace blanc des maillots manquants prouvait que c’était des touristes de passage, tout comme moi.
Mes yeux se sont vrillés sur la Dame : une Blonde Walkyrie aux formes harmonieuses, du type Vénus de Milo, auxquelles je suis plus sensible qu’au genre des trois précédentes, du type Odalisques de harems, à posters plantureux, comme ces « Femmes d’Alger » peintes par Delacroix…
J’ai envié le Tristan de cette Iseut, revoyant en fulgurance la Blonde Ophélie de ma jeunesse, et plus récemment, ma ‘Poupée Barbie’ de Pampelone et autres lieux…Me disant que pour ces spectacles là, j’étais désormais bien ‘Mal armé’, en me remémorant Brise Marine :
« La chair est triste, hélas ! »
Même, si moi, je n’ai pas lu tous les livres…
« Fuir ! La bas, fuir… »
Vers ces oiseaux, ivres d’espace et de liberté…
De retour vers le môle de départ ou gisaient ma serviette et mes habits, je me suis hissé sur le quai : Les trois Bronzées, auréolées par le soleil couchant levaient le camp. Les observant à mon tour, je me suis dit à voix basse :
- Quel dommage, Mesdames, que votre ami Phoebus vous donne cette belle couleur sans pour autant fondre votre cellulite, comme le beurre dans une poêle à frire !
Mon regard s’est-il fait par trop insistant sur votre pubis, Madame la Blonde ? Vous avez eu un petit sourire satisfait et moqueur…J’ai deviné votre pensée :
- çà te fait saliver, hein ! Vieux Schnock, mais tu peux toujours aller te rhabiller…
Ce que j’ai d’ailleurs fait, illico !
Un peu plus tard, quand le bateau virant sur son aire a quitté le Port, mes pensées étaient plus à un Adieu qu’à un au revoir pour ce berceau du Naturisme, qui n’est bien sûr pas Cythère, mais est très frustrant pour un vieux mâle solitaire…
Je n’ai rien contre cette pratique, et cette Ile peut être un Paradis pour un Couple en parfaite harmonie !
F I N
Ven 31 Août 2007, 13:57 par
jan goure sur Un monde parfait
J'ai encore rêvé d'elle...
Obsession de mes jours
Elles s’imicie jusque dans mon lit
Pour n’être là que dans mes rêves
Malheureusement...
Et pourtant qu’elle pure extase
De pouvoir vivre l’espace d’une nuit
Une vie en sa compagnie.
Les restes de ces moments de bonheur
Ne restent que flous dans ma mémoire
Mais tellement vifs dans mon coeur
Comme si amnesique de quelques heures
Tous mes sens cherchaient à me souvenir
Du toucher de sa main sur ma peau
Et du goût de ses lévres sur les miennes...
Elles s’imicie jusque dans mon lit
Pour n’être là que dans mes rêves
Malheureusement...
Et pourtant qu’elle pure extase
De pouvoir vivre l’espace d’une nuit
Une vie en sa compagnie.
Les restes de ces moments de bonheur
Ne restent que flous dans ma mémoire
Mais tellement vifs dans mon coeur
Comme si amnesique de quelques heures
Tous mes sens cherchaient à me souvenir
Du toucher de sa main sur ma peau
Et du goût de ses lévres sur les miennes...
Ven 22 Juin 2007, 22:59 par
Loyd sur Parler d'amour
Morphine [Yaoi]
2. La face innocente du Premier Rituel
Tom se leva le premier du lit, puis enleva la couette qui tenait son petit frère au chaud. Il découvrit un corps identique au sien, d’une beauté qu’on ne peut jamais égaler. Bill s’étira et Tom toucha la petite étoile que son jumeau avait sur la hanche. Il caressait sensuellement le bas du ventre de son frère, égarant ses doigts sur son nombril et sur son sexe. Bill riait car ça le chatouillait. Il se redressa pour se retrouver assit. Il croisa les bras en se frottant le torse: il avait un peu froid. Mais plus que jamais il était heureux. Tom lui tendit la main pour l’aider à se lever.
Ils se retrouvèrent face à face à se contempler. Et là, il n’y avait plus que leur coupe de cheveux pour les différencier, ainsi que les tatouages du petit frère. Ce dernier s’approcha et colla son corps à celui de son frère. Il nicha sa tête dans son cou et mordilla le lobe de son oreille. Puis, sans qu’ils ne communiquent par mots, ils s’écartèrent l’un de l’autre, puis Tom prit la main de son frère. Ils sortirent de la chambre, Tom devant, son petit frère sur les talons. Ils descendirent les escaliers et, après que Tom s’eut assuré qu’il n’y avait vraiment plus personne dans la maison, ils se dirigèrent vers la cuisine.
Là, Bill resta debout au milieu de la pièce, sur le carrelage à carreaux noirs et blancs. Il avait un peu peur, mais il laisserait son frère s’occuper de lui. Tom caressa son frère pour le mettre en confiance, épousant les formes de son corps de ses paumes de mains. Il déposa furtivement un baiser sur les lèvres de son petit frère, puis se sépara de lui. Il ouvrit le frigidaire et en sortit une bouteille de lait non entamé. Le liquide était alors pur. Tom ouvrit la bouteille et laissa le bouchon rouler à terre. Puis, sachant totalement que faire cela était un jeu interdit, revînt vers Bill qui se tenait toujours immobile au centre de la cuisine. Ce dernier leva la tête et ouvrit la bouche. Tom versa doucement un filet de lait dans la bouche de son frère qui, dans cette position, ne pouvait pas avaler. Mais c’était le but. Bientôt le liquide blanc déborda, Bill toussa, puis le lait ruissela tout le long de son corps. Tom continua à renverser la bouteille jusqu’à ce qu’elle soit totalement vide. Puis, quand la dernière goutte de lait fût tomber sur la peau blanche de son frère, il laissa la bouteille tomber à terre. Bill rabaissa la tête et avala l’unique gorgée qu’il aura pu boire. Le lait recouvrait tout le sol à présent.
Tom se rapprocha alors de son jumeau et commença à lécher sa peau imprégnée de lait. Il commença par le visage, puis descendit sa langue dans le cou de Bill, puis sur sa poitrine, dans son nombril, sur son aine, sur son sexe sur lequel il s’attarda un peu plus. Bill se laissait totalement explorer sans bouger, souriant et gémissant de plaisir au contact chaud de la langue de son jumeau. Il se sentait entier, complet. Il caressait les cheveux de son frère qui s’affairait toujours sur ses parties intimes. Puis, ne tenant plus debout tellement le plaisir devenait grand, il s’allongea par terre dans la flaque de lait. Ce qu’il n’aurait pas dû faire, car Tom arrêta de lui procurer ce plaisir. En revanche, il se positionna à quatre pattes au dessus de lui et, tout en le caressant, l’embrassait amoureusement. Il frottait doucement son corps sur le sien, leurs peaux glissaient l’une sur l’autre grâce au lait. Les cheveux de Bill se trempaient dans la flaque blanche. Celui-ci avait totalement décollé de la planète, comme son frère d’ailleurs, et errait dans l’espace, un espace si grand qu’il eut presque peur en le voyant. Mais en fait, ça le faisait rire. Il ne savait pas pourquoi, mais il riait. Il se sentait si bien, éprit d’une ivresse de bonheur. Tom, lui, souriait tout en recommençant à lécher la peau de son petit frère.
Ils s’étaient promis une histoire unique et belle, que personne ni rien ne les séparerait. Que pour toujours, ils erreraient dans cet espace sans fond ni plafond. Ils s’étaient jurés de braver les interdits, de vivre comme bon leur semblerait, à deux et rien qu’à deux, sans personne pour les juger. Ils n’en n’avaient pas besoin. Ils savaient qu’ils ne s’en sortiraient pas indemne de cette aventure, mais ils voulaient la vivre et la mordre à pleine dent. A deux, ils ne formaient qu’une seule et unique âme, séparément, ils mourraient de solitude et de peur.
Tom se releva et aida Bill à faire de même. Ce rituel, plutôt inoffensif, n’était pas terminé. Mais ils le laisseraient un moment de côté pour réaliser le second.
Ils remontèrent à l’étage, dans la salle de bain.
Tom se leva le premier du lit, puis enleva la couette qui tenait son petit frère au chaud. Il découvrit un corps identique au sien, d’une beauté qu’on ne peut jamais égaler. Bill s’étira et Tom toucha la petite étoile que son jumeau avait sur la hanche. Il caressait sensuellement le bas du ventre de son frère, égarant ses doigts sur son nombril et sur son sexe. Bill riait car ça le chatouillait. Il se redressa pour se retrouver assit. Il croisa les bras en se frottant le torse: il avait un peu froid. Mais plus que jamais il était heureux. Tom lui tendit la main pour l’aider à se lever.
Ils se retrouvèrent face à face à se contempler. Et là, il n’y avait plus que leur coupe de cheveux pour les différencier, ainsi que les tatouages du petit frère. Ce dernier s’approcha et colla son corps à celui de son frère. Il nicha sa tête dans son cou et mordilla le lobe de son oreille. Puis, sans qu’ils ne communiquent par mots, ils s’écartèrent l’un de l’autre, puis Tom prit la main de son frère. Ils sortirent de la chambre, Tom devant, son petit frère sur les talons. Ils descendirent les escaliers et, après que Tom s’eut assuré qu’il n’y avait vraiment plus personne dans la maison, ils se dirigèrent vers la cuisine.
Là, Bill resta debout au milieu de la pièce, sur le carrelage à carreaux noirs et blancs. Il avait un peu peur, mais il laisserait son frère s’occuper de lui. Tom caressa son frère pour le mettre en confiance, épousant les formes de son corps de ses paumes de mains. Il déposa furtivement un baiser sur les lèvres de son petit frère, puis se sépara de lui. Il ouvrit le frigidaire et en sortit une bouteille de lait non entamé. Le liquide était alors pur. Tom ouvrit la bouteille et laissa le bouchon rouler à terre. Puis, sachant totalement que faire cela était un jeu interdit, revînt vers Bill qui se tenait toujours immobile au centre de la cuisine. Ce dernier leva la tête et ouvrit la bouche. Tom versa doucement un filet de lait dans la bouche de son frère qui, dans cette position, ne pouvait pas avaler. Mais c’était le but. Bientôt le liquide blanc déborda, Bill toussa, puis le lait ruissela tout le long de son corps. Tom continua à renverser la bouteille jusqu’à ce qu’elle soit totalement vide. Puis, quand la dernière goutte de lait fût tomber sur la peau blanche de son frère, il laissa la bouteille tomber à terre. Bill rabaissa la tête et avala l’unique gorgée qu’il aura pu boire. Le lait recouvrait tout le sol à présent.
Tom se rapprocha alors de son jumeau et commença à lécher sa peau imprégnée de lait. Il commença par le visage, puis descendit sa langue dans le cou de Bill, puis sur sa poitrine, dans son nombril, sur son aine, sur son sexe sur lequel il s’attarda un peu plus. Bill se laissait totalement explorer sans bouger, souriant et gémissant de plaisir au contact chaud de la langue de son jumeau. Il se sentait entier, complet. Il caressait les cheveux de son frère qui s’affairait toujours sur ses parties intimes. Puis, ne tenant plus debout tellement le plaisir devenait grand, il s’allongea par terre dans la flaque de lait. Ce qu’il n’aurait pas dû faire, car Tom arrêta de lui procurer ce plaisir. En revanche, il se positionna à quatre pattes au dessus de lui et, tout en le caressant, l’embrassait amoureusement. Il frottait doucement son corps sur le sien, leurs peaux glissaient l’une sur l’autre grâce au lait. Les cheveux de Bill se trempaient dans la flaque blanche. Celui-ci avait totalement décollé de la planète, comme son frère d’ailleurs, et errait dans l’espace, un espace si grand qu’il eut presque peur en le voyant. Mais en fait, ça le faisait rire. Il ne savait pas pourquoi, mais il riait. Il se sentait si bien, éprit d’une ivresse de bonheur. Tom, lui, souriait tout en recommençant à lécher la peau de son petit frère.
Ils s’étaient promis une histoire unique et belle, que personne ni rien ne les séparerait. Que pour toujours, ils erreraient dans cet espace sans fond ni plafond. Ils s’étaient jurés de braver les interdits, de vivre comme bon leur semblerait, à deux et rien qu’à deux, sans personne pour les juger. Ils n’en n’avaient pas besoin. Ils savaient qu’ils ne s’en sortiraient pas indemne de cette aventure, mais ils voulaient la vivre et la mordre à pleine dent. A deux, ils ne formaient qu’une seule et unique âme, séparément, ils mourraient de solitude et de peur.
Tom se releva et aida Bill à faire de même. Ce rituel, plutôt inoffensif, n’était pas terminé. Mais ils le laisseraient un moment de côté pour réaliser le second.
Ils remontèrent à l’étage, dans la salle de bain.
Sam 24 Mars 2007, 14:11 par
Lyra sur Les liaisons sulfureuses
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