Narcisse

Bonjour, Jan,

Voilà longtemps que je n’avais eu le plaisir de te lire... Beau texte et encore plus actuel aujourd’hui où l’image prime sur , ne crois-tu pas ?!

Le pouvoir de l’apparence ! Je pense à quelqu’un de ma connaissance si fier de l’image qu’il renvoyait et ne manquait pas de parler de lui quasiment à la troisième personne, trop heureux de passer aux infos, d’être dans le journal, etc.

Pour avoir bossé dans la presse je ne peux m’empêcher de repérer tôt les signes précurseurs de cette maladie contemporaine non sans dégoût : la fascination de l’image, le culte de l’ego... Certaines personnes sont attirées par les viseurs comme les insectes nocturnes par des ampoules...

Prends soin de toi et à bientôt.

lunettes
Dim 22 Mai 2011, 18:51 par dolce vita sur La séduction

Analepse

Tout a commencé, ici, il y a bien longtemps... Combien d’années déjà ? Je m’amusais à parcourir ce site d’écriture, oubliant les écrits insipides à mon goût pour me régaler de petites perles glanées ici et là. C’est ainsi que je l’ai découvert, caché entre des pétales bien refermés sur son coeur douloureux et sans doute, sans trop m’en apercevoir, j’ai appris à l’aimer.
Un ami. J’ai fait l’amour avec un ami, enfin, je le considérais comme mon ami. Je crois au fond qu’il le restera malgré tout, malgré nous. Je savais bien que cela ne pouvait rien nous amener de bon. De fait, comme pour me protéger, j’avais laissé courir des fils blancs dans mes cheveux et les lui montrais bien comme un trophée (ouf, si j’avais su je n’aurais pas fait cet effort dérisoire !), pas d’illusion sur nos âges respectifs : un rempart, une forteresse qui n’a pas eu l’effet escompté, en clair, ils ne m’ont pas protégée. N’ai-je donc tant vécu...
J’étais cependant terriblement attirée par lui - plus que je n’aurais imaginé la chose possible : son caractère de chien me semblait suffisant pour que je ne l’approche pas de près. Je croyais dur comme fer que de nous voir aurait suffi à refroidir nos éventuels désirs respectifs toujours renouvelés de déchirure en rupture en adieux éternels. Oui, je dois reconnaître que notre amitié a toujours été mâtinée de sentiments variés. Et deux natures fortes. Il m’attirait un peu comme en physique deux élèments inverses s’attirent, loi éternelle. Un exemple : je donnais et lui prenait. Pas très équilibrée comme relation ! Pas très adulte. Et je ne parle pas de ses dents grinçantes ! On pouvait rêver mieux ! Cynique. Calculateur. Froid. Et moi, prompte à corriger l’insolent à lui faire tâter du tranchant de mes mots. Lorsqu’on est femme, on aimerait être l’objet de soin et d’attentions avant que de prodiguer les nôtres ! Je ne peux m’empêcher de voir avec quelle rapidité pourtant il avait appris à donner au moins dans le jeu amoureux ! Sa bouche ouverte d’oisillon attendant la becquée qui m’avait fait mourir de rire (mais de mort lente) avait fini par se montrer savante et généreuse autant qu’il pouvait !
Je pense qu’il avait tout calculé pour que l’affaire soit rentable. Rire ! Et avec ma façon de voir les choses il partait gagnant, il ne s’était pas trompé. Oh, il ne m’avait rien dit de particulier sauf son attirance et sa peur. Il n’a jamais été question d’amour, c’était, pour lui, un aller retour simple quelles qu’avaient été ses dénégations passées : - tu ne reviendras plus te balader avec moi en montagne, n’est-ce pas ? – Bien sûr, pourquoi dis-tu ça ? Je reviendrai… J’aimais son côté taciturne et introverti, cela me faisait rire ! A l’opposé, dis-je, de ce que je suis.
Alors, cette fois là, nous avons fait l’amour. Cela faisait des années que nous y avions pensé ensemble ou à tour de rôle. Toute une nuit, trop courte, dont je ne peux que me souvenir, et, comme je n’avais guère dormi déjà les nuits précédentes, je n’étais pas belle à voir au matin pour un homme sans amour ! Rire ! Mais, c’est égal. Il est des souvenirs que l’on n’oublie pas. Une complicité, une entente des corps qui ne s’invente pas. Il n’y avait, quoiqu’on en pense, pas d’autre issue. L’amour ne supporte pas les contrefaçons. C’était bien dans sa façon de faire. Et dans la mienne. La glace. Le volcan. Il n’y aurait pas d’avenir.
J’ai joué avec lui une dernière fois. Cette fois, c’est moi qui ai mené le jeu et qui ai gagné ! Juste pour le fun. Je m’étais imaginé son indifférence voire son silence mais pas sa colère ! Juste envie de le savoir vivant, là-bas, loin de mes montagnes. Juste envie de le faire râler une dernière fois. Ainsi ma sombre fleur demeurait-elle égale à elle-même ! Pleine de contradictions. Bah, il n’apprendra jamais que ce qu’il veut apprendre. A quoi bon ? Qui suis-je pour lui dire qu’il ne peut retirer aucun bien en n’étant pas intègre. Il calcule trop il en oublie de vivre. La vie est si courte… Elle donne à ceux qui sont généreux. Je l’espère heureux un jour ou l’autre, il le faudra bien qu’il avance, qu’il lâche ses chimères. Une femme saura bien faire changer ses couleurs un jour avant qu’il ne soit trop tard s’il ne se fait pas dévorer. Puisse-t-il se donner les moyens d’être heureux. Lâcher prise... et cesser d’avoir peur.
C’est si triste un corps sans âme.
Lun 25 Avril 2011, 08:12 par dolce vita sur Histoires d'amour

Même joueur joue encore...

Je dis que le temps passe et que les jours ne se ressemblent pas, les expériences elles, restent toujours les mêmes.
Je me dis que je ne reproduirais pas les mêmes erreurs, que cela servira de leçon pour ne plus m’y faire prendre. Malgré de bonnes résolutions prises en plein cours de l’année, il me semble tout de même qu’il est difficile d’échapper réellement à la malveillance de certains prédateurs.
Sans vouloir dénigrer la gente masculine, ni stigmatiser, le 21ème siècle a vu naître une toute autre forme de relations amoureuses. Peut on d’ailleurs parler d’Amour ? N’est ce pas plutôt une forme d’attachement passionnel menant deux personnes (souvent plusieurs), le temps d’un instant, vers un "nulle part" déconcertant de bétises et ne choquant plus personne.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : le couple des temps modernes n’est plus le fruit d’un réel désir d’être ensemble mais un choix stratégique vécu comme un passe temps, pour combler l’ennui et ce, même avec une personne complètement inintéressante mais néanmois sympathique.
Nous sommes passés maître dans l’art de la manipulation sentimentale, faisant croire à l’autre et ce sans aucune conviction, qu’il est celui que l’on a attendu toute une vie, alors qu’il n’est que le "n" ième sur une liste digne de celle de Schindler.
Ce que j’entends par ces plaintes revendicatives et un brin féministe je vous l’accorde, c’est que nous vivons dans un monde où l’Amour n’a plus sa place.
Aimer n’est plus qu’un mot préhistorique, désuet de sens, que l’on balance à qui veut l’entendre au bout de quelques heures passées ensemble. L’autre, n’est jamais celui que l’on croit, il n’est même pas l’ombre de aimé que l’on désire tant et derrière lequel on court veinement.
Tout le monde se mèle et se démèle, ne faisant plus qu’un, mais non un couple, plutôt un groupe d’ex et de futur.
Parlons maintenant de ce concept utopique nommé fidélité, qui lui non plus, n’est plus présent dans les relations dites amoureuses. Il n’est que poussière jetée aux yeux de l’autre afin de pouvoir mieux l’aveugler. Sombre tragédie que je vous conte aujourd’hui, cependant nul n’est dupe de cette triste réalité. A voir les couples qui vous entourent, se faire et se défaire, vous accorderez sans doute du crédit à ma théorie.
Notre société de consommation à fait de nous des êtres jetables, que l’on évince à la moindre contrariété. Nous sommes devenus des instruments inaccordables, à la mélodie éphémère pleine de fausses notes.
Sans pour autant renoncer à mes rêves de mariage et de maternité, j’envisage avec beaucoup moins de naïveté, une future relation de partage.
Mes déceptions de plus en plus grandes au fil du temps ne m’ont rendues ni aigrie ni frigide, bien au contraire, elles m’ont apportées une force et une perception bien plus lucide et objective du monde qui m’entoure.
J’ai pris conscience de cette dimension humaine si hypocrite, que certains hommes et femmes d’aujourd’hui ont su créer sans aucun scrupule, instaurant des relations fondées sur le mensonge et la tromperie et faisant foi de loi inébranlable.
L’Amour est devenu virtuel et n’est que le paraître de ce que l’on devrait être.
J’écris ce texte sans aucune amertume et le coeur léger afin de tourner une page sur laquelle repose toute ma vie.
Mes malheurs amoureux passés font mon bonheur d’aujourd’hui et m’ont permis de prendre soin de moi, pour mieux prendre soin des autres. S’aimer soi même n’est il pas un début à l’amour de l’autre ? L’autre reste pour l’instant sur le banc de touche, estropié par la tempête d’un coeur qui a cessé d’aimer.
Sam 08 Jan 2011, 23:24 par Atina sur L'amour en vrac

Pensées sur l'amour

Que reste-t-il de l’amour dans notre époque marqué moralement par la croissance parfois démesurée de l’individualisme, la guerre des égoïsmes et des intérêts? Reste-t-il cet idéal vers lequel chacun aspire, et à travers qui la réalisation de soi devient légitime et universel?
L’amour comme chaque phénomène humain ancré dans un contexte historique et culturel, subit les changements de l’époque dans laquelle il se réalise.
Sa face actuelle s’exprime par une volonté ardente de se retrouvé à travers l’autre, à travers une altérité qui émancipe le moi et le rend plus subtil et plus élégant. Le moi est ouvert a des possibilités que l’autre seulement peut apporter et créer, des possibilités qui peuvent déséquilibrer la conception qu’on a de soi même, mais qui ont comme but la redéfinition d’un ego cherchant à être plus profond et plus satisfait. Vu de cet angle, l’amour paraît comme une recherche égoïste, suivant les obligations d’un désir de plus en plus assoiffé à de nouvelles expériences, nouvelles satisfactions.
De tels désirs, ne sont pas souvent choisis librement avec un raisonnement indépendant et souvrain, mais plus ou moins imposés dés l’enfance par les valeurs que la société adoptent et protègent. sortir de ces valeurs pour rechercher soi même ses propres valeurs devient plus difficile quand à l’adolescence, les jeunes sont bombardés par une machine médiatique qui impose et décrit certaines formes de l’amour comme étant les seules légitimes et souhaitables. À travers les chansons, les films, les séries, les magazines, la littérature, certains modèles sont érigés en exemples absolus, faisant ainsi une restriction, une marginalisation des autres formes possibles qui existent à travers le monde.
Le jeun, et après l’adulte, suivent ainsi le modèle présupposé être celui de la réussite, un modèle basé sur le calcul continuel des intérêts de l’ego; puisque le modèle économique gouverne le monde depuis l’ère de l’industrialisation, ses valeurs ont été recopiés petit à petit dans des sphères privés pour atteindre enfin le plus intims. Ce système, renforcé par la culture de la consommation d’un coté, et par la recherche du profit de l’autre, objective tous ce qui existe pour lui donner une valeur et objective par la suite humain, l’autre, pour ne voir en lui que des possibilités de profit existentiel et de consommation émotionnelle. On recherche les atouts de l’autre, qui nous manquent nous même : un jolie corps, une beauté attirante, des sensations chaleureuses...etc. L’utilitarisme règne en maitre :» tant que tu correspond à mes attentes, à mes souhaits, à mes désirs, je te désire». commence ainsi le chemin de consommation de l’autre, de ses capacité et ses atouts. Le tout est masqué par les métaphores de l’amour et l’attachement. On est dans l’arène de l’éros grec: le dieu en manque cherche la satisfaction de ses manques, mais quand la satisfaction est là, le manque n’y plus,quand l’objet-ou le sujet- est là, sous le contrôle et disponible à toute demande, il nous manque plus. Il faut d’autre objet, d’autres sujets qui apportent d’autres dimensions. Et c’est remarquable comment ces idées sont abondantes dans la culture de la consommation: on a des choses, mais il nous faut d’autres, car ceux qu’on a sont démodé, dépassé, et il y a tout le temps des nouveautés, tout le temps des choses à découvrir et à exploiter.
Quand la routine s’installe, le démon de la séparation sort sa tète dans les cœurs. Mais de la routine il y en aura toujours, de la répétition aussi. Chose qu’a remarqué le philosophe anglais Bertrand russel, qui a écrit «on peut tomber amoureux et rester pendant plusieurs années à la dévotion d’un seul être, mais tôt ou tard l’habitude émousse la passion et il faut chercher ailleurs le retour des premières voluptés. Il est naturellement possible de dominer cet instinct, mais il est difficile d’en empêcher l’existence».
mais aussi le philosophe français Christophe schaeffer; quand il a écrit: «quand un couple rencontre des difficultés, le remède est le plus souvent recherché dans une logique de rupture, mais ce que sous tend cette logique, c’est ce qui nous pousse à la consommation compulsive de personnes...en vient-on finalement à jeter la relation , donc la personne, comme on jetterait un produit devenu obsolète. On change de partenaire avec le fantasme de trouver mieux, comme si, dans le domaine des rapports humains, il devenait possible d’acquérir le dernier modèle, plus innovant, plus séduisant»
et cette quête se répète indéfinement jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que la conscience se rende compte que la jeunesse est passée, que le champ de possibilités devient nettement étroit avec l’age qui continu son chemin vers la fin. Car comme tout système consumériste, il y a des critères qu’il faut avoir pour pouvoir rivaliser et avoir sa place, des critères sans pitié, excluant les faibles, les malades, les handicapés, les pauvres, les étrangers...etc .ça ne veux pas dire que ces tranches entières de l’humanité n’ont pas de vie sentimentale ou charnelle, mais que leurs choix sont nettement limités et rares, et que même ces choix durent très peu dans le temps face au nombre incalculable de problèmes et d’obstacles.
Dans un système de concurrence généralisé, chacun évalue chacun, et si la comptabilité des être est positive, l’ego s’ouvre pour chercher la réussite tant voulu et convoitée; c’est un symbole de réalisation qui essai de convaincre les autres qu’on arrive mieux qu’eux à se satisfaire.



Mais heureusement, le monde n’est pas si noir que ça, s’il y a des valeurs dominantes, il y a toujours des hommes et des femmes courageux d’esprit qui cherchent leur chemin par eux même, qui construisent leur univers indépendamment de la culture de masse dominante. Des gens qui comprennent qu’éros ne dure pas. Éros s’use au fur et à mesure qu’il est satisfait, éros ne renait que pour mourir de nouveau. Quand «philia» (amour d’amitié), avec le temps, ne cesse de se renforcer, de s’approfondir, de s’épanouir. Au début, on n’aime que ses propres désirs, qu’on assouvis à travers l’autre, c’est l’amour qui prend, l’amour qui consomme. Mais un autre passage est possible, d’autre formes peuvent exister. On apprend à voir l’autre comme il est, de l’aimer pour lui même, de l’amour qui prend à l’amour qui donne, de l’égoïsme à la bienveillance, du manque à la joie de vivre ensemble, d’éros à philia. L’humanité par là assume une ascension; qui sort de l’étroitesse, à la générosité de faire et donner le bien, de se réaliser à travers le bonheur de l’autre qui nous comble aussi, puisqu’il est celui qu’on aime et qu’on veut protéger, même de soi..l’amour est un chemin à faire, si la volonté d’être plus qu’un égoïste est là, un chemin qui commence par le manque, par la passion brulante parfois, par le désir, mais qui ne doit pas finir comme toute flamme sur laquelle on jette l’eau froide de la satisfaction, on doit la protéger contre l’hiver pour atteindre le printemps, on doit essayer de penser l’amour autrement qu’en terme de satisfaction et d’intérêt. Il faut que l’amour apporte des vertus, et pas des vices. Qu’il fait renaitre la générosité,l’amitié,la miséricorde, et pas la cupidité, le culte de soi, l’indifférence.
André comte sponville, a très bien résumé ça dans un passage sur l’amour, dans son fameux livre, petite traité des grandes vertus, : « il faut citer la bouleversante formule de pavese, dans son journal intime: tu seras aimé le jour où tu pourra montrer ta faiblesse sans que l’autre s’en serve pour affirmer sa force. Cet amour là est le plus rare, le plus précieux, le plus miraculeux. Vous reculez d’un pas? Il recule de deux. Simplement pour vous laisser plus d’espace, pour ne pas vous bousculer, pour ne pas vous envahir, pour ne pas vous écraser, pour vous laisser un peu plus d’espace, de liberté, d’air, et d’autant plus qu’il vous sent plus faible, pour ne pas vous imposer sa puissance, pas même sa joie ou son amour, pour ne pas occuper tout l’espace disponible.....c’est une idée que Spinoza n’aurait jamais eue, qu’Aristote n’aurait jamais eue, et qui parle pourtant à notre fragilité, à notre fatigue, et même à cette force en nous, me semble-t-il, si légère, si rare, le peu d’amour vraiment désintéressé dont parfois nous sommes capables...non plus le manque, la passion ou la convoitise(éros), non plus la puissance joyeuse et expansive, l’affirmation commune d’une existence réciproquement augmentée, l’amour de soi redoublé par l’amour de l’autre, mais le retrait, mais la douceur, mais la délicatesse d’exister moins, de s’affirmer moins, de s’étendre moins, mais l’auto limitation de son pouvoir, de sa force, de son être...l’amour qui n’augmente pas la puissance mais qui la limite ou la nie, l’amour qui ne redouble pas l’amour de soi mais qui le compense ou le dissout,l’amour qui conforte pas l’ego mais qui en libère»
c’est beau, sublime, mais possible malgré tout. Difficile à appliquer ou à penser, mais réalisable si le bon choix est fait.

NB: mes excuses s’il y a des fautes d’orthographe ou de grammaire.
Ven 30 Juil 2010, 16:23 par youssefy sur Articles

Paix intérieure

La paix intérieure ne vient pas de aimé
C’est juste un plus au bonheur individuel

Loyd
Lun 26 Juil 2010, 23:47 par Loyd sur Citations

Perversion

Mais que voilà le portrait en pied d’un pervers et manipulateur : tout y est représenté fidélement jusqu’à la perte de perception du bien et du mal, jusqu’à ses ressorts psychologiques... Et bien, non, au risque de te choquer, il y a des contre exemples. Ainsi, je ne me retrouve pas dans ce portrait, pas d’une once ! Non, cela ne fait ni partie de mes aspirations ni de mon mode de fonctionnement et que cela te réconforte ou non d’autres lecteurs ne se retrouveront pas dans cette description. Pourquoi faire des généralités de cas particuliers et les prendre pour des absolus et des universaux ? La peinture que tu fais de humain est triste sinon nauséeuse... Mais je ne t’apprends rien.
Mer 03 Mars 2010, 09:03 par dolce vita sur Articles

Ying/yang

On trouve tous plus ou moins notre compte à faire ou ne pas faire certaines choses.

Mais n’est-il pas vrai que tant que l’absolue vérité n’est pas dévoilée l’on essaie de la connaître par tout les moyens possibles et imaginables ?

L’être humain, erreur de la nature humaine, lui même supposé aimer son prochain comme le dicte la bible, n’est autre qu’une créature sous une carapace, complètement obnubilée par la soif du désir et de l’autosatisfaction, il ne trouve de sens qu’aux choses qu’il manipule. Où est le bien et le mal ? Dirait-on d’un dieu qu’il fait le bien ou d’un démon qu’il fait le mal ? Et si tout ça n’était qu’illusion, si, en fait, les agissements des personnes seraient mauvaises pour arriver à une chose " bonne " et vice versa ?

C’est là le secret de humain celui qui manipule pour arriver à ses fins, pour s’amuser de temps à autre ou pour jubiler d’un bonheur ou d’un malheur. Il n’a donc aucune fierté, aucun courage mais s’invente juste certaines vérités pour ne pas se troubler.

C’est dans l’instant que les choses se passent et si beaucoup de personnes se reconnaissent dans ces écrits c’est qu’au fond vous l’êtes tous à un certain degré, savoir lequel est une autre histoire.

Je perçois certaines choses comme étant mauvaises mais certains me diront qu’elles sont bonnes, ces personnes seraient elles mauvaises pour autant ?

Il n’existe aucun juste milieu, ni bien, ni mal ! On est juste animé par nos désirs animal et poussés à faire des choses incontestablement incongrus . La vérité de chacun qui la connaît ? IMPENSABLE !

Je me demande juste comment on peut faire pour se séparer des idées reçues ( cette personne est bonne ou cette personne est mauvaise ). Car en fait chaque individu a un avis propre sur une personne et il agira bien ou mal avec elle uniquement si la finalité lui apporte.

Alors aux personnes se pensant BONNE vous êtes sûrement aussi mauvaises et aux personnes se sentant MAUVAISE vous êtes sûrement aussi bonnes .

Le principe même du YING et du YANG qui sans minuscule petit point blanc et noir n’est RIEN .
Mar 02 Mars 2010, 20:44 par Playdead sur Articles

Cette chose

Je sens cette Chose voler au-dessus de moi.
Son ombre plane et survole mon être,
tel un vautour décrivant ces mortels cercles autour de sa cible,
cherchant le moment de faiblesse pour plonger,
Et ainsi achever sa victime….

Je sens cette Chose m’entourer.
Ce faible brouillard devenir un parfait écran de fumée,
m’empêchant de voir, et m’embrouillant les sens.
J’inspire et j’expire ce noir gaz qui me donne des vertiges.
Étourdissements, exaltation, ivresse des sens,
Je perds les pédales, la réalité vacille….

Je sens cette Chose sur moi.
Ces bras m’enveloppent dans une tendre volupté.
Dans son doux linceul elle m’enferme.
Sa main, telle un serpent haineux, monte sur mon bras.
Son étreinte sur mon corps est tenace, mais tendre et succulente.
Sa caresse est totale, douloureuse mais indolore,
Agréable mais amer…

Je sens cette Chose en moi,
Tel un suave vin âcre et acide.
Suite à la morsure du serpent, le poison m’emplit et se répand,
Comme une délicieuse bile, qui en moi fait son chemin.
La Chose fait refuge dans mes entrailles,
Et y plante à souhait ses violentes morsures.
Mes pacifiques cris percent le silence de mon âme!
Que dois-je faire; Résister ou succomber?

Je sens cette Chose devenir moi.
Et j’hurle : « Et toi, cher Insensible, pourquoi donc m’attaques-tu?
Te délectes-tu de ma paisible souffrance?
Toi qui t’attaques à l’Être, cet Être que l’on nomme homme,
Es-tu amoureuse de notre amertume silencieuse?
Moi je te dédaigne, cher ennemi amical,
Tu mènes au désespoir de l’âme et au déchirement de l’esprit!
Tu rends tout si beau, et tout si désirable.
Ô Désir! Pourquoi ne te laisses-tu point mourir... »
Dim 28 Fév 2010, 04:37 par Someone01 sur La séduction

Aimer puis revenir

"Se laisser abattre", avouons que l’idée a parcouru plus d’un chemin dans ma tête. Mais dans quel but? Certes, aimé est un marbre, mais qu’advient-il du reste? Devrait-on au grand nom de l’Amour se laisser dériver et emporter dans des courants inconnus, ne laissant que le hasard et l’infortune décider de notre sort? Le repli sur soi n’est-il pas quelque part l’occasion de remettre les voiles? Bien évidemment, le regret restera présent un certain moment... Travail de titan quoiqu’en disent les passants, oublier une personne revient à oublier une partie de soi : la place que l’on accordait à sa désirée moitié.
Non sans peine, il faut humblement savoir s’accorder le temps de la réflexion, jauger ce qui peut encore , renouer avec une confiance devenue discrète, pour enfin retrouver allure respectable.
Oui, ne pas sombrer.
Lun 08 Fév 2010, 20:31 par 365.2425 sur L'amour en vrac

Dernières précisions

Tu n’avais pas besoin d’aller voir mon profil, il suffisait de lire : l’écriture est une chose la lecture une autre : qu’est-ce que l’écriture sans le soin de la lecture ? Tu vois d’un point de vue grammatical Dolce Vita est féminin... Tu pouvais au moins le supposer. Lorsqu’on a un doute on peut aussi mettre le "e" entre parenthèses, c’est certes un usage américain mais qui a tendance à se généraliser en France justement pour que l’écriture soit moins sexiste...

Mais peut-être est-ce un geste de ta part, que l’écriture, purement narcissique ?! Tu veux bien être lu mais pas prendre le temps de la réciproque a priori. A propos, je t’ai déjà répondu. Inutile que je me répète. De fait, l’usage du masculin dans ta description était pour le moins source de quiproquo. L’être assexué ou plutôt virilisé tel qu’il est décrit ne laissait pas à penser qu’il s’agissait d’une femme... Et ce qui ressort de ton texte stricto sensu c’est que le narrateur aime plus un mec qu’une nana ; en clair, l’interprétation de lecture était plus que motivée, tu n’as pas à t’en plaindre...

Je ne sais pas pourquoi mais je sens que tu n’auras pas aimé ma réponse amuse .

Qu’à cela ne tienne, je ne tiens pas à plaire, juste être intègre... Bonne écriture.
Sam 06 Fév 2010, 21:42 par dolce vita sur La déclaration d'amour

D'un sourire à l'autre...

En anglais "to like" n’est pas "to love", et en
espagnol "querer" est différent de "amar".
La langue française, pourtant très riche, ne nous offre
qu’un seul verbe pour exprimer le fait d’aimer.
Aussi, nous pouvons dire que nous aimons un gâteau,
et utilisons le même terme pour parler de
qui nous est le plus précieux.
Cependant, nous sommes certainement capables
d’effectuer une distinction par rapport à nos sentiments.
Je pense que la candeur caractérise justement celui
qui croit en l’Amour, et ce quelque soit son âge.
"La perversion", "la stratégie", ne proviennent-elles
pas de celui qui abuse de la crédulité d’un(e) autre
qui a foi en l’Amour?
Néanmoins, l’effacement des différences me parait
instaurer une terrible confusion.
En effet, un enfant ne vit pas sa sexualité sur le
même mode qu’un adulte, pas plus que sa culpabilité.
Jeu 04 Fév 2010, 07:18 par évènement sur Un monde parfait

Sourire

Je ne savais pas que tendresse et sensualité étaient antinomiques. L’Homme adulte ne peut-il être tendre et sensuel à la fois ? C’est bien étrange tsur De plus, je vois qu’on a glissé d’un terme générique qui distingue notre espèce à un terme plus réducteur référant à nos congénères sexués mâles. Bon. La question ne se pose par pour les femmes ? C’est vrai que nous sommes parfaites doute (mouais)... Et autre chose que je découvre et qui me chagrine, humain ne sait pas ce qu’il veut dire ? C’est bien triste si seul le langage non verbal, la kinesthésique, est à même de dire... et de dire bien. D’autant que vous semblez fachée(s) avec ce qu’ils ont à exprimer vos corps ! C’est pourtant cool d’aimer aussi avec sa peau, ses mains, etc ! N’est-ce pas un formidable prolongement du coeur ? Ah, mais, j’insiste, ne peut-on aimer et désirer tout autant ?! Là encore faut-il être sectaire et privilégier l’un au détriment de l’autre ? Aimer sans désirer l’autre ou désirer sans aimer me semble, pour ma part, bien fade... Je ne parle bien entendu que de la relation amoureuse à proprement parlé puisque c’est sur ce type de sentiment que portent vos propos si j’ai bien compris.

Bien cordialement.

Dolce
Mer 27 Jan 2010, 08:19 par dolce vita sur Un monde parfait

Tout pour un sourire

Il aimait peindre les sourires. Il pouvait voir, au-delà d’une expression d’un visage, dûe à des contractions musculaires, une ouverture de soi. Cette brèche peut être petite et de court instant. Mais il pouvait apercevoir la tristesse, la souffrance voilée derrière un sourire de politesse.
La politesse veut que les épanchements soient proscrits de la sphère publique. La retenue est l’apanage des esprits civilisés. Cependant, quand l’esprit est pris dans les tourmentes de la confusion, l’esquisse d’un sourire est une nouvelle blessure qu’on s’inflige à sa propre âme. Ce mensonge est un leurre éphémère. Si le coeur n’apprend pas à guérir de ses blessures en assumant ses joies et ses peines sans leurre, une fois que le masque tombe, le monstre des sentiments envahit et le condamne à la violence et à la mort.
Combien avait-il décelé à travers son pinceau certains de ces subterfuges ? Comment tous ces êtres en perdition pouvaient croire qu’il serait dupe ?
Il ne comprenait pas pourquoi des êtres pouvaient se détruire ainsi. Un sourire, un geste, un mensonge.
"C’est pour me sauver d’une situation critique"
"C’est pour éviter une réponse claire"
"C’est pour qu’on me laisse tranquille"
Pourquoi alors, ne pas apprendre à parler ?
Tout à chacun a une bouche. Tout jeune, apprend à parler mais oublie de communiquer. Il parle souvent pour ne plus entendre la propre musique de son coeur. Il n’est pourtant pas sourd. C’est juste un malentendant sentimental. Comme il ne sait pas communiquer, il sourit pour parler. Un mot pour un sourire. Non, mille mots pour un sourire. Mais, encore faut-il savoir lire un sourire !
Ce qu’il préférait, c’étaient les sourires d’anges. Ceux-là, ils les peignaient avec méticulosité de peur de détruire cette harmonie de coeur et de physique. Ces sourires reflétaient le don, l’amour universelle et l’écoute sincère de l’autre. Apaisés, ils ouvraient le coeur des receveurs. Une profonde quiétude exhalait de ces lèvres charmantes.
Tous ces sourires, il aimait les peindre. Pourquoi ? Parce qu’il trouvait derrière chaque sourire la Vie.
Jeu 10 Déc 2009, 02:13 par Solina sur Un monde parfait

Liberté infinie de l'amour

Présence invisible qui comble nos manques
Vibration de notre coeur qui réchauffe
Main qui dessine le contour de notre âme
Souffle qui emporte notre imaginaire
Au pays de la tendresse
Regard qui dépasse notre vision
Instant unique qui se répète mais jamais pareil

Coupdecoeur
Lun 16 Nov 2009, 08:33 par coupdecoeur sur L'amour en vrac

Amour une drogue ou amour passionnel ?!

Bonjour ou bonsoir Loyd,

Si tu le permets je vais répondre paragraphe par paragraphe...

"Je présente ce passage qui exprime toute la dureté que peut être un amour passionnel qui se dérobe à vous, vous plongeant le plus grand chaos et comparant cette situation à juste à titre à celle d’un junkie en manque de sa came ! "

Bon, pour toi, l’amour passionnel c’est ça ? Soit. Pour moi cette définition c’est celle de l’amour fusionnel ; ce type d’amour qui fait qu’on a vis-à-vis de l’autre une relation de dépendance au même titre que le junky si tu veux ou que l’enfant vis-à-vis du parent. Il conviendrait de savoir ce que tu mets exactement comme signification derrière ce concept.

"Tu me dis que la souffrance c’est
- une situation de déséquilibre
- une uni latéralité dans les attentes
- une frustration
Ce sont là tout des symptômes d’un manque donc en adéquation avec la comparaison de la drogue. Mais plus important, c’est le côté chute désespérante de meurtri dans un tourbillon négatif empirant sa propre situation malgré lui. "

Bon. Une relation humaine, amicale ou amoureuse se fait dans l’échange et l’équilibre. Si l’un tend vers l’autre mais que l’autre ne tend pas vers l’un et bien, fatalement, le premier se casse la figure... Il se retrouve à tendre vers... du vide. C’est sûr que c’est frustrant. Après, si l’individu a des attentes vis-à-vis de l’autre malgré tout il va forcément y avoir souffrance. Si il a besoin de l’autre comme tu le dis contre toute logique, envers et contre tout on tombe dans le fantasme et le fantasme nuisible : puisque jamais la réalité ne lui permettra de réaliser ce fantasme. La névrose n’est pas loin... Si tu as le désir de l’autre c’est autre chose et si ce désir est réciproque alors l’amour est vécu avec plus ou moins d’intensité en fonction du sentiment mais cela génére du bien-être. La souffrance n’est pas - attention - l’apanage de l’amour c’est celle de l’unilatéralité dans les attentes ou dans le sentiment.

"Tu n’apprécies pas ce texte où ton interprétation personnelle n’y voit pas la force et la décadence que j’y perçois. Pas de problème, chacun ses goûts! "

Je vois bien la décadence et c’est bien pour cela que je n’apprécie pas... L’amour peut aussi élever... J’aime davantage...

"Pour le danger, là je ne vois pas du tout... "

"Par contre, tu parles de "Attention à ces théories qui présentent l’amour humain comme un amour inférieur à celui qui unie l’humain à une quelconque divinité... C’est facile, là on est à fond dans le virtuel, le fantasme, la sublimation du désir, mais pour l’amour incarné, à deux, la Vie, on repassera... "...
J’avoue que j’ai pas suivi et serait intéressé par quelques explications sur ces idées... "

Ce type de texte me fait penser à toute la littérature émanant d’un courant de pensée catholique. Où l’on montre l’amour humain comme une relation de dépendance et non comme quelque chose qui peut faire du bien un sentiment qui au contraire libère... Et oui !! Voilà pourquoi j’ai écrit que je trouve cela dangereux pour faire bref...

Bonne soirée, journée.

Dolce
Sam 17 Oct 2009, 16:36 par dolce vita sur La vie à deux
Page 2 sur 8 Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivante

Ecrire sur l’être

Ecrire sur l’être Narcisse, Analepse, Même joueur joue encore..., Pensées sur l'amour, Paix intérieure, Perversion, Ying/yang, Cette chose, Aimer puis revenir, Dernières précisions, D'un sourire à l'autre..., Sourire, Tout pour un sourire, Liberté infinie de l'amour, Amour une drogue ou amour passionnel ?!,
Il y a 112 textes utilisant le mot l’être. Ces pages présentent les textes correspondant.

Bonne lecture !

Derniers textes

Livres recommandables

L'Ile des Gauchers
Alexandre Jardin
Gallimard
Celle qui couche avec les autres
Catsig
J'ai lu
EAU A LA BOUCHE
ANNE BERT
Pocket
Le baton et la carotte
Esparbec
La Musardine
Écrire - un plaisir à la portée de tous: 350 techniques d'écriture créative
Faly Stachak
Eyrolles
On ne badine pas avec l'amour à 1,55 euros
Alfred de MUSSET
Pocket
Les fables de l'Humpur
Pierre Bordage
J'AI LU
Extases de femmes
COLLECTIF
Pocket
La Pharmacienne
Esparbec
La Musardine
La Reine des lectrices
Alan Bennett
Folio


Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres

La citation d'amour

Le feu le plus couvert est le plus ardent.

Ovide.

Qui est en ligne ?

  • Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
  • La date/heure actuelle est Ven 19 Avril 2024, 09:02
  • Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
    Nous avons 1234 membres enregistrés
    L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher
  • Il y a en tout 34 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 34 Invités et 0 Bots   [ Administrateur ]   [ Modérateur ]
  • Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 311 le Sam 21 Juil 2012, 20:22
  • Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
    Bots : Aucun
  • Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes
  Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Se connecter automatiquement à chaque visite