Les mots ( 7 )...

Les fleurs du printemps sont les rêves de racontés, le matin, à la table des anges.

Khalil Gibran
Mer 19 Mars 2008, 19:52 par Satine sur Mille choses

Hiver austral

La fragrance du jasmin
L’orangé de
La force de mes prières
Mon regard sur demain,

Me conduisent à rêver
Espérer ton retour
fantasmer un Amour
Simplement incarné

Un corps à corps discret
Puissant et transcendant
Une extase d’amants
Respectant le secret

Se livrant libérés
Enfin vrais, immortels
A l’ironie du ciel
Validant le pécher.
Sam 14 Juil 2007, 17:57 par jatea sur Parler d'amour

Des lieux, une époque...

Mon petit coin de mer faisait face à Alger
Appelé Alger-Plage, entouré de rochers
Résidences secondaires, tout désertées
Nous étions isolés, solitude appréciée
Ruines de Rusgunium, présence des Romains
Berbères conquis, pax romana sans lendemain
Plus que des murs solides, carreaux de mosaïque
Le Tementfoust décrit quand devenu Arabique
Et sous l’eau mêmes dalles envahies par les algues
Charles Quint a mouillé sur ce port sous les vagues
Plus au nord les falaises les mêmes depuis toujours
y ont brisé des rêves de conquêtes du pourtour
Ven 26 Jan 2007, 15:02 par jan goure sur Mille choses

L'enfant et la mer..

Ensuite ce fut la mer, je la voyais de près
Côte désertée , envahie tout l’été
Baignant sable et rochers, miroir liquide ou vagues
Regards vers l’Infini, la pensée s’extravague

La maison des parents et l’eau au robinet
Un peu plus de confort, fée électricité
Sorties à l’aviron avec une barcasse
Parties de pêches en mer : lignes de fond et nasses

Nous n’avions plus de chien, mais adoption des chats
Encore un poulailler : éviter trop d’achats
Le Papa retraité cultivait ses légumes
Faisait pousser les arbres : fruits doux et des agrumes

De longues années d’école sans surmonter ma peur
Un groupe monolithique régnait par la terreur
Mon « Défi permanent » jusqu’à la peur vaincue :
Courir, sauter, boxer, une volonté têtue…

Jan
Jeu 25 Jan 2007, 15:38 par jan goure sur Mille choses

Un enfant à la mer...

Ensuite ce fut la mer, je la voyais de près
Côte désertée , envahie tout l’été
Baignant sable et rochers, miroir liquide ou vagues
Regards vers l’Infini, la pensée s’extravague

La maison des parents, et l’eau au robinet
Un peu plus de confort, fée électricité
Sorties à l’aviron avec une barcasse
Parties de pêches en mer : Lignes de fond et nasses

Nous n’avions plus de chien, mais adoptions des chats
Encore un poulailler : éviter trop d’achats
Le Papa retraité cultivait ses légumes
Faisait pousser les arbres : fruits doux et des agrumes

De longues années d’école sans surmonter ma peur
Un groupe monolithique régnait par la terreur
Mon « Défi permanent » jusqu’à la peur vaincue :
Courir, sauter, boxer, une volonté têtue…

Jan
Jeu 25 Jan 2007, 15:27 par jan goure sur Articles

En confidence

Je me disais, tantôt, se blottir sous la couette
Et que les jeux d’Eros provoquent la tempête :
Réchauffant notre sang, allumant notre peau,
Faisant trembler le lit de désir noble et beau !

Que nous fassions s’enfuir qui nous étreint,
Qui fait geler nos coeurs et qui glace nos reins ;
Je t’entends murmurer et tu me fais sourire
Dans tes accents chantants c’est l’été qui s’étire...

Merci d’avoir osé, d’avoir su patienter,
Cultivant la confiance quand mes mots tergiversent
J’ai pu, sans le savoir, faire tomber la herse.

Merci d’avoir crû fort qu’on se rencontrerait.
Mon voeu, lors, est ceci et que tu t’en souviennes
Quand tu viendras ici : que le désir nous prenne.

chut
Jeu 25 Jan 2007, 12:03 par dolce vita sur L'amour en vrac

Tableau

Les flocons surfent sur les vagues d’air froid.
Mon jardin tout doucement s’endort dans un concert de lumière, de blanc ouateux à blanc poudreux, de blanc cotonneux à blanc étincelant... Mon jardin s’endort prudemment.
Le soleil, frileux, s’enveloppe de nuages doux, si doux... Et rêve au coeur d’un sourire tendre. Ses bras ce sont faits duveteux.
Les oiseaux qui gouaillaient ces jours derniers : « avez-vous vu le prunier en fleur, avez-vous vu ? » ce sont tus. Ils sont invisibles dans l’univers blanc.... On les voyait, tournoyant, inquiets, par bandes éparses dans le ciel serein :

« Part-on au Sud cette année ?
Ne craignez-vous pas que le froid nous surprenne ?
Par mes ailes, que fait-on ?! »

Qui aura eu le dernier mot ? Le ciel est vide de leur présence.
Le vent chante à son tour et son refrain devient rengaine :

« Place, je suis le vent,
Je glace l’imprudent,
Qui fait face sans prendre de gants.
Place je suis le vent... »

Les voitures avancent, avec peine, n’osant troubler ce décor lourd de toute une féerie aérienne, de , fêtant les amours.
Sa semence, blanche, si fine et légère, il dépose au creux de celle qu’il aime de parfaite amour. La terre, qui retient son souffle, soupire sous ses caresses de glace et jouit du jour...
Mer 24 Jan 2007, 09:16 par dolce vita sur Mille choses

Trésor

__C’est l’histoire d’une gosse, d’une brave gosse. Elle avait soif, soif de mots. Question de survie, question de survie tout simplement. Chez elle, le puits est tari depuis longtemps. Elle crève de soif. Alors elle baroude au dehors. Elle trouve des puits remplis d’espoir. De mots d’amour en mots de vie, elle abreuve. Mais l’eau est amère, l’eau ne la désaltère pas, goulue elle se sèche. Elle vagabonde de puits en puits à genoux. Genoux qui saignent. Rugissante, elle quémande une goutte fraîche de sentiment. Elle tend la main. Peine perdue, elle reçoit des pierres. Elle voudrait des puits, des puits à pas perdus. Enfant au pays des rêves et des fées. Dans son monde imaginaire, elle se construit une tour de glace. Dans sa main un pic. Elle creuse pour trouver un filet eau. Triste filet. Pauvre filet. Sa main violacée de labeur, gratte cette glace qui refuse de jaillir. Des larmes sèches de désespoir n’étanchent pas sa soif. Elle devient vide, la sale gosse. Aigrie, la môme. Plus de fleur bleue, elle s’offre à tous. De caresse en caresse, ils se servent heureux. Elle se donne sans douleur, elle se donne sans plaisir, juste un sourire pour cajoler une nuit sans magie. Son puits est vide, son puits s’ assèche. Elle crève la soif. Mais elle donne, mais elle s’offre. Elle baroude le jour, elle maraude des mots. Toujours silence, elle sourit au vent. Ventre à terre, elle ne croit plus aux chimères, seul un mirage dans le désert de ses sentiments lui fait voir des oasis où des couleurs s’alignent. Elle les offre, elle les couche sous le regard avide des voleurs d’ennui. La soif lui brûle la gorge, la soif lui irradie le cœur. La soif la consume. Sans eau elle s’ éteint. Sans eau, elle brûle. Immense bûcher. Sans cesse en chemin, elle s’épuise. Les lendemains s’effritent, les lendemains se font incertains. Des paroles arides comme la roche s’échappent de ses lèvres. Comme après une vigoureuse averse son coeur est raviné. De mots d’amour en nuit d’offrande elle refuse la vie. Les mots d’amour qui remplissent une vie elle les cède sans compter sans entendre les cadeaux qui tombent à ses pieds. Elle donne, sans rien attendre en retour, même plus une goutte d’eau. Elle se bâtit une pyramide de glace pareille à un château de carte. Au premier souffle tout se brisera. Tel un château de cartes. C’est ainsi. Comme un champ de blé après l’orage, elle se couchera. Un sourire scotché aux lèvres elle dira que tout va bien. Et pourtant elle aura eu soif à en crever. Dans son elle, une béatitude. Dans vos yeux, elle rayonnera. Mais elle aura su crayonner un sourire sur sa bouche avide et goulue d’une cascade de délices pour vous construire un puits d’amour.. Elle jouait sans cesse avec les mots. Elle riait avec le vent. Elle riait de tout. Elle riait pour vous. Charnue de paresse, elle flânera sous un hêtre, prés d’une marre, où les crapauds chanteront l’allégresse des matins d’été. Et demain le soleil pointera le bout de son nez après que la rosée ait déposé mille paillettes sur l’herbe verte. Et elle, voluptueuse, suivra l’arc-en-ciel qui, au bout, lui fera découvrir un trésor. Trésor de vie. Fricassée d’images magiques.
Et , sans se découvrir de son « r » annoncera un printemps nouveau.

Fille du peuple
Mer 10 Jan 2007, 08:36 par Fille du peuple sur L'amour en vrac

Pour l'hiver, ça c'est une idée ...

" Le kidnapper pour "

Et bien il va être temps de s’y mettre ...
Lun 16 Oct 2006, 04:39 par coeur lourd sur La séduction

Leçons de séduction selon aubade...

" Lui donner un peu d’ivresse "
" Le prendre par les sentiments "
" Placer quelques obstacles sur son chemin "
" Lui rappeler combien vous êtes fragile "
" Feindre l’indifférence "
" S’il résiste, pratiquez l’hypnose "
" Jeter le trouble dans son esprit "
" Mettre à l’épreuve son self-control "
" Détourner la conversation "
" Poser le piège et attendre "
" Neutraliser toute concurrence "
" S’il s’évanouit, composer le 15 "
" Créer une zone de turbulences "
" Lui tendre une embuscade "
" Lui présenter votre meilleur profil "
" Lui remonter le moral "
" Lui révéler un secret "
" L’inciter à méditer "
" Provoquer son envol "
" Jouer avec ses nerfs "
" Stimuler la timidité "
" Arrondir les angles "
" Arrêter de l’énerver "
" Lui poser un problème métaphysique ..."
" ...Puis l’allonger sur le divan "
" Jouer avec le feu "
" Pratiquer la magie noire "
" Créer vertiges et palpitations "
" Tester ses résistances "
" S’amuser d’un rien "
" Lui offrir votre coeur "
" Avoir tant de choses à lui dire "
" Jouer sur la corde sensible "
" Eclairer son humeur ténébreuse "
" Prolonger la magie du premier regard "
" Lui rappeler votre générosité "
" Le renverser d’un souffle "
" Resserrer les liens "
" L’entraîner dans votre chute "
" Gérer son stress "
" Créer de nouveaux frissons "
" Le ficeler tendrement "
" Déconcentrer l’adversaire "
" Le déshabiller du regard "
" L’apprivoiser sans le brusquer "
" L’initier au Tango "
" Le faire chavirer "
" Éveiller son 6ème sens "
" Lui décrocher la lune "
" L’épreuve des sens "
" Cultiver le mystère "
" Déchaîner les passions "
" Succomber à la tentation "
" Agacer ses copines "
" Lui faire tourner la tête "
" Jouer carte sur table "
" Badiner avec l’amour "
" Frôler l’indécence "
" Lui révéler l’usage de ses sens "
" Stimuler sa créativité "
" L’inciter au renoncement "
" Lui donner des ailes "
" Le kidnapper pour "

rose
Dim 27 Août 2006, 18:06 par Satine sur La séduction

Mon coeur n'est que silence

Seul au fil de la course du temps,
Je te perds lucide à mon corps défendant,
Bras de fer ou fuite en avant,
Je cherche une lune dans ton coeur d’infortune,
Je cours après tes ombres anonymes,
De détours en chemins que tu me dessines,
Au secours, ne me laisse pas sans un signe,
Un message de toi, ne m’abandonnes pas.

« C’est une larme un aveu,
qui reste au bord de mes yeux,
mais mon coeur n’est que silence,
l’amour te tire sa révérence,
et je voudrais loin d’ici
oublier ce jour de pluie. »


Evitons nous les offenses,
Qu’il nous reste l’élégance,
Malgré cette douleur tenace
Qui cisaille mon coeur,
Et le vide qui me menace.
Dans le vent qui se réveille
Un à un s’en vont mes espoirs,
Je sens le froid de me traverser,
Et je comprends que l’enfer c’est de ne pas être aimeé (e).

Je vois pas toujours venir,
La mort lente du désir,
Et je tends l’autre joue
Face à deux histoires d’amour.
Je tombe à genoux dans ton regard qui s’en fout
Je progresse en ton territoire ennemi,
Mais quand je te regarde, je baisse ma garde,
J’aurais pu par fierté en te voyant partir,
Dans l’urgence cacher mes défauts,
J’aurais pu en vouloir aux puissances divines
De m’avoir fait connaître ta peau,
Emprunter par méfiance des chemins qu’on devine plus facile
Et je tombe à genoux dans ton regard qui s’en fout
Et les larmes à côté de l’amour ne sont rien du tout.
Je suis forcée de croire
Que j’ai perdu du temps à t’aimer vraiment
Je n’ai pas d’excuse pour une fois
Je m’en prends a moi même, je sais pourquoi je t’aime.

« Je voudrais pourtant te dire
Je garde en moi les belles choses
Et rien ne viendra détruire
Nos nuits jonchées de roses. »


Au fond il me manque aussi autre chose que l’amour,
Un ami (e)
Qui me protégera quand viendront les ennuis,
Qui partagera tout, que je pleure ou je rie,
Qui me rappellera ma mémoire si j’oublie,
Qui sera me faire croire quand je fuis,
Qui lèvera son verre avec moi aux galères,
Qui m’empêchera de devenir vieille et amère,
Qui me fera paraître la route de la vie moins longue,
Enfin quelqu’un qui saurait me comprendre,
Quand tout le monde cherche à m’oublier sauf ce corbeau,
Accorde-moi, Karim, encore un peu de ta lumière...


Apres des textes de Léa, Mathieu, Romano, et Moi
Sam 26 Août 2006, 15:26 par joullia sur L'amour en vrac

Eternel Hiver (Vous êtes mort un soir...)

Vous êtes mort un soir où, depuis, décembre n’a de cesse de pleurer pour vous. Depuis ce jour, Sire, les jours se suivent et perdent leurs sens. Le printemps est encore loin. Et tous ces souvenirs qui me hantent. Six ans déjà et est toujours là. Mon preux chevalier, il y a de cela si longtemps que je rêve de pouvoir caresser votre visage, encore une fois.

Mais vous êtes mort un soir où novembre n’est plus, où janvier ne sera jamais et où décembre reste encore. Vous étiez si beau alors, de votre vivant. Mon beau Seigneur, vous étiez si fabuleux du haut de vos vingt ans. Votre vie, si courte, il m’a été accordé de la partager un peu avec vous. Oh, mon brave chevalier, si seulement j’avais pu partir avec vous!

Mais vous êtes mort un soir où, depuis le temps s’est arrêté. Où les souvenirs de votre si chère présence hantent mon esprit. Je vis dans le passé, Sire, car le présent est resté figé, le futur sans vous, est sans intérêt. Six années se sont écoulées sans que je les voie défiler. Le printemps est parti avec vous. Et durant tout ce temps, moi, je n’ai pas bougé. Je suis restée ici, dans la demeure de nos amours, où vous êtes mort un soir.
Mer 23 Août 2006, 00:25 par Lindsey sur Histoires d'amour

Je ne goûterai plus de ta vie

Ton prénom a refusé de caresser mes jours et bercer mes nuits.
Tes mains ont repoussé mon coeur par désamour.
Ton âme a repoussé mon être par déraison.
La gomme de ton âme veut rayer mon souvenir.
Ma vie s’essouffle, mon visage disparaît.

Mon jour a perdu tous ses pétales vermeil.
L’azur m’abandonne et engloutit mon soleil.
Par ta défiance, ma passion devient honteuse ;
Pourtant, mon image était fière et fougueuse.

Ton silence détruit l’amour qu’on a construit.
C’est dans tes yeux que toutes mes larmes s’enfuient.
Tant d’heures si douces ont délaissé mon coeur.
Tant d’amour aurait dû connaître ta douceur.

Je ne goûterai plus de ta vie les délices.
Le sablier du temps a rendu son terrible office.
Les mois deviennent trop courts ; m’envahit.
Où sont passées les saisons, que les dieux m’ont pris ?
Les quatres saisons ne sont plus qu’une à mes yeux.

T’avouer ma passion et ne pas être aimée.
La flamme de mon amour ne peut te blâmer.
Je t’ai perdu ; peux-tu entendre mes soupirs ?
Mon voyage se termine seule, sans tes désirs.

Mon coeur tombe en cendres du feu de ton dédain ;
Je dépose ces reliques entre tes mains.
Ma belle âme s’étouffe dans ton infini.
Dans l’avenir, mes jours ne seront qu’avanis.

Je ne garde pour tout soleil que ton étoile.
Dans l’Au-delà, les nuages seront mes toiles.
Jamais une femme n’a pu et ne pourra te dire
Tous les mots d’amour que mon coeur a pu t’écrire.
Et seule ma toile a le privilège de lire les mots.

L’amour reprend ce que je n’ai pas mérité.
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?
Mer 16 Août 2006, 22:21 par joullia sur L'amour en vrac

Qu'une ombre sans fard

J’ai peur de n’être pour toi qu’une ombre sans fard
Une fleur abimée, sans éclat, sans couleur
Aux pétales séchées, sans odeur, sans saveur.

J’ai peur de n’être pour toi qu’un désert aride
Où vont se putréfier les cadavres perdus
De mes espoirs enfuis, souffrance mise à nue
Au creux du coeur le poignard de l’amour acide.

J’ai peur de n’être pour toi qu’une feuille blanche
Où l’encre ne pourrait connaître de dimanche
Juste de pauvres jours endeuillés par les larmes.

J’ai peur de n’être pour toi qu’un souffle de vent
Un horizon où ne viendra pas le printemps
s’installera longtemps.

J’ai peur de ne pas être assez bien pour toi
De pas être assez femme,
De pas être assez forte face à mon passé
Peur de te faire souffrir toi aussi.

Je ne suis qu’une ombre sur cette terre.
Mar 08 Août 2006, 23:14 par joullia sur L'amour en vrac

Le corbeau et l'hirondelle

le corbeau et l’hirondelle

Sur le printemps de ma jeunesse,
Je ressemblais à l’hirondelle,
Au vol si subtil et léger,
L’âge de l’insouciance me conduisait,
Sans peur, sans soin, là où mon coeur me disait :
L’amour est si merveilleux !
Comment ne pas y prendre goût et jouissance ?

Sur le chemin de l’été,
mon insouciance m’a été volée,
l’amour si merveilleux s’est transformé,
Il a pris son habit d’apparat,
Celui de avant l’heure,
L’habit le plus couvrant,
Celui qui laisse transparaître,
qu’haine, peur, dégoût, désespoir, pleurs et honte.
Comment accepter que cela ait pu m’arriver ?

Dans la pénombre de l’automne,
Commence la descente aux enfers,
Celle où l’amour et le désir,
Sont crucifiés au plus profond des laves bouillonnantes,
Le corbeau est roi et le seul maître de ce lieu,
La douce hirondelle est prise au piège,
Dans ce lieu si obscur et morbide,
Elle se débat plus fort que ces forces lui font défaut,
L’hirondelle se noie dans toute cette douleur qui la déchire au plus profond de son être.

Dans la froideur de
L’hirondelle ne ressemble plus à ses consoeurs :
elle ne pense plus,
elle ne joue plus dans les courants d’air chaud,
elle ne virevolte plus,
elle ne chante plus,
elle ne bouge plus,
elle reste prostrée dans son nid,
elle a les ailes brisées en mille éclats,
elle ne fait que souffrir,
encore et toujours,
ses complaintes la hantent,
elle ne pense plus qu’à s’envoler loin,
très loin là où plus personne ne pourra la faire souffrir.

Je ne me pardonnerai jamais de ne m’être pas battue suffisamment.
Mer 26 Juil 2006, 14:32 par joullia sur L'amour en vrac
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La citation d'amour

Celui qui aime sa femme s'aime lui-même.

saint Paul.

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