Trahisons

Deux amis s’éloignent doucement
Sans avoir le courage de le dire vraiment
Comme s’ils avaient préféré s’imaginer
Qu’en restant silencieux je les oublierais…

Oui, même pour cette relation épistolaire
Mon sentiment était des plus sincères…
Libertins vous disiez, mais n’étiez que futiles
Et blâmer quiconque serait inutile.

Si nos chemins devaient donc ici se séparer
Mon cœur n’a de raison d’être désemparé.
Je ne vous en veux pas d’avoir été légers,
Puisque j’avais si mal placé mon amitié.

Pas de regrets, peut être une simple leçon
Que chaque jour la vie nous apporte.
Regarder au-delà de toutes mes déceptions
Et espérer que mon cœur encore me transporte.

D’autres amis viendront effacer la blessure.
Je continuerai d’aimer, c’est chose sure,
Pour ne pas mon âme se dessécher
Et ne jamais voir mon cœur s’étioler.
Lun 29 Nov 2010, 23:27 par piertiteuf sur L'amour en vrac

Je t'aime

Comment as-tu un autre, un autre homme que toi me toucher ?
Toi, maintenant, tu es un autre que je ne connais
Toi, avant, tu ne supportais pas un autre me regarder
Sais-tu que c’est un autre qui prendra ta place, autour de ma taille et m’enlacer
Est-ce que tu l’imagines entrain de m’embrasser ?
Toi qui devenais fou de jalousie en voyant un homme me parler
Tu connaitrais l’envie, tu vas pécher…
Songes tu à ceci, en me faisant tes faux adieux, en me citant tes excuses, tes raisons banales et me dire que de MOI tu t’es lassé et de chaque soir m’enlacer ?
Je ne m’adresse pas à toi stupide c’est de la rhétorique…
Si tu prenais le temps de réfléchir, si tu prenais le temps de penser, tu verras par toi-même que tu ne pourras me quitter
Toi qui m’adorais à qui j’appartenais
Mon amour tu m’as baisé
Pendant si longtemps je ne dormais que dans tes bras, tu as fait de moi ta femme, ton enfant et ta maitresse
Rappelle-toi que j’étais dans tout ta partenaire, on s’envoyait en l’air
Et j’étais surtout ta partenaire dans tes dessins diabolique
Je suis ton élève
Pourtant je n’ai rien voulu, je n’ai rien demandé
Tu t’es cru fils de Satan tu as voulu me posséder
C’est toi qui m’avais obligé
Je me suis restreint à toi, tu es jaloux, tu ne supportais pas voir heureuse avec un autre que toi
Tu pensais que toi seul tu avais le don de me combler
Quelque temps, de bonne foi, j’ai cru de même
Maintenant je me sens épuisée de ce cinéma, j’en ai assez
Ce cinéma qui tourne en drame, qui me fait couler ces stupides larmes
De quoi ai-je pitié ?
Je suis partie me défoncer…attends laisse moi tirer, je suis découragée
J’ai besoin de me doper pour continuer à jouer
Créateur de scènes à travers tes idées malsaines
Tu veux combler ton égo, ta petite personne frustrée
Tu es si truqué, tu ne sais pas jouer
Petit voleur, tu es vite grillé
J’étais complice avec moi-même, et moi je suis une éloquente actrice
Tu m’as appris à œuvré
Le jeu n’est pas encor terminé, tant que je n’ai pas ainsi décidé
Reprends ta place, marionnette…
Ou tu sais quoi sois un spectateur et regarde moi réalisatrice, je t’aiderai à comprendre les choses et réaliser…ta défaite et regarde moi aussi actrice
Admire-moi, entrain de tout faire et toi bras croisés
J’ai succombée….tu ne comprends pas tu ne peux faire la différence entre le jeu et la réalité
Le jeu est ma drogue et je suis partie me doper
Cette scène, coup de théâtre, je vois ton cœur s’abattre
Pour quoi tu es étonné de me voir me venger
J’étais innocente, tu m’as fait pleuré imagines tu l’autre
Pendant que tu croyais que je t’appartenais m’avait enlacé
Au tour de ma taille il a pris ta place
Il a posé ses yeux, ses mains, ses lèvres partout sur mon corps et m’a embrasser
Veux tu que je te continue à te décrire ou ces mots là vont suffire pour te imaginer et souffrir le martyr
Si ça ne te fera pas mal ça te fera chier
Hélas, tu croyais être maitre, moi ton élève
Et que tu faisais naitre en moi la douleur
Sache que je prenais mon pied, je me procurai des sensations de bien être
Même quand avec toi je simulais, j’adorais te tromper
Moi, en voyant une autre, une autre que moi t’embrasser
J’adorerai te voir la baiser
Je prendrais beaucoup de plaisir à te voir ainsi souffrir
Tu vois tu te croyais sadique
Moi je suis plus sadique que toi
C’est moi qui t’ai fait mal à la fin
Tu m’as appris que le vainqueur c’est celui qui cause le malheur
Avec ce coup de théâtre je vois ton cœur s’abattre
Je suis toujours aussi renversante, comme un volcan brulante
Je t’ai ruiné puis je t’ai brulé
Sans aucune pitié
Tu l’a bien mérité
D’avoir fait de moi une actrice, tu voulais que je sois ta complice
Tu me mentais
Voulant m’infliger les supplices, tu m’as contaminé de ta malice
Tu n’es pas un martyr, tu voulais prendre ton pied en voyant souffrir
Ça n’a ta pas suffit de me baiser
Tu n’es pas un martyr et je n’ai pas exagéré
J’avoue que sur ça j’avais longtemps fantasmé
C’est ma griffe
La petite gifle
De ma part
Avec tant d’amour et beaucoup de passion
Je t’embrasse et je signe
La reine des damnés à toi roi des mal baisés
Ven 12 Nov 2010, 00:49 par assouma23 sur La vie à deux

Fraise au parfum de rose

]Un samedi, comme tant d’autre... Et pourtant ....
Saint Jean beau quartier de Lyon.
Dans une rue, plutôt bien fréquentée, en effervescence, comme souvent le soir.
MARINE, qui se dépêche de rentrer chez elle comme d’habitude, sa baguette de pain à la main.
PIERRICK, tenant dans une main , le bout d’un ruban ficelé d’un prestigieux gâteau qu’il vient d’acheter chez un pâtissier renommé pour l’anniversaire de sa petite amie; et de son autre main une rose.
Ils ne se connaissent pas encore...
Ils se "percutent".Marine a une fâcheuse tendance à baisser la tête et à regarder ses pieds.PIERRICK surveille son carton oscillant, légèrement,afin surtout qu’il ne penche pas trop.
L’impact est éminent...
Comme au ralenti, la scène s’en suit
L’atterrissage du gâteau par terre, suivit de la rose, et de la baguette de pain qui se mettent à rouler, et s’échouent près d’une bouche d’égout.
Ils daignent enfin lever leurs yeux, et PIERRICK ne n’est pas insensible au charme de Marine, Marine qui rougit
Elle ne sait pas quoi dire, et, elle est vraiment désolée,de ce qu’elle a provoqué.C’est pas la première fois que cela lui arrive Marine toujours la tête dans les nuages,écrivain à ses heures, qui accumule des petites bêtises, ou qui fait tomber des choses.Il y a des jours comme ça, ou elle resterait bien chez elle; on ne l’appelle pas Miss catastrophe pour rien;Ils se penchent sur le dessert, dont les dégâts,sont tout de même pas anodin.
A défaut d’un gâteau à la fraise, c’est un gâteau tatin. Marine est vraiment ennuyée, elle propose le remboursement, et à la même occasion, lui rachète le même , bien qu’elle imagine qu’il coute cher.Et en ce moment Marine est juste, il faut dire qu’avec un salaire, pas évident; mais elle gère comme elle peut,tant pis il faut qu’elle le rembourse d’une façon ou d’une autre.
PIERRICK a une idée invraisemblable mais finalement pourquoi pas? ,il est fou à ce moment la , mais parfois la folie,ne peut qu’être grisante, et cela fait très longtemps que cela ne lui est pas arrivé.
IL lui propose, de lui son numero perso juste histoire de la revoir, et refuse quelconque remboursement.,
Elle ne sait quoi dire, mais lui donne le sien.
Quelques semaines plus tard, Marine attend, Pierrick , à la terrasse d’un restaurant, un rendez vous qu’il a programmé rapidement; il, travaille beaucoup, et il est rare qu’il puisse se libérer aussi facilement. Mais il faut bien trouver une excuse, même pour un rendez vous des plus correct.
IL arrive, avec un carton à la main , oubliant le mauvais épisode, car à s’en rappeler, sa petite amie n’ avait pas trop apprécié, son gâteau d’anniversaire renversé, et il en avait même oublié la rose et maintenant il en souriait en y repensant, mais finalement ce jour la il avait fait une belle rencontre, et il voulait d’avantage connaitre Marine.Marine aux yeux noisette si expressif, si charmante, bien qu’elle ne fut pas d’ une grande beauté, elle avait les formes la ou lui il aimait, et cela promettait d’être intéressant, de part son comportement,qui supposait qu’elle était douce, gentille et brillante.
Il savait qu’il devait aller doucement avec elle,et il se trouvait même "bête" , ne trouvant pas les mots, mais rassuré de voir Marine tout à son aise, lui compter fleurette ...
Il se retrouve chez elle, naturellement comme si ils se connaissaient, quelques gouts en commun, surtout la cuisine, le bon vin, ...
Elle l’emmène à la cuisine, elle ouvre le frigo, et dépose devant lui une multitude de petit choux à la crème Saint honoré surmontées de fraise, lui il ouvre son carton et en sort un gâteau napée de chantilly et aussi des fraises.
Crise de fou rire! de quoi manger, et d’en faire même une indigestion...
Il lui tend le premier un chou, et lui met dans la bouche
Un nouveau jeu? elle accepte; c’est même amusant
Ils continuent, ne voyant pas l’heure passée.
En voila un dont la crème qui s’échappe, et coule le long de son doigt,et un peu sur son cache cœur juste à la naissance de ses seins, dont la veine, du cou palpite bien vite. Il a vu,osant s’approcher , et nettoie avec son pouce.Elle en a même pas peur, juste un peu déroutée.Puis avec sa langue il lèche son doigt, regard braqué dessus Marine est fascinée; picotement dans le bas du ventre, étrange sensation, agréable...
Ils se regardent dans les yeux,et naturellement Pierrick s’approche davantage pour l ’embrasser sur ces lèvres. Il se colle contre son corps,elle en tremble, et aura du mal à se aller , mais il la met en confiance, et est très doux, car il aime donner,mais il n’a pas encore compris que Marine est pareille.
Ils se retrouvent nus, Pierrick écrasant une fraise entre ses beaux vallons et dont il boit le jus, ses pointes se figent, et des frissons parcourent son corps.Elle en veut encore ,il en pose par -ci par la , puis une dans son intimité, ou il la croque, délice calice ou il s’y niche,et dont elle plante ses doigts dans sa chevelure,et gémit...Il goute à son bouton rose,le happe, ,elle jouit...
Ils sont fous,ils se "tartinent" de crème, pâtissière, de chantilly, de sirop de rose que Marine fait couler sur son corps, ou à son tour elle prends les initiatives.Elle se délecte,telle une gourmande amante, qui prend le temps,en le léchant de partout, en l’aspirant de doux baisers, tantôt fougueux , tantôt langoureux.Il est au bord du précipice, mais se retient encore.
Elle pose sa bouche autour de son sexe,et le "dévore" goulument,puis la pointe de sa langue descend,encore plus bas et fait couler du sirop dont elle lèche avec avidité et frénésie...
La jouissance ,arrive, et explose, il est comblé,elle se sent bien, ne veut plus bouger,et rester encore un peu;Il continue de la caresser,il aime la douceur de sa peau,Il ferme les yeux.Elle le regarde, en profite encore un peu avant le départ; Car fatalement il y a un départ, à savoir si ils se reverront ?

il en restera un beau souvenir, et une rose posés sur la table séchée et conservée .. [/size]
Sam 23 Oct 2010, 10:16 par caressedesyeux sur Les liaisons sulfureuses

Là où je ne sais pas...

Les paupières mi-closes,
je pense à Toi et rêve de t’emmener
là où tu ne sais pas…
Là où je ne sais pas…
Depuis Toi, je ne sais plus…
Je n’imaginais plus que la vie
m’offrirait cette surprise.
Mais lorsque je m’éveille,
je me perds ou me trouve
au milieu de mes « peut-être »
qui me font si peur ?!…
Comment quitter la tranquillité
de mon quotidien qui me sécurise
et pourtant me pèse terriblement?
Je voudrais tellement découvrir
le monde sous un nouveau jour,
main dans la main, avec Toi…
Est-il encore temps pour moi ?
Si je te posais la question,
je suppose que tu me dirais
que j’ai la réponse puisque
c’est bien pendant ce temps
que je m’interroge!
De quelle manière pourrais-je
éviter de blesser celle avec laquelle
je m’endors et supporter les
reproches de ceux qui animent
notre vie si monotone?
Mais, quand ceux-là s’envoleront,
à mon tour, leur en voudrais-je
alors de me avec le regret?
Au fond, cela serait-il douloureux
pour eux ou cela leur permettrait-il
de vivre, à nouveau ?
Toutes ces pensées se bousculent…

Un matin, peut-être, je me réveillerai
à tes côtés pour inventer, jour
après jour, nos lendemains…
Sam 16 Oct 2010, 15:53 par conte sur Histoires d'amour

Rêve(s) ? morphée, emporte tes enfants dans tes tendres bras

« Peut-être parce qu’encore/en corps, elle n’est pas-toute, elle donnerait ce...à celui pour lequel elle ressent de l’Amour? »

Peut-être en corps, elle n’était pas prête. Pourtant, cet homme lui a donné des ailes. Quand la chimère d’un Autre accapare l’esprit d’une éternelle rêveuse, elle finit par se dire que c’est son propre souhait. Peut-être avait-elle envie de donner pour recevoir une joie qu’elle avait perdue, un toucher qu’elle avait oublié. En effet, au final, cette offrande n’a jamais existé car il n’eut personne pour la recevoir. Entrer dans le rêve d’un autre n’est pas créé un rêve ensemble. Maintenant que Morphée l’a rejetée brutalement, elle se sent encore/en corps plus fragile. Dorénavant, elle ne veut plus faire confiance aux hommes. Elle ne veut plus rêver avec quelqu’un. Maintenant, elle fuit, de rêve en rêve. Combien de rêves a-t-elle élaboré pour ne pas s’ennuyer ? Elle ne sait plus. Elle souhaitait juste faire de beaux rêves. Un beau rêve est une construction imaginaire où deux êtres fondent un univers original à partir de leur propre univers. Ce rêve possède ses codes particuliers et ses clés. Cet univers unique se perpétue grâce à l’amour de chacun, dans cette croyance en l’existence de ce monde. Si l’un deux perd sa foi, cet univers parfait s’effrite pour ne que des décombres. Balayer les ruines d’un monde mort est un supplice de Tantale. Celui qui croit encore en cet univers, continue à bâtir seul. Mais les fondations pourries détruisent ces nouveaux gratte-ciels, élevés à la gloire d’un Monde Parfait. Il tente de faire de nouvelles fondations où des ruines demeurent. Toutefois, le sol reste pourri. Il essaye de fertiliser la terre. Elle se refuse à lui. Il la violente, l’épuise pour qu’elle daigne rendre des fruits. Il ne veut pas croire que cet univers est mort et il n’est plus que le seul à rêver.

Mais à quoi rêve l’Autre ? Fais-je partie d’un de ses rêves où notre fin se poursuit dans un rêve alternatif ? Suis-je la seule à avoir souffert d’avoir été trop faible pour m’affirmer dans un rêve commun ? Que croire de toutes ses paroles ? Un mensonge ou une vérité fixée dans un temps enfui, trop loin du présent ?
Que d’hypothèses sans réponse où le pardon est le seul remède à la libération du cœur.

Malheureusement, il est parti. Sans mot.
Jeu 19 Août 2010, 01:33 par Solina sur Les liaisons sulfureuses

Pensées sur l'amour

Que reste-t-il de l’amour dans notre époque marqué moralement par la croissance parfois démesurée de l’individualisme, la guerre des égoïsmes et des intérêts? Reste-t-il cet idéal vers lequel chacun aspire, et à travers qui la réalisation de soi devient légitime et universel?
L’amour comme chaque phénomène humain ancré dans un contexte historique et culturel, subit les changements de l’époque dans laquelle il se réalise.
Sa face actuelle s’exprime par une volonté ardente de se retrouvé à travers l’autre, à travers une altérité qui émancipe le moi et le rend plus subtil et plus élégant. Le moi est ouvert a des possibilités que l’autre seulement peut apporter et créer, des possibilités qui peuvent déséquilibrer la conception qu’on a de soi même, mais qui ont comme but la redéfinition d’un ego cherchant à être plus profond et plus satisfait. Vu de cet angle, l’amour paraît comme une recherche égoïste, suivant les obligations d’un désir de plus en plus assoiffé à de nouvelles expériences, nouvelles satisfactions.
De tels désirs, ne sont pas souvent choisis librement avec un raisonnement indépendant et souvrain, mais plus ou moins imposés dés l’enfance par les valeurs que la société adoptent et protègent. sortir de ces valeurs pour rechercher soi même ses propres valeurs devient plus difficile quand à l’adolescence, les jeunes sont bombardés par une machine médiatique qui impose et décrit certaines formes de l’amour comme étant les seules légitimes et souhaitables. À travers les chansons, les films, les séries, les magazines, la littérature, certains modèles sont érigés en exemples absolus, faisant ainsi une restriction, une marginalisation des autres formes possibles qui existent à travers le monde.
Le jeun, et après l’adulte, suivent ainsi le modèle présupposé être celui de la réussite, un modèle basé sur le calcul continuel des intérêts de l’ego; puisque le modèle économique gouverne le monde depuis l’ère de l’industrialisation, ses valeurs ont été recopiés petit à petit dans des sphères privés pour atteindre enfin le plus intims. Ce système, renforcé par la culture de la consommation d’un coté, et par la recherche du profit de l’autre, objective tous ce qui existe pour lui donner une valeur et objective par la suite l’être humain, l’autre, pour ne voir en lui que des possibilités de profit existentiel et de consommation émotionnelle. On recherche les atouts de l’autre, qui nous manquent nous même : un jolie corps, une beauté attirante, des sensations chaleureuses...etc. L’utilitarisme règne en maitre :» tant que tu correspond à mes attentes, à mes souhaits, à mes désirs, je te désire». commence ainsi le chemin de consommation de l’autre, de ses capacité et ses atouts. Le tout est masqué par les métaphores de l’amour et l’attachement. On est dans l’arène de l’éros grec: le dieu en manque cherche la satisfaction de ses manques, mais quand la satisfaction est là, le manque n’y plus,quand l’objet-ou le sujet- est là, sous le contrôle et disponible à toute demande, il nous manque plus. Il faut d’autre objet, d’autres sujets qui apportent d’autres dimensions. Et c’est remarquable comment ces idées sont abondantes dans la culture de la consommation: on a des choses, mais il nous faut d’autres, car ceux qu’on a sont démodé, dépassé, et il y a tout le temps des nouveautés, tout le temps des choses à découvrir et à exploiter.
Quand la routine s’installe, le démon de la séparation sort sa tète dans les cœurs. Mais de la routine il y en aura toujours, de la répétition aussi. Chose qu’a remarqué le philosophe anglais Bertrand russel, qui a écrit «on peut tomber amoureux et rester pendant plusieurs années à la dévotion d’un seul être, mais tôt ou tard l’habitude émousse la passion et il faut chercher ailleurs le retour des premières voluptés. Il est naturellement possible de dominer cet instinct, mais il est difficile d’en empêcher l’existence».
mais aussi le philosophe français Christophe schaeffer; quand il a écrit: «quand un couple rencontre des difficultés, le remède est le plus souvent recherché dans une logique de rupture, mais ce que sous tend cette logique, c’est ce qui nous pousse à la consommation compulsive de personnes...en vient-on finalement à jeter la relation , donc la personne, comme on jetterait un produit devenu obsolète. On change de partenaire avec le fantasme de trouver mieux, comme si, dans le domaine des rapports humains, il devenait possible d’acquérir le dernier modèle, plus innovant, plus séduisant»
et cette quête se répète indéfinement jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que la conscience se rende compte que la jeunesse est passée, que le champ de possibilités devient nettement étroit avec l’age qui continu son chemin vers la fin. Car comme tout système consumériste, il y a des critères qu’il faut avoir pour pouvoir rivaliser et avoir sa place, des critères sans pitié, excluant les faibles, les malades, les handicapés, les pauvres, les étrangers...etc .ça ne veux pas dire que ces tranches entières de l’humanité n’ont pas de vie sentimentale ou charnelle, mais que leurs choix sont nettement limités et rares, et que même ces choix durent très peu dans le temps face au nombre incalculable de problèmes et d’obstacles.
Dans un système de concurrence généralisé, chacun évalue chacun, et si la comptabilité des être est positive, l’ego s’ouvre pour chercher la réussite tant voulu et convoitée; c’est un symbole de réalisation qui essai de convaincre les autres qu’on arrive mieux qu’eux à se satisfaire.



Mais heureusement, le monde n’est pas si noir que ça, s’il y a des valeurs dominantes, il y a toujours des hommes et des femmes courageux d’esprit qui cherchent leur chemin par eux même, qui construisent leur univers indépendamment de la culture de masse dominante. Des gens qui comprennent qu’éros ne dure pas. Éros s’use au fur et à mesure qu’il est satisfait, éros ne renait que pour mourir de nouveau. Quand «philia» (amour d’amitié), avec le temps, ne cesse de se renforcer, de s’approfondir, de s’épanouir. Au début, on n’aime que ses propres désirs, qu’on assouvis à travers l’autre, c’est l’amour qui prend, l’amour qui consomme. Mais un autre passage est possible, d’autre formes peuvent exister. On apprend à voir l’autre comme il est, de l’aimer pour lui même, de l’amour qui prend à l’amour qui donne, de l’égoïsme à la bienveillance, du manque à la joie de vivre ensemble, d’éros à philia. L’humanité par là assume une ascension; qui sort de l’étroitesse, à la générosité de faire et donner le bien, de se réaliser à travers le bonheur de l’autre qui nous comble aussi, puisqu’il est celui qu’on aime et qu’on veut protéger, même de soi..l’amour est un chemin à faire, si la volonté d’être plus qu’un égoïste est là, un chemin qui commence par le manque, par la passion brulante parfois, par le désir, mais qui ne doit pas finir comme toute flamme sur laquelle on jette l’eau froide de la satisfaction, on doit la protéger contre l’hiver pour atteindre le printemps, on doit essayer de penser l’amour autrement qu’en terme de satisfaction et d’intérêt. Il faut que l’amour apporte des vertus, et pas des vices. Qu’il fait renaitre la générosité,l’amitié,la miséricorde, et pas la cupidité, le culte de soi, l’indifférence.
André comte sponville, a très bien résumé ça dans un passage sur l’amour, dans son fameux livre, petite traité des grandes vertus, : « il faut citer la bouleversante formule de pavese, dans son journal intime: tu seras aimé le jour où tu pourra montrer ta faiblesse sans que l’autre s’en serve pour affirmer sa force. Cet amour là est le plus rare, le plus précieux, le plus miraculeux. Vous reculez d’un pas? Il recule de deux. Simplement pour vous plus d’espace, pour ne pas vous bousculer, pour ne pas vous envahir, pour ne pas vous écraser, pour vous un peu plus d’espace, de liberté, d’air, et d’autant plus qu’il vous sent plus faible, pour ne pas vous imposer sa puissance, pas même sa joie ou son amour, pour ne pas occuper tout l’espace disponible.....c’est une idée que Spinoza n’aurait jamais eue, qu’Aristote n’aurait jamais eue, et qui parle pourtant à notre fragilité, à notre fatigue, et même à cette force en nous, me semble-t-il, si légère, si rare, le peu d’amour vraiment désintéressé dont parfois nous sommes capables...non plus le manque, la passion ou la convoitise(éros), non plus la puissance joyeuse et expansive, l’affirmation commune d’une existence réciproquement augmentée, l’amour de soi redoublé par l’amour de l’autre, mais le retrait, mais la douceur, mais la délicatesse d’exister moins, de s’affirmer moins, de s’étendre moins, mais l’auto limitation de son pouvoir, de sa force, de son être...l’amour qui n’augmente pas la puissance mais qui la limite ou la nie, l’amour qui ne redouble pas l’amour de soi mais qui le compense ou le dissout,l’amour qui conforte pas l’ego mais qui en libère»
c’est beau, sublime, mais possible malgré tout. Difficile à appliquer ou à penser, mais réalisable si le bon choix est fait.

NB: mes excuses s’il y a des fautes d’orthographe ou de grammaire.
Ven 30 Juil 2010, 16:23 par youssefy sur Articles

Independante

elle est indépendante
elle m’oublie un instant
besoin de reprendre son souffle
besoin de moment seule
elle disparait
impossible de connaitre tes sentiments
respecter ton silence
se mettre a ta place
pour te souffler
se rappeler nos différences
et toi te mettre a la mienne?
on arrive a se comprendre dans nos mondes différents

Je suis indépendant
Je n ai pas besoin de toi pour vivre
sans toi je serais quelqu’un d autre
mais avec toi c est mieux...
Dim 18 Juil 2010, 14:02 par Loyd sur Parler d'amour

Une lettre d'amour particulière à un ami particulier

Cher ******,

Voilà que je t’écris cette confidence au cœur de cette nuit bien humide. Non loin de moi, mon compagnon, plongé dans un sommeil profond, pleure dans ses rêves. Ses larmes de douleur coulent à cause de moi. Mon cœur est de pierre, dit-il. Pourquoi ne me laisses-tu pas pénétrer dans ton univers ? Pourquoi m’écartes-tu de ton cœur ? Je t’aime et je souffre de ce manque de sentiment de ta part. Tu es bien cruelle. Voilà ce que dit mon compagnon. Hélas, mon cœur maintient cette distance de peur de connaître cette folie qu’est l’amour. J’aime sans aimer. L’homme avec je partage ma couche. Je l’aime pour son affection pour ma part. J’ai cédé sous le poids de son amour sans m’être jamais demandé si je l’aimais du fond de mon cœur. J’aime lui faire des caresses. J’aime sa présence. J’aime avoir des rapports sexuels avec lui. Malgré tous ses signes, il sent une distance entre nous. Je lui parle de compagnes de jeu potentielles. Cela ne l’amuse pas car il ne peut faire partie de ses jeux interdits. Il me traite d’égoïste. Tu ne cherches que ton propre plaisir ! Et moi, que suis-je à tes yeux ? Qu’un simple objet sexuel ! Mon compagnon a bien raison. A mes yeux, c’est un bel objet sexuel. Mais tous les flots de cyprine que je déverse actuellement viennent de divers fantasmes. J’imagine bien d’autres choses. Il le sent qu’il existe une distance entre lui et moi mais il ne sait pas quoi. Maintenant, je vais t’expliquer, mon cher ******, pourquoi je crée cette distance.

As-tu, mon tendre ami, été amoureux ? Moi, je l’ai été une fois au point de vouloir mourir pour cette personne. J’ai été folle amoureuse. Trop prolixe, ma maladresse m’a tuée. Cet amour m’a beaucoup blessée. Mon compagnon actuellement s’est toujours moqué de cet amour de jeunesse. Toutefois, il n’a jamais essayé de comprendre les conséquences de cet amour déçu. Depuis cet amour solitaire, je me suis jurée de ne plus jamais vendre mon cœur à un homme. Si je ressentais quelque affection pour l’un entre eux, mon amour ne serait que partiel. Ce serait un amour raisonné raisonnable. Mon amour actuel est un amour raisonné raisonnable. Il ressent toute la folle passion que peut souhaiter une femme au point de passer tous mes écarts de conduite. C’est pour beaucoup l’home idéal. Justement, c’est ce genre d’homme qui me plaît de faire souffrir. On dit toujours qu’on ne se rend pas compte des merveilles qui nous sous ses yeux. Je veux qu’il trouve quelqu’un qui le mérite. Alors, je le fais souffrir autant que j’ai souffert d’un rêve de six ans. Je veux qu’il me quitte. Je veux le voir heureux avec une femme qui saura lui rester fidèle de corps et de cœur. Le mien est trop déçu car il n’éprouve plus de passion mais seulement que de la tendresse à son égard.

Pourquoi mets-je des barrières entre toi et moi ? Crois-tu pouvoir me rendre heureuse ? J’ai repoussé tes avances, tes tendres caresses car je ne veux pas que tu vives avec la même douleur que mon compagnon actuel vit. Ton cœur est si fragile qu’il ne supporterait pas le choc. Crois-moi, je suis quelqu’un de trop instable pour toi. Ne confonds pas « amour » et « désir sexuel ». Mon tendre ami, ton pucelage m’excite, je te désire. Depuis que je t’ai vu entreprendre des caresses poussées, je te vois comme un homme plein de désirs. Cela m’amuse mais me fait peur car je ne veux pas que tu tombes dans les pièges de ton cœur. Ces derniers temps, je fantasme beaucoup sur toi. Je rêve que tu me prennes, que tu me susurres de mots doux, que tu me caresses longuement. Toutefois, tout cela demeure du fantasme sexuel plus que de l’amour. Mon homme se doute que tu es présent dans mon esprit. Il sait que tu occupes une place particulière dans mon cœur. Cette place privilégiée, il en est jaloux. D’où vient ce privilège que tu occupes dans mon cœur ? Tendre ami, cette place vient de l’innocence de ton cœur simple.

Mon ami, garde cette innocence pour la plus belle des femmes et non pour une souillon comme moi.
Mar 11 Mai 2010, 03:27 par Solina sur La déclaration d'amour

La passion, laisse-la pénétrer ton coeur et laisse-la partir

Nous vivons tous de passions. Leur durée ne dépend que de l’usure du coeur. Entretenir un amour est difficile car cela nécessite un effort.
Notre individualité ne nous aide pas à voir la qualité de la flamme de l’Autre car nous sommes trop occupés par nourrir la nôtre. Cet aveuglement temporaire peut créer chez l’Autre cette impression d’abandon. Ne supportant pas la solitude, l’Autre préfère diminuer voire éteindre sa flamme. A chacun d’entre nous de faire l’effort d’ouvrir à temps les yeux pour sauver la flamme de l’Autre pour qu’elle brille comme au premier jour. L’entretenir, c’est regarder la flamme de l’Autre comme si on la découvrait pour la première fois chaque matin.
Si elle se meure, laissez-la mourir. Ne pleurez pas et laissez-vous éblouir par une nouvelle flamme plus vivante.
Quand une bougie arrive à son terme et qu’elle n’éclaire plus, laissez-la s’éteindre. Ouvrez alors vos yeux pour voir de nouvelles bougies vous éclairer la Vie.
Mer 05 Mai 2010, 03:41 par Solina sur La vie à deux

Sentiments et communication

Tourment stupide de pensées
Envie de tout discuter
Ne rien de côté
Poids bu besoin de communiquer
Mais quand le coeur s’en mêle
Alors il n’y a plus de raison
Plus de suite logique
Paradoxe des sentiments contre la communication...

Que faire sinon réaliser
Qu’il me faut les équilibrer

Laisser tomber certaines questions
Qui ne sont que des intuitions
Mais qui à trop chercher
Ne font que nous embourber

Laisser tomber une passion
Qui mène à trop de tension
Alors que ce que je cherche
Est peut être déjà à ma fenêtre
Mer 21 Avril 2010, 08:47 par Loyd sur La vie à deux

La liseuse



La voila plongée dans quelque chose de passionnant
Comme si l’air en devenait presque palpable...............
A se mettre dans la peau de son personnage, et de ne plus surtout en sortir...........
La voila, elle l’héroïne qui occupe presque toute la moitie du livre
Femme fatale qui fait des ravages
Et qui change de partenaire comme de chemise
Mais à chaque fois elle est amoureuse
Et à chaque fois elle est séduite..................
ils sont de passage,
elle fait des ravages
Leurs cœurs débordent d’amour pour elle
Et cela l’a rend si belle..............
Elle se laisse porter par ses désirs
les plus fous sans aucune barrière.
En se nourrissant de doux délices charnels,
Sans en attendre un amour réciproque
Et n’attend que de se sentir aimer;
Elle désire sentir leur peau, leur bouche, leurs mains
Et tous ses sens s’éveillent..........
Puis elle s’en va sans de trace
Si ce n’est que l’élixir de sa sueur,
Alors elle s’enfuit de peur de trop s’attacher de trop aimer
Et qu’un beau jour cela s’arrête.......

CARESSEDESYEUX




Jeu 01 Avril 2010, 14:09 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Se perdre


Je deviens poussière,
Et me voila retournant à la terre
Transporter d’un souffle, ou je m’évanouis
A travers un échiquier,
Et me fond en lui dans un autre monde parallèle............
Un monde, ou je pourrais arrêter le temps
Et me donne cette chance de tout recommencer.
Gommer toutes mes imperfections
Et choisir une autre vocation
Me fondre et m’oublier.............
Pourtant j’essaye , de dépasser cela
Mais je n’y arrive toujours pas.
Je souffre en silence
Mais mes larmes n’arrêtent pas de couler.
Trop d’émotion me submerge
Et j’en paye le prix..........
Ne plus s’attacher, ne plus ressentir
Se submerger complètement et me perdre à jamais.........

CARESSEDESYEUX



Jeu 01 Avril 2010, 13:45 par caressedesyeux sur Mille choses

Un bonheur



Quelques caresses tu mérites,
De la tendresse
Te prendre dans mes bras
Et simplement sentir la chaleur de ton corps............
En humer tes effluves,
Et ce emporter à autre part
La ou on ne serait que tout les deux
Pour des tendres jeux........
Juste cote à cote
Te sentir respirer
De bouffées exaltantes..............
Que mon cœur aurait du mal à supporter
De tes soupirs qui me feraient frémir
Poser mes lèvres sur ton cou
Te parsemer de mes "bisous"
Sur tes taches de rousseur que je ne compterais même plus
Ma langue qui glisserait sur ta joue si velouté,
Mes mains s’amuseraient d ’effleurage tactile
Belle à mes yeux,
Tu le restera.............


caressedesyeux




Mer 31 Mars 2010, 14:51 par caressedesyeux sur La déclaration d'amour

Une soubrette



Belle soubrette" éméchée"
A son tablier aux oubliettes........
A "chiper" discrètement le verre d’un client
D’un bon cru millésimé, et médaillé;
Elle en rit encore, et à ce culot de le montrer
En y trempant le bout de son nez.....
Elle tient encore sur ses jambes gainées de soie blanche
ET lorsqu’elle se penche
On admire son décolleté.
Service terminée, elle dévale sans savoir ou aller.........
" Euphorie, sans suit, regard pétillant
Elle en quitte ses talons,
En perd même la raison
Avale un canapé, puis un autre,
S’en pourlèche les bouts des doigts
Jusqu’à ce qu’il n’y en est plus.
Sublime tentatrice,qui a envie de faire des bêtises.

CARESSEDESYEUX



Sam 27 Mars 2010, 18:37 par caressedesyeux sur Mille choses

Ils ne sont plus

... des adolescents. Loin s’en faut. Pourtant, quelle différence lorsque la chaleur s’installe en elle avec insistance dès qu’ils se frôlent et ce, depuis ce jour inattendu. Ils se disent "bonjour", comme le font tous les collègues, ni plus ni moins. Mais pourquoi le temps semble s’arrêter lorsque les deux visages se rapprochent ?! Une fois. Deux. Pourquoi cet automatisme a perdu de son métallique ?

Il a pris l’initiative du tutoiement de même que celle de la bise occasionnelle, lorsque, si rarement, ils se croisent.

Il est tout près. Elle le voit prendre le temps de respirer comme s’il voulait aspirer tout ce qu’elle est, ne rien en perdre. Il ferme les yeux. Ce léger parfum de violette, bonbon léger. Parisienne. Elle l’est devenue un peu sans doute malgré elle. Paris est resté accroché à sa mémoire. A sa peau. Si peu.
Il la regarde. Leurs visages à vingt centimètres l’un de l’autre. La bouche entrouverte, haletant à peine, au ralenti. Traveling. Quel chemin prendra ses lèvres ? Zoom avant. Il. Elle fait un effort de maîtrise pour ne pas commettre l’irréparable. Se aller.

[…] Qu’avait-il dit ? Les machines, c’était pas son truc. Elle l’avait taquiné, lui suggérant qu’il aurait préféré qu’elle fasse aussi le café ! Non, lui avait-il répondu, sur un ton désinvolte. Le café, il n’en prenait pas. Il s’en fichait. Il préférait ce qui était fait par l’humain. Hum, alors, avait-elle conclu, en souriant, juste pour le plaisir d’un sous-entendu complice, j’ai le droit d’imaginer ce que je veux. « Absolument ». Et puis, alors qu’elle lui expliquait le fonctionnement de l’engin, à deux pas de lui, il avait poussé le trait. Elle lui avait murmuré : « que cherches-tu ? ». Il n’avait rien dit. Elle se sentait troublée par sa présence, plus que troublée. Irrésistiblement attirée par lui.
Sam 20 Mars 2010, 19:31 par dolce vita sur La première fois
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Ecrire sur laisser Trahisons, Je t'aime, Fraise au parfum de rose, Là où je ne sais pas..., Rêve(s) ? morphée, emporte tes enfants dans tes tendres bras, Pensées sur l'amour, Independante, Une lettre d'amour particulière à un ami particulier, La passion, laisse-la pénétrer ton coeur et laisse-la partir, Sentiments et communication, La liseuse, Se perdre, Un bonheur, Une soubrette, Ils ne sont plus,
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