Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur langue - Page 9 sur 13
Horaire discordant
Je travaille de soir, lui, de jour....
Je laisse durant la semaine qui nous sépare la braise envahir mon ventre. Cette braise de plus en plus chaude en devient presque insupportable, brûlante.
Laissant échapper quelques gouttes de sève, tel un volcan jaillissant de sa lave, ma fente opprimée dans sa petite culotte ne demande qu’à être délivrée par ton membre chaud. Je suis là à travailler à installer cet harnais électrique, à fantasmer à l’idée de frotter délicieusement mes jolis petits seins sur ton visage, pour ensuite les passer sur ton pénis en érection. Je veux tes mains douces et baladeuses sur mes fesses rebondies et sa rosette timide, bien logée entre les deux beignets frais , j’imagine ta langue et ton souffle chaud l’effleurer tout en laissant ton index pénétrer mon vagin.
Toutes ces idées se bousculent dans ma tête. Quand sont passées ces pulsions génitales, je repense à ton sourire. Tu as des yeux si amoureux quand tu me regardes ! Tes longs cils noirs, ton iris bleu minuit, tout ce mystère dans ton regard ! Je vois
toutes ces petites attentions qui font de toi un homme charmant.
Je m’ennuie !
Hélas !quand je m’ennuie de toi, même si je reviens à notre amour qui grandit de jour en jour, mes pulsions animales me font repenser, toujours, à ce four qui brûle dans mon ventre.
Je laisse durant la semaine qui nous sépare la braise envahir mon ventre. Cette braise de plus en plus chaude en devient presque insupportable, brûlante.
Laissant échapper quelques gouttes de sève, tel un volcan jaillissant de sa lave, ma fente opprimée dans sa petite culotte ne demande qu’à être délivrée par ton membre chaud. Je suis là à travailler à installer cet harnais électrique, à fantasmer à l’idée de frotter délicieusement mes jolis petits seins sur ton visage, pour ensuite les passer sur ton pénis en érection. Je veux tes mains douces et baladeuses sur mes fesses rebondies et sa rosette timide, bien logée entre les deux beignets frais , j’imagine ta langue et ton souffle chaud l’effleurer tout en laissant ton index pénétrer mon vagin.
Toutes ces idées se bousculent dans ma tête. Quand sont passées ces pulsions génitales, je repense à ton sourire. Tu as des yeux si amoureux quand tu me regardes ! Tes longs cils noirs, ton iris bleu minuit, tout ce mystère dans ton regard ! Je vois
toutes ces petites attentions qui font de toi un homme charmant.
Je m’ennuie !
Hélas !quand je m’ennuie de toi, même si je reviens à notre amour qui grandit de jour en jour, mes pulsions animales me font repenser, toujours, à ce four qui brûle dans mon ventre.
Jeu 29 Déc 2005, 09:50 par
mistelle sur Les liaisons sulfureuses
Hier soir
J’ai fait l’amour hier soir et ai joui comme jamais.
Elle m’offrait son nectar, encore je m’en repais.
Elle a laissé son corps à tous mes attributs
Qui l’ont conquis alors, dans un ordre confus.
Je la revois tendue, de plaisir écartée,
Laissant mes doigts, ma langue, en elle s’aventurer.
Avant qu’elle n’explose nous nous sommes assemblés,
Criant et gémissant sans pudeur déplacée.
Nous montions tous les deux au rythme de nos corps
Nos bouches enlacées comme nous aimions alors.
Et cette joie immense soudain me réveilla,
J’étais seul et tremblant, et elle n’était pas là.
Elle m’offrait son nectar, encore je m’en repais.
Elle a laissé son corps à tous mes attributs
Qui l’ont conquis alors, dans un ordre confus.
Je la revois tendue, de plaisir écartée,
Laissant mes doigts, ma langue, en elle s’aventurer.
Avant qu’elle n’explose nous nous sommes assemblés,
Criant et gémissant sans pudeur déplacée.
Nous montions tous les deux au rythme de nos corps
Nos bouches enlacées comme nous aimions alors.
Et cette joie immense soudain me réveilla,
J’étais seul et tremblant, et elle n’était pas là.
Lun 12 Déc 2005, 01:50 par
l'homme de sable sur Les liaisons sulfureuses
Lettres du désert (2)
Le désert, 2ème jour.
Mon ami,
Je te parle de Marseille, mais je ferais une lacune si je ne te rappelais que le berceau de mes ancêtres c’est l’Italie. Par ton père, tu es comme moi. J’ai onze ans. Mon premier train de nuit. Long. Nous sommes parties, Angèle et moi, en plein cœur de la nuit que nous avons traversée. Nous sommes arrivées à la fin du jour, lasses, fourbues, poussiéreuses malgré la première classe. Les paysages se sont succédés. Je me délectais des nouveautés, des surprises, de tous ces ailleurs entr’aperçus, jusqu’à cette gare de Turin, la lumineuse. C’est toi, encore toi, qui me rappelleras que le saint Suaire y est conservé. T’en souviens-tu ? Combien de fois viens-tu sans le savoir me faire des clins d’œil, me tenant par la main pour me conduire à mon Dieu d’amour pour me conduire de toi à Lui et de Lui à toi. Toi que je ne reverrais peut-être pas sur cette terre, hélas, puisque nous n’en avons pas le droit aux yeux des hommes... Comment ferais-je pour poursuivre la route sans nos éclats de rire, notre envie folle et irrépressible de nous jeter dans les bras l’un de l’autre, notre soif de tendresse ? Mais revenons à mon lointain voyage. C’est hier. C’est aujourd’hui. A la descente du train, nous sommes accueillies par l’énergique et chaleureuse Gabriella. Trajet en deux chevaux jusqu’à Carpignano, champs de maïs et rizières. Rizières et maïs. Manteau de brume qui surplombe les rizières sans jamais les toucher, rêve d’ailleurs. Que de blancheur et de douceur en suspension. Chez les cousins : repas pantagruéliques et interminables, rires, jovialité, convivialité, chaleur humaine, le tout agrémenté de chasses aux pigeons improvisées dans le grand jardin intérieur du corps de ferme, de la découverte des poules et de leurs ruses pour couver, des lapins, des dindons et du chien. Découverte aussi des enfants d’Italie et de cette langue dont je suis restée amoureuse. La langue du pays de mon père, mon oubliée, toi que je n’ai pas étudiée et qui me reste collée au cœur, langue des ancêtres. « Sono franchese, me quiamo Anna », voilà tout ce que je savais dire. Aujourd’hui ? Comme toi peut-être, quelques phrases timides, alors que mon cœur chante souvent : « je suis ritale et je le reste". Un peu par bravade. Beaucoup par amour. Je suis l’une et l’autre mêlées. Jamais parfaitement l’une, jamais tout à fait l’autre, un peu des deux, toujours une. C’est ce qui me rend l’autre toujours proche, il ne peut y avoir pour moi d’étranger, l’étranger c’est mon frère, de même celui que l’on bafoue. Etrangère aux Etats-Unis, au Canada, en Italie, en Espagne, en Angleterre, et parfois aussi, en France. Chez la Graziella, j’ai savouré l’après-midi, le temps béni de la sieste derrière les stores vénitiens, tout en haut du grand corps de ferme. Mon esprit romanesque vagabondait. Je me souviens de mes lectures de morceaux choisis et rêveries dans la pénombre italienne. A 11 ans, je rêvais déjà d’amour. Me revient en mémoire la vie de ce saint si pur qu’il accrocha son vêtement au rayon du soleil sous les yeux hébétés d’un moqueur : le Seigneur veille sur les coeurs purs, ils peuvent grâce à Lui, déplacer les montagnes ! ! ! Comme tu le sais, Il se rit des railleurs, et protège les faibles et les petits. Mais, laisse-moi encore te parler d’Angèle, si aimée de ma famille italienne. Angèle toujours les bras chargés de cadeaux et le coeur grand ouvert. Elle recevait avec autant de grâce les marques d’amour qu’on manifestait à son égard. Angèle, c’est elle qui m’a tout appris de la beauté des langues du monde et du respect qu’on leur doit. Sans elle, les idiomes, langues et dialectes auraient-ils tenu tant de place dans ma vie ? ! Et tant de place tous mes frères ? En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, mes oreilles se sont ouvertes aux sonorités langoureuses de la dolce vita : oui, une vie bien douce où l’on baigne dans un amour fervent, passionné, insondable, joyeux et rieur jusque dans les larmes. Si mes lèvres se sont refermées, mes oreilles comme mon cœur, expérimentèrent bien des Kms plus tard qu’il est des blessures profondes qui ne se referment jamais. Désormais, j’étais sensible aux langues, à la musique, aux humains, à l’amour, à la beauté, à la liberté, à Dieu, à la vie à vie. T’ai-je parlé des visites au cimetière avec les adolescents de mon âge, du nettoyage et de la décoration de la chapelle, des messes dominicales où il était question encore et encore des « homini » - et non « oies mini » comme, dans mon innocence, je le croyais ! -, de l’invitation chez la fille du maire, de la dégustation de lait crémeux dans une ferme, des marchés, des restaurants, de la découverte de l’Isola Bella et de ses jardins exotiques, de ses tableaux fascinants aux oiseaux dont les yeux suivent votre déplacement, ..., vraiment, t’ai-je déjà conté tout cela ? Je fus apprivoisée par la beauté à l’italienne.
Pour faire connaissance avec l’Italie de mon père, je dus attendre d’avoir 16 ans. Je retins la montagne, les châtaigniers, la voix rugueuse de mania Marioucha (intrépide et généreuse tante "petite Marie", Mariette), occitane de tradition, de culture, de langue : « Es tout dret, fa fret ». Mon Italie des « cuadre », ces hommes et femmes de caractère, qui, s’ils parlent haut et fort, ne manquent pas de cœur et savent agir autant qu’ils parlent. Rudes travailleurs, durs envers eux, n’hésitant à pas à appeler un chat par son nom. De ce bout de montagne, de la vallée d’or, je veux te faire sentir le vent glacé qui nous grise et nous conduit sur le Taillaret par le bras, nous étourdit et nous pousse dans le dos jusqu’à ce que nous ne luttions plus et nous laissions conduire grisés jusqu’à la cime. Là, en haut du mont pelé par les caresses rudes du vent se trouve la Croix. Ferme les yeux, respire. Tu es à mes côtés. La croix n’a rien de triste, c’est l’amour qui se donne. Viens te désaltérer à la source vive de l’Amour, mon amour. Ferme les yeux, ne pense à rien, contente-toi d’être. Sens le souffle qui pénètre ton corps d’une vie nouvelle, d’une ardeur décuplée. L’ivresse. Laisse ce rire frais de l’enfance sortir de l’enclos de ta bouche. Abandonne-toi à l’Amour dans l’innocence du monde. Souris. Laisse s’envoler ce manteau de tristesse qui t’étreint et te serre le cœur. Le souffle divin me plonge dans l’infinité, je décolle sans quitter terre. Ce souffle qui nous unit aux cieux et à la terre. Seigneur, nous sommes bien avec Toi, si nous dressions des tentes ? Mais non, il nous faut redescendre, quitter le mont Carmel pour porter la vie aux hommes, leur annoncer la bonne nouvelle : on est libre, on est fait pour aimer, debout. Dieu est là, au milieu de nous, ne le cherchons plus en l’air, il est au cœur même de nos vie. Ephata. La vie, c’est Dieu qui la donne, elle diffuse en chaque fibre de mon être et l’illumine de l’intérieur. Joie de la création et paix des cieux. Amour infini qui recouvre de feu la cime des montagnes à l’envie. Vie. Liberté, souffle divin. Joie ! Joie ! Comme je vous aime !
A cette occasion, ou lors d’un autre séjour au Val doré, jeune maman, j’appris l’histoire des chemises noires. Lorsque l’incident eut lieu, mon père et sa sœur jumelle avaient 7 ans. La grand-mère maternelle de ma grand-mère paternelle était juive. Elle était tombée amoureuse d’un chrétien et l’avait épousé, ce qui n’avait pas dû se faire sans scandale de part et d’autre : mais, parfois, l’amour est plus fort que la loi. Lorsque la guerre eut lieu et que les juifs furent pourchassés, Barbara, la mère de mon père, hébergea un couple de médecins juifs : leur nationalité autant que leur identité restera un mystère. Cette jeune femme, privée de son charpentier d’époux mort en France cette même année des suites d’une chute, n’avait pas hésité à risquer sa vie pour sauver celle de ses frères humains. Prévenue de l’arrivée des chemises noires, elle avait - avec la complicité des gens du village ? - favorisé la fuite des réfugiés. Sans doute dénoncée, pour la convaincre de parler, les chemises noires avaient projeté de tuer ses deux plus jeunes enfants, debout, au pied d’un mur. Elle ne pouvait rien dire, ne sachant rien de l’endroit où les « hors la loi » auraient fui. Quoiqu’il en soit, le chef des chemises noires refusa de mener le projet à terme. Les enfants furent rendus à leur mère. En attendant, mon père a gardé cet épisode traumatisant en lui comme un poison violent. La parole tue ; il a appris à taire. Tout en lui est mystère et silence.
Mon ami,
Je te parle de Marseille, mais je ferais une lacune si je ne te rappelais que le berceau de mes ancêtres c’est l’Italie. Par ton père, tu es comme moi. J’ai onze ans. Mon premier train de nuit. Long. Nous sommes parties, Angèle et moi, en plein cœur de la nuit que nous avons traversée. Nous sommes arrivées à la fin du jour, lasses, fourbues, poussiéreuses malgré la première classe. Les paysages se sont succédés. Je me délectais des nouveautés, des surprises, de tous ces ailleurs entr’aperçus, jusqu’à cette gare de Turin, la lumineuse. C’est toi, encore toi, qui me rappelleras que le saint Suaire y est conservé. T’en souviens-tu ? Combien de fois viens-tu sans le savoir me faire des clins d’œil, me tenant par la main pour me conduire à mon Dieu d’amour pour me conduire de toi à Lui et de Lui à toi. Toi que je ne reverrais peut-être pas sur cette terre, hélas, puisque nous n’en avons pas le droit aux yeux des hommes... Comment ferais-je pour poursuivre la route sans nos éclats de rire, notre envie folle et irrépressible de nous jeter dans les bras l’un de l’autre, notre soif de tendresse ? Mais revenons à mon lointain voyage. C’est hier. C’est aujourd’hui. A la descente du train, nous sommes accueillies par l’énergique et chaleureuse Gabriella. Trajet en deux chevaux jusqu’à Carpignano, champs de maïs et rizières. Rizières et maïs. Manteau de brume qui surplombe les rizières sans jamais les toucher, rêve d’ailleurs. Que de blancheur et de douceur en suspension. Chez les cousins : repas pantagruéliques et interminables, rires, jovialité, convivialité, chaleur humaine, le tout agrémenté de chasses aux pigeons improvisées dans le grand jardin intérieur du corps de ferme, de la découverte des poules et de leurs ruses pour couver, des lapins, des dindons et du chien. Découverte aussi des enfants d’Italie et de cette langue dont je suis restée amoureuse. La langue du pays de mon père, mon oubliée, toi que je n’ai pas étudiée et qui me reste collée au cœur, langue des ancêtres. « Sono franchese, me quiamo Anna », voilà tout ce que je savais dire. Aujourd’hui ? Comme toi peut-être, quelques phrases timides, alors que mon cœur chante souvent : « je suis ritale et je le reste". Un peu par bravade. Beaucoup par amour. Je suis l’une et l’autre mêlées. Jamais parfaitement l’une, jamais tout à fait l’autre, un peu des deux, toujours une. C’est ce qui me rend l’autre toujours proche, il ne peut y avoir pour moi d’étranger, l’étranger c’est mon frère, de même celui que l’on bafoue. Etrangère aux Etats-Unis, au Canada, en Italie, en Espagne, en Angleterre, et parfois aussi, en France. Chez la Graziella, j’ai savouré l’après-midi, le temps béni de la sieste derrière les stores vénitiens, tout en haut du grand corps de ferme. Mon esprit romanesque vagabondait. Je me souviens de mes lectures de morceaux choisis et rêveries dans la pénombre italienne. A 11 ans, je rêvais déjà d’amour. Me revient en mémoire la vie de ce saint si pur qu’il accrocha son vêtement au rayon du soleil sous les yeux hébétés d’un moqueur : le Seigneur veille sur les coeurs purs, ils peuvent grâce à Lui, déplacer les montagnes ! ! ! Comme tu le sais, Il se rit des railleurs, et protège les faibles et les petits. Mais, laisse-moi encore te parler d’Angèle, si aimée de ma famille italienne. Angèle toujours les bras chargés de cadeaux et le coeur grand ouvert. Elle recevait avec autant de grâce les marques d’amour qu’on manifestait à son égard. Angèle, c’est elle qui m’a tout appris de la beauté des langues du monde et du respect qu’on leur doit. Sans elle, les idiomes, langues et dialectes auraient-ils tenu tant de place dans ma vie ? ! Et tant de place tous mes frères ? En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, mes oreilles se sont ouvertes aux sonorités langoureuses de la dolce vita : oui, une vie bien douce où l’on baigne dans un amour fervent, passionné, insondable, joyeux et rieur jusque dans les larmes. Si mes lèvres se sont refermées, mes oreilles comme mon cœur, expérimentèrent bien des Kms plus tard qu’il est des blessures profondes qui ne se referment jamais. Désormais, j’étais sensible aux langues, à la musique, aux humains, à l’amour, à la beauté, à la liberté, à Dieu, à la vie à vie. T’ai-je parlé des visites au cimetière avec les adolescents de mon âge, du nettoyage et de la décoration de la chapelle, des messes dominicales où il était question encore et encore des « homini » - et non « oies mini » comme, dans mon innocence, je le croyais ! -, de l’invitation chez la fille du maire, de la dégustation de lait crémeux dans une ferme, des marchés, des restaurants, de la découverte de l’Isola Bella et de ses jardins exotiques, de ses tableaux fascinants aux oiseaux dont les yeux suivent votre déplacement, ..., vraiment, t’ai-je déjà conté tout cela ? Je fus apprivoisée par la beauté à l’italienne.
Pour faire connaissance avec l’Italie de mon père, je dus attendre d’avoir 16 ans. Je retins la montagne, les châtaigniers, la voix rugueuse de mania Marioucha (intrépide et généreuse tante "petite Marie", Mariette), occitane de tradition, de culture, de langue : « Es tout dret, fa fret ». Mon Italie des « cuadre », ces hommes et femmes de caractère, qui, s’ils parlent haut et fort, ne manquent pas de cœur et savent agir autant qu’ils parlent. Rudes travailleurs, durs envers eux, n’hésitant à pas à appeler un chat par son nom. De ce bout de montagne, de la vallée d’or, je veux te faire sentir le vent glacé qui nous grise et nous conduit sur le Taillaret par le bras, nous étourdit et nous pousse dans le dos jusqu’à ce que nous ne luttions plus et nous laissions conduire grisés jusqu’à la cime. Là, en haut du mont pelé par les caresses rudes du vent se trouve la Croix. Ferme les yeux, respire. Tu es à mes côtés. La croix n’a rien de triste, c’est l’amour qui se donne. Viens te désaltérer à la source vive de l’Amour, mon amour. Ferme les yeux, ne pense à rien, contente-toi d’être. Sens le souffle qui pénètre ton corps d’une vie nouvelle, d’une ardeur décuplée. L’ivresse. Laisse ce rire frais de l’enfance sortir de l’enclos de ta bouche. Abandonne-toi à l’Amour dans l’innocence du monde. Souris. Laisse s’envoler ce manteau de tristesse qui t’étreint et te serre le cœur. Le souffle divin me plonge dans l’infinité, je décolle sans quitter terre. Ce souffle qui nous unit aux cieux et à la terre. Seigneur, nous sommes bien avec Toi, si nous dressions des tentes ? Mais non, il nous faut redescendre, quitter le mont Carmel pour porter la vie aux hommes, leur annoncer la bonne nouvelle : on est libre, on est fait pour aimer, debout. Dieu est là, au milieu de nous, ne le cherchons plus en l’air, il est au cœur même de nos vie. Ephata. La vie, c’est Dieu qui la donne, elle diffuse en chaque fibre de mon être et l’illumine de l’intérieur. Joie de la création et paix des cieux. Amour infini qui recouvre de feu la cime des montagnes à l’envie. Vie. Liberté, souffle divin. Joie ! Joie ! Comme je vous aime !
A cette occasion, ou lors d’un autre séjour au Val doré, jeune maman, j’appris l’histoire des chemises noires. Lorsque l’incident eut lieu, mon père et sa sœur jumelle avaient 7 ans. La grand-mère maternelle de ma grand-mère paternelle était juive. Elle était tombée amoureuse d’un chrétien et l’avait épousé, ce qui n’avait pas dû se faire sans scandale de part et d’autre : mais, parfois, l’amour est plus fort que la loi. Lorsque la guerre eut lieu et que les juifs furent pourchassés, Barbara, la mère de mon père, hébergea un couple de médecins juifs : leur nationalité autant que leur identité restera un mystère. Cette jeune femme, privée de son charpentier d’époux mort en France cette même année des suites d’une chute, n’avait pas hésité à risquer sa vie pour sauver celle de ses frères humains. Prévenue de l’arrivée des chemises noires, elle avait - avec la complicité des gens du village ? - favorisé la fuite des réfugiés. Sans doute dénoncée, pour la convaincre de parler, les chemises noires avaient projeté de tuer ses deux plus jeunes enfants, debout, au pied d’un mur. Elle ne pouvait rien dire, ne sachant rien de l’endroit où les « hors la loi » auraient fui. Quoiqu’il en soit, le chef des chemises noires refusa de mener le projet à terme. Les enfants furent rendus à leur mère. En attendant, mon père a gardé cet épisode traumatisant en lui comme un poison violent. La parole tue ; il a appris à taire. Tout en lui est mystère et silence.
Dim 11 Déc 2005, 15:43 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Amoureuse
Il est différent, très différent de tous les hommes dont elle a pu croiser le chemin. Différent parce qu’elle ne s’habitue pas à son absence, parce qu’elle n’apprivoise pas les distances entre eux, parce que parfois, elle a peur qu’il ne soit que virtuel. Est-ce pour cela qu’elle ressent un tel besoin de le toucher quand elle le voit? C’est pourtant le souvenir de ses caresses qui entretient si intensément son désir...Longtemps après leurs rencontres, elle reste dans un état second où elle le veut toujours plus. Elle ne se rassasie pas de lui, même lorsqu’elle vient de trembler sous ses doigts, même après s’être collée à sa peau, même après être toute imprégnée de son odeur. Elle s’étonne à ressentir parfois sa présence dans la solitude qu’elle recherche pourtant et comme il lui plait à remplir ses silences avec l’écho de sa voix. Les yeux fermés, cent fois, elle revit leurs minutes intenses, jusqu’à s’ennivrer à nouveau de son goût, jusqu’à ressentir la caresse de sa langue sur la sienne. Elle l’emmène alors dans ses songes les plus fous. Elle l’imagine au bout de ses doigts quand elle tente de s’apaiser. Elle rêve de ses yeux transparents, de son sourire à fossettes et de ses mains si parfaites pour elle...et ça la fait décoller, si violemment parfois! Quel risque elle prend, à l’aimer ainsi, mais elle a tant souhaité un vrai coup de coeur qu’elle n’oserait s’en plaindre. Et tant pis, si elle se laisse entraîner au-delà des limites fixées, tant pis si elle s’abîme, si elle se perd. Elle l’a tant cherché, Lui, qu’elle ne veut pas s’enfuir même si elle ne sait pas où elle va. Il lui reste à gérer tous les manques qu’il suscite, et ils sont nombreux. Mais elle apprendra à savourer la moindre parcelle de son corps, à emmagasiner les sensations nées de leurs instants volés, pour se rappeler, qu’il est bel et bien là, même en pointillés, même quand elle ne le voit pas...Savoir au fond, qu’il existe un peu à travers elle...
Sam 03 Déc 2005, 19:01 par
syolann sur Histoires d'amour
baladeuses mes mains?
Tout est prétexte à la balade pour mes mains.
Elles ne manquent pas une occasion pour partir à la découverte...c’est chaque fois une découverte...du corps de mon amoureuse: la sortie de la douche ou du bain:« attention monange…viens dans mes bras sinon tu vas prendre froid… », et surtout, c’est un véritable régal, la chasse aux miettes.
Gourmande comme elle est, elle ne dit jamais non à un gâteau et qui dit gâteau dit miettes.
Pour elle le gâteau, pour moi les miettes…mais pas que...lisez ce qui suit : vous saurez…
Mon amoureuse vient d’avaler la dernière bouchée de gâteau et...
-Oh ! et bien oui, dis-moi…Que de miettes, que de miettes : c’est une hécatombe que je vois là, sur le haut de ton tricot, et elles semblent toutes bien accro à toi…remarque, je les comprends : c’est une place de choix !
Bon, allez...ouste ! mais seulement pour la forme le"ouste"…mes yeux constatent l’étendue des dégâts, ils en profitent pour s’attarder sur tes rondeurs si tentantes.
Mes mains viennent constater qu’il ne s’agit pas d’un mirage, d’une hallucination visuelle…sait-on jamais…je vérifie en relevant le tricot…mes mains se posent à même la peau…tiède et douce…non, je n’hallucine pas…
« …tu respires vite, mon amour…je te trouve fiévreuse, tout à coup…»
Fluteuuuuuu ! en relevant le pull, j’ai fait tomber les miettes sur ton entrecuisse : l’affaire se corserait-elle ? Que non, monange, je m’applique et mes yeux scrutent, partent à la chasse aux miettes ! Mes mains les suivent comme…des mains peuvent suivre des yeux…de près, de très près….
Si j’ai bien fait le compte, je ne t’ai pas débarrassée de toutes ces fâcheuses, je souffle…un peu…rien n’y fait !
Tu le sais, je n’aime pas gâcher la nourriture…j’attrape presque tout le contingent avec ma bouche…quelques-unes se sont introduites par une petite ouverture, là, en haut de ta braguette légèrement baissée…l’ouverture n’est pas assez importante : je te débraguette..non pas débraguette..je déboutonne le haut de ton jean’s et…tiens ! hop ! pendant que j’y suis, je fais glisser le long de tes cuisses, puis de tes jambes, pantalons et culotte.
Mes lèvres recueillent une, deux miettes, mais où se cache la petite dernière…une rebelle, la petite dernière…c’est pour ça que je l’aime…
Ahhhhhhh ! La voiloù…juste là, sur ton bouton…faudrait pas qu’elle l’égratigne…délicatement ma langue s’y pose.
« ...tu souffres, mon amour ? » alors je redouble de douceur et mes lèvres l’embrassent…tes soupirs et tes mots s’emmêlent un peu…je ne saisis pas tout, c’est confus :
« …oui….mon dieu… », je te laisse à ta prière, je continue mon exploration…
Avec un infini de tendresse, j’emprisonne ce"rose ermite"entre mes lèvres, ma langue lui conte fleurette, le cajole...c’est un timide…peu à peu, il se laisse apprivoiser, sort de son repaire…ma langue le caresse amoureusement, voluptueusement...voilà…il s’épanouit…et du bout de ma langue, je cueille ton plaisir…
Elles ne manquent pas une occasion pour partir à la découverte...c’est chaque fois une découverte...du corps de mon amoureuse: la sortie de la douche ou du bain:« attention monange…viens dans mes bras sinon tu vas prendre froid… », et surtout, c’est un véritable régal, la chasse aux miettes.
Gourmande comme elle est, elle ne dit jamais non à un gâteau et qui dit gâteau dit miettes.
Pour elle le gâteau, pour moi les miettes…mais pas que...lisez ce qui suit : vous saurez…
Mon amoureuse vient d’avaler la dernière bouchée de gâteau et...
-Oh ! et bien oui, dis-moi…Que de miettes, que de miettes : c’est une hécatombe que je vois là, sur le haut de ton tricot, et elles semblent toutes bien accro à toi…remarque, je les comprends : c’est une place de choix !
Bon, allez...ouste ! mais seulement pour la forme le"ouste"…mes yeux constatent l’étendue des dégâts, ils en profitent pour s’attarder sur tes rondeurs si tentantes.
Mes mains viennent constater qu’il ne s’agit pas d’un mirage, d’une hallucination visuelle…sait-on jamais…je vérifie en relevant le tricot…mes mains se posent à même la peau…tiède et douce…non, je n’hallucine pas…
« …tu respires vite, mon amour…je te trouve fiévreuse, tout à coup…»
Fluteuuuuuu ! en relevant le pull, j’ai fait tomber les miettes sur ton entrecuisse : l’affaire se corserait-elle ? Que non, monange, je m’applique et mes yeux scrutent, partent à la chasse aux miettes ! Mes mains les suivent comme…des mains peuvent suivre des yeux…de près, de très près….
Si j’ai bien fait le compte, je ne t’ai pas débarrassée de toutes ces fâcheuses, je souffle…un peu…rien n’y fait !
Tu le sais, je n’aime pas gâcher la nourriture…j’attrape presque tout le contingent avec ma bouche…quelques-unes se sont introduites par une petite ouverture, là, en haut de ta braguette légèrement baissée…l’ouverture n’est pas assez importante : je te débraguette..non pas débraguette..je déboutonne le haut de ton jean’s et…tiens ! hop ! pendant que j’y suis, je fais glisser le long de tes cuisses, puis de tes jambes, pantalons et culotte.
Mes lèvres recueillent une, deux miettes, mais où se cache la petite dernière…une rebelle, la petite dernière…c’est pour ça que je l’aime…
Ahhhhhhh ! La voiloù…juste là, sur ton bouton…faudrait pas qu’elle l’égratigne…délicatement ma langue s’y pose.
« ...tu souffres, mon amour ? » alors je redouble de douceur et mes lèvres l’embrassent…tes soupirs et tes mots s’emmêlent un peu…je ne saisis pas tout, c’est confus :
« …oui….mon dieu… », je te laisse à ta prière, je continue mon exploration…
Avec un infini de tendresse, j’emprisonne ce"rose ermite"entre mes lèvres, ma langue lui conte fleurette, le cajole...c’est un timide…peu à peu, il se laisse apprivoiser, sort de son repaire…ma langue le caresse amoureusement, voluptueusement...voilà…il s’épanouit…et du bout de ma langue, je cueille ton plaisir…
Ven 30 Sep 2005, 21:52 par
danslalune sur Mille choses
Rêve étrange
Ce matin, je me suis réveillée avec dans la tête ce rêve étrange que je venais de vivre. Toutes les images de ce rêve me sont restées.
Je vois un homme allongé près de moi qui ne cesse de me regarder dans les yeux.
Doucement il se met à caresser mon visage, ma bouche, mes lèvres. Il me dit qu’il me trouve belle, il passe ses mains dans mes cheveux, puis sa main descend doucement vers mes seins, il les caresse doucement, je me laisse faire, je sens le désir envahir doucement mon corps.
Il titille le bout de mes seins avec sa langue, puis je sens sa main qui descend pour me caresser plus intimement. Il embrasse l’intérieur de mes cuisses. J’entends résonner sa voix me demandant de m’allonger sur lui. Je vois mon corps sur lui, mes lèvres qui déposent de doux baisers sur son torse, ma main qui lui caresse le ventre, puis qui descend vers son sexe durci par le désir, je le caresse. Puis j’entends encore ses paroles me disant que son corps est tout à moi... Je me vois écarter doucement ses cuisses pour y déposer de tendres baisers.
Et j’entends encore et encore cette voix qui me dit que la jouissance est proche, qu’elle vient, qu’il sent le plaisir monter en lui, mais qu’il ne veut pas jouir tout de suite, qu’il veut faire durer le plaisir et à cet instant je me réveille troublée par ce rêve étrange qui a procuré tant de plaisir et d’excitation en moi.... Je ne connaîtrais jamais la fin de ce rêve interrompu par mon réveil mais j’en garde un souvenir mêlé d’excitation et de tendresse.
Je vois un homme allongé près de moi qui ne cesse de me regarder dans les yeux.
Doucement il se met à caresser mon visage, ma bouche, mes lèvres. Il me dit qu’il me trouve belle, il passe ses mains dans mes cheveux, puis sa main descend doucement vers mes seins, il les caresse doucement, je me laisse faire, je sens le désir envahir doucement mon corps.
Il titille le bout de mes seins avec sa langue, puis je sens sa main qui descend pour me caresser plus intimement. Il embrasse l’intérieur de mes cuisses. J’entends résonner sa voix me demandant de m’allonger sur lui. Je vois mon corps sur lui, mes lèvres qui déposent de doux baisers sur son torse, ma main qui lui caresse le ventre, puis qui descend vers son sexe durci par le désir, je le caresse. Puis j’entends encore ses paroles me disant que son corps est tout à moi... Je me vois écarter doucement ses cuisses pour y déposer de tendres baisers.
Et j’entends encore et encore cette voix qui me dit que la jouissance est proche, qu’elle vient, qu’il sent le plaisir monter en lui, mais qu’il ne veut pas jouir tout de suite, qu’il veut faire durer le plaisir et à cet instant je me réveille troublée par ce rêve étrange qui a procuré tant de plaisir et d’excitation en moi.... Je ne connaîtrais jamais la fin de ce rêve interrompu par mon réveil mais j’en garde un souvenir mêlé d’excitation et de tendresse.
Mar 27 Sep 2005, 22:28 par
Satine sur Parler d'amour
Le journal d'une séductrice
Le numéro d’envoi n’était pas le sien.
Il ne l’avait pas fait, mais j’avais reçu un courrier.
Déboussolée, j’ai enlevé le message, supprimé, effacé.
Le jeu avait été compris, les règles étaient établies, mais pas avec le bon partenaire. Je me faisais piéger.
Il avait lu le journal d’une séductrice et trouvé le jeu à son goût.
Je le regarde encore, j’essaye de reconnaître.
Le gland est découvert, brillant, rond, tentant. Son sexe droit, sans courbe, légèrement veiné.
J’essaye de me souvenir de cette description entre ma bouche, les images se reflètent sur ma langue.
Brillant, rond, tentant
Droit, sans courbe, légèrement veiné
Je le laisse descendre entre mes lèvres au fil de mes pensées.
Je zoome sur l’image
Un goût sucré, une légère amertume, il s’est parfumé.
Le pouce, l’index et le majeur tiennent l’ordre envoyé. Les ongles manucurés, la peau cuivrée, des mains jeunes encore, larges, des doigts moyens, pas très fins.
Les mains qui passent sur mes hanches, les frissons de l’image passent sur ma peau.
Des ongles manucurés, une peau cuivrée, jeune, une paume large. Quelques centimètres de chaleur qui caressent mon corps, lentement, j’hésite. Les mains sont trop grandes ou trop petites, trop longues ou trop courtes.
Son bracelet montre griffe mes seins quand il les palpe, je me contracte sous le métal froid, j’entends le tic tac à côté de mes tempes quand il se redresse en moi. 17h34 selon l’heure que je vois sur la photo.
A 17h34, un inconnu a bandé pour moi.
Je fouille dans ma mémoire, je retourne le passé, je laboure mon esprit, je pénètre mes souvenirs
Comme ce sexe qui s’offre à mes yeux, ce sexe passé qui revient entre mes reins me retourner.
Me faire trembler.
M’obéir. Par surprise.
Il ne l’avait pas fait, mais j’avais reçu un courrier.
Déboussolée, j’ai enlevé le message, supprimé, effacé.
Le jeu avait été compris, les règles étaient établies, mais pas avec le bon partenaire. Je me faisais piéger.
Il avait lu le journal d’une séductrice et trouvé le jeu à son goût.
Je le regarde encore, j’essaye de reconnaître.
Le gland est découvert, brillant, rond, tentant. Son sexe droit, sans courbe, légèrement veiné.
J’essaye de me souvenir de cette description entre ma bouche, les images se reflètent sur ma langue.
Brillant, rond, tentant
Droit, sans courbe, légèrement veiné
Je le laisse descendre entre mes lèvres au fil de mes pensées.
Je zoome sur l’image
Un goût sucré, une légère amertume, il s’est parfumé.
Le pouce, l’index et le majeur tiennent l’ordre envoyé. Les ongles manucurés, la peau cuivrée, des mains jeunes encore, larges, des doigts moyens, pas très fins.
Les mains qui passent sur mes hanches, les frissons de l’image passent sur ma peau.
Des ongles manucurés, une peau cuivrée, jeune, une paume large. Quelques centimètres de chaleur qui caressent mon corps, lentement, j’hésite. Les mains sont trop grandes ou trop petites, trop longues ou trop courtes.
Son bracelet montre griffe mes seins quand il les palpe, je me contracte sous le métal froid, j’entends le tic tac à côté de mes tempes quand il se redresse en moi. 17h34 selon l’heure que je vois sur la photo.
A 17h34, un inconnu a bandé pour moi.
Je fouille dans ma mémoire, je retourne le passé, je laboure mon esprit, je pénètre mes souvenirs
Comme ce sexe qui s’offre à mes yeux, ce sexe passé qui revient entre mes reins me retourner.
Me faire trembler.
M’obéir. Par surprise.
Dim 25 Sep 2005, 12:47 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Voilà...
Tu aimes mes "voilà..."; mes "encore..." te troublent, me dis-tu. Il ne m’en faut pas plus pour éveiller mes sens.
J’aime tes provocations, lire dans tes yeux "j’ai envie que tu me fasses l’amour..."
tes bras autour de moi et tes mains qui me palpent...
l’abandon de ta tête près de mon cou, te respirer là et partout...
dégager ta nuque, m’en délecter et ressentir ton émoi...encore et encore...
voir ton corps se tendre lorsque mes mains insatiables en apprécient les contours.
Tu attends que mes lèvres s’y posent, que ma langue s’y perde un peu...ta saveur, ton odeur commencent à m’enivrer.
Mon désir hésite entre impatience et flânerie; j’éprouve le tien, à peine...sous mes doigts tu vibres...maintenant, tu t’offres.
Voilà...je t’écoute gémir...je te regarde t’ouvrir et m’accueillir...
J’aime tes provocations, lire dans tes yeux "j’ai envie que tu me fasses l’amour..."
tes bras autour de moi et tes mains qui me palpent...
l’abandon de ta tête près de mon cou, te respirer là et partout...
dégager ta nuque, m’en délecter et ressentir ton émoi...encore et encore...
voir ton corps se tendre lorsque mes mains insatiables en apprécient les contours.
Tu attends que mes lèvres s’y posent, que ma langue s’y perde un peu...ta saveur, ton odeur commencent à m’enivrer.
Mon désir hésite entre impatience et flânerie; j’éprouve le tien, à peine...sous mes doigts tu vibres...maintenant, tu t’offres.
Voilà...je t’écoute gémir...je te regarde t’ouvrir et m’accueillir...
Lun 22 Août 2005, 07:55 par
danslalune sur Parler d'amour
Tendres retrouvailles
Je ne l’avais pas vu depuis environ six mois parce que j’ai eu entre temps une autres relation. Il m’a recontactée récemment et nous nous sommes donné rendez-vous pour une soirée glamour avant son départ en vacances.
Je vis avec lui une sorte d’amitié amoureuse. C’est un ami précieux. Pour des raisons qui le concernent surtout lui (il est marié et souhaite le rester), nous n’avons pas une relation de couple en tant que telle, bien que personnellement, je l’aurais souhaité. Alors nous avons décidé de partager une merveilleuse complicité en nous voyant de temps en temps pour nous aimer.
Cela donne d’ailleurs un ton particulier à nos ébats amoureux, dans lesquels l’amour, l’admiration de l’autre, l’émerveillement, la joie aussi accompagnent les actes. Il se produit entre nous une harmonie au plan charnel rarement égalée.
Je l’ai accueilli chez moi, avec du champagne, sur fond de musique celtique. Nous avons discuté un peu de ce que nous devenions, nous étions très heureux de nous revoir.
Puis nous avons rejoint ma chambre : encens, bougie, musiques suaves du Budhha Bar. Nos corps sont si heureux de se retrouver aussi. Je portais des bas nylon couture très fin et des hauts talons. Un porte-jarretelle et une fine chaîne de taille dorée. Il s’est empressé de libérer mes seins pour les manger comme un petit glouton en les prenant à pleines mains et à pleine bouche. Il adore aussi pétrir ma croupe, mes fesses, tout en faisant parcourir ses doigts vers ma fente toute lisse et déjà humide.
Je m’occupe aussi de lui, son corps est svelte, blanc, assez lisse, et de son sexe aussi, si tendu qu’il désire ma bouche, que j’approche pour venir le déguster en rythme comme un bonbon délicieux, l’enrobant de chaleur mouillée, de douceur dans les moindres plis et recoins… Mes caresses buccales le rendent fou et je dois stopper sinon c’est le feu d’artifice !
Alors il me regarde avec ses grand yeux bleus lumineux et son sourire radieux, son visage amoureux, puis il vient à son tour vers mon sillage qu’il prend le temps d’explorer avec ses doigts fins, sa langue, ses lèvres. Il enserre, lèche, mordille, fouille, aspire mes lèvres et mon petit bourgeon et me rend folle de plaisir, puis voyant que j’étais au bord du point culminant de ma jouissance, pour m’achever, il continue de se délecter de moi avec art, tout en entrant un doigt, puis deux dans mon ventre, dans un va et vient régulier qui me fait exploser dans une double jouissance.
Alors, me sachant prête à l’accueillir, il me pénètre et je l’ensserre, je le veux à moi, en moi. Je le sens habiter totalement en moi de tout son amour, accompagné de nos becs et babils exquis. Mon orgasme repart de plus belle, il est même décuplé au point de me fait hurler mon plaisir, le sien venant avec le mien.
Un plaisir, un amour équilibrés, réciproques et oh combien partagés…
Dans la soirée, nous reprendrons deux fois nos ébats. Nos corps, nos âmes s’entendent à merveille dans ce moment magique, délicieux et sublime qui n’appartient qu’à nous et qui restera gravé pour toujours dans un coin de nos cœurs…
Je vis avec lui une sorte d’amitié amoureuse. C’est un ami précieux. Pour des raisons qui le concernent surtout lui (il est marié et souhaite le rester), nous n’avons pas une relation de couple en tant que telle, bien que personnellement, je l’aurais souhaité. Alors nous avons décidé de partager une merveilleuse complicité en nous voyant de temps en temps pour nous aimer.
Cela donne d’ailleurs un ton particulier à nos ébats amoureux, dans lesquels l’amour, l’admiration de l’autre, l’émerveillement, la joie aussi accompagnent les actes. Il se produit entre nous une harmonie au plan charnel rarement égalée.
Je l’ai accueilli chez moi, avec du champagne, sur fond de musique celtique. Nous avons discuté un peu de ce que nous devenions, nous étions très heureux de nous revoir.
Puis nous avons rejoint ma chambre : encens, bougie, musiques suaves du Budhha Bar. Nos corps sont si heureux de se retrouver aussi. Je portais des bas nylon couture très fin et des hauts talons. Un porte-jarretelle et une fine chaîne de taille dorée. Il s’est empressé de libérer mes seins pour les manger comme un petit glouton en les prenant à pleines mains et à pleine bouche. Il adore aussi pétrir ma croupe, mes fesses, tout en faisant parcourir ses doigts vers ma fente toute lisse et déjà humide.
Je m’occupe aussi de lui, son corps est svelte, blanc, assez lisse, et de son sexe aussi, si tendu qu’il désire ma bouche, que j’approche pour venir le déguster en rythme comme un bonbon délicieux, l’enrobant de chaleur mouillée, de douceur dans les moindres plis et recoins… Mes caresses buccales le rendent fou et je dois stopper sinon c’est le feu d’artifice !
Alors il me regarde avec ses grand yeux bleus lumineux et son sourire radieux, son visage amoureux, puis il vient à son tour vers mon sillage qu’il prend le temps d’explorer avec ses doigts fins, sa langue, ses lèvres. Il enserre, lèche, mordille, fouille, aspire mes lèvres et mon petit bourgeon et me rend folle de plaisir, puis voyant que j’étais au bord du point culminant de ma jouissance, pour m’achever, il continue de se délecter de moi avec art, tout en entrant un doigt, puis deux dans mon ventre, dans un va et vient régulier qui me fait exploser dans une double jouissance.
Alors, me sachant prête à l’accueillir, il me pénètre et je l’ensserre, je le veux à moi, en moi. Je le sens habiter totalement en moi de tout son amour, accompagné de nos becs et babils exquis. Mon orgasme repart de plus belle, il est même décuplé au point de me fait hurler mon plaisir, le sien venant avec le mien.
Un plaisir, un amour équilibrés, réciproques et oh combien partagés…
Dans la soirée, nous reprendrons deux fois nos ébats. Nos corps, nos âmes s’entendent à merveille dans ce moment magique, délicieux et sublime qui n’appartient qu’à nous et qui restera gravé pour toujours dans un coin de nos cœurs…
Dim 07 Août 2005, 17:38 par
Lorely sur Les liaisons sulfureuses
L'amour en douce...
Mon regard ne te lâche plus: il te cueille lorsque tu sors de l’eau, se perd un instant sur le creux de tes reins et t’accompagne jusqu’aux vestiaires.
Tu te douches rapidement, tu as deviné ma présence...maintenant tu sors; tu cherches tes vêtements...tu ne les trouveras pas: je te les ai "piqués"!
...monange, tu viens dans mes bras, tu t’accroches à mon pull...et c’est tout mon corps qui se tend!
Je te tiens tout contre moi, pas question que tu attrapes froid; c’est que tu es sensible...un léger zéphyr et c’est la cata! te voilà qui mouches, qui traînes un rhume long comme ça...alors reste là. Ma bouche effleure ton oreille; j’y dépose mes mots les plus doux, ceux que tu aimes...tout un chapelet!
...et ton sourire! tu me fais les yeux qui "vont si bien avec"...avec ton air faussement innocent, éffrontément angélique; amour, je ne t’ai pas vue venir: ta cuisse se glisse entre les miennes, je soupire sur tes lèvres...là, c’est toi qui me tiens...
Naturellement une de mes mains se pose sur ta cambrure, s’y loge...je te colle un peu plus à moi; mon autre main masse ton dos, que les multiples tâches ménagères n’épargnent pas, j’insiste sur cette partie toute en reliefs rebondis...ta cuisse entre les miennes se fait plus insistante: tu gémis dans ma bouche...
Tu me laisses abandonner tes lèvres...encore un baiser...pour aller à l’aventure, pour découvrir...c’est chaque fois une découverte...tes seins, je les calole, ils me ravissent...tes tétons tendus qui se prêtent si bien aux caresses de ma bouche; amour...tes mains sur ma nuque, tes mots troublants...
Mes doigts flânent sur tes hanches, longuement je dessine leurs contours; flattent tes cuisses, délicatement je les sculpte; frôlent ton pubis, à peine; s’arrêtent sur ton ventre...ce qu’il est doucement tiède ton ventre, attendrissant, si accueillant: je viens m’y reposer un instant, y goûter mon bonheur...fermer les yeux, un peu, et ne penser qu’à toi...me laisser gagner par tes frémissements, m’âbimer dans tes sensations.
...ton désir, le mien conduisent ma main...ma paume épouse parfaitement la courbe de ton pubis...mes doigts entament une lente descente, croisent au large de ton bouton que seul un baiser suave pourra faire éclore, abordent les rives de ta source: ton corps se tend aussitôt...tu t’offres à leur caresse...voilà...ils se nichent au creux de ta chaude intimité, vont au rythme de ton corps, viennent à l’approche de ta jouissance...je te laisse mener la danse.
...et toujours tes mains dans mes cheveux...tes mots qui me disent...oui, dis-moi, guide-moi...tu me veux tendre, tu me veux hardie...alors mes lèvres, ma langue éprouvent ton envie, prennent le relais de mes doigts...comme tu te cambres!
...et ton envie, mon désir de toi...ma bouche fait la cour à ton clitoris "Rose ermite", l’amène à quitter sa réserve, l’apprivoise, le fait s’épanouir, doucement te mène au plaisir...tu m’appelles, tu m’invites...maintenant amour, tu t’ouvres et tu n’as plus aucun secret pour moi: je t’ai trouvée là, au plus profond de toi.
Ma caresse se fait plus soutenue, plus audacieuse aussi à chacune de tes impulsions...et tes mains qui s’accrochent aux miennes, tes mots qui scandent tes ondulations...je frissonne au moindre de tes gémissements...je t’attire, te retiens...je soupire lorsque, sans retenue tu jouis. Ce moment, le faire durer ce moment...le suspendre à ton "presque-cri"...enfin, te prendre dans mes bras, te ceindre de tendresse et t’apaiser...longuement, comme tu aimes, comme j’aime.
Voilà, l’après-midi touche à sa fin: je te rends tes vêtements, tu t’habilles rapidement...que j’ai envie de te déshabiller...encore un baiser sur ta nuque...le faire durer ce baiser...
Un dernier sourire, mes lèvres sur les tiennes et tes mains qui maltraitent mon pull...maltraîte amour, maltraîte...Je murmure ton prénom, le mien est sur tes lèvres...
Voilà, notre journée s’achève; tu dois rentrer: les enfants ont regagné la ruche...c’est l’heure, oui, il est temps...
Tu te douches rapidement, tu as deviné ma présence...maintenant tu sors; tu cherches tes vêtements...tu ne les trouveras pas: je te les ai "piqués"!
...monange, tu viens dans mes bras, tu t’accroches à mon pull...et c’est tout mon corps qui se tend!
Je te tiens tout contre moi, pas question que tu attrapes froid; c’est que tu es sensible...un léger zéphyr et c’est la cata! te voilà qui mouches, qui traînes un rhume long comme ça...alors reste là. Ma bouche effleure ton oreille; j’y dépose mes mots les plus doux, ceux que tu aimes...tout un chapelet!
...et ton sourire! tu me fais les yeux qui "vont si bien avec"...avec ton air faussement innocent, éffrontément angélique; amour, je ne t’ai pas vue venir: ta cuisse se glisse entre les miennes, je soupire sur tes lèvres...là, c’est toi qui me tiens...
Naturellement une de mes mains se pose sur ta cambrure, s’y loge...je te colle un peu plus à moi; mon autre main masse ton dos, que les multiples tâches ménagères n’épargnent pas, j’insiste sur cette partie toute en reliefs rebondis...ta cuisse entre les miennes se fait plus insistante: tu gémis dans ma bouche...
Tu me laisses abandonner tes lèvres...encore un baiser...pour aller à l’aventure, pour découvrir...c’est chaque fois une découverte...tes seins, je les calole, ils me ravissent...tes tétons tendus qui se prêtent si bien aux caresses de ma bouche; amour...tes mains sur ma nuque, tes mots troublants...
Mes doigts flânent sur tes hanches, longuement je dessine leurs contours; flattent tes cuisses, délicatement je les sculpte; frôlent ton pubis, à peine; s’arrêtent sur ton ventre...ce qu’il est doucement tiède ton ventre, attendrissant, si accueillant: je viens m’y reposer un instant, y goûter mon bonheur...fermer les yeux, un peu, et ne penser qu’à toi...me laisser gagner par tes frémissements, m’âbimer dans tes sensations.
...ton désir, le mien conduisent ma main...ma paume épouse parfaitement la courbe de ton pubis...mes doigts entament une lente descente, croisent au large de ton bouton que seul un baiser suave pourra faire éclore, abordent les rives de ta source: ton corps se tend aussitôt...tu t’offres à leur caresse...voilà...ils se nichent au creux de ta chaude intimité, vont au rythme de ton corps, viennent à l’approche de ta jouissance...je te laisse mener la danse.
...et toujours tes mains dans mes cheveux...tes mots qui me disent...oui, dis-moi, guide-moi...tu me veux tendre, tu me veux hardie...alors mes lèvres, ma langue éprouvent ton envie, prennent le relais de mes doigts...comme tu te cambres!
...et ton envie, mon désir de toi...ma bouche fait la cour à ton clitoris "Rose ermite", l’amène à quitter sa réserve, l’apprivoise, le fait s’épanouir, doucement te mène au plaisir...tu m’appelles, tu m’invites...maintenant amour, tu t’ouvres et tu n’as plus aucun secret pour moi: je t’ai trouvée là, au plus profond de toi.
Ma caresse se fait plus soutenue, plus audacieuse aussi à chacune de tes impulsions...et tes mains qui s’accrochent aux miennes, tes mots qui scandent tes ondulations...je frissonne au moindre de tes gémissements...je t’attire, te retiens...je soupire lorsque, sans retenue tu jouis. Ce moment, le faire durer ce moment...le suspendre à ton "presque-cri"...enfin, te prendre dans mes bras, te ceindre de tendresse et t’apaiser...longuement, comme tu aimes, comme j’aime.
Voilà, l’après-midi touche à sa fin: je te rends tes vêtements, tu t’habilles rapidement...que j’ai envie de te déshabiller...encore un baiser sur ta nuque...le faire durer ce baiser...
Un dernier sourire, mes lèvres sur les tiennes et tes mains qui maltraitent mon pull...maltraîte amour, maltraîte...Je murmure ton prénom, le mien est sur tes lèvres...
Voilà, notre journée s’achève; tu dois rentrer: les enfants ont regagné la ruche...c’est l’heure, oui, il est temps...
Lun 13 Juin 2005, 23:22 par
danslalune sur Les liaisons sulfureuses
Le baiser du sel.
L’eau fraîche les réveilla avec ce petit frisson qui prend naissance dans le creux du dos et hérisse les poils de la nuque. Délaissant la petite plage de sable fin Katy et Luc se tenaient les pieds dans l’eau face à la mer et prenaient le temps de s’accoutumer au changement de température. Katy s’avança la première et pénétra dans l’eau jusqu’en haut des cuisses, ce qui lui arracha un cri amusé et un nouveau frisson la secoua. Dans le creux de ses mains, elle pris de l’eau qu’elle étala sur ses bras, sa nuque et les épaules. Virevoltant sur elle-même, elle se retourna vers son homme occupé par les mêmes ablutions, puis le regarda en faisant une grimace comique alors qu’elle se laissait tomber doucement dans le bain d’eau fraîche. Il rejoignit dans un plongeon courageux.
Ces deux là n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Ils étaient contents de leur sort, prenant les choses comme elles viennent, s’aimant simplement. La déclinaison douce du sable leur permis d’avancer loin du bord jusqu’à ce que l’eau atteigne le haut du corps de Katy. Alanguis par le soleil qui les avait léché toute l’après-midi, fatigués de leurs jeux dans les vagues ils ne prirent pas la peine de nager vers la petite bouée comme ils aimaient le faire, mais s’allongèrent sur l’eau et firent la planche. Le nez dans les nuages, et les yeux fermés, ils se laissèrent ainsi ballotter légèrement par les vagues, s’échangeant de brèves paroles pour décrire ce qu’ils éprouvaient dans cette expérience commune. Qu’il est bon d’être insouciant, loin des tracas des hommes, des bêtises du monde se disait Luc.
- Je voudrais t’aimer ici, Katy dit-il soudain, toujours sur le dos.
Elle tourna la tête vers lui, amusée par les mots toujours inattendus de celui avec qui elle partageait sa vie depuis plusieurs mois.
- Je n’y vois pas d’inconvénient répondit-elle espiègle, sans changer de position.
Luc se rétablit dans l’eau et alla vers sa compagne, toujours allongée, les yeux grands ouverts, dardant avec excitation celui qui savait lui arracher des cris de plaisir. Il se tint debout un moment prés d’elle, puis posa doucement sa main sur son ventre. Il voulait la caresser sans qu’elle ne s’enfonce dans l’eau, que le poids de sa main soit suffisamment fort pour qu’elle le goûte sans briser l’ équilibre de la flottaison. C’était un jeu qui demandait une délicatesse infinie, une complicité sans faille. Elle comprit la manœuvre et se détendit pour ne goûter que les mains agiles de Luc sur sa peau. Elle sentit l’index de celui-ci glisser sous la lisière de son petit slip orange, se promener sur la lisière de son ventre, glisser vers une hanche, revenir vers le centre pour partir conquérir l’autre hanche. La caresse était aux frontières de l’érotisme, s’en approchant si prés, mais sans jamais la franchir. C’était bon, doux, simple.
Elle sentit le doigt se retirer de sous l’élastique, aussitôt remplacé par la main entière posée sur son maillot. Un petit frisson naquit au fond de son ventre tandis que les doigts de Luc survolaient au travers de son maillot la petite toison taillée pour l’été. La main descendit vers l’aine en l’effleurant, quitta la surface lisse du maillot pour se plaquer doucement sur l’intérieur de sa cuisse. Inconsciemment, ses jambes s’étaient entrouvertes, invitant ainsi son homme à continuer sa progression. La main descendit dans l’intérieur de la cuisse jusque sous le genou, puis remonta en passant sous la cuisse. Dans un frôlement les doigts remontèrent de la base des fesses vers l’entrejambe, insistant imperceptiblement sur l’entrée de son temple sacré.
Le petit séisme chaud qui la tarauda fit battre son cœur plus vite, créant un flot de désir venu du fond de son être. Elle se redressa vivement et se jeta au cou de Luc, la bouche avide de ses lèvres. Le goût du sel l’électrisa un instant, la chaleur et le goût plus sucré de la langue accueillante provoqua une autre bouffé intense de désir. Son ventre vide réclamait avec insistance qu’il fut comblé par de la chair dure et puissante. Elle se colla contre le torse de Luc, écrasant ses seins lourds et durs avec insistance. Leurs bouches tourbillonnaient avec fièvre, prises dans une valse folle et gourmande. Elle sentit une main s’emparer avidement d’un sein, passer sous le soutien-gorge pour coller sa paume contre le téton et pétrir à pleine main la forme compacte et généreuse. Autre frisson, ses yeux se voilèrent. Elle glissa prestement une main dans le maillot du jeune homme et s’empara vivement de l’objet de son désir. La chaleur de la main vint contraster avec le milieu liquide et augmenta l’intensité de l’érection. Les cœurs tambourinaient.
Un instant, ils s’arrêtèrent. La main de Katy entourait le sexe rigide de Luc, le flattant avec respect dans une caresse douce, lente, experte. Les yeux fermés, Luc goûtait ce moment de tout son corps. Il ouvrit les yeux et les planta dans ceux de Katy. Sans la quitter du regard, il posa les mains sur ses hanches et les fit descendre avec une lenteur calculée dans ses reins, et continua de la sorte jusque dans le maillot. Elles quittèrent la rondeur de ses fesses pour glisser sur les hanches, et, l’élastique du slip bloqué par ses poignets, il descendit les mains sur ses cuisses pour la libérer de cette ultime entrave à leur étreinte. Katy se plaqua contre lui, la main toujours nichée dans le caleçon qu’elle écarta. Elle se laissa glisser, et guidant le sexe du jeune homme, se planta doucement sur lui.
Elle sentit d’abord le froid envahir son ventre, et lui sentir le chaud envelopper son membre. Ce contraste de température les projeta tout les deux aux frontières du plaisir. Dans un râle il résista, et dans un cri elle se cambra pour elle aussi repousser l’issue. Lentement, au rythme des vagues, ils entamèrent ce va et vient magique. Luc sortait presque entièrement du ventre, marquant un petit temps d’arrêt pour sentir le contact froid de la mer sur son sexe, puis rentrait lentement pour renouer avec la chaleur brûlante du ventre en émoi. Ils renouvelèrent cette sensation sans se presser, leurs mains fébriles courant sur le corps de l’autre. Au paroxysme, les jambes de Katy enlacèrent la taille du Luc, ses bras enserrant fermement le torse de Luc. Les bras puissants de celui-ci s’étaient noués dans les reins de sa partenaire, l’écrasant contre lui avec force. Ils se figèrent au plus profond de l’étreinte, chacun cherchant à s’enfoncer encore plus loin dans le corps de l’autre, chaque infime petit mouvement dans les chairs les rapprochant de l’explosion.
Elle fut fulgurante. Katy sentit le flot chaud de la semence de Luc se déverser en spasmes puissant dans son ventre tandis qu’un point chaud et intense grossissait et se propageait au plus profond de son être. L’intensité augmenta sans répit, parcouru ses jambes, son dos, ses bras pour se planter avec force dans sa nuque. Elle se cambra, transpercée par ces pieux de jouvence, inondée par cette vague de plaisir chaud, terrassée par l’effort.
De cette union, la mer complice s’en souvient encore.
Ces deux là n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Ils étaient contents de leur sort, prenant les choses comme elles viennent, s’aimant simplement. La déclinaison douce du sable leur permis d’avancer loin du bord jusqu’à ce que l’eau atteigne le haut du corps de Katy. Alanguis par le soleil qui les avait léché toute l’après-midi, fatigués de leurs jeux dans les vagues ils ne prirent pas la peine de nager vers la petite bouée comme ils aimaient le faire, mais s’allongèrent sur l’eau et firent la planche. Le nez dans les nuages, et les yeux fermés, ils se laissèrent ainsi ballotter légèrement par les vagues, s’échangeant de brèves paroles pour décrire ce qu’ils éprouvaient dans cette expérience commune. Qu’il est bon d’être insouciant, loin des tracas des hommes, des bêtises du monde se disait Luc.
- Je voudrais t’aimer ici, Katy dit-il soudain, toujours sur le dos.
Elle tourna la tête vers lui, amusée par les mots toujours inattendus de celui avec qui elle partageait sa vie depuis plusieurs mois.
- Je n’y vois pas d’inconvénient répondit-elle espiègle, sans changer de position.
Luc se rétablit dans l’eau et alla vers sa compagne, toujours allongée, les yeux grands ouverts, dardant avec excitation celui qui savait lui arracher des cris de plaisir. Il se tint debout un moment prés d’elle, puis posa doucement sa main sur son ventre. Il voulait la caresser sans qu’elle ne s’enfonce dans l’eau, que le poids de sa main soit suffisamment fort pour qu’elle le goûte sans briser l’ équilibre de la flottaison. C’était un jeu qui demandait une délicatesse infinie, une complicité sans faille. Elle comprit la manœuvre et se détendit pour ne goûter que les mains agiles de Luc sur sa peau. Elle sentit l’index de celui-ci glisser sous la lisière de son petit slip orange, se promener sur la lisière de son ventre, glisser vers une hanche, revenir vers le centre pour partir conquérir l’autre hanche. La caresse était aux frontières de l’érotisme, s’en approchant si prés, mais sans jamais la franchir. C’était bon, doux, simple.
Elle sentit le doigt se retirer de sous l’élastique, aussitôt remplacé par la main entière posée sur son maillot. Un petit frisson naquit au fond de son ventre tandis que les doigts de Luc survolaient au travers de son maillot la petite toison taillée pour l’été. La main descendit vers l’aine en l’effleurant, quitta la surface lisse du maillot pour se plaquer doucement sur l’intérieur de sa cuisse. Inconsciemment, ses jambes s’étaient entrouvertes, invitant ainsi son homme à continuer sa progression. La main descendit dans l’intérieur de la cuisse jusque sous le genou, puis remonta en passant sous la cuisse. Dans un frôlement les doigts remontèrent de la base des fesses vers l’entrejambe, insistant imperceptiblement sur l’entrée de son temple sacré.
Le petit séisme chaud qui la tarauda fit battre son cœur plus vite, créant un flot de désir venu du fond de son être. Elle se redressa vivement et se jeta au cou de Luc, la bouche avide de ses lèvres. Le goût du sel l’électrisa un instant, la chaleur et le goût plus sucré de la langue accueillante provoqua une autre bouffé intense de désir. Son ventre vide réclamait avec insistance qu’il fut comblé par de la chair dure et puissante. Elle se colla contre le torse de Luc, écrasant ses seins lourds et durs avec insistance. Leurs bouches tourbillonnaient avec fièvre, prises dans une valse folle et gourmande. Elle sentit une main s’emparer avidement d’un sein, passer sous le soutien-gorge pour coller sa paume contre le téton et pétrir à pleine main la forme compacte et généreuse. Autre frisson, ses yeux se voilèrent. Elle glissa prestement une main dans le maillot du jeune homme et s’empara vivement de l’objet de son désir. La chaleur de la main vint contraster avec le milieu liquide et augmenta l’intensité de l’érection. Les cœurs tambourinaient.
Un instant, ils s’arrêtèrent. La main de Katy entourait le sexe rigide de Luc, le flattant avec respect dans une caresse douce, lente, experte. Les yeux fermés, Luc goûtait ce moment de tout son corps. Il ouvrit les yeux et les planta dans ceux de Katy. Sans la quitter du regard, il posa les mains sur ses hanches et les fit descendre avec une lenteur calculée dans ses reins, et continua de la sorte jusque dans le maillot. Elles quittèrent la rondeur de ses fesses pour glisser sur les hanches, et, l’élastique du slip bloqué par ses poignets, il descendit les mains sur ses cuisses pour la libérer de cette ultime entrave à leur étreinte. Katy se plaqua contre lui, la main toujours nichée dans le caleçon qu’elle écarta. Elle se laissa glisser, et guidant le sexe du jeune homme, se planta doucement sur lui.
Elle sentit d’abord le froid envahir son ventre, et lui sentir le chaud envelopper son membre. Ce contraste de température les projeta tout les deux aux frontières du plaisir. Dans un râle il résista, et dans un cri elle se cambra pour elle aussi repousser l’issue. Lentement, au rythme des vagues, ils entamèrent ce va et vient magique. Luc sortait presque entièrement du ventre, marquant un petit temps d’arrêt pour sentir le contact froid de la mer sur son sexe, puis rentrait lentement pour renouer avec la chaleur brûlante du ventre en émoi. Ils renouvelèrent cette sensation sans se presser, leurs mains fébriles courant sur le corps de l’autre. Au paroxysme, les jambes de Katy enlacèrent la taille du Luc, ses bras enserrant fermement le torse de Luc. Les bras puissants de celui-ci s’étaient noués dans les reins de sa partenaire, l’écrasant contre lui avec force. Ils se figèrent au plus profond de l’étreinte, chacun cherchant à s’enfoncer encore plus loin dans le corps de l’autre, chaque infime petit mouvement dans les chairs les rapprochant de l’explosion.
Elle fut fulgurante. Katy sentit le flot chaud de la semence de Luc se déverser en spasmes puissant dans son ventre tandis qu’un point chaud et intense grossissait et se propageait au plus profond de son être. L’intensité augmenta sans répit, parcouru ses jambes, son dos, ses bras pour se planter avec force dans sa nuque. Elle se cambra, transpercée par ces pieux de jouvence, inondée par cette vague de plaisir chaud, terrassée par l’effort.
De cette union, la mer complice s’en souvient encore.
Sam 04 Juin 2005, 17:25 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Le goût de notre amour.
Je l’ai sur le bout de la langue ce goût de toi,
le goût de cet amour...
de celui que tu m’offres et que je reçois...
de celui que je te donne et que tu reçois...
de celui que nous faisons.
le goût de cet amour...
de celui que tu m’offres et que je reçois...
de celui que je te donne et que tu reçois...
de celui que nous faisons.
Dim 15 Mai 2005, 22:50 par
danslalune sur Parler d'amour
Ode au délice.
Délice
Délice, je te cueille
Lorsque tu es un peu vert
Délice, je te goute
Sur ma langue tu chuchottes tes vers
Délice, je te veux
Chauffe mon corps, c’est une prière.
Délice, je te cueille
Lorsque tu es un peu vert
Délice, je te goute
Sur ma langue tu chuchottes tes vers
Délice, je te veux
Chauffe mon corps, c’est une prière.
Jeu 12 Mai 2005, 10:36 par
PetitPrince sur Parler d'amour
Ma délicieusement sensuelle...
Ton corps je le connais si bien, je l’ai dessiné avec mes mains, et comme je le désire...je veux y laisser l’empreinte du mien.
La saveur, la chaleur de ta peau sur mes lèvres, sur ma langue, et comme tu me troubles...
Tout en toi...toi...tu es un délice pour mes sens; je te caresse, je te respire, j’écoute tes soupirs, mes yeux s’égarent....maintenant je te goûte longuement...je laisse ton désir prendre son temps...
Je t’éprouve mais si tendrement que tu t’ouvres...et ce sourire, le tien, celui que tu m’offres, tes mains qui s’accrochent au drap, ton corps qui se tend...qui m’invite, ton entrecuisse qui vient au devant de mes lèvres. Tes mots, tes gémissements me le disent...doucement je te mène au plaisir.
Ta jouissance, je la bois, je la cueille, là au plus profond de toi...et comme je l’aime ton plaisir.
La saveur, la chaleur de ta peau sur mes lèvres, sur ma langue, et comme tu me troubles...
Tout en toi...toi...tu es un délice pour mes sens; je te caresse, je te respire, j’écoute tes soupirs, mes yeux s’égarent....maintenant je te goûte longuement...je laisse ton désir prendre son temps...
Je t’éprouve mais si tendrement que tu t’ouvres...et ce sourire, le tien, celui que tu m’offres, tes mains qui s’accrochent au drap, ton corps qui se tend...qui m’invite, ton entrecuisse qui vient au devant de mes lèvres. Tes mots, tes gémissements me le disent...doucement je te mène au plaisir.
Ta jouissance, je la bois, je la cueille, là au plus profond de toi...et comme je l’aime ton plaisir.
Mer 27 Avril 2005, 22:44 par
danslalune sur Les liaisons sulfureuses
Ecrire sur langue

Il y a 182 textes utilisant le mot langue. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
Les thèmes
- La séduction
- Amour internet
- La ballade amoureuse
- La première fois
- Un monde parfait
- Citations
- Le grimoire d'amour
- Les liaisons sulfureuses
- L'amour en vrac
- Parutions
- La vie à deux
- Histoires d'amour
- Articles
- Parler d'amour
- Mille choses
- Annonces
- La déclaration d'amour
- L’amour fantastique
- Textes à jalons
- Exercices de style
Derniers textes
Le Dim 08 Août 2021, 15:15 par martin
Le Jeu 05 Août 2021, 14:40 par martin- A la poursuite de milou
Le Dim 01 Août 2021, 14:52 par martin - Noel
Le Sam 31 Juil 2021, 23:34 par martin - Sentir les printemps
Le Mar 17 Mars 2020, 13:45 par caressedesyeux - Haiku
Le Sam 08 Fév 2020, 15:10 par caressedesyeux - Délivrance( suite du texte je m'en vais)
Le Mer 11 Déc 2019, 14:29 par caressedesyeux - Les roseaux
Le Ven 05 Avril 2019, 18:24 par caressedesyeux
Le Jeu 24 Jan 2019, 15:48 par FB- Sexcape game
Le Dim 03 Juin 2018, 20:57 par Bridget - Sade's girls
Le Mer 30 Mai 2018, 21:45 par Bridget - Tendrement
Le Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore - Se froler du regard
Le Dim 25 Déc 2016, 19:42 par caressedesyeux - Ses cheveux longs
Le Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
Livres recommandables
![]() | Extases de femmes |
![]() | On ne badine pas avec l'amour à 1,55 euros |
![]() | L'Ile des Gauchers Gallimard |
![]() | Celle qui couche avec les autres J'ai lu |
![]() | Les fables de l'Humpur J'AI LU |
![]() | Le baton et la carotte La Musardine |
![]() | EAU A LA BOUCHE |
![]() | La Reine des lectrices Folio |
![]() | Écrire - un plaisir à la portée de tous: 350 techniques d'écriture créative Eyrolles |
![]() | La Pharmacienne La Musardine |
Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres
La citation d'amour
Pour plaire, oublie-toi toi-même.
Ovide.
Ovide.
Qui est en ligne ?
- Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
- La date/heure actuelle est Ven 04 Juil 2025, 17:42
- Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
Nous avons 1234 membres enregistrés
L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher - Il y a en tout 42 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 42 Invités et 0 Bots [ Administrateur ] [ Modérateur ]
- Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 483 le Mar 25 Fév 2025, 16:25
- Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
Bots : Aucun - Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes