Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur leger - Page 4 sur 7
Caresses à partager
Assis devant mon ordi, des chaussettes au pied, les pied dans mes sandales, un slip noir avec une bordure grise descendu à mi-cuisses, je me laisse aller à ma vue et mon ressenti.
Mes boules rasées, le pourtour de mon sexe rasé également depuis quelques jours, je regarde les premiers poils courts qui viennent colorer ma peau d’un léger noir. Mes boules reposant sur mes cuisses serrées, mon pénis au repos avec mon gland décaloté attend qu’une main vienne le réveiller. Je le prends dans mes mains, le secoue doucement et le sort de son sommeil. Quelques caresses et le voilà fièrement dressé vers un désir, vers ce bien être d’être touché et carssé. Douceur de mon prépuce et chaleur en même temps qui voudrait rencontrer une langue ou une bouche pour se faire engloutir
J’écarte un peu les jambes et lentement je laisse glisser ma main le long de mon sexe dans un mouvement de va et vient. Nageant dans le bien être de cette félicitée, je reste à la frontière de la jouissance.
Plaisir d’une caresse
Mes boules rasées, le pourtour de mon sexe rasé également depuis quelques jours, je regarde les premiers poils courts qui viennent colorer ma peau d’un léger noir. Mes boules reposant sur mes cuisses serrées, mon pénis au repos avec mon gland décaloté attend qu’une main vienne le réveiller. Je le prends dans mes mains, le secoue doucement et le sort de son sommeil. Quelques caresses et le voilà fièrement dressé vers un désir, vers ce bien être d’être touché et carssé. Douceur de mon prépuce et chaleur en même temps qui voudrait rencontrer une langue ou une bouche pour se faire engloutir
J’écarte un peu les jambes et lentement je laisse glisser ma main le long de mon sexe dans un mouvement de va et vient. Nageant dans le bien être de cette félicitée, je reste à la frontière de la jouissance.
Plaisir d’une caresse
Lun 19 Fév 2007, 15:52 par
cinq sur Amour internet
A l'ombre des pins...
(en clin d’oeil à Alivella et au Sud Ouest !!! )
L’océan murmure mon prénom dans l’azur
Il appelle mes pas les dirige en pensée
Le sable à mes pieds emporte mes chaussures
Et si le vent emmêle mes cheveux mes idées
Il m’a déshabillée de ma frilosité
Il me veut toute à lui toute à lui pour jouer
Plonger dans l’eau salée en être éclaboussée
D’écume se parer comme d’un drap léger
Avec les poissons d’or découvrir des trésors
Des perles de rosée des diamants étalés
A la face des eaux éblouissantes encore
Et puis, tous ruisselants dans un doux corps à corps
Revenir triomphants pêcher dans nos accords
Tendresse et douceur et puis félicité
Et que tes bras soient forts et troublants tes baisers
En caressant nos corps gagnons d’intimité
Se découvrir encore et encore s’aimer
Et sans aucun remords dans nos bras reposer...
L’océan murmure mon prénom dans l’azur
Il appelle mes pas les dirige en pensée
Le sable à mes pieds emporte mes chaussures
Et si le vent emmêle mes cheveux mes idées
Il m’a déshabillée de ma frilosité
Il me veut toute à lui toute à lui pour jouer
Plonger dans l’eau salée en être éclaboussée
D’écume se parer comme d’un drap léger
Avec les poissons d’or découvrir des trésors
Des perles de rosée des diamants étalés
A la face des eaux éblouissantes encore
Et puis, tous ruisselants dans un doux corps à corps
Revenir triomphants pêcher dans nos accords
Tendresse et douceur et puis félicité
Et que tes bras soient forts et troublants tes baisers
En caressant nos corps gagnons d’intimité
Se découvrir encore et encore s’aimer
Et sans aucun remords dans nos bras reposer...
Mer 24 Jan 2007, 20:10 par
dolce vita sur Parler d'amour
Sourire à la vie.
La montagne, crépite de gaîté, explose de lumière. Des torrents de larmes de bonheur jaillissent, éclaboussent les prés. Des perles nacrées câlinent les crocus, les pâquerettes, les myosotis qui s’éveillent peu à peu à la galanterie native du printemps . Les nouvelles pousses des pâturages chassent la poussière de l’hivers. Bientôt des chevrettes, sottes de pirouettes viendront tailler cette étendue vert clair, mouchetée de vert plus sombre, où des tapis, de fleurs, de mousses sauvages s’allongent tout à leur aise Au loin, un pic-epêiche éternue sa mélodie...
Petit caillou magique. Petit point dans l’immensité d’un paysage fleuri. Long, gris, plat et lisse. Petit galet. Une rivière insouciante, couleur bonbon à la menthe, cours et chante au pied de la montagne. Une passerelle de bois, entre les deux les rives, se balance paisiblement. Elle offre aux promeneurs une page blanche et les invite à écrire une poésie galbé de bouton d’or. Sur la berge, Adeline se tient debout provoquant le soleil levant, le galet du destin serré dans la paume de la main. Elle se penche, et le lance . Celui-ci lâché, ricoche, ricoche. Des ondes dentelées et éphémères apparaissent à la surface de l’eau. Deux , puis trois, de plus en plus infimes. Galet léger, galet évadé. Au troisième rebond, il plonge, s’enfonce dans le miroir opaque et lointain. Adeline contemple le vide. De jolis yeux sans âme, sans coloriage_ Elle n’entend pas le bruissement des feuilles des bouleaux qui bordent la rivière. Elle regarde, accroupie, les yeux dans ses songes. Elle n’entend pas les clochettes des digitales, ballottées par la brise du vent, tintiner joyeusement dans toute la montagne, oasis de douceur.
Le galet, jeté au hasard, a éveillé les poissons endormi dans la mémoire d’Adeline à la triste saison. Des familles de saumons malicieux sautent éparpillés . Les saumons esquivent quelques cabrioles maladroites, pour se parfaire dans des sauts périlleux frétillants et capricieux. Apeurés mais libres. Dociles mais sauvages. Adeline regarde. Aucune étincelle dans ses yeux égarés. Elle regarde sans saisir ce spectacle de lumière aux teintes orangés. Éclats de liberté, de pépites diamantées se déroule sous ses yeux en transhumance.
Tandis que les ailes du soleil déploient ses rayons sur la montagne, les yeux d’Adeline s’entrouvrent légèrement sur une verte vallée voilée d’ une cascade de couleur. Lentement, elle réagit et revient peu à peu dans un monde imaginaire d’arôme, de sons. La vie se joue devant elle.
Elle sourit devant ces images, main tendue à elle. Elle sourit à la vie. Elle sourit en regardant la berge où repose tant de galets. Elle imagine, alors tous les galets rebondir sur les draps de ce lit, couleur bonbon à la menthe. Elle sourit à la pensée de milliers de sphères sur ce miroir au ton incertain. Elle sourit à la valse de tous les saumons, invitants les carpes, les libellules, les têtards à se joindre dans cette ronde de plaisir. Elle sourit et s’imagine ballerine en jupon de mousseline blanche au coeur de ce ballet. Elle s’imagine toupie bras tendus vers le ciel happant tous les nuages pour les sentir se couler le long de son corps meurtri.
Un simple galet jeté au hasard, serré dans une main à réveillé un sourire.
Fille du peuple.
Petit caillou magique. Petit point dans l’immensité d’un paysage fleuri. Long, gris, plat et lisse. Petit galet. Une rivière insouciante, couleur bonbon à la menthe, cours et chante au pied de la montagne. Une passerelle de bois, entre les deux les rives, se balance paisiblement. Elle offre aux promeneurs une page blanche et les invite à écrire une poésie galbé de bouton d’or. Sur la berge, Adeline se tient debout provoquant le soleil levant, le galet du destin serré dans la paume de la main. Elle se penche, et le lance . Celui-ci lâché, ricoche, ricoche. Des ondes dentelées et éphémères apparaissent à la surface de l’eau. Deux , puis trois, de plus en plus infimes. Galet léger, galet évadé. Au troisième rebond, il plonge, s’enfonce dans le miroir opaque et lointain. Adeline contemple le vide. De jolis yeux sans âme, sans coloriage_ Elle n’entend pas le bruissement des feuilles des bouleaux qui bordent la rivière. Elle regarde, accroupie, les yeux dans ses songes. Elle n’entend pas les clochettes des digitales, ballottées par la brise du vent, tintiner joyeusement dans toute la montagne, oasis de douceur.
Le galet, jeté au hasard, a éveillé les poissons endormi dans la mémoire d’Adeline à la triste saison. Des familles de saumons malicieux sautent éparpillés . Les saumons esquivent quelques cabrioles maladroites, pour se parfaire dans des sauts périlleux frétillants et capricieux. Apeurés mais libres. Dociles mais sauvages. Adeline regarde. Aucune étincelle dans ses yeux égarés. Elle regarde sans saisir ce spectacle de lumière aux teintes orangés. Éclats de liberté, de pépites diamantées se déroule sous ses yeux en transhumance.
Tandis que les ailes du soleil déploient ses rayons sur la montagne, les yeux d’Adeline s’entrouvrent légèrement sur une verte vallée voilée d’ une cascade de couleur. Lentement, elle réagit et revient peu à peu dans un monde imaginaire d’arôme, de sons. La vie se joue devant elle.
Elle sourit devant ces images, main tendue à elle. Elle sourit à la vie. Elle sourit en regardant la berge où repose tant de galets. Elle imagine, alors tous les galets rebondir sur les draps de ce lit, couleur bonbon à la menthe. Elle sourit à la pensée de milliers de sphères sur ce miroir au ton incertain. Elle sourit à la valse de tous les saumons, invitants les carpes, les libellules, les têtards à se joindre dans cette ronde de plaisir. Elle sourit et s’imagine ballerine en jupon de mousseline blanche au coeur de ce ballet. Elle s’imagine toupie bras tendus vers le ciel happant tous les nuages pour les sentir se couler le long de son corps meurtri.
Un simple galet jeté au hasard, serré dans une main à réveillé un sourire.
Fille du peuple.
Jeu 04 Jan 2007, 10:30 par
Fille du peuple sur Mille choses
Je l'aimais
Bon ben c’est mon premier texte enjoy it or not.
C’est en marchant sur les quais de Seine que je l’ai rencontrée. La chevelure brune dans le vent, la peau matte, les yeux verts, elle était belle. Le soleil couchant teintait l’eau d’un reflet doré, un léger vent faisait voler les feuilles d’automne. Je me décide à lui parler, je demande une cigarette mais elle ne fume pas. Je ne sais pas pourquoi je perds mes moyens, je souris bêtement, je bafouille, je regarde mes pieds n’osant affronter son regard. Elle se demande ce que j’attends mais elle sourit finalement. Ce sourire, ô ce sourire, cette sorte de sourire que sont parfois les fleurs au milieu d’herbes graves, cette sorte de sourire qui font que le temps s’arrête, cette sorte de sourire qui vous fait perdre la tête. Je m’assoie timidement à ses côtés et nous parlons. Nous parlons encore et encore, de tout et de rien, du beau temps de la pluie, des amours, des ennemis, suis je lucide ou atteint de folie, je tombe amoureux, ô funeste ennemie !Comment pourrais-je la quitter, celle que j’aime, ma destinnée ? J’ose alors lui demander un numéro où je peux la rappeler. Elle accepte, je suis heureux, je pourrais peut-être la revoir, et ce tout petit espoir, rend ce monde merveilleux.
Arrive, plus tard, la concrétisation de mes espoirs, enfin je vais la revoir. Le premier rendez-vous, celui qui te fait à la fois si peur et si plaisir, celui qui fait battre ton coeur si fort, si fort. Celui qui accélère ta respiration et rend tes mains moites, celui que tu attends et redoutes à la fois. La place St michel - où veille l’ange Gabriel, où le bruit de la fontaine berce les artistes - est le lieu où je la reverrai. Je la vois, elle me voit, elle sourit, je flamboie, elle s’avance, mon coeur bat, je l’aime et je ne sais pas. Je ne sais pas si c’est réciproque, je ne sais pas si elle m’aime ou pas, ô amour tu me tueras, ô toi comble de l’union de la folie et de la sagesse. Je lui fais la bise, sa peau est si douce, son parfum ô son parfum, les parfums sont les sentiments des fleurs et le sien fait battre mon coeur, mais comment décrire le monde des odeurs? Je ne le sais pas. Je suis amoureux, étrange bonheur malheureux. Nous marchons, nous parlons, nous dînons et nous remarchons. Je sens des goutes de pluie sur mon visage, elle ouvre son parapluie, je me rapproche. Je me perds dans l’océan de ses yeux, elle les ferme, je me rapproche encore, j’ai mal aux côtes à cause de mon coeur, je sens son souffle chaud puis doucement nos lèvres se touchent, humides et douces nos langues se frolent puis s’unissent, unissant de même les deux êtres, les deux coeurs, les deux âmes que nous sommes. Je l’aime. Le sablier s’est arrêté, la terre ne tourne plus, les étoiles ne brillent plus il n’y a qu’elle. Je la regarde, les moindres petits défauts de son visage ou de ce qu’elle représente sont devenus des qualités. Je dois la quitter ce soir mais j’ai hâte de la revoir. Sentiment de bonheur indescriptible, joie inextinguibe, je l’aime, je l’aime, je l’aime.
Je la revois souvent maintenant, je lui consacre mon temps, ce que je suis, ma vie. Je l’acceuille ce soir dans mon humble demeure. De jour en jour, sa beauté grandit, elle est belle, elle m’éblouit. Nous buvons, nous parlons, je l’embrasse, je l’aime. Elle me prend par la main et m’enmène vers le lit. La lumière d’un lampadaire tamise la pièce, je tremble comme une feuille, elle s’allonge. Je me sens mal, je vais exploser. Je m’allonge à ses cotés, elle passe sa main dans mes cheveux, je sens le désir brulant dans mes veines. Mes tempes boudonnent, je brule.Nos langues s’unissent, je passe ma main sur son corps, j’ai des frissons.Je passe ma main sous son chemisier, elle gémit. Elle me caresse le ventre puis descend lentement. Son souffle chaud sur ma nuque, son parfum m’ennivrent. J’ai du mal à respirer. J’ai chaud et poutant je frisonne. Je déboutonne son jean, et doucement, doucement je glisse ma main vers son bas ventre. Je la caresse, elle gémit encore. Je sens son sexe humide et chaud. Je l’embrasse encore et encore. J’embrasse sa nuque, ses seins, son sexe, je l’aime, je l’aime, je l’aime. Nous sommes nus à présent, je sens ses seins contre mon torse. Mon sexe contre le sien, je la pénétre lentement. Mes bras tremblent, je tremble, elle me sert contre elle si fort. Je vais et reviens en elle au rythme lent d’une mélodie depuis longtemps oubliée. Je l’embrasse. Je respire vite, très vite, le plaisir monte, monte, encore et encore, et c’est l’explosion, le loup hurle, la mélodie culmine, moment si bref et si fort pourtant, union sacrée à son paroxisme. Union ultime de nos êtres, de nos âmes, de nos vies. Je m’allonge à ses côtés, je la regarde, elle me sourit. On ne dit rien les mots sont inutiles. Après un long moment, elle s’endort. Je la regarde toujours, je l’aimerais toujours. Merci.
Un mois passe, puis deux, arriva alors ce jour maudit par les dieux. Hermes m’apporta le message malheureux : elle me quitte. Son coeur bat pour un autre ; le mien s’est arrêté. Ah douleur non encore éprouvée, poignardé de l’intérieur, je meurs. Je souffre, je hurle à la mort pourquoi, pourquoi? Pourquoi elle, source de tant d’amour me cause tant de souffrance? Tourments indescriptibles, rage innexprimable, désespoir insurmontable. Je revois son visage, son souvenir me hante : comment vivre après une telle souffrance et cette soufrance est sans partage. Je noie mon malheur dans l’alcool dans une pièce autrefois joyeuse et aujourd’hui si triste. J’allume la radio et entends "What a wonderful world" de Louis Amstrong. Ironie du sort, les dieux me maudissent et je les maudis. Une lame de rasoir entre les mains je pense à elle. Une gorgée d’absynthe pour ne pas souffrir.
I see trees of green, red roses too
I see them bloom for me and you
And I think to myself what a wonderful world.
Une autre gorgée, ma trachée brule, je fais un essai, la lame pénétre la chair de mon poignet. Le sang coule, j’hurle, je pleure. Une autre gorgée encore une.
I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself what a wonderful world.
Ma vision se brouille à cause des larmes et de l’alcool. Je réenfonce l’acier dans ma chair, j’ai coupé une veine cette fois, le sang gicle sur ma chemise. Je contemple mon poignet posé sur la table au milieu de mon sang. Une autre gorgée encore une.
The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people going by
I see friends shaking hands saying how do you do
They’re really saying I love you.
Je n’ai plus de force, je ne vois presque plus. J’ai perdu trop de sang, je crois. Ma tête devenue trop lourde commence à pencher, puis tombe sur la table dans le sang, je pleure. Un dernier effort, je reprends la lame mais cette fois je coupe un tandon puis je rencontre l’os. J’ai du sang dans la bouche. Un dernier effort pour une dernière gorgée je meurs. Adieu je t’aimais.
I hear babies crying, I watch them grow
They’ll learn much more than I’ll never know
And I think to myself what a wonderful world
Yes I think to myself what a wonderful world.
C’est en marchant sur les quais de Seine que je l’ai rencontrée. La chevelure brune dans le vent, la peau matte, les yeux verts, elle était belle. Le soleil couchant teintait l’eau d’un reflet doré, un léger vent faisait voler les feuilles d’automne. Je me décide à lui parler, je demande une cigarette mais elle ne fume pas. Je ne sais pas pourquoi je perds mes moyens, je souris bêtement, je bafouille, je regarde mes pieds n’osant affronter son regard. Elle se demande ce que j’attends mais elle sourit finalement. Ce sourire, ô ce sourire, cette sorte de sourire que sont parfois les fleurs au milieu d’herbes graves, cette sorte de sourire qui font que le temps s’arrête, cette sorte de sourire qui vous fait perdre la tête. Je m’assoie timidement à ses côtés et nous parlons. Nous parlons encore et encore, de tout et de rien, du beau temps de la pluie, des amours, des ennemis, suis je lucide ou atteint de folie, je tombe amoureux, ô funeste ennemie !Comment pourrais-je la quitter, celle que j’aime, ma destinnée ? J’ose alors lui demander un numéro où je peux la rappeler. Elle accepte, je suis heureux, je pourrais peut-être la revoir, et ce tout petit espoir, rend ce monde merveilleux.
Arrive, plus tard, la concrétisation de mes espoirs, enfin je vais la revoir. Le premier rendez-vous, celui qui te fait à la fois si peur et si plaisir, celui qui fait battre ton coeur si fort, si fort. Celui qui accélère ta respiration et rend tes mains moites, celui que tu attends et redoutes à la fois. La place St michel - où veille l’ange Gabriel, où le bruit de la fontaine berce les artistes - est le lieu où je la reverrai. Je la vois, elle me voit, elle sourit, je flamboie, elle s’avance, mon coeur bat, je l’aime et je ne sais pas. Je ne sais pas si c’est réciproque, je ne sais pas si elle m’aime ou pas, ô amour tu me tueras, ô toi comble de l’union de la folie et de la sagesse. Je lui fais la bise, sa peau est si douce, son parfum ô son parfum, les parfums sont les sentiments des fleurs et le sien fait battre mon coeur, mais comment décrire le monde des odeurs? Je ne le sais pas. Je suis amoureux, étrange bonheur malheureux. Nous marchons, nous parlons, nous dînons et nous remarchons. Je sens des goutes de pluie sur mon visage, elle ouvre son parapluie, je me rapproche. Je me perds dans l’océan de ses yeux, elle les ferme, je me rapproche encore, j’ai mal aux côtes à cause de mon coeur, je sens son souffle chaud puis doucement nos lèvres se touchent, humides et douces nos langues se frolent puis s’unissent, unissant de même les deux êtres, les deux coeurs, les deux âmes que nous sommes. Je l’aime. Le sablier s’est arrêté, la terre ne tourne plus, les étoiles ne brillent plus il n’y a qu’elle. Je la regarde, les moindres petits défauts de son visage ou de ce qu’elle représente sont devenus des qualités. Je dois la quitter ce soir mais j’ai hâte de la revoir. Sentiment de bonheur indescriptible, joie inextinguibe, je l’aime, je l’aime, je l’aime.
Je la revois souvent maintenant, je lui consacre mon temps, ce que je suis, ma vie. Je l’acceuille ce soir dans mon humble demeure. De jour en jour, sa beauté grandit, elle est belle, elle m’éblouit. Nous buvons, nous parlons, je l’embrasse, je l’aime. Elle me prend par la main et m’enmène vers le lit. La lumière d’un lampadaire tamise la pièce, je tremble comme une feuille, elle s’allonge. Je me sens mal, je vais exploser. Je m’allonge à ses cotés, elle passe sa main dans mes cheveux, je sens le désir brulant dans mes veines. Mes tempes boudonnent, je brule.Nos langues s’unissent, je passe ma main sur son corps, j’ai des frissons.Je passe ma main sous son chemisier, elle gémit. Elle me caresse le ventre puis descend lentement. Son souffle chaud sur ma nuque, son parfum m’ennivrent. J’ai du mal à respirer. J’ai chaud et poutant je frisonne. Je déboutonne son jean, et doucement, doucement je glisse ma main vers son bas ventre. Je la caresse, elle gémit encore. Je sens son sexe humide et chaud. Je l’embrasse encore et encore. J’embrasse sa nuque, ses seins, son sexe, je l’aime, je l’aime, je l’aime. Nous sommes nus à présent, je sens ses seins contre mon torse. Mon sexe contre le sien, je la pénétre lentement. Mes bras tremblent, je tremble, elle me sert contre elle si fort. Je vais et reviens en elle au rythme lent d’une mélodie depuis longtemps oubliée. Je l’embrasse. Je respire vite, très vite, le plaisir monte, monte, encore et encore, et c’est l’explosion, le loup hurle, la mélodie culmine, moment si bref et si fort pourtant, union sacrée à son paroxisme. Union ultime de nos êtres, de nos âmes, de nos vies. Je m’allonge à ses côtés, je la regarde, elle me sourit. On ne dit rien les mots sont inutiles. Après un long moment, elle s’endort. Je la regarde toujours, je l’aimerais toujours. Merci.
Un mois passe, puis deux, arriva alors ce jour maudit par les dieux. Hermes m’apporta le message malheureux : elle me quitte. Son coeur bat pour un autre ; le mien s’est arrêté. Ah douleur non encore éprouvée, poignardé de l’intérieur, je meurs. Je souffre, je hurle à la mort pourquoi, pourquoi? Pourquoi elle, source de tant d’amour me cause tant de souffrance? Tourments indescriptibles, rage innexprimable, désespoir insurmontable. Je revois son visage, son souvenir me hante : comment vivre après une telle souffrance et cette soufrance est sans partage. Je noie mon malheur dans l’alcool dans une pièce autrefois joyeuse et aujourd’hui si triste. J’allume la radio et entends "What a wonderful world" de Louis Amstrong. Ironie du sort, les dieux me maudissent et je les maudis. Une lame de rasoir entre les mains je pense à elle. Une gorgée d’absynthe pour ne pas souffrir.
I see trees of green, red roses too
I see them bloom for me and you
And I think to myself what a wonderful world.
Une autre gorgée, ma trachée brule, je fais un essai, la lame pénétre la chair de mon poignet. Le sang coule, j’hurle, je pleure. Une autre gorgée encore une.
I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself what a wonderful world.
Ma vision se brouille à cause des larmes et de l’alcool. Je réenfonce l’acier dans ma chair, j’ai coupé une veine cette fois, le sang gicle sur ma chemise. Je contemple mon poignet posé sur la table au milieu de mon sang. Une autre gorgée encore une.
The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people going by
I see friends shaking hands saying how do you do
They’re really saying I love you.
Je n’ai plus de force, je ne vois presque plus. J’ai perdu trop de sang, je crois. Ma tête devenue trop lourde commence à pencher, puis tombe sur la table dans le sang, je pleure. Un dernier effort, je reprends la lame mais cette fois je coupe un tandon puis je rencontre l’os. J’ai du sang dans la bouche. Un dernier effort pour une dernière gorgée je meurs. Adieu je t’aimais.
I hear babies crying, I watch them grow
They’ll learn much more than I’ll never know
And I think to myself what a wonderful world
Yes I think to myself what a wonderful world.
Mar 10 Oct 2006, 20:50 par
Evidance sur Histoires d'amour
Vérités ou mensonges (c’est pas une question ce sont des dou
La vérité est une lumière
Elle peut éclairer le monde entier
Ou n’éclairer que celui qui veut la voir
La lumière de la vérité n’a pas de taille
Elle peut illuminer votre vie
Etre multicolore et joyeuses
Ou au contraire être pâle et froide.
Mais elle est la vérité et ne permet
Pas aux doutes de vous envahir
A travers cette, éclairage la vie
Est des fois cruelle et douloureuse
Mais elle est authentique et vrai.
Le mensonge, quant à lui
Vous plonges dans l’ombre
Il nous permet le doute
Vous envahi l’esprit d’idées
Vous guide vers des actes désespérés
Il est une réaction en chaîne
Plus on s’enfonce plus on croit
Qu’il sera le salut … plus on mentira
Le mensonge nous permet
Néanmoins d’espérer, de croire
Que demain tout sera oublié
Dans le doute l’espoir devient possible …
Alors moi qui suis dans le noir, ce soir
Je me mets à espérer…
Sans certitudes tout devient plus léger
Et si avec un mensonge on pouvait recommencer
Mais voilà la nuit aura une fin
Le matin viendra et la lueur de ma vie ressurgira
Et avec la lueur de l’aube la vérité des choses reprendra ses droits …
Philippe.
Elle peut éclairer le monde entier
Ou n’éclairer que celui qui veut la voir
La lumière de la vérité n’a pas de taille
Elle peut illuminer votre vie
Etre multicolore et joyeuses
Ou au contraire être pâle et froide.
Mais elle est la vérité et ne permet
Pas aux doutes de vous envahir
A travers cette, éclairage la vie
Est des fois cruelle et douloureuse
Mais elle est authentique et vrai.
Le mensonge, quant à lui
Vous plonges dans l’ombre
Il nous permet le doute
Vous envahi l’esprit d’idées
Vous guide vers des actes désespérés
Il est une réaction en chaîne
Plus on s’enfonce plus on croit
Qu’il sera le salut … plus on mentira
Le mensonge nous permet
Néanmoins d’espérer, de croire
Que demain tout sera oublié
Dans le doute l’espoir devient possible …
Alors moi qui suis dans le noir, ce soir
Je me mets à espérer…
Sans certitudes tout devient plus léger
Et si avec un mensonge on pouvait recommencer
Mais voilà la nuit aura une fin
Le matin viendra et la lueur de ma vie ressurgira
Et avec la lueur de l’aube la vérité des choses reprendra ses droits …
Philippe.
Mar 10 Oct 2006, 00:47 par
coeur lourd sur Mille choses
A la lueur d'une flamme
A la lueur d’une flamme
Dans l’obscurité de la nuit
Tel un pétale de fleur
Je viens sans un bruit
Dans un léger espoir
Je dépose un tendre baiser
Sur ta belle nuque décoiffée
Comme je l’aime temps
Où mon désir ose s’exprimée
Ma bouche se promène
Sur la douceur de ta peau
Caressant amoureusement
Les plus intimes parties
De ton corps
L’éclat
Mon regard dans le Tien
Je découvre l’intense plaisir
Qui envahi tout mon être
Puis le tien qui se dévoile
J’enfouie mon visage
Au creux de ton épaule
Me laissant aller a ton amour
Aux caresses subtiles de tes mains
Dans l’étreinte
Nos corps ne font plus qu’un
Que déjà c’est le petit matin
Que nous rêvons déjà de la prochaine.
Dans l’obscurité de la nuit
Tel un pétale de fleur
Je viens sans un bruit
Dans un léger espoir
Je dépose un tendre baiser
Sur ta belle nuque décoiffée
Comme je l’aime temps
Où mon désir ose s’exprimée
Ma bouche se promène
Sur la douceur de ta peau
Caressant amoureusement
Les plus intimes parties
De ton corps
L’éclat
Mon regard dans le Tien
Je découvre l’intense plaisir
Qui envahi tout mon être
Puis le tien qui se dévoile
J’enfouie mon visage
Au creux de ton épaule
Me laissant aller a ton amour
Aux caresses subtiles de tes mains
Dans l’étreinte
Nos corps ne font plus qu’un
Que déjà c’est le petit matin
Que nous rêvons déjà de la prochaine.

Sam 09 Sep 2006, 22:16 par
joullia sur Parler d'amour
En attendant que la pluie cesse sur Paris
De tes yeux noir et gris,
Comme le ciel couleur de nuit,
Verse toutes mes larmes en pluie,
Dans la poussière et dans le bruit,
La pluie ruisselle sur Paris.
Ici un pécheur est assis,
Au bord de la Seine, contre un arbre blotti
Il écoute les péniches endormies,
Rouler tranquillement leurs clapotis,
Mais toujours ce léger bruit,
La pluie ruisselle sur Paris.
Pas un oiseau dans ce ciel gris,
Sous les gouttières ils sont partis
Se blottir dans leurs nids,
Les gens passent et vaquent à leurs occupations,
Les amants se retrouvent sur les quais de Seine.
Je t’ai attendu 5 heures sur le banc du Jardin des Plantes,
Le téléphone sonne sans réponse.
J’ai espéré te voir arriver, mais je n’ai vu que des amants.
La pluie de mes yeux ruisselle dans ce parc
Le pêcheur regarde la femme qui longe ce quai en désespoir
En attendant que la pluie cesse sur Paris.
Comme le ciel couleur de nuit,
Verse toutes mes larmes en pluie,
Dans la poussière et dans le bruit,
La pluie ruisselle sur Paris.
Ici un pécheur est assis,
Au bord de la Seine, contre un arbre blotti
Il écoute les péniches endormies,
Rouler tranquillement leurs clapotis,
Mais toujours ce léger bruit,
La pluie ruisselle sur Paris.
Pas un oiseau dans ce ciel gris,
Sous les gouttières ils sont partis
Se blottir dans leurs nids,
Les gens passent et vaquent à leurs occupations,
Les amants se retrouvent sur les quais de Seine.
Je t’ai attendu 5 heures sur le banc du Jardin des Plantes,
Le téléphone sonne sans réponse.
J’ai espéré te voir arriver, mais je n’ai vu que des amants.
La pluie de mes yeux ruisselle dans ce parc
Le pêcheur regarde la femme qui longe ce quai en désespoir
En attendant que la pluie cesse sur Paris.
Mar 22 Août 2006, 00:00 par
joullia sur Histoires d'amour
Sans tendresse pas d'amour
Sentiment souvent caché
Derrière une pudeur excessive.
Aussi fort que l’amour,
Vital pour celui qui reçoit,
Autant pour celui qui donne.
Difficile de se laisser aller,
Et pourtant ! Que serions nous ?
Sans cette main sur l’épaule,
Ce baiser léger sur la joue, le front,
Que serions nous ?
Sans ce regard attendri,
Silencieux, mais si parlant,
Ces mots plein de douceur.
Ces bras plein de chaleur.
Dur de donner la tendresse,
Pour celui qui ne connaît pas.
Difficile à accepter,
Pour qui n’a jamais reçu.
Cette tendresse qu’ont chanté à merveille
Nombreux chanteurs,
Et tant d’autres encore.
Sentiment fort,
On devient vite dépendant.
Parfois il y a manque.
Quand il y a débordement,
Vient l’envie de partager,
De donner sans compter,
Baisers, câlins, caresses.
Juste un tout petit geste.
Quand la pudeur est trop forte,
C’est sur le chien, le chat,
Que la tendresse déborde.
Façon aisée de laisser parler son coeur.
Incompréhensible ! diront certains.
Pourtant si facile à comprendre,
Sans tendresse, pas d’amour,
Sans amour, on n’est rien
Mon amour reviens-moi.
Mon amour parle-moi.
Derrière une pudeur excessive.
Aussi fort que l’amour,
Vital pour celui qui reçoit,
Autant pour celui qui donne.
Difficile de se laisser aller,
Et pourtant ! Que serions nous ?
Sans cette main sur l’épaule,
Ce baiser léger sur la joue, le front,
Que serions nous ?
Sans ce regard attendri,
Silencieux, mais si parlant,
Ces mots plein de douceur.
Ces bras plein de chaleur.
Dur de donner la tendresse,
Pour celui qui ne connaît pas.
Difficile à accepter,
Pour qui n’a jamais reçu.
Cette tendresse qu’ont chanté à merveille
Nombreux chanteurs,
Et tant d’autres encore.
Sentiment fort,
On devient vite dépendant.
Parfois il y a manque.
Quand il y a débordement,
Vient l’envie de partager,
De donner sans compter,
Baisers, câlins, caresses.
Juste un tout petit geste.
Quand la pudeur est trop forte,
C’est sur le chien, le chat,
Que la tendresse déborde.
Façon aisée de laisser parler son coeur.
Incompréhensible ! diront certains.
Pourtant si facile à comprendre,
Sans tendresse, pas d’amour,
Sans amour, on n’est rien
Mon amour reviens-moi.
Mon amour parle-moi.
Ven 04 Août 2006, 21:46 par
joullia sur Parler d'amour
Le corbeau et l'hirondelle
le corbeau et l’hirondelle
Sur le printemps de ma jeunesse,
Je ressemblais à l’hirondelle,
Au vol si subtil et léger,
L’âge de l’insouciance me conduisait,
Sans peur, sans soin, là où mon coeur me disait :
L’amour est si merveilleux !
Comment ne pas y prendre goût et jouissance ?
Sur le chemin de l’été,
mon insouciance m’a été volée,
l’amour si merveilleux s’est transformé,
Il a pris son habit d’apparat,
Celui de l’hiver avant l’heure,
L’habit le plus couvrant,
Celui qui laisse transparaître,
qu’haine, peur, dégoût, désespoir, pleurs et honte.
Comment accepter que cela ait pu m’arriver ?
Dans la pénombre de l’automne,
Commence la descente aux enfers,
Celle où l’amour et le désir,
Sont crucifiés au plus profond des laves bouillonnantes,
Le corbeau est roi et le seul maître de ce lieu,
La douce hirondelle est prise au piège,
Dans ce lieu si obscur et morbide,
Elle se débat plus fort que ces forces lui font défaut,
L’hirondelle se noie dans toute cette douleur qui la déchire au plus profond de son être.
Dans la froideur de l’hiver
L’hirondelle ne ressemble plus à ses consoeurs :
elle ne pense plus,
elle ne joue plus dans les courants d’air chaud,
elle ne virevolte plus,
elle ne chante plus,
elle ne bouge plus,
elle reste prostrée dans son nid,
elle a les ailes brisées en mille éclats,
elle ne fait que souffrir,
encore et toujours,
ses complaintes la hantent,
elle ne pense plus qu’à s’envoler loin,
très loin là où plus personne ne pourra la faire souffrir.
Je ne me pardonnerai jamais de ne m’être pas battue suffisamment.
Sur le printemps de ma jeunesse,
Je ressemblais à l’hirondelle,
Au vol si subtil et léger,
L’âge de l’insouciance me conduisait,
Sans peur, sans soin, là où mon coeur me disait :
L’amour est si merveilleux !
Comment ne pas y prendre goût et jouissance ?
Sur le chemin de l’été,
mon insouciance m’a été volée,
l’amour si merveilleux s’est transformé,
Il a pris son habit d’apparat,
Celui de l’hiver avant l’heure,
L’habit le plus couvrant,
Celui qui laisse transparaître,
qu’haine, peur, dégoût, désespoir, pleurs et honte.
Comment accepter que cela ait pu m’arriver ?
Dans la pénombre de l’automne,
Commence la descente aux enfers,
Celle où l’amour et le désir,
Sont crucifiés au plus profond des laves bouillonnantes,
Le corbeau est roi et le seul maître de ce lieu,
La douce hirondelle est prise au piège,
Dans ce lieu si obscur et morbide,
Elle se débat plus fort que ces forces lui font défaut,
L’hirondelle se noie dans toute cette douleur qui la déchire au plus profond de son être.
Dans la froideur de l’hiver
L’hirondelle ne ressemble plus à ses consoeurs :
elle ne pense plus,
elle ne joue plus dans les courants d’air chaud,
elle ne virevolte plus,
elle ne chante plus,
elle ne bouge plus,
elle reste prostrée dans son nid,
elle a les ailes brisées en mille éclats,
elle ne fait que souffrir,
encore et toujours,
ses complaintes la hantent,
elle ne pense plus qu’à s’envoler loin,
très loin là où plus personne ne pourra la faire souffrir.
Je ne me pardonnerai jamais de ne m’être pas battue suffisamment.
Mer 26 Juil 2006, 14:32 par
joullia sur L'amour en vrac
Mont des brumes (4)
Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Au loin le bruit des bateliers. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée... Dès l’aube, les bruits des voitures à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer, immobile... Les volets de la chambre sont restés ouverts, la fenêtre aussi. Les rideaux volent et retombent sous le souffle léger du vent... La chambre est baignée d’une lumière nacrée. Le lit se prolonge doucement sur le sol recouvert des draps tendres et autre duvet... Elle dort. Sur le ventre. Il la regarde. Il parcourt ses courbes, il la sent abandonnée. Dans son sommeil, elle soupire. Il sourit. [...]
- « Ainsi, votre noble ami me soumet une énigme ? Cela tombe bien, j’adore jouer. » Il lui avait tendu le billet et elle avait usé de tout son temps pour en prendre connaissance : « Je me fie à ton talent d’expert pour identifier la paternité de cette œuvre... Merci de remettre au jeune homme qui t’apporte la toile la réponse. Bien à toi, Jean-François ».
Il l’avait suivie jusqu’à son atelier dont le désordre ne parvenait pas à occulter la divine lumière qu’il recevait... Frédéric en était resté bouche bée. Il se reprit en se disant qu’elle finirait par le prendre pour un sot s’il ne cessait de garder la bouche ouverte. Elle était surprenante. Fine certes, mais qui ne s’encombrait pas de manière pour dire son fait au gens et aux choses. Il la sentait entière, volontaire et passionnée. Discrètement, alors qu’elle usait de son œil comme d’un scalpel avec la toile, il la regardait avec une plus ample liberté. Oui, elle le surprenait, avec ses cheveux roux ramenés en grosses boucles à l’arrière du crâne. La tendresse de ses formes presque fragiles. Son air d’autorité et une sensibilité à fleur de peau qui faisait contraste avec un dynamisme félin... Et avec tout ça un rien sensuelle, un zeste de provocation qui lui aiguisait les nerfs. Quel drôle d’oiseau, se disait-il.
- « J’ai hésité, dit-elle enfin... Il y a bien des peintres qui envieraient le père d’un tel chef-d’œuvre, car assurément, on parlera de cette toile. Néanmoins... La technique, les couleurs, le geste, tout me fait penser à un Millet, un Millet si j’ose dire, plus Millet que Millet, car enfin, il y a bien un petit quelque chose dans cette toile d’indéfinissable. Oui, l’âme de ce tableau semble autre. Or, je ne vois pas d’autre peintre capable d’un tel génie ».
- « Votre verdict ? »
- « Oh, oh ? Un verdict ? Y aurait-il un coupable ? Monsieur, vous m’effrayez ! ! ! Et bien, soit, s’il vous faut un nom, ce sera, en désespoir de cause, Millet. Vous pouvez transmettre, Monsieur, ma réponse à qui la demande... Hélas, vous pouvez reprendre cette merveille, cependant, si son auteur était présent je saurais bien le contraindre à me la laisser quelques jours. »
- « Oseriez-vous user de la force ? , demanda avec amusement Frédéric.
- « Qui sait ? », soupira-t-elle, « Il émane une telle grâce de cette toile, une telle beauté, une délicatesse si rare chez un homme que l’on ne saurait y demeurer insensible... Oui, voilà qui me surprend fort de Jean-François. Il peint avec son sang, avec ses émotions mais pas avec une telle âme... Enfin... , se reprit-elle, j’avoue que je ne l’en aurais pas cru capable. Ne lui en dites rien n’est-ce pas ? Ainsi cette toile est bien de lui ? Votre silence semble le confirmer. Vous lui en ferez mes compliments» [...]
Il était revenu chercher la toile quelques jours plus tard. Il s’était bien gardé de tout commentaire lorsqu’il avait donné à Millet la réponse tant attendue. Ainsi, il avait en moins de trois heures réalisé un chef d’oeuvre que tous attribueraient à son ami. Il avait réussi son pari. Chacun des protagonistes avait juré de garder le secret. En sonnant à la porte de l’oiselle - comme il l’appelait -, il sentit un trouble, une sorte de rougeur s’emparer de lui. Allons, donc, voilà qu’en revenant ici je redeviens idiot, songea-t-il...
- « Ainsi, votre noble ami me soumet une énigme ? Cela tombe bien, j’adore jouer. » Il lui avait tendu le billet et elle avait usé de tout son temps pour en prendre connaissance : « Je me fie à ton talent d’expert pour identifier la paternité de cette œuvre... Merci de remettre au jeune homme qui t’apporte la toile la réponse. Bien à toi, Jean-François ».
Il l’avait suivie jusqu’à son atelier dont le désordre ne parvenait pas à occulter la divine lumière qu’il recevait... Frédéric en était resté bouche bée. Il se reprit en se disant qu’elle finirait par le prendre pour un sot s’il ne cessait de garder la bouche ouverte. Elle était surprenante. Fine certes, mais qui ne s’encombrait pas de manière pour dire son fait au gens et aux choses. Il la sentait entière, volontaire et passionnée. Discrètement, alors qu’elle usait de son œil comme d’un scalpel avec la toile, il la regardait avec une plus ample liberté. Oui, elle le surprenait, avec ses cheveux roux ramenés en grosses boucles à l’arrière du crâne. La tendresse de ses formes presque fragiles. Son air d’autorité et une sensibilité à fleur de peau qui faisait contraste avec un dynamisme félin... Et avec tout ça un rien sensuelle, un zeste de provocation qui lui aiguisait les nerfs. Quel drôle d’oiseau, se disait-il.
- « J’ai hésité, dit-elle enfin... Il y a bien des peintres qui envieraient le père d’un tel chef-d’œuvre, car assurément, on parlera de cette toile. Néanmoins... La technique, les couleurs, le geste, tout me fait penser à un Millet, un Millet si j’ose dire, plus Millet que Millet, car enfin, il y a bien un petit quelque chose dans cette toile d’indéfinissable. Oui, l’âme de ce tableau semble autre. Or, je ne vois pas d’autre peintre capable d’un tel génie ».
- « Votre verdict ? »
- « Oh, oh ? Un verdict ? Y aurait-il un coupable ? Monsieur, vous m’effrayez ! ! ! Et bien, soit, s’il vous faut un nom, ce sera, en désespoir de cause, Millet. Vous pouvez transmettre, Monsieur, ma réponse à qui la demande... Hélas, vous pouvez reprendre cette merveille, cependant, si son auteur était présent je saurais bien le contraindre à me la laisser quelques jours. »
- « Oseriez-vous user de la force ? , demanda avec amusement Frédéric.
- « Qui sait ? », soupira-t-elle, « Il émane une telle grâce de cette toile, une telle beauté, une délicatesse si rare chez un homme que l’on ne saurait y demeurer insensible... Oui, voilà qui me surprend fort de Jean-François. Il peint avec son sang, avec ses émotions mais pas avec une telle âme... Enfin... , se reprit-elle, j’avoue que je ne l’en aurais pas cru capable. Ne lui en dites rien n’est-ce pas ? Ainsi cette toile est bien de lui ? Votre silence semble le confirmer. Vous lui en ferez mes compliments» [...]
Il était revenu chercher la toile quelques jours plus tard. Il s’était bien gardé de tout commentaire lorsqu’il avait donné à Millet la réponse tant attendue. Ainsi, il avait en moins de trois heures réalisé un chef d’oeuvre que tous attribueraient à son ami. Il avait réussi son pari. Chacun des protagonistes avait juré de garder le secret. En sonnant à la porte de l’oiselle - comme il l’appelait -, il sentit un trouble, une sorte de rougeur s’emparer de lui. Allons, donc, voilà qu’en revenant ici je redeviens idiot, songea-t-il...
Mar 30 Mai 2006, 13:09 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Souffle
L’amour est si léger qu’il ne pèse pas
L’amour est un souffle qui se diffuse
L’amour donne et ne prend pas
L’amour est libre et n’a pas de besoin
L’amour est amour
L’amour n’est pas humain
L’amour est dans l’humain
L’amour est un souffle qui se diffuse
L’amour donne et ne prend pas
L’amour est libre et n’a pas de besoin
L’amour est amour
L’amour n’est pas humain
L’amour est dans l’humain
Lun 29 Mai 2006, 15:47 par
coupdecoeur sur L'amour en vrac
Rire, en rire, aimer et sourire !
Ah ! Que de larmes on peut lire ! Que de souffrance ! Que de regrets ! ! ! Plus chez les femmes il faut le dire que chez les hommes, il semblerait.
Mais, il faut être un peu léger avec les choses de l’amour et ne pas se formaliser si l’on s’est laissé berner :
Par un sourire,
Par des façons,
Par des mots que l’on a cru vrais...
Et celui qui hier vous disait « je t’aime » avec des sanglots dans la voix, vous dit aujourd’hui, "c’est elle que j’aime d’amour, toi tu n’existes pas" ! Allons, riez, faites la fête, moquez-vous bien de tout cela ! Toutes ces paroles, bille en tête, c’est de la bouillie pour les chats ! Rien de profond, rien de sincère, ils veulent se divertir de toi ! Allons, ne fais pas cette tête, le dupe ce ne sera pas toi !
L’amour qui brillait à ton front t’appartient et cela tu le sais, après tout que pourraient-ils y faire, le malmener ? Ceux qui ont fait semblant d’aimer, sont ma foi, leurs premières dupes, car ils ne font qu’approcher et ne sauront jamais goûter, aux délices que l’amour procure.
Réjouis-toi, le cœur léger, il est temps de tourner la page. Laisse-les bien se retourner sur les restes de leur triste gloire. Ils appartiennent au passé.
Mais, il faut être un peu léger avec les choses de l’amour et ne pas se formaliser si l’on s’est laissé berner :
Par un sourire,
Par des façons,
Par des mots que l’on a cru vrais...
Et celui qui hier vous disait « je t’aime » avec des sanglots dans la voix, vous dit aujourd’hui, "c’est elle que j’aime d’amour, toi tu n’existes pas" ! Allons, riez, faites la fête, moquez-vous bien de tout cela ! Toutes ces paroles, bille en tête, c’est de la bouillie pour les chats ! Rien de profond, rien de sincère, ils veulent se divertir de toi ! Allons, ne fais pas cette tête, le dupe ce ne sera pas toi !
L’amour qui brillait à ton front t’appartient et cela tu le sais, après tout que pourraient-ils y faire, le malmener ? Ceux qui ont fait semblant d’aimer, sont ma foi, leurs premières dupes, car ils ne font qu’approcher et ne sauront jamais goûter, aux délices que l’amour procure.
Réjouis-toi, le cœur léger, il est temps de tourner la page. Laisse-les bien se retourner sur les restes de leur triste gloire. Ils appartiennent au passé.
Dim 28 Mai 2006, 13:15 par
dolce vita sur Amour internet
Toi, tout, Toronto
Elle se souvenait bien du Saint Laurent et de la plage, de l’interdiction de mettre les pieds dans l’eau pour cause de pollution. Elle revoyait les Kms de ville souterraine, déserte, peuplée de leurs seuls bruits de pas et de leurs rires. Du bruit des baisers qui se répercutait sur les vitres... Elle n’oubliait pas les déplacements lents des ratons laveurs dans le jardin alors qu’elle fumait, juchée sur le parapet de la terrasse. Elle se souvenait de son amant. La grande maison déserte. Elle revoyait leurs repas d’amoureux dans tous les petits restaurants de la ville, leurs flâneries, les dégustations impromptues dans le quartier chinois lorsqu’il jouait à la faire manger avec des baguettes tout en butinant sur elle les miettes échappées. Alors, elle enlaçait sa taille [...]
Elle portait une vieille chemise transparente qu’elle lui avait chipé et sous laquelle on voyait les seins pointer librement. Il faisait chaud et elle était en train de repeindre le plafond de la grand salle, juchée sur l’escabeau, lorsqu’il arriva sans un bruit. Il regarda les jambes nues sous le short un peu trop grand, la chemise nouée à la taille, le cou délicat, ses petits pieds déchaussés et la désira encore plus fort... Elle ne l’avait pas vu, elle fredonnait... Il s’approcha doucement, grimpa lentement derrière elle et lui embrassa la nuque ; elle laissa s’échapper un frisson de surprise et un léger cri... Le pinceau finit sa course sur le sol bâché... Derrière elle, proches sans la toucher autrement que par leur souffle, ses mains. Elles se frayèrent un chemin sous la chemise et caressèrent les seins, libérant de la gorge offerte un soupir. Elle murmura. Il se pencha et embrassa le creux des hanches, passa la pointe de la langue sur le tour de la taille lente caresse humide prolongée jusqu’à la naissance des fesses. « J’avais faim...», lui répondit-il à mi-voix. Et pour mieux la convaincre, il s’appuya doucement contre elle. Les mains plongèrent de la gorge au ventre puis, sous l’étoffe du short... Elles volaient ces mains d’homme sur le corps frêle, affolaient le rythme des coeurs. Elles étaient douces et mystérieuses ces mains taillées pour la jouissance. Elles voulaient découvrir chaque parcelle de peau qui s’enflammait au contact des doigts amoureux puis s’envolaient pour prendre possession d’un nouveau territoire...
Elles défirent le bouton du short. Doucement, elles le firent glisser le long des jambes. Elles libérèrent le pénis qui se nicha au plus tendre des cuisses féminines, roide. Elle se cambra...
En ce temps, le temps savait à bon escient suspendre son vol.
Elle portait une vieille chemise transparente qu’elle lui avait chipé et sous laquelle on voyait les seins pointer librement. Il faisait chaud et elle était en train de repeindre le plafond de la grand salle, juchée sur l’escabeau, lorsqu’il arriva sans un bruit. Il regarda les jambes nues sous le short un peu trop grand, la chemise nouée à la taille, le cou délicat, ses petits pieds déchaussés et la désira encore plus fort... Elle ne l’avait pas vu, elle fredonnait... Il s’approcha doucement, grimpa lentement derrière elle et lui embrassa la nuque ; elle laissa s’échapper un frisson de surprise et un léger cri... Le pinceau finit sa course sur le sol bâché... Derrière elle, proches sans la toucher autrement que par leur souffle, ses mains. Elles se frayèrent un chemin sous la chemise et caressèrent les seins, libérant de la gorge offerte un soupir. Elle murmura. Il se pencha et embrassa le creux des hanches, passa la pointe de la langue sur le tour de la taille lente caresse humide prolongée jusqu’à la naissance des fesses. « J’avais faim...», lui répondit-il à mi-voix. Et pour mieux la convaincre, il s’appuya doucement contre elle. Les mains plongèrent de la gorge au ventre puis, sous l’étoffe du short... Elles volaient ces mains d’homme sur le corps frêle, affolaient le rythme des coeurs. Elles étaient douces et mystérieuses ces mains taillées pour la jouissance. Elles voulaient découvrir chaque parcelle de peau qui s’enflammait au contact des doigts amoureux puis s’envolaient pour prendre possession d’un nouveau territoire...
Elles défirent le bouton du short. Doucement, elles le firent glisser le long des jambes. Elles libérèrent le pénis qui se nicha au plus tendre des cuisses féminines, roide. Elle se cambra...
En ce temps, le temps savait à bon escient suspendre son vol.
Mer 24 Mai 2006, 10:56 par
dolce vita sur Le grimoire d'amour
Donner le temps à l'amour
Leur chant doux et léger venait du ciel à moi.
-« Attends-le, il est là, ne désespère pas,
Il arrive bientôt, il est près, il est là ! ! ! »
Et ce chant tout joyeux, je ne l’entendais pas,
Il y avait tant de bruits qui masquaient bien leurs voix.
Pourtant bien occupée, pourtant déjà partie,
Mon cœur lui seul guettait, attendant jours et nuits...
C’est à toi que j’écris, c’est à toi que je pense,
C’est toi que j’ai cherché dans ces heures d’errance
Toi que j’ai cru trouver dans ces rencontres brèves
Où l’autre n’a pénétré qu’à l’orée de mes rêves
Car toi seul à la clef du jardin mystérieux
Qui fait tant couler d’encre, ce doux séjour des dieux...
Je ne suis pas pressée, il n’y a pas de doute,
Aujourd’hui ou demain ou bien un autre jour,
Ici ou bien là-bas, à Venise ou à Tours,
Tant qu’on incarnera l’amour sur notre route.
-« Attends-le, il est là, ne désespère pas,
Il arrive bientôt, il est près, il est là ! ! ! »
Et ce chant tout joyeux, je ne l’entendais pas,
Il y avait tant de bruits qui masquaient bien leurs voix.
Pourtant bien occupée, pourtant déjà partie,
Mon cœur lui seul guettait, attendant jours et nuits...
C’est à toi que j’écris, c’est à toi que je pense,
C’est toi que j’ai cherché dans ces heures d’errance
Toi que j’ai cru trouver dans ces rencontres brèves
Où l’autre n’a pénétré qu’à l’orée de mes rêves
Car toi seul à la clef du jardin mystérieux
Qui fait tant couler d’encre, ce doux séjour des dieux...
Je ne suis pas pressée, il n’y a pas de doute,
Aujourd’hui ou demain ou bien un autre jour,
Ici ou bien là-bas, à Venise ou à Tours,
Tant qu’on incarnera l’amour sur notre route.
Lun 22 Mai 2006, 20:46 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Te dire...
Que je n’attends plus rien. Des hommes j’en ai connus comme un quai de gare ou un sourire entr’aperçu au hasard d’une rue. Dans un chemin où l’autre ne suis plus, où l’on s’est éloigné, peu à peu, pas à pas et où l’on se salue d’un signe de la main... Ces mots que l’on vous lance comme un bouquet de fleurs, au passage, furtifs et discrets saluant la beauté que l’on a goûtée en vous ; cet émoi que l’on sent dans les yeux des passants... Ces sourires appuyés, ces paroles fragiles, ces gestes esquissés... Ces rendez-vous donnés, ces serments échangés et puis ces mots d’amour quelques fois contrefaits, quelques fois si profonds et que l’on sent si vrais... Et puis, au cœur, grandissant le désir de rien, le désir de toi. De toi dont je ne sais rien et ne veux rien savoir jusqu’au jour où tu viendras près de moi. Où nos routes se rejoindront. Le jour où ce sera. De reproche à faire ? Aucun et à nul être. De remords ? Nullement. Que des éclats de rire ! Ah ! Que de beauté j’ai vue ! Que de beaux sentiments ! Que d’êtres fascinants et tout aussi charmants, autres, tout autres et en cela troublants. De pauvreté aussi qui porte à compassion ou parfois, au pardon. Que de beaux souvenirs ! Et puis, notre rencontre à laquelle chaque escale m’a préparée et me prépare encore. Rien ne presse, j’ai le temps. Je coupe les amarres qui me lient au passé, je ressens dans sa gloire, un souffle, l’immensité : l’océan ! ! ! Allons, je veux aller au large et ne plus musarder ; les fleurs de mes larmes se sont toutes fanées, il ne reste que l’amour dans son éclat si doux, il reste chaque jour à inventer pour nous... Que j’aime le soleil et que j’aime le vent et chacune des merveilles qui peuplent chaque instant ! Oh, ami ! Toi aussi je te vois déposer un fardeau lourd je crois et te voilà léger... Tu me prends par la main et nous voilà marchant, et nous voilà courant et nous voilà riant comme deux innocents, comme deux compagnons, comme deux fiancés, profitant de l’instant, ce qui nous est donné. Je sais en toi l’amour. Tu es beau simplement et je te reconnais.
Dim 21 Mai 2006, 14:40 par
dolce vita sur Parler d'amour
Ecrire sur leger

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Dans les nuages
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- aimer
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