Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur leger - Page 6 sur 7
Ce jour là...
Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.
Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été
où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…
L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »
Une question d’enfant simple et vrai que tant de grands ne donne un sens que si pauvre, une sens qui leur est propre.
Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne.
C‘est chouette l’amour papa, alors je connais déjà l’amour papa ? !
Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.
Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman.
Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?
Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.
Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.
J’ai découvert d’autres parties de l’amour.
Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.
Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.
Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté.
C’est drôlement beau l’amour papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre.
Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir.
Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour.
Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… tu te souviens de qui ?
Oui il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre !
Oui il a raison, dieu est partout autours de nous dans tout ce qui nous entoure mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ?
Dans la pomme peut-être ? !
Oui il est là aussi, si tu veux mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher.
Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grand pouvoir.
Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.
Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…
L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.
Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement je t ‘aime parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière.
Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ?
Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.
Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.
Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui. Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.
Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.
Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.
Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu fais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèle et vrai, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.
On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs où que les même envies.
On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.
Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi.
Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? je comprends pas papa…
C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.
Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’il parle de banalité ou parfois de chose plus difficile, parfois, ils se disputent.
C’est dans les mots que l’on dit que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partage de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.
Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.
Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libre.
C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.
Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.
La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.
Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être que un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.
Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partage leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.
Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.
Il y a autant d’homme que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre chacun ce que de nous souhaite, une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.
Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.
Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors soi vrai avec les autres, soi toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement.
Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été
où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…
L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »
Une question d’enfant simple et vrai que tant de grands ne donne un sens que si pauvre, une sens qui leur est propre.
Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne.
C‘est chouette l’amour papa, alors je connais déjà l’amour papa ? !
Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.
Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman.
Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?
Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.
Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.
J’ai découvert d’autres parties de l’amour.
Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.
Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.
Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté.
C’est drôlement beau l’amour papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre.
Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir.
Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour.
Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… tu te souviens de qui ?
Oui il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre !
Oui il a raison, dieu est partout autours de nous dans tout ce qui nous entoure mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ?
Dans la pomme peut-être ? !
Oui il est là aussi, si tu veux mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher.
Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grand pouvoir.
Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.
Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…
L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.
Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement je t ‘aime parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière.
Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ?
Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.
Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.
Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui. Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.
Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.
Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.
Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu fais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèle et vrai, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.
On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs où que les même envies.
On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.
Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi.
Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? je comprends pas papa…
C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.
Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’il parle de banalité ou parfois de chose plus difficile, parfois, ils se disputent.
C’est dans les mots que l’on dit que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partage de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.
Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.
Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libre.
C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.
Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.
La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.
Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être que un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.
Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partage leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.
Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.
Il y a autant d’homme que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre chacun ce que de nous souhaite, une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.
Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.
Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors soi vrai avec les autres, soi toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement.
Dim 05 Juin 2005, 15:04 par
Dauphinor sur Parler d'amour
une sieste en douce...
Un léger soupir, mon sourire...je suis à son écoute, je l’observe.
Sa tête repose sur le dossier de chaise, elle est sereine et son rêve certainement très doux. Midi sonne: il en faudrait beaucoup plus pour la tirer de son sommeil ou peut-être pas...un simple mot d’amour chuchoté suffirait, je crois...
Elle aurait pu s’étendre sur le lit tout proche mais le parfum de "son coeur" est encore si présent sur les draps...ce soir, oui, elle posera son visage sur l’oreiller, respirera son odeur, s’en imprégnera.
Le vent souffle et soulève la moustiquaire qui claque sur l’encadrement de la fenêtre; ce bruit familier suffit à la réveiller.
Elle se débarrasse de sa torpeur en frottant ses yeux; sa main remonte lentement vers ses boucles emmêlées, s’y arrête un instant avant de les ébouriffer...son regard rencontre le désordre du lit...un sourire, un murmure:"...malune...", elle sort de la chambre.
L’aprés-midi débute à peine...
Sa tête repose sur le dossier de chaise, elle est sereine et son rêve certainement très doux. Midi sonne: il en faudrait beaucoup plus pour la tirer de son sommeil ou peut-être pas...un simple mot d’amour chuchoté suffirait, je crois...
Elle aurait pu s’étendre sur le lit tout proche mais le parfum de "son coeur" est encore si présent sur les draps...ce soir, oui, elle posera son visage sur l’oreiller, respirera son odeur, s’en imprégnera.
Le vent souffle et soulève la moustiquaire qui claque sur l’encadrement de la fenêtre; ce bruit familier suffit à la réveiller.
Elle se débarrasse de sa torpeur en frottant ses yeux; sa main remonte lentement vers ses boucles emmêlées, s’y arrête un instant avant de les ébouriffer...son regard rencontre le désordre du lit...un sourire, un murmure:"...malune...", elle sort de la chambre.
L’aprés-midi débute à peine...
Ven 27 Mai 2005, 06:38 par
danslalune sur Un monde parfait
Obsession
Je te montrerai
Cette nuit insomniaque
Où sans force et épuisé
Je me suis enfin écroulé
Tu verras les murs
Tapissés de ton nom
Que j’ai remplis, inlassable
Pour recréer ta présence
Tu entendras aussi
Cette souffrante mélodie
Composée sans foi
Un jour où je n’étais plus moi
Le fantôme de tes pas
Hante encore le sol
Que tu as foulé
D’un pied pourtant si léger
Tu ne comprendras jamais
Où ton image s’est coincée
Entre deux rochers, froids
Au coeur de mes pensées
Cette nuit insomniaque
Où sans force et épuisé
Je me suis enfin écroulé
Tu verras les murs
Tapissés de ton nom
Que j’ai remplis, inlassable
Pour recréer ta présence
Tu entendras aussi
Cette souffrante mélodie
Composée sans foi
Un jour où je n’étais plus moi
Le fantôme de tes pas
Hante encore le sol
Que tu as foulé
D’un pied pourtant si léger
Tu ne comprendras jamais
Où ton image s’est coincée
Entre deux rochers, froids
Au coeur de mes pensées
Mar 12 Avril 2005, 04:28 par
CafeFroid sur L'amour en vrac
Et pi Fanny ...
L’odeur de la peau..
.. pas lavee et ensommeillee ..
.. l’odeur de la peau de mon ange,
de ma préférée, vaut bien mieux
que l’odeur...d’une brioche dorée...
et la fève .. je sais ou la trouver...
je suis sa reine, sa fée ..
mais chut, je ne veux pas la réveiller..
juste lui voler un léger baiser...
un seul pour commencer..
la regarder rêver ..
la regarder respirer
respirer ses soupirs ..
soupirer ses respires ..
la regarder avec les yeux
juste un petit peu ..
et .... avec envie laisser ma main prendre le chemin que mes yeux avaient emprunté...dessiner l’ovale de son visage, me poser sur ses lèvres qui invitent au baiser....et toujours sans la réveiller...
suivre des doigts les courbures de ses sourcils jusqu’à la limite du coin de ses yeux
où perlent parfois les larmes quand le temps est tristement gris..
m’attarder sans en avoir l’air, le temps de lui murmurer deux ou trois mots doux dans le creux de son oreille... reprendre ma promenade, faire et refaire le chemin pour arriver à me nicher, là, contre son épaule....elle esquisse un sourire entendu...
oh ce sourire !
annonciateur d’ivresse ..
.. ma peau frissonne contre la sienne
.. ses yeux à leur tour m’engagent à poursuivre mon voyage...échange de nos deux regards...elle baisse ses paupières...je reprend là mon chemin...
et c’est sur ses seins
que se posent mes mains
je les effleure du bout des doigts
effeuille ces fleurs
aux boutons gorgés d’amour printanier
et son souffle jusque-là calme et régulier vient caresser mon épaule,
à nouveau je frissonne
et ma bouche qui se contentait de lui sourire, prend le relais de ma main
....l’odeur de mon ange,
de ma préférée commence à m’enivrer...
je ne peux que la goûter et la goûter encore .. sans assouvir ma faim
Et encore son regard qui s’arrête au plus profond du mien...m’engageant à aller plus outre...
mes lèvres parcourent ses hanches courbes et son ventre rond, je la sens se réveiller ..
quel plaisir de la voir émerger, de la sentir s’ouvrir a moi .. si douce, si chaude ..
...dans un demi sommeil feint elle s’offre à mes caresses...m’envoie tous ces mots
que nous
seules connaissons et que nous partageons lorsque nous faisons l’amour...
moi,tout à l’heure si hardie je fonds lorsque je les entends....
... et c’est d’un si doux, si long baiser qu’elle me cueille ...
je suis sa fleur, elle mon jardinier .. je meurs ....
.. pas lavee et ensommeillee ..
.. l’odeur de la peau de mon ange,
de ma préférée, vaut bien mieux
que l’odeur...d’une brioche dorée...
et la fève .. je sais ou la trouver...
je suis sa reine, sa fée ..
mais chut, je ne veux pas la réveiller..
juste lui voler un léger baiser...
un seul pour commencer..
la regarder rêver ..
la regarder respirer
respirer ses soupirs ..
soupirer ses respires ..
la regarder avec les yeux
juste un petit peu ..
et .... avec envie laisser ma main prendre le chemin que mes yeux avaient emprunté...dessiner l’ovale de son visage, me poser sur ses lèvres qui invitent au baiser....et toujours sans la réveiller...
suivre des doigts les courbures de ses sourcils jusqu’à la limite du coin de ses yeux
où perlent parfois les larmes quand le temps est tristement gris..
m’attarder sans en avoir l’air, le temps de lui murmurer deux ou trois mots doux dans le creux de son oreille... reprendre ma promenade, faire et refaire le chemin pour arriver à me nicher, là, contre son épaule....elle esquisse un sourire entendu...
oh ce sourire !
annonciateur d’ivresse ..
.. ma peau frissonne contre la sienne
.. ses yeux à leur tour m’engagent à poursuivre mon voyage...échange de nos deux regards...elle baisse ses paupières...je reprend là mon chemin...
et c’est sur ses seins
que se posent mes mains
je les effleure du bout des doigts
effeuille ces fleurs
aux boutons gorgés d’amour printanier
et son souffle jusque-là calme et régulier vient caresser mon épaule,
à nouveau je frissonne
et ma bouche qui se contentait de lui sourire, prend le relais de ma main
....l’odeur de mon ange,
de ma préférée commence à m’enivrer...
je ne peux que la goûter et la goûter encore .. sans assouvir ma faim
Et encore son regard qui s’arrête au plus profond du mien...m’engageant à aller plus outre...
mes lèvres parcourent ses hanches courbes et son ventre rond, je la sens se réveiller ..
quel plaisir de la voir émerger, de la sentir s’ouvrir a moi .. si douce, si chaude ..
...dans un demi sommeil feint elle s’offre à mes caresses...m’envoie tous ces mots
que nous
seules connaissons et que nous partageons lorsque nous faisons l’amour...
moi,tout à l’heure si hardie je fonds lorsque je les entends....
... et c’est d’un si doux, si long baiser qu’elle me cueille ...
je suis sa fleur, elle mon jardinier .. je meurs ....
Lun 31 Jan 2005, 16:48 par
Lavidanlo sur L'amour en vrac
Saphir
A l’ouest, le ciel doré s’estompe pendant que les nuages jouent au Soleil, tandis que le ciel de l’est, d’un bleu saphir, laisse scintiller les premiers astres de lumière.
Nos deux silhouettes, assises sur un rocher blanc, dominent la prairie verdoyante d’ombres et demeurent face aux imposants sommets violines qui semblent s’éterniser dans le ciel crépusculaire.
Ton cœur chaleureux remplace la lumière chaude qui se couche lentement parmi les rares arbres, secoués par un léger vent.
Ton baiser semble être un air vierge des montagnes neigeuses, haut sous une voûte d’étoiles, amenant avec son bonheur la douce odeur humide de la nature qui s’endort…
Nos deux silhouettes, assises sur un rocher blanc, dominent la prairie verdoyante d’ombres et demeurent face aux imposants sommets violines qui semblent s’éterniser dans le ciel crépusculaire.
Ton cœur chaleureux remplace la lumière chaude qui se couche lentement parmi les rares arbres, secoués par un léger vent.
Ton baiser semble être un air vierge des montagnes neigeuses, haut sous une voûte d’étoiles, amenant avec son bonheur la douce odeur humide de la nature qui s’endort…
Ven 21 Jan 2005, 13:13 par
Ady sur Parler d'amour
Questions à une éditrice
Interview réalisée par PetitPrince
PetiteFée, une membre du site des âmes tendres, travaille pour une petite boite d’édition. Afin que nos membres aient un petit vernis culturel sur l’éventuelle édition de leurs textes, j’ai posé une série de question à notre PetiteFée afin de lever le voile.
PP : Y a t il des types de choses difficilement publiables, facilement publiables, comment reconnaître la tendance ?
PF : Je ne peux pas me prononcer là-dessus, c’est très subjectif !
Personnellement, je fonctionne uniquement par coup de coeur. Si un texte m’accroche dès la première lecture, et que je le trouve tout aussi passionnant même après l’avoir lu dix fois, alors je le publie, peu importe s’il est "difficilement publiable" ou non.
PP : Quel est le format de rédaction préconisé du manuscrit ?
PF : Il y a plein de guides à l’intention des auteurs, entre autres "Le Métier d’écrivain", publié par l’UNEQ au Québec, et le guide "Lire" en Europe. Pour la revue Pouèt-cafëe, le protocole de soumission et les critères pour la présentation des textes sont indiqués sur le webzine http://www.webzinemaker.com/pouet-cafee.
PP : Publier à compte où dans les grandes maisons : quelles sont les étapes , les risques, les éventuels gains ?
PF : Tout ça est expliqué en profondeur dans les guides mentionnée à la question n.2. En gros, une grande maison fait plus "glamour", et on est alors pris plus au sérieux. Par contre, pour la maison d’édition, on n’est qu’un auteur parmi des dizaines, voire des centaines. Pour ce qui est de la publication à compte d’auteur, il y a deux options. Soit vous vous adressez à une maison d’édition qui vous fera payer pour publier votre manuscrit ; vous aurez alors des frais assez importants à débourser, en plus d’avoir beaucoup moins de crédibilité. Soit vous ouvrez votre propre maison d’édition, et publiez vous-mêmes vos manuscrits, mais c’est beaucoup de travail, et il vous faudra aussi investir une certaine somme.
PP : Quels sont les avantages à s’adresser à une petite boite d’édition ? Quels sont les coûts ?
PF : Lorsqu’on s’adresse à une petite maison d’édition, on a le meilleur des deux mondes ! Pas de frais à débourser, des rapports auteur-éditeur plus privilégiés (une maison qui publie un ou deux titres par année a beaucoup plus d’attention à consacrer à un ouvrage et à son auteur qu’une maison qui en publie vingt), et plus de crédibilité que si on publiait à compte d’auteur. Un livre publié par une vraie maison d’édition, qu’elle soit grande ou petite, est souvent pris plus au sérieux que s’il est publié à compte d’auteur.
PP : Au coeur du metier de l’éditeur : Une fois que le manuscrit est recu, que se passe t-il chez l’éditeur ?
PF : Chez la Petite Fée, je fonctionne de la façon suivante. Bien que je passe tous les jours chercher le courrier au casier postal, je ne lis pas tous les manuscrits et les soumissions pour la revue tout de suite. Pour la revue, je mets les soumissions de côté, et je les lis toutes d’une traite (ça peut prendre quelques jours) une fois la date de tombée passée. Je fais alors un premier tri, et classe les textes et illustrations en trois piles : "refusés", "en attente", et "à publier absolument". Puis, le comité de lecture et moi relisons les soumissions "en attente" et celles pour lesquelles j’ai eu un coup de coeur. Ensemble, on choisit celles qui paraîtront dans le prochain numéro. Une fois un texte accepté, l’auteur est contacté par courriel. Je n’écris pas de lettres de refus, parce que c’est tellement désagréable de recevoir ce genre de lettres ! Comme la revue n’a que 28 pages, il arrive qu’on doive laisser passer de très bons textes...
Pour les manuscrits, je m’assure d’avoir quelques heures devant moi avant de le lire, et d’être dans une période où j’ai l’esprit tranquille, soit immédiatement après la parution d’un numéro de la revue. Je ne compte publier qu’un ou deux recueils par année, donc je dois être très sélective. Là aussi je dois accepter de laisser passer des bons manuscrits...
PP : Penses tu que sur le site des posteurs peuvent prétendre, moyennant un léger travail à la publication de leurs textes ?
PF : C’est dur de répondre, car je ne peux pas parler à la place des autres éditeurs et revuistes, et La Petite Fée ne publie que des textes inédits, jamais parus ni sur papier ni sur le web... La meilleure façon de le savoir, c’est de soumettre vos écrits à des revues et maisons d’éditions !
PP : PetiteFée, merci.
PetiteFée, une membre du site des âmes tendres, travaille pour une petite boite d’édition. Afin que nos membres aient un petit vernis culturel sur l’éventuelle édition de leurs textes, j’ai posé une série de question à notre PetiteFée afin de lever le voile.
PP : Y a t il des types de choses difficilement publiables, facilement publiables, comment reconnaître la tendance ?
PF : Je ne peux pas me prononcer là-dessus, c’est très subjectif !
Personnellement, je fonctionne uniquement par coup de coeur. Si un texte m’accroche dès la première lecture, et que je le trouve tout aussi passionnant même après l’avoir lu dix fois, alors je le publie, peu importe s’il est "difficilement publiable" ou non.
PP : Quel est le format de rédaction préconisé du manuscrit ?
PF : Il y a plein de guides à l’intention des auteurs, entre autres "Le Métier d’écrivain", publié par l’UNEQ au Québec, et le guide "Lire" en Europe. Pour la revue Pouèt-cafëe, le protocole de soumission et les critères pour la présentation des textes sont indiqués sur le webzine http://www.webzinemaker.com/pouet-cafee.
PP : Publier à compte où dans les grandes maisons : quelles sont les étapes , les risques, les éventuels gains ?
PF : Tout ça est expliqué en profondeur dans les guides mentionnée à la question n.2. En gros, une grande maison fait plus "glamour", et on est alors pris plus au sérieux. Par contre, pour la maison d’édition, on n’est qu’un auteur parmi des dizaines, voire des centaines. Pour ce qui est de la publication à compte d’auteur, il y a deux options. Soit vous vous adressez à une maison d’édition qui vous fera payer pour publier votre manuscrit ; vous aurez alors des frais assez importants à débourser, en plus d’avoir beaucoup moins de crédibilité. Soit vous ouvrez votre propre maison d’édition, et publiez vous-mêmes vos manuscrits, mais c’est beaucoup de travail, et il vous faudra aussi investir une certaine somme.
PP : Quels sont les avantages à s’adresser à une petite boite d’édition ? Quels sont les coûts ?
PF : Lorsqu’on s’adresse à une petite maison d’édition, on a le meilleur des deux mondes ! Pas de frais à débourser, des rapports auteur-éditeur plus privilégiés (une maison qui publie un ou deux titres par année a beaucoup plus d’attention à consacrer à un ouvrage et à son auteur qu’une maison qui en publie vingt), et plus de crédibilité que si on publiait à compte d’auteur. Un livre publié par une vraie maison d’édition, qu’elle soit grande ou petite, est souvent pris plus au sérieux que s’il est publié à compte d’auteur.
PP : Au coeur du metier de l’éditeur : Une fois que le manuscrit est recu, que se passe t-il chez l’éditeur ?
PF : Chez la Petite Fée, je fonctionne de la façon suivante. Bien que je passe tous les jours chercher le courrier au casier postal, je ne lis pas tous les manuscrits et les soumissions pour la revue tout de suite. Pour la revue, je mets les soumissions de côté, et je les lis toutes d’une traite (ça peut prendre quelques jours) une fois la date de tombée passée. Je fais alors un premier tri, et classe les textes et illustrations en trois piles : "refusés", "en attente", et "à publier absolument". Puis, le comité de lecture et moi relisons les soumissions "en attente" et celles pour lesquelles j’ai eu un coup de coeur. Ensemble, on choisit celles qui paraîtront dans le prochain numéro. Une fois un texte accepté, l’auteur est contacté par courriel. Je n’écris pas de lettres de refus, parce que c’est tellement désagréable de recevoir ce genre de lettres ! Comme la revue n’a que 28 pages, il arrive qu’on doive laisser passer de très bons textes...
Pour les manuscrits, je m’assure d’avoir quelques heures devant moi avant de le lire, et d’être dans une période où j’ai l’esprit tranquille, soit immédiatement après la parution d’un numéro de la revue. Je ne compte publier qu’un ou deux recueils par année, donc je dois être très sélective. Là aussi je dois accepter de laisser passer des bons manuscrits...
PP : Penses tu que sur le site des posteurs peuvent prétendre, moyennant un léger travail à la publication de leurs textes ?
PF : C’est dur de répondre, car je ne peux pas parler à la place des autres éditeurs et revuistes, et La Petite Fée ne publie que des textes inédits, jamais parus ni sur papier ni sur le web... La meilleure façon de le savoir, c’est de soumettre vos écrits à des revues et maisons d’éditions !
PP : PetiteFée, merci.
Lun 27 Sep 2004, 19:06 par
PetitPrince sur Articles
Clin d'oeil d'une promeneuse.
Le Prince Charmant n’existe pas!
Je m’en suis rendue compte très vite, non sans une certaine amertume. Mes rêves d’amour éternel et de fusion absolue venaient de partir en fumée en même temps que mon deuxième amoureux. Je me sentais un peu tristounette, et presque trahie. J’étais dans le même état que le jour de mes six ans, où j’avais compris toute-seule-comme-une-grande que le Père Noël était une légende! Pouquoi ce mensonge? Mais, à cette époque, mes parents m’avaient entourée et consolée, m’expliquant que si ce mythe était là pour embellir le quotidien et faire rêver, les cadeaux et le réveillon, eux, étaient bien réels. Et que l’on en profiterait encore longtemps!
J’ai tenté alors d’appliquer cette réalité à l’amour. J’ai décidé d’en garder les surprises et l’ivresse sans systématiquement vouloir y croire à long terme. J’ai accueilli chaque nouvelle rencontre comme un cadeau, savourant les instants partagés avec fougue, me donnant avec sincérité et recevant des témoignages d’affection très touchants. Bien sûr, on m’a traitée de "coeur d’artichaud", d’"instable" et autres joyeux synonymes. Bien sûr ce comportement taxé de "léger", surtout pour une femme (ben voyons!), ne m’a pas attiré que des sympathies...Et après? Toutes ces heures de plaisir, tout ce bonheur à l’état pur, personne ne peut me le reprendre. C’est ma richesse et tant pis pour ceux que ça dérange!
Il n’y a pas de recette miracle pour être heureux sentimentalement mais la "promeneuse" que je suis vous dirait d’écouter votre coeur, d’être conscient de la fragilité et de la préciosité de l’amour. Tout au long de votre parcours, soyez réceptifs mais exigeants, n’allez surtout pas vous galvauder. Le meilleur est au bout de la ballade!
A bons "baroudeurs"....salut!
Syolann
Je m’en suis rendue compte très vite, non sans une certaine amertume. Mes rêves d’amour éternel et de fusion absolue venaient de partir en fumée en même temps que mon deuxième amoureux. Je me sentais un peu tristounette, et presque trahie. J’étais dans le même état que le jour de mes six ans, où j’avais compris toute-seule-comme-une-grande que le Père Noël était une légende! Pouquoi ce mensonge? Mais, à cette époque, mes parents m’avaient entourée et consolée, m’expliquant que si ce mythe était là pour embellir le quotidien et faire rêver, les cadeaux et le réveillon, eux, étaient bien réels. Et que l’on en profiterait encore longtemps!
J’ai tenté alors d’appliquer cette réalité à l’amour. J’ai décidé d’en garder les surprises et l’ivresse sans systématiquement vouloir y croire à long terme. J’ai accueilli chaque nouvelle rencontre comme un cadeau, savourant les instants partagés avec fougue, me donnant avec sincérité et recevant des témoignages d’affection très touchants. Bien sûr, on m’a traitée de "coeur d’artichaud", d’"instable" et autres joyeux synonymes. Bien sûr ce comportement taxé de "léger", surtout pour une femme (ben voyons!), ne m’a pas attiré que des sympathies...Et après? Toutes ces heures de plaisir, tout ce bonheur à l’état pur, personne ne peut me le reprendre. C’est ma richesse et tant pis pour ceux que ça dérange!
Il n’y a pas de recette miracle pour être heureux sentimentalement mais la "promeneuse" que je suis vous dirait d’écouter votre coeur, d’être conscient de la fragilité et de la préciosité de l’amour. Tout au long de votre parcours, soyez réceptifs mais exigeants, n’allez surtout pas vous galvauder. Le meilleur est au bout de la ballade!
A bons "baroudeurs"....salut!

Syolann
Lun 23 Août 2004, 09:36 par
syolann sur Le grimoire d'amour
Pour S.
Tu es assise là sur un banc de ce square désert caché dans un recoin de cette petite ville. Je te reconnais immédiatement. Nos regards ne se trompent pas. Je m’approche de toi en souriant. L’ardeur est déjà dans mes yeux. Je m’assieds à côté de toi et sans un mot, ma main se pose délicatement sur ta joue. Ta figure se fait chatte contre elle et s’y frotte avec une langueur qui me transperce. Je passe mes doigts sur ton visage. Je le dessine tout doucement. Mon pouce s’attarde sur tes lèvres, qui l’emprisonnent un bref moment. Je ne peux résister à un tel appel! Ma bouche rejoint la tienne, nos lèvres se touchent et, brûlantes d’envie, s’ouvrent les unes aux autres. Nos langues s’attirent si vivement, nos bouches s’accordent si parfaitement que nos corps en veulent autant et bien plus! Ma main se glisse dans l’échancrure de ta robe et trouve un sein doux et palpitant dont elle effleure le bout de sa paume tendue. Il s’épanouit instantanément et ta respiration s’accélère. Tu t’allonges sur le banc. Ton bras dans mon cou m’attire sur toi. Je me dégage de ton étreinte et m’agenouille à tes côtés. Tu as laissé pendre une de tes cuisses et l’autre s’est largement dénudée sous le léger tissu de ta robe. Je te regarde en la remontant délicatement jusqu’au bas de ton ventre. Déjà je devine la fleur qui m’ensorcelle de son nectar! Mes doigts, mes mains, mes paumes rodent autour d’elle, s’en approchent, puis s’en éloignent à plusieurs reprises mais ne tardent jamais trop à revenir, chaque fois plus près. Douce torture qui entraîne ton bassin dans de profondes ondulations.
Un de mes doigts s’insinue sous l’élastique de ton string jusqu’au rebord charnu de ton pubis. Douce et obsédante tentation, effleure, caresse, s’insinue, épanouit tes pétales secrets, corolle avide au petit coeur gonflé. Tes mains s’agrippent où elles peuvent. Eperdues, en toi, les sensations mêlent un plaisir et un désir croissants que tu ne peux plus contrôler. Je maîtrise ma hâte en te dénudant langoureusement les seins que je couvre de baisers de plus en plus gourmands, de plus en plus friands. Je les sens se soulever vers moi pour s’écraser contre ma bouche avide. Je n’y tiens plus! D’un geste rapide, je fais glisser ton string entre tes jambes, que tu replies souplement pour me faciliter la tâche. Tu m’attends maintenant, apparemment calme mais apparemment seulement. Je me déshabille rapidement avant de coucher mon corps sur le tien. Nos bouches se retrouvent, toujours aussi parfaitement accordées. Je sens la belle rondeur de tes seins sous ma poitrine. Mon sexe gonflé et doux rencontre le tien, accueillant, désirant. Je l’enfonce à peine, je te découvre mais toi, tu en as tellement envie que d’un seul coup de rein, tu le prends en toi de toute sa longueur, de toute ta profondeur. Une première extase nous emporte : inat-tendue, violente. Nos reins, nos bassins s’emballent rapidement en un rythme commun, exaltant, fou, débridé. Le plaisir monte en toi, le plaisir monte en moi. Le désir de t’en donner plus toujours m’anime comme jamais. Je sens ton orgasme monter, monter pendant de longues minutes. Il rayonne de ton sexe à ton corps tout enflammé de sensations merveilleuses. Quand enfin, il ouvre ta bouche en un long gémissement, j’explose au plus profond de toi et te propulse dans une jouissance fabuleuse, ma récompense!
Un de mes doigts s’insinue sous l’élastique de ton string jusqu’au rebord charnu de ton pubis. Douce et obsédante tentation, effleure, caresse, s’insinue, épanouit tes pétales secrets, corolle avide au petit coeur gonflé. Tes mains s’agrippent où elles peuvent. Eperdues, en toi, les sensations mêlent un plaisir et un désir croissants que tu ne peux plus contrôler. Je maîtrise ma hâte en te dénudant langoureusement les seins que je couvre de baisers de plus en plus gourmands, de plus en plus friands. Je les sens se soulever vers moi pour s’écraser contre ma bouche avide. Je n’y tiens plus! D’un geste rapide, je fais glisser ton string entre tes jambes, que tu replies souplement pour me faciliter la tâche. Tu m’attends maintenant, apparemment calme mais apparemment seulement. Je me déshabille rapidement avant de coucher mon corps sur le tien. Nos bouches se retrouvent, toujours aussi parfaitement accordées. Je sens la belle rondeur de tes seins sous ma poitrine. Mon sexe gonflé et doux rencontre le tien, accueillant, désirant. Je l’enfonce à peine, je te découvre mais toi, tu en as tellement envie que d’un seul coup de rein, tu le prends en toi de toute sa longueur, de toute ta profondeur. Une première extase nous emporte : inat-tendue, violente. Nos reins, nos bassins s’emballent rapidement en un rythme commun, exaltant, fou, débridé. Le plaisir monte en toi, le plaisir monte en moi. Le désir de t’en donner plus toujours m’anime comme jamais. Je sens ton orgasme monter, monter pendant de longues minutes. Il rayonne de ton sexe à ton corps tout enflammé de sensations merveilleuses. Quand enfin, il ouvre ta bouche en un long gémissement, j’explose au plus profond de toi et te propulse dans une jouissance fabuleuse, ma récompense!
Dim 18 Juil 2004, 11:58 par
Franck d'Yseult sur Les liaisons sulfureuses
Manon
Manon se tenait devant moi, et nous étions aussi surpris l’un que l’autre. Parti me promener sur les collines du Mont Struc, je marchais depuis le début de l’après-midi a me repaître des saveurs et des paysages enchanteurs de ces vieilles terres. Tantôt longeant des collines ou se rangeait des pieds de vigne soigneusement entretenu, tantôt gravissant les sentiers de pierres grises et plates, je m’étais finalement retrouvé dans l’ancienne foret domaniale.
Les odeurs de feuillus se succédaient aux quelques pins épars, et au milieu de ses fragrances, celles d’un buisson de mures vers lequel je me dirigeais pour faire bombance de ces délices.
Manon, c’est un peu l’enfant sauvage de notre pays. Elle ne dit jamais rien, mais elle fait énormément parler d’elle. Il court beaucoup de légendes sur elles, des plus tristes aux plus fantaisistes. Certains prétendent que Manon a toujours vécu dans cette foret depuis des temps immémoriaux, que son immortalité a pour prix son silence. Personne n’a jamais entendu parler Manon, ni entendu quelqu’un dire avoir entendu parler Manon. C’est peut être ce mystère qui façonna toutes ces légendes. Il est dit aussi que Manon est d’une beauté sauvage a rendre fou les hommes qui la regarde. Ceci, maintenant, je peux en attester. J’avais devant moi la plus belle, la plus affolante, la plus divine de toutes les femmes que je n’ai jamais eu l’occasion de voir.
Sa chevelure noire en bataille encadrait un visage mat, peut être un peu sale, duquel perçait une paire de grands yeux noirs.
Sa bouche bien que large, était dessinée avec finesse, s’entrouvrant légèrement en son centre. Vêtue d’une robe de chiffon, elle dégageait quelque chose d’animal et de gracieux. Je devinais la naissance de ses seins dans l’échancrure de sa robe, comme elle se tenait de biais. Mon regard descendit malgré moi le long de ses reins, puis de ses hanches, tandis que ma bouche s’ouvrait tellement j’étais ébahi et stupéfait devant la perfection de ce corps. Ses jambes, musclées avec élégance étaient le socle de cette vestale vivante.
Je déglutis tant je n’arrivais pas à me faire un raison de ce que j’avais sous les yeux. Et là, j’entendis un rire cristallin percer l’air chargé de senteur. Manon visiblement se moquait de moi et de ma surprise à la vue de son corps. Elle s’arrêta, me regarda d’un air mutin et reprit de rire de plus belle. Conscient de l’absurdité de mon comportement, je me mis a rire aussi de bon coeur, sortant en même temps un mouchoir pour m’éponger le front.
Nous nous observâmes un long moment. Je devais l’intriguer, j’imagine. Peut être que tout les hommes qu’elle avait rencontré par hasard dans les bois lui avait couru après dans le but de l’étreindre, et que mon comportement l’intriguait. Célibataire, je n’étais pas spécialement porté sur les femmes en ce moment. Je savourais cette solitude intense, cette liberté sans nom que de na pas être à l’emprise ni de ses sens ni de ceux d’une ravissante compagne. Mais je pense que même sans cette période de calme, je ne me serai jamais jeté sur une femme comme un animal, fut elle aussi jolie que Manon. Finalement, nous ceuillâmes des mures en silence sans cesser de nous observer à la dérobée. Je passais ainsi une bonne heure en compagnie de notre légende locale, dans le ravissement le plus absolu. De temps en temps, Manon me regardait m’escrimer à ramasser les mures et faisait sonner son rire enfantin pour se moquer de ma gaucherie dans les mûriers. Elle, elle avait l’air d’éviter les ronces. Ses mains courraient avec agilité dans les branchages et ramenaient les baies par poignées entières. Son panier d’osier fut bientôt rempli à ras bords, tandis que j’avais a peine de quoi remplir mon chapeau.
Elle m’invita avec forces gestes de la main à venir manger ses mures sur un coin d’herbe a l’ombre d’un arbre. Je m’assis a coté d’elle et me servit doucement dans son panier. Elle était a quelques centimètre de moi, et ne semblait pas avoir peur. C’est un situation particulière, que d’être a coté d’une femme aussi belle, sans lui échanger un seul mot. Communiquer se fait alors autrement, par le regard, par l’attitude.
Décidément heureux de cette après-midi merveilleuse, je me mis à contempler la colline de vigne qui faisait fasse a celle que nous occupions avec Manon.
Ma contemplation s’arrêta comme j’entendais un léger bruit a coté de moi. La robe de Manon, venait de tomber doucement sur l’herbe souple, et le corps halé de soleil comme aucun sculpteur n’eut jamais contemplé s’offrait fièrement à ma vue. Manon me regardait intensément, une sorte de fièvre semblant la gagner comme ses mains caressaient avec insistance le devant de ses cuisses. Ses seins semblaient gorgés d’un nectar lourd et épais. Sa beauté me paralysait littéralement.
Puis je sentis le désir sourdre. Ca me prit en bas du dos et me transperça le ventre. Une boule de feu descendit au plus profond de mon corps, reveillant avec fureur une érection dont je ne me croyais pas capable. Manon se rendit compte de ce changement, et voyant la turgescence orner mon pantalon, me regarda avec tant d’amour que j’en fut paralysé. Elle se jeta sur moi, et m’embrassa a pleine bouche.
Je ne me souviens que de très peu de choses ensuite. Nous arrachâmes ensemble ma chemise,tandis qu’elle se tenait a califourchon sur moi, ses seins durcis d’envie frôlant et caressant ma poitrine. Elle me couvrit le haut du corps de baisers frénétiques, frottant son bassin sur mon pantalon bossu, et attrapant mes épaules et mon dos de ses mains fiévreuses.
Manon avait le diable au corps. Et elle me le communiqua. Je me cambrai pour enlever mon pantalon ainsi que mes sous vêtements, et nous roulâmes nus tout les deux sur ce coin d’herbes ensoleillé. Sa peau était plus douce que celle d’une pêche, et ma bouche en butinait chaque parcelle. Mon sexe frottant contre le sien, je devinais qu’elle était prête a m’accueillir, sans qu’une quelconque stimulation ne fut nécessaire. Ma main sur un de ces seins chaud et doux, je tempèrais un instant mon agitation pour regarder dans les yeux de Manon.Il y brillait une supplication, un besoin d’absolu, quelque chose de déraisonnable. Manon m’implorai de l’aimer. Je reculais, tout en la regardant, et la pénétrai doucement, lentement. Elle ferma les yeux devant cette intrusion et plaqua ses mains sur mes fesses comme pour me confirmer qu’elle désirait impérativement cet instant. Nos corps s’harmonisèrent dans une douce cadence, elle devinant mes limites, moi forçant les siennes. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ce fut pour les planter dans les miens, alors que notre plaisir commençait à s’approcher de l’insupportable.
Nous basculâmes sur l’herbe, Manon me chevaucha d’abord avec douceur et profondeur, puis avec un acharnement non pas mu par sa volonté, mais plutôt par le plaisir qui prenait entièrement possession d’elle. Elle cria tout en imprimant de violent et sensuels coups de bassin, tandis qu’elle restait droite et fière. Ses seins bien que de taille généreuse, ne s’agitaient pas dans tout les sens, et restaient dans le mouvement de son corps. Sa tête était penchées sur la droite et ses yeux clos devaient vraisemblablement regarder cet intérieur que je pouvais deviner. Elle jouit, ses petits cris résonnèrent dans la foret, comme la musique d’un matin qui se lève.
Par miracle, j’avais reussi à me retenir. Doucement, je la soulevais. Alors que nous nous desemboitames, elle me regarda avec un petit sourire coquin, puis s’avança à genou face à l’arbre qui abritai nos ébats. Tout doucement elle se cambra, m’invitant à étreindre le plus beau derrière féminin que je n’ai jamais vu. Tandis que je m’approchais, elle me jeta un regard lascif, comme si le simple fait de deviner ce qui allait se passer lui procurait déjà un plaisir fiévreux. J’attrapai le haut de ses hanches comme pour m’aggriper et prendre un appui solide, et me réintroduisît en elle. Je vis ses mains agripper le tronc avec un force telle que ses articulations en devenait blanches. Sa croupe se mit a onduler sous mon regard émerveillé, caressant mon sexe qui était en elle avec ferveur. J’imprimais quelques coups de reins pour ne pas la perdre dans sa danse, mais ce fut là ma seule contribution à cette etreinte contre l’arbre.
Ma déesse me rendait le plaisir que je lui avais donné auparavant, et m’arracha un orgasme suffoquant d’intensité. Je m’écroulais sur l’herbe. Ma compagne se rapprocha de moi et m’enlaça avec tendresse, posant sa joue sur ma poitrine essoufflée.
Je me réveillais au petit matin, seul. J’étais habillé, bien que plutôt débraillé. Je m’étais endormi contre l’arbre sous lequel j’avais aimé Manon. Mais de Manon aucune trace, a part peut être mon chapeau qui contenait plus de mures que je ne me rappelai en avoir mis la veille.
Les odeurs de feuillus se succédaient aux quelques pins épars, et au milieu de ses fragrances, celles d’un buisson de mures vers lequel je me dirigeais pour faire bombance de ces délices.
Manon, c’est un peu l’enfant sauvage de notre pays. Elle ne dit jamais rien, mais elle fait énormément parler d’elle. Il court beaucoup de légendes sur elles, des plus tristes aux plus fantaisistes. Certains prétendent que Manon a toujours vécu dans cette foret depuis des temps immémoriaux, que son immortalité a pour prix son silence. Personne n’a jamais entendu parler Manon, ni entendu quelqu’un dire avoir entendu parler Manon. C’est peut être ce mystère qui façonna toutes ces légendes. Il est dit aussi que Manon est d’une beauté sauvage a rendre fou les hommes qui la regarde. Ceci, maintenant, je peux en attester. J’avais devant moi la plus belle, la plus affolante, la plus divine de toutes les femmes que je n’ai jamais eu l’occasion de voir.
Sa chevelure noire en bataille encadrait un visage mat, peut être un peu sale, duquel perçait une paire de grands yeux noirs.
Sa bouche bien que large, était dessinée avec finesse, s’entrouvrant légèrement en son centre. Vêtue d’une robe de chiffon, elle dégageait quelque chose d’animal et de gracieux. Je devinais la naissance de ses seins dans l’échancrure de sa robe, comme elle se tenait de biais. Mon regard descendit malgré moi le long de ses reins, puis de ses hanches, tandis que ma bouche s’ouvrait tellement j’étais ébahi et stupéfait devant la perfection de ce corps. Ses jambes, musclées avec élégance étaient le socle de cette vestale vivante.
Je déglutis tant je n’arrivais pas à me faire un raison de ce que j’avais sous les yeux. Et là, j’entendis un rire cristallin percer l’air chargé de senteur. Manon visiblement se moquait de moi et de ma surprise à la vue de son corps. Elle s’arrêta, me regarda d’un air mutin et reprit de rire de plus belle. Conscient de l’absurdité de mon comportement, je me mis a rire aussi de bon coeur, sortant en même temps un mouchoir pour m’éponger le front.
Nous nous observâmes un long moment. Je devais l’intriguer, j’imagine. Peut être que tout les hommes qu’elle avait rencontré par hasard dans les bois lui avait couru après dans le but de l’étreindre, et que mon comportement l’intriguait. Célibataire, je n’étais pas spécialement porté sur les femmes en ce moment. Je savourais cette solitude intense, cette liberté sans nom que de na pas être à l’emprise ni de ses sens ni de ceux d’une ravissante compagne. Mais je pense que même sans cette période de calme, je ne me serai jamais jeté sur une femme comme un animal, fut elle aussi jolie que Manon. Finalement, nous ceuillâmes des mures en silence sans cesser de nous observer à la dérobée. Je passais ainsi une bonne heure en compagnie de notre légende locale, dans le ravissement le plus absolu. De temps en temps, Manon me regardait m’escrimer à ramasser les mures et faisait sonner son rire enfantin pour se moquer de ma gaucherie dans les mûriers. Elle, elle avait l’air d’éviter les ronces. Ses mains courraient avec agilité dans les branchages et ramenaient les baies par poignées entières. Son panier d’osier fut bientôt rempli à ras bords, tandis que j’avais a peine de quoi remplir mon chapeau.
Elle m’invita avec forces gestes de la main à venir manger ses mures sur un coin d’herbe a l’ombre d’un arbre. Je m’assis a coté d’elle et me servit doucement dans son panier. Elle était a quelques centimètre de moi, et ne semblait pas avoir peur. C’est un situation particulière, que d’être a coté d’une femme aussi belle, sans lui échanger un seul mot. Communiquer se fait alors autrement, par le regard, par l’attitude.
Décidément heureux de cette après-midi merveilleuse, je me mis à contempler la colline de vigne qui faisait fasse a celle que nous occupions avec Manon.
Ma contemplation s’arrêta comme j’entendais un léger bruit a coté de moi. La robe de Manon, venait de tomber doucement sur l’herbe souple, et le corps halé de soleil comme aucun sculpteur n’eut jamais contemplé s’offrait fièrement à ma vue. Manon me regardait intensément, une sorte de fièvre semblant la gagner comme ses mains caressaient avec insistance le devant de ses cuisses. Ses seins semblaient gorgés d’un nectar lourd et épais. Sa beauté me paralysait littéralement.
Puis je sentis le désir sourdre. Ca me prit en bas du dos et me transperça le ventre. Une boule de feu descendit au plus profond de mon corps, reveillant avec fureur une érection dont je ne me croyais pas capable. Manon se rendit compte de ce changement, et voyant la turgescence orner mon pantalon, me regarda avec tant d’amour que j’en fut paralysé. Elle se jeta sur moi, et m’embrassa a pleine bouche.
Je ne me souviens que de très peu de choses ensuite. Nous arrachâmes ensemble ma chemise,tandis qu’elle se tenait a califourchon sur moi, ses seins durcis d’envie frôlant et caressant ma poitrine. Elle me couvrit le haut du corps de baisers frénétiques, frottant son bassin sur mon pantalon bossu, et attrapant mes épaules et mon dos de ses mains fiévreuses.
Manon avait le diable au corps. Et elle me le communiqua. Je me cambrai pour enlever mon pantalon ainsi que mes sous vêtements, et nous roulâmes nus tout les deux sur ce coin d’herbes ensoleillé. Sa peau était plus douce que celle d’une pêche, et ma bouche en butinait chaque parcelle. Mon sexe frottant contre le sien, je devinais qu’elle était prête a m’accueillir, sans qu’une quelconque stimulation ne fut nécessaire. Ma main sur un de ces seins chaud et doux, je tempèrais un instant mon agitation pour regarder dans les yeux de Manon.Il y brillait une supplication, un besoin d’absolu, quelque chose de déraisonnable. Manon m’implorai de l’aimer. Je reculais, tout en la regardant, et la pénétrai doucement, lentement. Elle ferma les yeux devant cette intrusion et plaqua ses mains sur mes fesses comme pour me confirmer qu’elle désirait impérativement cet instant. Nos corps s’harmonisèrent dans une douce cadence, elle devinant mes limites, moi forçant les siennes. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ce fut pour les planter dans les miens, alors que notre plaisir commençait à s’approcher de l’insupportable.
Nous basculâmes sur l’herbe, Manon me chevaucha d’abord avec douceur et profondeur, puis avec un acharnement non pas mu par sa volonté, mais plutôt par le plaisir qui prenait entièrement possession d’elle. Elle cria tout en imprimant de violent et sensuels coups de bassin, tandis qu’elle restait droite et fière. Ses seins bien que de taille généreuse, ne s’agitaient pas dans tout les sens, et restaient dans le mouvement de son corps. Sa tête était penchées sur la droite et ses yeux clos devaient vraisemblablement regarder cet intérieur que je pouvais deviner. Elle jouit, ses petits cris résonnèrent dans la foret, comme la musique d’un matin qui se lève.
Par miracle, j’avais reussi à me retenir. Doucement, je la soulevais. Alors que nous nous desemboitames, elle me regarda avec un petit sourire coquin, puis s’avança à genou face à l’arbre qui abritai nos ébats. Tout doucement elle se cambra, m’invitant à étreindre le plus beau derrière féminin que je n’ai jamais vu. Tandis que je m’approchais, elle me jeta un regard lascif, comme si le simple fait de deviner ce qui allait se passer lui procurait déjà un plaisir fiévreux. J’attrapai le haut de ses hanches comme pour m’aggriper et prendre un appui solide, et me réintroduisît en elle. Je vis ses mains agripper le tronc avec un force telle que ses articulations en devenait blanches. Sa croupe se mit a onduler sous mon regard émerveillé, caressant mon sexe qui était en elle avec ferveur. J’imprimais quelques coups de reins pour ne pas la perdre dans sa danse, mais ce fut là ma seule contribution à cette etreinte contre l’arbre.
Ma déesse me rendait le plaisir que je lui avais donné auparavant, et m’arracha un orgasme suffoquant d’intensité. Je m’écroulais sur l’herbe. Ma compagne se rapprocha de moi et m’enlaça avec tendresse, posant sa joue sur ma poitrine essoufflée.
Je me réveillais au petit matin, seul. J’étais habillé, bien que plutôt débraillé. Je m’étais endormi contre l’arbre sous lequel j’avais aimé Manon. Mais de Manon aucune trace, a part peut être mon chapeau qui contenait plus de mures que je ne me rappelai en avoir mis la veille.
Jeu 08 Juil 2004, 18:20 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Chronique d'un Sinagot annoncé...
A ma grande soeur d’écriture....
Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.
Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.
Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.
Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.
La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?
Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.
Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.
Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.
Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.
Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.
Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.
La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?
Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.
Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.
Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Ven 11 Juin 2004, 13:14 par
Imaginative sur Le grimoire d'amour
Deux ...nous.
Deux …nous.
Et... cet afflux dans mon cou
Et... ce murmure de torrent doux
Et... tes bras qui sont là
En feu du toit
Mon corps léger de tes caresses
Au bout de tes doigts
Je te retrouve nos amours
Ta peau de septembre
En plein soleil de mer
Petit roi, mon Homme,
Tu puises des cailloux
Le sourire dans les yeux
Tu ouvres grand les bras!
... La Vie!
Et tu cries... ton bonheur
Et tu ris... d’envies de moi
Et tu ris...
Le ciel est là! T’es heureux!
L’amour aime encore... mon amour!
mOTSaRT
Et... cet afflux dans mon cou
Et... ce murmure de torrent doux
Et... tes bras qui sont là
En feu du toit
Mon corps léger de tes caresses
Au bout de tes doigts
Je te retrouve nos amours
Ta peau de septembre
En plein soleil de mer
Petit roi, mon Homme,
Tu puises des cailloux
Le sourire dans les yeux
Tu ouvres grand les bras!
... La Vie!
Et tu cries... ton bonheur
Et tu ris... d’envies de moi
Et tu ris...
Le ciel est là! T’es heureux!
L’amour aime encore... mon amour!
mOTSaRT
Jeu 20 Mai 2004, 20:38 par
mOTSaRT sur La vie à deux
Bleus ... et gris
Ses grands yeux bleu gris
Me fixaient du haut de ses cinq ans.
Son sourire, sa bouille de chenapan
Ressemblaient à ces misérables jours de pluie.
Comment expliquer à ce bout’d’chou, ce petit enfant
Que jamais il ne connaitra ce doux tapis
Cette chaude caresse de l’eau sur sa peau brunie
Cette impression d’infini quand on est devant l’océan.
Ses grands yeux bleu gris
Me harponnaient de toute son amertume.
Son insouciance, son esprit léger comme une plume
S’envolait, s’éloignait de lui.
Comment expliquer à ce p’tit loup, ce petit coup de folie
Que lui restera au port quand ses amis s’embarqueront
Batifoleront tous ensemble sur le sable blond
et s’endormiront épuisés à l’arrivée de la nuit.
Ses grands yeux bleu gris
Me détestaient de toute sa violence.
L’incompréhension, les interrogations, les différences
Lui sautaient à la gorge, le remplissaient de mépris.
Comment expliquer à cet ange blond, ce petit démon
Que pour quelques euros trop peu
Ce sont ses rêves qui prennent feu
Et la douleur qui se reflètent dans mes yeux marrons...
Me fixaient du haut de ses cinq ans.
Son sourire, sa bouille de chenapan
Ressemblaient à ces misérables jours de pluie.
Comment expliquer à ce bout’d’chou, ce petit enfant
Que jamais il ne connaitra ce doux tapis
Cette chaude caresse de l’eau sur sa peau brunie
Cette impression d’infini quand on est devant l’océan.
Ses grands yeux bleu gris
Me harponnaient de toute son amertume.
Son insouciance, son esprit léger comme une plume
S’envolait, s’éloignait de lui.
Comment expliquer à ce p’tit loup, ce petit coup de folie
Que lui restera au port quand ses amis s’embarqueront
Batifoleront tous ensemble sur le sable blond
et s’endormiront épuisés à l’arrivée de la nuit.
Ses grands yeux bleu gris
Me détestaient de toute sa violence.
L’incompréhension, les interrogations, les différences
Lui sautaient à la gorge, le remplissaient de mépris.
Comment expliquer à cet ange blond, ce petit démon
Que pour quelques euros trop peu
Ce sont ses rêves qui prennent feu
Et la douleur qui se reflètent dans mes yeux marrons...
Mar 18 Mai 2004, 20:48 par
la marquise de sade sur Un monde parfait
Encore!
Un faible soupir qui déchire la nuit
Les doigts qui caressent l’oreiller, un cri
Le dos qui se creuse, la peau qui se hérisse
Une envie, un manque entre mes cuisses
Un vent léger qui se faufile par la fenêtre
Un rayon de lune qui entre et se dessine
Un frisson qui me parcourt, tes mains qui me pénètrent
Le poids de ton corps qui m’opprime
Ta langue chaude qui frôlent mes seins tendus
Tes mains voraces qui vallonnent mes hanches
Tes lèvres qui me torturent, je flanche
La douceur de ton sexe, de ton corps nu
Baise-moi encore...
Prends-moi plus fort...
N’attends pas mon accord...
Sers-toi sans remord...
Les doigts qui caressent l’oreiller, un cri
Le dos qui se creuse, la peau qui se hérisse
Une envie, un manque entre mes cuisses
Un vent léger qui se faufile par la fenêtre
Un rayon de lune qui entre et se dessine
Un frisson qui me parcourt, tes mains qui me pénètrent
Le poids de ton corps qui m’opprime
Ta langue chaude qui frôlent mes seins tendus
Tes mains voraces qui vallonnent mes hanches
Tes lèvres qui me torturent, je flanche
La douceur de ton sexe, de ton corps nu
Baise-moi encore...
Prends-moi plus fort...
N’attends pas mon accord...
Sers-toi sans remord...
Jeu 13 Mai 2004, 23:29 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
L'enveloppeur ....
L’enveloppeur rouge et parfumé …
Depuis quelques jours, je reçois de curieux messages mais je n’y prêtais aucune attention. Cela dit, je me questionnais : qui pouvait ainsi m’écrire? J’étais quelque peu intriguée et à force d’y penser, la réflexion me menait à la conclusion d’une farce.
Ce matin là, j’ouvrais une enveloppe papier rouge, parfumée d’une odeur typiquement masculine. Un mot m’indiquait le nom d’un bar, son adresse et une heure. C’était un rendez-vous. Je rangeai négligemment le courrier dans mon panier et partis pour accomplir ma journée.
Assise dans un métro direction boulot, au milieu d’un magma d’anonymes, je sortis la lettre singulière afin de l’observer et tenter de deviner l’expéditeur à travers son écriture. Mais n’étant ni graphologue, ni profiler, je devais renoncer très vite à cette pseudo enquête et j’insérais l’enveloppe parfumée dans un livre.
Vint l’heure du déjeuner. Comme chaque midi, je me rendais dans un jardin public. Constituée de bons réflexes , j’ouvrais le livre qui portait désormais, l’odeur attirante de l’enveloppe rouge. J’approchais l’ouvrage de mes narines pour en humer les pages marquées de quelque chose de masculin. Je me sentais pénétrée par l’odeur singulière, attirante et enivrante. Pour la troisième fois de la journée, je me mettais en face à face avec une énigme, en face à face avec un mystère, ce dernier évoluant au fil de la journée en une véritable intrigue.
Et si c’était un homme ? Cette idée me faisait rougir du même rouge que l’enveloppe. Et si c’était sérieux ? Je tentais de me plonger dans la lecture du roman, mais la ténacité de l’odeur me perdait dans une étrange rêverie : celui de l’inconnu qui pourrait se révéler plus tard.
Je repris mon travail sans y être véritablement car j’étais perturbée par la simplicité du bout de papier.
Après la sortie du travail, je repris le métro direction dodo. A bien y réfléchir, pourquoi ne pas me rendre au rendez-vous ? Qu’ai-je à y perdre ? La raison, mais je ne suis pas raisonnable. Alors après quelques changements de rame, j’arrivai Place des Laitiers, au Café de la Bourse avec quelques minutes de retard conséquence de mon indécision !
J’entrai dans ce bar, je ne vis personne, en tout cas personne ne retint mon regard, si ce n’est le barman auquel je commandai un café et un verre d’eau. Je ressortis pour m’installer sur la terrasse. La nuit tomba rapidement en cette saison et la fraîcheur hivernale se fit vite ressentir. Emmitouflée dans un manteau de laine, les gants à la main, je pris place. Les jambes croisées, j’attendais avec patience... un café. Je ne repèrais toujours personne dans l’horizon immédiat et urbain. Le bras accoudé sur la table, je retenais mon visage observant dans cette posture les allers et venues des passants pressés. Personne ne se manifesta. L’enveloppe pourrait être un signe de reconnaissance mais il n’y fait rien. Je m’impatientais, un peu beaucoup et beaucoup trop! Je me lèvai pour repartir, contrariée, il me faut l’avouer car ma venue n’était en aucun cas désespérée. J’ajustai mon béret décidant d’abandonner l’enveloppe sur la table , y jetant un ultime regard gorgé de mépris féminin. D’un pas pressé, je regagnai le métropolitain, direction DODO. Au milieu des badauds , je me retenais à la barre métallique quand soudainement, j’entendis une voix suave. La voix d’un homme à l’élocution parfaite. " Ne vous retournez pas" me dit-il. C’est exactement ce que je tentais de ne pas faire. Les yeux écarquillés , je tentai de retourner la situation. Mais l’homme n’etait pas dupe et posa ses mains sur les deux cotés de mon visage pour m’empêcher de le regarder. Surprise, j’eus un peu peur et les battements de mon cœur se multiplierent sous l’effet du stress soudain. Mes narines étaient titillées par un parfum que je reconnaissais, l’odeur enivrante de l’enveloppe. Je me rassurai et tentai une seconde fois de tourner la tête mais l’homme mystérieux s’obstina dans le refus d’être vu et exerça une pression plus forte de ses mains cammouflées dans des gants de cuir. J’en perdis mon béret...
..le temps de ramasser mon béret , le métro s’arrêtait sur une station, les portes s’ouvraient, les gens sortaient et entraient et l’inconnu parfumé n’était plus là.
Je me retournais tentant de m’approcher des portes qui fermement devaient se refermer après un bruit de sirène désagréable.
Je regardais à travers les vitres mais au grand désespoir, je ne pus voir qui avait été derrière moi ! Le béret à la main, collée contre la vitre, je devais afficher une triste mine.
L’auteur de mots étranges était une réalité qui m’échappait et je n’aimais pas du tout cela.
Rentrant bredouille, je regardais ma boite aux lettres remplies de factures et rien d’autre que des factures qu’il me faudra appréhender plus certainement que "l’enveloppeur rouge et parfumé". Il ne s’était rien passer et ce rien me laissait la pesanteur d’un tout insaisissable, invisible. Qui pouvait-il être?
L’enveloppeur rouge et parfumé m’intéressait sans que je ne le connaisse, sans que je ne lui donne l’intérêt qu’on porte au gens, gentilhomme ou autre.
Qui était-il ? Le saurais-je seulement ? Remplie de doute, j’allais passer une soirée à m’interroger sur cette curieuse mésaventure. Etait-il possible que ce soit un voisin ? ou encore un collaborateur ou que sais-je ? J’avais une certitude, l’enveloppeur rouge et parfumé me connaissait !
Durant quelques jours, tous aussi ressemblants aux autres dans le cycle infernal du métro/boulot/dodo mon comportement devait apparaître comme étrange auprès de ceux que je fréquentais. Observant les gens dans le métro, soupçonnant tout à chacun et à tour de rôle. Chaque personne que je saluais était humée afin de percer leur parfum. Mais personne n’avait l’odeur dont j’étais imprégnée de l’enveloppeur rouge.
Le temps passait et ce souvenir aussi quand un matin à l’identique des autres matins, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée déposée sur le tapis de mon entrée !
Une autre farce sans doute ! Mais l’effet fut incontestable et radical, mon cœur battait d’impatience de lire et de sentir. Je déchirai sauvagement l’enveloppe pour y trouver…..
..une feuille rouge avec l’inscription : " Regarde sous ton paillasson". Réflexe presque conditionné, je pose le papier sous mon nez et l’odeur épicé de ce parfum m’envahie une nouvelle fois.
Effervescence, mon esprit est en effervescence et mon corps aussi. Je regarde dans la cage d’escalier si quelqu’un ne se serait pas dissimulé mais personne.
Disciplinée , je soulève ma paillasse pour y découvrir une petite clef ! et rien d’autre. Métro/bouleau/dodo. Je m’attends à chaque instant à trouver un indice supplémentaire mais rien, ni personne et c’est ainsi que ma journée se solde avec rien et personne. Encore et plus intriguée qu’auparavant, je m’empresse d’aller questionner le petit cordonnier du coin. Qui ne me donne comme indication "la clef d’un verrou, pour sûr mais duquel, j’sais pas, j’peux pas vous dire!". Je ne suis guère plus avancée.
Quel est donc ce fou? Suis-je en danger? Non parce qu’il y a un je ne sais quoi de rassurant.
Le lendemain, je me réveille un peu plus tard et trainasse au lit. J’observe mon précieux trésor déposé la veille sur la table nuit. En déposant, le papier sous mes narines je titille mes neurones et décide de laisser l’enveloppeur rouge et parfumé venir à moi mais un tantinet de provocation viendra pimenter et accélérer le processus….
Je me lève d’un pied très décidé, attrape un papier quelconque, le parfume pour lui attribuer une signature personnelle et y écrit de ma plus belle plume : " Enveloppeur rouge et parfumé, le courage est d’aller jusqu’au bout, sans hésitation, vous avez effleuré mon visage, mon âme et ma curiosité. Le respect vous impose maintenant de vous présentez, n’en faite rien et je vous nierai !!! bien à vous mais plus pour longtemps. Je vous impose donc un compte à rebours…". Je lèche du bout de la langue l’enveloppe, y indique " à l’attention de …???", et l’accroche sur ma porte.
Je me prépare pour faire mon marcher, le panier à la main, j’ouvre mon entré pour sortir. Le mot n’est plus là, mais une rose m’attendait. Je la prends et je parts…..faire mon marcher.
Et histoire, que l’enveloppeur rouge et parfumé comprenne que je suis sérieuse, je dépose la fleur sur les poubelles de l’immeuble. Mais en revenant, la rose n’y était plus. Détail insignifiant, sans doute et pourtant, j’imagine que l’enveloppeur rouge et parfumé serait passé la ramasser. Le week-end passe comme il se doit de passer. Rien sur la porte, ni dans la boite aux lettres. Je pense avoir mis un terme au mystère à jamais mystère. Et en partant dans un programme redondant je lâche un grand soupir ….
Ce matin là, le métro est plein à craquer, nous sommes les uns contre les autres trop rapprocher à mon goût . Je sentis bien quelqu’un derrière moi dont l’odeur ressemble étrangement à celle des mots avec quelque chose en plus….Une molécule de lui. Malgré des tentatives pour retourner la situation, il m’est impossible de me déplacer et de regarder le porteur du parfum…Dans la cohue d’un métro bondé, une voix chuchote à mon oreille " c’est un bien joli béret , ne vous y trompez pas, viendra l’heure des présentations, acceptez cette fleur comme maigre consolation". Ces mots interviennent au moment précis ou le métro s’arrête et bien que me retournant avec violence, il avait disparu. Les mécontents de la bousculades me font savoir leur mécontentement auquel je réponds d’un regard coléreux. Il avait cependant déposé une autre rose que je me résignais à conserver.
J’accomplissais le rituel du déjeuner dans le même jardin public et en fouillant dans mon panier, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée. Je l’ouvre et y découvre une adresse, un étage, un numéro de porte, une date et une heure……..et la même odeur.
….Cette odeur qui avait la capacité d’enivrer tout mes sens et déjouer ma raison. Je n’allais pas me réfugier dans la lecture de mon Disque Monde, j’allais , au contraire penser, divaguer dans cette aventure au combien mystérieuse et envoûtante car envoûtée, je l’étais certainement. Je me précipitais dans mon bureau pour rechercher un plan et situer le lieu. J’avais une idée dans laquelle je m’obstinée car, si en effet, l’enveloppeur rouge et parfumé était un prince peut-être était-il un assassin et moi sa victime dans quelques jours.
Le soir venu, je rentrais à mon domicile, une autre rose m’attendait sur le pallier. Je savais que l’enveloppeur rouge et parfumée déposerait un encouragement à le retrouver.
Le jour du rendez-vous venu, je me préparais mais prise entre la crainte et le désir, je décidais de ne pas me laisser emporter par un plaisir incertain. Je décidais de ne pas me rendre directement dans le piège supposé et présumé. Cependant, je fis un effort de coquetterie . Je descendais les marche une à une avec un enthousiasme réservé. Ouvrant ma boite aux lettres, de manière systématique, une autre enveloppe rouge et parfumée se fit découvrir. Un mot tout simple y était inscrit " les instants deviennent des siècles à vous attendre". J’étais flattée, comme, sans doute, toutes les femmes l’auraient été en pareil circonstance.
Je pris le métro en direction de l’inconnu. Mes mains étaient moites, j’avais le bouche sèche, l’estomac noué…J’étais indécise, allais-je, voulais-je démasquer le mystère ?
Après quelques rues et maison, j’étais face à l’immeuble désigné par l’enveloppeur rouge et parfumé. Il me fallait pousser une énorme porte de bois et de ferraille pour apercevoir un étrange et long couloir qui de plus était obscure. Aucun bruit ne se laisser entendre. J’entrais tout de même. La porte devait se refermé sur un claquement qui me fit sursautée. Je posais une main sur mon cœur battant. L’excitation était de plus en plus forte. Sur la droite, se dressait une série de boites aux lettres susceptibles de me donner des indications sur le nom de mon enveloppeur rouge et parfumé. Mais rien , juste des nom sans précision des étages et numéros d’appartement. Il me fallait soit monter , soit partir. Il me fallait de toutes les façon, prendre une décision rapide……
….où était passée ma raison ? Pourquoi ne me dictait-elle pas plus de prudence, ne m’indiquait-elle pas d’être, en outre d’une extrême vigilance ? Ma curiosité avait pris en autage ma raison mais la méfiance pointait le bout de son nez.
Ainsi, je parcourais pas à pas le long couloir qui s’assombrissait dans mon avancée. Le sol était fait de parquait qui me dénonçais par ses craquements successifs. Il me fallait donc avancer d’un pas plus léger, sur la pointe des pieds.
Je devais monter un gigantesque escalier en colimaçon. Je le fis mais dans une lenteur intrigante. Les étages n’en finissait pas, et j’arrivais presque sous les toits. La porte de l’appartement 13 était face à moi. Je me sentais essoufflée non pas par l’effort des escaliers mais par l’émotion. C’est à ce moment précis que la lumière éclairait cette étrange décore. Je me penchais discrètement sur la rampe d’escalier et je pus observer le panier très rempli d’une vielle dame. Une occupante de l’immeuble, à l’évidence. Ces instants détournaient r mon attention du mystère et ma raison faisait son apparition. Ainsi, elle me suggérais de tendre l’oreille à la porte visée. Je vis, en outre, la serrure du verrou car la porte ne tenait, apparemment qu’avec un verrou.
Je décidais de faire marche arrière et je descendis les escaliers à toute vitesse. Je m’enfuyais, ouvrant la lourde porte d’un geste déterminé à décamper….
….J’allais me réfugier dans un bistrot en face de l’immeuble. Je m’installais face à la porte pour regarder les occupants sortir et entrer. Mais rien ni personne ne ressemblait à l’image inconsciemment construite de mon enveloppeur rouge et parfumé. Je me donnais raison d’être partie, car il pouvait être " l’étrangleur rouge et parfumé". Je me donnais aussi tord d’être en fuite parce que je me souvenais alors de ses mains gantées sur mon visage, de sa voix suave, de ses roses et ses mots et surtout de son odeur.
Je me dirigeais vers ma demeure quand prise de réels remords, je repartais en direction de l’appartement 13 de l’enveloppeur rouge et parfumé.
Il était tard, certainement minuit quand j’ouvris la lourde porte. Je grimpais l’escalier d’un pas vif et déterminé. Je sortis la clef du verrou que je glissais dans le serrure du verrou. Je retenais mes mouvement un instant car une voix de chanteuse lyrique émanait de l’appartement. Assez d’hésitation ,j’y vais, j’ouvre doucement cette porte grinçante .
Il s’agissait d’une garçonnière aménagée d’un lit , d’un fauteuil et d’un bureau. La pièce était éclairée d’une lampe de chevet recouverte d’un tissu pour tamiser la lumière La voix lyrique était celle d’une chanteuse d’opéra
Un homme gisait sur le lit. Il était profondément endormi. Certainement que les vapeurs d’alcool n’étaient pas innocentes à son état comatique. Sa veste était négligemment posée sur le fauteuil en velours vert. C’était une veste rapiécée au niveau des coudes.
Lui était beau dans son sommeil forcé. Les cheveux ébouriffés, il était allongé sur le ventre. Habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches.
Il ressemblait à un étudiant mais son âge laissait supposer qu’il ne devait plus être sur les bancs d’une faculté depuis quelques années. Je déposais, sans un bruit, le rose à coté de son visage. Dans une extrême discrétion, je refermais la porte et glissais la clef du verrou dans le bâillement de celle-ci.
Je repartis dans une course folle afin de ne par manquer le dernier métro…Je me sentais comme libérée du mystère. L’enveloppeur rouge et parfumé devait me connaître. Ce soir là, je l’avais reconnu mon ancien amant disparu et que je n’attendais plus. J’aurais pu venir en temps et en heure suivant mon instinct et pensant que je n’avais rien à craindre. Nous nous serions retrouvés, je l’aurais certainement encore aimé et il est certains que nous aurions étaient pris d’une irrésistible envie de faire l’amour comme nous le faisions avant ….A l’ époque où j’avais été sa muse car il était un écrivain déchu des maison d’édition et déçu de ne pas être édité. J’étais sa seule et unique lectrice….mais un jour, il s’en est allé, il a disparu me laissant une amère incompréhension. Au fil des mois, mon chagrin s’atténuait pour être oublié. Mais lui, jamais, je n’aurais pu l’oublié.Et, dans le fond, je n’ignorais pas son prochain retour …
Il n’avait pas changé, seulement pris des années. Si, il avait changé de parfum
Sur ce délicat souvenir, je me suis endormie…
Au matin, en retournant dans mon interminable quotidien, je regardais le contenu de ma boite aux lettres, il n’y avait rien. J’ouvrais la porte de mon immeuble, je le découvrais, se reposant sur le luminaire, les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés, la barbe de la veille, les cernes du lendemain , un journal sous le bras. Je plongeais mon regard dans les yeux de cet homme ..Il me sourit. J’étais prise d’un immense sentiment, le plaisir des retrouvailles . Je m’approchais de sa personne et déposais une main sur son visage. Il sortit les main de ses poches pour me prendre dans ses bras. J’avais une larmes au coin d’un œil . Nous nous sommes embrassés comme autrefois, et à tout jamais.
L’enveloppeur rouge et parfumé était mon envoûteur tant aimé. Le détenteur de mon cœur….Je glissais mon bras autour du sien et nous sommes partis sans rien se dire…Je l’aimé comme au dernier jour car ce jour devenais le premier
Depuis quelques jours, je reçois de curieux messages mais je n’y prêtais aucune attention. Cela dit, je me questionnais : qui pouvait ainsi m’écrire? J’étais quelque peu intriguée et à force d’y penser, la réflexion me menait à la conclusion d’une farce.
Ce matin là, j’ouvrais une enveloppe papier rouge, parfumée d’une odeur typiquement masculine. Un mot m’indiquait le nom d’un bar, son adresse et une heure. C’était un rendez-vous. Je rangeai négligemment le courrier dans mon panier et partis pour accomplir ma journée.
Assise dans un métro direction boulot, au milieu d’un magma d’anonymes, je sortis la lettre singulière afin de l’observer et tenter de deviner l’expéditeur à travers son écriture. Mais n’étant ni graphologue, ni profiler, je devais renoncer très vite à cette pseudo enquête et j’insérais l’enveloppe parfumée dans un livre.
Vint l’heure du déjeuner. Comme chaque midi, je me rendais dans un jardin public. Constituée de bons réflexes , j’ouvrais le livre qui portait désormais, l’odeur attirante de l’enveloppe rouge. J’approchais l’ouvrage de mes narines pour en humer les pages marquées de quelque chose de masculin. Je me sentais pénétrée par l’odeur singulière, attirante et enivrante. Pour la troisième fois de la journée, je me mettais en face à face avec une énigme, en face à face avec un mystère, ce dernier évoluant au fil de la journée en une véritable intrigue.
Et si c’était un homme ? Cette idée me faisait rougir du même rouge que l’enveloppe. Et si c’était sérieux ? Je tentais de me plonger dans la lecture du roman, mais la ténacité de l’odeur me perdait dans une étrange rêverie : celui de l’inconnu qui pourrait se révéler plus tard.
Je repris mon travail sans y être véritablement car j’étais perturbée par la simplicité du bout de papier.
Après la sortie du travail, je repris le métro direction dodo. A bien y réfléchir, pourquoi ne pas me rendre au rendez-vous ? Qu’ai-je à y perdre ? La raison, mais je ne suis pas raisonnable. Alors après quelques changements de rame, j’arrivai Place des Laitiers, au Café de la Bourse avec quelques minutes de retard conséquence de mon indécision !
J’entrai dans ce bar, je ne vis personne, en tout cas personne ne retint mon regard, si ce n’est le barman auquel je commandai un café et un verre d’eau. Je ressortis pour m’installer sur la terrasse. La nuit tomba rapidement en cette saison et la fraîcheur hivernale se fit vite ressentir. Emmitouflée dans un manteau de laine, les gants à la main, je pris place. Les jambes croisées, j’attendais avec patience... un café. Je ne repèrais toujours personne dans l’horizon immédiat et urbain. Le bras accoudé sur la table, je retenais mon visage observant dans cette posture les allers et venues des passants pressés. Personne ne se manifesta. L’enveloppe pourrait être un signe de reconnaissance mais il n’y fait rien. Je m’impatientais, un peu beaucoup et beaucoup trop! Je me lèvai pour repartir, contrariée, il me faut l’avouer car ma venue n’était en aucun cas désespérée. J’ajustai mon béret décidant d’abandonner l’enveloppe sur la table , y jetant un ultime regard gorgé de mépris féminin. D’un pas pressé, je regagnai le métropolitain, direction DODO. Au milieu des badauds , je me retenais à la barre métallique quand soudainement, j’entendis une voix suave. La voix d’un homme à l’élocution parfaite. " Ne vous retournez pas" me dit-il. C’est exactement ce que je tentais de ne pas faire. Les yeux écarquillés , je tentai de retourner la situation. Mais l’homme n’etait pas dupe et posa ses mains sur les deux cotés de mon visage pour m’empêcher de le regarder. Surprise, j’eus un peu peur et les battements de mon cœur se multiplierent sous l’effet du stress soudain. Mes narines étaient titillées par un parfum que je reconnaissais, l’odeur enivrante de l’enveloppe. Je me rassurai et tentai une seconde fois de tourner la tête mais l’homme mystérieux s’obstina dans le refus d’être vu et exerça une pression plus forte de ses mains cammouflées dans des gants de cuir. J’en perdis mon béret...
..le temps de ramasser mon béret , le métro s’arrêtait sur une station, les portes s’ouvraient, les gens sortaient et entraient et l’inconnu parfumé n’était plus là.
Je me retournais tentant de m’approcher des portes qui fermement devaient se refermer après un bruit de sirène désagréable.
Je regardais à travers les vitres mais au grand désespoir, je ne pus voir qui avait été derrière moi ! Le béret à la main, collée contre la vitre, je devais afficher une triste mine.
L’auteur de mots étranges était une réalité qui m’échappait et je n’aimais pas du tout cela.
Rentrant bredouille, je regardais ma boite aux lettres remplies de factures et rien d’autre que des factures qu’il me faudra appréhender plus certainement que "l’enveloppeur rouge et parfumé". Il ne s’était rien passer et ce rien me laissait la pesanteur d’un tout insaisissable, invisible. Qui pouvait-il être?
L’enveloppeur rouge et parfumé m’intéressait sans que je ne le connaisse, sans que je ne lui donne l’intérêt qu’on porte au gens, gentilhomme ou autre.
Qui était-il ? Le saurais-je seulement ? Remplie de doute, j’allais passer une soirée à m’interroger sur cette curieuse mésaventure. Etait-il possible que ce soit un voisin ? ou encore un collaborateur ou que sais-je ? J’avais une certitude, l’enveloppeur rouge et parfumé me connaissait !
Durant quelques jours, tous aussi ressemblants aux autres dans le cycle infernal du métro/boulot/dodo mon comportement devait apparaître comme étrange auprès de ceux que je fréquentais. Observant les gens dans le métro, soupçonnant tout à chacun et à tour de rôle. Chaque personne que je saluais était humée afin de percer leur parfum. Mais personne n’avait l’odeur dont j’étais imprégnée de l’enveloppeur rouge.
Le temps passait et ce souvenir aussi quand un matin à l’identique des autres matins, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée déposée sur le tapis de mon entrée !
Une autre farce sans doute ! Mais l’effet fut incontestable et radical, mon cœur battait d’impatience de lire et de sentir. Je déchirai sauvagement l’enveloppe pour y trouver…..
..une feuille rouge avec l’inscription : " Regarde sous ton paillasson". Réflexe presque conditionné, je pose le papier sous mon nez et l’odeur épicé de ce parfum m’envahie une nouvelle fois.
Effervescence, mon esprit est en effervescence et mon corps aussi. Je regarde dans la cage d’escalier si quelqu’un ne se serait pas dissimulé mais personne.
Disciplinée , je soulève ma paillasse pour y découvrir une petite clef ! et rien d’autre. Métro/bouleau/dodo. Je m’attends à chaque instant à trouver un indice supplémentaire mais rien, ni personne et c’est ainsi que ma journée se solde avec rien et personne. Encore et plus intriguée qu’auparavant, je m’empresse d’aller questionner le petit cordonnier du coin. Qui ne me donne comme indication "la clef d’un verrou, pour sûr mais duquel, j’sais pas, j’peux pas vous dire!". Je ne suis guère plus avancée.
Quel est donc ce fou? Suis-je en danger? Non parce qu’il y a un je ne sais quoi de rassurant.
Le lendemain, je me réveille un peu plus tard et trainasse au lit. J’observe mon précieux trésor déposé la veille sur la table nuit. En déposant, le papier sous mes narines je titille mes neurones et décide de laisser l’enveloppeur rouge et parfumé venir à moi mais un tantinet de provocation viendra pimenter et accélérer le processus….
Je me lève d’un pied très décidé, attrape un papier quelconque, le parfume pour lui attribuer une signature personnelle et y écrit de ma plus belle plume : " Enveloppeur rouge et parfumé, le courage est d’aller jusqu’au bout, sans hésitation, vous avez effleuré mon visage, mon âme et ma curiosité. Le respect vous impose maintenant de vous présentez, n’en faite rien et je vous nierai !!! bien à vous mais plus pour longtemps. Je vous impose donc un compte à rebours…". Je lèche du bout de la langue l’enveloppe, y indique " à l’attention de …???", et l’accroche sur ma porte.
Je me prépare pour faire mon marcher, le panier à la main, j’ouvre mon entré pour sortir. Le mot n’est plus là, mais une rose m’attendait. Je la prends et je parts…..faire mon marcher.
Et histoire, que l’enveloppeur rouge et parfumé comprenne que je suis sérieuse, je dépose la fleur sur les poubelles de l’immeuble. Mais en revenant, la rose n’y était plus. Détail insignifiant, sans doute et pourtant, j’imagine que l’enveloppeur rouge et parfumé serait passé la ramasser. Le week-end passe comme il se doit de passer. Rien sur la porte, ni dans la boite aux lettres. Je pense avoir mis un terme au mystère à jamais mystère. Et en partant dans un programme redondant je lâche un grand soupir ….
Ce matin là, le métro est plein à craquer, nous sommes les uns contre les autres trop rapprocher à mon goût . Je sentis bien quelqu’un derrière moi dont l’odeur ressemble étrangement à celle des mots avec quelque chose en plus….Une molécule de lui. Malgré des tentatives pour retourner la situation, il m’est impossible de me déplacer et de regarder le porteur du parfum…Dans la cohue d’un métro bondé, une voix chuchote à mon oreille " c’est un bien joli béret , ne vous y trompez pas, viendra l’heure des présentations, acceptez cette fleur comme maigre consolation". Ces mots interviennent au moment précis ou le métro s’arrête et bien que me retournant avec violence, il avait disparu. Les mécontents de la bousculades me font savoir leur mécontentement auquel je réponds d’un regard coléreux. Il avait cependant déposé une autre rose que je me résignais à conserver.
J’accomplissais le rituel du déjeuner dans le même jardin public et en fouillant dans mon panier, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée. Je l’ouvre et y découvre une adresse, un étage, un numéro de porte, une date et une heure……..et la même odeur.
….Cette odeur qui avait la capacité d’enivrer tout mes sens et déjouer ma raison. Je n’allais pas me réfugier dans la lecture de mon Disque Monde, j’allais , au contraire penser, divaguer dans cette aventure au combien mystérieuse et envoûtante car envoûtée, je l’étais certainement. Je me précipitais dans mon bureau pour rechercher un plan et situer le lieu. J’avais une idée dans laquelle je m’obstinée car, si en effet, l’enveloppeur rouge et parfumé était un prince peut-être était-il un assassin et moi sa victime dans quelques jours.
Le soir venu, je rentrais à mon domicile, une autre rose m’attendait sur le pallier. Je savais que l’enveloppeur rouge et parfumée déposerait un encouragement à le retrouver.
Le jour du rendez-vous venu, je me préparais mais prise entre la crainte et le désir, je décidais de ne pas me laisser emporter par un plaisir incertain. Je décidais de ne pas me rendre directement dans le piège supposé et présumé. Cependant, je fis un effort de coquetterie . Je descendais les marche une à une avec un enthousiasme réservé. Ouvrant ma boite aux lettres, de manière systématique, une autre enveloppe rouge et parfumée se fit découvrir. Un mot tout simple y était inscrit " les instants deviennent des siècles à vous attendre". J’étais flattée, comme, sans doute, toutes les femmes l’auraient été en pareil circonstance.
Je pris le métro en direction de l’inconnu. Mes mains étaient moites, j’avais le bouche sèche, l’estomac noué…J’étais indécise, allais-je, voulais-je démasquer le mystère ?
Après quelques rues et maison, j’étais face à l’immeuble désigné par l’enveloppeur rouge et parfumé. Il me fallait pousser une énorme porte de bois et de ferraille pour apercevoir un étrange et long couloir qui de plus était obscure. Aucun bruit ne se laisser entendre. J’entrais tout de même. La porte devait se refermé sur un claquement qui me fit sursautée. Je posais une main sur mon cœur battant. L’excitation était de plus en plus forte. Sur la droite, se dressait une série de boites aux lettres susceptibles de me donner des indications sur le nom de mon enveloppeur rouge et parfumé. Mais rien , juste des nom sans précision des étages et numéros d’appartement. Il me fallait soit monter , soit partir. Il me fallait de toutes les façon, prendre une décision rapide……
….où était passée ma raison ? Pourquoi ne me dictait-elle pas plus de prudence, ne m’indiquait-elle pas d’être, en outre d’une extrême vigilance ? Ma curiosité avait pris en autage ma raison mais la méfiance pointait le bout de son nez.
Ainsi, je parcourais pas à pas le long couloir qui s’assombrissait dans mon avancée. Le sol était fait de parquait qui me dénonçais par ses craquements successifs. Il me fallait donc avancer d’un pas plus léger, sur la pointe des pieds.
Je devais monter un gigantesque escalier en colimaçon. Je le fis mais dans une lenteur intrigante. Les étages n’en finissait pas, et j’arrivais presque sous les toits. La porte de l’appartement 13 était face à moi. Je me sentais essoufflée non pas par l’effort des escaliers mais par l’émotion. C’est à ce moment précis que la lumière éclairait cette étrange décore. Je me penchais discrètement sur la rampe d’escalier et je pus observer le panier très rempli d’une vielle dame. Une occupante de l’immeuble, à l’évidence. Ces instants détournaient r mon attention du mystère et ma raison faisait son apparition. Ainsi, elle me suggérais de tendre l’oreille à la porte visée. Je vis, en outre, la serrure du verrou car la porte ne tenait, apparemment qu’avec un verrou.
Je décidais de faire marche arrière et je descendis les escaliers à toute vitesse. Je m’enfuyais, ouvrant la lourde porte d’un geste déterminé à décamper….
….J’allais me réfugier dans un bistrot en face de l’immeuble. Je m’installais face à la porte pour regarder les occupants sortir et entrer. Mais rien ni personne ne ressemblait à l’image inconsciemment construite de mon enveloppeur rouge et parfumé. Je me donnais raison d’être partie, car il pouvait être " l’étrangleur rouge et parfumé". Je me donnais aussi tord d’être en fuite parce que je me souvenais alors de ses mains gantées sur mon visage, de sa voix suave, de ses roses et ses mots et surtout de son odeur.
Je me dirigeais vers ma demeure quand prise de réels remords, je repartais en direction de l’appartement 13 de l’enveloppeur rouge et parfumé.
Il était tard, certainement minuit quand j’ouvris la lourde porte. Je grimpais l’escalier d’un pas vif et déterminé. Je sortis la clef du verrou que je glissais dans le serrure du verrou. Je retenais mes mouvement un instant car une voix de chanteuse lyrique émanait de l’appartement. Assez d’hésitation ,j’y vais, j’ouvre doucement cette porte grinçante .
Il s’agissait d’une garçonnière aménagée d’un lit , d’un fauteuil et d’un bureau. La pièce était éclairée d’une lampe de chevet recouverte d’un tissu pour tamiser la lumière La voix lyrique était celle d’une chanteuse d’opéra
Un homme gisait sur le lit. Il était profondément endormi. Certainement que les vapeurs d’alcool n’étaient pas innocentes à son état comatique. Sa veste était négligemment posée sur le fauteuil en velours vert. C’était une veste rapiécée au niveau des coudes.
Lui était beau dans son sommeil forcé. Les cheveux ébouriffés, il était allongé sur le ventre. Habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches.
Il ressemblait à un étudiant mais son âge laissait supposer qu’il ne devait plus être sur les bancs d’une faculté depuis quelques années. Je déposais, sans un bruit, le rose à coté de son visage. Dans une extrême discrétion, je refermais la porte et glissais la clef du verrou dans le bâillement de celle-ci.
Je repartis dans une course folle afin de ne par manquer le dernier métro…Je me sentais comme libérée du mystère. L’enveloppeur rouge et parfumé devait me connaître. Ce soir là, je l’avais reconnu mon ancien amant disparu et que je n’attendais plus. J’aurais pu venir en temps et en heure suivant mon instinct et pensant que je n’avais rien à craindre. Nous nous serions retrouvés, je l’aurais certainement encore aimé et il est certains que nous aurions étaient pris d’une irrésistible envie de faire l’amour comme nous le faisions avant ….A l’ époque où j’avais été sa muse car il était un écrivain déchu des maison d’édition et déçu de ne pas être édité. J’étais sa seule et unique lectrice….mais un jour, il s’en est allé, il a disparu me laissant une amère incompréhension. Au fil des mois, mon chagrin s’atténuait pour être oublié. Mais lui, jamais, je n’aurais pu l’oublié.Et, dans le fond, je n’ignorais pas son prochain retour …
Il n’avait pas changé, seulement pris des années. Si, il avait changé de parfum
Sur ce délicat souvenir, je me suis endormie…
Au matin, en retournant dans mon interminable quotidien, je regardais le contenu de ma boite aux lettres, il n’y avait rien. J’ouvrais la porte de mon immeuble, je le découvrais, se reposant sur le luminaire, les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés, la barbe de la veille, les cernes du lendemain , un journal sous le bras. Je plongeais mon regard dans les yeux de cet homme ..Il me sourit. J’étais prise d’un immense sentiment, le plaisir des retrouvailles . Je m’approchais de sa personne et déposais une main sur son visage. Il sortit les main de ses poches pour me prendre dans ses bras. J’avais une larmes au coin d’un œil . Nous nous sommes embrassés comme autrefois, et à tout jamais.
L’enveloppeur rouge et parfumé était mon envoûteur tant aimé. Le détenteur de mon cœur….Je glissais mon bras autour du sien et nous sommes partis sans rien se dire…Je l’aimé comme au dernier jour car ce jour devenais le premier
Lun 10 Mai 2004, 14:50 par
Imaginative sur Un monde parfait
De son côté à elle...
Allongé au soleil, les yeux fermés
IL aspire tout ce que le soleil a de beau
D’une main légère, il repousse ses quelques mèches
Qui descendent sur son front, frole ses yeux.
Cachée derrière sa fenêtre, dans l’ombre protégée
ELLE aspire à caresser du bout du souffle sa peau
D’un regard envieux, elle suit sa main de pêche
Qui laisse de larges sillons, replace ses cheveux.
Dans les premiers rayons de ce printemps précoce
IL a décidé de respirer la vie une nouvelle fois
D’oublier le stress de sa semaine de travail
De reprendre sa plume, guidé par les bruits de la ville.
Dans la pénombre de son petit appartement, une envie féroce
ELLE le voudrait rien qu’à elle, l’enlacer dans ses bras
Déposer sur son front un baiser, trouver la faille
L’aimer en plein jour, le rendre fébrile.
Entouré d’une olivier en pot, sur sa terrasse
IL griffonne quelques mots sur son cahier
Un début d’histoire, un poème, une romance
Une héroine comme il les aime, une belle, une muse.
Enfermée dans sa peur qui la terrasse
ELLE l’observe à la dérober, voudrait se manifester
Un coup d’oeil, un regard, juste voir son existence
Une ombre qu’on ne remarque pas, sa beauté qui s’use.
IL a souri, ELLE l’a vu
IL a regardé vers elle, l’a aperçue
IL a baissé les yeux, les a refermés
ELLE a rêvé encore, imaginé...
Du bout des doigts, ELLE lui envoit un baiser...
Un vent léger sur ses cheveux s’est posé
Une mèche le long de son front a glissé
Comme un souffle chaud et parfumé
Provenant de la rue, de l’autre côté...
Une nouvelle larme sur sa joue a coulé
Un revers de main l’a essuyée
Comme une pluie fine et glacée
Provenant de cet amour inavoué...
IL aspire tout ce que le soleil a de beau
D’une main légère, il repousse ses quelques mèches
Qui descendent sur son front, frole ses yeux.
Cachée derrière sa fenêtre, dans l’ombre protégée
ELLE aspire à caresser du bout du souffle sa peau
D’un regard envieux, elle suit sa main de pêche
Qui laisse de larges sillons, replace ses cheveux.
Dans les premiers rayons de ce printemps précoce
IL a décidé de respirer la vie une nouvelle fois
D’oublier le stress de sa semaine de travail
De reprendre sa plume, guidé par les bruits de la ville.
Dans la pénombre de son petit appartement, une envie féroce
ELLE le voudrait rien qu’à elle, l’enlacer dans ses bras
Déposer sur son front un baiser, trouver la faille
L’aimer en plein jour, le rendre fébrile.
Entouré d’une olivier en pot, sur sa terrasse
IL griffonne quelques mots sur son cahier
Un début d’histoire, un poème, une romance
Une héroine comme il les aime, une belle, une muse.
Enfermée dans sa peur qui la terrasse
ELLE l’observe à la dérober, voudrait se manifester
Un coup d’oeil, un regard, juste voir son existence
Une ombre qu’on ne remarque pas, sa beauté qui s’use.
IL a souri, ELLE l’a vu
IL a regardé vers elle, l’a aperçue
IL a baissé les yeux, les a refermés
ELLE a rêvé encore, imaginé...
Du bout des doigts, ELLE lui envoit un baiser...
Un vent léger sur ses cheveux s’est posé
Une mèche le long de son front a glissé
Comme un souffle chaud et parfumé
Provenant de la rue, de l’autre côté...
Une nouvelle larme sur sa joue a coulé
Un revers de main l’a essuyée
Comme une pluie fine et glacée
Provenant de cet amour inavoué...
Mer 05 Mai 2004, 15:55 par
la marquise de sade sur La séduction
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