Mais encore

Très cher Professeur PetitPrince,


Votre brillante démonstration et votre judicieuse analyse de la petite mort ne m’ont pas laissée insensible, pour tout dire, j’en ai presque même la larme à l’oeil euh

Voilà de nombreuses années que j’étudie moi-même ce sujet, faisant moult expériences avec un panel varié de sujets de tout âge, de tout bord et de toute nationalité, et force m’est de constater vos dires.

"L’homme, après l’amour a une large tendance à piquer du nez! "

Je ne prends pas en compte dans ce cas-ci l’homme qui après avoir généreusement honoré et arrosé sa partenaire se laisse aller à un petit roupillon d’une ou deux heures, histoire de recharger les batteries et le reste pour repartir vers de nouvelles aventures! Non, je parle, du monsieur tout le monde, du gentil garçon qui après 10 minutes de brillants efforts s’endort comme une souche à coté de vous, vous laissant les cuisses ouvertes en attente comme on attend les soldes de juillet pour rhabiller la petite famille.
Que faire dans de tels cas ? Comme vous l’avez suggéré, il ne faut pas rester étendu, au chaud, sous la couette, profitant de la chaleur qui nous quitte lentement ( je parle pour le monsieur, car la dame, elle a toujours toute sa chaleur et fouille dans sa mémoire pour retrouver le numéro des pompiers pour éteindre l’incendie colere )
Malheureusement, certaines circonstances ou certains individus n’ont pas toutes les possibilités que vous avez proposées. Revenons-y plus en détails :

- allumer la chaîne : très bien très bonne idée... s’il y a une chaine ( sous tente, en hotel, dans les wagons couchettes, ... pas evident) et si le monsieur ou la dame à de bons gouts. Effectivement, à cet instant crucial où l’homme repu, attend que la machine biologique se remette en marche, il est hors de question que la dame, effrayée par le "petit bonhomme en mousse" se mette désespérement à chercher où a pu atterrir sa petite culotte dans le déshabillage passionné entamé 11min43 plus tôt, ni même qu’éblouie par la voix et le physique splendide de robbie Williams, elle se rende compte que le bedon avancé, la calvitie naissante, les fesses plates et le torse velu de monsieur n’étaient pas tout à fait ce qu’elle aurait espérer et qu’elle prétexte un rdv urgent chez le dentiste. Pour monsieur, les musiques techno où la choriste pousse des soupirs puissants et jouissifs peuvent sans doute faire bonne impression sur le voisin du dessous, mais mettre mal à l’aise votre compagne, qui jusqu’à présent n’a même pas eu le temps de dire "ouf", bien évidemment, les chansons romantiques seraient l’idéal... à condition qu’elles ne vous endorment pas oh

- prendre une douche : voilà une idée qu’elle est bonne! Et d’autant plus bonne, que votre peau a un gout salé du à la transpiration, que vos doigts sont légèrement pouasseux et que vos cheveux ruisselants vous collent à la nuque .... La douche s’impose! Mais améliorez là voyons! Ne partez pas égoistement vous offrir le jet rafraichissant de l’eau mais invitez votre compagne à vous y rejoindre... Caressez-la avec le gel douche fruit de la passion-myrtille-menthe, profitez vous aussi de ses mains douces... ça ne peut que stimuler votre nouveau désir pour elle, et entretenir le sien !

- Faire des pompes : si vous avez fait l’amour dans une salle de sport, pourquoi pas, vous pouvez même tant que vous y êtes utiliser un peu le rameur et faire travailler vos abdos... mais bon... l’image que vous rendez à cet instant n’est sans doute pas celle qu’attend la demoiselle allongée sur le , se languissant. Elle attend quelques témoignages de tendresse et non un remake de Rocky.


J’ajouterai à la liste quelques autres propositions :

- se servir à boire : à vous monsieur, et à votre partenaire, bien entendu ! Eviter les alcools qui vous donneront une haleine moins appétissante, privilégiez les jus de fruits, les boissons fraiches, etc.

- manger : une chose légère bien sur, un fruit, une friandise, ... qui peut de nouveau servir à quelques jeux érotiques, histoire de redonner la forme.

- la Tv : alors là, je dis "méfiance" !! Evitez le film x sur canal, qui pourrait mettre votre partenaire mal à l’aise, les compte rendu des match du foot du we qui risqueraient de vous passionner un peu de trop et Chasse et pêche qui ne fera qu’augmenter votre somnolence. Optez pour un zapping, pour quelques clips videos, quelques reportages pas trop interessants qui ouvriront un débat avec votre partenaire tout en vous laissant les mains libres pour vagabonder sur sa peau rolleyes


La marquise, pro fesseuse grin
Lun 16 Août 2004, 13:50 par la marquise de sade sur Le grimoire d'amour

L'homme qui s'endort

Le quotidien fournit aux couples un lot impressionnant de questions concernant l’autre. Essayons de ne pas rentrer dans ce qui pourrait être interprété comme du sexisme en comparant les travers de l’un et ceux de l’autre (les travers du porc hihi), et examinons les raisons du pourquoi que l’homme il s’endort dodo après avoir honoré sa compagne doute

Cette étude s’adresse à toi, femme perplexe ahmoui devant cet étrange comportement de ton homme


La petite mort, puisque ce phénomène biologique connu porte ce nom ci, est bien entendu variable (en longueur comme plein d’autres choses confiant ) selon les individus observés. Un conseil que tu pourras donner à ton homme s’il s’endort trop souvent c’est de ne pas rester dans le une fois son affaire faite. Etre actif, allumer la chaîne, prendre une douche, faire des pompes, bref laisser passer un petit quart d’heure et paf, remettre le couvert debile .

S’endormir peut être aussi le signe que l’on est lassé par sa partenaire et qu’elle ne nous surprend plus, qu’on ne la désire plus. Dans ce cas là, s’endormir, c’est un peu la fuir. A chacun de prendre les décisions qui s’imposent alors reflexion .

S’endormir peut être le signe que le mâle est très heureux auprès de sa compagne. Et je pense que si attraper un homme est une chose terriblement facile pour une femme, le garder s’avère nettement moins évident. L’homme ayant dans ses gènes le besoin de donner sa semence à un maximum de partenaires et la femme ayant dans ses gènes le calcul de prendre de tous les mâles le plus fort, ceci explique la terrible farce que le Ciel nous envoie: seuls les hommes célibataires sont heureux et seules les femmes mariées sont heureuses. Bon. Alors si ton homme reste, même en s’endormant, tu n’as pas tout perdu en somme.

Enfin, dernier cas de figure dans cette analyse en règle : l’homme ne s’endort pas. Alors là c’est très très simple:
    - La partenaire est une conquête toute fraîche, c’est à dire de moins de 6 mois. Ben , on étrenne, on étrenne hein dance .
    - La partenaire est une véritable bombe, genre bien foutue, soigneuse de sa personne et très participative aux ébats. Ben, on ne va pas se plaindre hein rolleyes .
    - L’homme est jeune, c’est à dire autour de sa maturité sexuelle. Je rappelle que la maturité sexuelle chez un jeune mâle est autour de 18 ans et que chez une jeune femme c’est autour de 32 ans. A cette époque, on n’est pas un homme, on est une véritable machine ohhh.


Et nous, nous sommes perdus, noyés, tout seuls et impuissants dans notre petite mort et nous entendons au loin notre compagne qui réclame encore et encore.
Lun 02 Août 2004, 09:33 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

De dures convalescence en repas froid...

Graver sur un bout d’arbre… Les prières de votre havre…
Ecrit à la commissure de vos lèvres… Des paroles sorties de rêves…
Reflétant les histoires de nature… Les arbres se dressent lui faisant mur…

Une seconde encore, elle aurait raccroché… Une minute de plus, elle se serait mise à pleurer… Fallait-il qu’il l’appelle ce jour-là, fallait-il qu’elle soit celle qui le poussa à faire le pas…

Calmement énervée, énervement calmé… Elle l’écoutait, le consolait, le rassurait, sans secret, l’aimait. Elle du lui avouer, au détour d’un jour trop heureux, elle n’eu pu lui cacher plus des paroles qui les aurait transformer en « deux ».

Les licornes, pleine de magie, les fées, sous leurs guenilles, les lutins, par des tours de magie, les elfes, les ondins, musique et strapontins, lyriques pantins…

Elle s’allonge pour respirer, bien trop à l’étroit, elle se déshabilla… De cette main qui l’avait parcouru elle retrace la courbe de ses seins… Encore, provocante, elle se pose face au miroir. Plus fort, suivant la tangente, elle continue. En deux, partage la poire de ces gestes.

Sa jambe, elle remonte,
Quand de sa main, elle perd toute honte…

Son pied, dans le , elle plante,
Pour rappeler les esprits qui la hante…

La tête plongée dans les livres,
Les muscles tendus,
Le regard ivre,
La peau tremblante du pendu…

Elle se relève, attrape le téléphone, le regarde, jouant avec l’antenne du bout des doigts…

Le jette sur le mur, un cri de hyène déchire le jour, un hurlement démoniaque fini de lui prendre les tripes…

Un mois qu’elle n’avait de nouvelles… Quelques semaines pour faire naître sa haine… Certains jours, elle attendait réponse… Parfois une seconde, il réapparaissait, la tenaillait…

Ils avaient parcouru les quais à la poursuite d’un livre, s’enfoncèrent sous les portes cochères, laissaient glisser leur pied sous des tables de cafés, se jugeaient habillé, s’imaginant nu batifolant…

Elle l’aimait, il le savait… Il lui manquait, elle s’en doutait…
Elle, mais, lui… Attendra sur les quais…
Il, tait, elle… Patientera à son grès…

Une seconde, il leur fallu… Une minute, après, elle se mit en tête de l’appeler… Fallait-il qu’il se connecte cette fois ci, fallait-il qu’elle soit celle qui du se faire consoler pour une idiotie…

Qu’importe… Elle s’accrochera…

Féminine Icare, elle ne se brûlera les ailes… Méchamment Ariane, elle lui coupera le fil…

Elle devrait attendre, elle serait lui prendre… Qu’il ne lui fasse son petit air… Qu’elle ne prenne pas son air de princesse…

La vengeance est un plat qui se déguste froid… L’amour une blessure qu’elle ne s’infligera pas…
Jeu 08 Juil 2004, 20:10 par Rose sur Amour internet

Obsession

Quand la fin du jour laisse sur ma peau ses reflets azurés
Allongée sur le velours rouge de mon canapé
Le corps en feu, l’esprit éloigné
C’est ton arrivée qui s’annonce

Quand mes doigts possédés glissent le long de mes seins dressés
Ouverte sur le tissu velouté de mon déplié
Les mains avides, la respiration saccadée
C’est ton prénom que j’énonce

Quand mes lèvres rosées s’entrouvrent inspirées
Espérant que sur elles se pose un baiser
La bouche gourmande, dans un soupir étouffé
C’est ton nom que je prononce

Quand le plaisir me submerge incontrôlé
Paralysée par l’orgasme démesuré
Le cœur à l’agonie, les cuisses tétanisées
C’est à toi que je renonce
Mar 22 Juin 2004, 17:46 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

Chronique d'un Sinagot annoncé...

A ma grande soeur d’écriture....


Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.

Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.

Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.

Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.

La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?

Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.

Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.

Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du . des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Ven 11 Juin 2004, 13:14 par Imaginative sur Le grimoire d'amour

L'abandon

(Oh! Tristement beau ce texte, imaginative et inspirant...)


L’abandon


Elle s’arrache du vert-de-gris de son corps corail minutieusement inaccessible …
Elle perce une autre bouteille engouffrée de solitude blanche.
Le rouge ferait mieux pleurer en vain son coeur qui n’arrive plus à soûler le silence.
Elle se verse à déborder dans la fosse de son âme.
Elle s’enracine délaissée encore une fois à côté de son armoire à deux.
Des larmes saumâtres de mers musicales battent dans ses souvenirs.
Elle évapore d’une grande boîte métallique…. ces lettres et …ces cartes usées et déformées…
Depuis si loin toujours les mots renégats d’amour s’échappent à la queue leuleu
sur le tablier de sa robe déprimée.
Ils se bousculent là …dans d’avares mains pour lire
…ces battements titubant de passion modeste qui ont navigués jusqu’à elle sans biffure.
C’est si passé…comme liaison…
Mille centième de ses souvenirs plus ou moins,
c’est quelque part une croûte cruelle de je t’aime qui a séché sur son vieux coeur.
Il avait fait naufrage dans un versant joyeux de son . C’était le hasard voisin.
Elle était douce comme une nouvelle étoile et il avait mangé la couleur de son sourire et dîné dans sa chambre et soupé dans son .
Deux enfants pareils à l’eau en étaient sortis puis il était parti son jeune marin arpenter une autre meilleure vie.
Elle ferme les yeux sur l’odeur de ses fleurs punies…
Il lui fait toujours parvenir en pensée des fleurs puisqu’il ne sait plus dire les mots…
Il a cessé d’écrire depuis longtemps… son poète…

mOTSaRT
Ven 04 Juin 2004, 20:16 par mOTSaRT sur Le grimoire d'amour

Abandon total

Il avait voulu dans son pli,
Introduisant dans la situation
Un air plus fripon
Qu’ici nous nous livrions
A d’obscurs attraits.

Damnation sous un plafond
Imagination sans fond
Parcours pour divagation
Chaos vacillant mais troublant
Nous jouissons à nos mots sournois
Qui font pâlir l’individu,
Mais jouir nos chairs sans fin.

Tard dans la nuit,
Accordons nos cris dans un long soupir
Nos voix hurlant à l’unisson
Sur un banc ou sur un ,
Sous un arc ou un motif connu
Coup mordant ou cou mordu
Tant qu’il y a du cul,
Un coup pour moi, un coup pour lui !
Ven 04 Juin 2004, 12:49 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

Un cadeau!

Comme tous les soirs à la même heure, on sonne à ma porte. Je sais que c’est toi et mon cœur bat à rompre…
J’aime faire durer cet instant pour mieux savourer ce qui va suivre, car je sais exactement ce que tu vas faire en franchissant le pas de la porte. Je sais que tu vas me sourire, que tu vas t’avancer vers moi, que tu vas passer ta main sur mon dos et que tu vas m’embrasser de ce baiser -synapse qui transmet de ma bouche à mon cœur et mon corps une mer de sentiments qui se déchaîne en moi. Et tu sais, en m’embrassant de ce baiser là, que je vais perdre pied, que mon corps va s’affoler et que je vais fondre dans tes bras.

Je connais aussi le langage secret de tes lèvres ; par exemple, ce soir, ton baiser me dit que tu ne resteras pas longtemps car elle est là, elle t’attend… elle, celle qu’on appelle « ta femme », celle qui t’appelle quand nous sommes allongés côte à côte dans le grand défait et à qui tu réponds très vite en t’enfuyant presque de ma chambre.

Elle, celle qui vit sous le même toit que toi, celle qui croit partager ta vie. Mais ta vie, c’est avec moi que tu la partages car c’est bien à moi que tu confies tes espoirs et tes déceptions. C’est moi qui devine tes peines, qui te permets de t’oublier et de vivre libéré de ces carcans qui t’empêchent de respirer.

J’ai su dès le premier instant où je t’ai vu que j’allais souffrir de t’aimer mais je t’ai aimé.
Je m’étais fait , depuis longtemps, depuis toujours, une certaine idée de l’amour, telle que je l’avais lu dans les romans, un amour fait de douleur et de frustration.

… Tu as arrêté de m’embrasser, tu me regardes, tu sais que j’ai compris, « Arrête s’il te plaît… tu en fait tout une montagne, tu sais bien qu’il n’y a que toi qui compte ! Mais je … », tu n’en diras pas plus ; tu vois mes larmes couler sans s’arrêter comme si toute l’eau de mon corps se transformait en un flot de larmes ininterrompues…

J’ai l’impression d’être dans un théâtre de marionnettes où toi et moi serions manipulés par elle, par l’autre, celle dont je ne peux prononcer le nom…

Tu me portes dans tes bras et me pose délicatement sur le ; tu te débarrasses de tes vêtements, m’enlèves les miens … je me laisse faire, poupée de chiffons entre tes mains.

Tes lèvres caressent mes cheveux, ma bouche, mes joues, mes yeux pour assécher le trop-plein d’eau que j’ai pleuré. Tes doigts glissent sur ma peau, tantôt courant, tantôt s’attardant sur un grain de beauté ou sur mon nombril dont tu dis qu’il te fascine par sa forme.

Je reste indifférente à tes caresses, à tes va-et-vient sur mon corps mais mon désir s’éveille peu à peu et je coule sur ton torse pour tester le goût de ta peau. Elle est douce, sucrée. Je la goûte, je l’explore, je palpe le moelleux, sonde les aspérités.

A ton contact, j’oublie tout et il me semble que je pourrai tout accepter de toi. Je pourrai ainsi rester des heures à te prouver que j’aime jouir de ta peau, de ton odeur que j’accepte et fait mienne et qui est tout ce qu’il me reste de toi quand tu me quittes.
Mais je n’aime que trop ce moment où les deux ne font plus qu’un, fusionnés l’un dans l’autre.


Soudain je m’arrête, tu me regardes étonné… mais tu sais très bien ce que je vais dire car tu me devines mieux que quiconque et je le dis pour que tu en prennes toute la mesure : « je veux un enfant de toi ».

Car si je ne peux pas t’avoir entièrement à moi, laisse moi quelque chose qui soit toi…je t’en prie… je t’aime.
Mer 02 Juin 2004, 21:52 par personnel.et.confidentiel sur L'amour en vrac

Sous la douche

Sous la douche



Je te croque à travers la porte vitrifiée
De la douche
Il en a coulé des fleuves d’eau
Dans notre
Tu me regardes
Je te fixe
Un clin de coeur
J’ai cru fermer le robinet
Tant de fois
Toi
Tu as coupé l’eau chaude
Quelquefois

J’ouvre la porte
Tu me fais une place ?
Tu détestes ça mais
Pas éternellement
Je m’installe sous la douche
Et tu me savonnes
Dans quel sens ?
J’en sais rien…
Prends ton temps
Je laisse aller
Je veux que cela dure
Longtemps
C’est comme de l’impudeur
En douceur
Partout
L’eau pleut sur la peau
Je l’ai chantante
Puis brusquement
L’eau glacée
Aaaaahhh!
zut!................

huh
Jeu 27 Mai 2004, 03:27 par mOTSaRT sur La vie à deux

Je prends mon dernier rêve

Passi- Calogero
Citation:

Face à la mer,
J’aurais du grandir,
Face contre terre,
J’aurais pu mourir
Je me relève je prends mon dernier rêve...


Perdue depuis longtemps dans une vie que j’n’avais pas voulu
Petit fille je rêvais d’une vie de princesse, au milieu des pailettes et des strass
Le grand bal sans pantoufle de vair qui se casse
Sur le perron d’une maison, jardin, fenêtre sur rue
Cendrillon 92, le prince charmant, 130 chevaux dans la carcasse
Charmée par les sujets, reine du fou, poête disparu

Face à l’amer
J’aurais pu m’enfuir
Face qui se terre
J’aurais pu m’en fuir
Je me relêve, je prends mon dernier rêve...

C’est un conte comme on en dans les livres pour enfants
Ils sont jeunes et beaux, ont tout pour plaire
Le ciel leur sourit, la vie, ils l’engloutissent, inconscients
Bonnie and Clyde, Romeo et Juliette, tous crèvent dans leur misère
Ils défient les lois et les romances, sont des dieux, des géants
Les extrêmes furent leur quotidien, les théories relativisèrent
Le plongeon vers l’absolu, la noyade dans le néant
La ligne, ils la suivirent sur la glace, trace blanche, prendre l’air

Face à l’amer
J’aurais pu m’enfuir
Face qui se terre
J’aurais pu m’en fuir
Je me relêve, je prends mon dernier rêve...

Descente des amants maudits vers l’enfer
Leur amour s’étouffe et s’emprisonne
Des coups de fous, des coups à faire
De coups de gueule, des coups qui sonnent
Les escapades de nuit, les fuites vers un sanctuaire
Leur amour se distille, l’absynthe de leur corps se consomme
S’éclipser, totale, disparaitre, oublier ce calvaire

Face à l’amer
J’aurais pu m’enfuir
Face qui se terre
J’aurais pu m’en fuir
Je me relêve, je prends mon dernier rêve...



La marquise... comme Calo-Passi, trop jeune pour mourir
Mar 25 Mai 2004, 21:46 par la marquise de sade sur L'amour en vrac

La grosse pluie

La grosse pluie

Sous l’une de ces grosses pluies …
Elle court sous les larmes…

Sa tendresse de toujours s’en va…

Elle pousse la porte vitrée…
Se dirige exactement là où il faut…
Elle sait comment…
Elle cherche du regard

L’entrée d’une pièce…

… elle l’aperçoit…

DIEU! …

Quelle tristesse…
Quel désoeuvrement
Cet environnement…

Sale…

Abandonné,

Casé…

Numéroté,

Diagnostiqué…

Ouf !!

La tendresse s’avance se penche et dépose des baisers…
Les bras s’ouvrent, se serrent…
C’est la chaleur dans un qui n’en est pas …
Les mots prennent du temps à venir…
Il y en aura… mais avant……
…la tendresse à savourer…
À s’offrir en cadeaux précaires mais certains…
Les larmes s’entremêlent…
Les corps s’abandonnent…

DIEU!

Puis les corps se quittent sans se quitter…
les yeux se mangent…

l’amour…

durable… éternel…

--------------

Tu es debout au pied d’un blanc…
Des machines qui dérangent…
Des liquides étrangers qui dégoulinent dans une veine de plastique…

Tu ouvres bien grand le moment… UNIQUE…

Tu surveilles la vie… son terme…

Tu penses aux cadeaux… les souvenirs…

Doux parfums
Secrets de coeur
Odeurs chaudes des corps
Bouffées de sieste

Précieux souvenirs
Fêtes d’amour
Ambiances taquines
Parfums sauvages

Maisonnées fougueuses
Caresses, caresses
Caresses de soleil
Caresses encore

Pages parfumées
Cadeaux partagées
Accolades consolantes
Enlacements confidences

Fleurs surprises
Embrassades généreuses
Douceur du regard

Douces visions

Beauté

La lumière, les nuances

Toile de la vie
Toiles de vie

C’est juste de l’amour


La fin…


Aucune attente... du moins c’est ce qui m’a semblé.
On l’installa sur une table d’aluminium chauffée.
On me demanda de rester…
On m’instruisit de la nécessité des examens…
…les plaintes se faisaient faibles et pénétrantes.

Je posai des questions…

Puis le diagnostic…

... Le moment qu’on voit venir arrive…
Il n’y a rien à faire…
On sait toujours ces choses-là….
Plus d’espoir de revenir en arrière…

Caresses arrachantes

Alors, on voit son chagrin scruter en soi d’autres chagrins….

Les images sans soleil, les images de pendule, les images sous la pluie….
... Les images... Les images...
Tout s’est vite passé…

Puis je suis rentrée...


... SEULE ...
Ven 14 Mai 2004, 03:31 par mOTSaRT sur Un monde parfait

L'enveloppeur ....

L’enveloppeur rouge et parfumé …

Depuis quelques jours, je reçois de curieux messages mais je n’y prêtais aucune attention. Cela dit, je me questionnais : qui pouvait ainsi m’écrire? J’étais quelque peu intriguée et à force d’y penser, la réflexion me menait à la conclusion d’une farce.

Ce matin là, j’ouvrais une enveloppe papier rouge, parfumée d’une odeur typiquement masculine. Un mot m’indiquait le nom d’un bar, son adresse et une heure. C’était un rendez-vous. Je rangeai négligemment le courrier dans mon panier et partis pour accomplir ma journée.
Assise dans un métro direction boulot, au milieu d’un magma d’anonymes, je sortis la lettre singulière afin de l’observer et tenter de deviner l’expéditeur à travers son écriture. Mais n’étant ni graphologue, ni profiler, je devais renoncer très vite à cette pseudo enquête et j’insérais l’enveloppe parfumée dans un livre.
Vint l’heure du déjeuner. Comme chaque midi, je me rendais dans un jardin public. Constituée de bons réflexes , j’ouvrais le livre qui portait désormais, l’odeur attirante de l’enveloppe rouge. J’approchais l’ouvrage de mes narines pour en humer les pages marquées de quelque chose de masculin. Je me sentais pénétrée par l’odeur singulière, attirante et enivrante. Pour la troisième fois de la journée, je me mettais en face à face avec une énigme, en face à face avec un mystère, ce dernier évoluant au fil de la journée en une véritable intrigue.
Et si c’était un homme ? Cette idée me faisait rougir du même rouge que l’enveloppe. Et si c’était sérieux ? Je tentais de me plonger dans la lecture du roman, mais la ténacité de l’odeur me perdait dans une étrange rêverie : celui de l’inconnu qui pourrait se révéler plus tard.
Je repris mon travail sans y être véritablement car j’étais perturbée par la simplicité du bout de papier.

Après la sortie du travail, je repris le métro direction dodo. A bien y réfléchir, pourquoi ne pas me rendre au rendez-vous ? Qu’ai-je à y perdre ? La raison, mais je ne suis pas raisonnable. Alors après quelques changements de rame, j’arrivai Place des Laitiers, au Café de la Bourse avec quelques minutes de retard conséquence de mon indécision !

J’entrai dans ce bar, je ne vis personne, en tout cas personne ne retint mon regard, si ce n’est le barman auquel je commandai un café et un verre d’eau. Je ressortis pour m’installer sur la terrasse. La nuit tomba rapidement en cette saison et la fraîcheur hivernale se fit vite ressentir. Emmitouflée dans un manteau de laine, les gants à la main, je pris place. Les jambes croisées, j’attendais avec patience... un café. Je ne repèrais toujours personne dans l’horizon immédiat et urbain. Le bras accoudé sur la table, je retenais mon visage observant dans cette posture les allers et venues des passants pressés. Personne ne se manifesta. L’enveloppe pourrait être un signe de reconnaissance mais il n’y fait rien. Je m’impatientais, un peu beaucoup et beaucoup trop! Je me lèvai pour repartir, contrariée, il me faut l’avouer car ma venue n’était en aucun cas désespérée. J’ajustai mon béret décidant d’abandonner l’enveloppe sur la table , y jetant un ultime regard gorgé de mépris féminin. D’un pas pressé, je regagnai le métropoain, direction DODO. Au milieu des badauds , je me retenais à la barre métallique quand soudainement, j’entendis une voix suave. La voix d’un homme à l’élocution parfaite. " Ne vous retournez pas" me dit-il. C’est exactement ce que je tentais de ne pas faire. Les yeux écarquillés , je tentai de retourner la situation. Mais l’homme n’etait pas dupe et posa ses mains sur les deux cotés de mon visage pour m’empêcher de le regarder. Surprise, j’eus un peu peur et les battements de mon cœur se multiplierent sous l’effet du stress soudain. Mes narines étaient titillées par un parfum que je reconnaissais, l’odeur enivrante de l’enveloppe. Je me rassurai et tentai une seconde fois de tourner la tête mais l’homme mystérieux s’obstina dans le refus d’être vu et exerça une pression plus forte de ses mains cammouflées dans des gants de cuir. J’en perdis mon béret...

..le temps de ramasser mon béret , le métro s’arrêtait sur une station, les portes s’ouvraient, les gens sortaient et entraient et l’inconnu parfumé n’était plus là.
Je me retournais tentant de m’approcher des portes qui fermement devaient se refermer après un bruit de sirène désagréable.
Je regardais à travers les vitres mais au grand désespoir, je ne pus voir qui avait été derrière moi ! Le béret à la main, collée contre la vitre, je devais afficher une triste mine.

L’auteur de mots étranges était une réaé qui m’échappait et je n’aimais pas du tout cela.

Rentrant bredouille, je regardais ma boite aux lettres remplies de factures et rien d’autre que des factures qu’il me faudra appréhender plus certainement que "l’enveloppeur rouge et parfumé". Il ne s’était rien passer et ce rien me laissait la pesanteur d’un tout insaisissable, invisible. Qui pouvait-il être?
L’enveloppeur rouge et parfumé m’intéressait sans que je ne le connaisse, sans que je ne lui donne l’intérêt qu’on porte au gens, gentilhomme ou autre.
Qui était-il ? Le saurais-je seulement ? Remplie de doute, j’allais passer une soirée à m’interroger sur cette curieuse mésaventure. Etait-il possible que ce soit un voisin ? ou encore un collaborateur ou que sais-je ? J’avais une certitude, l’enveloppeur rouge et parfumé me connaissait !

Durant quelques jours, tous aussi ressemblants aux autres dans le cycle infernal du métro/boulot/dodo mon comportement devait apparaître comme étrange auprès de ceux que je fréquentais. Observant les gens dans le métro, soupçonnant tout à chacun et à tour de rôle. Chaque personne que je saluais était humée afin de percer leur parfum. Mais personne n’avait l’odeur dont j’étais imprégnée de l’enveloppeur rouge.

Le temps passait et ce souvenir aussi quand un matin à l’identique des autres matins, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée déposée sur le tapis de mon entrée !

Une autre farce sans doute ! Mais l’effet fut incontestable et radical, mon cœur battait d’impatience de lire et de sentir. Je déchirai sauvagement l’enveloppe pour y trouver…..


..une feuille rouge avec l’inscription : " Regarde sous ton paillasson". Réflexe presque conditionné, je pose le papier sous mon nez et l’odeur épicé de ce parfum m’envahie une nouvelle fois.
Effervescence, mon esprit est en effervescence et mon corps aussi. Je regarde dans la cage d’escalier si quelqu’un ne se serait pas dissimulé mais personne.

Disciplinée , je soulève ma paillasse pour y découvrir une petite clef ! et rien d’autre. Métro/bouleau/dodo. Je m’attends à chaque instant à trouver un indice supplémentaire mais rien, ni personne et c’est ainsi que ma journée se solde avec rien et personne. Encore et plus intriguée qu’auparavant, je m’empresse d’aller questionner le petit cordonnier du coin. Qui ne me donne comme indication "la clef d’un verrou, pour sûr mais duquel, j’sais pas, j’peux pas vous dire!". Je ne suis guère plus avancée.
Quel est donc ce fou? Suis-je en danger? Non parce qu’il y a un je ne sais quoi de rassurant.

Le lendemain, je me réveille un peu plus tard et trainasse au . J’observe mon précieux trésor déposé la veille sur la table nuit. En déposant, le papier sous mes narines je titille mes neurones et décide de laisser l’enveloppeur rouge et parfumé venir à moi mais un tantinet de provocation viendra pimenter et accélérer le processus….

Je me lève d’un pied très décidé, attrape un papier quelconque, le parfume pour lui attribuer une signature personnelle et y écrit de ma plus belle plume : " Enveloppeur rouge et parfumé, le courage est d’aller jusqu’au bout, sans hésitation, vous avez effleuré mon visage, mon âme et ma curiosité. Le respect vous impose maintenant de vous présentez, n’en faite rien et je vous nierai !!! bien à vous mais plus pour longtemps. Je vous impose donc un compte à rebours…". Je lèche du bout de la langue l’enveloppe, y indique " à l’attention de …???", et l’accroche sur ma porte.

Je me prépare pour faire mon marcher, le panier à la main, j’ouvre mon entré pour sortir. Le mot n’est plus là, mais une rose m’attendait. Je la prends et je parts…..faire mon marcher.



Et histoire, que l’enveloppeur rouge et parfumé comprenne que je suis sérieuse, je dépose la fleur sur les poubelles de l’immeuble. Mais en revenant, la rose n’y était plus. Détail insignifiant, sans doute et pourtant, j’imagine que l’enveloppeur rouge et parfumé serait passé la ramasser. Le week-end passe comme il se doit de passer. Rien sur la porte, ni dans la boite aux lettres. Je pense avoir mis un terme au mystère à jamais mystère. Et en partant dans un programme redondant je lâche un grand soupir ….

Ce matin là, le métro est plein à craquer, nous sommes les uns contre les autres trop rapprocher à mon goût . Je sentis bien quelqu’un derrière moi dont l’odeur ressemble étrangement à celle des mots avec quelque chose en plus….Une molécule de lui. Malgré des tentatives pour retourner la situation, il m’est impossible de me déplacer et de regarder le porteur du parfum…Dans la cohue d’un métro bondé, une voix chuchote à mon oreille " c’est un bien joli béret , ne vous y trompez pas, viendra l’heure des présentations, acceptez cette fleur comme maigre consolation". Ces mots interviennent au moment précis ou le métro s’arrête et bien que me retournant avec violence, il avait disparu. Les mécontents de la bousculades me font savoir leur mécontentement auquel je réponds d’un regard coléreux. Il avait cependant déposé une autre rose que je me résignais à conserver.
J’accomplissais le rituel du déjeuner dans le même jardin public et en fouillant dans mon panier, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée. Je l’ouvre et y découvre une adresse, un étage, un numéro de porte, une date et une heure……..et la même odeur.



….Cette odeur qui avait la capacité d’enivrer tout mes sens et déjouer ma raison. Je n’allais pas me réfugier dans la lecture de mon Disque Monde, j’allais , au contraire penser, divaguer dans cette aventure au combien mystérieuse et envoûtante car envoûtée, je l’étais certainement. Je me précipitais dans mon bureau pour rechercher un plan et situer le lieu. J’avais une idée dans laquelle je m’obstinée car, si en effet, l’enveloppeur rouge et parfumé était un prince peut-être était-il un assassin et moi sa victime dans quelques jours.

Le soir venu, je rentrais à mon domicile, une autre rose m’attendait sur le pallier. Je savais que l’enveloppeur rouge et parfumée déposerait un encouragement à le retrouver.

Le jour du rendez-vous venu, je me préparais mais prise entre la crainte et le désir, je décidais de ne pas me laisser emporter par un plaisir incertain. Je décidais de ne pas me rendre directement dans le piège supposé et présumé. Cependant, je fis un effort de coquetterie . Je descendais les marche une à une avec un enthousiasme réservé. Ouvrant ma boite aux lettres, de manière systématique, une autre enveloppe rouge et parfumée se fit découvrir. Un mot tout simple y était inscrit " les instants deviennent des siècles à vous attendre". J’étais flattée, comme, sans doute, toutes les femmes l’auraient été en pareil circonstance.
Je pris le métro en direction de l’inconnu. Mes mains étaient moites, j’avais le bouche sèche, l’estomac noué…J’étais indécise, allais-je, voulais-je démasquer le mystère ?
Après quelques rues et maison, j’étais face à l’immeuble désigné par l’enveloppeur rouge et parfumé. Il me fallait pousser une énorme porte de bois et de ferraille pour apercevoir un étrange et long couloir qui de plus était obscure. Aucun bruit ne se laisser entendre. J’entrais tout de même. La porte devait se refermé sur un claquement qui me fit sursautée. Je posais une main sur mon cœur battant. L’excitation était de plus en plus forte. Sur la droite, se dressait une série de boites aux lettres susceptibles de me donner des indications sur le nom de mon enveloppeur rouge et parfumé. Mais rien , juste des nom sans précision des étages et numéros d’appartement. Il me fallait soit monter , soit partir. Il me fallait de toutes les façon, prendre une décision rapide……




….où était passée ma raison ? Pourquoi ne me dictait-elle pas plus de prudence, ne m’indiquait-elle pas d’être, en outre d’une extrême vigilance ? Ma curiosité avait pris en autage ma raison mais la méfiance pointait le bout de son nez.
Ainsi, je parcourais pas à pas le long couloir qui s’assombrissait dans mon avancée. Le sol était fait de parquait qui me dénonçais par ses craquements successifs. Il me fallait donc avancer d’un pas plus léger, sur la pointe des pieds.
Je devais monter un gigantesque escalier en colimaçon. Je le fis mais dans une lenteur intrigante. Les étages n’en finissait pas, et j’arrivais presque sous les toits. La porte de l’appartement 13 était face à moi. Je me sentais essoufflée non pas par l’effort des escaliers mais par l’émotion. C’est à ce moment précis que la lumière éclairait cette étrange décore. Je me penchais discrètement sur la rampe d’escalier et je pus observer le panier très rempli d’une vielle dame. Une occupante de l’immeuble, à l’évidence. Ces instants détournaient r mon attention du mystère et ma raison faisait son apparition. Ainsi, elle me suggérais de tendre l’oreille à la porte visée. Je vis, en outre, la serrure du verrou car la porte ne tenait, apparemment qu’avec un verrou.
Je décidais de faire marche arrière et je descendis les escaliers à toute vitesse. Je m’enfuyais, ouvrant la lourde porte d’un geste déterminé à décamper….



….J’allais me réfugier dans un bistrot en face de l’immeuble. Je m’installais face à la porte pour regarder les occupants sortir et entrer. Mais rien ni personne ne ressemblait à l’image inconsciemment construite de mon enveloppeur rouge et parfumé. Je me donnais raison d’être partie, car il pouvait être " l’étrangleur rouge et parfumé". Je me donnais aussi tord d’être en fuite parce que je me souvenais alors de ses mains gantées sur mon visage, de sa voix suave, de ses roses et ses mots et surtout de son odeur.

Je me dirigeais vers ma demeure quand prise de réels remords, je repartais en direction de l’appartement 13 de l’enveloppeur rouge et parfumé.

Il était tard, certainement minuit quand j’ouvris la lourde porte. Je grimpais l’escalier d’un pas vif et déterminé. Je sortis la clef du verrou que je glissais dans le serrure du verrou. Je retenais mes mouvement un instant car une voix de chanteuse lyrique émanait de l’appartement. Assez d’hésitation ,j’y vais, j’ouvre doucement cette porte grinçante .

Il s’agissait d’une garçonnière aménagée d’un , d’un fauteuil et d’un bureau. La pièce était éclairée d’une lampe de chevet recouverte d’un tissu pour tamiser la lumière La voix lyrique était celle d’une chanteuse d’opéra

Un homme gisait sur le . Il était profondément endormi. Certainement que les vapeurs d’alcool n’étaient pas innocentes à son état comatique. Sa veste était négligemment posée sur le fauteuil en velours vert. C’était une veste rapiécée au niveau des coudes.
Lui était beau dans son sommeil forcé. Les cheveux ébouriffés, il était allongé sur le ventre. Habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches.
Il ressemblait à un étudiant mais son âge laissait supposer qu’il ne devait plus être sur les bancs d’une faculté depuis quelques années. Je déposais, sans un bruit, le rose à coté de son visage. Dans une extrême discrétion, je refermais la porte et glissais la clef du verrou dans le bâillement de celle-ci.

Je repartis dans une course folle afin de ne par manquer le dernier métro…Je me sentais comme libérée du mystère. L’enveloppeur rouge et parfumé devait me connaître. Ce soir là, je l’avais reconnu mon ancien amant disparu et que je n’attendais plus. J’aurais pu venir en temps et en heure suivant mon instinct et pensant que je n’avais rien à craindre. Nous nous serions retrouvés, je l’aurais certainement encore aimé et il est certains que nous aurions étaient pris d’une irrésistible envie de faire l’amour comme nous le faisions avant ….A l’ époque où j’avais été sa muse car il était un écrivain déchu des maison d’édition et déçu de ne pas être édité. J’étais sa seule et unique lectrice….mais un jour, il s’en est allé, il a disparu me laissant une amère incompréhension. Au fil des mois, mon chagrin s’atténuait pour être oublié. Mais lui, jamais, je n’aurais pu l’oublié.Et, dans le fond, je n’ignorais pas son prochain retour …
Il n’avait pas changé, seulement pris des années. Si, il avait changé de parfum


Sur ce délicat souvenir, je me suis endormie…

Au matin, en retournant dans mon interminable quotidien, je regardais le contenu de ma boite aux lettres, il n’y avait rien. J’ouvrais la porte de mon immeuble, je le découvrais, se reposant sur le luminaire, les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés, la barbe de la veille, les cernes du lendemain , un journal sous le bras. Je plongeais mon regard dans les yeux de cet homme ..Il me sourit. J’étais prise d’un immense sentiment, le plaisir des retrouvailles . Je m’approchais de sa personne et déposais une main sur son visage. Il sortit les main de ses poches pour me prendre dans ses bras. J’avais une larmes au coin d’un œil . Nous nous sommes embrassés comme autrefois, et à tout jamais.
L’enveloppeur rouge et parfumé était mon envoûteur tant aimé. Le détenteur de mon cœur….Je glissais mon bras autour du sien et nous sommes partis sans rien se dire…Je l’aimé comme au dernier jour car ce jour devenais le premier
Lun 10 Mai 2004, 14:50 par Imaginative sur Un monde parfait

L'effet texto...

En regardant par la fenêtre, elle pouvait voir la paleur de la lune se meler aux néons de la ville. Les lumières s’éclataient comme un kaléidoscope au travers de la pluie qui ruisselait sur la vitre au-dessus de son .

Elle le tenait entre ses bras, passait lentement ses doigts sur lui. Il s’etait endormi juste après lui avoir dit : J’aimerais tant pouvoir rattrapper mes absences. Tes mots, ta voix, tes rires, tes soupirs me manquent...

Elle frissonait, elle attendait qu’à nouveau il vibre, qu’une nouvelle fois, il la fasse fermer les yeux et quitter la réalité. Une fois encore le sentir vibrer contre sa peau nue, le sentir bouger entre ses mains, ressentir toujours cet emoi, monter ce désir.

Son attente l’avait plongé dans ses pensées, elle était ailleurs et ne s’était pas aperçue que les frissons qui parcouraient son corps à cet instant étaient provoqués par la douceur de ses mains glissant sur sa peau. Elle n’avait pas remarqué qu’elle l’avait laissé descendre entre ses seins, jusque sur son ventre. Elle n’avait pas senti que ses doigts caressaient l’intérieur de ses cuisses. Elle ne s’était pas rendue compte qu’insonsciemment sa bouche s’était entrouverte à la recherche d’un baiser. Elle n’avait pas vu son corps se cambrer dans l’attente d’une étreinte.

Elle attendait une nouvelle fois qu’il vibre, à la réception de son texto, que sur son ventre son téléphone descende, comme sa langue l’aurait fait, que les mouvements saccadés de l’appareil la fasse jouir.
Qu’encore une fois, il l’apella.



La marquise... standardiste timide
Lun 10 Mai 2004, 09:39 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

Voyage au pays des elfes

C’était une aube magnifique, qui n’avait rien à envier au plus beau des couchers de soleil. Le ciel s’illuminait de toutes les teintes de violet jusqu’au rose, une aube laissant deviner une belle journée ensoleillée.

Lilou, princesse du pays des papillons, voletait de-ci de-là au dessus des fleurs d’un magnifique jardin dont les senteurs se réveillaient tout doucement sous la chaleur naissante du soleil... elle était belle ce matin, très en forme et chantonnait tout en passant d’une fleur à l’autre; se désaltérant sur les pétales veloutées d’une belle rose pourpre.

Elle choisit un beau lys blanc au parfum envoûtant pour faire sa toilette. Au même moment, Yanis roi des Elfes cherchait quelque nourriture pour son petit déjeuner. Il entend la voix cristalline de la divine princesse et cherche à voir d’où vient cette douce musique, il la voit, touché par tant de grâce, il se pose sur le pommier en fleur qui surplombe la belle.

Il est ému par la beauté de la femme papillon, c’est une jolie jeune femme au corps de jolies proportions, de longs cheveux noirs encadrent un visage à l’ovale parfait, de grands yeux violets illuminent son regard bordé de longs cils; une bouche pulpeuse, finement ourlée du plus beau rose, un joli nez un peu retroussé et fin.

Elle est nue comme toutes les femmes de sa race, nue, sauf une ceinture de fleurs joliment tressée qui descend, pudiquement, sur son pubis. Elle se lave, ignorant que quelqu’un la regarde, d’une pétale de fleur, elle se savonne le corps, elle s’attarde sur ses beaux seins généreux qui dardent leur pointes sous la caresse. Elle descend et c’est au tour de ses longues jambes...interminables au galbe parfait...elle déploie ses grandes ailes finement ciselées...quel chatoiement de couleurs...du bleu foncé au mauve, de petites touches de rose aussi et le tout pailleté d’argent...elle les fait battre tout doucement pour les sécher.

Yanis ne bouge plus, il respire à peine, la belle l’émerveille. Son corps commence à vibrer à la vue de tant de sensuaé. Le battement des ailes lui envoie une bouffée de son doux parfum. Oh, comme il la désire! Il faut qu’il l’approche, mais comment faire? Il ne veut pas qu’elle puise deviner qu’il l’a épiée en un moment si intime.

Il prend son envol et va se poser un peu plus loin, priant pour qu’elle passe devant lui. La belle n’est pas sotte, elle l’a vue du coin de l’œil se poser sur l’arbre elle l’a trouvé si beau que troublée elle s’est laissée regarder.

Elle se tourne, se cache derrière le feuillage luxuriant des ancolies et l’observe à son tour, il s’affaire dans la cueillette de baies appétissantes, hum, elle a faim elle aussi. Aussi blond qu’elle est brune, il porte les cheveux longs sur la nuque et frisés, il a de magnifiques yeux bleus. Son corps n’a rien à envier aux sportifs de la Grèce antique. Ses muscles roulent sous l’effort et il arbore de beaux abdominaux bien dessinés. Il porte juste un pagne fait de feuilles fraîches, ses cuisses laissent voir sa puissance de male. Ses ailes repliées laissent deviner leur beauté, elles sont colorées de multiples dégradés de bleus et pailletées de jaune et d’or.

Elle le regarde surprise de ces sensations inconnues qui montent en elle. Quelle est cette chaleur au fond de son bas ventre qui irradie en elle un plaisir naissant. Elle s’avance effrontée, que faire, que dire? Elle ne veut pas le perdre! Il s’immobilise, il lui tourne le dos mais sent sa présence, il ferme les yeux, les sens en éveil, il la respire, perçoit son odeur de Lys. Il se retourne tout doucement, et si elle disparaissait, si elle n’était que mirage?

Ils sont face à face, plus de bruit, plus de pépiement d’oiseaux comme si la nature retenait son souffle, étonnée par tant de beauté réunie...Il lui sourit s’attendant à tout moment qu’elle s’évanouisse , simple illusion. Elle lui répond et il sait alors qu’elle est bien réelle. Le soleil complice les illumine de sa chaude lumière. Il se penche, ramassant une fleur, orchidée assortie à ses yeux et s’approche tout doucement la lui accrocher dans les cheveux...ils n’échangent aucun mots, ils sont superflus. L’air vibre d’amour et de désir autour d’eux.

Elle lui tend la main et il la prend, l’attirant vers un de mousse, moelleux tapis où ils s’installent. Ils piochent chacun à leur tour dans la provision de baies sucrées se donnant la becquée tour à tour. Il glisse les doigts dans sa bouche, elle lèche les délicatement le regardant droit dans les yeux. Elle en fait de même; il attrapé sa main et l’embrasse au creux de la paume, du poignet, de l’avant bras, du coude, sur l’épaule, au creux du cou. Il lui susurre des mots d’amour au creux de l’oreille, doux langage qui la trouble au plus profond de son être.

Elle ferme les yeux, s’allonge et s’abandonne à ses caresses. Il n’est que force et se fait douceur, la caressant partout de ses larges mains; elle se cambre sous le plaisir qui l’envahie. Ses mains partent du cou et descendent en coupe sur les seins tendus, il agace les deux pointes de ses pouces et index, les faisant rouler. Elle gémie et ça l’excite, son sexe vient se dresser d’un cran de plus...ohhh, ces seins ! il les palpe, les savoure, prenant les pointes dans sa bouche tour à tour, elle est si cambrée qu’il passe un main sous ses reins pour les caresser.

Il touche la naissance de ses fesses, sa peau est une merveille de douceur. Ses mains sont comme aimantées, il ne pourra plus la lâcher. Il descend encore plus bas sans cesser de l’embrasser, déposant des coups de langue de-ce de-là, glissant le bout de sa langue dans le nombril. Il est sur ses cuisses prenant bien soin d’en éviter le centre, préférant la faire languir un peu. Elle écarte les jambes lui signifiant qu’il est temps de butiner son bouton d’amour. Soit, il s’y dirige avec une lenteur calculée, il y est; mon dieu, elle est si mouillée, quel divin nectar, la reine des fleurs. Il en écarte les pétales veloutées et va s’y enivrer. Son sexe est tellement dressé qu’il lui fait mal, il n’a jamais désiré quelqu’un comme elle.

Ne pas s’affoler, il faut l’honorer comme il se doit. Il prend son bouton en bouche et le tête tout doucement., il le lâche, tourne autour, lèche la surface de son sexe émoustillé, il veut la pénétrer de sa langue et , surprise, la belle est vierge! Très ému par le cadeau qu’elle lui fait, il s’applique à la caresse, il ne veut pas la blesser; la sentant pas loin de l’orgasme, il retourne vers son coris et d’un doigt doux et chaud s’active sur le petit gland dressé.

Elle resserre les jambes et secouée de soubresaut se met à pousser des petits cris plaintif de jouissance extrême. Ohhh, cette vague de chaleur soudaine qui l’envahie des pieds à la tête, elle n’aurait cru pareille sensation possible, elle vole mais ne se sert pas de ses belles ailes, elle plane dans le soleil sentant sa lumière et sa chaleur.

Il la prend dans ses bras, la laissant savourer la jouissance, il l’accompagne dans sa descente sur terre en la berçant et en lui disant des mots doux. Elle se sent si bien, elle veut le caresser à son tour, elle ne sait comment faire pour donner du plaisir à un homme, elle fait confiance au désir qu’elle a de le toucher, de l’embrasser. Elle le caresse comme il l’a caressé, sans précipitation, elle découvre son sexe un peu inquiète de ce qu’elle voit.

Le gland est énorme sous le puissant désir qu’il a d’elle, gorgé du plus doux des sucs, elle le veut dans sa bouche. Elle le déguste, elle aime son goût et sa douceur. Humm ! elle ne s’en lasse pas, le faisant sortir de sa bouche pour mieux l’aspirer à nouveau, elle en est gourmande, elle le lèche, s’attardant sur le prépuce puis sur le méat, étonnée de la saveur sucrée de la goûte qui y perle, elle monte et descend, l’engloutissant de plus en plus profondément;

Elle masse ses deux belles boules et les lèches aussi goulûment. Il est comme fou sous sa caresse et bredouille des mots sans queue ne tête. Elle a de nouveau envie de lui, envie qu’il la pénètre malgré la peur de la douleur. Elle vient donc s’allonger à ses côtés et d’une voix rauque d’où on sent tant d’émotions elle lui dit:


- "fais-moi l’amour mon coeur, fais-moi femme".

Tant de douceur, de désir et d’abandon le tétanise, son sexe pourtant bien dur, se raffermit encore! Il se positionne au dessus d’elle, choisissant une position pas bien originale mais dans laquelle il pourra maîtriser toute sa fougue. Il place son gland à l’entrée de son puits d’amour, dont il allait être le premier visiteur. Lentement, sans à-coup, il commence à s’introduire dans ce fourreau de soie dont la chaleur et la moiteur trahit le plaisir qu’il lui donne.

Lorsqu’il fût au contact de la fine membrane qui protége l’entrée, il cesse la progression pour qu’elle se détende, elle le saisit aux hanches dans un geste d’acceptation totale et puis tout doucement, il appuie pour franchir cette barrière de chair. Dans un petit cri, elle l’enlace et comme il ne bouge plus, craintif, elle l’encourage avec un râle de plaisir.

Alors, il accentue ses mouvements et en quelques va et viens la fait devenir femme, ils gémissent de concert, s’accordant dans cette danse du plaisir. Ses puissants coup de reins les amènent au portes du plaisir sentant sa jouissance monter, il déplie ses grandes ailes, les couvrant à tous deux de poussière dorée et c’est à ce moment là qu’elle atteint le plaisir pour la deuxième fois en sentant sa chaude semence l’inonder au plus profond de son corps. Une nuée de papillons multicolores prend son envol mais bien moins haut que là où se trouvent Yanis et Lilou.

Si vous vous levez, à l’aube, un de ces jours, au moment où le ciel se pare de mille teintes, vous les verrez certainement voletant main dans la main parmi les fleurs, rois des cieux accompagnés de leurs enfants aux couleurs éclatantes ...
Dim 02 Mai 2004, 13:38 par douce_minette sur Les liaisons sulfureuses

Songe d'une nuit de printemps

Une fois, encore...
Lutter contre l’effroi de ce grand froid
Et cette envie de toi plus forte que moi
Aussi, le besoin de partager un peu mon émoi
Surtout, bercer ma nuit de la douceur de ta voix

Une fois, encore...
Apaiser ma trop constante souffrance
Et ne plus résister à mon amère défiance
Aussi, te dire combien en toi j’ai confiance
Surtout, que j’ai besoin de ta présence

Une fois, encore...
Partager avec toi des bouts de temps
Et échanger les rêves de nos coeurs vacants
Aussi, plonger au fond de nos soupirs un instant
Surtout, des sentiments que l’on se donne se nourrir avidement

Une fois, encore...
Dévoiler dans l’obscur mes faiblesses
Et me saoûler de tes mots en tendresse
Aussi, pour mieux briser ma soif de détresse
Surtout, de ton affection démesurée apprécier les caresses

Une fois, encore...
Une nuit,
Et de toute ma vie,
Aussi, tu me guéris
Surtout, tu me redonnes l’envie

La tulipe Noire
Mer 21 Avril 2004, 13:19 par la_tulipe_noire sur Un monde parfait
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Ecrire sur lit

Ecrire sur lit Mais encore, L'homme qui s'endort, De dures convalescence en repas froid..., Obsession, Chronique d'un Sinagot annoncé..., L'abandon, Abandon total, Un cadeau!, Sous la douche, Je prends mon dernier rêve, La grosse pluie, L'enveloppeur ...., L'effet texto..., Voyage au pays des elfes, Songe d'une nuit de printemps,
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La citation d'amour

L'amour et la toux ne se peuvent cacher.

Ovide.

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