Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur loin - Page 18 sur 28
Mont des brumes
Un paysage que l’on devine dans la brume du matin. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée... Dès l’aube, les bruits des voitures se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer, immobile... Les pas lourds des chevaux et la voix grasse des éboueurs. Les oiseaux ne sont pas perturbés par le bruit, le soleil timide, quasi absent, ne les trouble pas davantage. Ils chantent le printemps. Ils chantent les fleurs, les campagnes et les prés, ils chantent comme s’ils s’en souvenaient. Les premiers exposants sont là. Ils ont installé leurs pliants, planté leurs chevalets et les moins courageux se sont vite engouffrés dans les cafés où ils ont leur ardoise. Antoine a fait comme les autres. Il sait que les touristes vont arriver et se succéder sans trop se presser et que c’est avant midi qu’ils vont se bousculer. Lorsque le soleil brillera sur le mont et que les belles exhiberont les toilettes fleuries... Toine, comme on l’appelle, va retrouver le vieux Job. Job bien sûr, ce n’est pas son nom, mais tout le monde l’appelle ainsi. Sûr, que c’est à cause de toutes les misères qu’il a connu dans sa vie. Dire, qu’il a côtoyé les plus grands. Camille était son ami. Et le voilà, à l’âge où l’on soigne ses rhumatismes - ou sa cirrhose -, le premier à chercher le client dans l’air mauvais du petit jour... Job, il n’a pas perdu la main. Il vous croque un portrait au détail près. Il s’amuse même parfois à y glisser des messages secrets, connus de lui seul. Comme au temps de sa gloire passée, sauf qu’alors ses messages codés, tout Paris se les arrachait.
Toine, il sait bien ce qu’on murmure à propos de Job, dans son dos. On dit que son infortune porte un nom. Et ce nom, personne aujourd’hui encore n’ose le prononcer devant Job... Car s’il est un vieux lion, le peintre n’en demeure pas moins superbe et tout aussi impressionnant, avec sa voix de tonnerre à faire rouler les pierres de Notre Dame.
Toine, il sait bien ce qu’on murmure à propos de Job, dans son dos. On dit que son infortune porte un nom. Et ce nom, personne aujourd’hui encore n’ose le prononcer devant Job... Car s’il est un vieux lion, le peintre n’en demeure pas moins superbe et tout aussi impressionnant, avec sa voix de tonnerre à faire rouler les pierres de Notre Dame.
Dim 28 Mai 2006, 20:54 par
dolce vita sur Histoires d'amour
A une ombre
Je te sens planer sur ma vie
En silence
Tes adieux n’ont pas effacé
Ta présence
Je chasse loin de mes pensées
La souffrance
De l’amour que tu veux tuer
Sans complaisance
Son parfum porte les regrets
Comme l’ambre
De ce qui nous a habité
Ce me semble
L’amour ne se peut tuer
Sans les cendres
Des coeurs que l’on a blessé
Au plus tendre
C’est par lui si l’on a joui
Oui, ensemble
C’est à lui que tu as menti
sans comprendre
En silence
Tes adieux n’ont pas effacé
Ta présence
Je chasse loin de mes pensées
La souffrance
De l’amour que tu veux tuer
Sans complaisance
Son parfum porte les regrets
Comme l’ambre
De ce qui nous a habité
Ce me semble
L’amour ne se peut tuer
Sans les cendres
Des coeurs que l’on a blessé
Au plus tendre
C’est par lui si l’on a joui
Oui, ensemble
C’est à lui que tu as menti
sans comprendre
Dim 28 Mai 2006, 09:56 par
dolce vita sur L'amour en vrac
« Va, cours, vole »
Je t’avais dit : « éloigne-toi », tout doucement, sans t’accabler. Oui, je t’ai bien conseillé de partir, mais je sens ton ombre sur moi, elle ne cesse de venir se poser. C’est plus fort que toi, ce me semble, tu ne peux pas t’en empêcher. Mais quel bien est-ce que cela te procure ? Quel bien est-ce que cela nous fait ? Quelque chose en moi qui t’attire quelque chose te fait soupirer : quoi ? Je ne saurais trop te le dire, non ; mais ce que je sais, je le sais. Une autre vit à tes côtés, une femme que tu aimes vraiment, alors pourquoi t’en éloigner ? Pourquoi après moi soupirer dès lors que ton coeur est engagé ? Si tu te consummes, tu déclines, et qui te feras remonter ?! En toi quelque chose est vide et aspire à être comblé et ton vol silencieux te grise mais tu rentres au logis blessé. Je voudrais faire, je voudrais dire quelque chose qui, enfin, te déplaît ; afin que bientôt tu soies libre et que tu puisses de moi t’éloigner. Que ce lien entre nous se brise et qu’au loin je te voies voler. Il n’est nulle drogue qui ne résiste à un effort de volonté.
Allons, ta joie, ton bonheur, tu le sais, oui, tu sais bien où les trouver ! Ne tarde plus, l’ami, vole vite, vole droit vers ta liberté.
Allons, ta joie, ton bonheur, tu le sais, oui, tu sais bien où les trouver ! Ne tarde plus, l’ami, vole vite, vole droit vers ta liberté.
Jeu 25 Mai 2006, 13:23 par
dolce vita sur Les liaisons sulfureuses
Bonne traversée
Je t’envoie un sourire, je t’envoie des baisers
A toi, sur ton navire, et bonne traversée...
Mon bateau est au large, mon bateau est au loin
Il avance, la grand voile hissée par les marins.
Ne te retourne pas et ne crains pas le grain,
Il y aura des aurores, il y aura des nuits
Où en pensant à moi tu auras des envies.
Surtout n’oublie jamais ce que tu as appris
Et que ta vie est belle et qu’elle te sourit.
Dolce
A toi, sur ton navire, et bonne traversée...
Mon bateau est au large, mon bateau est au loin
Il avance, la grand voile hissée par les marins.
Ne te retourne pas et ne crains pas le grain,
Il y aura des aurores, il y aura des nuits
Où en pensant à moi tu auras des envies.
Surtout n’oublie jamais ce que tu as appris
Et que ta vie est belle et qu’elle te sourit.
Dolce
Mar 23 Mai 2006, 14:33 par
dolce vita sur Mille choses
Le paradis blanc...
Il y a tant de vagues et de fumée
Qu’on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l’énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n’y aura plus d’abonné
Et plus d’idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu’on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Je m’en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d’argent
Comme, comme, comme avant
Y a tant de vagues, et tant d’idées
Qu’on arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j’aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D’avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s’amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c’est d’être vivant
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où l’air reste si pur
Qu’on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Comme avant
Michel Berger
Qu’on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l’énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n’y aura plus d’abonné
Et plus d’idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu’on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Je m’en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d’argent
Comme, comme, comme avant
Y a tant de vagues, et tant d’idées
Qu’on arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j’aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D’avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s’amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c’est d’être vivant
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où l’air reste si pur
Qu’on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Comme avant
Michel Berger
Dim 21 Mai 2006, 12:51 par
Satine sur Mille choses
Il la désirait...
Il la désirait. Elle était fière et libre. Il aimait sa force. Elle pleurait parfois comme un enfant devant l’inacceptable. Elle ne faisait pas de compromission avec la laideur du mal. Le mal, elle ne l’aimait pas. Elle n’aimait pas davantage la médiocrité des actes compassés, étriqués qui n’osaient pas l’ampleur du geste et l’éloquence du verbe... Les obséquieux et les par-devant lui donnaient des haut-le-cœur de dégoût...
Lui ? Il était un enfant, parfois, aussi.. Vulnérable comme l’enfant, le cœur ouvert et toutes ses souffrances à vif. Des pleurs plein les yeux, quelques fois, des trop pleins. Là, elle aurait voulu le consoler, mettre sa tête sur ses genoux, caresser ses cheveux, bercer ses larmes, l’abreuver de tendresse. Ses gourmandises, sa sensualité à fleur de peau réveillaient en elle le goût du jeu et du plaisir. Ils étaient amoureux de leur liberté ! Ils pouvaient donc s’entendre... L’un comme l’autre étaient respectueux de l’autre, de ses limites, de ses désirs, de ses envies...
Il la désirait. Violemment. Elle l’avait entendu dans sa voix, dans ses larmes, dans ses tourments... Elle ne voulait pas briser l’élan... Elle voulait lui donner des ailes, elle voulait voir ses yeux sourire à nouveau, le sentir pleinement homme... Entièrement.
Elle le laissa venir à elle.. Il lui fit l’amour longuement... Avec douceur ou fougue... Ils surent combler autant que susciter des désirs, des envies. S’affolant, se troublant, s’offrant et s’unissant jusqu’à l’extase au combien convoitée par tant et tant d’amants... Les bouches, les mains, les souffles se parcouraient, s’attardaient, se mêlaient, lorsqu’elle s’ouvrait à lui, lui prenait vie en elle... Ils étaient deux à se tendre vers le point de non retour de toute jouissance, dans une gerbe de lumière... Toujours plus haut, toujours plus loin, communion unique et infinie...
Lui ? Il était un enfant, parfois, aussi.. Vulnérable comme l’enfant, le cœur ouvert et toutes ses souffrances à vif. Des pleurs plein les yeux, quelques fois, des trop pleins. Là, elle aurait voulu le consoler, mettre sa tête sur ses genoux, caresser ses cheveux, bercer ses larmes, l’abreuver de tendresse. Ses gourmandises, sa sensualité à fleur de peau réveillaient en elle le goût du jeu et du plaisir. Ils étaient amoureux de leur liberté ! Ils pouvaient donc s’entendre... L’un comme l’autre étaient respectueux de l’autre, de ses limites, de ses désirs, de ses envies...
Il la désirait. Violemment. Elle l’avait entendu dans sa voix, dans ses larmes, dans ses tourments... Elle ne voulait pas briser l’élan... Elle voulait lui donner des ailes, elle voulait voir ses yeux sourire à nouveau, le sentir pleinement homme... Entièrement.
Elle le laissa venir à elle.. Il lui fit l’amour longuement... Avec douceur ou fougue... Ils surent combler autant que susciter des désirs, des envies. S’affolant, se troublant, s’offrant et s’unissant jusqu’à l’extase au combien convoitée par tant et tant d’amants... Les bouches, les mains, les souffles se parcouraient, s’attardaient, se mêlaient, lorsqu’elle s’ouvrait à lui, lui prenait vie en elle... Ils étaient deux à se tendre vers le point de non retour de toute jouissance, dans une gerbe de lumière... Toujours plus haut, toujours plus loin, communion unique et infinie...
Sam 20 Mai 2006, 18:38 par
dolce vita sur La séduction
Voyage initiatique
La séparation
Ils s’étaient retrouvés une fois encore loin de tout et de tout le monde.
A chaque rencontre, ils se sentaient de plus en plus attirés l’un par l’autre.
Ils se voulaient libres, tout les rapprochait : les mots qu’ils savaient si bien
se dire et se murmurer tendrement, le son de leur voix qui éveillait leur sensualité,
leurs souffrances qu’ils avaient partagées, leur désir de jouir infiniment et sans tabou
Ils avaient vibré très fort ensemble, ils auraient voulu ne faire qu’un dans un orgasme
sans fin mais lui n’était pas encore totalement prêt.
Il a décidé de partir, de prendre la mer, de naviguer à la recherche de la Vérité Absolue
Elle l’a laissé partir car elle l’aimait libre, lui a offert un poême, lui a dit un dernier
« Je t’aime ».
En guise d’adieu, il a posé son doigt sur ses lèvres, lui a pris la main, l’a entrainée dans la nuit
pour rejoindre son embarcation où il l’a quittée dans le silence du soir………….
Coup de Coeur ..........
Ils s’étaient retrouvés une fois encore loin de tout et de tout le monde.
A chaque rencontre, ils se sentaient de plus en plus attirés l’un par l’autre.
Ils se voulaient libres, tout les rapprochait : les mots qu’ils savaient si bien
se dire et se murmurer tendrement, le son de leur voix qui éveillait leur sensualité,
leurs souffrances qu’ils avaient partagées, leur désir de jouir infiniment et sans tabou
Ils avaient vibré très fort ensemble, ils auraient voulu ne faire qu’un dans un orgasme
sans fin mais lui n’était pas encore totalement prêt.
Il a décidé de partir, de prendre la mer, de naviguer à la recherche de la Vérité Absolue
Elle l’a laissé partir car elle l’aimait libre, lui a offert un poême, lui a dit un dernier
« Je t’aime ».
En guise d’adieu, il a posé son doigt sur ses lèvres, lui a pris la main, l’a entrainée dans la nuit
pour rejoindre son embarcation où il l’a quittée dans le silence du soir………….
Coup de Coeur ..........
Mar 16 Mai 2006, 11:52 par
coupdecoeur sur Histoires d'amour
Minha querida ...
-------------------------------------
Amor , amor do Brasil :
Loin de mon domicile
La vie n’ est pas facile...
Amor , amor do Brasil:
Pluie entre mes sourcils
Soleil de France en exil.
Amor , amor do Brasil:
Entre nos coeurs, un fil
A tire d’ elle à ton "il".
Amor ,amor do Brasil:
Nos âmes empilent
Ton aile sur mon "ile".
-----------------------------------
Amor , amor do Brasil :
Loin de mon domicile
La vie n’ est pas facile...
Amor , amor do Brasil:
Pluie entre mes sourcils
Soleil de France en exil.
Amor , amor do Brasil:
Entre nos coeurs, un fil
A tire d’ elle à ton "il".
Amor ,amor do Brasil:
Nos âmes empilent
Ton aile sur mon "ile".
-----------------------------------
Sam 29 Avril 2006, 20:51 par
Christi'ange sur L'amour en vrac
Venise avec toi.
C’était un drôle de voyage, toi près de moi,
nous sur ce pont de Venise et de Venise je n’ai vu que toi.
Il y avait pourtant de quoi me faire rêver,
j’ai préféré te regarder, regarder tes yeux...
et c’est beau, Venise quand je le vois au gré de ton regard,
quand il s’abîme au loin, ou plus près au fil de l’eau.
Mon amour, tu laisses ta cigarette se consumer toute seule...
je ne les aime pas tes cigarettes...
t’es où? tu me frôles presque pourtant,
mais non, tu t’échappes, tu t’évades.
Oui, file, vogue et n’aie pas peur de dériver,
je suis là...je ne lâche pas ton rêve,
de toi, de moi...là-bas.
nous sur ce pont de Venise et de Venise je n’ai vu que toi.
Il y avait pourtant de quoi me faire rêver,
j’ai préféré te regarder, regarder tes yeux...
et c’est beau, Venise quand je le vois au gré de ton regard,
quand il s’abîme au loin, ou plus près au fil de l’eau.
Mon amour, tu laisses ta cigarette se consumer toute seule...
je ne les aime pas tes cigarettes...
t’es où? tu me frôles presque pourtant,
mais non, tu t’échappes, tu t’évades.
Oui, file, vogue et n’aie pas peur de dériver,
je suis là...je ne lâche pas ton rêve,
de toi, de moi...là-bas.
Jeu 20 Avril 2006, 13:29 par
Lou sur La première fois
Amoureusement...
Amoureusement...
Ce matin comme chaque matin depuis que je m’en souviens, la sonnerie du téléphone me sort d’un sommeil profond.
Une voix chaude et virile s’inquiète si j’ai bien dormi.
"Tu dormais si bien lorsque je suis parti que j’ai attendu d’être plus loin pour t’envoyer mille baisers.
J’aurais voulu te prendre dans mes bras, te câliner et ensuite avoir beaucoup de mal à te quitter.
Alors je m’en suis allé pour une nouvelle journée.
Ce soir lorsque je rentrerai tu seras là attendant mes baisers".
Je sais que lorsqu’il rentrera je serai toute petite dans ses bras.
J’aurais préparé ses pantoufles bien chaudes et son meilleur whisky.
L’apéritif nous mettra en appétit.
Les bougies disposées dans toute la maison l’accueilleront amoureusement et chaudement pour une soirée bien tendre.
Le repas qu’il aime, le potage bouillant attendront qu’il me raconte la journée passée au Sablon.
Le vin servi dans de beaux verres attendra nos lèvres pour le déguster et alors nous ferons bonne chair en attendant de nous coucher.
Le bain à bulles sur la terrasse nous accueillera pour célébrer nos premiers ébats.
Je lui servirai un bon café comme il l’aime, fort et brûlant sur ses lèvres mouillées.
Les yeux dans les yeux, ne pouvant détacher nos regards, nous partirons vers un nouveau voyage.
Mes lèvres entrouvertes accueillent tes baisers et je glisse vers la passion de tes bras retrouvés.
Ce matin comme chaque matin depuis que je m’en souviens, la sonnerie du téléphone me sort d’un sommeil profond.
Une voix chaude et virile s’inquiète si j’ai bien dormi.
"Tu dormais si bien lorsque je suis parti que j’ai attendu d’être plus loin pour t’envoyer mille baisers.
J’aurais voulu te prendre dans mes bras, te câliner et ensuite avoir beaucoup de mal à te quitter.
Alors je m’en suis allé pour une nouvelle journée.
Ce soir lorsque je rentrerai tu seras là attendant mes baisers".
Je sais que lorsqu’il rentrera je serai toute petite dans ses bras.
J’aurais préparé ses pantoufles bien chaudes et son meilleur whisky.
L’apéritif nous mettra en appétit.
Les bougies disposées dans toute la maison l’accueilleront amoureusement et chaudement pour une soirée bien tendre.
Le repas qu’il aime, le potage bouillant attendront qu’il me raconte la journée passée au Sablon.
Le vin servi dans de beaux verres attendra nos lèvres pour le déguster et alors nous ferons bonne chair en attendant de nous coucher.
Le bain à bulles sur la terrasse nous accueillera pour célébrer nos premiers ébats.
Je lui servirai un bon café comme il l’aime, fort et brûlant sur ses lèvres mouillées.
Les yeux dans les yeux, ne pouvant détacher nos regards, nous partirons vers un nouveau voyage.
Mes lèvres entrouvertes accueillent tes baisers et je glisse vers la passion de tes bras retrouvés.

Jeu 20 Avril 2006, 08:53 par
Hécate sur L'amour en vrac
Hommage.
Loin des comédies, certes au goût parfois enjôleur des love stories à l’américaine, il se niche dans un film culte repris récemment, un trésor simple de beauté.
Curieusement, à chaque fois que j’ai pu proposer d’aller voir ce film à des "amies" de circonstance, je m’étais vu répondre, sans grande surprise d’ailleurs, un « non » signifié d’une moue désapprobatrice. Déjà à l’époque mon coeur me disait : "quel dommage, je suis sûr que par là se cache quelque chose de grand". Mais peut être est-il plus facile d’éprouver de la compassion pour un "Quand Harry rencontre Sally" que pour mes idées réputées saugrenues ...
Si ces amies de circonstance ont depuis continué leur route, l’envie de voir ce film ne m’avait pas quitté. Et si je suis en train de vous tenir la jambe à ce moment précis, vous vous doutez bien que je l’ai vu et que j’en suis sur le cul tellement j’ai souri de bonheur.
Je félicite de tout coeur, et remercie Peter Jackson d’avoir su concevoir une telle merveille, d’avoir pris les clichés d’une véritable bête et d’une belle délicieusement femme pour les mettre en scène dans des moments au combien forts et sincères. Je ne me lasse pas de la bataille où la virilité et le courage de cette bête emplie de force de beauté et de fierté sauve la belle, et je ris avec eux lors du manège improvisé sur la glace. Si j’étais une femme, j’aimerais moi aussi un être comme lui. Et si j’étais cet être, oui, je pourrais mourir pour elle.
Regardez ce King Kong, il y a de l’amour dedans, du bon comme on en aime.
Curieusement, à chaque fois que j’ai pu proposer d’aller voir ce film à des "amies" de circonstance, je m’étais vu répondre, sans grande surprise d’ailleurs, un « non » signifié d’une moue désapprobatrice. Déjà à l’époque mon coeur me disait : "quel dommage, je suis sûr que par là se cache quelque chose de grand". Mais peut être est-il plus facile d’éprouver de la compassion pour un "Quand Harry rencontre Sally" que pour mes idées réputées saugrenues ...
Si ces amies de circonstance ont depuis continué leur route, l’envie de voir ce film ne m’avait pas quitté. Et si je suis en train de vous tenir la jambe à ce moment précis, vous vous doutez bien que je l’ai vu et que j’en suis sur le cul tellement j’ai souri de bonheur.
Je félicite de tout coeur, et remercie Peter Jackson d’avoir su concevoir une telle merveille, d’avoir pris les clichés d’une véritable bête et d’une belle délicieusement femme pour les mettre en scène dans des moments au combien forts et sincères. Je ne me lasse pas de la bataille où la virilité et le courage de cette bête emplie de force de beauté et de fierté sauve la belle, et je ris avec eux lors du manège improvisé sur la glace. Si j’étais une femme, j’aimerais moi aussi un être comme lui. Et si j’étais cet être, oui, je pourrais mourir pour elle.
Regardez ce King Kong, il y a de l’amour dedans, du bon comme on en aime.
Mer 19 Avril 2006, 21:35 par
PetitPrince sur Un monde parfait
à rendre aux oubliés
Jour de Paix ! La Nuit est passée,
l’Orage aussi, le Ciel est clair.
La violence des larmes s’est tue,
la tristesse m’a abandonnée,
je ne suis plus au regret,
tendre inconnue,
de ne pouvoir t’aimer.
Que m’est-il arrivé,
quelle Folie me voulait ?
Tu pouvais être l’Amie,
celle qui me consolait,
celle que j’aurais guérie,
à force de mots vrais,
pour qui Ciel et Terre se soudaient
— Éternité réinventée.
Et ce n’est rien.
Voici que mon cœur s’est retourné,
j’ai fini de pleurer, et je reviens
sur la rive du monde,
et je dirais ce qu’il en est
— de la Mer étalée.
Suis donc ton chemin,
la pente douce de ta vie,
et je suivrai, quant à nous, le mien ;
les fleurs, les vives et les fanées ;
et légère, ton absence sous mes pas ;
et tranquille, l’impossible espoir,
sans un regret ;
et heureux, l’horizon
à nouveau déployé.
Qu’à présent je puisse
simplement ramasser
ces pierres lourdes au fond de moi,
qui ont ruiné mes illusions,
et les reprendre et les changer.
Perles de Vie à rendre aux oubliés,
comme ce nouveau goût d’aimer
— cette Rosée.
Voici que l’Aube n’est plus très loin,
les plus avancés l’ont déjà rejointe.
C’est un Ciel irisé,
un Appel que l’on entend,
la douce Musique qui s’élève
et qui vient
— l’Amour sans lien.
l’Orage aussi, le Ciel est clair.
La violence des larmes s’est tue,
la tristesse m’a abandonnée,
je ne suis plus au regret,
tendre inconnue,
de ne pouvoir t’aimer.
Que m’est-il arrivé,
quelle Folie me voulait ?
Tu pouvais être l’Amie,
celle qui me consolait,
celle que j’aurais guérie,
à force de mots vrais,
pour qui Ciel et Terre se soudaient
— Éternité réinventée.
Et ce n’est rien.
Voici que mon cœur s’est retourné,
j’ai fini de pleurer, et je reviens
sur la rive du monde,
et je dirais ce qu’il en est
— de la Mer étalée.
Suis donc ton chemin,
la pente douce de ta vie,
et je suivrai, quant à nous, le mien ;
les fleurs, les vives et les fanées ;
et légère, ton absence sous mes pas ;
et tranquille, l’impossible espoir,
sans un regret ;
et heureux, l’horizon
à nouveau déployé.
Qu’à présent je puisse
simplement ramasser
ces pierres lourdes au fond de moi,
qui ont ruiné mes illusions,
et les reprendre et les changer.
Perles de Vie à rendre aux oubliés,
comme ce nouveau goût d’aimer
— cette Rosée.
Voici que l’Aube n’est plus très loin,
les plus avancés l’ont déjà rejointe.
C’est un Ciel irisé,
un Appel que l’on entend,
la douce Musique qui s’élève
et qui vient
— l’Amour sans lien.
Mer 19 Avril 2006, 08:29 par
Iris sur Un monde parfait
Un petit retour en arrière...
Un petit retour en arrière...
Que n’ais-je pas compris?
Amputée d’une partie de moi-même
Tel un puzzle à qui on a enlevé une pièce
Qu’as-tu fait de ce morceau?
Toi le compagnon de mes tendres années
Celui a qui j’avais confié mon coeur
Je me suis sentie bafouée, rejetée et niée
Alors que j’étais prête à donner mon Ame
Cher parents vous si aimant
Etais-ce le projet pour votre enfant?
Ou n’étais-je pas destinée à cela?
Aurais-je emprunté les bagages de quelqu’un d’autre?
Les valises trop lourdes abandonnées sur un quai?
Pourquoi ais-je ramassé ce fardeau?
C’est bien moi cela....
Sans doute pour soulager un pauvre dos
J’ai assez porté cher ami et je laisse tout ici
Je vais partir légère dépouillée de ce superflu
Courir très loin
Pour qu’il ne me rattrape plus.....
Que n’ais-je pas compris?
Amputée d’une partie de moi-même
Tel un puzzle à qui on a enlevé une pièce
Qu’as-tu fait de ce morceau?
Toi le compagnon de mes tendres années
Celui a qui j’avais confié mon coeur
Je me suis sentie bafouée, rejetée et niée
Alors que j’étais prête à donner mon Ame
Cher parents vous si aimant
Etais-ce le projet pour votre enfant?
Ou n’étais-je pas destinée à cela?
Aurais-je emprunté les bagages de quelqu’un d’autre?
Les valises trop lourdes abandonnées sur un quai?
Pourquoi ais-je ramassé ce fardeau?
C’est bien moi cela....
Sans doute pour soulager un pauvre dos
J’ai assez porté cher ami et je laisse tout ici
Je vais partir légère dépouillée de ce superflu
Courir très loin
Pour qu’il ne me rattrape plus.....

Sam 15 Avril 2006, 08:18 par
Hécate sur L'amour en vrac
"La voie c'est le bonheur"
Mon coeur est fou de joie et si le Ciel est encore un peu obscurci par mes yeux incertains, tu es là, tu es là !!
C’est tellement incroyable, tellement extraordinaire qu’ils en restent ouverts au milieu de la nuit et soir ou bien matin je ne sais si je dors ou encore si je veille... Comme une adolscente je me mets à chanter et je danse et je ris au milieu de ma vie !!! Que de signes ! Que de grâces ! Tu es là. Déjà la route parcourue éclaire l’aube nouvelle si lontemps attendue : tout l’annonçait. Je pose sur ton visage mes mains pour le connaître. Je te contemple et ce faisant, je m’émerveille : laisser couler l’amour, et inonder nos êtres, t’aimer entièrement. Illuminant l’instant. Tu fais chanter mon coeur.
Et je me demandais par où passait la voie : "la voix c’est le bonheur" et voilà qu’il s’arrête et repose chez moi...
Loin déjà, tu as parcouru mes criques et mes forêts secrêtes, ton désir m’a conduite au sommet de la crête ! Et nous nous sommes aimés. Le coeur dans la lumière et la douceur pour lit. Et nous avons tremblé sous le flot de l’azur qui enchante nos vies et conduit à la joie... Les blessures secrêtes ne sont pas refermées ? Qu’importe, ô bien-aimé, laissons l’amour passer et confions lui nos vies... Je ne t’aime pas hier, je ne t’aime pas demain, je t’aime, dès aujourd’hui.
C’est tellement incroyable, tellement extraordinaire qu’ils en restent ouverts au milieu de la nuit et soir ou bien matin je ne sais si je dors ou encore si je veille... Comme une adolscente je me mets à chanter et je danse et je ris au milieu de ma vie !!! Que de signes ! Que de grâces ! Tu es là. Déjà la route parcourue éclaire l’aube nouvelle si lontemps attendue : tout l’annonçait. Je pose sur ton visage mes mains pour le connaître. Je te contemple et ce faisant, je m’émerveille : laisser couler l’amour, et inonder nos êtres, t’aimer entièrement. Illuminant l’instant. Tu fais chanter mon coeur.
Et je me demandais par où passait la voie : "la voix c’est le bonheur" et voilà qu’il s’arrête et repose chez moi...
Loin déjà, tu as parcouru mes criques et mes forêts secrêtes, ton désir m’a conduite au sommet de la crête ! Et nous nous sommes aimés. Le coeur dans la lumière et la douceur pour lit. Et nous avons tremblé sous le flot de l’azur qui enchante nos vies et conduit à la joie... Les blessures secrêtes ne sont pas refermées ? Qu’importe, ô bien-aimé, laissons l’amour passer et confions lui nos vies... Je ne t’aime pas hier, je ne t’aime pas demain, je t’aime, dès aujourd’hui.
Ven 14 Avril 2006, 11:58 par
dolce vita sur Un monde parfait
Matin soleil
Matin soleil au creux d’une vallée aux rythmes de nos souffles nous avançons dans un mouvement ample mes mains cherchent et trouvent enfin le coeur le centre étoile celui qui déverse les volutes sucrées qui se répandent sur moi et je veux ta voix et je veux tes doigts légers en moi si loin et ta bouche à la mienne si pleine de nos mots les nôtres et je t’aimerais encore mon amour et toujours tu sentiras ma voix ma bouche contre toi en toi jusqu’à ton cri cette fois qui ne se retiens plus.
Dim 02 Avril 2006, 13:15 par
Tanit sur L'amour en vrac
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