A la bourre !

Après des mois interminables de soirées amusantes, de faux-semblants en vrais courroux, de demi-mots chuchotés et de non-dits hurlés à la mort, le grand soir arrive. Il faut lui dire, ce qu’elle sait depuis mille ans, mais qu’aucune seconde n’a autorisé à exprimer ...

Voici en écho à "A l’aube", la version masculine d’une préparation à la soirée fatidique, celle ou tout se dit.

J’en peux plus, ça fait des mois que je passe du temps avec elle, que je l’appelle, que j’invente mille prétextes pour la voir, sans que ça puisse être pris pour de la drague. Et plus ça va, plus il est évident qu’un ’simple copain’ ne se permettrait pas de faire tout ce que j’ai fait. Bon sang, depuis le temps, elle doit comprendre non ...

"Il faut aller lui dire. J’ai perdu 10 kilos quand même. Allez, il faut lui dire !"

Ca c’était deux semaines avant, quand plein de répétitions, je vécu le grand flop devant ses yeux magnifiques, et que, au lieu de ’lui dire’, je discutais de tout et de rien, en me traitant intérieurement de moins que rien.

Rentré à la maison, affalé sur le lit avec des milliards de cernes noires et épaisses, à me demander pourquoi c’est si dur de dire à quelqu’un que ... enfin qu’on... ou plutot qu’il faudrait que... enfin non, c’est plutôt elle qui me ...

... rend fou,
... me fait maigrir,
... m’empêche de dormir
... que j’ai envie d’étreindre,
... maintenant, toujours,
... rhaaaaaa (étreinte tendre et sincère de l’oreiller)

Ben alors ! C’est si simple de le penser, de se le dire, alors qu’est ce qui ne va pas ? Pourtant, c’est évident, elle aussi elle la veut cette histoire. Bordel !

Finalement, l’idée saugrenue du grand soir cérémonial est abandonnée. Trop difficile. Le Grand Soir sera abandonné au profit, d’une succession de nuits blanches terribles, au terme desquelles il parait évident que le couple est déja formé, et qu’il n’attend pour être officialisé, qu’un seul baiser ...
Mar 30 Mars 2004, 19:27 par PetitPrince sur La première fois

L'homme gaté

De souffle et de caresses,
Tu t’annonces et me baignes.

Il fait bon, il fait doux
Il fait tendre, mais c’est dur!

Il fait chaud, il fait froid,
Il fait chaud, il fait froid...

De la base au sommet, tu m’escalades,
En pente douce, tu me dévales,

Et il fait chaud plus souvent,
Et il fait froid moins .

Tropicale moiteur, qui m’engourdit
Quand dans ton ardeur, tu m’engloutis.
Lun 22 Mars 2004, 13:00 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

un 14 juillet à Paris

Nous sommes descendus à Louvre-Rivoli. Le soleil qui inondait Paris nous avait décidé à flâner au gré de nos envies. Face à toutes les merveilles qui s’offraient à nous, nous avons hésité. Puis opté pour les bords de Seine tout proches pour démarrer notre ballade. Le lieu d’arrivée était connu : la gare Montparnasse. Un train m’y attendait en fin d’après midi. Le parcours jusqu’à ce point n’avait qu’un guide : notre curiosité.

Nous voilà donc tous les quatre à déambuler sur les bords du fleuve. Le soleil qui reflète à sa surface lui donne un aspect lisse et brillant, inhabituel pour ces eaux saumâtres. Il y a là un couple d’amis, toi … et moi. On s’est connu à l’université. La vie nous a séparé mais les liens sont restés. Nous essayons de nous revoir aussi souvent que possible, malgré la distance et le temps qui passe. Autant le dire tout de suite, il y a que tu ne me laisses pas indifférent, même si je n’ai jamais osé te l’avouer.

Nous progressons sur les berges. Nos deux amis main dans la main et nous deux, l’un à coté de l’autre, si proches et si éloignés pourtant. Je me dis que la vie est nulle en géométrie, que notre petit groupe serait plus symétrique si mon bras entourait tes épaules dévêtues. De temps à autre nous nous éparpillons pour laisser passer un jogger du dimanche matin ou un roller man trop pressé. Dans ces moments là j’ai l’impression qu’on me bouscule, qu’on m’agrippe pour me séparer de toi. Je voudrais tellement sentir ta peau contre la mienne. A ce moment là je ne sais pas que quelques mois plus tard cette peau du désir ne prendra pas à la greffe amoureuse. Le rejet sera brutal et froid. Chirurgical. Ce jour là je ne savais pas que le début de ce récit serait la fin de notre histoire…

Déjà le Pont Royal et une envie de passer de l’autre côté (nous avions la veille fait honneur de notre présence aux jardins des Tuileries). Sur les hauteurs du pont, l’horizon dégagé nous impose un arrêt. L’impression de flotter au dessus du fleuve et de pouvoir ainsi glisser de monuments majestueux en merveilles architecturales, est grisante. Nous ne parlons plus, nos huit yeux regardent loin devant eux. Quelle chance d’être là ! … là et ensemble. Au bout de quelques minutes d’irréalité nous étions prêts à reprendre notre chemin. Mais, après quelques pas, nous nous sommes aperçus, tous les trois, que tu ne nous suivais pas. Tu étais restée là, accoudée à la rambarde, le regard lointain …tu semblais tellement perdue dans tes pensées que tu ne t’étais même pas rendue compte que nous partions. Je me disais alors – j’espérais – que tes tourments étaient proches des miens, que tu fustigeais la vie de sa maladresse, que tu maugréais contre moi de ne pas te prendre dans mes bras, là, maintenant, tout de suite ! que tu me haïssais de ne pas te dire que je t’aimais …mais vas y, bon sang ! Qu’attend tu pauvre fou ? Je ne savais pas à ce moment là que l’amour pouvait faire rêver à des choses impossibles, faire croire accessible l’inaccessible, transformer un geste ou un mot insignifiant en un soupçon de passion enflammée. L’amour rend aveugle dit-on. Il peut aussi améliorer la vue, en vous faisant voir des choses qui n’existent même pas en réalité
Dim 21 Mars 2004, 23:02 par la_tulipe_noire sur La vie à deux

L'antichambre de l'enfer...

Le ciel étoilé s’offrait devant leurs yeux, la lumière de la lune passant par ce plafond vitré éclairait son visage. Il la regardait, elle fermait les yeux, un sourire sur ses lèvres, son corps luisant encore de ses ardeurs. Comment s’était-il retrouvé là? Comment avait-il pu parcourir 700kms pour passer une nuit avec elle? Il avait beau tenter de se souvenir de leurs premiers mots, essayer de trouver ce qui l’avait envouté, il ne comprenait pas. Elle l’avait fait sourire, elle l’avait étonné, il l’avait trouvé intelligente, belle,... à croquer ...

Elle souriait toujours, mais ses yeux étaient à présent ouverts, elle le fixait.
- Tu penses à quoi?
Que pouvait-il lui répondre, il venait de se repaître de ses caresses, il venait de la dévorer de sa bouche, sa langue avait gouté chaque centimétre de son corps, son sexe en redemandait toujours, encore, il n’arrivait plus à se satisfaire de cette sensation inexplicable.
Elle devait le comprendre, elle lui avait posé la question, mais n’attendait pas de réponse, ses yeux de démon avaient lu en lui. Elle s’en amusait. Elle le savait à sa merci, prêt à tenter toutes les perversités qu’elle lui proposerait. Déjà là... depuis plus de 3h, elle le soumettait à ses fantasmes, sa raison l’avait abandonné depuis . Lui d’habitude si réservé avec les femmes... Elle le possédait... C’était d’ailleurs bien ça... elle le possédait... son esprit, et son corps.

Elle se retourna, se coucha sur le ventre, ses longs cheveux noirs couvraient la moitié de son dos. Le rayon de lune glissait le long de ses reins, épousait la rondeur de ses fesses, pour s’éteindre entre ses cuisses... Ca y est, ça recommençait, ses mains à nouveau tremblaient, son sexe vers elle se tendait, sa bouche redemandait à être rassasiée. Elle le savait.
- Tu n’as pas froid?
Comment elle se jouait de lui! Elle le savait bouillonnant, elle l’avait usé, épuisé durant de nombreuses heures, et était prête à nouveau à le submerger.
Elle avança son corps sur le sien. Ses seins refroidis par le parquet étaient aussi durs que de la roche, elle en frolait son torse, innocemment, sachant quelle excitation elle lui procurait. Elle ne pouvait d’ailleurs pas l’ignorer ! Son sexe déjà grandissait entre ses cuisses...

- Nous n’avons testé que les 8 premières marches de l’escalier... nous sommes sur le palier intermédiaire. Tu sais qu’il en reste encore 6 ?
Elle lui avait dit ça en toute simplicité, comme s’ils montaient calmement les étages de la Tour Eiffel! Elle avait décrété un jour, au détour d’un mp, qu’il fallait essayer chaque marche de l’escalier avant de pouvoir tester le moelleux de sa couche. Et elle le faisait. Son corps rampa sur le sien, sa gorge, ses seins, son ventre, son pubis, ses cuisses passaient à tour de rôle sur sa bouche ouverte. Elle s’arréta sur la première marche, s’y assit, et lui dit "Viens, j’ai encore envie de toi".
Une fois de plus il lui obéit.
Une fois encore il la prit.
Une fois encore, il découvrit son corps, sa langue, son sexe. Une fois encore c’était un nouveau plaisir, plus puissant que le précédent.
Il gravissait une à une les marches vers l’extase, il redoutait et à la fois s’impatientait d’atteindre enfin l’étage, et d’ouvrir la porte de sa chambre... à moins que ce soit celle de l’antichambre de l’enfer...


La marquise... mi ange........ mi démon
Mer 10 Mars 2004, 23:31 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

Sagesse lorsque je t'apprends...

Tahar Ben Jelloun a écrit:
Quand il y a des certitudes, il n’y a plus d’amour.


Après avoir débattu bien sur le sujet du doute, j’ai révisé ma copie. Le doute n’est pas le pire ennemi de l’homme, il faut juste savoir faire la difference et

Roger MERLE a écrit:
Douter, ce n’est pas s’installer dans l’incertitude; c’est nourrir, l’une après l’autre, deux certitudes contradictoires.



être ou paraitre?
tel est ma question...
Jeu 26 Fév 2004, 18:40 par Ri1kedesBêtises sur Citations

signons l'armistice ....

C’est moi qui ait déclenché ce sympathique conflit, alors pour compenser tous les mots venimeux qui se sont répandus ici, je m’en vais vous rappeller les paroles d’une chanson, qui à mon avis résument assez bien les liens entre ces êtres ... si différents et si imparfaits certes ...si proches et si touchants aussi parfois confiant

Julien Clerc a écrit:

Quelquefois
Si douces
Quand la vie me touche
Comme nous tous
Alors si douces...

Quelquefois
Si dures
Que chaque blessure
me dure
me dure...

Femmes...Je vous aime
Femmes...Je vous aime
Je n’en connais pas de faciles
Je n’en connais que de fragiles
Et difficiles
Oui...difficiles

Quelquefois
Si drôles
Sur un coin d’épaule
Oh oui...Si drôles
Regard qui frôle...

Quelquefois
Si seules
Parfois elles le veulent
Oui mais...Si seules
Oui mais si seules...

Femmes...Je vous aime
Femmes...Je vous aime
Vous êtes ma mère, je vous ressemble
Et tout ensemble mon enfance
Mon impatience
Et ma souffrance...

Femmes...Je vous aime
Femmes...Je vous aime
Si parfois ces mots se déchirent
C’est que je n’ose pas vous dire
Je vous désire
Ou même pire
O...Femmes...


La Tulipe Noire ....A toutes les tendres nymphes de ce forum aime
Mer 25 Fév 2004, 08:35 par la_tulipe_noire sur Citations

On ne se rend compte de ce que l'on a que lorsqu'on le perd

16 ans...
Cela fait 4 ans que je souffre en silence pour cette charmante blonde que j’ai connue dans un centre aéré...
J’ai reussi à discuter avec elle, on plaisante on s’amuse et on est insouciant.
Au fil du temps passé avec elle je me suis rendu compte qu’elle m’obsedait de plus en plus.
Mais c’est trop tard, elle est partie de son coté et moi du mien.
Malgré tout je ne pense qu’a elle.... jours... et nuits...

Et puis un jour, je change de lycee et surprise,
elle est la... Au detour d’un couloir, je reste tetanisé....
Elle a grandi, elle a muri... mMis elle est toujours aussi resplendissante... Sans doute même plus encore, ses formes se sont devoilées depuis le temps où je l’avais laissée.
On discute du bon vieux temps et on decide de se revoir.
Je retourne en classe l esprit tourmenté...
Et si...
Et si c etait possible?
Si enfin tous ces reves enfouis pouvaient se reveler realité?
Mon amie, qui n’ignore rien de mes sentiments sais que c’est fini, que je l ai retrouvée et que toutes mes pensées sont tournées vers elle.
C’est fini....
je retourne en cours. Que m’importent Charlemagne et consorts, je gribouille sur mes livres, sur mon agenda au lieu d’ecouter les cours... je laisse mon stylo s’exprimer à ma place et je me rend compte que c’est son prenom que j’ecrit un peu partout... Anne...

Quelques jours plus tard, je la croise au hasard de la bibliotheque on discute et finalement je me lance... Je lui fais des avances....
Mon dieu que j’eu l’air niais lorsqu elle refusa. J’en ai honte encore aujourdhui alors que 10 ans ont passé...

A trop idealiser un amour on ne se rend pas compte de ce que l’ on a...j’ai tout perdu...Mes reves, mon amie, l’amour sans bornes qu’elle me prodiguait.
Aujourd’hui celle que je regrette ce n’est pas celle que je n’ai pas eue, mais celle que j’ai quitté. Celle que j’ai fait souffrir en voulant ecouter mes rêves...
Oui elle etait moins resplendissante... mais quelle beauté interieure!!!

A ceux qui veulent trop ecouter leur rêves : ne regardez pas trop loin. Ce que vous cherchez est probablement prés de vous.. tout prés...sachez oter les voiles qui vous les masquent.
Mer 04 Fév 2004, 12:26 par MaStErGrAhAm sur L'amour en vrac

Paris, la nuit

Hmmmm, Paris la nuit, quand elle se livre, enfin seule, à mes regards espiegles.

Parée de tous ses bijous, elle scintille. Elle se detend de sa journée trop dure.

Je reste avec elle, à l’écouter, à la regarder. Je me dis que j’ai de la chance d’avoir rien que pour moi une chose aussi belle.

Je ne veux plus rentrer, je reste à déambuler avec elle. Elle est si fraiche, si gentille, si généreuse.

Et quand le sommeil me gagne, que je dois me coucher, je suis heureux d’avoir passé tout ce temps avec celle, que bientôt je reverrais.
Mar 03 Fév 2004, 11:44 par PetitPrince sur Citations

Alfred de Musset - On ne badine pas avec l'amour - Extra

On risque de ne pas être trop de deux pour le relever le niveau tsur

Alfred a écrit:
(...)toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées


Perfide : ben non cling je dis jamais de mal sur personne ouin A la limite je suis la seule que je critique! Mais faut avouer que je le mérite bien! colere Je ne fais que des bêtises!

Artificieuse : je n’use d’aucun artifice moi m’ssieur! cling C’est que du naturel! J’ai ici l’attestation de mon chirurgien esthétique qui vous dira lui-même qu’il n’a touché à rien... ange Le bon dieu a été doux avec moi dans sa grande générosité... un peu de fard par-ci, un peu de rimel par-là et c’est tout, c’est quand meme pas un délit ça! ouin Pour les bigoudis, ça fait que j’ai abandonné! A 18h, j’ai toujours la même tignasse que celle du matin au réveil content

Vaniteuse : que celui qui n’a jamais eu la moindre vanité me pousse la première sur le bucher!

Curieuse : oui là, j’avoue, curieuse de tout! toujours avide d’en savoir plus, jamais repue de connaissances et de découvertes!

Dépravée : euh.... c’est un défaut ça? Choqué


La marquise ... <== egocentrique, prétentieuse, nymphomane et mystificatrice, et fiere de l’être grin
Lun 02 Fév 2004, 18:12 par la marquise de sade sur Citations

Re: un regard,un sourire,une expression...

soleye a écrit:

Mais j’oubliais l’essentiel, elle parle et là! Merveille ou déconvenue...

Mais à être trop sélectif, voire trop difficile, peut-être ne devrais-je pas être étonné d’être toujours célibataire ...

Euh! n’allez pas croire Mesdames que je livre mon coeur à vos appétits voraces, quoique... :content:

A vous lire.
Je vous adresse un immensse sourire, Gente Féminine

Soleye


Mais biensûr qu’elle parle cling et heureusement ! Depuis d’ailleurs...
Nous sommes nombreuses à avoir le don de la parole et je le reconnais, il n’est malheureusement pas toujours utilisé à bon escient, tout comme chez tes congénères soleye triste2 Combien de jolies femmes séduisent par leur physique mais font fuir une fois la bouche ouverte ( n’y voyez aucune allusion sexuelle! pffffffff tsur ) ou restent dans le tableau de chasse pour parader et frimer devant les copains... il en est de même pour nous, soyons honnêtes, il est toujours plus avantageux de se promener au bras d’un joli garçon stupide mais beau, que d’un affreux intelligent! Par contre, les soirées en tête à tête deviennent vite mornes et tristes avec un bellâtre ou un top model sans conversation!

Je ne sais pas si c’est se montrer difficile que de chercher celle ou celui qui peut vous apporter des choses ... ou alors je dois être très difficile aussi...

Quoique .. ???? ohhh On est ptete fait l’un pour l’autre Soleye Choqué Ca y est !! Encore un amour internet qui nait sous vos yeux ébahis! :timide:

La marquise ... meuuuu si je peux aligner deux mots sans faire de faute! cling
Lun 02 Fév 2004, 01:47 par la marquise de sade sur La séduction

Mythe ou réalité ....

La musique emplissait la salle d’une ambiance festive et chaude. Par les fenêtres, on pouvait voir danser les flocons qui recouvraient peu à peu le sol d’une couche blanche et froide. C’est l’hiver. La température avoisine les -5°. Une langueur m’avait envahie et pour ne pas sombrer seule chez moi dans la morosité, j’avais décidé d’aller prendre quelques verres. Il était derrière le bar. Sa peau foncée contrastait avec son tee-shirt d’un blanc immaculé. On pouvait y deviner le dessin de ses pectoraux lorsqu’il s’étirait pour prendre un verre à bière spéciale perchée au dessus du bar. Il avait une coupe à la Bartez. Je l’observais, me demandant si son crâne était doux ou rugueux, si j’apprécierais d’y poser mes lèvres, si sur mon ventre elle laisserait de petites lignes rouges quand son visage s’enfouirait entre mes cuisses, si … je me surpris à sourire devant ces quelques pensées ..
Je ne l’avais jamais vu auparavant dans ce bistrot. Il devait être nouveau. J’étais installée au bar, perchée sur un tabouret, une vodka citron à la main. Des amis à lui se tenaient juste à côté de moi. De temps à autre, il les retrouvait pour quelques déhanchements suggestifs, de temps à autre son regard croisait le mien, de temps à autre un sourire s’esquissait… La musique latino avait envoûté les serveurs du bar. Ils étaient cinq à se déhancher, à frapper dans leurs mains, à lancer bouteilles et verres à la " Tom Cruise ". Ils étaient souriants, enjoués, mon moral était au plus haut. Les voir ainsi s’amuser me donnait envie de faire la fête avec eux, de danser, de rire, de boire, de …. aussi , un peu… la sensualité des musiques latines m’envahissait … Mon verre était vide, je lui touchai l’épaule :
- Tu peux me resservir une vodka ?
Il me sourit, plongea ses yeux dans les miens. Je baissai le regard. Il était grand, plus d’1.85m. Un verre plein se posa devant moi, je lui tendis 5euros, il fit un clin d’œil.
- C’est pour moi. Tu es seule ?
- Oui.
- Toute seule ?
- Oui.
Son sourire s’élargit.
- Je ne t’ai jamais vu ici. C’est la première fois que tu viens ?
- C’est bizarre. Je me suis dit la même chose de toi. Je venais souvent avant… Tu travailles ici depuis ?
- Depuis 3ans. Mais je viens de partir 1 mois en Martinique. Je suis rentré depuis quelques jours.
Un client l’appela, il partit, ses doigts frôlèrent ma main posée sur le bar…

- Au fait, moi, c’est Luc.
Il avait surgit derrière moi, m’avait glissé ça au creux de l’oreille. Il avait frôlé ma joue de ses lèvres et avait disparu un plateau à la main, sans que j’ai le temps de lui répondre. Mes yeux était fixé sur Luc, je ne regardais plus ce qui se passait autour de moi, je n’entendais plus la musique, il m’avait hypnotisée. Il m’adressait quelques sourires, se rapprochaient de ses amis, ses cuisses frottant contre mes genoux… il aurait suffit que je les bouge un peu et ils auraient glisser le long de sa jambe, se rapprochant de son sexe … Non, je ne pouvais pas l’allumer comme ça… pas en public, pas devant tout le monde… quoique…
Le café était plein à craquer, tout le monde était compressé, qui l’aurait vu… Lentement j’écartai un peu mes jambes, mon genou arriva à quelques centimètres de son sexe… Comme d’un accord tacite, il se rapprocha de moi, continuant sa discussion avec ses amis. Un client lui passa une commande, il avança pour mieux l’entendre, mon genou glissa largement entre ses cuisses, sa main se posa sur ma jambe, il la caressa lentement, remontant un peu. Il partit derrière le bar et revient les mains chargés de verre. Il en déposa un plein pour moi, tendit le reste au jeune homme, encaissa. Je regardais ses longs doigts pianoter sur les touches de la caisse, il me regardait en glissant les billets dans le tiroir, je ne m’en aperçus pas de suite. Quand je croisai son regard, je rougis. Il vint près de moi. Me demanda mon prénom.
Ce petit jeu continua pendant une heure environ. Une heure de sourires, de regards, de mains qui frôlent, de genoux qui touchent, de cuisses qui s’entrouvrent. Finalement, il s’approcha de moi. Ses lèvres déposèrent un baiser sur ma joue, elles étaient tendres, larges, chaudes. Il voulut partir derrière le bar, mais ma main le retint. Son visage s’approcha du mien, je l’embrassai.

Il avait beaucoup de travail, les commandes se succédaient, les garçons continuaient leur danse, les verres s’entrechoquaient, le tout entrecoupé de baisers, de plus en plus profonds, de plus en plus tendres, ses mains peu à peu touchaient ma peau, se glissaient sous mon chemisier, touchaient mes cuisses, mes fesses, ses bras passaient autour de ma taille, ses dents mordaient mes épaules dénudées, sa langue passait dans mon cou, sous mes cheveux…

5h du mat, la musique s’arrête. Le café est toujours aussi bondé, mais il faut fermer. Les garçons ne servent plus, les clients terminent leur verre puis partent peu à peu. Il me rejoint, prend ma main.
- Je fais une petite pause. Viens, on va s’asseoir là-bas.
Je le suis, il prend deux tabourets, m’en offre un, mais je me glisse entre ses jambes et me rapproche de lui. Nous nous embrassons longuement.
- Je dois encore aider les autres. Il faut remplir les frigos, ramasser les verres et les laver et compter la caisse. J’en ai pour une heure. Tu m’attends ?
- Non, il est tard, je vais rentrer. Tu veux me rejoindre quand tu as fini ?
Je lui donne mon adresse, l’embrasse et quitte l’établissement.
Rentrée chez moi, je ne sais pas s’il viendra. Je suis fatiguée, j’ai pas envie de l’attendre, j’ouvre le clic clac, ôte mes souliers, mon jeans et m’endors.
6h … je décroche le parlophone.
- C’est moi. Je peux monter ?
Je suis un peu surprise… nous n’avons pas du partager plus d’une heure de conversation au total sur la soirée, je ne sais que son nom, qu’il est métis et qu’il habite à 100km de chez moi. Pourtant, je lui ai proposé de me rejoindre, je lui ai donné mon adresse, et je me retrouve en chemisier devant lui à 6h du mat… la situation m’étonne et m’excite.

Ses bras sont autour de moi, ses doigts parcourent mon dos, sa langue se perd entre mes lèvres, son torse comprime mes seins.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Tu as du café ?
- C’est parti ! Assieds-toi.
Nous échangeons quelques mots, il me parle de son travail la semaine. Il ne vient ici que le week-end, autrement il travaille dans un bureau. Il me dit que sa mère est Martiniquaise, son père, Belge. Il est divorcé, deux enfants.
Je dépose une tasse de café brûlant devant lui, m’assieds sur ses genoux, face à lui, ôte ma chemise. Ses doigts dégrafent mon soutien gorge. Il plonge son visage entre mes seins libérés, en lèche le bout, les mordille légèrement, je me penche en arrière sa langue descend sur mon ventre, ses mains enserrent mes hanches, il me soulève et me porte jusque sur le sofa déplié. Il s’allonge sur moi. Son corps est lourd, ferme, musclé. Sa bouche s’attarde sur mon cou, sa langue passe sur les lobes de mes oreilles, m’arrachant un petit gémissement et m’inondant de frissons. Je passe ma main sur son crâne… Je souris… Il se relève, défait les lacets de ses chaussures, ôte son tee-shirt. Son corps est parfaitement dessiné, sa peau café au lait. Il défait sa ceinture. Je m’assieds sur le bord du lit et mes mains prennent la place des siennes. Elles frôlent les boutons fermant son jeans, je peux sentir son excitation, il reste debout devant moi, me regardant, ses doigts passent dans mes cheveux, je dégrafe lentement son pantalon, dégageant son sexe déjà gonflé. Mes mains le parcourent… le mythe du black au sexe énorme… Il n’est pas énorme… pas encore…
Je fais glisser son pantalon sur ses pieds, il est nu devant moi, son sexe à quelques centimètres de mon visage, la pointe de ma langue le parcourt, mes lèvres le caressent, ses doigts se crispent dans mes cheveux. Je le regarde, il ferme les yeux, se mord la lèvre, je l’avale lentement… profondément… savourant chaque centimètre de son anatomie … Mes dents passent doucement sur lui, je le sens frémir, il surveille les opérations, étonné, peut-être même inquiet. Ma bouche se fait plus douce, mes lèvres plus gourmande, ma langue plus précise, mes mains plus actives.
Ce n’est pas qu’un mythe…
Il me renverse sur le lit, ma main continue de le caresser, la sienne joue sur mes seins en éruption. Sa langue passe sur ma bouche puis descend lentement. Je me cambre, j’entrouvre les cuisses, l’invitant à me goûter à son tour. Sa langue est insolente, ses dents aussi dévoreuses que les miennes, sa bouche se repaît de mon intimité avant de revenir près de moi et de glisser entre mes cuisses cet " obscur objet " du désir. Il m’arrache un long et profond soupir. Il est violent, brusque, sauvage. Son corps puissant me déchire, ses coups de rein sont à la limite du supportable, pourtant je le pousse à continuer, plus fort, encore, inlassablement, plus loin… jusqu’à l’épuisement total.
Son corps s’affaisse sur le mien… Ses mains se font plus douces, plus caressantes. Sa langue vient apaiser la violence de ses pénétrations. Ses baisers prolongent mon orgasme, ses doigts calment les soubresauts qui parcourent mon corps.

Il est 8h… il m’a enveloppé dans ma couette, s’est rhabillé, m’embrasse dans le cou …

- Dors bien Isa…

Je lui souris, ferme les yeux. La porte se referme…



La marquise …. Affirmant que ce n’est pas un mythe !!! timide
Mar 20 Jan 2004, 10:44 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

bon ben.. puisqu'il faut y aller....

Comme je suis reviendu sur le forum, et que comme d’habitude faut que je me fasse remarquer ( tulipe ! furax t’es pas obligé d’acquiescer stupidement , je disais juste ça pour que ça rime ! grrrrrrrrrrrr ) j’ai décidé de mettre un post dans chaque rubrique … celle-ci je m’en serais bien passé .. je l’avoue …

Pour faire un résumé des épisodes précédents, la marquise de Sade devait rencontrer dans son appartement flambant neuf (si si, ça c vrai ! tout nouveau, tout propre, me reste plus qu’à trouver des meubles pour mettre dedans… d’ailleurs si certains ont des nouveaux meubles encore emballés et une TV écran plat 88cm, … j’en profite pour dire à notre chef adoré, si intelligent, gentil, beau, sexy, … que s’il veut des idées de nouvelles rubriques, suis partante pour une rubrique « petites annonces » ) son parisien, avec qui elle mpete, Gsmete et smsete activement plusieurs heures par jour et ce, depuis presque 2ans… Et ben voilà ange c’est fait ….

La marqui… euh… quoi ?? Ben oui, c’est tout, je signe, je fais mine que rien, j’ai tout dit là … ah bon ?? faut que je précise ! Des détails ? des infos ? et alors ? c’était comment ? timide

Pfffffffff … bon, ok, brièvement… magique, fantastique, complice, tendre, sensuel, drôle, bizarre, paradisiaque, épuisant, irréel ( le comble pour une relation qui n’a existé que virtuellement si ), doux, trop court, puissant aime aime et … sans suite …

ouin

Comme le disait je sais plus qui .. le roi est mort … au suivant !


La marquise …. À présent sans son autre …
triste2
Mar 13 Jan 2004, 11:52 par la marquise de sade sur Amour internet

in "Aurore" de Jean Paul Enthoven (grasset)

J’aurais pu mettre ce post dans la catégorie "citations"
--> ben voilà c’est fait grin

Mais la dernière perle de Hugo offerte par Petitprince mérite à mon avis de rester plus en première page clin
--> ben ça aussi c’est fait amuse

Victor Hugo a écrit:
"Il faut s’aimer, et puis il faut se le dire, et puis il faut se l’écrire, et puis il faut se baiser sur la bouche, sur les yeux et ailleurs"


Alors comme ici nous sommes dans le "monde parfait", (ben non on n’y est plus andouille va ! debile ) où l’on doit évoquer des gens croisés au hasard de notre vie, je voudrais remercier un écrivain pour des mots qui m’ont permis de comprendre que l’amour est chose compliquée.
Rien de nouveau là dedans me direz vous ...sauf que l’on a parfois l’impression d’être seul sur Terre à ressentir des sentiments que l’on juge inacessible au commun des mortels. A travers cette lecture, je me suis rendu compte que ce que j’avais pu ressentir n’était en fait que de l’amour (ou devrais je dire de la passion), et en tout cas, quelque chose d’apparemment bassement universel. Alors, grâce aux mots de cet auteur, qui décortique avec talent les tourments de l’esprit, je me sens moins seul ... et surtout moins fou passur2

Désolé enfin d’être toujours un peu sombre alors que certains s’évertuent ici à distiller de la bonne humeur. Mais j’espère que ceux qui manient avec habileté l’introspection trouveront là matière à cogiter. Désolé aussi d’être un peu long ....

Avant de rencontrer Aurore, je ne savais pas que l’amour était un long processus d’anéantissement. Et je ne savais pas davantage, avant qu’elle ne me l’apprît, qu’il y avait, au terme de ce processus, un miroir dans lequel le hasard impose de s’observer, puis de découvrir avec dépit qui l’on est. Ce fut, dans mon cas, une intoxication méticuleuse. Une noyade. Un enchevêtrement de chaînes mentales, de causes et d’effets, dont l’ensemble précipita des évènements où je me suis cru subjugué par un ennemi habile alors que j’y étais mon seul tyran.
Certains prétendent que, dans cette expérience, on meurt utilement, et afin d’accéder à un destin mieux accompli. Ils se trompent. Ou ils mentent. Car j’ai pu vérifier, à la faveur d’une histoire singulière, que l’amour n’impose que la compagnie d’une part inutile de soi-même. Et que l’on s’y mesure à une déchéance qui aurait pu, aussi bien, en choisir un autre.
Cette déchéance, que j’ai d’abord accueillie sans déplaisir, ne mérite aucun égard. Elle est cruelle, orgueilleuse, détestable. Elle trouve sa source dans des arrière-mondes où il vaut mieux ne pas s’attarder. C’est un mauvais maître dont le pouvoir tient à l’avidité de celui qui lui réclame sa dose d’humiliation. Est-il même indispensable, après tout, de découvrir qui l’on est ? Et n’y a-t-il pas plus de joie à se méconnaître, et à se perdre de vue ?
Avant de rencontrer Aurore, je n’avais de moi-même, qu’une perception vague mais heureuse. J’avançais à mon rythme. Je posais sur les êtres et les choses un regard indifférent. J’étais inachevé, mais une vie m’attendait dans cet inachèvement. Je ne savais pas, à cette époque, que l’amour dévore par prédilection ceux qui exigent chacun des supplices qu’il promet.


Bouquin à lire absolument pour ceux qui aiment ... l’amour aime
Sam 13 Déc 2003, 12:33 par la_tulipe_noire sur Citations

Celle ou je t'ai quittée

La première fois ou je t’ai quittée, j’aurais voulu ne pas la vivre.
Non pas parce que j’aurais aimé rester avec toi, car par la même ce serait une injure que je ferais à celles que j’ai aimées après toi, mais plutôt pour ne pas me souvenir aujourd’hui et probablement encore au moment de mon dernier soupir, à quel point ce fut pénible et à quel point j’ai pu souffrir. Inutilement en plus, mais l’age de la première fois ne rime pas du tout avec l’age de la raison, et c’est pour ça que ce fut bon.

Amertume, tristesse, déception, rancoeur, haine, que de troubles sentiments, rangés en bordel serré ont fait irruption à l’insu de mon plein gré dans une vie qui semblait pépère jusqu’à ce moment horrible ou je comprenais que tu partais. Noblesse d’âme, panache et tout le toutim, j’ai refusé de t’affubler de tout les noms d’oiseaux pour équilibrer mon confort émotionnel, comme on dit, j’en ai donc pris pour plus , à rester dans mon enfer carcéral, mais j’en suis ressorti la tête haute (merci à celle qui à ma sortie de prison et m’a redonné une vision attirante de la femme, j’en ferais un post rien que pour toi bébé, promis !)

Aujourd’hui, parfois, comme maintenant, je pense à toi. Tu es sur le podium, aucune autre qui ne me quittera ou que je quitterai ne me fera autant souffrir que ce que j’ai pu souffrir avec toi. Je te garde dans ma mémoire et dans mon coeur comme un moment inoubliable et complet de ma vie.
Sam 29 Nov 2003, 18:44 par PetitPrince sur La première fois

Une amitié, une fraternité, un amour ...

Il y a environ deux ans, je me suis perdue un soir sur le chat yahoo... je venais d’acquerir une connection adsl, j’avais entendu vaguement parler des ces "rooms" mais jamais je n’y avais mis les pieds ...

La pièce etait éclairée, une foule nombreuse y bavardait de choses diverses, de la musique passait, des petits bonhommes jaunes fusaient dans tous les coins...

Pas facile de suivre une room quand pour la première fois on s’y retrouve et qu’on ne connait pas vraiment le principe ! Pourtant parmi toutes ces paroles, certaines m’interpellaient. Par leur humour, leur sens de la dérision, le vocabulaire utilisé, l’expression traduite... Peu à peu je rentrai dans ce jeu, le délire commença, on se prit au jeu lui et moi, nous et la room, on s’amusait...

Le soir suivant, il en fut de même, puis encore et encore... jusqu’au premier mp... les mêmes delires qu’en salon, les mêmes fous rire, sans aucune peur, aucune crainte, aucune gène, beaucoup d’ententes et de coincidences, l’impression de parler à quelqu’un que l’on connait depuis , qui est comme vous, qui vous comprend et vous devine ...

Deux années plus tard ...

Toujours les mêmes conversations, le telephone est venu s’ajouter, les mails aussi, les textos, les offlines. Chaque jour, un "comment tu vas ? " chaque matin, un " bien dormi?" chaque soir un "fais de beaux rêves" ... Pourtant jamais nos chemins ne se sont croisés ... Il connait tout de moi, c’est mon confident, mon frère, mon amour ... il est moi.. je suis lui ....
La rencontre est prévue... pour bientot .... La première fois ... pour lui et moi .... aime

La marquise ...
Ven 28 Nov 2003, 13:29 par la marquise de sade sur Amour internet
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Ecrire sur longtemps

Ecrire sur longtemps A la bourre !, L'homme gaté, un 14 juillet à Paris, L'antichambre de l'enfer..., Sagesse lorsque je t'apprends..., signons l'armistice ...., On ne se rend compte de ce que l'on a que lorsqu'on le perd, Paris, la nuit, Alfred de Musset - On ne badine pas avec l'amour - Extra, Re: un regard,un sourire,une expression..., Mythe ou réalité ...., bon ben.. puisqu'il faut y aller...., in "Aurore" de Jean Paul Enthoven (grasset), Celle ou je t'ai quittée, Une amitié, une fraternité, un amour ...,
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Bonne lecture !

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L'amour et la toux ne se peuvent cacher.

Ovide.

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