Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur lorsque - Page 13 sur 18
Le matin
Quel que soit le pied qui touche le sol en premier, j’ai toujours l’impression de débuter une journée difficile en me levant le matin. Contre cela, la routine est le seul remède : on branche le radar, et on se laisse guider par ses habitudes : toilettes, salle de bain, cuisine, salle de bain, ... Ce trajet immuable m’aide à réaliser qu’une heure vingt-trois minutes plus tard je serai docilement en train de prendre mes notes. Mais avant d’arriver à ce stade il me reste un obstacle à surmonter : le trajet en train. Et quel obstacle !
L’esprit encore quelque peu embourbé par un réveil inachevé, on dirait que les gens craignent de rencontrer une connaissance, avec qui la discussion se résumerait à : «Le-temps-est-bizarre-ces-jours-ci-y-a-plus-de-saisons...! ». Finalement, le résultat de cette peur est ce que l’on voit en observant toutes ces personnes au regard fixe, dont le sourire, s’il existe, révèle bien la gêne qu’il procure. Je pense que vous l’avez deviné, le principal obstacle du matin, c’est ça et je peux vous dire que je ne m’y ferai jamais ! Tous ces mannequins semblent si familiers pourtant, qu’on a presque envie de leur dire
"bonjour" ; mais comprendraient-ils seulement ? En fait, on a l’impression que ces gens sont encore en train de dormir et que le simple fait d’ouvrir la bouche les réveillerait. Imaginez alors l’horreur qui se peindrait sur leur visage s’ils voyaient toutes ces autres personnes dormant à côté d’eux ! Ils préfèrent certainement penser que ces personnes font partie de leur rêve...
Que voulez-vous ? Le matin, la réalité est tout simplement trop dure à accepter.
Ce spectacle, je le vois chaque matin de chaque jour de chaque semaine. Dur dur d’être lucide, non ? Bien sûr, à force, je fais comme d’autres, me mettant en retrait de cette réalité, me plongeant dans un bon bouquin ou en branchant mon baladeur. C’est vrai, c’est si simple de fuir cette atmosphère.
On est alors isolé avec autant d’efficacité que si on se trouve seul avec soi-même dans l’une des pièces obscures de son esprit. Mais bon, l’ennui se matérialise lorsque l’on réalise qu’on devient exactement ce à quoi on essaie d’échapper...
Le fait est que, ce matin, j’avais l’impression de regarder tous ces gens avec des yeux nouveaux, tant et bien que cette (ô combien horrible !) vision matinale allait me hanter tout le reste de la journée. Non, non, le mot ‘hanter’ n’est pas trop fort ! Imaginez plutôt : en plein cours de physique, je me surpris songeant à un homme que je n’avais pourtant qu’aperçu ce matin dans mon wagon. Je le revoyais alors ressemblant à un gentil dogue anglais, de ces gros chiens patauds plein de rides et de tendresse. J’étais persuadé que, comme tous les animaux, il ne savait ni ne cherchait la raison de son existence ; il suit la routine, point. Cela peut paraître insultant, mais lorsque l’on observe tout ce bétail dans les trains, il donne vraiment l’impression d’agir par instinct, comme le prouve la façon dont les personnes savent qu’elles sont arrivées à leur gare, se levant sans qu’aucun signe d’une quelconque intelligence n’éclaire leur regard. Mais bon, de toutes les analogies qui me vinrent à l’esprit ce jour-là, je préfère tout de même celle que j’imaginais, contemplant ma douce prof de chimie. Les passagers du train m’apparaissaient alors comme ces jolies princesses de contes de fée, qu’une vilaine sorcière (c’est là que ma prof de chimie a dû m’inspirer !) enferment dans des sommeils hypnotiques. Mais dans les contes, il est toujours un valeureux prince pour les délivrer. Où est donc celui qui délivrera toutes ces pauvres gens ? C’est alors que je me mis à réfléchir très vite. Si vite, d’ailleurs, que ma prof dût s’en apercevoir, car elle me regarda, d’un regard dans lequel j’eus beaucoup de peine à trouver de la sympathie. Mais heureusement, la réprimande fut suffisamment lente à venir et j’eus le temps de trouver la solution à mon problème. J’allais tenter de briser mon quotidien et de rompre par la même occasion celui de ceux que j’appelais désormais les « habitants du train ». J’allais devenir leur prince charmant.
L’esprit encore quelque peu embourbé par un réveil inachevé, on dirait que les gens craignent de rencontrer une connaissance, avec qui la discussion se résumerait à : «Le-temps-est-bizarre-ces-jours-ci-y-a-plus-de-saisons...! ». Finalement, le résultat de cette peur est ce que l’on voit en observant toutes ces personnes au regard fixe, dont le sourire, s’il existe, révèle bien la gêne qu’il procure. Je pense que vous l’avez deviné, le principal obstacle du matin, c’est ça et je peux vous dire que je ne m’y ferai jamais ! Tous ces mannequins semblent si familiers pourtant, qu’on a presque envie de leur dire
"bonjour" ; mais comprendraient-ils seulement ? En fait, on a l’impression que ces gens sont encore en train de dormir et que le simple fait d’ouvrir la bouche les réveillerait. Imaginez alors l’horreur qui se peindrait sur leur visage s’ils voyaient toutes ces autres personnes dormant à côté d’eux ! Ils préfèrent certainement penser que ces personnes font partie de leur rêve...
Que voulez-vous ? Le matin, la réalité est tout simplement trop dure à accepter.
Ce spectacle, je le vois chaque matin de chaque jour de chaque semaine. Dur dur d’être lucide, non ? Bien sûr, à force, je fais comme d’autres, me mettant en retrait de cette réalité, me plongeant dans un bon bouquin ou en branchant mon baladeur. C’est vrai, c’est si simple de fuir cette atmosphère.
On est alors isolé avec autant d’efficacité que si on se trouve seul avec soi-même dans l’une des pièces obscures de son esprit. Mais bon, l’ennui se matérialise lorsque l’on réalise qu’on devient exactement ce à quoi on essaie d’échapper...
Le fait est que, ce matin, j’avais l’impression de regarder tous ces gens avec des yeux nouveaux, tant et bien que cette (ô combien horrible !) vision matinale allait me hanter tout le reste de la journée. Non, non, le mot ‘hanter’ n’est pas trop fort ! Imaginez plutôt : en plein cours de physique, je me surpris songeant à un homme que je n’avais pourtant qu’aperçu ce matin dans mon wagon. Je le revoyais alors ressemblant à un gentil dogue anglais, de ces gros chiens patauds plein de rides et de tendresse. J’étais persuadé que, comme tous les animaux, il ne savait ni ne cherchait la raison de son existence ; il suit la routine, point. Cela peut paraître insultant, mais lorsque l’on observe tout ce bétail dans les trains, il donne vraiment l’impression d’agir par instinct, comme le prouve la façon dont les personnes savent qu’elles sont arrivées à leur gare, se levant sans qu’aucun signe d’une quelconque intelligence n’éclaire leur regard. Mais bon, de toutes les analogies qui me vinrent à l’esprit ce jour-là, je préfère tout de même celle que j’imaginais, contemplant ma douce prof de chimie. Les passagers du train m’apparaissaient alors comme ces jolies princesses de contes de fée, qu’une vilaine sorcière (c’est là que ma prof de chimie a dû m’inspirer !) enferment dans des sommeils hypnotiques. Mais dans les contes, il est toujours un valeureux prince pour les délivrer. Où est donc celui qui délivrera toutes ces pauvres gens ? C’est alors que je me mis à réfléchir très vite. Si vite, d’ailleurs, que ma prof dût s’en apercevoir, car elle me regarda, d’un regard dans lequel j’eus beaucoup de peine à trouver de la sympathie. Mais heureusement, la réprimande fut suffisamment lente à venir et j’eus le temps de trouver la solution à mon problème. J’allais tenter de briser mon quotidien et de rompre par la même occasion celui de ceux que j’appelais désormais les « habitants du train ». J’allais devenir leur prince charmant.
Ven 02 Déc 2005, 15:26 par
l'homme de sable sur Un monde parfait
Nuit noire...
Je suis lasse de t’attendre. Lasse de l’inconsistance de nos deux solitudes. Je suis lasse de ne plus rien savoir de toi, de cette trop grande distance entre nos deux êtres... J’ai soif de cette communion si intense entre nous, de ce pont de lumière qui nous envahit et nous rejoint, cette joie si profonde et qui éclaire tout. Je suis lasse de ces ténèbres contre lesquelles je ne puis lutter lorsque le doute vient, me faisant grelotter au plus chaud de l’été. J’ai mal à toi. J’ai mal en moi. J’ai mal à nous. Pourquoi, dis, pourquoi ton silence ? Je suis lasse de lutter. D’où vient que je ne puisse guérir du mal que j’ai nommé et si bien reconnu ? Le vent emporte mes cris et seule l’immensité répond à mes questions... Seule fasse à la mer. Seule face aux montagnes. Viens en moi la vie, j’ai soif de toi et j’ai soif d’amour ! Viens en moi la vie, je t’appelle, pourquoi me fuis-tu ? Partout je te cherche et crois te reconnaître mais, de pardon en méprises, ma recherche me brise : je ne fais qu’entrevoir que tu es parti. Toi que je cherche dans un inconnu qui creuse en moi le manque de toi, en croyant t’oublier je te guette comme on attend l’aurore... Quand viendra le repos et la paix ? Quand de guerre lasse mon coeur va abandonner sa recherche insensée ? Quand les larmes et la tourmente vont-ils s’éloigner de ma vie ? Quand vais-je enfin me retrouver au rivage infini que rien ne trouble plus. J’ai gravi la montagne et mes forces s’épuisent... Je ne puis plus rien faire que m’abandonner à l’infini qui déjà me relève et je ne le vois pas. Non pas pour disparaître mais pour mieux rencontrer l’immensité qui m’a fait naître... Où te caches-tu, toi que mon coeur aime ? Où te caches-tu même dans la nuit noire mon coeur saura encore te reconnaître...
Ven 02 Déc 2005, 12:38 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Comme dans un songe...
Tu vis avec moi, comme dans un songe, ce personnage que l’on attend mais... qui ne vient pas. Cet homme dont on parle et qui ne brille que... par son absence. Au détour d’un mot, d’un geste, un sourire, tu es là... Surtout lorsque je crois t’avoir enfin échappé... Mon souffle se précipite. Tu reviens, par surprise, comme pour mieux me hanter... Mais rêver sa vie n’est pas la vivre ! Je voudrais être un homme, mieux (!) un chevalier et du bout de mon épée te demander raison de l’outrage que tu me fais subir : car, quoi ! Tu as volé mon coeur et à quelle fin utile ? L’amour parfait ne vole pas ; s’il prend il donne autant ! Or, tu ne m’as donné qu’un bien piêtre départ où assurément en rien tu ne te couvris de gloire, mon bien-aimé, mais de lâcheté !!! Ton coeur ? Tu l’as gardé caché mais en avais-tu un à offrir en échange du mien ? (il est de nos jours de ces drôles qui singent l’amour et le contrefont mais ne connaissent de lui que les gestes et non le fond). Comme un voleur après avoir pris ton butin tout palpitant encore, tu t’es sauvé : le beau trophé !!! Qu’en as-tu fait ? ! Il faut que tu gardes mon coeur bien serré pour que, malgré le peu de soin et de cas que tu en fais, aujourd’hui encore, il ne se soit envolé pour rejoindre le corps qui avant l’abritait. Mais attention, beau doux ami, il advient qu’un beau jour les portes que l’on croyait fermées s’ouvrent à tout jamais...
Jeu 01 Déc 2005, 13:42 par
dolce vita sur La vie à deux
ces mots là....
C’est bon de t’écrire, à défaut de te dire...et même si tu étais à portée de voix, je t’écrirais...mais tu n’échapperas pas à mes mots au creux de ton oreille.
J’ai envie, besoin de me livrer à toi mais j’ai aussi besoin de savoir que toi, tu te livreras, que tu oseras laisser venir tes mots, tous tes mots sans peur et sans retenue...j’aime tant ta voix...alors, parle-moi de tout, de rien aussi, de toi surtout...écris-moi, tu sais si bien lorsque tu oses les mots, les vrais, ceux qui osent sans métaphores, tes mots qui me laissent les yeux brillants, tes mots tellement remplis de tes sentiments et qui n’en peuvent plus de se retenir...ce sont ces mots-là qui nourrissent notre amour, laisse les s’échapper de ta bouche, de toi...laisse-moi les attraper...j’ai besoin d’eux, vraiment…écris-moi tous ces mots que, de mon côté et pour toi…parce que c’est toi…j’ose sans retenue…
Alors lis mon amour, lis mes mots qui osent, mes mots qui te disent le manque que j’ai de toi...
et dans ce manque il y a...
ces moments d’infime tendresse, quand je saisis au vol ton regard qui ne fait que m’effleurer et que je ressens si fort pourtant...
ces instants si ténus, rien que le temps d’un battement de paupières savoir...éprouver ce regard qui se veut presque "banal", qui ne fait que me frôler...et mes yeux qui se ferment l’espace d’une seconde pour mieux goûter ce bonheur...
dans ce manque il y a
tous nos sourires, tous nos regards, tous nos mots, tous nos gestes...
ta main qui m’attrape au passage...
ta nuque sous mes lèvres doucement avides...
ta nuque qui n’attend que ma caresse...
ta nuque...ce passage obligatoire: "prends mon baiser comme octroi, et celui-ci aussi, et cet autre encore...laisse mes lèvres y faire étape, et entre deux baisers laisse mes mots couler en toi...écoutes mon amour...
écoutes mon manque de toi...ressens le...
il est là dans mes caresses, au bout de mes doigts, au creux de ma paume...une pression, un frôlement...et mes lèvres qui effleurent ta peau, glissent sur tes courbes, ton corps qui m’apaise...
il est caché dans mes silences...il est dans chacun de mes mots, je le laisse filer au bout de mes soupirs...
il sort parfois, m’échappe...quelquefois si gros alors j’ai du mal à le retenir...pourtant il revient...
il est là, il ne me quitte pas, le manque que j’ai de toi...."
J’ai envie, besoin de me livrer à toi mais j’ai aussi besoin de savoir que toi, tu te livreras, que tu oseras laisser venir tes mots, tous tes mots sans peur et sans retenue...j’aime tant ta voix...alors, parle-moi de tout, de rien aussi, de toi surtout...écris-moi, tu sais si bien lorsque tu oses les mots, les vrais, ceux qui osent sans métaphores, tes mots qui me laissent les yeux brillants, tes mots tellement remplis de tes sentiments et qui n’en peuvent plus de se retenir...ce sont ces mots-là qui nourrissent notre amour, laisse les s’échapper de ta bouche, de toi...laisse-moi les attraper...j’ai besoin d’eux, vraiment…écris-moi tous ces mots que, de mon côté et pour toi…parce que c’est toi…j’ose sans retenue…
Alors lis mon amour, lis mes mots qui osent, mes mots qui te disent le manque que j’ai de toi...
et dans ce manque il y a...
ces moments d’infime tendresse, quand je saisis au vol ton regard qui ne fait que m’effleurer et que je ressens si fort pourtant...
ces instants si ténus, rien que le temps d’un battement de paupières savoir...éprouver ce regard qui se veut presque "banal", qui ne fait que me frôler...et mes yeux qui se ferment l’espace d’une seconde pour mieux goûter ce bonheur...
dans ce manque il y a
tous nos sourires, tous nos regards, tous nos mots, tous nos gestes...
ta main qui m’attrape au passage...
ta nuque sous mes lèvres doucement avides...
ta nuque qui n’attend que ma caresse...
ta nuque...ce passage obligatoire: "prends mon baiser comme octroi, et celui-ci aussi, et cet autre encore...laisse mes lèvres y faire étape, et entre deux baisers laisse mes mots couler en toi...écoutes mon amour...
écoutes mon manque de toi...ressens le...
il est là dans mes caresses, au bout de mes doigts, au creux de ma paume...une pression, un frôlement...et mes lèvres qui effleurent ta peau, glissent sur tes courbes, ton corps qui m’apaise...
il est caché dans mes silences...il est dans chacun de mes mots, je le laisse filer au bout de mes soupirs...
il sort parfois, m’échappe...quelquefois si gros alors j’ai du mal à le retenir...pourtant il revient...
il est là, il ne me quitte pas, le manque que j’ai de toi...."
Mer 30 Nov 2005, 09:04 par
danslalune sur La vie à deux
L'absent...
Qui pourrait comprendre ?
Toi qui a pour nom de code "l’absent",
Toi dont la raison d’être
S’oppose à l’amour même...
Qui pourrait m’expliquer la constance de ma mémoire
à garder dans mon coeur pour toi la meilleur place ?
Toi qui ne t’épanouis que dans la silence qui me ronge...
D’où détiens-tu ce pouvoir sur ma vie ?
Qui te l’a donné ?
A qui l’as-tu ravi ?
Pourquoi ne puis-je trouver la clef de la prison où tu m’as enfermée lorsque tu es parti ?
Et pourtant je veux vivre,
Et pourtant j’aime aimer,
Et pourtant, c’est la joie seule que je sais cultiver...
Toi qui a pour nom de code "l’absent",
Toi dont la raison d’être
S’oppose à l’amour même...
Qui pourrait m’expliquer la constance de ma mémoire
à garder dans mon coeur pour toi la meilleur place ?
Toi qui ne t’épanouis que dans la silence qui me ronge...
D’où détiens-tu ce pouvoir sur ma vie ?
Qui te l’a donné ?
A qui l’as-tu ravi ?
Pourquoi ne puis-je trouver la clef de la prison où tu m’as enfermée lorsque tu es parti ?
Et pourtant je veux vivre,
Et pourtant j’aime aimer,
Et pourtant, c’est la joie seule que je sais cultiver...
Dim 27 Nov 2005, 13:42 par
dolce vita sur Parler d'amour
La ballade amoureuse
Chers tous, chères toutes,
Lorsque j’ai conçu l’esprit du site des âmes tendres, je le voyais comme une citadelle de beauté, un endroit ou ceux qui avaient envie de dire et de lire de jolies choses puissent trouver un refuge. Je voulais aussi que ceux qui participeraient à la construction de cet édifice soient en quelque sorte encouragés en publiant leur ouvrage sur la première page.
Je ne veux pas que les premières pierres disparaissent dans l’oubli d’une arborescence profonde, alors j’ai écrit vite fait quelque chose qui vous permettra à tous et toutes de redécouvrir les premiers pas des âmes tendres: la ballade amoureuse.
Vous pourrez lire toutes les semaines une sélection aléatoire de textes dans cette section. Pour y accéder, rendez-vous dans la partie "Suggestions" de la page d’accueil, juste sous la liste des nouveaux textes( Il faut être connecté pour voir apparaître cette section !).
Bonne promenade.
PetitPrince.
Lorsque j’ai conçu l’esprit du site des âmes tendres, je le voyais comme une citadelle de beauté, un endroit ou ceux qui avaient envie de dire et de lire de jolies choses puissent trouver un refuge. Je voulais aussi que ceux qui participeraient à la construction de cet édifice soient en quelque sorte encouragés en publiant leur ouvrage sur la première page.
Je ne veux pas que les premières pierres disparaissent dans l’oubli d’une arborescence profonde, alors j’ai écrit vite fait quelque chose qui vous permettra à tous et toutes de redécouvrir les premiers pas des âmes tendres: la ballade amoureuse.
Vous pourrez lire toutes les semaines une sélection aléatoire de textes dans cette section. Pour y accéder, rendez-vous dans la partie "Suggestions" de la page d’accueil, juste sous la liste des nouveaux textes( Il faut être connecté pour voir apparaître cette section !).
Bonne promenade.
PetitPrince.
Jeu 24 Nov 2005, 21:40 par
PetitPrince sur Edito
c'était en février....
Que j’étais dans mes petits souliers ce jour-là...le jour où tu es arrivée vraiment dans ma vie…avec tout ce que je n’avais jamais vu de toi mais que j’avais deviné..
Et le T G V s’est arrêté…
Je guettais sans en avoir l’air l’ouverture de la porte de ton compartiment, te voir…oui, te voir…je n’ai vu que ton sourire et mes yeux se sont baissés, perdus sur le quai : mes yeux je leur avais dit de ne pas trop en faire, ou plutôt de faire bonne impression !
Ta peau était fraîche ; j’étais glacée et mon cœur, qui s’était mis à battre un peu plus vite à ta descente du train, ne s’est pas calmé...je crois bien qu’il a gardé ce rythme tout au long de ce week-end…
«deux bises ? –non, ici c’est quatre…-alors, va pour quatre… »
Oui, ta peau était fraîche et tes lèvres tièdes sur mes joues…
Pas très animé, le trajet en voiture… Nous avons dû parler, de tout, de rien…il fallait ne pas laisser le silence s’installer, alors je t’ai écoutée…je répondais comme je pouvais, entre deux pensées contraires qui me projetaient déjà entre tes bras...faut-il déjà ?...ne faut-il pas? Un délice, ta voix…un enfer, mes doutes!
« la maison est là…nous y sommes… » et tu es entrée chez moi…J’étais dans la tourmente, au beau milieu de mes interrogations, incapable de me résoudre à….à passer mes bras autour de toi… à juste prendre ta main…à seulement te regarder…
J’étais chez moi, en terrain connu mais voilà, j’avais perdu tous mes repères…choisir le fauteuil et mettre un peu de distance entre nous, m’installer sur le canapé à côté de toi ?
Tu as pris l’initiative et d’un mot accompagnant ton sourire tu m’as invitée à m’asseoir près de toi sur le canapé…
Ta main s’est appropriée la mienne, nos doigts se sont trouvés. Naturellement ta tête s’est posée sur mon épaule…mon autre main s’est trouvée bête au bout de mon bras, bête à ne pas savoir où se poser : ton bras ? ta cuisse ? ton visage ? La tienne s’en est prise à ma chemise...déjà, il te fallait t’accrocher…nous en étions là lorsque le téléphone a sonné.
Sans le savoir, mon frère venait de sauver mon autre main du naufrage…tes doigts jouaient avec le pli de mon jean’s, le parcouraient, défaisaient, refaisaient…et mon frère me parlait, il ne se doutait pas. La conversation n’en finissait pas, mais moi pendant ce temps, je refaisais surface…petit à petit, je me suis retrouvée.
Après…après, ma main a suivi le chemin de ton bras, s’y est promenée, est allée découvrir ta peau douce et tiède sous la manche de ton pull…
Voilà…c’est toi que je caressais, toi qui me donnais chaud soudainement, toi qui me faisais frissonner et trembler…ma main s’est faite un peu plus insistante, je crois pour cacher ce tremblement…un baiser sur ma joue, la coin de ma bouche, tes lèvres sur les miennes...enfin…
Là…ce premier baiser et ton premier soupir lorsque nos langues se sont mêlées, quand ma main s’est glissée sous ton pull…mon désir et mon doute mélangés. Ton corps, je l’ai senti se tendre…mes mains, ma bouche je les savais faites pour lui…
Tu t’es allongée et tu m’as guidée… je ressentais ton envie et tu savais la mienne : tes yeux me le disaient. Les miens ont suivi la montée de ton plaisir. Je t’ai apprise…j’ai appris tes frémissements, tes attentes, tes mots, les parties de ton corps sensibles, si réactives…tu m’as laissée te faire l’amour…je suis devenue ton amante…
A cet instant, celui de ton abandon, celui où pour la première fois je t’ai vue faible au creux de mes bras, mon regard s’est un peu troublé; j’ai mis ma tête tout près de ton cou…c’était chaud ce qui coulait sur ma joue…ça aussi, c’était la première fois…
Et le T G V s’est arrêté…
Je guettais sans en avoir l’air l’ouverture de la porte de ton compartiment, te voir…oui, te voir…je n’ai vu que ton sourire et mes yeux se sont baissés, perdus sur le quai : mes yeux je leur avais dit de ne pas trop en faire, ou plutôt de faire bonne impression !
Ta peau était fraîche ; j’étais glacée et mon cœur, qui s’était mis à battre un peu plus vite à ta descente du train, ne s’est pas calmé...je crois bien qu’il a gardé ce rythme tout au long de ce week-end…
«deux bises ? –non, ici c’est quatre…-alors, va pour quatre… »
Oui, ta peau était fraîche et tes lèvres tièdes sur mes joues…
Pas très animé, le trajet en voiture… Nous avons dû parler, de tout, de rien…il fallait ne pas laisser le silence s’installer, alors je t’ai écoutée…je répondais comme je pouvais, entre deux pensées contraires qui me projetaient déjà entre tes bras...faut-il déjà ?...ne faut-il pas? Un délice, ta voix…un enfer, mes doutes!
« la maison est là…nous y sommes… » et tu es entrée chez moi…J’étais dans la tourmente, au beau milieu de mes interrogations, incapable de me résoudre à….à passer mes bras autour de toi… à juste prendre ta main…à seulement te regarder…
J’étais chez moi, en terrain connu mais voilà, j’avais perdu tous mes repères…choisir le fauteuil et mettre un peu de distance entre nous, m’installer sur le canapé à côté de toi ?
Tu as pris l’initiative et d’un mot accompagnant ton sourire tu m’as invitée à m’asseoir près de toi sur le canapé…
Ta main s’est appropriée la mienne, nos doigts se sont trouvés. Naturellement ta tête s’est posée sur mon épaule…mon autre main s’est trouvée bête au bout de mon bras, bête à ne pas savoir où se poser : ton bras ? ta cuisse ? ton visage ? La tienne s’en est prise à ma chemise...déjà, il te fallait t’accrocher…nous en étions là lorsque le téléphone a sonné.
Sans le savoir, mon frère venait de sauver mon autre main du naufrage…tes doigts jouaient avec le pli de mon jean’s, le parcouraient, défaisaient, refaisaient…et mon frère me parlait, il ne se doutait pas. La conversation n’en finissait pas, mais moi pendant ce temps, je refaisais surface…petit à petit, je me suis retrouvée.
Après…après, ma main a suivi le chemin de ton bras, s’y est promenée, est allée découvrir ta peau douce et tiède sous la manche de ton pull…
Voilà…c’est toi que je caressais, toi qui me donnais chaud soudainement, toi qui me faisais frissonner et trembler…ma main s’est faite un peu plus insistante, je crois pour cacher ce tremblement…un baiser sur ma joue, la coin de ma bouche, tes lèvres sur les miennes...enfin…
Là…ce premier baiser et ton premier soupir lorsque nos langues se sont mêlées, quand ma main s’est glissée sous ton pull…mon désir et mon doute mélangés. Ton corps, je l’ai senti se tendre…mes mains, ma bouche je les savais faites pour lui…
Tu t’es allongée et tu m’as guidée… je ressentais ton envie et tu savais la mienne : tes yeux me le disaient. Les miens ont suivi la montée de ton plaisir. Je t’ai apprise…j’ai appris tes frémissements, tes attentes, tes mots, les parties de ton corps sensibles, si réactives…tu m’as laissée te faire l’amour…je suis devenue ton amante…
A cet instant, celui de ton abandon, celui où pour la première fois je t’ai vue faible au creux de mes bras, mon regard s’est un peu troublé; j’ai mis ma tête tout près de ton cou…c’était chaud ce qui coulait sur ma joue…ça aussi, c’était la première fois…
Mar 04 Oct 2005, 21:06 par
danslalune sur La première fois
Et c'est arrivé...
Notre relation n’était pas donnée gagnante dès le départ... Toi là-bas, moi ici et comme tu l’as rapidement écrit : "entre nous il ne pourra jamais rien se passer... La distance!" C’est peut-être ça qui, paradoxalement nous a rapprochées, nous a permis d’envisager une relation purement épistolaire sans réelles contraintes : tout était clair, il n’y avait rien d’ambigu... Juste des mots.
Je dois te l’avouer, tu m’es longtemps apparue comme une douce rêveuse, un peu décalée. Il ne m’a fallu que peu de temps pour me prendre au jeu de tes réparties ; elles avaient de la consistance, ça ne sonnait pas creux et tu as commencé à m’intéresser... Je ne parle pas du petit faible, c’est arrivé plus tard, un peu sans prévenir, progressivement... Non, là c’est ton style, ta franchise, ta façon de jeter les mots qui m’ont bluffée.
Nos styles étaient à l’opposé l’un de l’autre et comme j’ai eu du mal à te convaincre lorsque je mettais en avant ton naturel, ton aisance à aligner les mots justes, à les agencer simplement.
Il m’en aura fallu des mails et des textos pour te persuader que tout le monde ne savait pas manier les mots aussi heureusement que toi.
Toi, tu écris d’un jet et il n’y a rien à corriger... Certains peuvent parvenir au même résultat mais après avoir raturé, gommé... Bref après avoir ramé.
Alors, ne change rien... Ecris avec fantaisie, spontanément, comme cela te vient... Continue...
Je dois te l’avouer, tu m’es longtemps apparue comme une douce rêveuse, un peu décalée. Il ne m’a fallu que peu de temps pour me prendre au jeu de tes réparties ; elles avaient de la consistance, ça ne sonnait pas creux et tu as commencé à m’intéresser... Je ne parle pas du petit faible, c’est arrivé plus tard, un peu sans prévenir, progressivement... Non, là c’est ton style, ta franchise, ta façon de jeter les mots qui m’ont bluffée.
Nos styles étaient à l’opposé l’un de l’autre et comme j’ai eu du mal à te convaincre lorsque je mettais en avant ton naturel, ton aisance à aligner les mots justes, à les agencer simplement.
Il m’en aura fallu des mails et des textos pour te persuader que tout le monde ne savait pas manier les mots aussi heureusement que toi.
Toi, tu écris d’un jet et il n’y a rien à corriger... Certains peuvent parvenir au même résultat mais après avoir raturé, gommé... Bref après avoir ramé.
Alors, ne change rien... Ecris avec fantaisie, spontanément, comme cela te vient... Continue...
Mar 13 Sep 2005, 09:02 par
danslalune sur Amour internet
Voilà...
Tu aimes mes "voilà..."; mes "encore..." te troublent, me dis-tu. Il ne m’en faut pas plus pour éveiller mes sens.
J’aime tes provocations, lire dans tes yeux "j’ai envie que tu me fasses l’amour..."
tes bras autour de moi et tes mains qui me palpent...
l’abandon de ta tête près de mon cou, te respirer là et partout...
dégager ta nuque, m’en délecter et ressentir ton émoi...encore et encore...
voir ton corps se tendre lorsque mes mains insatiables en apprécient les contours.
Tu attends que mes lèvres s’y posent, que ma langue s’y perde un peu...ta saveur, ton odeur commencent à m’enivrer.
Mon désir hésite entre impatience et flânerie; j’éprouve le tien, à peine...sous mes doigts tu vibres...maintenant, tu t’offres.
Voilà...je t’écoute gémir...je te regarde t’ouvrir et m’accueillir...
J’aime tes provocations, lire dans tes yeux "j’ai envie que tu me fasses l’amour..."
tes bras autour de moi et tes mains qui me palpent...
l’abandon de ta tête près de mon cou, te respirer là et partout...
dégager ta nuque, m’en délecter et ressentir ton émoi...encore et encore...
voir ton corps se tendre lorsque mes mains insatiables en apprécient les contours.
Tu attends que mes lèvres s’y posent, que ma langue s’y perde un peu...ta saveur, ton odeur commencent à m’enivrer.
Mon désir hésite entre impatience et flânerie; j’éprouve le tien, à peine...sous mes doigts tu vibres...maintenant, tu t’offres.
Voilà...je t’écoute gémir...je te regarde t’ouvrir et m’accueillir...
Lun 22 Août 2005, 07:55 par
danslalune sur Parler d'amour
Les petits signes
Elle se remet les cheveux en ordre lorsque vous lui parlez, vous lui plaisez. Elle s’habille trés découvert, elle ne fait que montrer, elle ne vous donnera pas beaucoup. Elle a plus de copains que de copines, c’est une femme qui suscite de la jalousie chez les autres femmes. Elle a un animal de compagnie, elle a besoin d’amour.
Et tant d’autres petits signes qui permettent de mieux la comprendre, peut être pour mieux la séduire, peut être pour apprendre à l’aimer.
Et tant d’autres petits signes qui permettent de mieux la comprendre, peut être pour mieux la séduire, peut être pour apprendre à l’aimer.
Dim 21 Août 2005, 20:29 par
PetitPrince sur Edito
La prière de l'amant
Viens, viens, je te veux comme la première fois lorsqu’on ne se connaissait pas.
Laisse moi faire courir mes doigts sur tes bras, me coller contre toi et venir cueillir dans ton cou nos premières promesses. Dans la pénombre je devinerais à nouveau les lignes de ton corps que ta pudeur timide me fit goûter par petits bouts. Que nos mains se lient encore plus fort que nos bouches, qu’elles s’étreignent comme le feraient nos reins et qu’elles s’effacent pour laisser nos corps virtuoses se rencontrer, s’emmêler et s’affoler.
Après cette première fois, je te voudrai partout. Dans la douche, dans le couloir, sur la table, dans le lit, sur la chaise, sur le coté d’un chemin, chez toi, chez moi, dans une chambre d’hôtel, devant, derrière, dessus, dessous ou à genou, partout où l’insoutenable désir de nous mêler sourdra sur nos peaux.
Je ne te dis pas ça parce que je suis ivre de nos étreintes à n’en plus distinguer l’amour qui les féconde, mais bien pour te dire combien tu es belle lorsque tu m’aimes. Et si tu étais à ma place pour te contempler, tu comprendrais que mes mots ne sont rien comparés à ce que je vois à chaque fois toi et moi.
Viens, montre moi à nouveau tes courbes tendres, et danse l’amour encore, encore et encore.
Laisse moi faire courir mes doigts sur tes bras, me coller contre toi et venir cueillir dans ton cou nos premières promesses. Dans la pénombre je devinerais à nouveau les lignes de ton corps que ta pudeur timide me fit goûter par petits bouts. Que nos mains se lient encore plus fort que nos bouches, qu’elles s’étreignent comme le feraient nos reins et qu’elles s’effacent pour laisser nos corps virtuoses se rencontrer, s’emmêler et s’affoler.
Après cette première fois, je te voudrai partout. Dans la douche, dans le couloir, sur la table, dans le lit, sur la chaise, sur le coté d’un chemin, chez toi, chez moi, dans une chambre d’hôtel, devant, derrière, dessus, dessous ou à genou, partout où l’insoutenable désir de nous mêler sourdra sur nos peaux.
Je ne te dis pas ça parce que je suis ivre de nos étreintes à n’en plus distinguer l’amour qui les féconde, mais bien pour te dire combien tu es belle lorsque tu m’aimes. Et si tu étais à ma place pour te contempler, tu comprendrais que mes mots ne sont rien comparés à ce que je vois à chaque fois toi et moi.
Viens, montre moi à nouveau tes courbes tendres, et danse l’amour encore, encore et encore.
Sam 06 Août 2005, 17:23 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Sur ma peau...
je garde cette sensation sur ma peau...
La chaleur de ton regard qui en dit long...un frisson qui me prend lorsque ton sourire se pose sur le mien...un sursaut dès que ta main dessine mes courbes...mon corps qui se cambre brusquement, qui cherche tes lèvres...mon désir de toi, mon plaisir qui n’attend que toi...
La chaleur de ton regard qui en dit long...un frisson qui me prend lorsque ton sourire se pose sur le mien...un sursaut dès que ta main dessine mes courbes...mon corps qui se cambre brusquement, qui cherche tes lèvres...mon désir de toi, mon plaisir qui n’attend que toi...
Jeu 04 Août 2005, 23:53 par
danslalune sur Mille choses
Entre-deux...
Appelons le l’instant en suspend, l’instant où nous sommes entre deux: il y a eu, il y aura et maintenant il y a...nous avons partagé, nous partagerons encore, maintenant tu viens près de moi jusqu’à me toucher...
A cet instant je te devine...tout est là, dans tes silences à peine troublés par quelques soupirs; dans tes gestes, ta manière de poser ta tête au creux de mon épaule...et tes mains qui s’approprient ma nuque, mon dos, mes hanches: tu as besoin de t’accrocher...dans tes regards que je n’aime pas voir se voiler, qui m’offrent tant de douceur et ne savent pas cacher ta tristesse...les mots viendront plus tard, lorsque mes angoisses se seront calmées, lorsque mes émotions se seront apaisées, lorsque je me serai retrouvée...ce sera l’instant d’après.
A cet instant je te devine...tout est là, dans tes silences à peine troublés par quelques soupirs; dans tes gestes, ta manière de poser ta tête au creux de mon épaule...et tes mains qui s’approprient ma nuque, mon dos, mes hanches: tu as besoin de t’accrocher...dans tes regards que je n’aime pas voir se voiler, qui m’offrent tant de douceur et ne savent pas cacher ta tristesse...les mots viendront plus tard, lorsque mes angoisses se seront calmées, lorsque mes émotions se seront apaisées, lorsque je me serai retrouvée...ce sera l’instant d’après.
Mar 02 Août 2005, 22:47 par
danslalune sur L'amour en vrac
Silence.
Instant parfait que celui qui suit l’étreinte… Quand on se retrouve à bout de souffle, à bout de mots, à bout de sensations et tout au creux de l’émotion. Absorbés par le sentiment du moment qui sera « plénitude » ou « harmonie » ou parfois même « sécurité ». Lorsque le tourbillon passionnant s’estompe et que l’on prolonge cet état second en de légères caresses, en un tendre massage, destinés à effacer les tensions, diluer les questions, calmer le jeu. Quand on se sent englouti dans un silence, lourd de sens mais pas pesant, qui s’impose… car il est des instants où on n’est plus obligé de « dire »… Précieuses minutes que celles où après avoir fait l’amour, on se fait la paix…
Dim 24 Juil 2005, 17:17 par
syolann sur L'amour en vrac
Ah oui! les beaux jours...
Je ne t’ai pas vue depuis plus de six jours...tu me manques, je crois et là, je pense à toi.
J’ai envie de nos discussions sur tout, sur rien, sur nous et les autres, sur nous...envie de recevoir ton premier sourire quand tu te réveilles, de t’entendre chanter, de te laisser grimper sur l’escabeau et de t’y surprendre, de te regarder savourer une crêpe à la crème de marron accompagnée d’une boule de glace à la vanille à la place de la Chantilly...je désire lire sur tes lèvres:"...je t’aime...", prendre le temps de plonger mes yeux dans les tiens et te savourer lorsque tu es assise en face de moi à la terrasse d’un café, nous oublions les autres...envie de nos sourires entendus, de te livrer le passage dans la rue quand le trottoir se fait trop étroit...le plaisir des yeux...très envie de te frôler du regard, du geste et de la voix, de laisser tes mains me deviner dans l’obscurité du couloir de l’immeuble, de leur céder lorsqu’elles me trouvent, d’effleurer tes lèvres avec les miennes, de les caresser et de goûter notre baiser...tu me manques, c’est certain...et là, est-ce que tu penses à moi?
J’ai envie de nos discussions sur tout, sur rien, sur nous et les autres, sur nous...envie de recevoir ton premier sourire quand tu te réveilles, de t’entendre chanter, de te laisser grimper sur l’escabeau et de t’y surprendre, de te regarder savourer une crêpe à la crème de marron accompagnée d’une boule de glace à la vanille à la place de la Chantilly...je désire lire sur tes lèvres:"...je t’aime...", prendre le temps de plonger mes yeux dans les tiens et te savourer lorsque tu es assise en face de moi à la terrasse d’un café, nous oublions les autres...envie de nos sourires entendus, de te livrer le passage dans la rue quand le trottoir se fait trop étroit...le plaisir des yeux...très envie de te frôler du regard, du geste et de la voix, de laisser tes mains me deviner dans l’obscurité du couloir de l’immeuble, de leur céder lorsqu’elles me trouvent, d’effleurer tes lèvres avec les miennes, de les caresser et de goûter notre baiser...tu me manques, c’est certain...et là, est-ce que tu penses à moi?
Jeu 30 Juin 2005, 07:04 par
danslalune sur La vie à deux
Ecrire sur lorsque

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