Je crois en cette vie

Mais je crois toujours en cette vie
L’histoire est achevée mais l’espoir survit.
Laissons faire le temps, dans cette petite mort,
Attendons le printemps qui nous verra éclore.

Revenu à la vie, je te le prédis :
Cet homme de sable deviendra de cristal.
Plus fragile peut-être, mais lavé de mes
J’apprendrai à m’aimer pour t’aimer à nouveau.

Je tomberai les masques devenus inutiles
Sans pour autant trahir celui que j’ai été.

Je me battrai encore, et ne tomberai pas
Tant que ton coeur parfois battra un peu pour moi.
Je rallierai mes forces, attiserai ma foi,
Car plus que tout au monde c’est en Nous que je crois.
Lun 05 Déc 2005, 22:42 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Je crois à l'enfer

Je crois à l’enfer
Je l’ai vu ici bas
Il porte bien des noms
Revêt bien des aspects

Tentation et Mensonge :
La parano te ronge
Gourmandise et Luxure :
Elle va craquer c’est sûr

Le simple d’esprit passe sans s’en apercevoir
Mais la Sensibilité est un bien lourd fardeau
Quand on croise le chemin de la bête à deux dos.

Crois-tu ? Sais-tu ? As-tu peur ?
Loin de tous ces tu n’as que la douleur.
Pourquoi est-elle là ? Que se passe t-il au loin,
Là où est ton coeur mais où ne sont tes mains ?

Et tu souffres et tu cries
Croyant à la folie.
Tu tournes et tournes encore
En attendant l’aurore.

Heureusement un jour les ténèbres s’enfuient
Devant la vérité que tu avais saisie.
Elle est dure, elle fait mal, mais te libère enfin
De l’enfer où ces jours tu attendais la fin.
Lun 05 Déc 2005, 21:52 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Une jolie petite histoire

« Mon histoire commence il y a cinq ou six ans. J’étais en train de rêver. Mais ce rêve n’était pas comme les autres, plus important, plus réel, ça se sentait. C’est dans ce rêve que j’ai vu La Personne, celle dont je faisais allusion dans mon premier poème hier. Elle était assise un peu devant moi et je ne l’ai vue qu’en me levant. Je me levais parce que j’étais assis dans ce qui ressemblait à un avion, ..., ou à un train, et que je devais partir. Elle s’est retournée et nous nous sommes regardés, non, dévorés des yeux. Je devais être à cinq mètres d’elle, mais par la magie du rêve, je pouvais caresser son visage. Il était doux ; de cette douceur que l’on ne trouve que dans les rêves.
Une douceur sublimant tout ce que j’avais pu connaître, car à travers elle on pouvait deviner une personne capable d’écouter, un esprit capable de comprendre, de pardonner, un cœur capable d’aimer aussi bien que de haïr.
Elle m’a souri. Ce sourire, il a désormais sa place en mon cœur, qu’il ne pourra plus jamais quitter. Il était sincère, pur et rayonnait sur tout son visage. Tout son visage me souriait et ses yeux étaient emplis d’une passion qui n’avait d’égal que celle que je ressentais alors. Cette passion était si soudaine et si violente que je me souviens d’avoir pleuré dans mon rêve. Oui, j’ai pleuré ; de bonheur au début, puis d’une infinie tristesse, parce qu’au fur et à mesure je me rendais compte que j’étais dans un rêve que je quittais peu à peu. Je me suis réveillé, maudissant le destin de ne me faire vivre de telles émotions que dans les rêves. Et puis… j’ai oublié ce rêve, comme tant d’autres».
Je fis une pause. Mon petit auditoire ne fit aucune réflexion, car il savait que je n’avais pas terminé :
« Ce rêve, je ne m’en serais peut-être jamais souvenu si trois ans plus tard je ne L’avais pas rencontrée. C’était à l’époque de la rentrée en première. Je suis entré dans une salle, où de nombreuses personnes allaient et venaient, et
je L’ai reconnue. Les images que ma mémoire avaient cachées revinrent en un souffle et j’identifiai immédiatement le trouble qui m’assaillait comme étant de l’amour. Parfois la passion vous transporte. Moi, elle me bloqua sur place.
Il y avait trois ans de cela, je maudissais le destin et alors que celui-ci tentait de se racheter, je comprenais que je m’étais trompé d’ennemi : c’est mon être qu’il fallait maudire. Car en effet, jamais je ne pus Lui parler. Toute sa vie on prie pour voir tel ou tel rêve devenir réalité, mais un rêve reste un rêve et dans la réalité on perd tout son panache, ses armures et ses armes. Et ce manque de force, cette lâcheté que j’avais découverte mienne, me fit penser alors au pire. Mais ce n’était pas la vie que je méprisais, c’était moi, uniquement moi ; alors j’ai chassé ces idées de mort. Lorsque je la voyais, toujours se répétaient les mêmes peurs, les mêmes angoisses que l’on a, à vouloir sans cesse trop plaire et ne jamais déplaire. Et comprenant que je ne pourrai jamais vaincre mes démons, je tentais de me convaincre de mon erreur. Mais c’est inutile de vous préciser l’aboutissement de cette tentative : je me méprisais de plus en plus.
Depuis que je l’ai vue, j’ai connu bien des moments de joie, mais à y réfléchir, jamais je n’ai goûté au bonheur. Et puis un jour, dans le train je me suis levé et je vous ai parlé ; et depuis j’ai cessé de me morfondre autant qu’auparavant. Mais dans mes moments de solitude, il m’arrive encore de penser à Elle, de penser à ce que j’ai raté...»
Le silence qui suivit parut durer des heures et je sentais mon sang battre tous les records du cent mètres dans mes veines. En fait, c’était étrange, j’étais partagé entre la libération et la détresse. Je m’étais pris à mon propre jeu, tous ces inconnus devant moi n’en étaient plus et les sourires compatissants que je voyais me confirmaient cette idée. Nous étions devenus, en quelque sorte, les confidents les uns des autres. Habitants du même train, nous avions appris de chacun, comprenant qu’il était parfois plus simple de se confier à une personne extérieure à sa vie.
Finalement était-ce eux que j’avais souhaité sortir de leur torpeur ou moi-même qui cherchait une thérapie à mes profonds ?
Ven 02 Déc 2005, 15:52 par l'homme de sable sur Un monde parfait

Faites moi rêver

C’est ainsi que débuta réellement ma petite aventure. Les premiers jours, je parlais seul, palabrant sur mes sentiments envers l’atmosphère morose de notre société, tout en tentant de ponctuer mes monologues par quelques plaisanteries qui déridaient les visages (en fait je pense que mes propos étaient plus tournés vers l’ironie et le cynisme que vers le discours politique !) . J’étais heureux de voir que mes « interlocuteurs » étaient assez fidèles et que d’autres voyageurs même venaient faire le trajet dans notre wagon. Ils devaient certainement me considérer comme un phénomène, mais le principal était que chaque matin, j’avais le privilège de recevoir de nombreux sourires, accompagnés de ces « bonjour » qui manquaient tant. A la fin de la première semaine, quelques passagers se joignirent à moi dans la discussion, désireux de parler de leurs démêlés avec l’administration (l’un des sujets que j’avais abordé la veille, comparant une fois de plus les fonctionnaires d’aujourd’hui avec les ordinateurs de demain ou d’hier d’ailleurs…).
Au fur et à mesure des matinées, les débats s’animaient peu à peu et on pouvait alors commencer à cerner quelques principaux traits de caractère.
Mais je constatais peu à peu que les gens commençaient à se lasser de tous ces propos qui ressemblaient de plus en plus aux disputes politiques des repas de famille. En toute franchise, je les comprenais vraiment. Il fallait changer de terrain. Un jour, j’entendis parler deux « nouvelles » dames, persuadées d’avoir affaire à un coup de pub de la part de la S.N.C.F. Les détrompant vivement, je répétais sans me lasser les raisons de mes discussions, en m’attachant cette fois-ci au manque de romance des transports en commun :
« N’avez-vous jamais remarqué, chaque matin, cette sorte de tristesse qui s’empare de nous dès qu’on pénètre dans le train ? C’est comme si chacun oubliait toutes ces belles paroles qu’ils ont prononcées un jour, sur la morosité générale, sur la lente agonie de la communication entre nous tous. Ceci est dû, et c’est mon intime conviction, à la décrépitude du romantisme. Parce que le romantisme, c’est être à l’écoute, continuellement. A l’écoute de tout son environnement, incluant les êtres humains au même titre que la nature. Et c’est justement de ça dont nous manquons actuellement. On n’ose plus s’ouvrir aux autres, craignant le ridicule ou trop fier pour accepter sa solitude. Ce qu’il faudrait en fait, c’est qu’on se ressaisisse, nous tous, ensemble, les habitants du train, que l’on regagne du terrain sur la grisaille qui nous entoure. Qui n’a jamais écrit quelques lignes, au hasard de ses pensées ? Qui n’a jamais tenu l’espoir ne serait-ce qu’un seul instant, d’être le héros d’une fabuleuse histoire, se laissant emporter dans un monde de fées ?
Ce monde auquel on rêve, ce monde dans lequel chacun est ce qu’il veut être, tous ces mondes que l’on crée, détruit puis recrée, on les porte en soi. On a tous notre côté romantique ! Vous, moi, on ne peut s’empêcher de rêver ! Et nous tous, ici, dans ce train, imaginez le nombre de mondes qu’on pourrait créer tous les jours ! ».
C’était venu comme ça, sans prévenir et ces chères dames en parurent enchantées. En cet instant, j’avais tout à fait oublié que le romantisme était sempiternellement lié à la mort et aux amours impossibles, mais c’était comme ça : le ‘romantisme’, tel qu’il est perçu de nos jours, prit donc le pas sur la politique, recevant plus de succès que celle-ci. Les habitants du train ne désiraient en fait qu’une chose, l’évasion par le rêve et le lyrisme.
Bientôt, les plus enhardis apportèrent des recueils de poèmes, les lisant aux autres passagers, avant de discuter sur leurs choix, leurs sentiments, leurs idées. Ceci me permit de comprendre que l’on apprend beaucoup plus d’une personne en lui parlant de poésie qu’en l’écoutant discourir sur tel ou tel sujet d’actualité. Même ceux qui ne parlaient pas montraient leurs sentiments : un petit sourire quand il faut, un regard pétillant, ou simplement plus brillant que d’habitude parfois ; tant de petites choses qui vous renseignent sur les pensées d’une personne. Ensemble, nous démolissions le mur que chaque personne, au fil des années, avait construit autour de son monde, désireuse de cacher ses rêves aux étrangers.
Un matin, dans la logique de ce que j’avais instauré, je me décidais à apporter mes propres poèmes. Ceux que j’avais accumulés, un à un, depuis quelques années déjà. Lorsque mon tour arriva, je ne savais toujours pas par lequel j’allais commencer. Et puis je me lançais :

« Sombre comme son âme, elle s’approchait de lui ;
Sans l’ombre d’un remord, il lui offrit sa vie.

Depuis ce jour lointain, où il s’était épris
De cette tendre personne, qu’il avait tant chérie,
Jamais il n’avait pu la chasser dans l’oubli.
Elle occupait ses rêves, son cœur et son esprit,
Le hantait tous ces jours, jusque tard dans ses nuits.

Quand sur lui se posaient ses doux yeux de velours,
De son coeur jaillissaient les plus purs sentiments.
Enfouis au fond de lui comme l’était son amour,
Ils lui donnaient la vie, le tiraient en avant
Dans ce monde que pourtant il avait tant haï.

Mais silencieusement, il souffrait de la voir,
Ne pouvant la toucher, n’osant la décevoir,
Conservant ses caresses, ses baisers les plus doux,
Espérant bien qu’un jour, il lui avouerait tout.

Mais ce jour ne vint pas et la folie le prit,
L’amour se transformant en une lente agonie.
Et son dernier baiser fut pour cet ange noir :
Il lui donna sa vie, son cœur et ses espoirs. »

Je lus encore deux autres poèmes, puis me tins silencieux quelques instants. J’étais dans une sorte d’état second. Je ne sais pas comment vous transcrire le trouble dans lequel je demeurais mais si j’avais pu me regarder alors, je pense que j’aurais vu le petit garçon que j’avais été et que j’étais à nouveau. C’était comme si j’étais perdu dans la foule et que je n’osais pas demander aux gens s’ils avaient vu mes parents. Durant ces deux ou trois secondes, qui me parurent durer le temps d’une enfance, j’aurais aussi bien pu fondre en larmes ou rire à en mouiller mes chaussures tellement mes sentiments échappaient à tout contrôle. Mais au lieu de cela (et fort heureusement d’ailleurs) je remarquais le silence interrogateur des passagers. Après quelques instants, une jeune femme m’en fit comprendre la raison :
« No, dis moi si j’ai rêvé mais les trois poèmes que tu viens de nous lire se terminent par la mort ?
- Ben non, t’as pas rêvé. C’est plutôt glauque non ?
- Un peu qu’c’est glauque ! ».
Là, c’était Eric qui avait pris la parole.
« Mais c’est bizarre, t’as pas l’air d’un mec triste pourtant. Tous les jours t’es là, à nous raconter des trucs pour nous faire marrer et aujourd’hui tu nous sors que t’es un mec glauque ? Là j’te suis plus. »
Je restais un moment sans voix, n’ayant pas prévu l’effet que feraient ces poèmes. Après tout, les poèmes que j’avais entendus jusque là n’étaient pas toujours d’une gaîté à vous faire sauter la vessie ! J’avais même eu l’extrême privilège d’écouter une ode funèbre à deux poissons rouges (bon je vous l’accorde, l’exemple est mal choisi, redevenons sérieux...). Pour mes amis du train, j’étais en fait devenu un vrai clown et un clown ne doit jamais dévoiler ses conflits internes à son public. Un clown doit combattre ses pleurs par les rires de son public et faire couler ses larmes par leurs yeux pleins de joie.
Mais moi je n’étais qu’une sorte de clown par intérimaire et j’avais besoin de redevenir un passager parmi les autres, lisant ses poèmes pour crever tous mes , comme eux le faisaient ! Ils semblaient ne pas comprendre la situation :
« Attends Eric. Il y a trois semaines maintenant que je me suis levé pour vous parler. Au début c’est vrai, je devais faire un peu le clown, même carrément d’ailleurs. Il fallait commencer par ça, sinon, vous n’auriez jamais osé prendre la parole. Mais maintenant regarde autour de toi, tout le monde se parle, tout le monde se dit bonjour le matin. Moi, je suis redevenu comme vous, je ne veux plus être le meneur de la conversation. On la fait tous ensemble maintenant. Et sinon, pour ce qui est de mes poèmes, ben, ... l’avantage avec un clown, c’est qu’il peut toujours cacher sa tristesse derrière son maquillage. Et finalement je ne dois pas échapper à la règle.
- Et nous, on te racontait tous nos petits malheurs, ... Alors que les tiens te font penser à... Enfin, ils sont tristes, quoi !
- Mais qu’est ce qui te fait penser à la mort comme ça ?
Les rôles commençaient à s’inverser, comme je leur avais dit, mais beaucoup plus que je ne le pensais alors. Pour les faire parler, je les avais poussés à dévoiler quelques uns de leurs petits malheurs, comme disait Sylvie. Ce n’était donc que justice s’ils m’interrogeaient sur les miens.
« Si je vous dis seulement que je suis amoureux, ce sera un peu trop banal pour expliquer la mort. Alors comme il ne reste pas beaucoup de temps avant l’arrivée à la fac, je ne vous dis rien aujourd’hui, mais je vous promets que demain vous aurez droit à une jolie petite histoire... »
Ven 02 Déc 2005, 15:46 par l'homme de sable sur Un monde parfait

Seul

Et me revoilà seul, las d’attendre à nouveau,
Seul à croire que l’amour peut sauver une vie,
Seul à apercevoir la folie qui me suit.
L’ultime envol parfois semble tellement beau,
Que j’en oublie les yeux qui me tiennent ici.
J’ai si peur que jamais je ne saurai les mots
Qui m’offriront mon rêve, ma si douce passion.
Mon coeur est desséché, et mes larmes parties,
Aucune n’est restée pour soulager mes .
Elles qui coulaient sereines, dans un flot d’émotion,
Dérouillant mon esprit et réveillant mon coeur
Elles ont séchées depuis, dans le roc il demeure.
Ne battant que pour lui, il oublie tout l’amour
Qu’il a vécu jadis et peut encore donner.
Mer 30 Nov 2005, 20:07 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

cette nuit....

C’est une belle nuit pour écrire...
pas de pleine lune...et mon humeur qui va avec,
c’était il y a déjà...
cette nuit-là tu dormais ma brune...moi je veillais,
je posais des mots douloureux...
mes d’avant toi
que je croyais inévitables et récurents,
que je projetais sur nous deux...
un échec programmé en quelque sorte...
je me passais en boucle le film:
"la lune se couche, l’ange s’envole..."
c’était un film en noir et blanc...
je compose en couleurs maintenant.
C’est une belle nuit pour écrire...
pas de pleine lune...un simple croissant collé à son ciel,
le même pour toi, pour moi,
un bout pour chacune...
toi, là-bas...moi, ici...
faire le chemin, funambuler sur le fil...
ne pas perdre l’équilibre, aller doucement...
tu es face à moi, tes yeux ne me lâchent pas,
c’est un passage à gué...
tu pérégrines et tu me souris,
c’est un coup de lune...
tu es dans la place, en pays conquis,
c’est un souffle de vie...
le premier qui s’échappe de moi
depuis si longtemps,
un souffle long et profond...
un soulagement extrême,
un noeud que tu démêles patiemment…
C’est une belle nuit, une belle nuit pour te dire...
pas de pleine lune...rien qu’une parenthèse,
une virgule accrochée,
un arc de cercle sur fond marine...
c’est moi qui te regarde...
je suis bien...tu es si calme ma brune...
je suis bien...tu es là, à portée de moi...
belle sous mes yeux, douce dans mon coeur...
amour dans ma vie....
Lun 14 Nov 2005, 17:49 par danslalune sur La vie à deux

L'écriture...

L’écriture est un moyen de transcrire avec les mots
les de son âme.
Peines, chagrins, douleurs que l’on ne peut exprimer par la parole.
Dim 06 Nov 2005, 22:27 par Satine sur Mille choses

La vie...BNé...lui...et la Nuit !

...La Nuit s’enduit, sévie, séduit,
S’appuie sur les rêves et les envies,
Qui brille autour d’elle et de lui.

Auprès d’ennuis, après l’oubli
Âpre et réduit, ils se collent, s’accôtent
Pour panser les maudits et ôtent,
de leur Nuit, le mot Souci...
Sam 16 Avril 2005, 20:28 par Vincentblue sur Citations

Car en oeuf...

16 : 49

... Galipettes pédestres
Au trop, souvent galop

L’absence séquestre
L’infini des

Ni plaintes, ni dépositions
Juste une amertume

Souvenir, nous te vouons
Une haine posthume

Galbe échancré
Promesse ébréchée
Sacrifice écrasé
D’un amouraché

... ...
Ven 28 Jan 2005, 16:56 par Rose sur L'amour en vrac

Le voyage

Sur le fond de mon écran, il y a une photo de nana, les bras croisés avec un regard qui dit "viens mon lapin". Pas nue, mais il suffirait de pas grand-chose pour qu’elle le soit. Il suffirait que je cogne à sa porte. Elle m’ouvre alors, et ses grands yeux verts me dévisagent de surprise.

- PetitPrince ! C’est toi ? Quelle surprise ! Entre mon chou, je te croyais a Bruxelles.
- Salut Mathilde, je suis revenu
- Tu veux manger ou tu veux qu’on baise tout de suite ?
- Mangeons en baisant, on pourra en parler comme ça !
- Chouette, je savais plus quoi me mettre. Ca sera toi du coup.

Lors du repas, je prendrais deux fois de la dinde en roucoulant mes d’amour. Mathilde est une fille extra. Il y a juste qu’au bout d’une heure, elle se met en veille et me laisse tout seul face à mes pensées aussi noires qu’un écran qui veut plus.


Ce texte a initialement été ecrit pour Obni, et fait partie des reponses au questionnaire anamorphique
Ven 21 Jan 2005, 13:12 par PetitPrince sur L'amour en vrac

Lui

Lui
Écrire sur lui… Le coucher sur le papier
Comme si Comme si… Il est le pied
Sur lequel s’érige les strophes et les versets
Indélébiles de notre poème.. IL est
Lui
Tout simplement

Un sentiment Une vague Un sourire Un regard
Qui doucement divague et envole le hasard
Quand tout s’écroule Ivre de bruits et d’odeurs
La violence repue de coups et de sueurs

Mais lui
Tout doucement
Endort les plaies et ravale les larmes amères
Des souvenirs laids pareils à des galets vulgaires
Jetés sur la grève du passé si loin, si loin, si là
Il caresse les épines traversées par le doute, si las

Lui
Oui

Me protège dans la vallée de l’ombre
Abat les falaises emballées qui font la nuit sombre
Etend un manteau de velours noir dans les catacombes
Pour y coucher nos peurs jumelles pétries d’absence
Sème des oasis luxuriantes dans les déserts de l’indifférence
Fait jaillir des cascades verdoyantes où gît l’ignorance
Allume des feux de joie sur les neiges éternelles
Réécrit les textes de la loi en un seul et même poème fraternel
Qui chante sur des mélodies universelles

Lui
Le connaître c’est me connaître
Le voir dans tout ce que l’univers crée
Jour après jour au fond de chaque être
Et appréhender l’Infini qui est sacré
Le savoir c’est me savoir
Quand tout s’obscurcit…
Que les enfants n’ont qu’un bavoir
Désespérément vide et aux lèvres un cri
Aussi muet que la mort
Triste agonie d’un bonheur à peine éclos
Qui garde jalousement ses trésors
Pour d’autres… car le sort choisit ses
À l’aveuglette… Clown du destin grotesque et torve

Mais lui
Certainement
Il survole les sept océans indomptables
Il foule l’écume des jours Il est capable
De tout ça et de tant d’autres choses
Quand son cœur bat à l’unisson des roses
Et qu’il arrache le mien de sa cage doré
Pour en faire un Eden de douceur sucrée

Lui

L’encre qui parle de lui coule de mes veines
Les mots qui le décrivent me font sienne
à travers les lignes lactées des antiennes
Que l’écriture murmure comme un divin amen…

Lui…
Jeu 25 Nov 2004, 19:05 par doody sur Parler d'amour

à la manière de... Raphaël - poste restante

Post vacances

Je vous envoie mes sentiments, post vacances, et puis tout ça
Juré à mes qu’ils ne me reverront pas
Je ne veux plus rien voir, je ne veux plus rien croire

Là où je suis c’est la campagne, un pauvre coin paumé
Et je joue à l’amour en ligne avec une amie timbrée
Je comprends tout ce qu’elle me dit, on s’entend très bien

Qu’il est loin ton pays et que mon cœur gronde

J’te donne de mes nouvelles dans des messages à la con
Sorti de mon esprit, le temps semble moins long
J’t’envoie des fleurs pour que chez toi ça sente bon

J’ai rencontré une âme sœur qui vaut vraiment le coup
Elle m’a mis une balle en plein cœur
Sûr que j’étais à bout
Et elle et moi on fait des choses
Et elle me sourit beaucoup

Qu’il est loin ton pays et que mon cœur gronde

Ici y a rien à faire que rêver ma main dans tes cheveux
Et cette nuit toute entière repasse sous mes yeux
Comme c’était un mystère
On n’y a vu qu’du feu

Tu m’donnes des nouvelles de tes jours d’été
Et tes lèvres me manquent du temps où je les embrassais
Je les revois encore mais ne peux plus les frôler

Qu’il est loin ton pays et que mon cœur gronde
S’il y a de l’espérance alors toi seule le sait
Qu’il est loin ton pays, j’ai envie de te rejoindre

Ici c’est la campagne, un pauvre coin fleuri
Et je joue à l’amour en ligne avec ma plus belle amie
Même si je comprends rien à ce que je fais ici…
Ven 23 Juil 2004, 22:13 par la_tulipe_noire sur L'amour en vrac

with or without you

Regarde la tristesse dans mes yeux
Ces pierres qui pleurent dans les cieux
La recherche du bonheur, un voeu pieux
Pour celui dont le coeur sonne creux
Regarde dans le miroir de mes yeux
Tu y verras un monde monstrueux
Les aigreurs d’un homme déja vieux
Qui de toute sa vie est devenu honteux

Je ne peux pas vivre...avec ou sans toi

Ecoute ma voix qui s’asphyxie
Quand à mes beaux sentiments décrépis
J’impose un rythme tout en ralenti
Pour accorder à mon âme le répit
Ecoute la voix de l’insoumis
Celui qui préfère renier ses envies
Plutôt que vivre pleinement une vie
Quitte à faire une ou deux conneries

Je ne peux pas vivre...avec ou sans toi

Lis mes écrits sur les murs gravés
Des mots posés là pour exorciser
Des impossibles à évaporer
Les poids que la nature a accroché
Lis mes écrits doucement exprimer
Les errances d’une bête traquée
Qui sait qu’une fois perdu et oublié
Le temps jamais ne peut se rattraper

Je ne peux pas vivre...avec ou sans toi
Quel que soit mon moyen d’expression
j’arrive toujours à la même conclusion
Celui là va à celle que je laisse derrière moi...

La tulipe...en minuscule
Sam 22 Mai 2004, 20:51 par la_tulipe_noire sur L'amour en vrac

Amour élastique

Ta chaleur
Ton rire
Tes soupirs
Tes mots
Ta tendresse...

L’élastic claque entre mes doigts
D’amour je l’allonge vers toi

La distance
Nos différences
Ma méfiance
Nos absences
La souffrance...

L’élastic résiste malgré moi
Contre l’amour m’éloigne de toi

Tes yeux
Ta bouche
Ton ventre
Tes seins
Tes reins...

L’élastic me revient en pleine face
Impossible de rester de glace

Mon corps
Mes yeux
Ma bouche
Mes
Ma tête...

L’élastic chaque jour me fait une farce
Celle des sentiments qui refont surface

La tulipe
Mar 18 Mai 2004, 22:17 par la_tulipe_noire sur L'amour en vrac

Nuit de Décembre d'Alfred de Musset

Il est trés long mais prenez le temps de le decouvrir , il me fait toujours autant d’effet à chacune de mes lectures.
Je n’ai rien à ajouter : tout est dit ...


LE POÈTE

Du temps que j’étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.
Devant ma table vint s’asseoir
Un pauvre enfant vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Son visage était triste et beau :
A la lueur de mon flambeau,
Dans mon livre ouvert il vint lire.
Il pencha son front sur sa main,
Et resta jusqu’au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.

Comme j’allais avoir quinze ans
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d’un arbre vint s’asseoir
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Je lui demandai mon chemin ;
Il tenait un luth d’une main,
De l’autre un bouquet d’églantine.
Il me fit un salut d’ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.

A l’âge où l’on croit à l’amour,
J’étais seul dans ma chambre un jour,
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s’asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il était morne et soucieux ;
D’une main il montrait les cieux,
Et de l’autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu’un soupir,
Et s’évanouit comme un rêve.

A l’âge où l’on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s’asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.

Un an après, il était nuit ;
J’étais à genoux près du lit
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s’asseoir
Un orphelin vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Ses yeux étaient noyés de pleurs ;
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d’épine ;
Son luth à terre était gisant,
Sa pourpre de couleur de sang,
Et son glaive dans sa poitrine.

Je m’en suis si bien souvenu,
Que je l’ai toujours reconnu
A tous les instants de ma vie.
C’est une étrange vision,
Et cependant, ange ou démon,
J’ai vu partout cette ombre amie.

Lorsque plus tard, las de souffrir,
Pour renaître ou pour en finir,
J’ai voulu m’exiler de France ;
Lorsqu’impatient de marcher,
J’ai voulu partir, et chercher
Les vestiges d’une espérance ;

A Pise, au pied de l’Apennin ;
A Cologne, en face du Rhin ;
A Nice, au penchant des vallées ;
A Florence, au fond des palais ;
A Brigues, dans les vieux chalets ;
Au sein des Alpes désolées ;

A Gênes, sous les citronniers ;
A Vevey, sous les verts pommiers ;
Au Havre, devant l’Atlantique ;
A Venise, à l’affreux Lido,
Où vient sur l’herbe d’un tombeau
Mourir la pâle Adriatique ;

Partout où, sous ces vastes cieux,
J’ai lassé mon coeur et mes yeux,
Saignant d’une éternelle plaie ;
Partout où le boiteux Ennui,
Traînant ma fatigue après lui,
M’a promené sur une claie ;

Partout où, sans cesse altéré
De la soif d’un monde ignoré,
J’ai suivi l’ombre de mes songes ;
Partout où, sans avoir vécu,
J’ai revu ce que j’avais vu,
La face humaine et ses mensonges ;

Partout où, le long des chemins,
J’ai posé mon front dans mes mains,
Et sangloté comme une femme ;
Partout où j’ai, comme un mouton,
Qui laisse sa laine au buisson,
Senti se dénuder mon âme ;

Partout où j’ai voulu dormir,
Partout où j’ai voulu mourir,
Partout où j’ai touché la terre,
Sur ma route est venu s’asseoir
Un malheureux vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Qui donc es-tu, toi que dans cette vie
Je vois toujours sur mon chemin ?
Je ne puis croire, à ta mélancolie,
Que tu sois mon mauvais Destin.
Ton doux sourire a trop de patience,
Tes larmes ont trop de pitié.
En te voyant, j’aime la Providence.
Ta douleur même est soeur de ma souffrance ;
Elle ressemble à l’Amitié.

Qui donc es-tu ? - Tu n’es pas mon bon ange,
Jamais tu ne viens m’avertir.
Tu vois mes (c’est une chose étrange !)
Et tu me regardes souffrir.
Depuis vingt ans tu marches dans ma voie,
Et je ne saurais t’appeler.
Qui donc es-tu, si c’est Dieu qui t’envoie ?
Tu me souris sans partager ma joie,
Tu me plains sans me consoler !

Ce soir encor je t’ai vu m’apparaître.
C’était par une triste nuit.
L’aile des vents battait à ma fenêtre ;
J’étais seul, courbé sur mon lit.
J’y regardais une place chérie,
Tiède encor d’un baiser brûlant ;
Et je songeais comme la femme oublie,
Et je sentais un lambeau de ma vie
Qui se déchirait lentement.

Je rassemblais des lettres de la veille,
Des cheveux, des débris d’amour.
Tout ce passé me criait à l’oreille
Ses éternels serments d’un jour.
Je contemplais ces reliques sacrées,
Qui me faisaient trembler la main :
Larmes du coeur par le coeur dévorées,
Et que les yeux qui les avaient pleurées
Ne reconnaîtront plus demain !

J’enveloppais dans un morceau de bure
Ces ruines des jours heureux.
Je me disais qu’ici-bas ce qui dure,
C’est une mèche de cheveux.
Comme un plongeur dans une mer profonde,
Je me perdais dans tant d’oubli.
De tous côtés j’y retournais la sonde,
Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde,
Mon pauvre amour enseveli.

J’allais poser le sceau de cire noire
Sur ce fragile et cher trésor.
J’allais le rendre, et, n’y pouvant pas croire,
En pleurant j’en doutais encor.
Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée,
Malgré toi, tu t’en souviendras !
Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ?
Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée,
Ces sanglots, si tu n’aimais pas ?

Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ;
Mais ta chimère est entre nous.
Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures
Qui me sépareront de vous.
Partez, partez, et dans ce coeur de glace
Emportez l’orgueil satisfait.
Je sens encor le mien jeune et vivace,
Et bien des pourront y trouver place
Sur le mal que vous m’avez fait.

Partez, partez ! la Nature immortelle
N’a pas tout voulu vous donner.
Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle,
Et ne savez pas pardonner !
Allez, allez, suivez la destinée ;
Qui vous perd n’a pas tout perdu.
Jetez au vent notre amour consumée ; -
Eternel Dieu ! toi que j’ai tant aimée,
Si tu pars, pourquoi m’aimes-tu ?

Mais tout à coup j’ai vu dans la nuit sombre
Une forme glisser sans bruit.
Sur mon rideau j’ai vu passer une ombre ;
Elle vient s’asseoir sur mon lit.
Qui donc es-tu, morne et pâle visage,
Sombre portrait vêtu de noir ?
Que me veux-tu, triste oiseau de passage ?
Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image
Que j’aperçois dans ce miroir ?

Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse,
Pèlerin que rien n’a lassé ?
Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse
Assis dans l’ombre où j’ai passé.
Qui donc es-tu, visiteur solitaire,
Hôte assidu de mes douleurs ?
Qu’as-tu donc fait pour me suivre sur terre ?
Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère,
Qui n’apparais qu’au jour des pleurs ?

LA VISION

- Ami, notre père est le tien.
Je ne suis ni l’ange gardien,
Ni le mauvais destin des hommes.
Ceux que j’aime, je ne sais pas
De quel côté s’en vont leurs pas
Sur ce peu de fange où nous sommes.

Je ne suis ni dieu ni démon,
Et tu m’as nommé par mon nom
Quand tu m’as appelé ton frère ;
Où tu vas, j’y serai toujours,
Jusques au dernier de tes jours,
Où j’irai m’asseoir sur ta pierre.

Le ciel m’a confié ton coeur.
Quand tu seras dans la douleur,
Viens à moi sans inquiétude.
Je te suivrai sur le chemin ;
Mais je ne puis toucher ta main,
Ami, je suis la Solitude.
Lun 19 Avril 2004, 20:21 par MelKaena sur Citations
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