RETROUVER MON EX QUE J'AIME ENCORE !!!

Bonjour. Voilà, je voulais avoir des conseils pour "récupérer" mon ex!
Je suis resté 4 ans et demi avec elle et on a habité ensemble 8 mois. Tout allait trés bien jusqu’au 6 derniers mois de notre relation où l’on ne faisait que de se disputer pour des bêtises.
Elle comme moi avons un fort caractère mais l’amour était bel et bien là.
Mais moi, me dispuster en permanence avec elle, cela a fini par me lasser.
Pourtant, je l’aimais mais j’ai préféré la quitter !!
1er erreur de ma part : 4 jours après l’avoir quittée je suis sorti avec une autre fille
2ème erreur : une fille de son entourage. A noter que pour moi c’était une porte de sortie,
sinon j’aurais jamais trouvé le courage de la quitter. Je l’aimais ( je l’aime toujours ) !
donc 2 semaines plus tard, j’ai réalisé mon erreur et essayé de recommencer mais elle était prise,
de plus elle ne voulait plus !!!

J’ai laissé passer le temps pour ne pas la déranger dans sa relation !

Mais je l’aime encore et je sais que c’est la seule femme de ma vie ,
j’ai essayé de trouver une autre personne mais je n’y arrive pas ,
elles ne me conviennent pas car je ne pense qu’à elle,
je regrette tous nos bons chaque jour que Dieu fait !!

Maintenant ça fait 10 mois que l’on est séparés,
elle m’a dit qu’elle était seule depuis quelques mois 2 ou 3 ,
je l’ai donc invité pour une ballade on s’est donné la main
quelle joie pour moi ! Je me sentais revenu au bon temps...
Mais voilà, elle, elle me dit qu’elle n’est pas prête à reprendre avec moi
par rapport à sa famille et aussi car elle a pris un coup psychologique !!!

Pourtant je suis prêt à tout pour la reconquérir je l’aime plus que tout au monde !!!
Elle est la seule chose qui me fait avancer dans ce monde!

Alors je vous demande votre aide pour m’aider à retrouver la seule personne que j’aime !!

Merci pour toute aide (juste un conseil : si vous aimez votre ami(e) ne le/la quittez pas pour de simples disputes,
ne faites pas la même bêtise que moi)

Thierry
Ven 04 Août 2006, 14:46 par THIERRYCOEURPRISE sur Parler d'amour

Etre humain

Au jour d’aujourd’hui, qu’est-ce qui vous fait fantasmer ?

- La paix dans le monde ? non ... je m’en doutais.
Être mondialement célèbre ?
Est-ce cela votre fantasme ?

Est-ce l’idée de gagner le prix nobel de la Paix peut être ?

Remporter un trophé aux MTV Howards ?

Est-ce que vous rêvez de mettre la main sur un beau gosse, doté d’une personnalité extraordinaire sous des airs de mauvais garçon, mais que vous deviniez intérieurement habité d’une noble passion , et qui aprés avoir fait l’amour évite de roupiller ?

Le fantasme doit réster du domaine de l’imaginaire, parce que dés l’instant même où vous optenez ce que vous voulez, vous vous en éloignez et vous n’en voulez plus.

Pour continuer d’exister, le désir à besoin de voir ses objets perpétuellement absents. Ce n’est pas telle chose que vous voulez, c’est le fantasme de cette chose. C’est donc en cela que le désir reste le moteur de nos rêves les plus délirants.

Nous ne sommes jamais aussi véritablement heureux qu’en imaginant un bonheur futur. Pourquoi disons nous que " la traque est plus excitante que la capture ?"

Méfiez-vous lorsque vous faites un voeux, parce qu’il risque de se réaliser, et vous serez condamnés à ne plus vouloir ce que vous avez obtenu.

La conclusion est que vivre pour satisfaire ses besoins n’apporte aucun bonheur.
Mais être pleinement humain en l’occurence, c’est s’efforcer de vivre par ses idées et ses idéaux. Et en aucun cas se mesurer l’oeuvre d’une vie par le nombre de victoires en termes de désirs comblés. Mais par ces petits de compassion, de générosité, de rationalité, voir même de sacrifices, parce qu’à l’heure des comptes, la seule vraie façon de mesurer toute la valeur d’une vie, de notre vie, est d’abord d’éstimer la valeur de la vie des autres ....
Ven 28 Juil 2006, 17:04 par joullia sur Un monde parfait

Aguichante opale

Un miroir sibylin ma présentée l’existence d’un regard doré, bordé de rivages lointains, au centre de l’eblouissement d’une nuit qui irradiait parmi les astéries.
Je nose qu’effleurer d’envies, ce consept,
cette réalité subliminale, cette aphorisme idyllique,
pour préserver cette incandescence moirée a l’endroit de mon horizon.
Ses yeux inondent le ciel de mes facultés,
m’enferment dans le désire d’une union insécable.
Aucune image ne serrait d’ecrire la dechirure que provoque
l’etincelle du firmament, au paysage de ses pensés.
Je ferrais en sorte, que le souffle de mes mots, vienne troublé ses idées.
Chaque passage de lune est un poeme qui n’a d’autre raison d’existé,
que d’etre, le matin, deposée a ses pieds.
mon humble existence est caressée
par les , troublans, de sa presence.
Je voudrais confier mon âme dans l’etendue de ce miroir langoureux
Mais serai je suffisamment forte pour rendre heureux, ce prince ?
Mes émois s’illuminent au contact de son sourire.
La raison n’est plus en moi, je ne dors plus, il est mon rêve éveillé...
L’insondable puis de la melancolie est remplit de joie,
depuis qu’il a croisé mes pas.
Il incarne le mot " amour" a toujours.
Il est l’essence de la vie, et maintenant,
il n’est que pour moi .
Mar 25 Juil 2006, 20:24 par joullia sur Parler d'amour

Ce que j’aime en toi…

Le matin câlin où tu me réveilles doucement, tes mains caressant mon corps. A moitié dans tes bras, à moitié dans les bras de Morphée, avoir cette folle impression encore de rêver. Le rêve se mélange alors à la réalité pour me donner l’impression qu’un ange est à mes côtés… Mi ange, mi démon qui éveille en moi le désir et la passion. Un réveil coquin qui me laissera le sourire jusqu’au lendemain.

Te regarder, marcher, penser, rêver… Laisser mes yeux glisser sur ton doux visage et sur tes courbes qui ne font pas de moi un sage. Ton petit jean moulé dans lequel j’aime te voir te trémousser. Jouer avec ta crinière qui te donne ce côté sauvage, renforcé par le parfum que tu laisses dans ton sillage.
Ton décolleté qui semble m’appeler. Ton épaule et ton ventre dénudés qui me donnent envie de les embrasser. Le long de ton cou remonter, en le couvrant de baisers… Bref toutes ces parties de ton corps qui me laissent te voir et te désirer, à tout moment de la journée. Simples apparitions mais qui me font perdre la raison.

Tes lèvres tantôt mouillées, tantôt satin, qui glissent sur les miennes avec un goût certain. Tes mains sur ma nuque, me donnent une chaleur qui m’apaise et produit en moi le bien-être que tout un chacun rêve. Ces après-midi où poussée par un désir brutal tu t’enflammes, et je me fais esclave pour assouvir tes fantasmes.

Tes mots tantôt taquins, tantôt coquins, sont les graines qui fleurissent au long de notre parcours et dans tes abondants compliments je me sens homme pour te faire la court.

Une curiosité dans tous les domaines inégalée, font de toi quelqu’un de cultivé. Ouverte à toute discussion, tu répondras présente pour que nous en débattions. Il n’y a point tabou qui te fait peur, car tu ne veux pas rester dans la secte des beaux parleurs. Paroles et écoute, tu as tout et tu sais t’en servir, car même si tu entends mes désirs, tu sais aussi m’apporter le réconfort, dans les où je ne comprends plus mon sort. Je sais que même si je suis parfois un peu ours, tu me comprends et cela vaut tous les tours, jusqu’à la fin des temps.

Tes ambitions et rêves m’inspirent un profond respect, et je te donnerai tout pour que ce soit fait. La créativité qui t’anime est communicative, tu ne saurais rester donc passive. Les difficultés quelles qu’elles soient, que tu rencontres sont autant de défi, que chaque fois tu regardes de face en disant « c’est ma vie ». Ainsi tu vas de l’avant et les affrontes. Chose que peu de personnes montrent… Femme à la fois forte et faible qui sait admettre ses peurs et doutes, mais qui cherchera toujours à aller au bout de la route. Tant de traits sur lesquels je reste admirateur et qui me donnent l’envie d’être ton porteur.

La surprise d’un repas, quel qu’il soit, avec sa touche de simplicité et ses aromes parfumés. Rien de bien extraordinaire, si ce n’est que je sais qu’il est destiné à me plaire. Et puis ne disait-on pas que c’est aussi par là que le cœur d’un homme se gagna ?

Le soir, terminer cette journée sur la même note enchantée, par laquelle la journée avait commencé, de pouvoir nous assouvir à nouveau enlacés et lire dans tes yeux le bonheur d’être aimée.

Et quand enfin vient l’heure tardive de se reposer, nous nous retrouvons timidement nez à nez. Une fois la lumière tamisée, nous partageons nos dernières pensées, avant de s’endormir pour demain tout recommencer.

C’est tout ce que tu me donnes,
Et moi qui ne suis qu’homme,
Je ne pense plus qu’à toi…
Car c’est tout ça que j aime en toi…

timide Loyd for you timide
Ven 21 Juil 2006, 17:19 par Loyd sur Parler d'amour

Pilote 555

A Mud, Granger, Mike, Todd et John

Deuxième femme du Colorado à être licenciée APA - licenciée de l’American Paragliding Association - et bien entendu, première pilote française, précédée par 553 messieurs. N’allez pas imaginer que c’est par goût du risque, juste par amour de la liberté et puis, par amour, tout court.

Locust. Au Nord de Boulder, dans les Rocheuses, pas loin des Flat Irons, quand les thermiques ne sont pas trop forts, je fais mes premiers vols sur la pente école... « Turn left, turn left, keep your brakes... » De grands fous rires à la radio et, lorsque je touche terre sans bobo, un cri d’apache, le coeur qui bat plus fort, une danse indienne improvisée sur la piste d’atterrissage : « I’ve done it ! I’ve done it ! So great ! You-ou-ou-ou-ou ! ! ! »... Un décor, semi-aride, normal pour la région, avec des cactus et autre végétation qui supporte un taux d’humidité très réduit - parfois, l’été, le taux est de 3% dans l’air, toute vie reste dans l’attente impatiente d’un « thunder storm », ces orages très violents et brefs qui déchargent l’air de toute l’électricité qu’il contenait - , les trous et nombreuses galeries des chiens de prairie, la ville autour, les roches, les cailloux, des arbres rachitiques, dans le ciel des rapaces, au loin, en haut des montagnes, de grandes bêtes cornues, deer...
Look-out Mountain. Pas loin, l’usine de bière. Des pick-up trucks avec dedans des mecs robustes, un type qui est chirurgien, un fabricant de tentes, un gars dont je ne sais rien d’autre que ses nombreuses conquêtes amoureuses, ces femmes qui défilent et qu’il fait voler ( une fois, rarement deux !), il porte sur son dos une tête d’indien avec écrit « Lafayette compagny », il a des restes de français incompréhensibles mais dont il est fier, et puis, le prof de l’école de parapente, pour lequel je fais des photos et des affiches... On attend, on plaisante. On passe le temps. Ils me disent encore et encore, « Hey, bab’, tell us « sure » ». Alors, pour leur faire plaisir, je leur dis en m’appliquant : « Sure ». Ils éclatent de rire à cause de mon « r » qui n’est pas assez américain à leur goût ; néanmoins, ils aiment les restes d’accent français de leur mascotte... Oui, c’est un peu ce que je suis pour eux : la seule femme qui vient régulièrement, minuscule au milieu de ces grandes baraques, pour jouir d’heures de liberté, de vent et de soleil, ces de silence où l’on est avec l’aigle haut dans le ciel. Je me sens non seulement admise mais protégée. On attend sur ce parking de sable et de lumière un temps qui semble ne plus vouloir finir... Puis, d’un coup, le cri rauque tant attendu : « Hey, dudes, it smells beer, time to go flying ! ». Le vent a tourné, on peut sentir l’odeur de bière, les pilotes ne s’y sont pas trompés. Nous voilà tous engouffrés dans le pick-up, moi devant, au milieu de mes gardes du corps et j’ai droit encore à un plein "bunch" de plaisanteries. Je sens derrière la rudesse de ces hommes, une grande tendresse. On défait le parapente, on le pose bien à plat, on vérifie les « lines », la toile, pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’accroc, de noeuds, pas de risque de finir comme cet autre, en bas, enveloppé dans sa toile, comme un paquet cadeau...
Salt Lake City. On a attendu 4 heures pour que les « thermal activities » soient moins fortes. Cependant, il faut quand même deux gars pour me tenir en haut de cette falaise. Je m’envole sans avoir à courir, ma voile est déjà droite au dessus de moi. Je prends en main mes « freins » et pars pour plus d’une heure de « ridge soaring »... Le ciel est couvert de parapentistes en tous sens, il faut bien respecter les consignes de vol pour éviter les accidents. Je m’amuse à revenir vers la falaise et même toucher le sol du bout des pieds et repartir - un peu risqué. Je sais que je ne dois pas me laisser emporter par les vents ascendants vers l’arrière de la montagne ; là, danger, on se trouve comme dans une machine à laver qui vous ferait tourner dans tous les sens avant de vous propulser au sol... Comme je suis très légère, le moindre souffle pourrait être fatal si je ne contrôlais pas la griserie que je ressens et qui me ferait perdre toute notion de danger. Mais dès que je vois que je monte très haut et que le dos de la montagne se rapproche, je « casse ma voile avec les « front lines », ainsi je perds de l’altitude et reviens dans la partie "jouable" de la falaise. En l’air, contemplation du soleil qui se couche sur Salt Lake, la ville des mormons... Les cieux sont splendides. Je finis par décider de descendre, joue encore un peu à faire des « reverse launch », avant de partir manger dans l’un des restaurants typiques de l’Ouest, où la bière, délicieuse, et les cure-dents sont sur toutes les tables. La joie bon enfant et la fatigue nous détendent et l’on savoure avec délectation notre repas chaud...

Il y a eu bien des vols y compris dans la neige, quand l’air est doux et clair comme de la glace, des ballades dans des lieux variés pour trouver de nouveaux sites, dans des coins dont j’ai oublié le nom. Il y a eu, notamment, sur le Mont Evens, ce vol avec des cailloux dans le dos pour éviter que je ne m’envole trop haut : j’avais fait des 360 pour redescendre lors d’un précédant vol, géniale comme impression, mais je remontais aussi vite ! ! Je m’étais régalée mais cela avait foutu la trouille à mon cher et tendre... Bref, je prépare ma voile, et, surprise, sortant de ma concentration, je découvre toute cette rangée de touristes américains attendant que je m’envole et qui ont hurlé de joie au décollage ; le type en bas, mon homme, trop loin pour rien voir, a néanmoins entendu ces cris à la radio... Un enthouisiasme fabuleux.
Jeu 01 Juin 2006, 08:57 par dolce vita sur Mille choses

Volare... 7

La crique déserte. Y aller. Ne pas réfléchir. Ne pas penser. Ni au temps. Ni à lui. Ni à rien. Simplement y aller. Répondre à son envie. Kms parcourus. Vite, très vite. Vitre ouverte. Respirer. En guettant le moment où elle inhalerait ce parfum de liberté. La mer. Enfin. Trouver un lieu pour se garer, entre les pins. Libre, comme toujours. Et s’extraire de la voiture, ne pas sentir la fatigue de la route. Poser bien à plat les paumes sur ses cuisses, le buste penché et exhaler un soupir, se libérer. Laisser la joie l’habiter. De la falaise, elle pouvait déjà voir son coin de plage en contrebas qui l’attendait... Fidèle. L’infini de la mer était seul à pouvoir combler ses infinis. Calmes ou en colère, les flots lui tendaient les bras. Encore. Ils ne voulaient pas qu’elle soit leur prisonnière, ils aimaient trop sa liberté, cet amour qui seul décidait qu’elle rejoindrait son creux de ciel, à volonté... Elle sourit à la mer, à l’azur, à la plage dorée. A eux elle pouvait en confiance tout abandonner et oublier. S’étendre à même le sol. Leur beauté toujours offerte. Encore une fois fermer les yeux, laisser aller... Elle repensait à ceux qui voulaient la prendre comme on capture le temps qui ne vous appartient pas. Mais avaient-ils conscience de ce qu’ils faisaient ? C’est eux-mêmes qu’ils emprisonnaient dans les rets de leurs calculs. Elle s’ébroua pour chasser cette idée de ses pensées. Elle ouvrait encore des yeux tout ronds d’étonnement : pourquoi ? Pourquoi faire ? Mais que recherchent-ils donc ? Elle laissa là ses réflexions sur le monde et ses pairs pas si semblables finalement. Les humains et tout leur mystère... Elle ne voulait emporter d’eux dans son cœur que les bons , les beaux gestes, les sourires et les roses et oublier toutes leurs intrigues et ce pusillanime offensant. « Mademoiselle Liberté », elle l’était résolument. Jugée trop entière et trop fière, bref, elle... Elle se tourna sur le dos et regarda la mer, se laissant bercer par le ressac... C’était si simple le bonheur pourquoi chercher à tout compliquer ? Il y avait combien de temps qu’elle n’était pas venue ? Elle n’aurait su le dire, ici rien n’avait changé. Qu’était-il devenu ? Avec lui, elle n’avait rien bâti. Tout et rien. Tout ce qu’elle partageait c’était ces de liberté, où ils goûtaient pleinement la joie d’être ensemble, alors ils se donnaient à l’autre sans réserve, mais ils avaient compris l’un comme l’autre que l’amour ne dure que s’il n’est pas enfermé dans des habitudes, des contraintes, quand on ne veut le domestiquer, le réduire... « Mademoiselle liberté » qui ne voulait pas marchander. On ne limite pas l’éternité. « Mademoiselle Liberté » qui pensait que l’amour est un cadeau et qu’il devait le rester...
- « Je te dérange ? »... C’était demandé si doucement, qu’elle se demanda si elle n’avait pas rêvé mais non... « J’ai eu envie de venir. Pourquoi ? Dieu seul le sait... ».
Il était là. Dans son éternel pull col roulé, ses yeux délavés, ses cheveux en bataille comme des épis de blé... Son sourire était doux comme sa voix, comme son cœur... Ils n’attendaient rien de l’autre que cela, s’accueillir en vérité. « Je suis venu plusieurs fois ces jours derniers. Cela faisait longtemps, la mer me parlait de toi... Et tu es là. »
Elle n’avait rien à lui dire ou plutôt elle parla au delà des mots. Dans son sourire. Dans ses larmes aussi. Il accueillit toute chose dans la tendresse de ses bras. S’ils firent l’amour ? Demandez à l’immensité, comme les mouettes sont indiscrètes, allez donc le leur demander...
Sam 27 Mai 2006, 17:08 par dolce vita sur Histoires d'amour

Les copains d'abord

A vous mes ami(e)s (Aline, Anne, Yan, Françoise et les autres), qui avez su partager jusqu’à ce jour de nombreux de ma vie, dans la joie ou dans la tristesse, qui avez su être présents sans condition, sans que je n’ai rien à demander ; vous dont l’amitié est demeurée fidèle au fil des années... A vous mes ami(e)s, que j’ai pu accompagner au fil de vos vies. Pour ce cadeau de l’amitié, je vous dédie ce qui suit...

Non, ce n’était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau,
Qu’on se le dis’ au fond des ports,
Dis’ au fond des ports,
Il naviguait en pèr’ peinard
Sur la grand’ mare des canards,
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord.

Ses fluctuat nec mergitur
C’était pas d’la litteratur’,
N’en déplaise aux jeteurs de sort,
Aux jeteurs de sort,
Son capitaine et ses mat’lots
N’étaient pas des enfants d’salauds,
Mais des amis franco de port,
Des copains d’abord.

C’étaient pas des amis de lux’,
Des petits Castor et Pollux,
Des gens de Sodome et Gomorrh’,
Sodome et Gomorrh’,
C’étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boeti’,
Sur le ventre ils se tapaient fort,
Les copains d’abord.

C’étaient pas des anges non plus,
L’Évangile, ils l’avaient pas lu,
Mais ils s’aimaient tout’s voil’s dehors,
Tout’s voil’s dehors,
Jean, Pierre, Paul et compagnie,
C’était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor,
Aux copains d’abord.

Au moindre coup de Trafalgar,
C’est l’amitié qui prenait l’quart,
C’est elle qui leur montrait le nord,
Leur montrait le nord.
Et quand ils étaient en détresse,
Qu’leurs bras lancaient des S.O.S.,
On aurait dit les sémaphores,
Les copains d’abord.

Au rendez-vous des bons copains,
Y’avait pas souvent de lapins,
Quand l’un d’entre eux manquait à bord,
C’est qu’il était mort.
Oui, mais jamais, au grand jamais,
Son trou dans l’eau n’se refermait,
Cent ans après, coquin de sort !
Il manquait encor’.

Des bateaux j’en ai pris beaucoup,
Mais le seul qui ait tenu le coup,
Qui n’ai jamais viré de bord,
Mais viré de bord,
Naviguait en père peinard
Sur la grand’ mare des canards,
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord.


[i]Georges Brassens[/i]
Sam 27 Mai 2006, 12:05 par dolce vita sur Citations

Fille du peuple libre, je suis

Il te fallait un amour tout petit
Qui ne tienne pas de place
Un amour de poche à sortir et à faire jouer sur le coin de ton bureau
Il te fallait une poupée de poche
Qui puisse t’amuser te divertir à volonté
Il te fallait un ange qui ne sache que donner
Mais tu m’as rencontrée...
Et je tiens de la place
Et si je sais aimer, sourire, rire et amuser,
Consoler et soigner,
J’ai aussi un cœur qui demande à être comblé,
Un corps à caresser,
Des à partager
L’amour à inventer...
Non, on ne m’achète pas et aucune muselière ne taira la voix
Qui s’envole dans les airs.
Je suis libre tu le sais
Comme les tziganes je sais danser,
Comme les hébreux je sais prier,
Comme les touaregs m’évaporer
Dans le désert où tu ne saurais t’aventurer...
Mer 26 Avril 2006, 13:24 par dolce vita sur Un monde parfait

Hommage.

Loin des comédies, certes au goût parfois enjôleur des love stories à l’américaine, il se niche dans un film culte repris récemment, un trésor simple de beauté.

Curieusement, à chaque fois que j’ai pu proposer d’aller voir ce film à des "amies" de circonstance, je m’étais vu répondre, sans grande surprise d’ailleurs, un « non » signifié d’une moue désapprobatrice. Déjà à l’époque mon coeur me disait : "quel dommage, je suis sûr que par là se cache quelque chose de grand". Mais peut être est-il plus facile d’éprouver de la compassion pour un "Quand Harry rencontre Sally" que pour mes idées réputées saugrenues ...

Si ces amies de circonstance ont depuis continué leur route, l’envie de voir ce film ne m’avait pas quitté. Et si je suis en train de vous tenir la jambe à ce moment précis, vous vous doutez bien que je l’ai vu et que j’en suis sur le cul tellement j’ai souri de bonheur.

Je félicite de tout coeur, et remercie Peter Jackson d’avoir su concevoir une telle merveille, d’avoir pris les clichés d’une véritable bête et d’une belle délicieusement femme pour les mettre en scène dans des au combien forts et sincères. Je ne me lasse pas de la bataille où la virilité et le courage de cette bête emplie de force de beauté et de fierté sauve la belle, et je ris avec eux lors du manège improvisé sur la glace. Si j’étais une femme, j’aimerais moi aussi un être comme lui. Et si j’étais cet être, oui, je pourrais mourir pour elle.

Regardez ce King Kong, il y a de l’amour dedans, du bon comme on en aime.
Mer 19 Avril 2006, 21:35 par PetitPrince sur Un monde parfait

Merci

MERCI,

Merci pour ces partagés
Merci pour cette promenade
Où tendrement enlacés nous avons déambulé
Des rues étroites et complices
De notre intimité

Merci d’avoir si bien su m’entendre et m’écouter
Afin de me permettre d’avoir accès à mon Ame
Merci pour tout merci pour rien
Merci pour les rires merci pour les larmes
Et surtout merci pour le chagrin

Mes larmes ont pu nettoyer
Mes rêves et mes pensées
Aujourd’hui je regarde l’avenir dans sa réalité
Et j’ai abandonné l’illusion de ma vie

Le chagrin est toujours présent
Mais bientôt je sais qu’il me propulsera
Vers une merveilleuse création de moi
Merci, merci, merci, merci.
Dim 09 Avril 2006, 11:05 par Hécate sur Histoires d'amour

Volare... 4

Elle a ouvert les yeux, a souri, s’est étirée en se frottant contre lui, a regardé sa montre et poussé un petit cris étouffé. Vite, vite, elle a pris ses vêtements, l’a embrassé dans un frôlement d’aile et s’est sauvée.
- Attends, lui a-t-il crié, quand te reverrai-je ? Qui es-tu ?
Je suis sûre qu’elle lui a répondu mais le vent a gardé pour lui ses dernières paroles. Il ne savait rien d’elle, pas même son prénom, ni s’il la reverrait un jour. Pourquoi ne se levait-il pas ? Ne courrait-il pas après elle : il lui semblait que c’était vain et que, de toute façon, s’il devait la revoir, il la retrouverait. Et de cela il ne doutait pas, il l’avait attendue trop longtemps pour qu’elle disparaisse de sa vie à peine entrée... Seigneur, il revoyait sa vie comme à travers un film en accéléré, les heureux, les joies brèves, les longues quêtes d’il-ne-savait-trop-quoi, les de doute et de souffrance et ces vagues qui lui laissaient immanquablement un arrière goût âcre au fond du cœur. Le sentiment d’une vacuité. Et pourtant ! Sa vie était pleine, pleine de projets, de gens, de voyages, de bruit... Mais paradoxalement, plus il s’emplissait de mouvement et plus il se sentait vide en dedans... Lorsque le rideau tombait le soir, il se demandait parfois quel sens donner à toutes ses journées. A quoi cela rimait-il ? La gloire ? L’argent ? Le pouvoir ? La notoriété ? Il avait peu ou prou envie de balayer de sa main toutes ses choses comme des particules indésirables... Mais quoi ? Des femmes il en avait connu. Mais chaque fois, il se disait : « alors c’est ça l’amour »? Il se promettait toujours monts et merveille et puis, il se rendait compte que cela se terminait de la même façon à un iota près, passée la passion il ne restait plus que la contrainte et l’habitude. Le désir s’émoussait et l’amour retombait flasque dans l’assiette du quotidien... Jusqu’à présent, il n’avait pas aimé. Il l’avait ardemment souhaité, mais l’amour, l’unique, s’il l’avait rêvé adolescent, poursuivi adulte sans pourtant jamais l’atteindre, il lui arrivait de ne plus y croire... Il y avait pourtant un visage qui flottait quelque part dans son cœur et ce visage c’est aujourd’hui qu’il l’avait vu, touché, baisé sans que rien ne l’y prépare... Il s’était octroyé un temps de repos et de fuite : un temps nécessaire pour se ressourcer et faire le point sur « sa vie ». Et voilà qu’au moment où il l’attendait le moins, dans son désert, elle était venue à lui. Et derrière ce minois, un début de promesse qui révolutionnait son cœur. De l’amour il n’attendait rien que l’amour. Et il savait sans plus qu’il était arrivé à bon port. Oui, après bien des galères, il savait qu’enfin, il l’avait trouvée, Elle... Mais pour quels lendemains, pour quel voyage au long court ? Cela il n’aurait pas su le dire. Avec elle il ouvrait une porte qu’il n’avait fait jusqu’alors qu’entrevoir...
Mar 28 Mars 2006, 19:10 par dolce vita sur Histoires d'amour

Pour faire le portrait d'un homme

Il faut prendre un sujet connu, bien l’étudier, ne rien oublier, ne rien ommettre. Toi, je te connais déjà, je peux décrire chaque détail, chaque étincelle de ton être. Ton sourire est doux, ton âme est sereine, ton regard communion... Ton chemin est fait de calme, de paix et de tendresse. Ton labeur sert le bien. Le mensonge ne fleurit pas sur tes lèvres, tu ne cherches pas à séduire, on t’aime parce que tu es. Ce que tu es on le voit tout de suite, comme se plaisent à le dire les hommes et les femmes de l’Ouest : « what you see is what you get » et ce qu’on obtient de toi ne s’achète pas, rien ni personne ne peut s’en emparer. Et pourtant, combien le convoitent tout au fond de leurs désirs consumméristes ! Combien voudraient le "posséder". Toi ? Ton trésor tu le donnes. Tu le donnes à qui peut le recevoir. Mais qui peut encore faire de la place à une telle immensité ; tout encombrés que nous sommes par nos matérialités suffisantes et mesurées... En vain, l’on s’épuise dans une vague course poursuite au bonheur, mais du bonheur on a perdu les clefs, les simples clefs de la vie. On se figure que ce ne sont que des additions ou des adictions qui nous permettront d’y atteindre, enfin, c’est ce que les enfants sages ont retenu du maître à penser plat et froid devant lequel ils passent leurs de liberté surveillée. Toi, de prime abord, tu es comme les autres, rien ne te distingue du lot. Rien et tout. Tu ne cherches pas la chicane, tu fuis l’intrigue, tu n’écrases pas de ta superbe, tu es : qui s’intéresse à ces riens pas même monnayables ? Avec toi, voyagent la paix, l’amour et la quiétude, la vérité est ta plus douce amie, la force est ton bâton, l’intégrité ton nom. Oui, je te connais déjà et je t’attends. Chaque jour, chaque heure me rapprochent de l’instant où nos deux routes se rencontreront. Que craindrais-tu de moi ? Que craindrais-je de toi ? De nos deux libertés naîtra l’éternité...
Lun 20 Mars 2006, 09:59 par dolce vita sur Un monde parfait

Vivre l'amour

Et l’amour alors, c’est si beau dit le lutin à la fée ! L’on en rêve, on l’imagine sans le vivre, on le désire, on le voudrait telle une image que l’on créée parfois et pourtant c’est le hasard qui décide de la rencontre. On sait des choses : on sait ce que l’on ne veut pas, de peur de le revivre, l’on sait aussi ce que l’on espère trouver comme qualité et si l’on est sage, on s’en remet au hasard, au naturel de la vie, à la magie des situations, aux rencontres impromptues. L’on apprend à connaître virtuellement l’autre, ou réellement, enfin si l’on est sage... La sagesse c’est un gage pour vivre un amour qui voguera sur cet océan où l’on voyage au gré du temps qu’il fait en soi, du temps qui passe, du temps qui fuit, de la fuite tout court de peur d’abandonner autre chose qui parfois nous est chère. Mais qui y a-t-il de plus précieux que la personne avec qui l’on a choisi de partager sa vie sur le chemin de l’amour? Il y a quelque chose de plus précieux, c’est une histoire commune et souvent rêvée aussi, je vais vous la conter....

C’est l’histoire de la vie, de deux vies, de vies....

L’amour est comme le soleil, parfois il se couche en nos cœurs éperdus, pour se réveiller et briller de mille feux, il illumine nos visages pour mener à l’épanouissement et nous offrir les joies vivantes dans cette vie qui est tellement belle pour peu qu’on s’en donne la peine.

L’on ne vit qu’une fois, alors autant que ce soit du mieux possible.

Les éléments parfois se déchaînent et déchirent nos cœurs meurtris comme du papier buvard qui a trop absorbé nos désaccords.

Et puis le repos devient alors nécessaire pour se réveiller sous un soleil éblouissant.

Et la vie nous surprend alors et l’amour revient comme le cheval au galop, mais point de maîtrise de cet amour là puisqu’on le vit, on ne décide pas, il vit comme nos cœurs qui ont tant besoin d’amour, aimer c’est ce qu’il y a de plus beau, vivre un amour beau et fort.

Alors on parvient à toucher des instants de bonheur que l’on saisit et qui se gravent en nos mémoires.

Et puis la vie se déroule au jour le jour, la joie émerveille nos yeux ébahis qui brillent à la seule vue de l’autre.

Alors nos cœurs se mettent à battre et l’on transmet notre bonheur en donnant le meilleur de nous-mêmes aux autres, on n’en tire pas de profit puisque tellement heureux de partager notre gaieté, de grands sourires, des mots gentils et la vie devient merveilleuse.

Alors une chose étonnante se produit et notre amour donne naissance à des êtres qui font que notre bonheur nous fait pleurer de joie.

La vie nous réserve tellement de belles choses, il n’y a qu’à tendre la main pour les saisir.

C’est vrai que parfois l’adversité nous met à l’épreuve, il faut alors redoubler d’effort pour affronter des choses parfois insurmontables.

Il existe dans notre cœur des choses insoupçonnables, il faut en prendre conscience pour évoluer vers un certain bonheur...

Je me dis parfois que j’aimerais marcher sur le chemin de la vie et cueillir les plus belles fleurs sur le bas coté, puis arriver au bout de ce chemin qui n’est qu’une impasse, la plus belle des impasses où se trouve la maison du bonheur, avec femme à chérir et jouer avec nos enfants.

Qu’y a t’il de plus beau ? Je pense qu’il n’y a rien d’autre...

Ah si, peut-être regarder en arrière en étant âgé et voir ce que l’on a bâti ensemble, jouer avec nos petits-enfants et se dire que la vie nous a gâté et vivre ce bonheur d’avoir bien vécu au coin du feu et continuer de profiter de la vie.

Et un jour, l’enfant lui demanda.....

Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.

Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…

L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »

Une question d’enfant simple et vraie que tant de grands ne donnent un sens que si pauvre, un sens qui leur est propre.

- "Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne."

- "C‘est chouette l’amour, papa, alors je connais déjà l’amour papa "? !

- "Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.

Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman."

- "Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?"

- "Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.

Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.

J’ai découvert d’autres parties de l’amour.

Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.

Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.

Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté. "

- "C’est drôlement beau l’amour, papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre."

- "Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir."

- "Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour ?"

- "Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… Tu te souviens de qui ? "

- "Oui, il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre ! "

- "Oui, il a raison, Dieu est partout autour de nous dans tout ce qui nous entoure, mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ? "

- "Dans la pomme peut-être ? ! "

- "Oui il est là aussi, si tu veux, mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher. "

- "Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grands pouvoirs."

- "Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.

Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…

L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous, à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.

Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement "je t ‘aime" parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière. "

- "Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ? "

- "Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.

Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.

Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui ? Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.

Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.

Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.

Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu faisais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèles et vrais, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.

On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs ou que les même envies.

On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.

Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi."

- "Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? Je comprends pas papa… "

- "C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.

Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’ils parlent de banalité ou parfois de chose plus difficiles, parfois, ils se disputent.

C’est dans les mots que l’on dit, que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partager, de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.

Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.

Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libres.

C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.

Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.

La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.

Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être qu’un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.

Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partagent leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.

Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.

Il y a autant d’hommes que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre ce que chacun de nous souhaite : une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.

Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.

Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors sois vrai avec les autres, sois toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement."
Mer 15 Mars 2006, 00:10 par Dauphinor sur Parler d'amour

La délicatesse en amour.

Ce don, car c’est un don et que nul, par définition même, ne peut acquérir, on l’a reçu du ciel, c’est-à-dire de la nature, et on s’en sert, soit comme d’un talisman pour se faire aimer, soit comme d’une herbe maudite, pour se faire souffrir. Laissons ceux qui exploitent pour leur égoïsme cette divine vertu : le profit qu’ils en tirent annule leur mérite. Ils donnent beaucoup, c’est vrai, mais pour recevoir; ils ne sont pas des usuriers, ils sont d’honnêtes banquiers qui, prêtant à un intérêt loyal, s’assurent ainsi de solides affaires.

L’amour est soumis aux lois communes. Donner sans recevoir, c’est s’appauvrir, c’est se vouer à la ruine. A mesure que l’on fait d’une main l’aumône de soi-même, il faut, de l’autre, recevoir en aumône la monnaie d’un cœur. Pourtant, il y a un art suprême : c’est quand on donne volontairement plus qu’on ne reçoit; ou, du moins, quand on a la volonté de donner davantage; c’est quand on s’oublie soi-même pour veiller au plaisir de l’être que l’on adore; c’est aussi, et surtout, quand cet effort est commun aux deux parties : mais alors, quelle récompense! Le dévouement à l’amour se trouve payé à un si haut prix que la vie entière, pendant quelques instants divins, semble peu de chose auprès de ces instants mêmes.

Tout cela n’est pas encore la vraie délicatesse en amour. Pour qu’elle soit vraie, il faut qu’elle se dissimule, qu’elle s’avance, voilée et discrète, presque timide, inquiète, s’offrant, non comme une maîtresse, mais comme une esclave qui sait sa valeur et celle de son cœur.

L’amour est physique; cependant, que vaut, tout seul, l’amour physique? Beaucoup. Mais l’autre amour, la tendresse, lui donne une valeur de rayonnement cent et mille fois plus grande. L’amour de délicatesse, celui qui est prêt même au sacrifice, devient, s’il peut se satisfaire, une source de volupté telle que la tête en tourne. Ces amants disaient : Nous sommes ivres! Ivresse réelle, mais différente de l’autre; car l’une incline à l’inconscience, et l’autre, au contraire, exalte jusqu’à l’enchantement la joie de vivre, la joie d’avoir sacrifié ses forces pour l’affirmation de la vie et la conquête de la volupté.

La délicatesse jouit de l’amour et se chauffe au plaisir; elle veut le plaisir, mais elle ne le veut pas séparé du plaisir de l’être qu’elle regarde et qu’elle aime. Recevoir est délicieux pour elle; donner est divin. Il lui faut un miroir : elle contemple des yeux qui deviennent doux comme des yeux de petit enfant, tout ce corps qui fuit comme celui de cette petite fille endormie que sa mère porte au berceau; elle sent à ses mains les frissons de ce corps chantant dont chaque nerf est la corde d’un violon; elle se fond dans l’amollissement final où il semble que la chair n’est plus qu’un fruit doux et mûr que des abeilles visitent et caressent.

La délicatesse veut tout cela, parce que tout cela est bon pour l’être qu’elle aime; elle n’en voudrait pas, si elle était seule à recevoir. Mais peut-être serait-elle fâchée, si elle était seule à donner. Elle veut communier. Il est des , pourtant, où elle se résigne à accepter un plaisir plus grand que celui qu’elle dispense : et c’est la plus belle de ses attitudes. Cela arrive quand l’amour de chacun lutte de délicatesse. Alors il faut savoir se laisser vaincre, il faut savoir se faire esclave d’un esclave et accepter d’un cœur humble la volupté qui n’est partagée que par le plaisir de pouvoir la donner. Cette attitude dispose à rendre la pareille, sans honte, et l’être aimé la recevra de même. Ainsi la délicatesse imagine la communion alternative et trouve encore un moyen de s’y déployer tout entière. Ces vues sont transportables selon toutes les variétés de l’amour et le mysticisme, qui y trouverait une explication, aurait pu les dicter.[...]

Remy de Gourmont
Lun 13 Fév 2006, 13:13 par PetitPrince sur Citations

Carpe diem

Tes yeux, d’un bleu si clairs, par les pluies, délavés,
Tes yeux si doux, si tendres, de ton cœur, le reflet.

Tes mains, qui lentement font leur chemin vers moi.
Tes mains fortes qui couvrent et découvrent pour toi.

Ton front si pur, où courent, déjà, quelques sillons,
Et tes pensées fécondes et tes rêves profonds.

Et tes éclats de rire que tu aimes partager,
Et ces propices à notre félicité.

Je t’aime.

Je n’ te veux pas à moi comme une possession.
Je suis heureuse pourtant de ce grand trait d’union

Qui nous permet parfois de murmurer nos noms,
Lorsque tu viens à moi, que je ne dis pas "non".

Quand ton souffle divin vient se mêler au mien,
lorsque l’amour fiévreux nous entraîne plus loin.

Quelle douceur exquise que notre complicité
Qui se vit dans l’instant, que rien ne vient troubler.

Derrière moi le passé me sourit en ami
Demain est loin encore, aujourd’hui, je l’oublie.
Jeu 09 Fév 2006, 15:40 par dolce vita sur L'amour en vrac
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La citation d'amour

Quand on est jeune, on aime en fou ; Quand on est vieux, qui aime est fou.

Proverbe français.

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