Qui a dit que la nuit profonde libère ?
Me sauveras-tu, dis la nuit ?
Nous avons bu l’herbe des fous et nous avons connu mille morts, comme précipités dans le couloir du condamné.
Quel fut notre crime ?
L’abandon des masques au cours de ce duel entre deux ombres habitées, sourdes au miracle de l’amour.
Plongé dans une solitude sans nom, je ne verrai jamais s’ouvrir les portes des fées.
Toi, ma pure absence.
A quoi bon vouloir porter la vérité comme un prophète quand on va dans le sur un cheval de bois.
Le vent d’automne m’emporte, je n’ai rien su découvrir.
Dis, la nuit, me sauveras-tu ?
Jeu 24 Jan 2019, 15:48 par FB sur Mille choses

Sexcape game

Laurent sortait de la salle de musculation requinqué,douché de frais,et heureux de sa nouvelle silhouette. Ces quelques mois d’efforts sur les machines avaient payé. Son corps était plus ferme,plus musclé,et il était particulièrement fier de ses abdominaux.
Ayant gagné en confiance, il espérait rebooster sa libido,en osant être plus entreprenant avec sa femme Natacha,qui,lui semblait-il s’ennuyait dans cette routine.
Aujourd’hui était l’occasion rêvée pour cela,car ils fêtaient leurs dix ans de mariage ce soir,et pour marquer le coup,il lui offrait un ensemble de lingerie sexy et un petit jouet pour adultes.
De son côté,Natacha n’en revenait pas de son audace,et appréhendait la réaction de Laurent quant au déroulement du reste de la soirée,mais il était trop tard pour faire marche arrière.
Ils s’étaient donné rendez vous au "sex crimes",un pub chic et glamour.
Natacha commanda un "surprends-moi", le cocktail surprise,et Laurent"un bonne nuit les petits",à base de red bull,sensé donner du peps,mais chez lui,il eut l’effet de son nom,car à la moitié du verre,il sombra dans les bras de Morphée.

Quand il se réveilla,il se trouvait dans une grande pièce,couché sur un lit taille XL avec Natacha à ses côtés.Ne sachant pas où ils étaient,ils se mirent à arpenter la pièce,encore groggy. L’ endroit était meublé avec goùt,mélangeant meubles anciens et déco moderne.
De chaque côté du lit,il y avait un guéridon sur lequel était posée un seau à champagne,deux verres et une coupelle de fraises.
Il y avait aussi,un fauteuil posé sur un piédestal,orienté de façon à donner une vue plongeante sur le lit,une table sur laquelle trônait un vase contenant de magnifiques roses, en s’ approchant,ils virent une carte au milieu des fleurs,ils s’en saisirent et lurent:
-mon premier est le petit du cerf
-mon deuxième est un amas de choses
-mon troisième est un pronom personnel
-mon tout est une représentation imaginaire de l’inconscient

-Mais c’est quoi ces conneries? s’exclama Laurent.

Au même instant,une voix se fit entendre:

-Bonjour Laurent,et Bienvenue à notre escape Game version érotique.
Des indices ont été disséminés dans cette pièce,et à vous de les trouver,afin de deviner ce que vous devrez faire pour gagner la partie.
Votre femme,Natacha nous à engagés pour vous concocter un programme aux petits oignons.
- Quoi ?Cest toi qui a organisé tout ça?
-Oui,bon anniversaire de mariage mon chéri! dit-elle en déposant un baiser sur ses lévres.

Laurent fut agréablement surpris que sa femme ai pris une telle initiative,et décida de jouer le jeu.
- Je crois que c’est fantasme,la réponse à la charade
-Oui,bien répondit Natacha toute excitée.
L’exploration reprit,ils trouvèrent une paire de menottes dissimulée sous un coussin. Ils ouvrirent les tiroirs du secrétaire,et dans l’un d"entre eux,il y avait une autre carte:" quel est le fantasme de 80%des hommes?
- Voir sa femme faire l’amour aves une autre femme,dit Laurent bien réveillé tout à coup,mais en ce qui me concerne,j’aimerais bien te voir faire l’amour avec un homme et une femme
-Ah bon? répondit Natacha d’un air malicieux
Une lumière s’alluma dans l’esprit de Laurent.
-On est là pour réaliser mon fantasme
-Bongo!!! Mais es tu prêt à le concrétiser ce soir?
-Seulement si tu en as vraiment envie,et pas pour me faire plaisir
-J’en ai envie,et si ça ne va pas,on peut toujours arrêter. Bon il faut que je me prépare,dit elle avec un clin d’oeil.
La porte s’ouvrit et elle sortit.

Laurent de resta pas seul longtemps,une jeune femme entra, se présenta comme s’appellant Zoé,et l’invita à s’ asseoir sur le fauteuil,sortit de sa poche des liens,et lui attacha les mains en arrière et les chevilles aux pieds du siége,puis elle s’en alla comme elle était venue.
Et Natacha réapparut,il ne la vit pas tout de suite car il tournait le dos à la porte,elle se posta devant lui,et il eut une érection.
Elle s’était métamorphosée en déesse. Ses cheveux était lachés et coiffés en boucles souples qui encadraient son visage,ses yeux étaient auréolés d’un trait d’eye liner,accentuant la beauté de son regard,ses lévres teintées de rouge sang,elle portait un corset noir bordé de dentelle rouge et le slip assorti,des bas noirs avec une couture rouge à l’ arrière et des chaussures à talons noires.
Une autre femme entra,très sexy elle aussi,en guêpière de dentelle blanche,le string assorti,des bas blancs à la jarretière de dentelle blanche,elle aussi,des mules à talons. Blonde,grande et fine avec un visage doux,mais un regard foudroyant. Elle approcha sa bouche de l’oreille de Laurent,et posant la main sur son entrejambe,dit:
- moi c’est Bridget,mais dis donc,tu bandes déjà,tu vas avoir du mal à tenir le coup jusqu’à la fin du spectacle!
Puis,elle attira doucement Natacha,et l’embrassa à pleine bouche,elles se dirigèrent vers le lit,s’embrassèrent,et la blonde déposa des baisers dans le cou de Natacha,sur ses épaules,son décolleté,entreprit de dégrafer son corset,lentement,agrafe par agrafe,le jeta à terre,embrassa ses seins,suça ses tétons,en fit le tour avec sa langue,souffla dessus,les mordilla tout en délicatesse. Comme sa partenaire semblait apprécier,car elle gémissait,Bridget continua et caressa le corps de natacha avec ses cheveux,fit courir sa langue sur son ventre,descendit,lui enleva son slip,embrassa son vagin,fit tourner sa langue autour du clitoris de sa partenaire qui gémissait de plus belle,continua de jouer aves son bouton de plaisir.
A cet instant,Brice,le mari de bridget,fit son entrée,il était grand,les cheveux grisonnants qui lui donnaient un air de Richard Gere,il portait juste un boxer qui moulait ses parties intimes.
Il rejoignit les deux belles,qui l’accueillirent en lui ôtant son boxer et l’embrassèrent chacune leur tour,le firent s’allonger,leurs langues glissèrent sur son torse,descendirent jusqu’à son sexe qui était déjà dur,elles le léchèrent en même temps,leurs langues se caressant,puis le suçèrent alternativement,chacune à leur manière,mais divinement bien,l’une faisant des mouvements de va et vient,resserrant sa bouche en remontant le long de sa verge,faisant tourner sa langue autour en même temps qu’elle l’avalait,l’autre l’enfonçant profondément dans sa gorge,donnant des petits coups de langue sur le gland.
C’était très érotique,et Laurent n’en pouvait plus,il avait l’impression que son baton allait craquer tant il était dur.
Les deux déesses,arrêtèrent avant que Brice ne jouisse,Bridget s’allongea,et natacha que le côté transgressif de la chose excitait fut sur elle en moins de temps qu’il ne faut pour le dire,l’embrassa avec fougue,caressa sa poitrine, lui ôta son string,posa une main sur son sexe et trouva cela très doux,elle l’embrassa doucement,puis le lécha,caressa le clitoris avec son pouce,puis le suça,elle s’avérait douée,et Bridget prenait beaucoup de plaisir.
La posture de Natacha offrait une vue imprenable sur sa croupe,et Brice ne put se retenir plus longtemps,il caressa ce cul magnifique,y déposa des baisers,introduisit sa langue dans son intimité trempée,et la pénétra pendant qu’elle faisait jouir Bridget,il alla doucement d’abord,puis voyant que la belle appréciait,il se laissa aller,et accéléra la cadence progressivement jusqu’à ce que Natacha jouisse,puis il jouit à son tour.
Pendant ce temps,les mains de Laurent avaient été détachées pour qu’il puisse se masturber,car il était tellement excité qu’il en avait des sueurs froides.
Quand tout le fut remis de ses émotions et rhabillé,ils sabrèrent le champagne.
Dim 03 Juin 2018, 20:57 par Bridget sur Les liaisons sulfureuses

Dans le train

Elle lit. Absorbée.
Il la regarde. Il s’imprègne d’elle. Il avale son image. Il s’en nourrit. Il s’en abreuve . A croire qu’il n’a rien bu ni mangé depuis longtemps.
Elle, ne se doute de rien. Absorbée par sa lecture. Parfois son pied bouge. A peine. Parfois, elle lève les yeux. Les perd dans le paysage qui défile. Toujours revient à son livre. Elle est si loin.
Pourtant, il la dévore. Férocement. Sa bouche est pleine de salive. Les crampes clouent son estomac. Il ne mâche pas. Il avale. Voracement . Il n’est jamais rassasié . Il a la faim du .
Elle, elle lit. L’indifférence du .
Soudain, une brève secousse fait trembler le train. Puis une autre. Crissement de frein. Les lumières s’éteignent . Une dernière vision : un regard de surprise et d’effroi. Noir absolu. Dense. Il sent dans sa gorge à elle, la peur qui enfle. Dans les mots murmurés, une terreur blanche.
Enfin, se presse contre lui un corps chaud, animal. Instinct primitif. Peu lui importe. Il est heureux. Incroyablement heureux.
Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB sur La vie à deux

Dans le train

Elle lit. Absorbée.
Il la regarde. Il s’imprègne d’elle. Il avale son image. Il s’en nourrit. Il s’en abreuve . A croire qu’il n’a rien bu ni mangé depuis longtemps. Elle, ne se doute de rien. Absorbée par sa lecture. Parfois son pied bouge. A peine. Parfois, elle lève les yeux. Les perd dans le paysage qui défile. Toujours revient à son livre. Elle est si loin.
Pourtant, il la dévore. Férocement. Sa bouche est pleine de salive. Les crampes clouent son estomac. Il ne mâche pas. Il avale. Voracement . Il n’est jamais rassasié . Il a la faim du .
Elle, elle lit. L’indifférence du .
Soudain, une brève secousse fait trembler le train. Puis une autre. Crissement de frein. Les lumières s’éteignent . Une dernière vision : un regard de surprise et d’effroi. Noir absolu. Dense. Il sent dans sa gorge à elle, la peur qui enfle. Dans les mots murmurés, une terreur blanche.
Enfin, se presse contre lui un corps chaud, animal. Instinct primitif. Peu lui importe. Il est heureux. Incroyablement heureux.
Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB sur La vie à deux

Dans le train

Elle lit. Absorbée.
Il la regarde. Il s’imprègne d’elle. Il avale son image. Il s’en nourrit. Il s’en abreuve . A croire qu’il n’a rien bu ni mangé depuis longtemps. Elle, ne se doute de rien. Absorbée par sa lecture. Parfois son pied bouge. A peine. Parfois, elle lève les yeux. Les perd dans le paysage qui défile. Toujours revient à son livre. Elle est si loin. Pourtant, il la dévore. Férocement. Sa bouche est pleine de salive. Les crampes clouent son estomac. Il ne mâche pas. Il avale. Voracement . Il n’est jamais rassasié . Il a la faim du . Elle, elle lit. L’indifférence du . Soudain, une brève secousse fait trembler le train. Puis une autre. Crissement de frein. Les lumières s’éteignent . Une dernière vision : un regard de surprise et d’effroi. Noir absolu. Dense. Il sent dans sa gorge à elle, la peur qui enfle. Dans les mots murmurés, une terreur blanche.
Enfin, se presse contre lui un corps chaud, animal. Instinct primitif. Peu lui importe. Il est heureux. Incroyablement heureux.
Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB sur La vie à deux

Dans le train

Elle lit. Absorbée. Il la regarde. Il s’imprègne d’elle. Il avale son image. Il s’en nourrit. Il s’en abreuve . A croire qu’il n’a rien bu ni mangé depuis longtemps. Elle, ne se doute de rien. Absorbée par sa lecture. Parfois son pied bouge. A peine. Parfois, elle lève les yeux. Les perd dans le paysage qui défile. Toujours revient à son livre. Elle est si loin. Pourtant, il la dévore. Férocement. Sa bouche est pleine de salive. Les crampes clouent son estomac. Il ne mâche pas. Il avale. Voracement . Il n’est jamais rassasié . Il a la faim du . Elle, elle lit. L’indifférence du . Soudain, une brève secousse fait trembler le train. Puis une autre. Crissement de frein. Les lumières s’éteignent . Une dernière vision : un regard de surprise et d’effroi. Noir absolu. Dense. Il sent dans sa gorge à elle, la peur qui enfle. Dans les mots murmurés, une terreur blanche.
Enfin, se presse contre lui un corps chaud, animal. Instinct primitif. Peu lui importe. Il est heureux. Incroyablement heureux.
Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB sur La vie à deux

Darkness

Dans ce en déroute
J’ai pris la route
Des plaisirs illicites
Loin du strict
Je n’étais pas gauche
Pour la débauche
Alors les vautours
Me tournaient autour
Car la luxure
N’attire pas que des âmes pures
Mais parmi ces oiseaux
De mauvais augure
J’ai croisé des personnes sûres
Qui m’ont aimée
Dans le respect
Pour un soir
Ou dans l’espoir de me revoir
Doux et fougueux
Attentionnés et passionnés
Ces amants occasionnels
M’ont laissée
Telle que j’étais
Sans m’abîmer
Mais dans la gaieté
Sam 24 Sep 2016, 23:47 par Bridget sur Les liaisons sulfureuses

Ma sage , pas sage

On dit de ma sage pas sage, qu’elle aurait un beau plumage,qu’elle fait des ravages, que ses yeux pétillent, comme des bulles de champagne, que sa frimousse est pleine de tache de rousseur que le marchand de sable aurait parsemé, chaque soir dans son lit... pour la rendre un peu plus jolie...

On dit que ma sage chipie se pare d’une petite robe noire
Laissant entrevoir des bas couture noirs en nylon
Qui en ferait perdre plus d’un la raison
Perchée sur des hauts talons
Couleur noir charbon....

On dit que ma sage , coquine
Est une mutine assoiffée de visiter le
Ne sait pas tenir en place!
N ’essayant même pas de la retenir
Sinon elle risque de partir.....

On dit que ma sage , aime la vie
Que très souvent elle rit
Qu’elle se transforme en femme fatale
Ou bien se la joue garçon...
Trois p’tits tours et puis s’en vont....
Lun 29 Fév 2016, 11:31 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

ToRename

Bonjour à toutes, bonjour à tous,

Auteur, j’écris des histoires teintées de sensualité, de découvertes, de poésie et d’érotisme.
Mais aussi et surtout, j’explore des sujets tabous, des thèmes réputés troublants, voire dérangeants.

Je vous propose la lecture de « En attendant d’être grande », saga littéraire en cinq parties. Je vous propose la diffusion de la première partie sur ce post, bout par bout, jour après jour. (Je verrais bien sûr en fonction des réactions… J’ignore si ce texte vous plaira ou non, si jamais il ne prend pas ce n’est pas grave, j’en cesserais la diffusion sans me vexer). J’espère que ma démarche n’est pas en contradiction avec ce forum ! Pour moi cela correspond à un forum d’écriture, ceci dit je vois davantage de poésie, pensées et histoires vraies que de récits fictifs, qui plus est à rallonge. Merci de m’avertir si jamais je suis trop "hors sujet".

« En attendant d’être grande » conte l’histoire de Chloé, son éveil, ses questionnements, ses expériences, de sa naissance jusqu’à son âge adulte. Le récit se poursuit sur deux temporalités : des souvenirs d’enfance agrémentés de souvenirs de vie d’adulte.

(Nota Bene : je rassure les lecteurs qui auraient un doute : cette saga ne comporte pas de rapports enfant-adulte. Non pas que ce thème soit à mon sens interdit, car bien des œuvres ont exploré ce thème en littérature, le plus célèbre étant le Lolita de Nabokov. Simplement ce n’est pas un thème qui me parle).

Prêts à partir à l’aventure à mes côtés ? Eh bien, commençons.

«
Avertissement

Ceci est le récit de mon enfance.
Attention lecteur. Prends garde, lectrice !
Tu t’apprêtes à faire ton entrée dans un univers troublant. Ton esprit, tes émotions, tes sentiments… tout cela va être titillé, chatouillé, dérangé.
Au cours de ces lignes, je ne me suis jamais censurée. Pas même une seule fois. Tu pourrais m’en vouloir, ou au contraire m’en être reconnaissant(e).
Il t’est conseillé de lire cette histoire par petits bouts, à tête reposée. Une lecture trop intensive risquerait de te faire perdre certaines notions, de t’échauffer, de te mettre en surdose. Naturellement, je te laisse gérer… Sache juste que ce qui suit n’a pas été conçu pour être dévoré d’un trait.
Prends quelques grandes inspirations, cramponne-toi et embarque avec moi dans cette aventure pour un saut sans filet…

Préambule – Le jour où j’ai pris ma décision

Un « S », un « A », un « L »... Ce mot, je l’avais souvent entendu. C’est la première fois que je le voyais écrit. Mais que pouvait-il bien vouloir dire ? Les grands l’employaient entre eux, les grandes ça arrivait aussi, quoique plus rarement. J’ai toujours eu l’oreille fine... Jamais ce terme ne m’avait été adressé. Tant mieux, tant pis, je l’ignorais. Difficile de savoir à l’époque où on commence tout juste à savoir lire. Il avait fallu décortiquer chaque lettre et prononcer à haute voix pour être bien certaine d’être dans le vrai. Plus de doute, c’était bien ce mot-là que j’avais entendu. Un mot curieux. Ambigu. Sale, peut-être ? Je le pressentais, à voir la mine grivoise et grimaçante de chaque homme le prononçant. Il en est ainsi des mots interdits, on ne les dit jamais normalement. La dernière fois qu’il était parvenu à mes oreilles c’était dans la rue, lorsque cette jeune fille si jolie avec sa jupe écossaise courte était passée devant un homme, très vieux, pas loin de la quarantaine dirais-je. En la fixant, celui-ci murmura entre ses dents grises le fameux mot en « S ». Le terme était cassant, bien que lancé à voix basse il m’avait comme abîmé les tympans.

Lorsque le mot est revenu, c’était couché sur du papier dans un magazine People à propos de ce qu’aurait balancé Willy J. Adams sur son ex, Jennyfer, pourtant mère de ses enfants. Bien que Jennyfer soit une charmante chanteuse et la fille à la jupe une charmante jeune fille, le terme ne résonnait décidément pas comme un compliment.

Des mots dont j’ignorais le sens, en ce temps-là j’en entendais matin, midi et soir. Trop souvent, il fallait deviner. Celui-là me rendait particulièrement curieuse. J’y supposais un sous-entendu plus ou moins sexuel, ce qui le rendait d’autant plus attractif.

Plus tard, bien plus tard, j’appris à l’entendre tantôt comme la pire des insultes, tantôt comme le plus beau des compliments. Mais ceci est une autre histoire car c’est uniquement mon enfance que je suis venue te conter aujourd’hui.

À la maison on avait qu’un seul dictionnaire. Un tout esquinté, édition de mille neuf cent dix que grand-père nous avait légué et qui restait dans la poussière, tout en haut de l’armoire. Non, on ne connaissait pas tous les mots du dico à la maison. Simplement quand les parents ne savaient pas, ils faisaient comme moi : ils devinaient. Ce qui était pardonnable à mon âge l’était moins au leur. Quant au gros livre, non seulement la poussière m’a toujours donné des crises d’éternuements, mais me hisser en haut de l’armoire était expédition périlleuse. Autant par le risque de chuter que par la rouste qui m’attendait si je me faisais prendre.

Dans ces cas-là, le dernier recours est de demander à papa. Comme dictionnaire sur pattes, on a vu mieux... On fait avec ce qu’on a. Quand il lisait les actualités papa n’aimait pas des masses que l’on vienne l’embêter. Hormis les rares fois où maman l’invitait dans la chambre pour « classer le courrier ». Là, il délaissait sa feuille de chou même si la Une titrait sur le foot et trottinait derrière maman comme un gamin, en se dandinant d’un pied sur l’autre, tout guilleret. Je n’ai jamais saisis comment on pouvait avoir si hâte d’exécuter une tâche aussi barbante, ni pourquoi il fallait fermer la porte à clé pour ça. Et surtout, pourquoi je n’avais pas le droit de classer le courrier avec eux ni de venir frapper à la porte. J’étais même chargée de répondre au téléphone. Au moins leur courrier ne prenait jamais longtemps à être classé, en cinq minutes c’était réglé, dix à tout casser.

Aujourd’hui, pas de maman pour lui proposer quoi que ce soit mais un journal qui titrait sur le résultat de la coupe du : je le dérangeais. Tant pis, j’étais trop impatiente de savoir.

— Dis papa, c’est quoi une salope ?
— Une salope ? Mmmm... Comment te dire… ben une salope par exemple, c’est ta cousine Estelle, marmonna-t-il sans se détacher de son canard. Et une belle salope qui plus est !

Ce fut sa seule réponse. Son air me fit comprendre qu’il faudrait m’en contenter. Estelle ! Estelle mon modèle, Estelle ma grande cousine, aînée et aimée. Dès lors, le terme résonnera en moi tel une qualité. Durant une bonne partie de mon enfance, « Salope » est et restera à mon cœur synonyme de « princesse ». Plus tard, l’amant me faisant l’amour en me traitant de « salope » aura toujours mon estime. Les autres noms d’oiseau auront un jugement différent... qui pourra être positif ou non, selon les cas. M’y complaire et lui en redemander, ou bien lui fermer son clapet voire le laisser en plan. Enfin, tout a donc commencé en ce jour, lorsque j’ai demandé la signification du mot défendu. Si papa avait répondu autrement mon destin aurait été tout autre, qui sait. Car tout de même, Estelle... Estelle que j’admirais tant, la fille à laquelle j’essayais toujours de ressembler. Estelle ma presque grande sœur, pleine de vie, d’amour et d’humour, que j’étouffais de câlins et de baisers dès que nous avions l’occasion de nous voir. Une fille qui avait tout. Le look, la beauté, l’intelligence et les formes. J’en déduisis que les salopes étaient des jeunes filles classes, élégantes, jolies, gentilles comme tout, pleines de grâce, et pris dès ce jour la résolution de tout faire pour en devenir une moi aussi. »[/u]
Ven 25 Déc 2015, 12:05 par theokosma sur Mille choses

Au commencement

C’est finit.
Elle lui à lâché ça droit dans les yeux, sans sourciller, et lui, n’a pas bronché.
On a souvent tendance à sous-estimer l’importance que peuvent parfois prendre les mots, il y a tout juste un instant, la personne en face de lui était ce qu’il avait de plus proche au . Deux mots plus tard leurs âmes étaient devenu comme étrangère, deux rêveurs tirés brusquement du plus sublime des comas sans le ménagement d’un rayon de soleil sur une paupière close. Deux ans, c’est si long…
Elle n’à rien ajouté et lui de son côté s’est contenté de baisser les yeux vers la nappe, c’était un dessus de table en papier blanc comme on en trouve dans de nombreux cafés parisiens, du jetable, à leurs images...
Et d’ailleurs qu’aurait-il pu bien dire ?
C’était finit voila tout.
Il à trempé son doigt dans son café pour en sentir la chaleur et se mit à dessiner des formes abstraites tout en tachant copieusement la nappe, sans but, à son image cette fois.
Captivé par l’œuvre en cour ses yeux s’attardèrent sur cette main échouée sous son regard absent, ce bout de corps qui fut extension du sien et qu’il ne pouvait plus étreindre.
« Audace » fut le seul mot qui lui vint en tête, dans toute l’importance qu’il aurait pu prendre, l’audace qui le prit ce jour de juin ou il avait pointé l’objectif de son appareil sur cette fille qu’il avait trouvé magnifique, l’audace de ne pas détourner le regard quand sentant sur elle une présence elle avait tourné la tête vers lui quatre tables plus loin, l’audace de s’être levé, de s’être approché, d’une première main prise, l’audace d’avoir posé ses lèvres sur les siennes, de premières caresses sur un corps, d’autres lèvres, de mots doux couvrant les mots durs, bravade après bravade pour finir sur cette interdit. Et c’est la que ca la frappé, il pouvait se battre. Il lui suffisait de prendre cette main. Une dernière bravade
Il a reculé la sienne et plongé ses yeux dans les siens
Et elle, elle est partie.
Il à levé nonchalamment son bras pour demander l’addition et une perle d’eau salé a coulé le long de sa joue. Comme ca, sans raison.
Le serveur à attendu le temps qu’il faut puis s’est approché avec la note, il a souris et à voulu bien faire, dire quelques mots
- Vous savez ce qu’on dit…
Et moi de répondre
- Ouai, mais elle je l’ai pas perdu, je l’ai laissé me perdre. Ca à toujours été moi le paumé.
Elle, c’était Chloé.
Ven 20 Nov 2015, 02:59 par chton123@hotmail.com sur La vie à deux

Hall de gare...

hall de gare...

Tout le se bouscule
Pour aller rejoindre le quai de la gare
D’autres , achètent, un sandwich
Ou une revue...
Puis il y a toi et moi;
Nous nous embrassons à pleine bouche...
Tout le est pressé
Sans se rendre compte
Qu’il nous bouscule un peu plus...
Puis il y a toi et moi;
On se dévisage
Les yeux, brillants, les yeux pétillants
Les yeux pleins d’amour...
Tout le est pressé
Les portables collés à leur oreille
Transportant leur lourd bagage
Puis il y a les bavards;
Qui "poirotent" en attendant l’heure du départ
Puis il y a toi, et moi;
Tu passes ton bras autour de ma taille
Je mets la main dans le bas de ton dos
Et je te vole des baisers...
Il y a toi et moi;
Et les autres n’existent plus...
J’adore t’embrasser et toi aussi...
Main dans la main, nos cœurs qui palpitent...
Dans le hall de gare, jamais désertique
Il y règne toujours une cacophonie...
Il y a la vie.
Ven 05 Juin 2015, 10:51 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Effluves de confidences

Effluves de confidences

Une myriade de lettres, des milliers de sons
Des centaines de paroles, une cascade de mots
Un torrent de sensations déversant avec douceur
Les élans et les sentiments de mon cœur
Et voyageant jusqu’au contact de ton tympan
Venant acheminer tout au creux de ton oreille
Tout un d’intenses émotions
Que mon âme te chuchote avec ferveur

Voyage astral intemporel que je fais avec ma voix
à travers cet appel qui transporte ma passion jusqu’à toi
Caressant doucement le contour du lobe de tes oreilles
Te contant affectueusement monts et merveilles
Laissant dériver le sillage d’une agréable saveur groseille
Dans ce berceau qui accueille mes effusions confidentielles
Et se libère de tous ces tourments bien pesants
D’un cœur qui, tel un saule pleureur se confiera

Tel un petit oiseau perdu, elle écoute en silence
Ce flots de mots ininterrompu qui lui conte romance
Elle s’enivre voluptueusement de toute cette fragrance
Qui se déverse de ses paroles douces et denses
Et qui badigeonnent d’une douceur de miel
Ses épaules lourdes de trop d’absence
Elle sentira son doux parfum,et ses embruns
L’envelopper dans un doux cocon de tendres mots
Elle en oubliera ses ennuis et ses maux
Dans l’odeur douce d’un tendre bonbon pourpre.
Mer 20 Mai 2015, 14:58 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Le virtuel tue, tu, elle

Comment en finir quant on n’a pas commencé
comment commencer quand tout se finit avant le début
à trop idéaliser certains ne font plus rien
les gestes restent figés, tel un dessin
le virtuel tue tout autant qu’il donne une vie ou un but
mais les mots restent que de nobles projets
accommodés dans un système qui a finit par tout dépasser
les masques tombent ou se forment aigus
les violons se déchaînent mais le futur reste impromptu
les basses raisonnent comme des échos
mais la foule est devenue sourde d’un côté
les yeux restent aveugles comme le cœur
et certaines mains tendues nous réchauffent l’âme
le temps d’un sourire ou de partager
les courants se forment et tous viennent disjoncter
ils viennent pleurer sur nos pages
toute la tristesse de ce
tandis que d’autres sages
guident l’harmonie des ondes
les mains deviennent des sondes
et les larmes les inondent
et les armes se lèvent
quant il n’y a plus de trêve.
On veut tous cette flamme
mais sans s’y brûler
chaque homme et chaque femme
ne fait qu’y passer.
Ven 15 Mai 2015, 21:15 par inlove sur Amour internet

Fraise au parfum de rose

Fraise au parfum de rose

Un samedi, comme il s’en trouvait tant d’autre... Et pourtant comme ils s’en trouvent tant justement innocemment....
C’était le jour de la Saint-Jean à Saint Jean, justement, un de plus beau quartier de Lyon.
Dans une rue, plutôt bien fréquentée, en effervescence comme souvent le soir le sont les rues de la capitale des gaules, Marine vient de sortir de son travail et se dépêche de rentrer chez elle comme en son habitude en cette heure tardive elle tient en sa main sa baguette de pain.
Pierrick, lui tient plutôt le bout d’un ruban ficelé entourant l’emballage d’un prestigieux gâteau qu’il vient d’acheter chez un pâtissier renommé pour festoyer l’anniversaire de sa petite amie. Et de son autre main il tient une superbe rose.
Ils ne se connaissent pas encore... Comme la destiné est hasard. Surtout lorsque l’on ne regarde pas. Et que le choc se produit là !
Alors contre toute attente ils se percutèrent frontalement. Il est vrai que Marine a une fâcheuse tendance à marcher en baissant la tête et en regardant ses pieds. Pierrick, lui c’est différent, angoissé, tiraillé par on je sais quoi, surveille son carton qui oscille légèrement, afin qu’il ne penche pas trop eu égard à ce qu’il contient dedans.
L’impact est éminent, non il s’est déjà produit...
Donc nous pourrions reprendre la scène au ralenti, juste pour comprendre ce qui s’en suit :
Chut pas de bruit regardons. L’atterrissage du gâteau sur le trottoir, suivit juste après de la rose, et pour finir cette pauvre baguette de pain qui se mit à rouler sur sa tranche pour s’échouer dans un ensemble dispersé près d’une bouche d’égout.
Le choc dissipé, Tous deux lèvent enfin leurs yeux, Pierrick n’est pas insensible au charme de Marine, Marine n’est pas insensible au charme de Pierrick. Tous deux rougissent d’un sentiment qui les pénètre, un sentiment si troublant, un sentiment envahissant.
Elle ne sait plus quoi dire et se sent vraiment désolée de ce qu’elle vient de provoquer. Ce n’est pas la toute première fois que cela lui arrive. Marine est une rêveuse, elle vit toujours la tête dans les cieux ou bien les nuages, ce qui serait mieux, emplissant à ses heures, écrivaine de l’infortune, des pages en n’en plus finir, où elle se prend pour une héroïne de roman et de fait elle accumule nombre de petites bêtises, qui font tomber les choses, sur elle, sur les autres, juste pour poser sa main attendrissante, délicate et si douce sur sa bouche. Il y a des jours comme ça où elle resterait bien enfermée chez elle à double tour. On ne l’appelle pas miss catastrophique pour rien.
De fait le choc advenu, ils se penchent alors sur le feu dessert dont il ne reste rien, les dégâts ne sont tout de même pas anodins.
A défaut d’un gâteau à la fraise, il ne reste plus qu’un gâteau écrasé éparpillé pressurisé, c’est un gâteau tatin, un gâteau câlin. Marine est vraiment ennuyée contrite et désolée. Elle propose à Pierrick de le rembourser ou tout du moins de lui racheter le même, bien qu’elle imagine qu’il puisse évidemment coûter cher. Il est vrai qu’en ce moment Marine est juste financièrement parlant, il faut dire qu’avec un salaire de petite secrétaire c’est pas évident. Mais elle gère ses finances comme elle peut. Tant pis il faut qu’elle le rembourse d’une façon ou d’une autre, une histoire d’honnêteté, une histoire d’amour propre, une histoire de fierté. .
Pierrick tombé sous le charme de Marine a une idée toute particulière et finalement pourquoi pas? Il est fou à ce moment là, mais parfois la folie ne peut-être que grisante et pourquoi pas, entreprenante. Il y a si longtemps qu’un épisode comme celui-là ne lui était pas arrivé, qu’il décide de continuer.
Ce faisant, il lui propose innocemment et lui faisant croire, sans aucune arrière pensée, de lui laisser son numéro personnel, juste histoire quelle le rappelle et de la revoir en refusant d’elle un quelconque remboursement, juste comme ça innocemment.
Elle ne sait que répondre, pourtant attirée ou surprise par autant de délicatesse, elle lui donne le sien.

Quelques semaines plus tard après quelques échanges verbaux, Marine attend Pierrick à la terrasse d’un restaurant. Un rendez-vous qu’il a programmé difficilement et pourtant si rapidement. Sa profession l’occupe énormément, il travaille beaucoup et les pauses sont rares pour qu’il puisse se libérer aussi facilement. Mais il faut bien trouver une excuse auprès de sa direction, même pour un rendez vous des plus galants et corrects.

Il arrive alors avec un carton d’invitation à la main, un carton d’invitation pour la vie, en cherchant à lui faire oublier les circonstances navrantes et tout autant amusantes et pourtant si déconcertantes d’un si bel épisode qui lui permit enfin de la rencontrer. Pourquoi enfin ? Car à s’en rappeler, sa petite amie d’antan, dont il n’avait plus rien à faire à présent, n’avait pas trop apprécié son gâteau d’anniversaire renversé près des bouches d’égouts. Il lui présenta comme ça sur la table, d’où son courroux. Mais Pierrick n’en avait cure, les yeux de Marine depuis ce choc étaient là ancrés et que pouvait représenter la figure de l’autre devant ses rêves enfiévrés. Et pour conclure il avait même oublié la rose pour sa promise et maintenant il en souriait en y repensant. Mais finalement cette journée lui permis cette si belle rencontre et au fond de son cœur il voulait tant connaitre la belle Marine. Marine si belle aux yeux noisette espiègles et si expressifs, Marine si charmante. Bien qu’elle ne fût pas d’une grande d’une intense beauté elle avait pour lui les formes attirantes là où il les aimait. Et cela promettait de belles journées de belles nuits de belles… d’instants passionnants, intéressants conformément à son comportement qu’il supposait entouré de brillance, de gentillesse et d’amour et de douceur.
Il savait qu’il ne devait pas être trop entreprenant. Qu’il devait aller doucement qu’elle méritait le tendresse et qu’avec elle il rentrait dans un autre ou il se trouvait même bête, ne sachant trouver les mots, mais rassuré de savoir et de voir en cela Marine tout à son aise, pour lui compter fleurette ...
Il se retrouve alors chez elle, naturellement comme ils se connaissaient quelque peu, quelques goûts communs, surtout la cuisine et le bon vin, ...
Elle l’amène dans sa cuisine, elle est quasiment dévêtue et ouvre le frigo devant lui, elle y dépose une multitude de petits choux à la crème, Saint honoré surmontés de fraises. Lui ouvre son carton et en sort un gâteau nappé de chantilly et d’autant de fraises.
Crise de fou rire! De quoi manger l’amour et d’en faire même une indigestion...
Il lui tend un chou et lui met dans la bouche
Un nouveau jeu ? Innocente ? Experte ? Elle accepte, c’est même plutôt amusant. Des jeux de grands.
Ils continuent ne voyant pas l’heure passer. Tous deux à s’aimer.

En voilà un dont la crème s’échappe et coule le long de son doigt et un peu sur son cache cœur, juste à la naissance des seins dont la veine du cou palpite bien vite. Il a vu son émoi, ose s’approcher et nettoie avec son pouce la divine beauté qu’il aperçoit. Elle n’en a même pas peur, elle est juste surprise par tant de douceur et d’étrangeté, juste un peu déroutée. Puis avec sa langue il poursuit l’aventure tel les grands conquérants. Il lui lèche son doigt, son regard braqué vers elle, vers Marine qui est fascinée attirée qui n’en peut plus d’attendre. Picotements dans le bas du ventre, étrange sensation, agréable un début quand viendras-tu dedans ? Laisse moi le temps...
Ils se regardent alors dans les yeux et naturellement Pierrick s’approche davantage pour l’embrasser passionnément sur les lèvres. Les langues s’entrelacent dans un ballet sans fin. Il se colle contre son corps, elle en tremble et n’a aucun mal à se laisser aller. Elle est en confiance, il en fait son rêve tant il est si doux, tant il aime donner, tant il a compris que Marine est pareille, échange d’amour, échange de bonté.
Ils se retrouvent tous deux nus, Pierrick écrasant une fraise entre ses beaux vallons et dont il boit le jus jusqu’à l’ivresse. Les pointes de Marine se figent et des frissons parcourent tout son corps. Amoureuse, elle en veut encore, il en pose ci et là puis une dans sa profonde intimité, où il la trouve et la croque d’une langue experte. Délice calice où il se niche et dont elle plante ses doigts dans sa chevelure en gémissant... Il goûte à son bouton rose, le happe, elle jouit...
Ils sont fous d’amour, et se tartinent de crème pâtissière, de chantilly, de sirop de rose que Marine fait couler goulument sur son corps. A son tour elle prend les initiatives. Elle se délecte alors telle une gourmande amante qui prend son temps en le léchant de partout, en l’aspirant de doux baisers, tantôt fougueux tantôt langoureux. Il est au bord du précipice, mais il se retient encore.
Elle pose alors sa bouche autour de son sexe et l’engloutie le mange, le dévore avidement, goulument. Puis la pointe de sa langue descend encore plus bas et fait couler du sirop qu’elle lèche avec avidité et frénésie...

La jouissance arrive, et explose dans son intime espace. Il est comblé, elle se sent bien, heureuse, ne veut plus bouger et rester encore un peu de ses bras . Il continue à la caresser, il aime la douceur de sa peau, si fine si enfantine. Il ferme ses yeux, elle le regarde, en profite encore un peu avant le départ. Car fatalement il y a un départ. A savoir si ils se reverront ?
il en restera un beau souvenir et une rose posés sur la table séchée et conservée, et près d’elle un numéro de téléphone pour se retrouver et de nouveau s’aimer…
Lun 02 Fév 2015, 16:23 par caressedesyeux sur Les liaisons sulfureuses

Faire le deuil

Faire le deuil

Mon corps est la,
Mais pas mon esprit
Je n’arrive toujours pas
À surmonter notre histoire
Notre idylle fut courte
Très courte
Mais a laissé une profonde cicatrice
À jamais ouverte dans mon cœur.

Tous ces mots que j’ai prononcés,
Je les ai dits et pensés,
Avec sincérité.
Qui aurait pu croire que pour nous
Cela aurait l’effet illusoire
D’un qui ne serait pas réel
Ou nous pourrions facilement lâcher des mots
Sans les penser finalement
Et se dire que c’est si facile
De les dire comme ça
Pris dans l’ambiance,
En nous procurant cette merveilleuse émotion,
Dont le cœur s’affole à chaque fois

Ne pas trop penser qu’un beau jour
Cela puisse nous tomber dessus
Et en garder des tourments tout le temps;
Mon physique est toujours la
Mais mon mental est ailleurs
Tu as osé pudiquement me dire je t’aime
Et je t’ai appelé mon amour

Mais tu en aimes déjà une autre...
Et je n’arrive pas à faire ce deuil
Mon cœur a trop mal d’y avoir cru.
Dim 19 Oct 2014, 18:12 par caressedesyeux sur L'amour en vrac
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