L'amie farouche mdr



L’amie farouche

Elle ne peut faire un pas sans moi
Et me suit de partout où que j’aille
Toujours prête à livrer bataille
Dés qu’on suscite mes émois
Comme si, de moi, elle ne pouvait se passer
Telle mon autre qui ne me quitte jamais
Comme si elle avait besoin de moi
Qu’il n’existait personne d’autre
Comme j’ai besoin d’elle
Qui me défend des coups bien bas
Des scélérats, voleurs et usurpateurs
Elle met fin aux discussions
Sans faire de quartier
Attention à ses décisions
Des têtes vont tomber !!!
Fine et aiguisée comme il se doit
Elle est toujours ma salvatrice...
Sa riposte donne un coup amer
Sa réplique est dévastatrice
Un goût à ne pas me déplaire
Lorsqu’elle le bout de sa pointe
Elle vous laisse une chance de fuir...
Elle tranche si froide et si solide
Elle laisse des traces à jamais
Je la serre si fort dans mes mains
Qu’elle en cause de grands chagrins
Mes gestes souvent si lestes,
Elle en fait tomber des vestes...
Pourtant chaque nuit dans mon lit,
Elle dort d’un sommeil paisible et léger
Mais elle bondit au moindre bruit
Que personne ne peut approcher
Épée de Damoclès, allons ! Réveille toi
Il est temps d’aller couper des têtes !!! mdr
Ven 09 Nov 2012, 16:07 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Le secrétaire

Il vient de prendre ses fonctions
Dans cette grande et belle maison
Il espère bien faire sensation
Qu’on soit content de ses prestations
On l’a installé dans un joli bureau
Bien agréable où tout est fait pour s’y plaire
Il va pouvoir faire du beau boulot
Ce nouveau secrétaire

Mais son travail aussitôt se complique
Quand Madame dans le local rapplique
Juste vêtue de ses petits dessous
Qui mettent en valeur ses atouts
Il ouvre grand ses yeux à cette vue
Profitant de cette belle opportunité
De dévisager cette belle ingénue
Qui se dans toute sa beauté

Il se doit de rester froid et impassible
Devant cette belle ingénue si tentante
Le trouble est malgré tout bien visible
Face à cette belle vision alléchante
Il sent sa peau de soie s’accouder,
Tout contre le bord poli de son lutrin
Il sent la chaleur de son corps et se met à rêver
S’imaginant qu’ils n’en feront plus qu’un...

Dans son songe, il se voit doté d’une âme
Il se voit en secrétaire particulier de Madame
Planté devant elle tel un valet de chambre
Auscultant cette délicieuse silhouette d’ambre
Dans sa magnifique parure légère et frivole
Attendant qu’elle veuille bien prendre la parole,
Pour lui donner un ordre ou demander un service
Afin qu’il arrête de se tordre et mette fin au supplice

Ce sont des Georges par ci, des Georges par là
Il adore le son mielleux qui sort de sa belle bouche.
Et tous ces petits gestes affectueux lorsqu’elle le touche
Elle passe ses mains, afin qu’il brille d’un bel éclat
Comme si elle avait besoin de nettoyer la poussière sur son veston
Qu’elle avait besoin de faire étinceler les cuivres des boutons
Et qu’elle lustre avec tant de méticuleux soin cet abattant
En lui décochant ces beaux sourires, qu’il affectionne tant.

Il ne comprend toujours pas pourquoi, elle utilise cette cire d’abeille
Qui lui donne cet air guindé d’un vieux comptoir quitté la veille
Sur lequel elle aurait noyé ses ennuis amoureux dans un verre de Vodka
Lui préfère les fragrances de son eau de toilette à l’arôme de magnolia,
Qui lui rappelle tant sa jolie montagne et ses beaux versants ensoleillés
Ses doigts, si soigneusement manucurés, auraient besoin d’être réchauffés
Et il faudrait couvrir ce merveilleux corps afin qu’il ne prenne pas froid
Je me verrai bien dans ce rôle, pense-t-il, pour pouvoir m’occuper de toi.
Sam 23 Juin 2012, 15:27 par caressedesyeux sur Mille choses

Qui veut la peau d'agatha christie ?

Je viens une dernière fois rendre grâce à ce site pour m’avoir permis plus ou moins régulièrement toutes ces années de rêver et de créer du beau (au moins l’ai-je essayé bien humblement) tout en me régalant d’écriture et de relecture.

Dois-je citer toutes les oeuvres qui ont nourri mes textes bien que ces derniers en soient indignes ? Je risque fort de me r ingrate et d’en oublier parmi les plus importants : "Les confessions d’un enfant du siècle" d’Alfred de Musset, "La promesse de L’ange" de Frédéric Lenoir qui relate les amours tragiques entre un homme consacré et une guérisseuse (la structure romanesque est merveilleuse), sans oublier le "Manifeste pour une renaissance" : parmi les ouvrages de Bernard Besret qui m’ont été donnés de lire, c’est ce dernier qui m’a sans doute le plus marquée (de par sa proximité avec mon propre cheminement existentiel sans doute).

Je ne viendrai plus pour plusieurs raisons, ces écrits qui n’avaient pour but que de me récréer tout en me tenant lieu parfois d’exutoire ont été profanés un peu comme ces tombes par des personnes malveillantes et qui pour couvrir leurs frasques cherchent dans l’écriture les preuves d’une culpabilité de l’auteur qu’il savent chimériques... C’est un procédé fort astucieux que de vouloir déplacer le centre de gravité d’une affaire : mettre sous le feu des projecteurs non plus l’assassin mais le bouc émissaire. C’est courant, Combien de violeurs protestent de leur innocence en montrant du doigt leurs victimes : ces viles aguicheuses... A qui profite le crime ?! Ces honnêtes hommes (ou femmes) qui au demeurant ont parfois pignon sur rue, ne manqueraient pas, tout couverts du sang de leur dernier forfait, de pointer le même index accusateur : regardez, c’est Agatha Christie, coupable de crime avec préméditation, elle a même couché ses (nombreux) aveux par écrit. Ce faisant, ils ajoutent à leur scélératesse, la calomnie...

La seconde raison, et bien ! Il s’agissait pour moi de venir sublimer un célibat imposé par un divorce qui perdura durant dix longues années de solitude (encore un ouvrage merveilleux : cien anos de soledad de Gabriel Garcia Marquez)...

Le temps est un sérum de vérité, il renforce et grandit l’âme de ceux qui ont le coeur droit - dans l’épreuve - et la vraie nature de qui est vil. S’il m’est arrivé de m’indigner, de pleurer voire de tempêter devant l’aveuglement des hommes et des femmes qui portent la charge de rendre la justice, je n’ai jamais trahi la rectitude qui est ma marque de fabrique et si j’ai le verbe haut, j’ai le coeur droit (certains ne se sont donnés que la peine de naître et de naître nantis cela leur tient lieu d’honneur et de probité. ceux-là ne sont pas mes cousins).

Une fois de plus, je ne peux que rendre hommage à Gisèle Halimi que j’ai eu la grâce de rencontrer et qui me confiait lors d’une interview (à l’occasion de la sortie de son livre "L’étrange Monsieur K") combien il est difficile de défendre un innocent. Ce dernier est de fait indéfendable, il n’a que lui, que la vérité et cette dernière ne porte pas un label spécial qui la distingue des contrefaçons. Il crie, il pleure, il gronde, il a peur et tout cela indispose. Prenez un coupable : il dispose de tout une batterie : mensonge, abus de pouvoir, manipulation, faux et usage de faux, il sourit, il affiche un calme olympien et sourit d’autant mieux qu’il sait ses mauvais procédés couronnés de succès.

Mais quelle que soit l’issue des procès et que l’on condamne ou pas Agatha ou K, mes frères, pour les crimes qu’ils n’ont pas commis, aucune erreur judiciaire ne changera la nature réelle de l’homme, celui qui est bon et droit ne peut être avili. Celui qui juge et qui se trompe peut en son âme et conscience en éprouver des regrets et peut-être un tourment secret : ne me suis-je pas trompé, mon intuition était-elle bonne, n’étais-je pas sous influence ? Quelle charge faisons-nous porter sur des épaules humaines ! Mais qu’ils se rassurent, l’homme coupable porte en lui le germe de sa condamnation et lui se connaît intimement, il n’est pas dupe de sa noirceur. Son propre jugement n’en sera que plus éclatant.

Il ne me reste plus qu’à tirer ma révérence d’un hommage appuyé à l’administrateur du site, mon bien cher et respecté Petit Prince pour sa confiance et sa bienveillance durant ces longues années. Un clin d’oeil à vous chères âmes tendres que j’ai eu la joie de lire et de relire, avec qui, parfois, les fils fragiles de l’amitié épistolaire se sont tissés.

Je vous souhaite de belles et tendres heures d’écriture avec la pulsation de vos coeurs à la pointe de vos plumes.

Bien scripturalement vôtre,

Dolce Vita
Mer 20 Juin 2012, 15:13 par dolce vita sur L'amour en vrac

Marilyn

MARILYN
S’avance et s’assied à son pupitre
Elle va écrire un nouveau chapitre
Dès que le show a commencé
Marilyn change d’identité.
Elle entre dans la peau de son personnage
S’exhibe et son plus beau plumage
Se faisant effrontée libertine et habile racoleuse
Sa voix douce et langoureuse se fera amoureuse.

Son déhanchement en troublera quelques uns
Dont les yeux colleront à la courbe des seins
D’autres seront accros à sa robe moulante
Son dos nu et ses dessous chics.
D’autres la trouveront bien attrayante
Très sûre d’elle, un brin sexy
En porte-jarretelle, gambettes gainées d’un bas noir
Affolant la libido de ces messieurs au comptoir.

Coiffure bien ordonnée d’un noir lumineux
Rehaussant le soyeux de ses cheveux
Bouche voluptueuse, de rouge, laquée
Démarche lascive à l’allure appuyée
Parfum aux flagrances d’un nuage parfumé
Madame Chanel n’aura qu’à bien se tenir
Le parterre en sera entièrement subjugué
Car elle sait comment susciter le désir.

Ce soir la salle sera encore pleine
Elle les tiendra suspendus, en haleine
Tous ces beaux messieurs aux costumes hors de prix
Elle croulera sous leurs applaudissements, leurs cris.
Et les bouquets de fleurs jetés à ses pieds
La musique ralentit, le rideau va bientôt se refermer..
Le public applaudit, le spectacle est terminé
Elle sort doucement de scène et va se démaquiller

Loin de l’effervescence, elle passera un peignoir
Se regardera tristement dans le grand miroir
Constatera les dégâts de ces mirages
Et mettant brusquement ses mains sur son visage.
Laissant tomber son masque d’invincibilité
Nous montrera sa grande vulnérabilité
Dans le secret feutré de sa cabine
Quelques perles d’eau roulent sur sa pommette.

Marilyn, si fragile, si douce et si câline
Femme bien seule jouant la starlette
Dans le silence de son petit logement
Rêve qu’on l’aime encore longtemps
Mar 22 Nov 2011, 20:25 par caressedesyeux sur Mille choses

Transcendance

J’aime quand tu te retiens, mais pas trop.
J’aime quand je sens monter en toi un désir toujours plus fort, jusqu’à ce qu’il te submerge.
J’aime quand l’immergé émerge.
J’aime quand j’expire de toi, quand tu m’inspires.
J’aime quand je t’inspire, quand tu craques, et lâches "prise".
J’aime quand tu perds le contrôle de tes mots, comme un flot qui gicle et éclabousse!
J’aime jouer avec toi, m’amuser de tes atouts comme tu me taquines.
J’aime, ce que tu as, que je n’ai pas!
J’aime, ce qui me complète...
ce que tu es que je ne suis pas:
tout ce que tu es;
tout ce que je ne suis pas.

Que serais-je sans toi....
qui viens à ma rencontre?
que serais-je sans toi?
Une moitié, pire une ...
Tu reconnais la chanson,
tu reconnais mon son...

Je voudrais entendre ta voix
me chuchoter tout bas
à l’oreille "je suis là".
Quant est-ce qu’on se revoit?
dis moi, parle moi,
dis moi que c’est bien toi,
qui soulage mon émoi.

J’aime quand tu te laisses aller,
quand tu ne résistes plus,
lorsque la jouissance transcende la résistance.
J’aime quand ton rêve devient désir,
quand ton désir devient réalité,
quand ta réalité devient amour,
et quand ton amour m’atteint,
puis me touche de ses mains.

http://www.youtube.com/watch?v=I1lqm5g4RsA
Mer 26 Oct 2011, 00:01 par inlove sur Les liaisons sulfureuses

Le coiffeur et sa derniere cliente (chapitre un)

REMI, brun au charme ténébreux, yeux pétillants,sourire ravageur, avec sans doute de belles origines espagnoles, se délecte à chaque fois, qu’une cliente lui dit:" je vous donne carte blanche."
C’est une phrase qu’il aime bien entendre. Il se défonce, s’improvise sculpteur, paysagiste à sa manière,et dé ses talents incontestés de créateur en réalisant des compositions qui font le bonheur de la gente féminine.

Il affine, il peaufine et prend son temps, au plus grand désarroi de son patron Angelo.

Elle : Prénom ALESSIA
Il ne l’avait pas encore vue. Elle revient de vacances, superbement bronzée, mais les cheveux dans un état déplorables : Ternes,décolorés, affreusement abîmés. Dans une robe saharienne noire, grosse ceinture sur les hanches, et talons vertigineux, elle semble demander un miracle pour sa coiffure
Angélo lui lave les cheveux.Puis il engage une conversation bien sympathique.....Comme si il la connaissait depuis toujours, Rémi,en a terminé avec sa cliente, Salue Alessia d’un chaleureux bonjour, l’invite à s’asseoir dans un fauteuil agréable, l’installe confortablement et s’enquiert de ce qu’elle désire comme coupe.
Elle a repéré un modèle qui lui conviendrait dans un de leur book déposés dans la salle d’attente, L’artiste n’est vraiment pas emballé par ce choix et le clairement. Cédant à ses caprices de diva, Alessia en conclut que ce sera comme il voudra pourvu que la coiffure soit réussie. Un radieux sourire de gosse éclaire son visage. Il en faut peu à Rémi qui jubile tout heureux, en prenant ses instruments .Il coupe, élague, rafraîchit...
Elle, plongée dans ses pensées, rêve:

Elle ose fermer le salon à clef, lui faire comprendre qu’elle le désire, en le plaquant contre le renforcement du mur là où les clientes posent habituellement leurs sacs, ou, en cette saison, leurs petites laine. .Elle le renifle et de sa langue goûte d’abord sa bouche, dont le parfum de divin breuvage la met encore plus en appétit. Rémi, le cœur qui palpite, la dévisage intensément..... Pour bien s’imprégner de son visage.....Pour bien être sûr qu’il ne rêve pas. Ses cils sont mouillés car elle passe et repasse sa langue dessus. Puis, elle s’attaque aux lobes de ses oreilles, et finit par descendre dans le cou...

Elle ouvre le premier bouton de sa chemise, hume sa peau, tout en défaisant le deuxième bouton, l’embrasse en déboutonnant le troisième, passe sa langue sur les tétons qui pointent, déboucle le bouton suivant et ainsi de suite
Elle sent monter son ardeur, mais prend bien son temps pour défaire la boucle de la ceinture de son pantalon. Elle le débarrasse de la sacoche de coiffeur contenant son matériel .et en profite pour lui caresser les fesses.
Puis, par quelques baisers légers sur le torse , elle approche sa bouche de son nombril, et s’amuse à le titiller afin de faire durer l’attente et qu’il n’en puisse plus. Pour Rémi, c’est un supplice insupportable, mais une douce torture qui va crescendo, de plus en plus. Il a beaucoup de mal à se maîtriser, debout et tremblant sur ses jambes.N’y tenant plus, il la saisit par les hanches, remonte fiévreusement sa robe afin de voir ce qu’elle porte en dessous.
BINGO ! Il en était sûr : Un boxer, en dentelle, noir ! Il passe son pouce sur la couture du slip, fait glisser sa main sur le ventre, la toison, puis plonge résolument son index dans son intimité mouillée, lui arrachant un gémissement, au toucher de son bouton rose qu’il titille fébrilement....
Elle l’encourage à poursuivre et il prend plaisir à satisfaire le moindre de ses souhaits. Puis elle se retourne, s’abaisse et engloutit son sexe dans sa bouche. L’action conjuguée de la main, de la langue et des lèvres lui extirpe un long râle de plaisir qui l’incite à plus de vigueur dans son "massage". Au seuil de la jouissance,il se retire et décharge dans un délicieux frisson...
Apaisés, ils se regardent, se sourient , et s’embrassent encore. Il désire la revoir, autre part, dans d’autres circonstances. Elle sourit gentiment, ne lui répond pas, regarde l’heure et lui dit :," je reviendrai pour une couleur".
Lun 21 Mars 2011, 16:52 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

La rencontre

On s’était donné rendez-vous, au parc de la tête d’or
Quinze longues années avaient défilé depuis notre dernière rencontre Jusqu’au jour où j’ai vu ta photographie sur la couverture d’un magazine. « Mais c’est Emma »: me suis je dit
Alors pour en être sur j’ai appelé l’agence où tu travaillais
J’ai supplié la rédactrice en lui faisant du charme, et elle a cédé malgré tout
Je me suis souvenue d’Emma au temps où nous fréquentions la même école. C’était une une jolie blondinette aux yeux gris ardoise, avec deux nattes, c’était une vraie chipie, mais toujours prête à défendre les plus faibles.
Au début elle doutait de moi, et après un certains laps de temps, elle s’est enfin rappelée de moi, et aujourd’hui , nous avons rendez-vous. J’appréhende, un peu, et je pense qu’elle aussi.
Afin de nous reconnaitre, j’ai décidé, de tenir une fleur dans ma main..Une rose d’une belle robe foncée, tirant presque au noir. J’attends devant ce banc assis, regardant à droite puis à gauche,puis en scrutant au loin
Je regarde ma , déjà cinq minutes de retard. J’aime la ponctualité, ne supporte pas les personnes qui ne le sont pas, mais malgré tout je patiente souhaitant vraiment la revoir.
Elle arrive enfin, avec ce sourire charmeur, ses cheveux couleur miel, qui flottent librement sur ses épaules, mais je ne me rappelais plus qu’elle était aussi grande, comme quoi les photos et les souvenirs sont trompeur. Elle me tend les bras, la première , et j’accepte volontiers son geste en la serrant contre moi
Elle porte une magnifique robe rouge éclatante........ Une beauté à en couper le souffle. Mon cœur palpite si fort, que je ne sais pas par ou commencer. Mais c’est elle qui parle la première, en me racontant sa vie, et ce qu’elle est devenue .....Pas d’enfant, un divorce douloureux.
Je suis toujours célibataire lui dis-je. Elle a l’air étonné. Elle me confie qu’elle avait été amoureuse de moi , et elle en rigole un peu gênée .Jamais je n’aurai imaginé cela, car j’étais à l’époque un garçon timide qui rêvait d’elle secrètement tout en m’inventant des romans, du style prince charmant sauvant la princesse aux nattes blondes.
On s’est promis de se revoir, mais je ne sais si elle partage les même sentiments que moi, et seul le temps le dira...
Dim 20 Fév 2011, 15:59 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Tomber le masque

. Le crépuscule tombe
Et elle ne s’en aperçoit pas.
Pas vu le temps qui passe avec lui.
La lumière éteinte
Et seule l’éclaircit .
La musique envahit son être tout entier
Elle s’en imprègne en le "glissant" dedans
Un scenario prend forme , petit à petit...


Puis, naturellement à gorge déployée
La veine s’affole précipitamment
Les yeux pleins de "désir".
La confiance s’installe.
Elle se dans toute sa féminité
Car elle se sent soudainement aimée pour quelques instants sans penser au lendemain
Elle se sent si bien...



La" communion "se fait déjà
Elle aimerait être dans ses bras et ne plus en sortir.
Elle est bouleversée ,
Et fait tomber enfin son masque
Depuis le temps qu’il attend cela
Elle le fera , rien que pour lui ,
Parce que son amour est resté le même
Parce que ses larmes ,elle les lui offre en gage.
Parce que cela doit être comme ça
Parce qu’enfin ils ne se sont jamais quittés...

caressedesyeux
Mer 27 Oct 2010, 16:00 par caressedesyeux sur Mille choses

Lyon destination paris (premier chapitre)

Elle avait préparé son baluchon pour le temps d’un week-end. Il avait trouvé une excuse bidon, pour la retrouver à la gare, avait pris toutes ces dispositions afin qu’elle passe un merveilleux séjour avec lui. Un petit hôtel qui ne payait pas de mine, mais dont les proprio étaient très sympathiques.Il y régnait une chaleureuse ambiance, des couleurs chatoyantes, des revêtements muraux jusqu’aux meubles, à l’habillement des chambres. Douillet, comme il aimait, douce comme elle l’était aussi...
Il l’attendait sur le quai, malgré le froid, malgré la pluie rien ne l’empêcherait d’aller la retrouver, car il attendait cela depuis trop longtemps et c’était l’occasion ou jamais.
Elle, assise, ses pensées bien lointaines, se remémorait, ce qu’elle connaissait de lui, un visage, une voix, ces paroles. Cette douce complicité qui s’était installée avec parcimonie, et dont ils en appréciaient chaque instant passé ensemble. Il regardait sa , le train était en retard, il s’impatientait, l’adrénaline montait.
Elle arrive enfin! Elle descend, le cherche du regard, lui décoche son plus beau sourire, il s’en extase, va à sa rencontre, lui prend sa main, dépose un doux baiser dont elle en sera bouleversée...
La voiture les attend un peu plus loin. Ils ont tellement de choses à se raconter...
Il l’emmènera à l’hôtel, poser ses affaires et l’a laissera se rafraichir.
Surprise, en l’amenant au bord de l’eau, elle sortira une bouteille de Cerdon bien fraiche. Pas de verre, ce qui ne leur posera pas de problème...Boire au goulot, voir couler un peu, dans le cou. Ils en rigoleront comme des adolescents.
Elle a froid, il s’en aperçoit, il quittera son pull, car n’osant pas encore trop se rapprocher d’elle, un brin timide, qu’elle décèlera chez lui, et qui la fera "craquer". Elle en reniflera discrètement ces effluves.
La faim commencera à les" tenailler "
Surprise encore...
Embarquement, chez un ami restaurateur, qui lui laissera sa cuisine pour la journée. Le voila enfilant un tablier par dessus sa chemise noire. Elle sourit, il jettera quelques tortellini dans une casserole, improvisera une sauce à sa façon
Une bouteille d’un bon cru sera débouchée, ils trinqueront ce petit moment particulier; Puis ils iront se balader, il lui fera visiter , avec enjouement ,main dans la main, osant s’aventurer un peu plus loin, en lui caressant l’intérieur de sa paume, et elle ne dira rien.
Ils se serreront un peu plus, auront de petite attention, qui feront que tout cela sera "magique"
Leurs regards pétillants, des paillettes pleins leurs yeux.
Elle s’approchera furtivement, et posera un baiser sur ses lèvres, il en profitera pour lui rendre mais fougueusement.
Il l’a raccompagnera jusqu’à la porte, mais elle l’entrainera, en le poussant doucement sur le lit...
elle prendra tout son temps pour un "effeuillage" en oubliant aucune parcelle de son corps, en le "baisant" de ces petits baisers doux, et dont il frissonnera déjà. Il la comblera aussi de ses caresses, et y prendra goût, en lui faisant comprendre de continuer ce qu’il fera, car de voir le plaisir dans ses yeux, le rendra le plus heureux. Il aime donner, tellement donner, et elle aussi. Comme si leurs corps se connaissaient depuis toujours, parfaite osmose, de deux corps, brulant de passion.
Mer 02 Juin 2010, 15:24 par caressedesyeux sur Parler d'amour

Plus qu'une envie de toi ...

Voilà plusieurs jours que je pense à toi.
Nous nous sommes croisés deux fois chez des amis. Toujours gênée, je te regarde timidement. A mes yeux, tu es un bel inconnu. Ton visage allongé et ton petit sourire timide me font de l’effet. Je reste cordiale de peur de te choquer. Avec certains de mes amis, je me plus affectueuse qu’avec toi. Même si j’ai envie qu’on échange plus que des regards timides, je n’ose te brusquer. Lors de notre deuxième rencontre, je te découvre toujours aussi timide, assez silencieux. Bien que la pièce ne fût pas grande et le nombre d’invités assez restreint, je te sens un peu mal à l’aise entouré de tous les fumeurs que nous sommes. Pas facile d’être non-fumeur à une soirée fumeur. Tu suis les conversations qui passent ; et moi, je fais la même chose. Nous parlons avec tout le monde et échangeons de temps à autre ensemble. Au fur et à mesure de la soirée, on commence à avoir des contacts. Un coup de genou, un coup dans la chaussure, une chamaillerie pour un oreiller qui a bien duré cinq à dix minutes ... Peut-être qu’il nous fallait ces gamineries pour se toucher ... Les jeux qu’on a eu m’ont amusé. Nous avons discuté à la fin de notre soirée. Je t’ai senti préoccupé par ma situation amoureuse. Je t’ai répondu assez cordialement, un peu fatiguée de notre soirée fini dans la matinée. Pourquoi tant de cordialité ? Je suis gênée de l’avouer. Je crois de suis entrain de tomber amoureuse de toi. Cela dépasse le simple désir charnel. J’ai déjà connu cela plus d’une fois. Non, je peux te l’avouer que je serai capable de tout abandonner pour toi. Pourquoi ? Je ne connais rien de toi à part le fait que tu sois fraîchement avec une fille. Je ne sais pas pourquoi je me sens attirée par toi. Voilà un beau mystère Je ne sais pas quelle folie me traverse de tout quitter pour toi si tu me le demandais. Est-ce la passion qui me ronge ? Est-ce raisonnable ? Non, rien n’est raisonnable. De ce que je ressens, je pense que cela restera sur ces pages. J’espère que cette folie passera… si elle ne passe pas, on verra …
Mer 05 Mai 2010, 04:12 par Solina sur La séduction

Dans un monde parfait, je t'écrirai ceci ...

A cet être simple et innoncent,

Quand nous nous regardons chaque matin devant notre miroir, nous croyons nous connaître, nous croyons en nos illusions de gloire, de réussite et de beauté. Mais qui sommes-nous donc ?

Dans nos cœurs, nous croyons dans des illusions. Dans ses illusions, nous sommes les empereurs de la luxure, de la gourmandise et de divers autres péchés. Pourquoi ? Notre être, au fil du temps, crée ses propres monstres, excès de nos personnalités déséquilibrées. Nos tentatives d’équilibres se soldent par des échecs. Pourquoi ? Ces équilibres sont factices, artificiels. Ce trompe-cœur ne leurre pas notre être fondamental. Voilà pourquoi le docteur Jeckyll ne parvient jamais à détruire Mr. Hyde sans se tuer lui-même. Il fait partie de sa personnalité. La religion qui nous fait croire en un être divin essaye de nous équilibrer par la passion destructrice qui nous anime. Il utilise cette passion destructrice en passion salvatrice. Mais quel combat vain ! Combien de pécheurs ont continué leur excès dans la folie des guerres religieuses ! Une fois que nos cœurs sont souillés, les pleurs ne peuvent effacer les crimes que nous commettons ! Les plaies peuvent se cicatriser mais marquent à jamais la peau. Ainsi, devons-nous vivre sous des masques de théâtre pour jouer notre vie en société !

Toi, mon bel ange, crois-tu me connaître ? Tu es ébloui par la blancheur de mes ailes, par mon sourire angélique, mes mains bienfaisantes. Mais sais-tu que cela n’est qu’un habit de carnaval ? Cet habit me démange, il ne me correspond pas. Serais-tu capable de me voir en monstre ? Non. Personne ne son vrai visage pour ne pas connaître le haro. Personne n’aime vivre au ban de la société car l’homme ne survit qu’en société. Mes ailes cachent mes épines ensanglantés de crimes qui j’ai commis pour le plaisir du corps. J’aime les corps. J’aime les sentir près de moi. J’ai bafoué un amour sincère qui me louait comme une sainte immaculée. Il continue à m’aimer malgré les nombreuses flagellations que je lui inflige. Je livre mon corps aisément à l’ivresse de l’instant. Je me cache de tout le monde. Je fais vivre mes apparences pour survivre en société. Je vis dans la crainte de la destruction de ses apparences. Je prends soin de ne pas les fissurer. Combien ai-je fait des faux pas qui me coûtent aujourd’hui une peur vivace ? Chaque fois que je laisse entrer quelqu’un dans mon univers intime, le hasard fait qu’il se trouve aussi dans un environnement que je crois protégé, réservé à une image de société. Est-ce ainsi que Dieu cherche à me punir des crimes que j’ai commis au nom de la Passion des corps déchus ? Est-ce ma malédiction ? Jusqu’à présent, aucun de mes fantômes ne s’est réveillé pour détruire mes mondes. Toutefois, je dois demeurer toujours sur mes gardes. Un volcan qui dort est un volcan actif…

Mon ange, demeure dans ton bel âge où l’innocence te maintient dans la pureté ! Garde-toi de t’approcher de moi ! Je ne veux pas te souiller, mon bel ami.
Ven 16 Avril 2010, 02:04 par Solina sur Un monde parfait

Réponses

Tu sais Coupdecoeur il y a des hommes bien plus agés qui ne changent pas pourtant de psychologie... Du reste, tu ne sais pas qui est décrit ici et je me permets de souhaiter qu’il ne s’agit pas d’un autoportrait malgré la signature... Les hommes décrits ici ne font d’aucune compassion, ils détruisent pour assouvir leurs pulsions, désirs, envie, en ne pensant qu’à leur intérêt propre, exclusivement, et la souffrance qu’ils engendrent ne provoque chez eux que jubilation malsaine, encore une fois, pas une once de compassion.
Jeu 04 Mars 2010, 06:45 par dolce vita sur Mille choses

Un lapin?





Pas encore la
Je regarde ma pour la troisième fois
Tout est prêt
Il n’y a plus que toi que j’attends;
Une occasion de se retrouver seulement toi et moi
Un repas comme tu les aime
Ton vin préféré................
j’en suis à ma troisième "clope"
Les minutes tournent,
Mon portable ne sonne pas
Je fais les cents pas
Tu n’est toujours pas la.Jje m’inquiète, car tu n’est pas l’homme à être en retard
J’en ai des palpitations soudainement
Des angoisses qui remontent à la surface
Je bois un verre de vin
Petit vilain , tu m’as posé un lapin!

CARESSEDESYEUX
Mar 02 Mars 2010, 15:08 par caressedesyeux sur Mille choses

Une leçon de piano







Elle avait rendez-vous, avec un professeur de piano, et elle s’imaginait déjà que ce serait un vieux monsieur qui allait lui donner son premier cours.Un quartier mal éclairé en ce jour et très tard le soir, car en hiver , il faisait nuit de bonne heure.Elle arrivait essoufflée, d’avoir monté ces trente marches;Une seule porte sue ce pallier si usé par le temps elle se mit à sonner.Pas de réponse;Elle se demandait si elle ne s’était pas trompée.,et jetait de nouveau un coup d’œil sur la porte.Non c’était bien ici, pas de doute! Elle entendait des talons et elle se disait finalement que son professeur devait être une femme.........
La porte s’ouvrit.Une petite "vieille"coiffée d’un chignon blanc et très ridée me souriait et me fit entrer.Elle me pria
de m’assoir dans une salle d’attente qui n’avait pas l’air d’en être une.Un salon douillet,avec un canapé moelleux de part sa texture, et de ses coussins aux couleurs chatoyantes.J’attendais , et je regardais ma .Cette fois-ci elle était en retard..........
La porte s’ouvrit; "MERDE"! c’était pas une femme .Un homme, un bel homme et pas "vieux " du tout.je dirai , très grand, une beauté glaciale à m’en donner des frissons, des yeux gris cheveux ébène,pas d’alliance , mais de nos jours les hommes ou femmes mariés ne portaient pas d’alliance.Il se présentait, me serrait la main et je m’introduisais dans une pièce très claire , avec un magnifique piano, un bouquet posé sur un guéridon à coté.
Appréhension palpitation, "gauche" des sueurs.Je ne me reconnaissais pas.Il me demandait si je savais ce qu’était une portée, et si je savais en jouer.Oui avec deux doigts lui répondis-je;
Je revenais trois fois par semaine, et je m’améliorais très vite.j’ai même eu droit à toutes les félicitations de mon professeur.Une grande tendresse, s’était instaurée entre nous puis de la complicité.
Puis des désirs inavoués et une envie folle, et réciproque de faire l’amour sur ce piano.Nous l’avons fait finalement tellement de fois que je ne suis jamais repartis après.

caressedesyeux
Sam 27 Fév 2010, 18:05 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Par petits bouts

D’abord tes mots... les miens ...
D’abord tes goûts, tes passions...

Je t’apprends par petits bouts...

J’apprends ce que tu veux bien me dire...

Je me cache derrière mes mots, te celle que je voudrais être, sincèrement.

Puis ta voix mal assurée, ta voix douce chantant le sud...

Puis l’angoisse de te rencontrer , de te plaire, que tu me plaises...

Puis enfin, ton regard vert... et mon coeur qui bat, à nouveau.

Puis tes mains... puis ta peau... et ton souffle sur mes lèvres...

Pas facile, violent, l’amour Internet.

Pas ce premier élan, cette attirance qui rassure... Choisir un homme sur catalogue, c’est étrange ; et pourtant, je ne t’aurais jamais croisé, toi, mon ami, mon amant, mon jumeau. Je te découvre pas à pas et j’aime pas à pas ce que je trouve.

Alors, merci Internet ...
Lun 07 Déc 2009, 23:19 par Mélanie LE HIRESS sur Amour internet
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La citation d'amour

Puérils sont les mots Vaine l'écriture Effréné pourtant le désarroi du coeur.

Andrée Chedid.

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